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in 2010 witli funding from
University of Ottawa
littp://www.arcli ive.org/details/almanaclirolland1909roll
ALMANACH
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n
MMEUCljl
u
ET DES FAMILLES
DE
1909
LA COMPAGNIE J.-B. ROLLAND & FILS
ffï
1909'- Il QUARANTE-TROISIEME ANNÉE _^ |
Enregistré contormément à l'acte du parlement du Canada, en l'année mil neut
cent huit, par La Compagnie J.-B. Rolland & Fils, au bureau du ministre
de l'Agriculture à Ottawa.
CANADA
EN VENTE CHEZ TOUS LES LIBRAIRES
ET LES PRINCIPAUX MARCHANDS
N. B. — Cet almanach contient beaucoup de matières d'un intérêt général et
mérite d'être conservé k titre de renseignements utiles.
A NOS LECTEURS.
Poursuivant toujours le but d'être de plus en plus utile et
agréable à ses lecteurs, "l'Almanach Agricole, Commercial
et des Familles", leur présente sa quarante-troisième édition
sous une nouvelle couverture, intitulée "Almanach Bolland"
et considérablement augmentée.
En voici le sommaire: Comput ecclésiastiç[ue, fêtes mo-
biles, calendrier conforme à l'Or do; éphémérides des douze
derniers mois; la biérarcliie catholique du Canada; les Con-
seils de l'Instruction publique, de l'Agriculture, des Arts et
Manufactures; la Commission du Havre; l'Association des
Manufacturiers canadiens; la Chambre de Commerce; le Par-
lement fédéral et ceux de chaque Province de la Puissance;
le rapport des dernières élections fédérales; les divers dépar-
tements de Québec; le tableau des Cours de Justice, des Ban-
ques et des Eégistrateurs; le tarif des Postes; les lois de
Chasse et de Pêche; d'excellentes annonces; les pronostics
de la température, etc. A ces nouibreuses informations sont
entremêlés des écrits d'auteurs canadiens dont la valeur lit-
téraire n'a d'égale que l'intérêt captivant du récit : "Une
missive inattendue", par A.-D. DeCelles; "Un enlèvement
au X'VIIe siècle", par E. Girard; "Ma dernière menterie",
par J.-.T. Grignon; "Burns", par Fréehette, etc., etc.
Les EDITEURS.
Comput ecclésiastique pour 1909.
Nombre d'or (cycle ou révolution de dix-neuf ans pour
accorder l 'année lunaire avec l'année solaire) 10
Epacte (nombre de onze jours que le soleil a en plus sur
l 'année lunaire ) VllI
Cycle solaire ( il est de 28 ans) 14
• Indiction romaine (période de quinze ans, employée dans
les bulles du Saint-Siège) 7
Lettre dominicale (indiquant le dimanche durant toute
l 'année ) c
Lettre du Martyrologe h
Fêtes 'mobiles.
Septuagésime 7 février Pentecôte 30 mai
Les Cendres 24 février Sainte-Trinité 6 juin
Dim. de la Passion. .28 mars Fête-Dieu 10 juin'
" des Eameaux . 4 avril 1er dim. de l'Avent...28 nov.
Pâques 11 avril Dimanches après la
Kogations. . .17, 18 et 19 mai Pentecôte . .25
Ascension 20 mai
Quatre-Temps.
Printemps les 3, 5 et 6 mars.
Eté les 2, 4 et 5 juin.
Aiitomne les 15, 17 et 18 septembre.
Hiver les 15, 17 et 18 décembre.
3
Commencement des quatre Saisons.
Le Printemps, le 21 mars, à 1 h. 13 m. du matin. (Equi-
noxe,) c'est-à-dire que les jours et les nuits sont d'une égale
durée.
L'Eté, le 21 juin, à 9 h. 05 m. du soir.
L'Automne, le 23 septembre, à 11 h. 45 m. du matin.
(Equinoxe,) c'est-à-dire que les jours et les nuits sont d'une
égale durée.
L'Hiver, le 22 décembre, à 6 h. 20 m. du matin.
Fêtes religieuses d'obligation.
Tous les dimanches de l'an-] Le 1er novembre, la Tous-
née. ' saint.
Le 1er janvier, la Circonci- 1 Le 8 décembre, l'Immaculée
sion. ! Conception.
Le 6 janvier, l'Epiphanie. Le 25 décembre, Noël.
Le 20 mai, l'Ascension.
Fêtes légales. (Jours non juridiques).
Tous les dimanches de l'an- Le 1er juillet, la Confédéra-
née. tion.
Le 1er janvier, la Circonci- Le 6 septembre, Fête du tra-
sion. vail.
Le 6 janvier, l 'Epiphanie. Le 1er novembre, la Toua-
Le 24 février, les Cendres. saint.
Le 9 avril, Vendredi saint. Le 9 novembre, Fête du Roi.
Le 12 avril, Lundi de Pâques. Le 8 décembre, l'Immaculée
Le 20 mai, l'Ascension. Conception.
Le 24 mai. Reine Victoria. Le 25 décembre, Noël.
Célébration solennelle du Mariage.
Cette année, on pourra célébrer la solennité des "Noces"
du 7 janvier au 23 février inclusivement, et du 19 avril au
27 novembre aussi inclusivement.
Eres de l'année 1909.
De la création (4943 suivant les Bénédictins) (î872
l>o lit période Julienne 6622
Do la naissance de Jésus-Christ (ère chrétienne), 25 déc. 1909
De la fondation de Rome, selon Varron, 21 avril 2662
" " de Québec, 3 juillet 301
" " de Montréal, 17 mai 267
De la découverte de l'Amérique, par Christophe Co-
lomb, 11-12 octobre 41 7
De la découverte du Canada, par Jacques Cartier, 16
juillet 375
De la cession du Canada à l'Angleterre, 9 février 146
De la république des Etats-Unis, 4 juillet 133
De la république française, 4 septembre 39
De la Puissance du Canada, 1er juillet 42
Du règne de S. S. Pie X, 4 août 6
" " du roi Edouard VII, 24 janvier 8
Observations météorologiques, etc.
En 1907. — Première gelée d'automne, 18 octobre.
" " neige " 11 novembre.
" Commencement de l'hiver, le 29 novembre.
En 1908. — Première traverse en voiture sur la glace, de Lon-
gueuil à Hochelaga, le 18 janvier.
" La glace du Saint-La urent paart vis-à-vis la ville
de Montréal, le 16 avril.
" Les traversiers ''Longueuil" et "Boucherville"
entrent dans le port de Montréal, le 22 avril.
" Arrivée des premiers vapeurs d'outre-mer: le
"Corsican", suivi du "Dominion" et du
"Fremona", le 30 avril.
" Première gelée d'automne, le 29 octobre.
" Première tempête de neige, à Montréal, le 14 no-
vembre.
Nota. — Pour le détail des années précédentes, voir nos Al-
manachs des années dernières.
BAROMETRE PERPETUEL.
Le tableau ci-dessous, préparé pour le climat de la Grande-
Bretagne par le célèbre astronome Herschel, a été modifié
par des hommes compétents, de manière à convenir au climat
du Canada.
8i la nouvelle Lune,
la pleine, le
1er quartier, ou le
dernier arrivent:
IM irvisK.
Bntre minait et
2 h. du matin . . . ,
" 2 et 4 " ....
" 4 et 6 " .,.,
'« 6 et 8 » ...
«« 8 et 10 " ...
" 10 et midi ....
Bntre midi et 2h. p.m.
« 2 et 4 «« .
«' 4et6 " .
« 6 et 8
" 8 et 10
" 10 et minait
Beau
FraiSjfréquentes ondées
Pluie
Vent et pluie
Variable
Fréquentes ondées ....
Très plurieux
Variable
Beau
Beau, si le vent est
N.-G
Pluie, s'il est sud ou
S.-O
(Forte gelée, à moins
que le vent ne vienne
du sud ou de l'ouest.
Neige et tempête.
i> Il
Tempête.
f Neige, si le vent est à
\ l'est ou à l'ouest.
f Neige, si le vent est à
\ l'ouest.
Neige ou froid.
Beau et doux.
Beau.
Beau et gelée, si le vent
est N. ou N.-E.
Pluie ou nëlge, s'il est
sud ou sud-ouest.
Beau Beau et froid
N. B. — Lei prédiotioni de o« t«blean leront d'aatant plni oorreotei que le*
ehanoementi de la lane t'effeotaeront plat prèi de midi on de minait.
Ti« tableau de l'été est plni exact qne ««lai de l'hiver.
Jetines de précepte avec abstinence,
1° Tous les mercredis, vendredis et samedis des Quatre-
Temps de l'année;
2° Les jours de "Vigile" de la Pentecôte, (29 mai); de
la solennité des SS. Apôtres Pierre et Paul. (3 juillet); de
la solennité de l'Assomption, (14 août); de la Toussaint,
(30 octobre), et de Noël, (24 décembre);
3° Le mercredi des Cendres et les trois jours suivants, 25,
26 et 27 février,
4° Tous les mercredis, vendredis et samedis des cinq pre-
mières semaines du carême;
5° Le dimanche des Eameaux et les six autres jours de la
Semaine sainte;
6° Tous les mercredis et vendredis de l'Avent.
N. B. — Tous les jours du carême sont jeûnes de précepte,
cependant, les lundis, mardis et jeudis des cinq premières se-
maines du carême, il n'y a point d'abstinence "totale", mais
seulement "partielle"; c'est-à-dire qu'en ces jours, on peut
faire un "seul" repas en gras (le midi) et il n'est pas per-
mis de faire usage de poisson à ce repas. Si l'on use de
viande, on ne peut manger de poisson au même repas, mais
on peut renoncer à la viande et manger du poisson, etc. Les
œufs ne sont défendus ni avec la viande ni avec le poisson.
Eclipses durant l'année 1909,
Cette année il y aura quatre éclipses, dont deux du soleil
et deux de la lune.
Le 3 janvier éclipse totale de la lune, visible au Canada,
Le 17 juin, éclipse centrale du soleil, visible au Canada,
comme éclipse partielle.
Le 27 novembre, éclipse totale de la lune visible au Canada.
Le 12 déGembre,éelipse partielle du sol-eil invisible au Canada
Apparence des Planètes pour 1909.
Venus sera étoile du matin depuis le commencement de
l'année jusqu'au 28 avril; étoile du soir le reste de l'année.
Mars sera étoile du matin depuis le commencement de l 'an-
née, jusqu'au 28 septembre; étoile du soir le reste rie l'année.
Jupiter, sera étoile du matin jusqu'au 28 février, ensuite
étoile du soir jusqu'au 18 septembre; étoile du matin le
reste de l'année.
Saturne sera étoile du soir jusqu 'au 3 avril, ensuite étoile du
matin, jusqu'au 13 octobre; étoile du soir le reste de l'année.
Explication des signes et abréviations,
La colonne cl. désigne la couleur des ornements de l 'Eglise
pour chaque jour; le signe t les jours où on peut dire des
messes basses avec des ornements noirs; et le signe * les di-
manches où à vêpres on prend la couleur du jour suivant.
N. L., Nouvelle Lune. P. Q., Premier Quartier.
P. L., Pleine Lune. D. Q., Dernier Quartier.
H, M,, Heure, Minute. Q. Tps.. Quatrc-Temps, .
6
JANVIER >»V ^^ JOURS
Consacré à l'Enfant Jésus ^^^^^L^ Sisrne au Verseau
Les jours croissant 4e 1 heure 5 minutes.
® P. L. le 6, à 9h. 19m. du matin.
5) D. Q. le 14, à Ih. 17 m. du soir.
© N, L. le 21. à 7h. 18m. du soîr.
C P- Q- le 28, à lOh. 13m. du matin.
Jours de la
semame.
Vend.
1
b
Sam.
2
r
DIM.
3
b
Lundi
4
r
Mardi
o
b
Merc.
6
b
Jeudi
7
b
Vend.
S
b
Sam.
9
b
DIM.
10
b
Lundi
11
b
Mardi
12
b
Merc.
13
b
Jeudi
14
b
Vend.
15
b
Sam.
16
rt
DIM.
17
b
Lundi
18
b
Mardi
19
ri
Merc.
20
r
Jeudi
21
r
Vend.
2-^
rt
Sam.
23
b
DIM.
24
b
Lundi
2.5
b
Mardi
20
r
Merc.
27
b
Jeudi
2=^
bt
Vend.
'29
b
Sam.
30
rt
DIM.
31
b*
FÊTES RELIGIEUSES.
SOLEIL
Lev. Cou.
jH.M
Circoncision, doub.2ecl. (d'obi.) 7 47
Octave de St Etienne, M., doub. 7 47
Octave de St Jean, Ap. et Ev., d. 7 47
Octave des SS. Innocents, doub. 7 46
Vigile de l'Epiphanie, semid. 7 46
EPIPHANIE, doub. Ire cl. (d'obi.) 7 46
De l'Octave, semid. 7 45
De l'Octave, semid. 7 45
De l'Octave, semid. 7 44
Dim. dans l'Octave, semid. 7 44
De l'Octave, semid. 7 43
De l'Octave, semid. 7 42
Octave de l'Epiphanie, doub. privil. 7 42
St Hilaire, E. D., doub. 7 42
St Paul, Ermite, doub. 7 40
St Marcel, P. et M., semid. 7 40
2 Ep. T.S. Nom de Jésus, d. 2e cl. 7 39
Chaire de St Pierre à Rome, d.maj. 7 39
St Canut, M., semid. 7 38
SS. Fabien et Sébastien, MM., d. 7 37
Ste Agnès, V. et M., doub. 7 364 45
SS. Vincent et Anastase, MM., sd. 7 35 4 46
Epousailles de la B. V. M., d. maj. 7 34 4 47
3 Ep. Ste Famille J.M.J., d. 2e cl. 7 334 49
Conversion de St>Paul, doub. maj. 7 324 51
St Polycarpe, E. et M., doub. 7 324 52
St Jean Chrysostôme, E.D., doub. 7 324 63
St Raymond de Penn.jConf., semid. 7 814 54
St François de Sales, E. D., doub. 7 314 66
Ste Martine, V. et M., semid, 7 3014 68
4 Ep. St Pierre Nolasque. Conf.. d. 7 28 5 0
LUNK
L. C.
H. M
21
22
23
24
25
26
28
29
30
31
32
33
34
35
37
38
39
41
42
43
H. M.
2 24
338
4 50
5 57
6 59
lever
5 29
6 30
7 32
885
9 39
10 43
11 46
matin
0 50
58
10
21
31
39
89
couc
6 56
8 19
9 41
10 58
matin
0 13
1 28
2 41
350
Si le jour Saint-Pol le convers (le 25)
Se trouve beau et descouvert,
L'on aura pour cette raison
Du bled et du foin k foison.
Qui te trompe une fois te fait tort ; s'il te trompe vme seconde
fois, il te rend justice : il te prend pour ce gue tu es. Prov. danois.
7
jautiee.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
m.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
28.
29.
30.
31.
FEVRIER
28 JOURS
Signe des Poissons
Consacré aux Douleurs
de la S te Vierge
Les jours croissent de 1 heure 33 minutes.
® P. L. le 5, à 3h. 31m. du matin. 1 © N. L. le 20, à 5h. 58m. du matin.
5 D. Q. le 13. à 7h. 53m. du matin. | J P. Q. le 26, à 9h. 55m. du soir.
Jours de la
semaine.
CL.
FÊTES RELIGIEUSES.
SOLEIL
Lev. Cou.
LUNE
L. C.
1
H. M.
H. M.
H. M.
Lundi
1
r
St Ig-nace, E. et ]\L, doub.
7 27
5 1
4 52
Mardi
2
b
Purification DELAB.V.M.,d.2ecl.
7 26
5 2
5 51
Merc.
3
vr7
Messe du ^e Dim. après l'Epiphanie.
7 25
5 3
6 39
Jeudi
4
b
St André Corsini, E.C., doub.
7 23
5 5
lever
Vend.
5
r
Ste Agathe, V. et M., doub.
7 22
5 6
5 22
Sam.
6
b
StTite, E. C, doub. [Purif.)
7 20
5 8
6 25
DIM.
7
vl*
Septlagésime, 2e cl. , sd. (Sol. de la
7 19
5 9
7 29
Lundi
8
b
St Jean de Matha, Conf., doub.
7 18
5 11
8 32
Mardi
9
r
Prière de N. -S., doub. maj.
7 17
5 13
9 33
Merc.
10
h
Ste Scholastique, V., doub.
7 16
5 14
10 36
Jeudi
11
b
X.-D. de Lourdes, doub. maj.
7 14
5 16
11 44
Vend.
12
b
Les Sept Fondateurs des Servîtes, d.
7 13
5 17
matin
Sam.
13
b
Ste Geneviève, V., doub.
7 11
5 18
G 51
DIM.
14'vl*
Sexagésime, 2e cl., semid.
7 9
5 19
2 00
Lundi
15j r
SS. Martyrs Japonais, doub.
7 8
5 20 3 09
Mardi
16 r
De la Passion de N.-S., doub. maj.
7 65 22| 4 17
Merc.
17 b
St Cyrille dAlex., E.D., d. (du 9).
7 45 24
5 21
Jeudi
18 r
St Siméon, E. et ]\L, doub.
7 35 25
6 15
Vend.
19 vit
De la Férié (rf Passion de N.-S.)
7 15 27
7 00
Sam.
20: bt
De l'Immaculée Conception, semid.
7 05 28
couc.
DIM,
21
vl*
QriNQLAGÉsiME,2e cl., semid.
6 595 30
7 15
Lundi
22
b
Chaire de St Pierre à Antioche,d.m.
6 57 5 31
8 37
Mardi
h
b
Vig. St Pierre Damien, E.D., doub.
6 555 33
9 58
Merc.
24
vl
Les Cendres. (1)
6 535 34
11 13
Jeudi
2.5
bt
Ste Marg-uerite de Cort., pénit., sd.[6 5l!5 35
matin
Vend.
26
r
Ste Couronne d'Epines, doub. maj. ,6 49;5 37
0 30
Sam.
27
r
St Mathias, Ap., d. 2e cl. (du 24).
6 485 38
1 42
DIM.
•28
, vl
1er du Carême, Ire cl., semid.
6 47
5 39
2 46
Si février est chaud.
Croyez bien, sans défaut,
Que par cette aventure
Pâques aura froidure.
Quiconque croit pouvoir contenter ses désirs en les réalisant,
ressemble à celui qui veut étouffer du feu avec de la paille.
Prox>erbe indau.
(1) Jeûne tous les jours du Carême, les dimanches exceptés.
9
FEVBIER.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
28.
10
MARS
Consacré à Saint Joseph
31 JOURS
Signe du Bélier
Les jours croissent de 1 heure IS minutes.
®P. L. Ie6, àlOh.02m. dusoir. | © N. L. le 21, à 3h. 17m. du soir.
ÎD. Q. leli, àl0h.48m. dusoir. . | 'X P- Q- le 28, à llh. 55m. du matin.
Jours de la
semaine.
1
FÊTES RELIGIEUSES. I l^"ou.
I.UNE
L. C.
H.M.JH.M.
H. M.
Lundi
1 vit De la Férié (bt SS. Anges). ,6 445 42
3 47
Mardi
2' vif De la Férié (rt SS. Apôtres). !6 42'5 43
4 39
Merc.
3 vit
Q. Tps. De la Férié (bt St Joseph). 6 40 5 44
5 22
Jeudi
4:bt
St Casimir, Conf., semid. ;6 395 45
5 59
Vend .
5 r
0. TVi-s. Ste Lance et SS. Clous,d.m.'6 37 5 47
6 30
Sam.
6, vit Q. Tps. De la Férié (ht Imm. Con.)6 365 48
lever
DIM.
7 vl* 2e du Carême, 2e cl., semid. ,6 34 5 49
6 24
Lundi
8 b St Jean de Dieu, Conf., doub. 6 315 51
7 29
Mardi
9, b
Ste Françoise, Ve, doub. 6 295 53
8 29
Merc.
10
rt
SS. Quarante Martyrs, semid. 6 27 5 54
9 35
Jeudi
11
b
StThomasd'Aquin, C.D.,d. (du7). 6 255 55
10 43
Vend.
12
r
St Suaire deN.-S., doub. maj. 6 24 5 56
11 49
Sam.
13
b
St Grégoire I, P.D., doub. (d'hier). 6 22 5 58
matin
DIM.
14
vl
3e DU Carême, 2ecl.,semld.(Sol.de,6 205 59
0 57
Lundi
15 vlti De la Férié (btSS.An-es). [St Jos.Vô 186 1
201
Mardi
16 vit De la Férié (rtSS. Apôtres). 6 166 2
306
Merc.
17j b St. Patrice, E. C, doub. maj. 6 146 3
4 02
Jeudi
18i b St Cyrille de Jérusalem, E.D., doub. 6 116 4
450
Vend.
19 b ST JOSEPH, pat. de rEgl.C.,d.lre;6 106 6
5 30
Sam.
20 b ! St Gabriel, Archang-e, d. maj. [cl. 6 96 7
6 00
DIM.
21 vl* 4EDuCARÊME,2ecl.,sd.(S.delAnn.):6 76 8
couc.
Lundi
22 b jSt Benoit, Abbé, doub. maj. (d'hier). 6 56 9
7 26
Mardi
23 b 1 St Turibe, E. C, doub. !6 36 11
8 47
Merc.
24l r
DesCinqPlaiesdeX.-S.,d.m.(dul9)6 16 12
10 09
Jeudi
25 b
AxN. B.V.M.,d. Iracl. (nond'obli.)5 596 13
11 25
Vend.
26, r
Précieux Sang de N.-S., d. maj.
5 576 14
matin
Sam.
27
b
St Jean Damascène, C. D., doub.
5 556 16
0 36
DIM.
28
vl 1 P.\ssiON, Ire cl., semid. (1)
5 53;6 17
1 40
Lundi
29
vl+i De la Férié.
5 5216 18
2 37
Mardi
30
vit! De la Férié.
5 506 20
3 23
Merc .
31
vit
1 De la Férié.
5 47'6 21
4 02
En mars quand il tonne.
Chacun s'en étonne.
Quand mars fait l'avril.
L'avril fait mars.
L'esprit a beau faire plus de chemin que le cœur, il ne va jamais
si loin. Proverbe chinois.
(1) Pas d'offices votifs pendant la quinzaine de la Passion.
11
MASS.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
28.
29.
30.
31.
12
AVRIL
Consacré à Notre-Dame
AuxiliatPice
30 JOURS
Signe du Taureau
Les jours croissent de 1 heure 40 minutes.
® P. L. leô, Â3h. 31m. du soir. 1 © X. L. le 19, à llh. 57m. du soir.
D D. Q. le 13. à 9h. 36m. du matin. | S P. Q- le 27, à 3h. 42m. du matin.
Jours de la
semaine.
CL. FÊTES RELIGIEUSES.
SOLEIL
Lev. Cou.
LUNE
L. C.
l
H.M.lH.M.
H. M.
Jeudi
1
vlfj De la Férié.
5 44i6 22
4 34
Vend.
2
b 1 Notre-Dame de Pitié, doub. maj.
5 44'6 23
4 59
Sam.
3
vli"! De la Férié.
5 42 6 24
5 20
DIM.
4
vl
Rameaux, Ire cl., semid.
5 41 6 25
6 38
Lundi
5
vl
De la Férié.
5 396 27
lever
Mardi
6
vl
De la Férié.
5 37 6 29
7 26
Merc.
7
vl
De la Férié.
5 366 30
833
Jeudi
8
b
Jeudi Saint, doub. Ire cl.
5 33 6 31
9 42
Vend.
9
n
Vendredi Saint, doub. Ire cl.
5 326 32
10 49
Sam.
10
b-
Samedi Saint, doub. Ire cl.
5 30i6 33
11 57
DIM.
11
b
PAQUES, doub. Ire cl.
5 28:6 34
matin
Lundi
Mardi
12
13
b
b
De l'Octave, ^ . . i ,
T-. i/-> . doub. Ire cl.
De 1 Octave, /
5 26,6 36
5 246 37
0 59
1 56
Merc.
14
b De rOctave, ^
b De l'Octave, |
5 226 38
2 46
Jeudi
15
5 206 40
3 26
Vend.
16
b
De 1 Octave,
De l'Octave, j
5 186 42
400
Sam.
17
b
5 17 6 43
4 26
DIM.
18
b
1 Pâq. QuASi.MODO, doub. privil.
5 156 44
4 49
Lundi
19
b
St Isidore, E. D., doub. (du 4).
5 13 6 45
5 13
Mardi
20
b
St Léon I, P. D., doub. (du 11).
5 116 47
couc.
Merc.
21
b
St Anselme, E. D., doub.
5 10:6 48
8 59
Jeudi
22
rt
SS. Soter et Ca'ius, PP. et MM., sd.
5 86 49
10 15
Vend.
23
rt
St Georg-es, AL, semid.
5 66 50
11 25
Sam.
24
r
StFidèlede Signi., M.,d. \rog. vl.)
5 56 51
matin
DIM.
25
r
2Pâç. StMarc, Ev.,d. 2e cl. (proc.
5 36 53
0 27
Lundi
26
rt
SS.Clet et Marcellin PP. et MM. ,sd.
5 2!6 54
1 19
Mardi
27
b
N.-D. du Bon-Conseil, doub. maj.
5 0,6 56
2 02
Merc.
28
b
St Paul de la Croix, Conf., doub.
4 58,6 57
2 36
Jeudi
29
r
St Pierre, AL, doub.
4 5616 58
304
Vend.
30
b
Ste Catherine de Sienne, V., doub.
4 5516 59
3 27
Avril pluvieux, mai venteux.
Font l'an fécond et gracieux.
Il n'est si gentil mois d'avril
Qui n'ait son chapeau de grésil.
Qui te fait plus de politesses que d'habitude, t'a trompé ou va
te tromper. Proverbe italien.
1..
2..
3..
4. .
5..
6..
!..
8..
9..
10.,
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
28.
29.
30.
13
AVRIL.
1-i
MAI
Consacré à Marie
31 JOURS
Signe des Gémeaux
Les jours croissent de 1 heure 17 minutes.
S P. L. le 5, à 7h. 14m. du matin. 1 © N. L. le 19, à 8h. 48m. du matin.
5 n Q. le 12, à 4h. 51m. du soir. | J P. Q. le 26. à 8h. 34m. du soir.
Jours de la
semaine.
Sam.
DiM.
Lundi
Mardi
Merc.
Jeudi
\'end.
-Sam.
DIM.
Lundi
.Mardi
Merc.
Jeudi
Vend.
Sam.
DIM.
Lundi
Mardi jlS;
Merc. 19
Jeudi Î20
Vend. 21
Sam. 122
DIM. 23
Lundi j24
Mardi '25
Merc. ,26
Jeudi |2
Vend. 28
Sam. ;'29
DIM. .30
Lundi 31
FETES RELIGIEUSES.
SOLEIL
Lev. Cou.
r j SS. Philippe et J.\cques, Ap., d. 2e
b», 3/'rt$r.PATRON-.STjos.,d.2ecL [cL
Isv. de la Ste Croix, doub. 2e cl.
Ste Monique, \'e, doub.
St Pie V, P. C, doub.
St Jean dev. la Porte Latine, d. m.
St Stanislas, E. et M., doub.
.\pp. de St Michel, Arch. , d. maj.
4 Pâç.StGré^o'\re de Xaz.,E.D.,d.
St Antonin, E. C, doub.
St François de Gérolamo, Conf. , d.
SS. Nérée, etc., ]\IM., semid.
St Alhanase, E. D., doub. (du 2).
StBoniface,M.,simp.(r7Pass.X.-S.)
St Jean-Bte de la Salle, Conf. , doub.
5 Pàç. Du Dimanche, semid.
j^og. St Pascal Baylon, Conf., doub.
J?og. St \'enant, ^L, doub.
I?og. Vig. St Pierre Célestin,P.C.,d
ASCENSION, doub. Ire cl. (d'obi.)
St Jean Xepomucène, M., doub.
St Isidore le laboureur. Conf., d.
Dimanche dans l'Octave, semid.
X.-D. de Bonsecours, d. maj.
St Grégoire VII, P. C, doub.
St Philippe de Xéri, Conf., doub.
Octave de l'Ascension, doub. priv.
St Aug-ustin de Cantorbéry,E. C.,d.
Jeûne. De la \'igile.
PENTECOTE, doub. Ire cL
De l'Octave, doub. Ire cl.
547
53,7
5117
50,7
49,7 5
47i7 7
457 8
4B;7 9
42 7 10
41i7 11
4017 12
LUNE
L. C.
7 13
7 15
7 16
7 17
7 18
19
H. M.
3 45
4 02
420
4 41
lever
8 41
9 48
10 54
11 53
matin
0 45
7
327 20
317 20
307 22
29 7 23
287 '2À
27 7 25
277 27
26 7 28
25 7 29
24 7 30
23 7 31
22 7 32
217 33
20 7 34
28
01
29
52
15
42
06
couc.
9 04
10 10
11 09
11 56
matin
0 36
1 07
1 32
1 51
2 08
2 31
2 47
Sème tes haricots à la Sainte-Croix (le 3),
Tu en récolteras plus que pour toi;
Sème-les à la Saint-Didier (le 23),
Pour un tu auras un millier.
Fortune perdue, grande perte ; honneur perdu, c'est pis en-
core ; âme perdue, tout est perdu. Proverbe flamand.
15
MAI.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
lu.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
28.
29.
30.
SI.
16
30 JOURS
Signe de l'Écrevisse
JUIN
Consacré au Sacré Cœur
de Jésus
Les jours croissent de 17 minutes du 1er au 20, et décroissent de 4 minutes
du 23 au 30.
® P. L. le 3, à 8h. 31m. du soir. | © X. L. le 17, à6h. 31m. du soir.
î D. Q. le 10, à 9h. 19m. du soir. | S^ P. Q. le 25. à Ih. 49m. du soir.
Jours de la
semame.
'
Mardi
1
r
Merc.
2
i-
Jeudi
y
r
Vend.
4
r
Sam.
5 r
DIM.
6 b
Lundi
7
b
Mardi
8
b
Merc.
9
rt
Jeudi
10
b
Vend.
11
r
Sam.
12
b
DIM.
13
b
Lundi
U
b
Mardi
15
b
Merc.
16
b
Jeudi
17
b
Vend.
18
b
Sam.
19
b
DIM.
20
vr'
Lundi
21
b
Mardi
29
b+
Merc.
23
vit
Jeudi
24
b i
Vend,
25
b
Sam.
26
r
DIM.
27
b
Lundi
28
bt,
Mardi
29
r
Merc .
30
r
1
FETES RELIGIEUSES.
SOLEIL
Lev. Cou.
H.
De l'Octave, doub. Ire cl. 4
O. Tps. Jeûne. De l'Octave, 1 4
De l'Octave, ! . , 4
Q. Tps.Jeime.'De l'Octave, \ ^«^""'a- \
O. Tps. Jetine. De l'Octave, J 4
ï/'e«/."STETRIXITÉ,doub.2ecl. 4
X.-D. de Grâce, doub. maj. (duler).j4
St Bède, CD., doub. (du 27 mai). 4
SS. Prime et Fél. , MM. ,s. (bt St Jos. ) 4
FÊTE-DIEU, d. Ire cl. (non d'obli.)4
St Barnabe, Ap., doub. maj. 4
St Jean de S. Facond, Conf. , doub. J4
2 P. St Ant. de Pad. , C. , d. (S. Fête- 4
StBasileleG., E.D.,d. [Dieu,Pr.)4
De l'Octave, semid. 4
StJean Frs Régis, Conf., doub. 4
Octave de la Fête-Dieu, doub. priv. 4
S.\cRÉ Cœur de JÉSL"s,doub.lre cl. 4
Ste Julienne de Falcon., V., doub. 4
3 P. Du Dim. sd. (Soi. S. C. Jésus). 4
St Louis de Gonzague, Conf. , doub. 4
St Paulin, E.C., s.V+SS. Apôtres). 4
Vig. de St T.-Bte (bt St Joseph). 4
ST JEA\-BAPTISTE,doub.lrecl. 4
St Guillaume, Abbé, doub. 4
SS. Jean et Paul, MM., doub. 4
\P. Du Dim., sd. (Sol. S.Jean-Bte). 4
Fi;^. St Léon II, P. C, semid. j4
SS. Pierre et P.\UL,d.lrecl.(n.d'obl.). 4
Commém. de St Paul, Ap. , d. maj. 4
M. H. M.
20 7 34
207 36
197 37
197 37
187 38
187 38
17 7 39
17 7 40
17!7 40
17 7 41
17j7 42
16,7 42
7 43
7 43
7 44
7 44
7 44
7 45
7 46
167 46
167 46
16 7 47
17 7 47
17 7 47
187 47
187 47
187 46
197 46
19,7 46
207 46
LUNE
L. C.
3 04
3 26
lever
8 44
9 47
10 42
11 29
matin
0 05
0 35
0 57
19
45
08
33
05
45
9 48
10 32
11 06
11 34
11 56
matin
0 14
0 29
0 58
1 08
1 27
1 53
L'année en foin fertile
Est souvent année stérile.
Saint-Pierre et Saint-Paul pluvieux (le 29)
Pour trente jours sont dangereux.
Un conseil suffit pour un homme d'esprit ; il en faut mille pour
un imbécile. Proverbe turc.
17
nrriT.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
16.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
28.
29.
30.
18
JUILLET
31 JOURS
Consacré au Précieux Sang ^S^^^^Sbi^ Signe du Lion
Les jours décroissent de ÔS minutes.
® P. L. ie 3, à 7h. 23m. du matin. 1 © N. L. le 17, à 5h. 51m. du matin.
5 D. Q. le 10, à 2h. 01m. du matin. | C P- Q- le -5. à 6h. 51m. du matin.
Jours de la
semame.
Jeudi
1
b
Vend.
2
b
Sam.
y r 1
DIM.
4
r
Lundi
5
b
Mardi
6
r
Merc.
7
b
Jeudi
8
bT
Vend.
9
r
Sam.
10
rf
DIM.
11
b
Lundi
12
b
Mardi
13
r-
Merc.
14
b
Jeudi
15
b?
Vend.
16
b
Sam.
17
bt
DIM.
18
b
Lundi
19
b
Mardi
20
b
Merc.
21
bt
Jeudi
22
b
V^end.
23
r
Sam.
24
vit
DIM.
25
r*
Lundi
26
b
Mardi
27
bt
Merc.
28
rt
Jeudi
29
bt
Vend.
8U
bt
Sam.
ai
b
FÊTES RELIGIEUSES.
Octave de St Jean-Baptiste, doub.
Visitation de la B.V. M.,d. 2e cl.
Jeûne. SS. Irénée et ses C.,MM.,d.
5 P. Préc. Sang X. -S. , d. 2e cl. ( Sol.
St Ant. ^Marie Zacc. , C. , d. [SS. Ap. )
Octave des SS. Pierre et Paul, doub.
SS. Cyrille et Méthode, CC.PP., d.
Ste Elisabeth, Ve, semid.
SS. Zenon et ses C, M^L, doub.
Les SS. 7 Frères, MM., semid.
6 P. DÉDic. DES Eglises, d. Ire cl.
St Jean Gualbert, Abbé, doub.
St Anaclet, P. et M., semid.
St Bonaventure, E. D., doub.
St Henri, Conf. , semid.
N.-D. du Mont-Carmel, doub. maj.
St Alexis, Conf., semid.
1 P. Octave de la Dédicace, doub.
St Vincent de Paul, Conf., doub.
St Jérôme Emilien, Conf, doub.
Ste Praxède, V., s. (bt St Joseph).
Ste Marie-Madeleine, doub.
St Apollinaire, E. et M., doub.
Vig-, de St Jacques (bt Imm. Conc.)
8 A StJ.^co.le M.\j.,A.,d.2ecl. (1)|4
Ste Anne, pat. de laP.Q.,d. Ire cl.|4
De l'Octave de Ste Anne, semid. (1)4
SOLEIL
Lev. Cou.
SS. Nazaire, etc., MM., semid
Ste Marthe, V. , semid.
De l'Octave de Ste Anne, semid. (1)
St Ignace de Loyola, Conf., doub.
M. H. M
207 46
217 46
227 46
237 45
23:7 45
24 7 44
24 7 44
25i7 44
26;7 44
26 7 42
27 7 42
2717 42
2817 41
297 41
807 41
3ll7 40
32;7 39
337 38
347 37
35 7 36
357 35
37I7 34
387 83
39:7 32
407 31
4117 30
42|7 30
4217 28
447 27
45 7 26
46i7 25
LUNE
L. c.
H. M.
2 25
8 06
lever
9 25
10 06
10 39
11 04
IL 26
11 49
matin
0 12
0 37
1 05
1 41
2 25
8 15
couc.
9 05
9 84
9 69
10 18
10 85
10 52
11 18
11 81
11 54
matin
0 21
0 57
1.43
2 41
Qui veut bon navet
Le sème en juillet.
Juillet ensoleillé et en grand tonnerre du ciel
Emplit cave et grenier.
Quelqu'ami qu'on soit d'un homme, il ne faut pas lui confier
tous ses secrets. Proverbe chinois.
(1) Dans le diocèse de Montréal, le 25, r, St Jacques, titulaire de la cathédrale,
double Ire cl. avec octave ; le 27 et le 30, rf de l'Octave de St Jacques, semid.
19
JUILLET.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
28.
29.
30.
31.
20
31 JOURS
Signe de la Vierge
AOUT
Consacré au Saint Cœur
de Marie
Les jours décroissent de 1 heure 35 minutes.
® P. !.. le 1, à 4h. 20m. du soir 1 © N. L. le 15, à 7h. 01m. du soir,
î D.Q. Ie8, À 7h. 16m.du matin. | (£ P. Q. le 23. à llh. 01m. du soir.
® P. L. le 31, à Oh. 14m. du matin.
Jours de la
semaine.
CL.
FÊTES RELIGIEUSES.
SOLEIL
Lev. Cou.
LUNE
L. C.
H. H
H M
H. M.
DIM.
1
b
9P.StPierre-ès-Liens,d.m.(Sol.Ste
4 48
7 24
lever
Lundi
2
b
Octave de Ste Anne, d. [Anne). (1)
4 50
7 22
8 39
Mardi
3
rt
Invention de St Etienne, semid.
4 51
7 21
9 06
Merc.
4
b
St Dominique, Conf. , doub. maj.
4 53
7 20
9 29
Jeudi
5
b
N.-D. des Neiges, doub. maj.
4 53
7 19
9 53
Vend.
6
b
Transfig-uration de N.-S., d. maj •
4 55
7 17
10 18
Sam.
7
b
St Cajetan, Conf., doub.
4 56
7 10
10 41
DI/VI.
8
vr*
10 P. Du Dimanche, semid.
4 57
7 14
Il 07
Lundi
9
b
r%.StAIp.M.deLig.,E.D.,d.(du2)
4 58
7 12
11 40
Mardi
10
r
St Laurent, M., doub. 2e cl.
4 69
7 11
matin
Merc.
11
r
Ste Philomène, V. et M., doub.
5 1
7 9
0 21
Jeudi
12
b
Ste Claire, V-, doub.
5 2
7 8
1 09
Vend.
13
rt
De l'Octave, semid- (1)
5 3
7 7
2 04
Sam.
14
vit
JeûJie.Messe de la Vig. de l'Assomp.
5 4
7 5
3 04
DIM.
15
b
\\P. ASSOMPTION, doub. Ire cl.
5 5
7 3
4 07
Lundi
16
b
St Hyacinthe, Conf., doub.
5 6
7 2
couc.
Mardi
17
r
Octave de St Laurent, doub.
5 7
7 1
824
Merc.
18
b
St Roch, Conf., doub.
5 8
6 59
8 41
Jeudi
19
bt
De r Octave, semid.
5 916 57
900
Vend.
20
b
St Bernard, C. D., doub.
5 11 6 55
9 18
Sam.
21
b
Ste Jeanne de Chantai, Ve, doub.
5 126 54
9 35
DIM.
22
b
12 P. St Joachim, doub. 2e cl.
5 136 52
9 55
Lundi
23
b
Vig. St Philippe Béniti, C, doub.
5 146 50
10 20
Mardi
24
r
St Barthélemi, Ap., doub. 2e cl.
5 166 48
10 52
Merc.
25
b
St Louis, roi, Conf., doub.
5 186 46
11 33
Jeudi
26
bt
Du T. S. Sacrement, semid.
5 196 45
matin
Vend.
27
b
St Joseph Calasanz, Conf., doub.
5 206 43
0 24
Sam.
28
b
St Augustin, E. D., doub.
5 21 6 41
1 27
DIM.
29
b
13 P. StCœur de Marie, doub. maj.
5 226 40
2 39
Lundi
80
b
Ste Rose de Lima, V., doub.
5 236 38
lever
Mardi
31
b
St Raymond Nonnat, Conf., doub.
5 '2A
6 36
7 30
S'il pleut à la Saint-Laurent (le 10),
Cette pluie arrive à temps.
Quiconque en aoîit dormira
Sur midi s'en repentira.
La politesse est une monnaie destinée .-i enrichir non celui qui
la reçoit, mais celui qui la dépense. Proverbe persan.
(1) Dans le diocèse de Montré.il : le 1er août, r, Octave de St Jacques,
doub. ; le 13 août, b, St Pierre-ès-Liens, d. m. (du 1er).
21
AOUT.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
28.
29.
30.
31.
22
SEPTEMBRE
Consacré à Saint Michel
30 JOURS
Signe de la Balance
ï-es jours décroissent de 1 heure 42 minutes.
:5 D. Q. le 6, à 2h. 50m. du soir. 1 C P- Q- 'e 22, à Ih. 3~m. du soir,
î N. L. le U, à lOh. 15m. du matin. i ® P. L. le 29. â 8h. 11m. du matin.
Jours de la
semaine.
CL.
FÊTES RELIGIEUSES.
SOLEIL
Lev. Cou.
LU.VE
L. C.
H. M.
H. M.
H. M.
Merc.
1
r
DécoU. deStJ.-Bte,d.m.(du 29août)
5 26
6 34
7 53
Jeudi
2
bf
St Etienne, Conf. , semid.
5 28
6 32
8 19
Vend.
3
vrt
De la Férié (rt Pass. de N.-S. )
5 2916 30
8 43
Sam.
4
bt
De l'Immaculée Conception, semid.
5 306 28
9 09
DIM.
5
vr
14 P. Du Dimanche, semid. (1)
5 31 6 27
9 42
Lundi
6
vrt
De la Férié (bt SS. Anges).
5 326 24
10 20
Mardi
7
vrf
De la Férié (rt SS. Apôtres).
5 33 6 23
11 06
Merc.
8
b
Nativité DE LA B. V. M. ,doub.2e cl.
5 356 21
11 57
Jeudi
9
b
St Pierre Claver, Conf., doub.
5 366 19
matin
Vend.
10
b
St Nicolas de Tolentin, Conf., doub.
5 376 17
0 57
Sam.
11
bt
De l'Octave, semid.
5 396 16
1 58
DIM.
12
b
lôP.StNomdeMarie.d.m. (S.dela
5 396 14
3 03
Lundi
13
bt
De l'Octave, semid. (1) [Nat.) (1)
5 406 12
4 08
Mardi
14
r
Exaltation de la Ste Croix, d. maj. 5 426 10
couc.
Merc.
15
b
Q. Tps.Jeûne, Oct. de la Nat. , d. (1) 5 43 6 7
7 03
Jeudi
16
rt
SS. Corn, et Cvp., PP. et MM., sd. 5 446 6
723
Vend.
17
b
Q.Tps.Jeilne. Stigm. St Frs, doub. 5 4516 4
7 40
Sam.
18
b
Q. Tps.Jeûne. St Joseph de C. , C. ,d.
5 466 2
758
DIM.
19
b
\^P. N.-D.DES 7 Douleurs, d. 2e cl.
5 48
6 0
8 21
Lundi
20
r
Vig. SS.Eustache, etc., MM., doub.
5 49
5 57
8 49
Mardi
21
r
St M.\THiEU,Ap. et Ev., doub. 2e cl.
o 50
5 56
9 26
Merc.
22
b
St Thomas de Villeneuve, E, C. , d.
5 51
5 54
10 12
Jeudi
23
rt
St Lin, P. et M., semid. 5 52
5 52
U 08
\'end.
24
b
N.-D. de la Merci, doub. maj. 5 54
5 50
matin
Sam.
25
bt
De l'Immaculée Conception, semid.
5 56
5 48
0 14
DIM.
26
vr
Yl P. Du Dimanche, semid.
5 56
5 46
1 29
Lundi
27
rt
SS. Corne et Damien, MM., semid.
5 57
5 45
2 49
Mardi 28
rt
St Wenceslas, M., semid.
5 59
5 43
4 15
Merc. 29
b
STMiCHELettous lesSS.Ang.,d.2e
6 0
5 40
lever
Jeudi 30 b]
St Jérôme, CD., doub. [cl.
6 2
5 38
6 45
Septembre chaud de jour.
Rosée de matin.
De lourds chariots dans les champs.
Rejette les services que t'offre un homme intéressé ; tu ne seras
jamais quitte envers lui. Proverbe indou.
(1) Dans les diocèses de Montréal, de Valleyfield et de Joliette : le 5 sept..
Solennité de la Nativité de la B. V. .M. ; le 12 sept., b, St Nom de Marie, fête
patronale, doub. 1ère cl. avec octave ; le 13 sept., bf, de l'Octave du St Nom
de Marie, semid ; le 15, vif, messe des Q. Tps.
23
SEPTEMBEE.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
IB.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
28.
29.
10.
21
OCTOBRE
Consacré aux Anges Gardiens^'
31 JOURS
Signe du Scorpion
Les jours tlécroissent de 1 heure il minutes.
J) D. Q. le 6, à Ih. 50m. du matin. 1 C P- Q- 'e 22, à 2h. 10m . du matin.
© N. L. le 14, à 3h. 19m. du matin. | ® P. L. le 23, à. 5h. 13iii. du soir.
Jours de la
semaine.
rt
FETES RELIGIEUSES.
.SOLEIL
Lev. Cou.
St Rémi, E.C., doub. G 3
SS. Antres Gardiens, doub. maj. 6 4
18 P. N.-D. DU St Ros.\iRE,d.2ecl. 6 5
St François d'Ass., C, d. m. 6 7
SS.Placide,etc.,MM.,s. (rtSS.Ap.)fi 8
St Bruno, Conf. , doub. 6 9
Du T. S. Sacrement, semid. 6 11
Ste Brig-itte, Ve, doub. 6 12
SS. Denis, etc., MM., semid. 6 12
19 P. Matern.B.V.M.,d.m. (Sol. S 6 14
DelaFérie(btSS.Ang-es). [Michel) 6 15
De la Férié (rt SS. Apôtres). 6 17 5
St Edouard, Conf., semid. 6 185
St Calixte, P. et M.. doub. (^205
Ste Thérèse, V., doub. 6 21 5
De l'Immaculée Conception, semid. 6 235
2DP. Pureté de la B.V..M., d. m. 6 24 5
St Luc, Evang. , doub. 2e cl. 6 25 5
St Pierre d'Alcantara, Conf., doub. 6 265
St Jean de Canti, Conf., doub. 6 285
SS. Ursule, etc.,VV. et MM., doub. fi 295
De la Férié (rf PAssion de N.-S.) 6 31 4
T. S. Rédempteur, doub. maj. 6 32 4
21 P. St Raphaël, Archang-e.d. maj. 6
SS.Chr.etDarie,MM.,s.(btSS.An.)
St Evariste, P. et M.,s.(rt SS. Ap.)
Vig. SS. Simon et Jude (btS. Jos.)6
LUNE
L. c.
H. .vl
5 3'
5 35
33
31
5 30
27
25
24
21
20
19
17
14
12
11
9
M.
09
39
15
00
51
33i4 55
354 53
3614 52
38,4 50
6 394 48
6 41 4 47
6 424 46
22P.Patr.de la B.V. M. ,d.m.(du24)!6 43'4 45
SS. Simon et Jude, Ap., d. 2e cl.
De la Férié (rt Passion de N.-S.)
JeÛ7te. Vig. de la Touss. (bt Imm. C. )'
10 50
11 51
matin
0 55
1 59
3 05
4 09
5 14
couc.
6 05
6 25
6 52
7 24
8 07
8 57
9 59
11 08
matin
0 24
1 44
3 08
4 28
lever
5 33
6 07
6 51
S'il pleut le jour de Saint-Denis (le 9)
Tout l'hiver aurez de la pluie.
Au négligent laboureur,
Les rats mangent le meilleur.
Mieux vaut mériter les honneurs sans les avoir, que de les
avoir sans les mériter. Proverbe espagtwl.
25
OCTOBRE.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
28.
29.
30.
31.
2G
NOVEMBRE
Consacré aux Âmes du
Purgatoire
30 JOURS
signe du Sagittaire
Les jours décroissant de 1 heure 17 minutes.
3 D. Q. le i, à 4h. 44m. du so:r.
© N. L. le 12. à 9h. 24m. du soir.
C P. Q. le 20, à Oh. 35m. du soiV.
® P. L. le 27, à 3h. 58m. du matin.
Jours de la
semaine.
b
Lundi
1
Mardi
2
n
Marc.
3
b+
Jeudi
4
b
Vend.
5
bt
Sam.
6
bt
DIM.
7
b
Lundi
8
b
Mardi
9
b
Marc.
10
o
Jeudi
11
h
Vend.
12
rt
Sam.
13
bt
Dm.
14
r*
Lundi
15
b
Mardi
16
b
Merc.
17
bt
Jeudi
18
b
Vend.
19
b
Sam.
20
b
DIM.
21
b
Lundi
22
r
Mardi
Zi
r
Marc.
24
b
Jeudi
25
r
V'end.
2(5
b
Sam.
27
b
DIM.
28
vl
Lundi
29
vit
Mardi
30
r
FETES RELIGIEU.SES.
TOUSSALXT, d. Ire cl. (d'oblig-.)
Trépassés, doub.
De l'Octave, semid.
St Charle.s Borr., E.C., doub.
De l'Octave, semid.
De l'Octave, semid.
23/". Du Dimanche, semid.
Octave de la Toussaint, doub.
Dédie, de la Basil, de Latran, d.m,
St André Avellin, Conf., doub.
St Martin, E. C, doub.
St Martin, P. et M., semid.
St Didace, Conf., semid.
24 P. St Josaphat, E. et M., doub.
Ste Gertrude, V. , doub.
St Stanislas de Kostka, Conf., d.
St Grég'oire le Thaumat.,E. C.,sd.
Déd. des B. de SS. Pierre et Paul
Ste Elisabeth, Ve, doub. [d.m,
St Félix de \'alois, Conf., doub.
2ÔP. Présent, de la B.V.M., dm.
Ste Cécile, V. et M., doub.
St Clément, P. et M., doub.
St Jean de la Croix, Conf., doub.
Ste Catherine, V. et M., doub.
St Silvestre, Abbé, doub.
St Léonard de P. Maurice, C, doub.
1er de l'Avent, Ire cl., semid.
Messe de la Vigile (btSS. Anges).
St André, Ap., doub. 2e cl.
SOLEIL
Lev. Cou.
LUNE
L. C.
H M
H. M
H. M.
6 44
4 44
7 41
6 46
4 42
8 38
6 48
4 40
9 41
6 49
4 39
10 44
;6 51
4 37
11 50
6 52
4 36
matin
6 5^^4
4 34
054
Î6 55
4 32
200
6 56
4 31
304
6 57
4 29
404
|6 58
4 28
5 10
7 0
4 27
6 16
7 1
4 26
couc.
7 3
4 26
5 25
7 5
4 25
605
7 6
4 24
653
7 7
4 23
7 51
7 8
4 22
8 56
7 11
4 21
10 09
7 12
4 20
11 25
7 13
4 19
matin
7 14
4 18
0 44
7 16
4 18
2 05
7 17
4 17
3 21
7 18
4 16
444
7 19
4 15
608
7 21
4 15
lever
7 22
4 14
5 26
7 23
4 13
6 21
7 25
4 12
7 23
Quand la Toussaint passe dans le bien,
C'est pour en mal faire.
A la Sainte-Catherine (le 25),
On dit la neige voisine.
Souvent, le meilleur moyen de se donner les choses dont on
manque, est de s'ôter celle qu'on a. Proverbe persan.
27
NOVIiMBEE.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22
23.
24.
25.
26.
27.
28.
29.
30.,
28
31 JOURS
Signe du Capricorne
DECEMBRE
Consacré à Marie conçue
sans péché
Les jours décroissent de 20 minutes du 1er au 20, et croissent Je 5 minutes
du 21 au 23.
5 D. Q. ie i, à llh. 18m. du matin. 1 3; P. Q. le 19. à 9h. 24m. du soir.
© N. L. le 12, à 3h. 05m. du soir. | ® P. L. le 28, à Ih. 36m. du soir.
Jours de la
semaine.
CL.
FÊTES RELIGIEUSES.
SOLEIL
Lev. Cou.
LUNB
L. C.
H M.
H. M.
II. M.
Merc.
1
Vit
Jeiine. De la Fërie (bt St Joseph).
7 26
4 12
8 28
Jeudi
2
rt
SteBibiane, V. et M., semid.
7 28
4 12
9 34
Vend.
3
b
Jeûne. St Frs-Xavier, Conf.,d. maj .
7 28
4 12
10 41
Sam.
4
b
St Pierre Chrysolog-ue, E.D., doub.
7 29
4 11
Il 47
DIM.
5
vl*
2e de l'Avent, 2e cl. , semid.
7 30
4 11
matin
Lundi
6
b
St Nicolas, E. C, doub.
7 31
4 11
0 53
Mardi
7
b
Vigile. St Ambroise, E.D., doub.
7 32
4 11
1 51
Merc.
8
b
/^/2«^.L'LMM.CONC.,d.lrecl.(d'o-
7 33
4 11
2 57
Jeudi
9
bt
De l'Octave, semid. [bligation).
7 35
4 11
4 03
Vend.
10
b
Jeûne. TrA.nsL delà S. M.deL. ,d.m.
7 35
4 11
5 12
Sam.
11
bt
St Damase, P. C, semid.
7 36
4 11
6 19
DIM.
12
vl*
Se de l'Avent, 2e cl., semid.
7 37
4 11
7 26
Lundi
13
r
Ste Lucie, V. et M., doub.
7 38
4 11
couc.
Mardi
14
bt
De l'Octave, semid.
7 394 11
5 43
Merc.
15
b
Q. Tps.J. Octave de l'Imm. Conc. ,d.
7 39
4 12
6 49
Jeudi
16
rt
St Eusèbe, E. et M., semid.
7 40
4 12
7 59
Vend.
17
vit
0. Tps.J. Delà Férié. (1)
7 41
4 12 9 14
Sam.
18
b
Q. Tps.J. Exp. de la B.V.M., d. m.
7 4
4 12 10 32
DIM.
19
vl
4e de l'Avext, 2e cl., semid.
7 42
4 13, 11 51
Lundi
•20
vit
Messe Vigile de St Thomas.
7 43
4 13
matin
Mardi
■21
r
St Thom.\s, Ap., doub. 2e cl.
7 43
4 13
1 06
Merc.
•22
vit
Jeûne. De la Férié.
7 41
4 14
2 23
Jeudi
23
vit
De la Férié.
7 444 15
8 4^4
Vend.
24
vl
Jeûne. Vigile de Noël, doub.
7 454 15
5 ai
Sam.
25
b
NOËL, doub. Ire cl. (d'obligration).
7 45'4 16
6 21
DIM.
2(3
r
St Etienne, M., doùb. 2e cl.
7 45,4 17
lever
Lundi
27
b
St Jean, Apôt. et Evana:-, d. 2e cl.
7 45 4 18
5 04
Mardi
28
vl
SS. Lnnocents, mm., doub. 2e cl.
7 464 18
6 10
Merc.
29
r
St Thomas de Cantorb. , E. et AL , d.
7 46 4 19
7 16
Jeudi
30
b
Du Dim. dans l'Octave, semid.
7 474 20
8 23
Vend.
31
b
St Silvestre, P. C. doub.
7 47
4 20
9 31
Quand on voit vm hiver avant Noël
On est silr d'en avoir deux.
Les jours après la Sainte-Luce (le \'i),
Augfmentent du saut d'une puce.
Un homme pe'ut passer pour sage qui cherche la sagesse : s'il
croit l'avoir trouvée, c'est un sof. ProiH'rbc persan,
(1) Pas d'offices votifs depuis le 17 décembre.
29
DECEMBRE.
1.
2.
3.
4.
5.
«.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
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21.
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29.
30.
31
30
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31
JANVIER.
EPHEMEBIDES 1908.
1 — M. Joseph de Loynes, secrétaire d'ambassade, est nommé
consul général de France au Canada.
2 — A Ottawa, inauguration officielle de l'Hôtel de la Mon-
naie, succursale de la Monnaie Eoyale d'Angleterre,
par lord Grey. Frappe des premières pièces.
2 — Ouverture de la Ire session du 12e parlement du Mani-
toba, par le lieutenant-gouverneur McMillan.
4 — Inauguration du pont Préfontaine-Prévost, à Terrebonuc.
G — Mort de Mgr Louis Eichard, supérieur du Séminaire des
Trois-Eivières, âgé de 70 ans.
9 — Ouverture officielle d'un tunnel réunissant Brooklyn à
la Pointe de la Batterie, dans le vieux New-York.
13 — A Boyertown, Pa., un incendie se déclare dans un thé-
âtre au cours d'une représentation. Plus de 175 morts
et nombreux blessés.
16 — A Stockholm, Gustave V, nouveau roi de Suède, inau-
gure le premier parlement de son règne.
17 — L'expulsion des religieuses Augustines de la Charité, de
l'Hôtel-Dieu de Paris, donne lieu aux plus sympathi-
ques manifestations.
17 — Ouverture des législatures d'Alberta et de la Colombie
Anglaise.
18 — M. Calixte Lebœuf, CE., est assermenté comme juge en
chef de la Cour de Circuit à Montréal, en remplace-
ment de feu l 'hon. juge Champagne.
18 — Première traverse sur le pont de glace entre Longueuil
et Montréal.
18 — La "Sovereign Bank of Canada" ferme ses portes.
19 — Incendie du couvent des Sœurs de Sainte-Anne à Saint-
Eémi de Napierville. Pertes, $40,000.
21 — Mort de M. l'abbé François Eeid, curé de Eigaud, âgé
de 56 ans.
22 — M. Y. Maclean est élu député du comté de Huron-Sud
au fédéral, par une majorité de 134 voix.
23 — Un incendie détruit les entrepôts de la "Dominion Coal
Co.", à Glace Bay, N.-E.
27 — Le parlement fédéral discute longuement, le projet de
la construction d'un nouveau canal, reliant la baie
Géorgienne au port de Montréal.
29 — Ouverture du parlement anglais par S. M. Edouard "VTI.
29 — Mort de l'hon. A. Peters, premier ministre de l'He du
Prince-Edouard, âgé de 54 ans.
29 — Le premier train électrique du Grand-Tronc, passe dans
le tunnel Sainte-Claire.
29 — S. G. Mgr Bégiu est reçu en audience particulière, par
S. S. Pie X.
32
LES PLUS HAUTS MONUMENTS DU MONDE.
1.— Tour Eiffel, Paris 945 pieds
2. — Monument de Washington, Philadelphie . . . 527
3.— Hôtel de Ville, Philadelphie 505
4. — Cathédrale de Ulm 502
5. — Cathédrale de Cologne 490
6. — Cathédrale de Rouen 475
7. — Pyramide de Chéops 452
S. — Cathédrale de Strasbourg 443
9. — Cathédrale de Saint-Etienne, Vienne . . . . 443
10. — Eglise Saint-Martin, Landshut 437
11. — Pyramide de Chef ren 428
12. — Eglise Saint-Pierre, Eome 425
13. — Cathédrale de Fribourg 388
14. — Eglise Saint-Paul, Londres 382
15. — Cathédrale d'Anvers 382
16. — Tour de Torrazzo, Crémone 375
17. — Cathédrale d'Amiens 362
18. — Cathédrale de Florence 350
19.— Hôtel de Ville, Bruxelles 345
20. — Hôtel des Invalides, Paris 325
21. — Tour de Westminster, Londres 322
22.— Cathédrale de Metz 316
23.— Cathédrale St Patrick, New-York 310
24. — Pyramide de Darches 310
25.— Statue de "La Liberté", New- York .... 310
26. — ^Palais de Justice, Bruxelles 304
27. — Tribunal de Commerce. Chicago 288
28.— Beffroi de Bruges 275
29.— Panthéon, Paris 245
30.— Eglise de Notre-Dame, Montréal 227
31. — Monument de Londres 226
32.— Temple de Philadelphie 217
33. — Monument Boston 210
34. — Pyramide de Myssernus 208
35. — Mont du Prince-Albert, Londres 170
36.— Porte de Chicago .. ..' 165
37. — Pont du Gard, Nîmes 161
38. — Arc de Triomphe, Paris 155
39.— Colisée, Eome 152
40. — Colonne de Juillet, Paris 146
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Enigme No 2 : — Balai.
33
FEVEIEE.
EPHEaiEEIDES 1908.
1 — Violente tempête de neige. Le service des chemins de
fer est interrompu pendant 48 heures.
1 — Carlos 1er, roi du Portugal, et son fils le prince Louis-
Philippe tombent sous les balles des régicides au mo-
ment où la famille royale rentre à Lisbonne.
2 — Incendie à l'ancienne maison-mère des Sœurs de la Pro-
vidence. Pertes, $35,000.
3 — M, Louis Payette est élu maire de Montréal, par uua
majorité de 2,786 contre M. Ph. Eoy.
6 — A Paris, la Chambre des députés adopte le nouveau trai-
té franco-canadien.
8 — Funérailles du roi Carlos et du prince Louis-Philippe, à
Lisbonne.
9 — Mort subite de M. l 'abbé E. Millette, curé de Sherbrooke,
âgé de 54 ans.
11 — Catastrophe à l'Ile Perrot, causée par l'explosion de la
poudrerie de la "Standard Exi^losive Co.", 9 morts
et plusieurs blessés.
11 — Cinquantième anniversaire de la première apparition de
la sainte Vierge à Bernadette Soubirous, à Lourdes.
11 — A Montréal, mort de M. l'abbé Eené Eousseau, P.S.S.,
âgé de 79 ans.
12 — Signature d'un traité d'arbitrage entre la France et les
Etats-Unis, à Washington.
13 — Ouverture de la législature de la Nouvelle-Ecosse.
14 — A Palm-Beach (Floride), mort de M. E.-D. Lacroix, di-
recteur général des écoles catholiques sous le contrôle
de la commission scolaire de Montréal; âgé de 66 ans.
20— Mort de M. l'abbé F. Daniel,. P.S.S., dans sa 88e année,
dont 60 consacrées à la desserte de la paroisse de
Notre-Dame, à Montréal.
24 — Le rapport de la commission d'enquête sur le pont de
Québec, est soumis au parlement fédéral.
24 — M. J.-C. Beauchamp est élu président de la Société
Saint-Jean-Baptiste, de Montréal.
25 — Appel nominal des candidats à la législature du Nou-
veau-Brunswick.
25 — Inauguration officielle du tunnel McAdoo sous la rivière
Hudson, reliant New-York à Hoboken. Bénédiction
par Mgr Ch.-J. Kelly.
27 — Prorogation de la législature du Manitoba.
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35
MARS.
EPHEMEEIDES 1908.
1 — ^A Ottawa, mort de l'hon. A.-C. Killam. président de la
-Commission des Chemins de fer; âgé de 59 ans.
2 — Ouverture de la 4e session du lie parlement de Québec,
par le lieutenant-gouverneur Jette.
3 — Elections générales à la législature du Nouveau-Bruns-
■wick. Le parti conservateur triomphe.
3 — Grève des employés de la filature d'Hochelaga.
3 — Le brise-glace ''Lady Grey" quitte les Sept-Iles pour
Québec.
4 — M. Walter Cassels, C. E., de Toronto, est nommé juge de
la Cour d'Echiquier du Canada, en remplacement du
feu juge Burbridge.
4 — Incendie de l'école CoUingwood à Cleveland (Ohio). 180
enfants périssent dans les flammes.
6 — A Paris, M!M. Francis Charmes, Jean Eichepin et Henri
Poincarré sont élus membres de l'Académie française,
en remplacement de MM. Berthelot, Theuriet et Sully-
Prud 'homme.
6 — Phénomène étrange, à Montréal, — la foudre éclate au
plus fort d'une tempête de neige.
8 — Ouverture de la station quadragésimale à l'église Notre-
Dame de Montréal, par M. le chanoine Daniel, du dio-
cèse de Pennes (France).
9 — Alphonse Xiil, roi d'Espagne, arrive à Barcelone.
9 — Bref du Saint-Siège démembrant le vicariat apostolique
du Mackenzie et érigeant en préfecture apostolique
le district du Yukon.
17 — A Eome, mort du cardinal Casali del Drago, âgé de 70
ans.
19 — A Joliette, démonstration religieuse à l'occasion du bap-
tême des nouvelles cloches, par S. G. Mgr Sbarretti.
20 — A Frédéricton, N.-B., le cabinet Eobinson démissionne.
L'hon. J.-D. Hazen est appelé à former un nouveau
ministère.
21 — A Cannes (France), mort du duc Devonshire, célèbre
homme d'Etat anglais et sportsman de renom; âgé de
75 ans.
29— Mort de M. Napoléon Sabourin, fondateur et propriétaire
du "Monde Illustré", à Montréal, âgé de 70 ans.
29 — A Sainte-Scholastique, mort de l'hon. F.-X. Mathieu, con-
seiller législatif; âgé de 69 ans.
30 — Le fleuve est libre de glace vis-à-vis l'île Sainte-Hélène.
31 — Eetour de Eome de S. G. Mgr L.-X. Bégin, et de Mgr
Th. Eouleau, principal de l'Ecole Normale Laval de
Québec.
36
FETES PATRONALES
17
janvier.
18
( i
22
i i
25
((
2
février.
6
( <
19
mars.
23
avril.
6
mai.
15
juin.
19
( (
24
< <
18
juillet.
22
( (
26
< (
10
août.
15
( <
16
< <
25
( <
8
septemb.
21
( (
22
( i
4
octobre.
18
( (
25
( (
3
novemb.
18
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ov)
( i
25
( i
1er
décemb.
4
< f
6
1 <
]3
< <
31
( (
des Corporations d'états, arts et métiers.
S. Antoine, 1er ermite, patron des vanniers.
Ste Véronique, patronne des ouvriers en lin.
S. Vincent, des jardiniers, légumiers.
S. Paul, des cordiers.
Purification de N.-D., fête des lavandières.
Ste Dorothée, des jardiniers-fleuristes.
S. Joseph, des charpentiers, ardoisiers, etc.
S. Georges, des maîtres d'armes.
S. Jean devant la Porte Latine, des composi-
teurs-typographes, imprimeurs, lithographes,
relieurs.
Ste Crescentia, des nourrices.
S. Yves, des avocats, avoués, notaires.
S. Jean-Baptiste, des potiers de terre.
S. Arnould, des brasseurs.
Ste Madeleine, des gantiers.
Ste Anne, des tailleurs, tailleuses, modistes, lin-
gères, bonnetières, couturières.
S. Laurent, des verriers, tailleurs sur cristaux.
Ste Marie, des entrepreneurs, maçons, etc.
S. Eoch, des plafonneurs, blanchisseurs.
S. Louis, des barbiers, parfumeurs, coiffeurs.
Nativité de N.-D., fête des portefaix.
S. Mathieu, des menuisiers, ébénistes, etc.
S. Maurice, des teinturiers, soldats.
S. François, des matelassiers, drapiers.
S.. Luc, des peintres, sculpteurs, vitriers, etc.
S. Crépin, des cordonniers, tanneurs, etc.
S. Hubert, des bouchers, chasseurs.
S. Odon, des fripiers.
Ste Cécile, des musiciens, organistes, etc.
Ste Catherine, des jeunes filles.
S. Eloi, des orfèvres, couteliers, serruriers, chau-
dronniers, maréchaux, fondeurs, plombiers, la-
boureurs.
Ste Barbe, des tailleurs, mineurs, pompiers.
S. Nicolas, des écrivains, bateliers, jeunes gens.
S. Aubert, des boulangers, pâtissiers.
S. Sylvestre, des saliniers.
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37
AVRIL.
EPHEMERIDES 1908.
2 — Mort subite de M. l'abbé D. Chevrier, P.S.S., vicaire à
l'église Saint- Jacques de Montréal; âgé de 63 ans.
6 — Sir Henry Campbell-Bannerman, premier ministre d'An-
gleterre, démissionne pour cause de santé. M. H. As-
quith est appelé à former un nouveau ministère.
8 — M. l'abbé Paul-Eugène Eoy est nommé évêque titulaire
d'Eleuthéropolis et auxiliaire de l'archevêque de Qué-
bec.
9 — Acquittement de "Wallace McCraw détenu à la prison des
Trois-Eivières, sous accusation de meurtre.
11 — ^Inauguration des laboratoires de l'Ecole polytechnique
de Montréal, par S. G. Mgr Bruchési.
12 — Conflagration à Chelsea, Mass., tous les principaux éta-
blissements sont détruits. Pertes, $10,000,000.
13 — Formation du nouveau cabinet anglais. M. H. Asquith,
premier.
14 — Le prince Von Buelow, chancelier de l'empire allemand
et la princesse sont reçus en audience privée, par S. S.
Pie X.
14 — Prorogation de la législature d'Ontario.
18 — Catastrophe à Saint-Cajetan d'Armagh, par une explo-
sion de dynamite sur la voie en construction du Trans-
continental. 9 morts et 3 blessés.
20 — ^Inauguration officielle du nouvel édifice de "La Patrie",
rue Sainte-Catherine, à Montréal.
20 — Le fleuve est libre de glace sur une longueur de plusieurs
milles en aval et en amont de Montréal.
22 — Entrée dans le port de Montréal des traversiers "Lon-
gueuil" et "Boucherville".
22 — Mort de sir Henry Campbell-Bannerman, ex-premier mi-
nistre d'Angleterre; âgé de 72 ans.
22 — Le roi Edouard VII et la reine Alexandra arrivent à
Copenhague.
24 — Prorogation de la législature de Québec.
26 — A Montréal, cinquantenaire de la fondation de l'Union
Catholique, au Gésu. Brillante fêtes.
26 — Epouvantable catastrophe, au village de Notre-Dame de
la Salette: une étendue de terrain glisse dans la Liè-
vre. 33 pertes de vie.
30 — Arrivée des premiers bateaux d'outre-mer dans le port
de Montréal: le "Corsican" suivi du "Dominion" et
du "Fremona".
30— L'hon. juge L.-O. Loranger est l'objet d'une sympathi-
que manifestation à l'occasion des noces d'or de son
admission au barreau de Montréal.
38
|^goudron|
IfôiciMôftIini
|| Syîup of Tar l|
§600 uy&K (ni|
35 cents
la grande bouteille.
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39
ULAI.
EPHEMEEIDES 1908.
1 — A îSaint-ir'étersbourg, mariage du prince Wilhelm de
Suède, avec la grande duchesse Marie Pavlona.
2 — Dissolution de la législature du Nouveau-Brunswick.
2 — M. le juge Cassels commence une enquête au départe-
ment de la Marine et des Pêcheries, à Ottawa.
3 — Une imposante démonstration termine les fêtes du cente-
naire de l'érection du diocèse de New- York.
4 — M. Joseph de Loynes, nouveau consul général de France
au Canada, arrive à Montréal.
7 — L'empereur François-Joseph célèbre le soixantième an-
niversaire de son accession au trône d'Autriche.
10 — A Saint- Jean, mort de l'hon. E.-Z. Paradis, juge de la
Cour Supérieure pour le district d'Iberville; âgé de
66 ans.
10 — Sacre de Mgr P.-E, Eoy, en la Basilique de Québec, par
S. G. Mgr Bégin.
13 — lie niveau du fleuve submerge les quais de Longueuil,
Boucherville et du pied du courant.
14 — Ouverture de l'Exposition franco-britannique, à Lon-
dres, par le prince et la princesse de Galles.
14 — A Lachine, mort de M. Thomas-A. Dawes, fondateur de
la célèbre brasserie de son nom; âgé de 80 ans.
16 — S. E. le cardinal Michel Logue, archevêque d'Armagh et
primat d'Irlande, visite Montréal.
18 — Mort de sir L.-N. Casault, ex-juge en chef de la Cour
Supérieure, à Québec.
21 — Brillante inauguration du nouvel orgue de l 'église Saint-
Pierre, à Montréal, par M. J.-A. Bernier.
21 — Tamponnement d'un train de pèlerins par un train-ex-
press, à Contich, près d'Anvers (Belgique). Plus de
50 morts et nombreux blessés.
22 — S. G. Mgr McEvay, évêque de London, Ont., est nommé
archevêque de Toronto, en remplacement de S. G, Mgr
O'Connor, retiré.
23 — A Paris, mort de François Coppée, célèbre poète fran-
çais; âgé de 66 ans.
25 — ^M. Armand Fallières, président de la Eépublique fran-
çaise, arrive à Londres. Eéception enthousiaste.
25 — Béatification de la vénérable Madeleine-Sophie Barat,
fondatrice de la communauté des Dames du Sacré-
Cœur.
31 — A l'Institut des Sourdes-Muettes, à Montréal, mort su-
bite de M. Louis-Honoré Fréchette, poète national,
lauréat de l'Académie française et greffier du Conseil
législatif de Québec; âgé de 68 ans.
40
EAUf MINERALE NATURELLE
MARQUE DÉPOSÉE
de VICHY
SOURCE
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Conseil d'Ami
Un bossu se plaignait à un de ses amis que son Infir-
mité lui fermait bien des carrières.
— Place des fonds dans des entreprises Téreuses, lui re-
pond son ami.
— Eb bien?
— Tu seras refait!
— C'est juste.
Charade No 4 : — Verrue.
Ne frappe pas à la porte d'un autre, si tu ne veux pas
qu'on frappe à la tienne. Proverbe turc.
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"NEWWILLIAMS" et manufacturiers.
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41
TTHN.
EPHEMEEIDES 1908.
1 — Nomination des candidats à la législature de Québec,
3 — A Montréal, mort de sir Eobert-G. Keid, constructeur
de renom; âgé de 66 ans.
4 — Les restes d'Emile Zola sont transportés au Panthéon, à
Paris.
6 — Nouvelle explosion à l'Ile Perrot. 2 morts.
7 — Eencontre du roi Edouard VII et de l'empereur Nicolas
n à Eével (Russie).
8 — Elections générale aux législatures de Québec et Onta-
rio. Le parti libéral triomphe dans Québec, et le con-
servateur dans Ontario.
10 — A Paris, mort de il. Louis-Gaston Boissier, secrétaire
perpétuel de l'Académie française; âgé de 85 ans.
10 — Lord Grey visite le port de Montréal.
11 — Le E. P. Knapp. dominicain, est nommé archevêque de
la Trinité (Antilles).
14 — A Londres, mort de lord Stanley de Preston, ancien gou-
verneur général du Canada; âgé de 67 ans.
"15 — Le "Québec", nouveau bateau de la Compagnie Riche-
lieu, commence à faire le service entre Québec et
Montréal.
15 — Saragosse (Espagne) célèbre le centenaire de sa résis-
tance aux armées de Napoléon.
17 — Intronisation de S. G. Mgr F. -P. McEvay, à l'archevê-
ché de Toronto, par S. E. Mgr Sbarretti.
18 — La convention de Chicago choisit W.-H. Taft, secrétaire
de la guerre, comme candidat républicain à la prési-
dence des Etats-Unis.
21 — Ouverture des fêtes Laval, à Québec. La procession du
Saint Sacrement dans les rues de la ville, offre un spec-
tacle sans précédent.
22 — Dévoilement de la statue de Mgr de Laval, par le gou-
verneur général lord Grey.
22 — Conflagration aux Trois-Eivières. Toute la partie com-
merciale de la ville est détruite, ainsi que l'ancienne
église paroissiale.
24 — La Banque de Saint-Hyacinthe ferme ses portes.
24 — A Princetown, N.-J., mort de Grover Cleveland, ancien
président des Etats-Unis; âgé de 71 ans.
29 — ^M. J.-N. Miljer est nommé secrétaire-conjoint du dépar-
tement français de l'Instruction publique, à Québec.
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48
DIVISION DU TEMP8.
Pour les usages de la vie, les hommes ont cherché à esti-
mer le temps d'après les phénomènes célestes, révolutions
de la Lune ou du Soleil. Us créèrent ainsi des jours, des
mois, des années; mais la durée des mois et des années, mal
établie, variait d'un peuple à l'autre. Les progrès de l'as-
tronomie ont permis de donner des bases fixes à l'estimation
du temps.
Voici d'abord les indications astronomiques:
Le jour solaire est le temps qui s'écoule entre deux pas-
sages consécutifs du SoleU au méridien; on l'a divisé en
vingt-quatre heures.
Le mois lunaire est le temps qui s'écoule entre deux nou-
velles lunes successives; il est de 29 jours, 12 heures, 44
minutes, 3 secondes.
L'année sidérale est le temps qu'emploie le Soleil partant
d'une étoile pour y revenir; sa durée est de 365 jours, 6
heures, 9 minutes, 10 secondes.
L'année tropique est le temps qui s'écoule entre deux pas-
sages consécutifs du Soleil à l'équinoxe du printemps; sa
durée est de 365 jours, 5 heures, 48 minutes, 45 secondes.
L'année anomalistique est le temps employé par le Soleil
partant du périgée pour y revenir; sa durée est de 365 jours,
6 heures, 13 minutes, 54 secondes.
L'année lunaire, composée de 12 lunaisons ou de 12 mois
lunaires, a une durée de 354 jours, 8 heures, 48 minutes, 34
secondes.
n fallait choisir entre toutes ces données et créer une an-
née de convention, dite année civile, composée d'un nombre
entier de jours. On a cherché en même temps à ce que la
durée de cette année se rapproche autant que possible de
l'année tropique, afin que les phénomènes astronomiques ar-
rivent sensiblement le même jour de l'année. L'ensemble
des conventions établies pour fixer la durée de l'année civile
et la subdiviser en mois, semaines et jours constitue le calen-
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JUILLET.
EPHEMEBIDES 1908.
1 — A Washington, Luke-E. Wright succède à W.-H. Taft,
démissionnaire, comme ministre de la guerre des Etats-
Unis,
1 — Mort du E. P. Arpin, S. J,, fondateur de la paroisse de
l'Immaculée-Conception, à Montréal; âgé de 67 ans.
7 — M. l'abbé D. Lefebvre, curé d'Oka, célèbre le cinquan-
tenaire de son ordination sacerdotale.
8 — Un incendie dévaste le port de Boston.
9 — Wm-J. Bryan est nommé pour la troisième fois, candi-
dat démocrate à l'élection présidentielle des Etats-
Unis.
9 — A Belleville, Ont., mort de Mgr J. Farrelly, ancien curé;
âgé de 81 ans.
12 — Les croiseurs "Amiral Aube" et "Léon Gambetta"
font escale à Sydney en attendant les fêtes du Tricen-
tenaire.
13 — Les feux de forêts ravagent les comtés de Drummond,
Arthabaska et Nicolet.
14 — Cinq navires de guerre anglais, arrivent dans le port de
Québec.
16 — Lord Eoberts, héros de la guerre sud-africaine, arrive à
Québec.
16 — Bénédiction solennelle de la nouvelle Maison-Mère de la
Congrégation Notre-Dame, à Montréal, par S. G. Mgr
Bruchési.
16 — Cinquantenaire de la dernière apparition de la Vierge
Immaculée à Lourdes.
16 — Emission des nouveaux timbres de poste du Tricente-
naire.
19 — ^Ouverture des fêtes du IHe centenaire de la fondation
de Québec, par Champlain. Parades historiques "les
Pageants", sur les plaines d'Abraham,
20 — Prorogation du parlement fédéral.
22 — S. A. E. le prince de Galles arrive à Québec, à bord du
cuirassé ' ' l 'Idomitable ' '.
27 — 150e anniversaire du siège de Louisbourg.
29 — Le prince de Galles et sa suite quittent Québec.
30 — Lord Eoberts à Montréal,
30 — MM. Adolphe Bazin et S.-P. Leet, C. E., sont appelés à
remplacer les juges Choquet et Piché à la Cour de
Police, à Montréal.
30 — S. E. le cardinal Gibbons en compagnie de plusieurs pré-
lats arrivent à Eome.
31 — ^A Eoberval, incendie du magnifique hôtel de ce nom.
31 — Clôture des fêtes du Tricentenaire de Québec. Départ
des navires de guerre étrangers.
44
DU DANGEE DE TROP PAELEE.
Le poète Ibicus fut arrêté par des voleurs en un lieu écar-
té. Prêt à être assassiné, et ne sachant à qui avoir recours,
il vit voler des grues!
— 0 grues! s 'écria-t-il, vous servirez un jour de témoins
contre mes meurtriers.
Quelque temps après, ces voleurs se trouvant dans un mar-
ché, virent passer une volée de grues.
— Voilà, dit l'un d'eux à ses compagnons, les témoins du
poète Xbicus qui s'envolent.
Ce propos fut entendu de quelqu'un qui, le trouvant
étrange, en conçut quelques soupçons et avertit la justice.
Les assassins furent arrêtés et contraints d'avouer leur
crime.
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AOTTT.
EPHEMERIDES 1908.
1 — La ville de Fernie, C. A., et autres endroits sont rades
par les feux de forêts. La population affolée prend la
fuite.
3 — Au couvent de la Présentation à Saint-Hyacinthe, ouver-
ture du Congrès des institutrices de ce diocèse. Plus
de 600 y prennent part.
4 — Brillantes fêtes à Joliette, à l'occasion des noces d'ar-
gent de "l'Etoile du Nord".
4 — Les employés des diverses usines du Pacifique Canadien,
de St. John, N. B., à Vancouver, se mettent en grève.
6 — A Varennes. mort de M. Adélard de Martigny, percep-
teur du Eevenu; âgé de 82 ans.
7 — Nomination des candidats à la législature de la Saskat-
chewan. /
10 — En l'église de la Madeleine, à Paris, mariage de !Mlle
Anne-Marie Fallières, fille du président de la Répu-
blique à M. J.-E. Lanes, secrétaire de la présidence.
10 — A Saint-Lambert, mort de M. ,L-E.-0. Labadie, notaire;
âgé de 79 ans.
11 — Rencontre de l'empereur Guillaume II et du roi Edouard
VII à Cronberg (Allemagne).
12 — A Providence, E.-I., Congrès de l'Association Canado-
Américaine. Plus de 200 délégués y assistent.
12 — M. le maire Payette et l'hon. juge T.-E. Eobidoux sont
décorés de la Légion d'honneur.
13 — Le E. P. Eymard, fondateur de la Congrégation des
Pères du Saint-Sacrement, est déclaré vénérable.
14 — Elections législatives dans la Saskatchewan. Le parti
libéral victorieux.
14 — M. l'abbé F.-X. Préfontaine, apôtre et pionnier du Ter-
ritoire de "Washington, est nommé protonotaire aposto-
lique à Seattle.
19 — A Saint-Basile, N.-B., ouverture de la sixième conven-
tion des Acadiens.
19 — Halifax célèbre le 150e anniversaire de l'établissement
du gouvernement de la Nouvelle-Ecosse, Une plaque
commémorative est dévoilée.
21 — S. G. Mgr Bruchési part pour assister au Congrès eu-
charistique à Londres, et au jubilé sacerdotal de S. S.
Pie X, à Rome.
21 — A Paris, mort de Antoine-Henri Becquerel, illustre phy-
sicien français; âgé de 56 ans.
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Un cocher de Londres reconnut un jour dans deux mes-
sieurs qui montaient dans son cab le prince de Galles et le
roi de Belgique. Il ne manifesta aucune surprise, mais les
conduisit comme le vent au lieu où ils se rendaient.
En descendant, le prince de Galles lui en témoigna sa sa-
tisfaction, puis lui demanda ce qu'il lui devait.
— Puisque j 'ai conduit un souverain, répondit le cocher en
désignant le roi Léopold, et \\n demi-souverain, Altesse, —
et il s'inclina devant le prince, — vous me devez un souve-
rain et demi.
Le souverain vaut un peu plus de cinq dollars.
Le prince de Galles se mit à rire, puis ajouta:
— Puisqu 'il en est ainsi, je puis bien te payer comme un
souverain, moi aussi.
Et il remit au pratique cocher deux belles pièces d'or.
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SEPTEMBRE.
EPHEMERIDES 1908.
1 — L'équipe de la Société Nationale de Gymnase part pour
aller représenter Montréal au grand Concours inter-
national de gymnase, à Eome.
1 — Mort du R. P. Hazelton, S. J., à Montréal; âgé de 42 ans.
4 — Incendie désastreux à Saint-Rémi, dans la partie com-
merciale du village. Pertes, $130,000.
7 — A l'Hôtel-Dieu de Québec, mort de l'hon. J.-G. Bossé,
juge de la Cour du Banc du Roi; âgé de 72 ans.
9 — A Londres, inauguration du XIXe Congrès eucharistique,
par S. E, le cardinal Vincent Vannutelli.
13 — En l'église Notre-Dame de Montréal, les ouvrières ont
leur première fête religieuse. Sermon par le R. P.
Hage, dominicain.
13 — Clôture du Congrès eucharistique, à Londres, par une
grande manifestation religieuse. Le premier ministre
Asquith ayant désapprouvé le projet de porter le
Saint Sacremenit dans la procession; les dignitaires ec-
clésiastiques y marchent en habits de cour.
15 — Ouverture de la convention annuelle de l'Association
des Manufacturiers canadiens, à l'hôtel Windsor, à
Montréal. M. Robert Hobson, de Hamilton, est élu
président pour l'année 1908-1909.
16 — L'hon. Horace Archambeault, président du Conseil lé-
gislatif de Québec, est nommé juge de la Cour d'Ap-
pel, en remplacement du feu juge Bossé.
17 — Dissolution du 10e parlement fédéral.
17 — A Montréal, mort subite de M. Henri Julien, artiste des-
sinateur de renom; âgé de 52 ans,
18 — 50e anniversaire de l'ordination sacerdotale de S. S.
Pie X.
18 — L'épaisse fumée qui couvre le fleuve désorganise la na-
vigation.
20 — A Paris, incendie du Bureau central de téléphone et de
l'Hôtel des postes. Pertes, $6,000,000.
20 — S, G. Mgr Augustin Dontenwill, évêque de New-West-
minster est nommé supérieur général des Oblats, à
Rome.
22 — Naufrage de la barge américaine "l'Etoile du Bengale",
de l'Alaska Packing Association, à destination de San
Francisco avec une cargaison de saumon, 110 marins
périssent,
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OCTOBRE.
EPHEMERIDES 1907.
1 — L'hon. juge E. Larue, de la Cour Supérieure de Québec,
démissionne, pour cause de santé.
3 — A Ottawa, convention annuelle des archevêques de la
Puissance.
8 — ^L'hon. Rodolphe Lemieux est nommé plénipotentiaire du
Canada au Japon.
8 — L'hon. Auguste Tessier, trésorier provincial, est nommé
juge de la Cour Supérieure, pour le district de Eimous-
ki, en remplacement de l'hon. juge Larue, démission-
naire.
10 — Au Mont-Saint-Bernard, à Sorel, inauguration des fêtes
du centenaire de la fondation de la Congrégation des
Frères de la Charité.
11 — Le steamer "Cyprus" de la Lakawana Transportation
Co., sombre dans le Lac Supérieur. 22 matelots péris-
sent.
12 — Incendie de l'église de la Côte Saint-Paul, près Mont-
réal.
15 — A Eome, mort de S. E. le cardinal André Steinhuber,
préfet de la Sacrée Congrégation de l'Index, dans sa
82e année.
15 — La ville de Fontana (Indiana) est en partie détruite par
une explosion à la "Dupont Powder Co.". Des cen-
taines de morts et blessés.
17 — Nominations au parlement de Québec: l'hon. W.-A. "Weir
devient trésorier provincial; M. Alex. Taschereau,
ministre des Travaux publics et M. Ch. Devlin, minis-
tre de la Colonisation et des Mines.
18 — Clôture de la conférence de la paix à LaHaje (Hol-
lande).
18 — L'hon. Ad. Turgeon démissionne comme député de Belle-
chasse, et demande l'envoi d'une commission royale
en Belgique.
19 — Le steamer "L'Arctic", capitaine Bernier, arrive à Qué-
bec, d'une nouvelle expédition polaire.
23 — L'hon. Eodolphe Lemieux part pour le Japon.
23 — Forte crise financière à New-York. Après une panique
de deux jours, MM. Cortelyou et Pierpont Morgan
sauvent la situation.
23 — ^Zj'hon. Ad. Turgeon invite M. Henri Bourassa à se pré-
senter contre lui dans le comté de Bellechasse.
24 — Eentrée des Chambres françaises à Paris. Discours du
président Brisson.
31 — M. Henri Bourassa, député de Labelle aux Communes,
démissionne pour lutter contre l'hon. Ad. Turgeon
dans Bellechasse.
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Un ministre protestant êvangélisait l'Algérie en jetant ça
et là de petits livres de la secte. Il rencontra, un jour, un
vieux zouave et lui offrit de ses opuscules.
— Qu'est-ce qu'il y a dedans vos petits livres! dit le
zouave. Sont-ce des almanachs nouveaux?
— C 'est bien mieux que cela, répondit le ministre.
— Qu'est-ce que c'est donc?
— On enseigne là-dedans la religion: et, qui plus est, la
véritable, c'est-à-dire la nôtre.
— Et quelle est votre religion?
— C 'est la religion réformée.
— Dans ce cas, votre religion n'est pas bonne.
— Et pourquoi pas?
-^ Parce que, voyez-vous, chez nous, quand un militaire est
réformé, ça veut dire qu'il n'est plus bon pour le service.
Ainsi, gardez vos petits livres; je ne me sens pas le goût
d'une religion qui, étant passée par le conseil de révision, a
été reformée.
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NOVEMBRE.
EPHEMERIDES 1907.
2 — Incendie dans les entrepôts de la Douane, situés rues
McGill et des Communes, à Montréal,
4 — Elections législatives dans les comtés de Bellecliasse, Ni-
colet et Montmorency: les honorables Turgeon, De-
vlin et Taschereau sont élus.
4 — Elections dans 13 Etats de la Eépublique des Etats-Unis.
Le parti républicain est victorieux.
6 — Un incendie détruit une grande partie du parc * ' Domi-
nion", à Montréal.
7 — Une violente tempête sévit dans la province de Québec
et cause d'énormes pertes sur terre ainsi que sur le
fleuve.
7 — L'église de la Longue-Pointe, près Montréal, construite
en 1721, est détruite par un incendie.
10 — A Montréal, ouverture de la première convention de la
Fédération des ouvriers textiles du Canada.
12 — Mort de M. l'abbé A. Lebel, curé de Nortli Stukely; âgé
de 50 ans.
12 — L'hon. M.-A. Evanturel, ex-orateur de la législature
d'Ontario, est nommé assistant-greffier du Sénat.
13 — L'hon. R. Lemieux, arrive à Yokohama.
14 — Installation solennelle du nouveau chapitre de la cathé-
drale de Joliette.
14 — Des bandits assaillent M. Brault, gérant de la Banque
de Saint-Jean, à Napierville, et le contraignent à leur
livrer l'argent en caisse — $2,000.
14 — A Saint-Martin, l'hon. P.-E. Leblanc, député de Laval
à la législature de Québec, fête ses noces d'argent
parlementaires.
17 — Consécration de la nouvelle chapelle du Grand Séminaire
de Montréal.
19 — L'hon. R.-A. Coldwell est élu par acclamation député de
Brandon à la législature du Manitoba.
21 — Par suite de la crise financière des Etats-Unis, la
"Northern Aluminum Co. ", de Shawinigan Falls, fer-
me ses portes. 600 ouvriers sans emploi.
25 — Incendie au collège de Saint-Lin. Pertes, $7,000.
26 — Derniers voyages des bateaux de la Compagnie Richelieu.
27 — A Dorval, près Montréal, mort du R. P. Louis-Armand
Bouchet, provincial au Canada des Pères de la Compa-
gnie de Marie et supérieur de l'orphelinat de Mont-
fort; âgé de 56 ans.
28 — Ouverture de la 4e session du 10e parlement fédéral, par
lord Grey. — Le texte du nouveau traité franco-cana-
dien est déposé.
29 — Départ du dernier transatlantique de la saison "l'An-
doni", de la ligne Elder-Dempster.
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DECEMBRE.
EPHEMERIDES 1907.
2 — Le steamer "Mount Temple", de la ligne du Pacifique
Canadien, donne contre un rocher, sur les côtes de la
Xouvelle-Ecosse.
3 — Ouverture du congrès américain, à Washington. Message
du président Eoosevelt.
4 — A Coaticook, mort de M. Henry Lovell, député de Stana-
tead au parlement fédéral; âgé de 79 ans.
G — Une explosion se produit dans la mine de la '•'Consolidat-
ed Coal Co. ", à Monogah (Virginie). Plus de 500 vic-
times.
8 — A Stockholm, mort du roi Oscar II de Suède; âgé de 78
ans. Le prince Gustave-Adolphe lui succède.
12 — A Athènes, mariage du prince Georges de Grèce avec la
princesse Marie Bonaparte.
1.3 — Le steamer "Dunelm", ayant remonté le fleuve sans ac-
cident, entre dans le port de Montréal.
15 — A Québec, mort de Xapoléon Legendre, poète et nouvel-
liste; âgé de 66 ans.
16 — M. Honoré Mercier est élu député de Châteauguay à la
législature, par une majorité de 220 voix.
17 — A Glasgow, mort de lord Kelvin (né "Wm. Thompson), le
plus grand savant de la Grande-Bretagne; âgé de 83
ans.
18 — ^Mort de Thon. J. Israël Tarte, es-ministre des Travaux-
publics du Canada, journaliste distingué, dans sa 60e
année.
19 — M. l 'abbé Feehan est nommé évêque de Fall-Eiver, Mass.,
E.-U.
20 — ^Bénédiction solennelle de l'église de Drummondville, par
S. G. Mgr Brunault.
22 — A l'Hôtel-Dieu de Montréal, mort de l'hon. juge Ch.
Champagne, doyen des juges de la Cour de Circuit,
dans sa 69e année.
23 — Elections partielles au parlement fédéral: M. C.-B. Ma-
jor, pour le comté de Labelle, élu par acclamation, et
M. J.-B.-T. Caron, pour Ottawa, par une majorité de
3,221 voix.
23 — Mort de M. l'abbé J. Charette, curé de Varennes; âgé de
57 ans.
29 — Mort de Mme Bruchési, mère de S. G. Mgr l'archevêque
de Montréal.
31 — Incendie du couvent des Sœurs de la Charité, à Eimouski.
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55
CLEEGE. — COUE DE EOME.
Pape actuellement régnant.
Sa Sainteté Pie X.
S. S. PIE X, Joseph Sarto,
(258e successeur de saint Pierre), né à Eiese, diocèse de Tré-
vise (Italie), le 2 juin 1835; ordonné prêtre en l'église de
Castel-Franeo, le 18 septembre 1858; appelé à la cure de To-
bomlo en 1867, et peu de temps après à celle de Salzano;
nommé chanoine de la cathédrale de Trévise en 1875; préco-
nisé évêque de Mantoue le 10 novembre 1884 et sacré à
Eome, par le cardinal Parocchi; créé cardinal du titre de
Saint-Bernard aux Thermes, le 12 juin 1893 et promu au pa-
triarcat de Venise par Léon XEŒ, le 15 du même mois; élu
souverain pontife le 4 août 1903 et couronné le dimanche, 9
■août 1903.
Le Pape a pour conseil le Sacré Collège, qui doit être com-
posé, suivant la bulle de Sixte V, du 3 décembre 1586, de
soixante-dix cardinaux, partagés en trois ordres: six cardi-
naux-évêques, cinquante cardinaux-prêtres et quatorze cardi-
naux-diacres. Les cardinaux-évêques ont chacun pour titre
un évêché voisin de Eome, d'où leur vient le nom d'évêques
suburbicaires. Les cardinaux-prêtres et les cardinaux-dia-
cres ont chacun pour titre une église de cette capitale du
monde chrétien.
56
PROVINCE ECCLESIASTIQUE DE QUEBEC.
La province de Québec comprend les diocèses de Québec,
Trois-Eivières, Nicolet, Rimouski, Chicoutimi, et le vicariat
apostolique du golfe Saint-Laurent.
Diocèse de Québec, (P. Q.)
Comprend les comtés de Québec, Portneuf, Montmorency,
Kamouraska, L'Islet, Montmagny, Bellechasse, Dorchester,
Lévis, Beauce, (moins les cantons Spalding, Ditchfield et
Woburn) Lotbinière, Mégantic, et cinq paroisses dans le
comté de Témiscouata.
Erigé en diocèse le 1er octobre 1674. En métropole le 12
juillet 1S44. La cathédrale fut érigée en basilique mineure
par un bref de Pie IX, à l'occasion du 200e anniversaire de
l'érection du siège épiscopale de Québec, le 28 août 1874.
Archevêque (7e) : S. G. Mgr L.-jST. BEGIjST, (17.e év.), né à
Lévis le 10 janvier 1840; ordonné prêtre le 10 juin 1865; sa-
cré évêque de Chicoutimi le 28 octobre 1888; nommé coad-
juteur de S. E. le cardinal Taschereau, le 22 décembre 1891,
et administrateur du diocèse le 3 septembre 1894; devenu ar-
chevêque le 12 avril 1898; décoré du Pallium le 22 janvier
1899.
Auxiliaire: S. G. Mgr P.-E. EOY, né à B&rthier, comté de
Montmagny, le 9 novembre 1859; ordonné prêtre le 13 juin
18S6; préconisé évêque titulaire d'Eleuthéropolis et auxi-
liaire de l'archevêque de Québec le 8 avril 1908; sacré en la
Basilique de cette ville, le 10 mai 1908.
Vicaires généraux: Mgr C.-A. Marois et Mgr T.-E. Hamel.
Archevêché.— ^LL. GG. Mgr L.-N. Bégin et Mgr P.-E. Roy;
Mgr C.-A. Marois, V. G., Mgr H. Têtu, procureur et aumô-
nier; MM. L. St-G. Lindsay, secrétaire-archiviste; J.-V.-A.
Huard, Eug.-C.-G. Laflamme, secrétaire du diocèse; J.-J. La-
berge, ass.-secrétaire et maître des cérémonies.
Paroisses: 228.
Population catholique: 326,000.
Diocèse des Trois Rivières, (P. Q.)
(Erigé le 8 juin 1852).
Comprend les comtés de Champlain, Maskinongé et Saint-
Maurice.
Evêque (3e) : S. G. Mgr F.-X. CLOUTIER, né à Sainte-Ge-
neviève de Batîscan, le 2 novembre 1848; ordonné prêtre à Ni-
colet, le 22 septembre 1872; préconisé évêque des Trois-Ri-
57
vières, le 8 mai 1899; saeré évêque en la cathédrale de cette
ville, le 25 juillet de la même année.
Vicaires généraux : Mgr H. Baril, P. A.; MM. L.-Sév.
Rheault et Léon Arcand.
Chancelier: M. Ubald Marchand, J. C. D.
Chapitre de la Cathédrale. — Chanoines titulaires: Mgr H.
Baril, P. A. et V. G.; MM. L.-S. Bheault, V. G., J. B. Co-
meau, théologal; N. Caron, J.-N. Tessier, J.-F. Béland, Chs
Bellemare, T. Laflèche, L. Denoncourt, U. Marchand, J. C. D.
Chanoines honoraires : MM. H. Trahan, P. H. Marchand
et D.-Ov. S. de Carufel.
Paroisses: 42. — Dessertes: 6.
Population catholique: 80,200.
Diocèse de Nicolet, (P. Q.)
(Erigé le 10 juillet 1885).
Comprend les comtés d'Arthabaska, Drummond, Nicolet,
Yamaska et une partie de Bagot et Shefford.
Evêque (2e) : S. G. Mgr J.-S.-H. BRUXAULT, né à Saint-
David d 'Yamaska, le 10 janvier 1857; ordonné prêtre le 29
juin 1882; nommé évêque de Tubuna, I. P. L, et coadjuteur de
l 'évêque de Nicolet, le 30 septembre 1899; sacré à Nicolet
le 27 décembre de la même année; devenu évêque de ce dio-
cèse le 2 février 1904.
Vicaire général: Mgr M.-G. Proulx.
Procureur et secrétaire : MM. F.-A. Saint-Germain, J. C.
D.; ass.-secrétaire: C.-E. Saint-Germain, J. C. D.
Paroisses: 66.
Population catholique: 87,965.
Diocèse de Saint-Germain de Kimouski, (P. Q.)
(Erigé le 15 janvier 1867).
Comprend les districts de Eimouski et de Gaspé, (moins
les Des de la Madeleine), et la plus grande partie du comté
de Témiscouata.
Evêque (2e) : S. G. Mgr A.-A. BLAIS, né à Saint-Valier, le
26 août 1842; ordonné prêtre le 6 juin 18G8; préconisé évê-
que titulaire de Germanicopolis et coadjuteur de l 'évêque de
Eimouski le 30 décembre 1889; sacré le 18 mai 1890; devenu
évêque de Eimouski le 6 février 1891.
Vicaire général: M. L.-J. Langis, curé de Saint-Octave de
Métis.
58
Vicaires forains: M. J.-E. Ouellet, curé à la (irande-Ei-
vière, pour le comté de Gaspé; M. J.-B.-A. Bélanger, à Carie-
ton, pour le comté de Bonaventure.
Secrétaire: ; procureur: M. J,-D. Mi-
chaud.
Chapitre. — Prévôt: M. L.-J. LangLs; chanoines titulaiiries ;
MM. C.-A. Carbonneau, pénitencier; P.-J. Saucier, Luc Eou-
leau, L.-N. Bernier, R.-Ph. Sylvain, J.-O. Normandin, D. Mo-
risset, J.-H. Lavoie, F.-X. Eoss, C.-Ph. Côté.
Chanoines honoraires: Mgr M. Bolduc, MM. N. Thivierge
et J.-B.-A. Bélanger.
Paroisses: 90. — Dessertes: 30.
Population catholique: 112,000.
Diocèse de CMcoutimi, (P. Q.)
(Erigé le 28 mai 1878).
Comprend les comtés de Chicoutimi, Charlevoix et une par-
tie du Saguenay à l 'ouest de la rivière Portneuf .
Evoque (Se) : S. G. Mgr T. LABRECQUE, né à Saint-An-
selme, le 30 décembre 1849 ordonné prêtre le 28 mai 1876; sa-
cré évêque de Chicoutimi, en là basilique de Québec, le 22
mai 1892.
Vicaire général: M. Eug. Lapointe, supérieur du sémi-
naire.
Vicaires forains: MM. M.-P. Hudon et Léon Parent.
Secrétaire: M. F.-X. -Eug. Frenette.
Evêché. — S. G. Mgr M.-T. Labrecque, MM. F.-X.-E. Fre-
nette, secrétaire; Edm. Duchesne, principal de l'Ecole Nor-
male.
Cathédrale. — MM. Aimas Larouche, curé d'office; Art.
Bourgoing et Jean Brassard, Vi&aires.
Paroisses: 56. — Dessertes: 10.
Population catholique: 70,000.
Vicariat apostolique du golfe Saint-Laurent.
Erigé en Préfecture apostolique le 29 mai 1882; annexé au
diocèse de Chicoutimi en 1892; confié aux EE. PP. Eudistes,
le 13 juillet 1903; érigé en Vicariat apostolique le 28 août
1905.
Comprend, au sud, depuis la rivière Portneuf (l'île d'An-
ticosti incluse), jusqu'au Blanc-Sablon; à l'est, depuis le
59
Blanc-Sablon jusqu'à l'extrémité nord du Labrador; au nord,
depuis cette extrémité jusqu'à l'entrée de la baie d'Hudson;
à l'ouest, la rive est de la baie d'Hudson jusqu'à la baie
James.
Vicaire apostolique (1er) : S. G. Mgr GUSTAVE BLAN-
CHE, Eudiate, évêque titulaire de Sieea; né en 1848; ordonné
prêtre le 16 mars 1878; élu évêque titulaire de Sicca et vi-
caire apostolique du Golfe Saint-Laurent le 12 septembre
1905; sacré à OMcoutimi le 28 octobre 1905. Eésidence :
Sept-Iles.
Paroisses: 11. — Dessertes: 17.
Population catholique: 10,000 dont 3,000 sauvages.
PROVINCE ECCLESIASTIQUE DE MONTREAL.
La province de Montréal fut érigée par Léon Xm, le 10
mai 1887, elle comprend les diocèses de Montréal, Saint-Hya-
cinthe, Sherbrooke, Valleyfield et Joliette.
Diocèse de Montréal, (P. Q.)
(Erigé le 31 mai 1836, devenu archevêché le 8 juin 1886).
Comprend le district de Montréal, et une partie des dis-
tricts de Eichelieu et Terrebonne.
Archevêque (2e) : S.-G. Mgr PAUL BRUCHESI (4e évê-
que), né à Montréal le 29 octobre 1855; ordonné prêtre à
Rome, le 21 décembre 1878; élu archevêque de Montréal le 25
juin 1897; sacré à Montréal le 8 août 1897; décoré du Pal-
lium le 8 août 1898.
Auxiliaire: S. G. Mgr ZOTIQUE EACICOT, né au Sault-
au-Récollet, le 13 octobre 1845; ordonné prêtre le 6 novembre
1870; préconisé évêque titulaire de Pogla et auxiliaire de
l'archevêque de Montréal, le 27 mars 1905; sacré le 3 mai
1905.
Archevêché. — LL. GG. Mgr Paul Bruchési et Zotique Ea-
cicot; MM. J.-A. Vaillant, chan.. procureur ; W.-C. Mar-
tin, chan., archi-diacre; L.-E. Cousineau, chan., économe; G.
Dauth, chan., vice-recteur de l'Université Laval; E. Roy,
chan., chancelier; G. Gauthier, chan., curé de la Cathédrale;
A. Sylvestre, chap., vice-chancelier; J.-U. Demers, maître des
cérémonies.
Paroisses et dessertes: 139.
Population catholique: 400,500.
60
Diocèse de Saint-Hyacinthe, (P. Q.)
(Erigé le 8 juin 1852),
Comprend les comtés de Saint-Hyacinthe, Richelieu, Eou-
ville, Bagot, Iberville, Missisquoi et partie de ceux de Brome,
Shefford et Verchères.
Evêque (6c) : S. G. Mgr ALEXIS-XYSTE BEEXAED, né à
Belœil, le 29 décembre 1847; ordonné prêtre le 1er octobre
1871; nommé protonotaire apostolique le 24 mai 1901; élu
évêque de Saint-Hyacinthe le 16 décembre 1905; sacré le 15
février 1906.
Vicaire général et secrétaire: M. J.-L. Guertin.
Evêehé. — S. G. Mgr A.-X. Bernard, MM. J.-L. Guertin,
V. G. et sec; C.-A. Beaudry, pro.; A.-M. Daoust, L.-O. Eo-
berge, ass.-sec; F. Langelier, ass.-pro.; L.-A. Sénécal, curé
de la Cathédrale; J.-M.-H. Phaneuf, J.-B. Larochelle, J.-A.
Fontaine, vicaires.
Chapitre. — Chanoines titulaires: MM. J.-L. Guertin, V. G.,
prévôt; A. O'Donnell, F.-X. Jeannotte, J.-B. Dupuy, A. Du-
mesnil, théologal; C.-A. Beaudry, P.-Z. Decelles; J.-C. Ber-
nard, J.-A. Lemieux, L.-A. Sénécal, pénitencier; C.-P. Cho-
quette.
Chanoines honoraires: MM. J.-B. Michon, J.-B.-O. Guy,
N. Gauthier.
Paroisses: 74.
Population catholique: 115,000.
Diocèse de Saint-Michel de Sherbrooke, (P.Q.)
(Erigé le 28 août 1874).
Evêque (2e) : S. G. Mgr PAUL LAEOCQUE, né à Sainte-
Marie de Monnoir, le 28 octobre 1846; ordonné prêtre le 9
mai 1869; préconisé évêque de Sherbrooke le 24 septembre
1893; sacré à Sherbrooke le èo novembre de la même année.
Vicaire général: Mgr H.-O. Chalifoux, P. A.
Conseil diocésain. — Mgr H.-O. Chalifoux, V. G.; MM. P.
Quinn, L.-P. Descarries, J.-A. Dufresne, J.-H. Soy, P.-J.-A.
Lefebvre. J. C. D.
Officialité diocésaine. — Mgr H.-O. Chalifoux, V. G., officiai;
MLl. P.-J.-A, Lefebvre, assesseur; A.-O. Gagnon, promoteur;
A. Maltais, vice-promoteur; H.-A. Simard, chancelier.
Evêehé. — S. G. Mgr Paul Larocque, MM. J.-H. Eoy, curé
d'office; B. Couillard et H, Darche, vicaires; F.-V, Charest,
miss, agricole.
Paroisses: 70,
Population catholique: 85,000.
61
Diocèse de Valleyfield, P. Q.
('Erigé le 6 avril 1902).
Erêque (l&r): S. G. Mgr JOSEPH-MEDAED EMAED, né à
Saint-Constant, le 1er avril 1853; ordonné prêtre à Montréal,
le 10 juin 1876; préconisé évêque de Valleyfield, le 5 avril
1892; sacré à Valleyfield le 9 juin de la même année.
Vicaire général: Mgr J.-C. Allard, P. A.
Archidiacre et procurevir: M. M. Marleau.
Chancelier: M. J. Dorais.
Evêché. — S. G. Mgr J.-M. Emard, Mgr J.-C. Allard, P. A.,
V. G. et curé; MM. M. Marleau, archidiacre et procureur;
J. Dorais, chancelier; M. Pilon, T.-Z. Simon, J.-A. Verner,
vicaires.
Officialité. — MM. C.-A. Santoire, officiai; T. Chagnon,
P.-E. Lussier, F.-X. Sauriol, J.-O. Godin, assesseurs; M. Main-
ville, promoteur; N. Aubry, vice-promoteur; A.-C. Dugas,
chancelier.
Vicaires forains: MM. C.-A. Santoire, P.-E. Lussier, E.
Chaput, F.-X. Sauriol.
Paroisses: 36. — Dessertes: 4.
Population catholique: 55,500.
Diocèse de Joliette, (P. Q.)
(Erigé le 27 janvier 1904).
Evêquie (1er) : S. G. Mgr JOSEPH-ALFEED AECHAM-
BEAULT, né à l'Assomption, le 23 mai 1859; ordonné prêtre
le 29 juin 1882; préconisé évêque de Joliette le 27 juin 1904;
sacré à Joliette le 24 août de la même année.
Evêché. — S. G. Mgr J.-A. Archambeault, MM. D. Lafor-
tune, chan., curé d'office; G.-N. Ferland, chan., procureur;
F.-X. Piette, chan., chancelier; E. Dugas, chan., ass.-proc;
J.-A. Pauzé, Z. Lippe, V. Deschênes, vicaires; E. Lachapelle,
secrétaire.
Chapitre de la Cathédrale. — Mgr P. Beaudry, V. G., L. D.;
MM. D. Lafortune, O. Dubois, A. Brien, P. Sylvestre, G.-N.
Ferland, F.-X. Piette et Eust. Dugas, chanoines.
Vicaires forains: — MM. A. Brien, chan., Sainte-Elis-abeth;
O. Dubois, chan., Saint-Esprit; V. Dupuis, Saint-Cuthbert;
P. Sylvestre, chan., Saint-Gabriel.
Paroisses: 41.
Population catholique: 60,515.
62
PEOVrNOE ECCLESIASTIQUE D'OTTAWA.
La province d'Ottawa fut érigée par Léon Xm, le 10 mai
1887, elle comprend les diocèses d'Ottawa et de Pembroke.
Diocèse d'Ottawa, (P. Q. et O.)
(Erigé le 25 juin 1847, devenu archevêché le 8 juin 1886).
Le diocèse d'Ottawa comprend dans Ontario les comtés de
Prescott, Eussell, Carleton et Lanark nord; dans Québec, le
comté d'Ottawa et partie d'Argenteuil, Terrebonne et Mont-
calm.
Archevêque (1er) : S. G. Mgr J. THOMAS DUHAMEL,
(2e év.), né à Contrecœur, le 6 novembre 1841; ordonné prê-
tre à Ottawa le 19 décembre 1863; préconisé évêque d'Otta-
wa le 1er septembre 1874; sacré à Ottawa le 28 octobre sui-
vant; nommé archevêque le 8 juin 1886; décoré du Pallium,
le 29 juillet suivant.
Vicaire général: Mgr ,J.-0. Eouthier; chancelier: M. J.-A.
Sloan, chanoine; secrétaire: M. F.-X. Brunet.
Chapitre de la Basilique. — Mgr J.-O. Eouthier, archiprêtre;
MM. L. N. Campeau, archidiacre; G. Bouillon, primicier;
J.-A. Plantin, F. Michel, J.-P. Bélanger. S. Philip, F.-P. Beau-
champ, P. Corkery et J.-A. Sloan, chanoines titulaires.
Paroisses: 112 . — Dessertes: 23.
Population catholique: 152,000.
Diocèse de Pembroke, (P. Q.)
(Erigé en vicariat le 11 juUlet 1882 ; en évêché le 4
mai 1898).
Evêque (1er) : S. G. Mgr NAECISSE-ZEPHIEIN LOE-
EAIX, né à Saint -Martin, Iç 13 juin 1842; ordonné prêtre le
4 août 1867; vicaire général du diocèse de Montréal le 3 août
1880; nommé évêque titulaire de Cythère et vicaire apostoli-
que de Pontiac, le 11 juillet 1882; sacré le 21 septembre 1882,
en l'église Xotre-Dame de Montréal; a pris possession de
son vicariat à Pembroke, le 22 septembre 1882; nommé pre-
mier évêque du diocèse de Pembroke le 4 mai 1898 et a pris
possession de son siège épiscopal le 22 septembre de la même
année.
Secrétaire: M. J.-T. Warnock.
Evêché. — S. G. Mgr N.-Z. Lorrain; MM. J. Kimpton, vice-
recteur; J.-T. Warnock, sec; P. Pontbriand, vicaire.
Paroisses: 33.
Population catholique: 50,000.
«3
PROVINCE ECCLESIASTIQUE DE TOEONTO (Ont.)
La province de Toronto comprend les diocèses de Toronto,
HamUton et London.
Diocèse de Toronto, (P.O.)
(Erigé le 17 décembre 1841, devenu archevêché le 18 mars
1870).
Archevêque (4e): S. G. Mgr FEEGUS-PATEICK Mc-
EVAY, (6e évêque), né à Lindsay, P. 0., le 8 décembre 1852;
ordonné prêtre le 9 juillet 1882; sacré évêque de London, le
6 août 1899; nommé archevêque de Toronto, le 13 avril 1908;
intronisé le 17 juin suivant.
Vicaire général: M. J.-J. McCann.
Secrétaire: M. J.-T. Kidd, St. John 's Grove, Toronto.
Paroisses: 54. — Dessertes: 46.
Population catholique: 65,000.
Diocèse de Hamilton, (P. O.)
(Erigé le 17 février 1856).
Evêque (4e). — S. G. Mgr T.-.J. DOWLIXG, né à Lime-
rick, Irlande, en 1840; ordonné prêtre à Hamilton, le 7 août
1864; sacré évêque de Peterborough le 1er mai 1887; trans-
féré au siège de Hamilton le 11 janvier 1889.
Vicaire général:
Secrétaire:
Cathédrale. — S. G. Mgr T.-J. Dowling; MM. J.-M. Maho-
ney, et A.-J. Leyes.
Paroisses: 43.
Population catholique: 54,000.
Diocèse de London, (P. O.)
(Erigé sous ce nom le 21 février 1856; transféré à Sandwich
le 22 février 1859; transféré de nouveau à London, le 3
octobre 1869).
Evêché: Siège vacant.
Administrateur: T. E. J.-E. Meunier, V. G.
Eecteur: M. J.-T. Aylward.
Chancelier: M. P. McKeon.
Secrétaire: M. D. O'Neil.
Cathédrale Saint-Pierre. — MM. J.-T. Aylward, recteur;
M.-D. O'NeU, secrétaire; F.-P. White, E.-J. Gorty.
Paroisses: 52.
Population catholique: 60,000.
PROVINCE ECCLESIASTIQUE DE KINGSTON, (P.O.)
La province de Kingston fut érigée par S. S. Léon XIII,
en 1889; elle comprend les diocèses de Kingston, Peterbo-
rough et Alexandria.
64
Diocèse de Kingston, (P. O.)
(Erigé le 17 janvier 1826, devenu archevêché en 1889).
Archevêque (2e). — S. G. Mgr CHAELES-HUGH GAU-
THIER, (7e évêque), né à Alexandria, P. O., le 13 novembre
1844; ordonné prêtre le 24 août 1866; sacré évêque à King-
ston le 18 octobre 1898.
Vicaires généraux: Mgr James Farrelly, M.-J. Masterson.
Vicaire forain: M. C.-B. Murray.
Chancelier: M. J.-J. O'Eeilly.
Cathédrale de l'Imm. Conception. — S. G. Mgr C.-H. Gau-
thier; MM. A-.J. Hanley, recteur; C.-A. MeWilliams, C.-J.
Mea, procureur; J.-J. O'Eeilly, O. Cullinane, J.-V. Meagher,
J. McDonald.
Paroisses: 36. — Dessertes: 24.
Population catholique: 45,000.
Diocèse de Peterborough, (P. O.)
(Erigé le 11 juillet 1882).
Comprend les districts de Parry Sound et Muskoka; les
comtés de Victoria, Durham, Peterborough et Northumber-
land.
Evêque (3e). — S. G. Mgr E.-A. O'COXXOR, né à Listo-
we\, comté Kerry, (Irlande), le 15 avril 1838; ordonné prêtre
le 2 août 1861; sacré le 1er mai 1889.
Vicaire général: M. Jos. Browne.
Conseil diocésain: MM. Jos. Browne, V. G.; D.-J. Casey,
archidiacre.
Chancelier et secrétaire: M. M.-J. O'Brien, D. D.
Evêché. — S. G. Mgr E.-A. O'Connor; MM. W.-J. MeCoU,
recteur; M.-J. O'Brien, D. D.; P.-J. Galvin, P. J. Kelly.
Paroisses: 21. — Dessertes: 28.
Population catholique: 26,200.
Diocèse d 'Alexandria, (P. 0.)
(Erigé le 21 janvier 1890).
Evêque (2e). — S. G. Mgr W.-A'. MacDONELL, né à
; ordonné prêtre le 14 septembre 1881; nommé
évêque d 'Alexandria le 21 mars 1906; sacré en cette ville le
24 juin suivant.
Vicaire général: T. E. M.-Geo. Corbett, curé à Cornwall.
Evêché. — S. G. Mgr W.-A. MacDonell; MM. J.-E. McEae,
recteur; W.-M. Fox, J.-W. Dulin.
Paroisses: 14.
Population catholique: 25,000.
Diocèse du Sault Sainte-Marie, (P. O.)
(Erigé le 16 septembre 1904).
Comprend les districts d'Algoma et de la Baie du Tonnerre
avec les îles Manitoulin et Saint- Joseph; et l'ouest du dis-
trict de Nipissing.
65
Erêque dtr) . — S. G. Mgr D.-.J. SCOLLARD, né à Ennif;
more, comté de Peterborongh, le 4 novembre 1862; ordonné
prêtre le 21 décembre 1890; «acre évêqne du Srailt Sainte-
Marie, le 24 février 1905. Résidence: Xorth Bav.
Pro-Catliédrale de N.-D. du Lac. — S. G. Mgr D.-.J. Scol-
lard; MM. J.-J. O'Brien. 0. Dufresne.
Paroisses: 25. — Dessertes: 42.
Population catholique: 35,500 dont 5,500 sauvages.
PROVINCE ECCLESIASTIQUE D'HALIFAX,
(Nouvelle-Ecosse) .
La province d'Halifax comprend les diocèses d'Halifax,
Antigonish, Saint-Jean, N.-B., Chatham, N.-B., et Charlotte-
town, I. P.-E.
Diocèse d'Halifax, (N.-E.)
(Erigé en évèché en 1842, et en archevêché le 4 mai 1852).
Comprend tous les comtés de la Nouvelle-Ecosse (à l'ex-
ception de ceux de Pictou, d 'Antigonish et Guysborough) et
les îles Bermudes.
Archevêque (5e). — S. G. Mgr E.-J. McCAETHY (7e év-
que), né à Halifax le 25 janvier 1850; ordonné prêtre à Hali-
fax le 9 juillet 1870; sacré le 9 septembre 1906.
Vicaire général: Mgr T.-J. Daly, P. D.
Cathédrale Sainte-Marie. — S. G. Mgr E.-J. McCarthv;
MM. W.-J. Foley, D. D., recteur; W.-K. CoHins, F. McQuil-
lan, F. Hipwell, M. Pujos du Coudray.
Paroisses: 35. — Dessertes: 40.
Population catholique: 56,000.
Diocèse d'Antigonisli, (N.-E.)
(Erigé sous le nom d'Arichat, le 21 septembre 1844, et sous
celui d 'Antigonish le 22 août 1886).
Comprend l'île du Cap Breton et les comtés de Pictou, de
Guysboro, et d 'Antigonish.
Evêque (3e). — S. G. Mgr JOHN CAMEEOX. né à Anti-
gonish, le 16 février 1826; ordonné prêtre à Rome le 26 juil-
let 1853; sacré à Rome évêque de Titopolis et coadjuteur
d'Arichat, le 22 mai 1870; devenu évêque d'Arichat en 1877
et évêque d 'Antigonish le 23 août 1886.
Vicaires généraux: M, Alex. MacDonald, D. D. ; M. A.
McD. Thompson, D. D.
Secrétaire: M. H, MacPherson.
Diocèse de Saint- Jean, (N.-B.)
(Erigé le 30 septembre 1842).
Comprend la partie sud du Nouveau-Brunswick.
Evêque (3e). — S. G. Mgr TIMOTHY CASEY, né à Char-
lotte County, le 20 février 1862; ordonné prêtre le 29 juin
66
18S6; élu évêque d'Utina et coadjuteur de l'évêque de Saiut-
.Tean, le 30 septembre 1899; sacré dans cette même ville, le
11 février 1900; intronisé le 25 mars 1901.
Evêché. — S. G. Mgr T. Casey; MM. A. Meehan, D.-S.
O'Keefe, J.-W. Holland, F.-M. Lockary.
Paroisses: 49. — Dessertes: 44.
Population catholique: 58,000.
Diocèse de Chatham, (N.-B.)
(Erigé le 8 mai 1860).
Comprend la partie nord du Nouveau-Brunswick.
Evêque (2e). — S. G. Mgr THOMAS-F. BARRY, né à
Pokemouche, N.-B., le 3 mars 1841; ordonné prêtre le 5 août
1866; sacré à Saint- Jean, le 11 février 1900; devenu évêque
de Chatham, le 7 août 1902.
Vicaire général: Mgr L.-N. Dugal, D. P.
Paroisses: 56. — Dessertes: 32.
Population catholique: 66,000.
Diocèse de Charlottetown, (île du Prince-Edouard).
(Erigé en 1829).
Comprend l'île du Prince-Edouard et les îles de la Made-
leine.
Evêque (4e). — S. G. Z\[gr J.-CHAELES McDONALD,
D. D., né le 14 juin 1840, à Saint-Andrews, I. P.-E.; ordonné
prêtre le 4 juillet 1873 à Charlottetown; préconisé évêque ti-
tulaire d'Irina et coadjuteur de l'évêque de Charlottetown le
13 juin 1890; sacré à Charlottetown le 28 août 1890; devenu
évêque de Charlottetown le 1er mai 1891.
Vicaires généraux: Mgr James Phelan, D. D.; MM. J.-H.
Blaquière, D. D., et James Morrison.
Secrétaire: M. G.-J. McLellan, D. D.
Cathédrale Saint-Dunstan. — MM. G.-J. McLellan, D. D.;
P.-A. McDonald et M. McDonald.
Paroisses: 35. — Dessertes: 14.
Population catholique: 50,000.
PROVINCE ECCLESIASTIQUE DE SAINT-BONIFACE.
La province de Saint-Boniface fut érigée par Pie IX, le 22
septembre 1871, elle comprend les diocèses de Saint-Boniface,
Saint -Albert, Prince-Albert et les vicariats apostoliques d'A-
tliabaska et du Mackenzie.
Diocèse de Saint-Boniface, (Manitoba).
Comprend la province de Manitoba, la partie du district
d'Assiniboia à l'est du 109° de longitude; la partie du dis-
trict de Keewatin à l'est du fleuve Nelson et la partie de la
province d'Ontario, à l'ouest du 91" de longitude.
«7
Archevêque (2e): S. G. Mgr LOUIS-PHILIPPE- ADE-
LAED LANGEVIN, O. M. L, (3e évêque), né à Saint-Isi-
dore, comté de Laprairie, le 23 août 1855; ordonné prêtre le
30 juillet 1882; préconisé le 8 janvier 1895; sacré le 19 mars-
1895.
Vicaire général. — Mgr Az. Dugas, P. A.
Archevêché. — S. G. Mgr L.-P.-A. Langevin, O. M. L;
Mgr Az. Dugas, P. A., V. G. et curé; MM. A. Béliveau, chan-
celier et procureur; J. Poitras, secrétaire; D. Dandurand,
O. M. L, chapelain de l'Orphelinat des filles; F. "Woodcutter,
chapelain des Sœurs Grises; A. Duplessis, chapelain du Pen-
sionnat Jésus-Marie; J.-H. Prud'homme, D. S. Th., DD. C,
sec-archiviste et rédacteur des "Cloches de Saint-Boni-
face"; J.-M.-I. Paré, 1er ass.-procureur; X.-A. Bellavance,
2e ass.-proc; J.-V. Fyfe, vicaire.
Paroisses: 98.
Population: 88,615 dont 24,000 du rite Grec-Kuthène.
Diocèse de Saint- Albert, (Alberta).
(Erigé le 22 septembre 1871).
Evêque (2e). — S. G. Mgr EMILE- JOSEPH LEGAL.
0. M. L, né le 9 octobre 1849 à Saint-Jean de Boisseau, dio-
cèse de Nantes (France) ; ordonné prêtre le 29 juin 1874;
nommé évêque titulaire de Pogla le 29 mars 1897; sacré le 17
juin 1897, à Saint-Albert; devenu évêque de Saint-Albert,
le 3 juin 1902.
Vicaires généraux: EE. PP. Alb. Lacombe, et H. Leduc,
O. M. L
Cathédrale Saint-Albert. — S. G. Mgr Emile Légal, O.M.I.;
EE. PP. H. Leduc, O.M.L, V.G.; M. Mérer, O.M.Î.. sup.; V.
Ladet, O.M.L; V. Philippot, O.M.L; C. Vandendaele, O.M.L
Paroisses: 53. — Dessertes avec église: 38; sans église: 71.
Population catholique: 54,000.
Diocèse de Prince- Albert, (Sask.)
(Erigé en vicariat apost. en 1890, et en évêché en 1907).
Evêque (1er).— S. G. Mgr ALBEET PASCAL, O.M.L, né le
3 août 1848, à Saint-Genest, diocèse de Viviers (France);
ordonné prêtre le 2 novembre 1873 à Montréal; préconisé le
5 juin 1891; sacré le 28 juin 1891, à Viviers (France). Eési-
dence: Prince-Albert.
Vicaire général: — E. P. H. Lacoste, O. M. L, D.D.
Population catholique: 46,000.
68
Vicariat apostolique d'Athabaska.
(Erigé en 18'62).
Vicaire apostolique (2e) : S. G. Mgr EMILE GEOUAED, O.
M.L., évêque titulaire d'Ibora, né le 2 février 1840, à Brûlon,
diocèse du Mans (Franee); ordonné prêtre à Bo'UcherviJile le 3
mai 1862; préconisé le 18 octobre 1890; sacré le 1er août
1891 à Saint-Bonifaee, Man. Eésidence: Mission Saint-Ber-
nard, Petit Lac des Esclaves (lac Athabaska), T. N.-O.
Population catholique: 16,000.
Vicariat apostolique de Mackenzie.
(Erigé en 1901),
Vicaire apostolique (1er): S. G. Mgr GABEIEL BEEYNAT,
O.M.I., né en 1867; ordonné prêtre le 21 février 1891; élu
évêque titulaire d'Adramyte et vicaire apostolique de Mac-
kenzie en 1901; sacré le 6 avril 1902.
Adresse: Edmonton (Alberta).
Population catholique: 8,200.
PROVINCE ECCLESIASTIQUE DE VICTORIA, (0. A.)
La province de Victoria fut érigée par S. S. Léon XIII en
1903; elle comprend les diocèses d.e VictoTia, de New- West-
minster, et la Pa-éfecture apostoilique du Yukon.
Diocèse de Victoria.
(Erigé en évêché en 1847, et en archevêché le 19 juin 1903).
Archevêché. — Siège vacant.
Administrateur apostolique. — T. E. A.-J. Brabant.
Cathédrale Saint-André. — MM. Jos. Leterme, C. Gaine et
J.-A. Van Nevel.
Paroisses: 15. — Dessertes: 80.
Population catholique: 15,000.
Diocèse de New-Westminster.
(Erigé en 1890).
Evêché. — Siège vacant.
Cathédrale Saint-Pierre. — ; R. Fr.
W.-P. O'Boyle, O.M.T., D. D.
Paroisses: 18. — Dessertes: 67.
Population catholique: 22,000 dont 9,000 sauvages.
Préfecture apostolique du Vukon.
(Erigé en 1908).
Préfet apostolique. — R. P. Bunoz, O.M.I.
69
FEECHETTE.
Un érable est tombé . . . Dans le clair paysage
de la patrie, il dessinait un grand contour;
son ombre enveloppait la terre avec amour
et des oiseaux puissants chantaient dans son feuillage!
Vers l'éternel soleil, plus haute, chaque jour,
montait la fière cîme... Un soir, en mai, l'orage
a vaincu sa splendeur et terminer son âge.
Adieu!. . . Ceux de chez nous le pleurent sans retour.
Un érable est tombé... La débordante sève
n'alimentera plus, au prochain avenir,
sa verte frondaison de pensée et de rêve...
Seul, tu restes encore, ô vivant souvenir!
Ecoutez. . . Sur le monde, un vent de gloire emporte
l'écho mélodieux de sa ramure morte!...
n
Poète!... si ton corps dans l'ombre disparaît,
ton poème à jamais resplendit sur l'histoire;
et la patrie en deuil, qu'illumine ta gloire,
pare ton souvenir d'un immortel regret.
Tu chantas sa beauté: fleuve, plaine ou forêt,
son passé de défaite auguste ou de victoire;
et ta voix, dont résonne encor notre mémoire,
puisait dans un cœur franc l'éclat d'un verbe vrai.
Sois béni, pour ton œuvre abondante et vivace!...
Quand ils diront ton nom, les hommes de ma race
seront de gratitude et d'orgueil envahis;
et les enfants liront tes vers, dans les écoles,
pour apprendre, au frisson de tes nobles paroles,
à vénérer leur Dieu, leur langue et leur pays!. . .
Joseph-Marie Melançon.
Le savoir est pour l'homme studieux, la richesse pour
l'homme vigilant, la puissance pour la bravoure et le ciel
pour la vertu. Franklin.
« • *
D faut aimer sa patrie, vénérer ceux qui l'ont formée,
obéir à ses lois et honorer le citoyen qui s'en rend digne.
70
Grande Fonderie de Cloches de l'Est
FERDINAND FARNIER
à Robécourt (Vosges) France
BOURDONS, CARILLONS.
CLOCHES pour Ecoles, Hôtels
de Ville, Hospices, Usines, Cha-
pelles, etc.
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Coussinets et Tourillons
de tous systèmes.
Fournitures de tous les Accès
soires nécessaires au fonctionne-
ment des Cloches.
GUIDES en porcelaine pour empêcher l'usure des cordes.
CORDES en Chanvre et en Cuir. , CABLES en fil d'acier tressé et
g-alvanisé. HORLOGES publiques pour Eglises, Hôtels de Ville,
Ecoles, Usines, etc.
Ecrivez pour demander les prix.
CONFIANCE.
Si tu sens Taciller ta foi
Durant la tempête hagarde,
Calme-toi:
Dieu te garde!
Si, d'après la commune loi,
Dans le néant tombe chaque heure,
Calme-toi:
Dieu demfeurel
Si ton cœur est rempli d'émoi,
Si le désespoir t'environne.
Calme-toi:
Dieu pardonne!
Si la mort te saisit d'effroi.
Si tu crains l'ombre où tout sommeille,
Calme-toi:
Dieu réveiUel "^
LA MACHINE A COUDRE
"NEW WILLIAMS"
Silencieuse. De belle appa-
rence.
The Williams Mfg. Co., Ltd.,
334, Boulevard Saint-Laurent, Montréal.
71
PUISSANCE DU CANADA (population 5,338,883).
Sièg^ du gouvernement, Ottawa.
Son Excellence le très honorable comte Albert-Henry-
George Grey, L. L. M., J. P., lord lieutenant de Xorthumber-
land et vicomte de Howick, nommé gouverneur général du
Canada en 1904, ($48,664).
Secrétaire privé: Arthur-F. Sladen.
Aide de Camp:
Aides de Camp honoraires: Lieutenants-colonels W.-D. Ot-
ter, C.-T. Irwin, J.-M. Gibson, G.-T.-A. Evanturel, J. Peters,
C.-W. Drury, A.-P. Sherwood, H. Smith, F.-L. Lessard, T.-D.-
B. Evens, S.-C-D. Eoper.
Conseil privé du Eoi en Canada, (formé en 1908).
Le très honorable sir Wilfrid Laurier, G.C.M.G., D.C.L.,
premier et président du Conseil, ($12,000).
L'hon. sir Eichard Cartwright, G.C.M.G., ministre du ^
Commerce et de l'Industrie.
J.-J. Murphy, secrétaire d'Etat.
A.-B. Aylesworth, ministre de la Justice.
L.-P. Brodeur, ministre de la Marine et des Pê-
cheries.
sir Frédéric- William Borden, ministre de la Mi-
lice.
Sydney-Arthur Fisher, ministre de l'Agriculture.
W.-S. Fielding, ministre des Finances.
Geo.-P. Graham, ministre des Chemins de fer et
Canaux.
William Paterson, ministre des Douanes.
, ministre du Eevenu de l'Inté-
rieur.
Wm. Pugsley, ministre des Travaux publics.
F. Oliver, ministre de l'Intérieur et surintendant
général des affaires des sauvages.
E. Lemieux, ministre des Postes. j
Jacques Bureau, solliciteur général.
Greffier du Conseil privé: M. E. Boudreau. j
Un peu d'observation.
— Ne jugez jamais un homme d'après le parapluie qu'il
porte.
— Pourquoi?
— n est si rare que ce soit le sien.
Les opinions politiques sont comme les modes: belles
quand on les prend, laides quand on les quitte.
Jouflfroy.
72
MEMBRES DU SENAT DU CANADA.
, président, ($4,000).
Pour la province de Québec. (24 membres).
Les honorables MM. ($2,500 par session).
Baker, (xeo.-B., Sweetsburg. Forget, L.-J., Montréal.
Eéïque, F.-L., Montréal. G-odbout, J.-M.-D., St-François.
Boldue, Jos., St-Vietor de Tring Landry, A.-C.-P.-E., Caudiac,
Casgrain, J.-P.-B., Montréal. Legris, J.-H., Louiseville.
Choquette, P.-A., Québec. MacKay, Eobert, Montréal.
Oloran, H.-J., Montréal. Mitehell, Wm., Drummondville.
David, L.-O., Mosatréal. Montplaisir, H., Trois-Kivières.
DeBoneherville, C.E.B., C.M.G., Owens, "W., Montréal.
Bon oh er ville. Shehyn, J., Québec.
Dessaules, G.-C, St-Hyacinthe. Tessier, Jules, Québec.
Drummond, sir Geo.-A., K.C.M. Thibaudeau, J. Bo&aire, Mont-
G., Montréal. réal.
Fiset, J.-B.-E., Eimouski. Thibaudeau, A.-A., Montréal.
Pour la province d'Ontario. (24 membres).
Beith, E., Bowmanville. | Gibson, W., Beamsville.
Belcourt, N.-A., Ottawa. IJaffray, E., Toronto.
Bowell, sir Mackenzie, ELC.M. Jones, L.-M., Toronto.
G., Belleville, Ont. Kerr, James K., Toronto.
Campbell, A., Toronto. McHugh, Geo., Lindsay.
Oarling, sir J., K.C.M.G., Lon- McLaren, P., Perth.
don. McMillan, Donald, Alexandria.
Cartwright, sir Eichard, G. iMcMullen, Mount Forest.
C.M.G., Ottawa. [Eoss, W., Toronto.
Coffey, Thomas, London. Scott, E.-W., Ottawa.
Cox, Geo. A., Toronto. Sullivan, M., Kingston.
Derbyshire, D., Brockville. ' W.ilson, Dr J.-H., &t -Thomas.
iEdwards, W.-C, Eockland, Ontj ,. .
Frost, F.-T., Smith 's Falls. I
Pour la province de la Nouvelle-Ecosse. (10 membres).
Comeau, A.-H., Meteghan Eiver MacKeen, D., Halifax.
McDonald, Wm., Lit. Glace Bay Miller, W., Arieha.t.
MeGregor, Jas-D., New-Glas- Power, L. G., Halifax.
gow. JEoss, W., Halifax.
McKay, Thomas, Truio.
Si la charge ennoblit l 'homme, l 'homme doit ennoblir la
charge. Proverbe grec.
73
Membres du Sénat du Canada. — (Suite).
Pour la province du Nouveau-Brunsvàck. (10 membres).
King, Geo. G., Chipman,
McSweeney, Peter, Mometon.
Poirier, P., Shédiac.
Thompson, F.-P., Frederioton.
Baird, G-. T., Perth Centre.
Oostigan, John, Edmuniston.
Domville, James, Rothesay.
Gillmor, D., St-George.
Ellis, John-V., St-John.
Wood, Josiah, Saek ville.
Pour l'île du Prince-Edouard. (4 membres).
Robertson, James E., Mantague
Yeo, John, Port Hill.
Ferguson, D., Charlottetown.
Maodonald, A.- A. Charlotte
town.
Pour la Colombie anglaise. (3 membres).
BoiStoek, H., Monte^Oreek. iRiley, George, Viotoria,
Maedonald, W.-J., Victoria. [
Pour la province du Manitoba. (4 membres).
Bernier, T.-A., Saint-Boniface.jWatson, E., Portage-ia-Prairie.
Kirchhoflfer, J.-N., BraadoŒi. |Young, F.-M., Killamey.
Pour la province de Saskatchewan. (4 membres).
Davis, T.-O., Prince-Albert. IPexley, W.-D., Wolseley.
Douglas, J.-M., Tanitallon. |Ross, J.-H., Begina.
Pour la province d'Alberta. (4 membres).
DeVeber, L.-G., Lethbridge. i Roy, P., Edmouton.
Lougheed, J.-A., Calgary. | Tialbot, P., Lacombe.
Greffier du Sénat: Samuel-E. St-Onge Chapleau. ($5,000).
LE MARIAGE.
C'est dans le mariage que la sensibilité est un devoir.
Dans tout autre relation, la vertu peut suffire; mais dans
celle où les destinées sont entrelacées, où la même impulsion
sert, pour ainsi dire, aux battements de deux cœurs, une af-
fection profonde est un lien nécessaire, la mort seule peut
rompre des nœuds si saints.
L'usage de mettre l'anneau nuptial au quatrième doigt de
la main gauche vient de ce que dans ce doigt il y a une veine
qui va au cœur: symbole que deux cœurs se lient.
La première et la plus grande faute entre gens mariés est
de se manquer d'égards. (Moralistes anciens).
UNE DE PERDUE, DEUX DE TROUVEES, roman cana-
dien, par G. de BouchervUle. Nouvelle édition, avec cou-
verture illustrée. 2 volumes in-12 $1 . 00
La Cie J.-B. Rolland & Fils, Montréal.
74
PROVINCE DE QUEBEC (population 1,620,974).
Le siège du gouveirniement locial est à Québec.
Le gouvernement se compose d'un lieutenant-gouverneur,
nommé pour cinq ans par le gouverneur-général du Canada
en conseil; d'un conseil exécutif de 7 membres, d'un conseil
législatif de 24 membres nommés à vie, et d'une assemblée
législative de 74 membres élus tous les cinq ans par le peu-
ple; l'indemnité des membres du conseil législatif et de l'as-
semblée législative est de $800 par session.
Lieutenant-gouverneur (9e) : L'hon. sir Charles- Alphonse-
Pantaléon Pelletier, K. C. M. G., nommé le 15 septem-
bre 1908. ($10,000).
Aide de camp: Capitaine Victor Pelletier.
Aide de camp-adjoint: Capt. A. de L. Panet.
Secrétaire particulier: Alp. Généreux.
Messager en chef: W.-T. Lannen.
Conseil exécutif, (formé en 1905).
L'honorable sir Lomer Gouin, premier ministre et procureur
général ($5,000).
** A. Turgeon, ministre des Terres et Forêts. ^
** W.-A. Weir, trésorier de la Province.
" Louis-Alex. Taschereau, ministre des Travaux
publics et du Travail.
" Ls- Jules AUard, ministre de l'Agriculture.
" Ls-Eod. Eoy, secrétaire et régistraire de la
Province.
" . Chs-R. Devlin, ministre de la Colonisation,
des Mines et Pêcheries.
" John-C. Kaine, ministre sans portefeuille.
Greffier du Conseil exécutif: Gustave Grenier.
Conseillers législatifs. ($800).
Les honorables: , orateur. ($3,000).
p
L.-J. Allard, St-Frs du Lac.
T. Berthiaume, Montréal, [ville
C.-B. de BoucherviUe, Boueher-
Geo. Bryson, jr.. Fort Coulonge
Hector Champagne, St-Eusta-
T. Chapais, Québec. [che.
N.hC. Cormier, Plessisville.
Chs-Eug. Dubord, B&auport.
N. Garneau, Ste-Foy.
Ed.-B. Garneau, Québec.
F.-E. Gilman, Montréal.
J. Girouard, Longueuil.
Greffier du Conseil législatif:
Gosselin, Frs, St-Alexandre.
J. Lanctôt, St-Henri (Mont-
réal).
Bl. Letellier, St-François.
Th.-P. Pelletier, Trois-Pistoles.
N. Pérodeau, Montréal.
J.-Damien Rolland, Montréal.
C.-J. Sharples, Québ&e.
R. Turner, Québec (Montréal.
Em. de Vaai^ennes, Wiafcerloo.
J.-K. Wand, Côte St-Antoine,
75
Province de Québec. — (Suite).
COMTÉS.
COMMUNES.
Élus 26 octobre 1908.
Argenteuil G.-H. Perley
Arthabaska Louis Lavergne. . ..
Bagot Joseph E. Marcil.. ..
Beauce Henri S. Béland, M.D.
Beauharnois. . .. L.-J. Papineau
Bellechasse O.-E. Talbot
Berthler A. Ecrément
Bonaventure. . .. Chas. Marcil
Brome L'hon. S. -A. Fisher. .
Chambly Victor Geoffrion. . ..
Champlain P.-E. Blondin
Charlevoix Rodolphe Forget. . . .
Châteauguay. . .. J.-P. Brown
Chlcoutlmi & Sa-
Compton.. (guenay A.-B. Hunt
Deux-Montagnes.. J.-A.-C. Ethier
Dorchester E. Roy
Drummond Louis Lavergne.. ..
Gaspé L'hon. R. Lemieux.. .
Hochelaga L.-A.-A. Rivet
Huntingdon James A. Robb
Iberville (pas de représentant).
Iles de la Made-
leine '(pas de représentant).
Jacques-Cartier. . P.-D. Monk
Joliette Adélard Dubeau. . . .
Kamouraska. . .. Ern. Lapointe
Labelle C.-B. Major
Lac St-Jean. . .. ipas de représentant).
Laprairie R. Lanctot
L'Assomption.. .. P.-A, Séguin
Laval Chs.-A. Wilson.. ..
Lévis L.-A- Carrier
L'Islet Eugène Paquet
Lotbinière Edmond Portier.. ..
Maisonneuve. . .. Alphonse Verville.. .
Maskinongé Horm. Mayrand. . ..
Matane (pas de représentant).
Mégantic P.-T. Savoie
Missisquol D.-B. Meigs
Montcalm P.-O. Dugas
Montmagny Cyrias Roy
Montmorency.. .. Georges Parent
Montréal, Sainte- 1
Marie Médéric Martin.. ..
Montréal, St-Jac-|
ques :H. Gervais
Montréal, St-Lau-
rent |R. Bickerdike
Montréal, St - An-
toine H.-B. Ames
Montréal, Ste-Anne C.-J. Doherty
Montréal, St-Louls (pas de représentant).
Napierville R. Lanctot
Nlcolet Dr. Turcotte
Ottawa, comté. . . .'(pas de représentant).
Fontiac G.-F. Hodgins
LOCALE.
Elus 8 juin 1908.
L'hon. "W.-A. Weir. . .
P. Tourigny
P. -H. Daignault. . . .
Jos.-Arth. Godbout..
Arthur Plante
L'hon. A. Turgeon.. .
Jos. Lafontaine. . . .
J.-H. Kelly
W.-F. Vilas
M. Perrault
P.-C. Neault
P.-D'Auteuil
H. Desrosiers
H. Petit
]A.-W. Giard
Arthur Sauvé
A. Morriset
J. Laferté
iLs.-Jos. Lemieux. . .
J.-L. Dêcarie
[W.-H. Walker
|J.-A. Benoit
L.-A. Thériault
Ph. Cousineau
J.-M. Tellier
L'hon. L.-R. Roy. . .
(pas de représentant).
E.-L. Patenaude..
Walter Rééd. , . .
J.-C. Blouin
Jos.-Ed. Caron
J.-N. Francoeur. . . .
(pas de représentant).
Geo. Lafontaine.. ,.
Donat Caron
D.-H. Pennington.. ..
Jos.-J.-B. Gosselln.. '
Jos. Sylvestre
Armand Lavergne. . .
L'hon. L.-A. Tasche-
, reau
John T. Finnie. .
C.-Ernest Gault .
G. Langlois
Cyprien Dorris
L'hon. Chs-R. Devlin.
P.-A, Gendron ,
IT.-C. Gaboury ,
7«
Province de Québec. — (Suite),
Portneuf
Québec, Centre. .
Québec, Ouest. .
Québec, Est. . . .
Québec, comté. .
Richelieu
Richmond. . . .
Rimouski
Rouville
St-Hyaclnthe. . .
St-Jean
St-Maurice. . . .
St-Sauveur. . . .
SheCEord
Sherbrooke. . . .
Soulanges
Stanstead
Témiscouata. . .
Terrebonne. . . .
Trois-Rivlères.
COMMUNES.
. M.-S. Delisle
. A. Lachance
. Wm. Price
. T. H. sir W. Laurier
.jJ.-P. Turcotte
Adélard Lanctot. . . .
. B.-W. Tobin
J. Aug. Ross, M.D. . .
, Li'hon. L.-P. Brodeur.
A.-M. Beauparlant . .
. Jos. Demers
. L'hon. J. Bureau. . . .
. (pas de représentant).
• H.-E. Allen
, A.-N. Worthington. .
Dr. Liortie
Charles Lovell
C.-A. Gauvreau
.Bruno Nantel
.iLi'hon. J. Bureau.. ..
"Vaudreull [Gustave Boyer
Verchères fpas de représentant).
Wolfe E.-W. Tobin
Wright B.-B. Devlin
Yamaska Ij.-E.-O. Gladu
L'hon. sir L. Gouin..
L'hon. A. Robitaille.
. L'hon. J.-C. Kaine..
. L.-A. Létourneau. . . .
. C.-F. Delâge
L.-P.P. Cardin
. P.-S.-G. MacKenzie..
P.-E. D'Anjou
Robert
Henri Bourassa. . . .
G. ^Marchand
, G.-I. Delisle
. Chs.-Eug. Côté
L.-P. Bernard
P. Pelletier
J.-O. Mousseau.. ..
IP.-A. Bissonnette. . .
X. Dion
L'hon. F.-J.-B. Prévost
J.-A. Tessier
H. Pilon
A. Geoffrion
N.-P. Tanguay
(pas de représentant).
Ed. Ouellette
Orateur des Communes:
Greffier " " T.-B. Flint.
Orateur de l'Assemblée Législative:
Greffier " "
L.-G. Desjardins.
BON MOT.
Un homme veuf étant sur le point de se remarier, sa fian-
cée lui faisait diverses questions sur son caractère. La der-
nière était celle-ci:
— Etes- vous patient?
— Si je suis patient! répondit-il; j'ai été marié sept ans.
CHARADE No 3.
Une voyelle est mon premier.
Terme musical est mon deuxième.
Article simple mon troisième.
Prénom masculin mon entier.
Voir réponse, page 44.
C'est une règle très profitable à la santé de ne faire que
trois repas par jour, dont deux plus légers le matin et le soir,
et de ne rien prendre entre les repas.
La plus saine de toute les boissons est "l'eau pure". L.a
plus nuisible est l 'eau-de-vie.
77
PEOVINCE D'ONTAEIO (population 2,167,978).
Le siège du gouvernement local est à Toronto.
Le gouvernement se compose d'un lieutenant-gouverneur,
nommé pour 5 ans, par le gouverneur-général du Canada en
conseil, d'un conseil exécutif de 10 membres, et d'une assem-
blée législative de 106 membres élus tous les 4 ans par le
peuple. L'indemnité des membres est de $1,000 pour la ses-
sion.
Lieutenant-gouverneur (9e) : L'hou. John Morison Gibson,
nommé en 1908. ($10,000 par an).
Aide de camp et secrétaire officiel: Lt-col. McDonald.
Secrétaires privés: MM. Young et Gibson.
Conseil exécutif (formé en 190-5).
L'hon. sir J.-P. Whitney, premier et président du Conseil.
" A.-J. Matheson, trésorier provincial.
" J.-J. Foy, procureur général.
' ' Frank Coehrane, ministre des Terres, Forêts et Mines.
" J.-O. Eéaume, commissaire des Travaux publics.
" W.-J. Hanna, secrétaire provincial.
** R.-A. Pyne, ministre de l'Education.
" James-S. Duff, ministre de l'Agriculture.
" J.-S. Hendrie, ministre sans portefeuille.
" Adam Beck, " "
Greffier du ConseU exécutif: J.-L. Capreol.
COMMUNES.
LOCALE.
COMTES
Elus 26 octobre 1908.
Élus 8 juin 1908.
Addington
U. Wilson
W.-J. Paul
Algoma, Est
A.-E. Dyment
W.-R. Smith
Algoma, Ouest . . .
A.-C. Boyce
(pas de représentant).
Brant, Nord
{pas de représentant).
J.-H. Fisher
Brant, Sud
L'hon. W. Paterson. .
W.-S. Brewster. . . .
Brantford
L. Harris
Brockville
L'hon. G.-P. Graham.
Alf.-E. Donovan.. ..
Bruce, Nord
John Tolmie
C.-M. Bowman
Bruce, Sud
J.-J. Donnelly
R.-E. Truax
Bruce Centre. . . .
(pas de représentant).
Hugh Clark
Carleton
R.-L. Borden
R.-H. McElrov
Dufferin
Dr J. Barr
Ch.-R. McKeown. . . .
Dundas
Andrew Broder.. ..
Sir J.-P. Whitney. . . .
Durham, Est. . . .
C.-J. Thornton
J.-J. Preston
Durham, Ouest.. .
(pas de représentant).
J.-H. Devitt
Elgin, Est
David Marshall. . . .
C.-A. Brower
Elgin, Ouest. . . .
T.-W. Crothers
F.-G. Macdiarmid. . . .
Essex, Nord. . . .
Hon. R.-F. Sutherland
L'hon. J.-O. Réaume. .
Essex, Sud
A. -H. Clarke, K. C. . .
C.-N. Anderson
Fort William et
Lac-des-Bols. . .
(pas de représentant).
T.-S.-T. Smellie. . . .
Frontenac
J.-W. Edwards
John S. Gallasrher. . .
Glengarry
J.-A. McMillan
D.-R. McDonald. . . .
Grenville
J.-D. Reid
G. -H. Ferguson.. ..
Grey. Centre. . . .
Th.-S. Sproule
Isaac B. Lucas
Grey, Nord
W.-S. Middlebro. . . .
L'hon. A.-G. MacKay.
Grey Sud
H.-H. Miller
D. Jamieson
78
FroviHce d'Ontario. — (Suite).
Haldimand
Halton ••
Hamilton, Ouest. .
Hamilton, Est. . . •
Hastings, Est. . . .
Hastings, Nord. .
Hastings, Ouest. .
Huron, Ouest. . . •
Huron, Est
Huron, Sud
Kenora
Kent, Ouest
Kent, Est
Kingston
Lambton, Est . . . ■
Lambton, Ouest. .
Lanarlt, Nord . . . .
L,anark, Sud
Leeds
Lennox
Lincoln
London
Manitoulin
Middlesex, Est. . .
Middlesex, Nord. .
Middlesex, Ouest. .
Monck
Muskoka
Nipissing
Norfolk, Nord. . . .
Norfolk. Sud. . . •
Northumberland, E
Northumberland, O
Ontario, Nord. . • .
Ontario, Sud. . . •
Ottawa f
Oxford, Nord. . .
Oxford, Sud
Parry Sound. . . •
Peel
Perth, Nord
Perth. Sud
Peterborough, Est.
Peterborough, 0 . .
Port Arthur & R.R.,
Prescott
Prince-Edward. . .
Renfrew, Nord. . .
Renfrew, Sud. . . .
Russell
Sault Ste-Marie. .
Simcoe, Est
Simcoe, Nord. . . .
Simcoe, Sud. . .. '
Simcoe. Centre. . .
Stormont
Sturgeon Falls. . .
Sudbury
Témiscamlngue. .
Thunder Bay &
Ralny River. . .
COMMUNES.
F.-R. Lalor
D. Henderson
T. -G. Stewart
S. Barker
W.-B. Northrup.. ..
(pas de représentant).
E.-G. Porter
E.-N. Lewis
Dr. T. Chisholm. . . .
M.-Y. McLean
(pas de représentant).
.\.-B. McCoig
D.-A. Gordon
W. Harty
J.-B. Armstrong. . . .
Fred. F. Pardee. . ..
W. Thornburn
Hon. J.-G. Haggart..
G. Taylor
LT. Wilson
E.-A. Lancaster.. ..
Major Beattie
(pas de représentant).
Peter Elson
Alex. Smith
W.-S. Calvert
(pas de représentant).
Wm. Wright
Geo. Gordon
(pas de représentant).
Alex. McCall
C.-L. Owen
J.-B. McColl
S. -S. Sharpe
P.-L. Fowke
T. H. sir W. Laurier.
Fî.-B. McGiverin. . ..
,E.-W. Nesbitt
M.-S. Schell
James Arthurs
R. Blain
T.-P. Rankin
G.-H. Mcintyre. . . .
J.-A. Sexsriiith
J.-R. Stratton
Ed. Proulx
M. Currie
Gerald-V. White. . ..
Thomas A. Low. . . .
L'hon. C. Murphy. . .
(pas de représentant).
M. Chew
T. -A Currie
H. Lennox
(pas de représentant).
Robert Smith
(pas de représentant),
(pas de représentant),
(pas de représentant).
LOCALE.
Jacob Kohler
A.-W. Nixon >•
L'hon. J.-S. Hendrie..
Allan Studholme. . . .
A.-A. Richardson.. ..
J.-W. Pearce
J.-W. Johnson
A.-H. Musgrove.. ..
W. Proudfort
Heni-y Eilber
H.-A.-C. Machin ....
G.-W. Sulman
P.-H. Bowyer
P.-W. Nickle
R.-J. McCormack. . . .
L'hon. W.-J. Hanna. .
R.-P. Preston
L'hon. A.-J. Matheson
J.-R. Dargavel
Th.-Geo. Carscallen..
Dr Elisha Jessop.. ..
L'hon. Adam Beck. . .
Robert R. Gamey. . . .
G.-W. Neeley
Duncan C. Ross. . . .
J.-C. Elliott
J.-A. Ross
A.-A. Mahaffy
Henry Morel
H. -P. Innés
A.-C. Pratt
S.-G.-M. Nesbitt. . . .
Samuel Clarke
Wm-H. Hoyle
Ch. Calder
ID.-J. McDougal
lA.-E. Fripp
•And. Mackay
T.-R. Mayberry
John Gaina
Sam. Charters
James Torrance. . ..
|Val. Stock
James Thompson. . . .
T.-E. Bradburn
J.-J. Carrick
G.-H. Pharand
R.-A. Norman
N. Reid
T.-W. McGarry
D. Racine
W.-H. Hearst
J.-B. Tudhope
Hon. J. Stoddart DufC
A. Ferguson
A.-B. Tliompson.. ..
W.-J. McCart
A.-A. Aubin
L'hon. F. Cochrane. .
R.-T. Shilllngton. . ..
'j. Conmee.. .... .. :W. -A. Preston.
79
Province d'Ontario. — (Suite).
COMTES.
Toronto, Sud, . . . .
Toronto, Nord.. ..
Toronto, Est. . . .
Toronto, Ouest. . .
Toronto, , Centre . .
"Victoria & Hali-
burton
Victoria. Ouest. . ,
Waterloo. Nord. .
Waterloo, Sud. . .
Welland
Wellington, Est. .
Wellington, Ouest,
Wellington, Sud. .
Wentworth, Nord.
Wentworth, Sud. .
York, Est
York, Nord
York, Ouest. . . . ,
COMMUNES.
A /-• nir ^ ,1 / L'hon. J.-J. Foy.. ,
A.-C. Macdonell . . . . ■ ^ q .jj. Gooderam . . .
, ,1. ,-, T-. T-i X /Wm.-K. McXaught..
L'hon. Geo.-E. Foster. yj^^.^ g^aw.
Jos. Russell. . . .
/L'hon R.-A. Pyne...
"■T-'R. Whitesides. .
/L'hon. T. Crawford.
1 W.-D. McPherson..
|Ed. Bristol fpas de représentant).
lE.-B. Osier.
IS. Hughes
fpas de représentant).
W.-L. M. King
G. -A. Clare
W^.-M. Germain
/pas de représentant).
A.-M. Martin
H. Guthrie
, W.-O. Seeley
/pas de représentant).
iW.-F. Maclean
'Hon. A.-B. Aylesworth
Thos. Wallace
J.-H. Carnegie. .
Samuel J.-Fox. .
H.-G. Lackner. .
Geo. Pattinson. .
E.-E. Fraser. . .
J.-J. Craig
James McEwing.
J.-P. Downev. .
G.-C. Wilson. . .
Daniel Rééd. . .
A. McCovran. . .
T.-H. Lennox. . .
Forbes Godfrev.
Orateur de l'Assemblée législative:
Greffier " ' <
Sergent-d 'armes " "
Arthur-H. Sydere.
F.-J. Glackmever.
PAX TECUM.
C'était en 1868.
Sur un bateau à vapeur se trouvait un jeune impie qui s'en
donnait à cœur joie à parler contre la religion, les prêtres,
le Saint-Père, etc., etc. Il affectait de débiter ses sottises
devant un bon zouave qui revenait de Eome.
Celui-ci faisait le sourd.
L'audacieux alors de s'en prendre à lui directement, et
d'un ton moqueur:
— Et vous, mon brave, dit-il, que pensez- vous du Pape?...
(Quelle récompense en avez-vous reçue pour votre dévoû-
mentî. . .
Même silence de la part du zouave.
— Ah! je suppose, reprend l'agresseur, vous en avez reçu
le pouvoir de dire la messe!... de confesser!... d'absoudre!...
— Plus même que cela, répond le zouave. Sa Sainteté m'a
laissé le pouvoir d'administrer la confirmation. En foi de
quoi voici le Pax tecum!
Et ce disant, il lui applique un joli soufflet, au grand sai-
sissement du fanfaron qu'une telle riposte décide à se taire,
et au grand amusement de tous les passagers qui applaudis-
sent et à la patience et à l'énergie du jeune soldat.
80
PROVINCE DE LA NOUVELLE-ECOSSE,
(population 459,116).
Le siège du go u verrue ment locial est à Halifax.
Le gouvernement se compose d'un lieutenant-gouverneur,
no'mmé pouT 5 ans, par le gouverneur général du Canada en
conseil, d'un conseil exécutif de 8 membres, d'un conseil lé-
gislatif de 21 membres, nommés à vie, et d'une assemblée
législative de 38 membres, élus tous les 5 ans par le peuple.
Lieutenant-gouverneur (10e) : L'honorable Duncan C.
Fraser. ($9,000).
AiLlistex Pi''aise:r, secréitiaa.re privé.
Aide de camp: Lieut.-col. C.-J. Stewart.
Conseil exécutif.
L'hon. Geo.-H. Murray, premier et secrétaire provincial.
" W.-T. Pipes, procureur général et com. des Terres.
" Ch.-Chisholn, comm. des T. P. et des Mines.
" H.-S. LeBlanc, ministre sans portefeuille.
'' D. McPherson, " "
" J.-M. Mack, " "
" O.-T. Daniels, " "
" James McDonald, " "
Conseillers législatifs.
L'hon. M.-H. Goudge, président.
hon. Isidore Leblamc.
' Jason-M. Mack.
' E. Drummond.
' John McNeil.
' William-H. Bay.
' W.-B. Smith.
' William-H. Owen.
' W. Chisholm.
' M,-H. Goudge.
L'hon. G.-C. Whitmaiu
" C.-N. Cummings.
" H.-M. Bobichaud.
" A.-P. W^elton,
" J.-E. Corbett.
" J.-N. Armstxong.
" W.-F. McCurdy.
" Geo.-J. Troop.
" W.-D.-E. Cameron.
Greffier: Arthur-S. Barnstead.
COMTES.
Annapolis.. .
Antigonish. . .
Cap-Breton, N.
Cap-Breton, S.
Colchester. . .
Cumberland . .
Dlgby
COMMUNES(26 oct. 1908)
3.-W. Pickup. . .
Wm. Chisholm..
D.-D. MacKenzie
J.-W. Madden . .
John Stanfield. .
E.-N. Rhodes. . .
Ch. Jamelson. . ,
LOCALE (20 juin 1906).
) L'hon. O.-T. Daniels
J.-A. Bancroft.. ..
L'hon. Ch.-P.
Chisholm.
F.-R. Trotter
A.-S. Kendall
N.-J. Gillis
< Davidson Hill. . . .
} B.-F. Pearson . . . .
5 B.-B. Paul
( L'hon. W.-T. Pipes.
( Angus Gidney. . . .
( J.-W. Comeau.. ..
81
Province de la Nouvelle-Ecosse.
(Suite).
COMMUNES.
LOCALE.
Guysborough .... ! J.-H. Sinclair .
Halifax ^R.-L. Borden.
<A.-B. Crosby.
Hants J.-B. Blacli
Inverness A.-W. Chisholm'.T"
Kings Sir F.-W. Borden.
Lunenbufg A.-K. Maclean . . ..
Pictou E.-M. Masdonald. . ..
Queens L'hon. W.-S. Fielding.
Richmond J.-W. Kyte
Shelburne 1 L'hon. W.-S. Fielding.
Victoria Upas de représentant).
Yarmouth., .. .. B.-B. Law
Wm. "Whitman . . . ,
J.-F. Ellis
G.-E. Faulkner. . . .
L'hon. D. McPhersoi
R.-E. Finn
C.-S. ^ÎVilcox
James O'Brien. . . .
Jas. McDonald. . . .
C.-E. McMillan. . ..
B.-H. Dodge
Charles Campbell..
C.-U. Mader
H.-A. March
R,-M. McGregor. . .
A.-C. Baillie
C.-E. Tanner
Rév. C.-F. Cooper..
E.-M. Farrell
Félix Landry
C.-P. Bissett
Robert Irwin
M. -H. Nickerson. . .
J.-G. Morrisson . . ..
L'hon. G.-H. Murray
Henry S. LeBlanc. .
E.-H. Armstrong. . .
Orateur de l'Assemblée législative: l'hon. D.-M. Farrell.
Greffier " " Geo.-W. Kyte.
PEOVINCE DTT NOUVEAU-BEUNSWICK,
(population 331,093).
Le siège du gouvernement local est à Frédérlcton.
Le gouvernement se compose d'un lieutenant-gouverneur
nommé pour 5 ans par le gouverneur général du Canada en
conseil, d'un conseil exécutif de 7 membres, et d'une assem-
blée législative de 46 membres élus tous les 4 ans par le peu-
ple.
Lient. -gouverneur (12e) : L'hon. Lionnel-J. Tweedie, nom-
mé en 1907. ($9,000 par an).
Aides de camp: les lient. -col. H.-H. McLean, F.-F. Mac-
kenzie et le major J.-W. Bridges.
Secrétaire privé: E.-S. Barker.
Conseil exécutif (formé en 1908).
L'hon. J.-D. Hazen, premier et procureur général.
" James-K. Flemming, secrétaire provincial.
" John Morrissy, min. des Travaux publics.
" W.-C.-H. Grimmer, inspecteur général.
" David Landry, M. D., ministre de l'Agriculture.
" Harry-F. McLeod, solliciteur général.
" Robert Maxwell, ministre sans portefeuille et prési-
dent du Conseil.
82
Province du Nouveau-Brimswick. — (Suite).
cOMMUNES(26oct.l908) LOCALE (3 mars 1908)
Albert.. ..
Carleton. . ,
Charlotte. .
G.-H. McAlllster.
F.-B. Carvell.. .
F.-W. Todd.. ..
Gloucester O. Turgeon..
Kent O.-J. LeBlanc.
Kings.. ..
Madawaska .
G.-H. McAllister.. ..
i
, (pas de représentant).
Northumberland. . W.-S. Loggls.,
Queen's H.-H. McLean.
Restigouche James Reid..
St-Jean, Ville.. .. Dr. J.-"W. Daniel.. ..
St-Jean, Ville et ^ „ ,
Comté ..L'hon. W. Pugsley..
Sunbury et Queen's H.-H. McLean
Victoria P. Michaud
Westmoreland. . . . H.-R. Emmerson.
York O.-S. Crockett.
/ W.-B. Dickson. . . .
l G.-D. Prescott. . . .
[ L'hon. J.-K. Flem-
- ming
Benj.-F. Smith. . . .
^ Donald Munro. . . .
f L'hon. W.-C.-H.
Grimmer
-| G.-J. Clarke
Thomas A. Hartt . .
^ H.-I. Taylor, M.D.. .
( J.-P. Byrne
1 A. Sormany, M.D. . .
V S.-R. Léger
{ L'hon. D.-V. Landrv
) T.-J. Bourque, M.D.
' J. Sheridan
C P.-M. Sproul
1 J.-A, Murray
V Geo.-B. Jones. . . . '
( Ch.-L. Cyr
\ J.-W. Baker
, L'hon. John Mor-
I rissyT
' L'hon. D. Morrison.
I W.-L. Allain
' D. MacLachlan . . . .
f H.-W. '^oods
l Art.-R. Slipp
f L'hon. C.-H. La-
Billois
y "Wm. Currie
I L'hon. R. Maxwell..
■ J.-E. Wilson
I J.-P. Mcinerney. . .
) W.-F. Hatheway. .
I H. -A. McKeown . . .
j James Lovell
J L'hon. J.-D. Hazen.
' Parker Glasler. . . .
) J.-P. Tweeddale.. .
' James Burgess. jr. .
( C.-W. Robinson. . .
f F.-J. Sweeney. . . .
I Arthur B. Copp. . .
l C.-M. Léger
C L'hon. H.-F. Mc-
Leod
j James K. Pinder. .
I John A. Toung. . . .
I Th. Robison
Greffier: Henry B. Eainsford. Orateur: L'hon. D. Morrison.
Assist. -greffier: G.-Y. Dibblee., Chapelain: Eév. James Wesley
Sergt-d'arm€s: H.-C. Rutter. | MeCounell. •
Si tu veux qu'une chose soit secrète, ne la dis pas; si tu ne
veux pas qu'on la sache, ne la fais pas.
Proverbe italien.
83
PROVINCE DE L'ILE DU PRINCE EDOUARD,
(population, 103,258).
lie siège du gouvernement est à Charlottetown.
Cette province est entrée dans la confédération le 1er juil-
let 1873, son gouvernement local se compose d'un lieutenant-
gouverneur, d'un conseil exécutif de 9 membres, et d'une
chambre d'assemblée de 30 membres.
Lieutenant-gouverneur (8e) : L'hon. D.-A, McEinnon,
nommé en 1904. ($9,000). Secrétaire privé:
Aides de camp: Lt.-Col. F.-S. Moore et Lt.-Col. J.-B. Mellish,
Conseil exécutif.
L'hon. F.-L. Haszard, premier et président du Conseil.
" , secrétaire-trésorier provincial, et com. de
l'Agriculture.
J.-H. Cummiskey, commissaire des Travaux publics.
Peter MacNutt, membre du Conseil, sans portefeuille.
George-E. Hughes,
John-M. Clark,
Benjamin Gallant,
Mathew Smith,
Jas.-'D. Mcinnis,
M.-H.-.Tames Palmer, K. C. solliciteur général.
Chambre locale (18 nov. 1908).
Orateur: L'hon. Albert-E. Douglas, M. D.
Charlottetown, L'hon. G.-E. Hughes, Jas. Warburton, M. D.
King, 1er
King, 2e
King, 3e
King, 4e
King, 5e
John Kickham, A.-L. Fraser.
' ■ , l'hon. J.-D. Meinnis.
' W.-A.-O. Morson, P. Bovrlen.
' M. McKinnon, A.-P. Prowse.
John-A. Matheson, A.-J. McDonald.
Prince, 1er district l'hon. Benj.-T. Gallant, John Agnew.
Prince, 2e
Prince, 3e
Prince, 4e
Prince, 5e
Queen, 1er
Queen, 2e
Queen, 3e
Queen, 4e
l'hon. J.-W. Eichards, A. McWilliams.
l'hon. Peter MacNutt, J.-F.-H. Arsenault.
, Joseph Eead.
l'hon. J.-M. Clark,
l'hon. M. Smith
A.-E. Douglas, M. D., John McMillan.
l'hon. J.-H. Cummiskey, L. Wood.
l'hon. F.-L. Haszard, D.-P. Irving.
E.-H. Montgomery, écr., greffier de l'Assemblée législative.
Chambre des communes.
King. A. L. Fraser. ' Queen, A.-B. Warburton.
Prince, J.-W. Eichards.
" L.-E. Prowae.
On ne peut contempler le soleil à moins qu'un nuage léger
tempère sou éclat. Il en est de même pour nos qualités, qu 'il
ne faut juger que par la modestie qui leur sert de voile.
Chateaubriand.
84
PROVINCE DU MANITOBA, (population 350,000)
Le siège du gouvernement est à Winnipeg,
Etabli le 15 juillet 1870, par proclamation royale.
La province du Manitoba n'est qu'une faible portion des
territoires du Xord-Ouest. Son gouvernement local se com-
pose d'un lieutenant-gouverneur, d'un conseil exécutif, ac-
tuellement de 6 membres, d'une chambre d'assemblée de 41
membres. Elle a 4 représentants au Sénat, et 10 à la Cham-
bre des Communes,
Lient. -gouverneur (Se) : L'hon. sir D.-H. McMillan, K. C.
M, G., nommé en 1900. ($10,000 par an).
Aide de camp: Capt, Killam.
Secrétaire privé: Grordon Thompson.
Conseil exécutif, (formé en 1907).
L'hon. E.-P. Eoblin, premier, président du Conseil, ministre
de l'Agriculture et de l'Immigration, commissaire
des Terres. ($4,000).
" H. Armstrong, trésorier provincial. ($3,000).
" Colin-H. Campbell, procureur général et ministre de
l'éducation. ($3,000).
" Stanley- W. Mcinnis, secrétaire provincial et commis-
saire municipal. ($3,000).
" Eobert Kogers, ministre des Travaux publics et com-
missaire des Chemins de fer, ($3,000).
" James-H. Howden, ministre des téléphones et télé-
graphes. ($3,000).
Greffier du Conseil exécutif: C. Craburn.
Chambre locale. (Elus le 7 mars 1907).
Orateur: l 'hon
Arthur, John Williams. , Hamiota, "W. Ferguson.
Assiniboia, Aimé Bénard. 1 Kildonan-St-Andrews,
Avondale, James Argue. ' Orton S. Grain.
Beautiful-Plains, l'hon. Jas.-H. Killarney, George Lawrence.
Howden. Lakeside, E.-D. Lynch.
Birtle, l'hon. Chas.-J. Mickle. Landsdowne, J.-C. Norris.
Brandon (ville), l'hon. E.-A. La Vérandrye, J.-B. Lauzon.
Coldwell. Manitou, l 'hon. Eobert Eogexs.
" Sud, A.-H. Carroll. Minnesoda, Wm-B. Waddell.
Carillon, Albert Préfonitaine. Morden, B.-J. McConneQl.
Cypress, George Steel. Morris, l'hon. C.-H. Campbell.
Dauphin, John A. Campbell. Mountain, J.-B. Baird.
Deloraine, E.-S. Thornton. j Norfolk, E.-F. Lyons.
Dufferin, l 'hon. E.-P. Eoblin. , Portage-la-Prairie, l 'hon. Hugh
Emerson, Geo. Walton. ] Armstrong.
1
Gilbert-Plains, Gl. Campbell.
Gimli, Sig. Jonasson.
Gladstone, J.-W. Armstrong.
Ehineland, V. "WinkJer.
Eockwood, Isaac Eiley.
Eussell, A.-L. BonnycastJe.
85
PROVINCE DU MANITOBA. — (Suite).
St-Bonifaee, Jos. Bernier. Winnipeg Centre, Tlios. W.
Springfield, Donald A. Ross. Taylor.
Swan River, Jos.-W. Robson. Winnipeg Xord, J.-F. Mitcïïell.
Turtle Montairij l'hon. Jas. " Sud, James-T. Gordon.
Johnson. " Ouest, T. -H. Johnson.
Virden,
Greffier de l'Assemblée législative: A.-H. Corelli.
Chambre des Communes.
Brandon, l'hon. C. Sifton. ghen.
Dauphin, Glen. Campbell. Provencher, J.-P. Milloy.
Lisgar, W.-H. Sharpe. Selkirk, S.-J. .Jackson.
Macdonald, W.-D. Staples. Souris, Dr F.-L. Schaffner.
Marquette, W.-,J. Roche. "Winnipeg (ville), Alex. Hag-
Portage-la-Prairie, A.-E. Mei- gart.
PROVINCE DE LA COLOMBIE ANGLAISE,
(population 190,000).
Cette province est entrée dans la confédération le 20 juil-
let 1871.
Le siège du gouvernement est à Victoria. Le gouverne-
ment se compose d'un lieutenant-gouverneur, nommé par le
gouverneur général du Canada en conseil, d'un conseil ex-
écutif de 6 membres, d'une assemblée législative de 42
membres élus par le peuple et de 7 membres à la Chambre
des Communes. L'indemnité des membres est de huit oenta
dollars par session.
Lieut. -gouverneur (8e) : L'hon. James Dunsmuir, nommé
«n 1905. ($9,000 par an).
Secrétaire privé: H.-J,-S. Muskett.
Conseil exécutif (1907).
L'hon. Richard McBride, K. C. premier et ministre des Mines.
" F.-L. Carter-Cotton, président du Conseil.
" Henry-Esson Young, M. D., secrétaire provincial.
" W.-J. Bowser, procureur général.
" F.-J. Fulton, K. C, commissaire en chef des Terres
et des Travaux publics.
" R.-G. Tatlow, ministre des Finances et de l'Agricul-
ture.
Chambre locale. (Elus le 2 février 1907).
Orateur: l'hon. D. MacEwen Eberts, K. C.
Alberni, — H.-C. Brewster,
Atlin, — L'hon. Henry-Esson Young, M. D.
Cariboo, — J.-M. Yorston, Harry Jones.
Chilliwhack, — Ch.-W. Munro.
89
Province de la Colombie anglaise. — (Suite).
Columbia, — H.-G. Parson.
Comox, — Robert Grant.
Cowichan, — W.-H. Hayward.
Cranbrook, — J.-H. King, M. D.
Delta, — John Oliver.
Dewdney, — W.-J. Manson.
Esquimalt, — John Jardine.
Fernie, — "Wm-Eoderick Eoss, K. C.
Grand-Forks, — John Mcinnis.
Green-Wood, — G.-E. Naden.
Islands, — A.-E. McPhillips, K. C.
Kamloops, — l'hon. Frédéric- John Fulton, K. C.
Kaslo, — N.-F. MacKay.
Lillooet, — M.-E. Eagleson.
Nanaïmo (cité), — J.-H. Hawthornthwaite.
Nelson (cité), — G.-A.-B. Hall, M. D.
Newcastle, — Parker "Williams.
New-Westminster (cité), — Thomas Gifford.
Okanagan, — Price Ellison.
Eevelstoke, — Thomas Taylor.
Eichmond, — l'hon. Francis-C. Carter-Cotton.
Eossland (cité), — James- Alex. MacDonald, K. C.
Saanich, — l'hon. D.-MacEwen Eberts, K. C.
Similkameen, — Lytton-Wilmot Shatford.
Skeena, — W.-T. Kergin, M. D.
Slocan, — William Hunter.
Vancouver (cité), — l'hon. E.-G. Tatlow, G.-A. McGuire,
D.D.S., J.-F. Garden, Thon. W.-J.
Bowser, A.-H.-B. Macgowan.
Victoria (cité), — H.-F.-W. Behnsen, F. Davey, l'hon. R.
McBride, K. C, H.-B. Thomson.
Yale, — Stuart Henderson,
Ymir, — J.-H. Schofield.
Greffier de l'Assemblée législative: Thornton FeU, conseiller
Chambre (les communes.
Comox-Atlin, — William Sloan.
Kootenay, — A. -S. Goodever.
Nanaïmo, — Ealph Smith.
New-Westminster, — J.-D. Taylor.
Vancouver, (ville), — Geo.-H. Cowan.
Victoria, — G.-H. Barnard.
Yale-Caribou, — Martin Burrell.
CHANSONNIER DES FAMILLES (Le), lyre canadienne,
3e édition, revue et considérablement augmentée. Plu-
sieurs des chansons de cette édition sont avec musique.
In-18 br. 30c.; cart. 40e. franco par la poste. La Oie
J.-B. EoUand & Fils, Montréal.
87
PROVINCE DE SASKA.TCHEWAN, (population 91,279).
Le siège du gouvernement est à Eegina.
La province de Saskatchewan comprend toute cette partie
des Territoires, bornée au nord par le soixantième degré de
latitude; à l'ouest, par le quatrième méridien principal; au
sud, par la ligne internationale, et à l'est, par la limite ouest
de la province du Manitoba, et cette même limite produite
jusqu'au soixantième degré de latitude.
Le gouvernement local se compose d'un lieutenant-gouver-
neur, d'un Conseil exécutif et d'une Assemblée législative
de 41 membres élus par des divisions électorales. La pro-
vince a droit à quatre sénateurs, et à dix membres à la Cham-
bre des Communes.
Lieutenant-gouverneur (1er) : L'hon. Amédée-Emmanael
Forget, nommé en 1905. ($7,000 par an).
Secrétaire: A.-W.-J. Bourget.
Conseil exécutif, (formé en septembre 1905).
L'hon. Walter Scott, premier, président du Conseil, commis-
saire des Travaux publics et des Chemins de fer.
" W.-F.-A. Turgeon, procureur général.
" James-Alexander Calder, trésorier provincial et com-
missaire de l'Education.
" "William-Eichard MotherweU, commissaire de l'Agri-
culture et secrétaire provincial.
Greffier du Conseil: John-A. Eeid.
Chambre locale. (Elus le 14 août 1908).
Orateur:
Athabaska i Moose Mountain, "W. Elliofct.
Arm River, Geo. A. Scott. ' Moosomin, Alex. S. Smith.
Battleford Sud, S.-S. Simpson. Pelly, J. K. Johnston.
Battlef ord Xord, D.-M. Finlay- Pheasant Hills, Henry Willwaj
Bon.
Oannington, J.-D. Stewart. Pipestone, A.-B. Gillis.
Canora, J.-D. Robertson. Prince-Albert Cité, J. E. Brad-
Buck Lake, l'hon. A. Turgeon. shaw.
Estevan, Sec. A. Bell. Prince-Albert Comté, S.-J. Do-
Francis, J.-J. Stevenson. naldson.
Hanley, J.-W. McXeil. Qu'Appelle Nord, J.-A. McDo-
Htimboldt nald.
Kinistino, G.-H. -Johnson. Qu'Appelle Sud, F.-W.-G. Haul-
Last Mountain, T.-A. Anderson tain.
Lloydminister, H.-C. Lisle. Redberry, Geo. E. Langley.
Maple Creek, D.-J. Wylie. Régina Cité, J.-F. Bole.
Milestone, A. S. Whitmore. Résrina Comté, F.-U. Tate.
Moose Jaw Cité, J.-H. Wel- Rosthern, Gerhard, Eus.
lington. Saldcoats
Moose Jaw Comté, J. A. Shep- Saskatoon Cité, Arehibald Mc-
pard. 1 Nab.
Province de Saskatchewan. — (Suite).
Saskatoon Comité, W. C. Su- Touchwood, G. M. A^kinson.
therland. Vonda, A. F. Totzbe.
Souris, Robert Eiddell. Wadena, H.-C. Pieree.
Swift Current, l'ion. Walter Wieyburn, R.-M. Mitebeill.
Sco'tt. ,Yorkton, T.-H. Garry.
Greffier de l'Assemblée législative: S, Spencer Page.
Chambre des Communes.
Assiniboia, J.-G. Turriff.
Battleford, A. Champagne.
Humboldt, D.-B. Neely.
MackenzLe, Dr E.-L. Cash.
Moosejaw, W.-E. Knowles.
Prince-Albert
Qu'Appelle, E.-S. Lake,
Begina, W.-M. Martin.
Saltcoats, J.-C. Miller.
Saskatoon, Geo. McGraney.
GASCONNADE.
Deux Gascons voyageaient ensemble, et un soir, dînant
dans un grand hôtel, ils demandèrent des guignards — oiseaux
assez rares, dont ils n'avaient jamais mangé et dont ils ne
connaissaient la saveur que par ouï-dire.
Mais il n 'y en avait pas. Sur leur insistance, on se mit en
campagne, et on finit par trouver un guignard qu'on leur ap-
porta comme ils avaient fini de dîner.
— C'est trop petit pour être partagé, dirent-ils, il faut
qu'on en trouve au moins un autre pour nous servir demain
à déjeuner.
En se couchant, l'un des deux amis fit cette réflexion:
Pourtanit, si l'on n'en itrouve pas, comment fieirons-nous?
Son compagnon, après avoir réfléchi quelques secondes, ré-
pliqua:
— Eh bien, dans ce cas, veux-tu que l'oiseau unique échoit
à celui qui fera cette nuit le plus beau rêve?
Le premier accepta l/arrangement.
Le lendemain, dès qu'il fit jour, il se leva sans bruit, alla
à la cuisine, fit apprêter le guignard et le mangea. Il revint
ensuite vers son camarade qui justement s'éveillait, en
criant:
— Le guignard est à moi; j'ai rêvé que les anges m'enle-
vaient comme \\n corps saint dans un char de gloire.
— Ton rêve est une réalité, répliqua l'autre, je t'ai vu par-
tir; et comme je pensais que tu ne reviendrais pas, j'ai
mangé le guignard pendant ton absence.
Celui qui se plaint le plus des autres est d'ordinaire celui
qui mérite le plus que l'on se plaigne de lui.
89
PROVINCE D'ALBERTA, (population 73,022).
Le siège du gouvernement est à Edmonton.
La province d'Alberta comprend toute cette partie des
Territoires, bornée au nord par le soixantième degré de lati-
tude nord; à l'ouest, par la ligne Colombie anglaise; au sud.
par la ligne internationale, et à l'est, par le quatrième degré
principal.
Le gouvernement local se compose d'un lieutenant-gouver-
neur, d'un Conseil exécutif et d'une Assemblée législative
de 25 membres élus par des divisions électorales. La pro-
vince a droit à quatre sénateurs, et à 7 membres à la Cham-
bre des Communes.
Lieutenant-gouverneur (1er): L'hon. Geo.-H.-V. Bulyea,
nommé en 1905.
S'ecrétaire: G.-H. Babbitt.
Conseil exécutif (1905).
L'hon. A.-C. Eutherford, premier, président du Conseil, tré-
sorier provincial et commissaire de l'Education.
" "W.-H. Cushing, commissaire des Travaux publics.
" C.-W. Cross, procureur général.
" W.-T. Finlav, commissaire de l'Agriculture et secré-
taire provincial.
Greffier du Conseil exécutif: M.-J. Macleod.
Chambre locale. (Elus le 9 novembre 1905).
Orateur: l'hon. Chas-W. Fisher.
Athabaska, W.-F. Bredin. Peace Eiver, A.-T. Brick.
Banff, l'hon. C.-W. Fisher. Pincher Creek. J.-F. MarceUus
Calgary, l'hon. "W.-H. Cushing. Ponoka, J.-E. Macleod. '
Cardston, J.-W. Woolf. Ked Deer, J.-T. Moore.
Edmonton. l'hon. C.-W. Cross. Eosebud, C.-D. Riebert.
Gleiehen, E.-H. Eilev. St-Albert, H.-W. McKenny.
High Eiver, A.-J. Eobertson. Stony-Plain, J. McPhërson.
Innisfail, J.-A. Simpson. iStrathcona, l'hon. A.-C. Eu-
Lacombe, W.-F. Puffer. I therford.
Leduc, E.-T. Telford. Sturgeon, ,J.-E. Boyle.
Leithbridge, W.-C. Simmons. Vermillion, J.-B. Holden.
MacLeod, M. Mackenzie. Victoria, F.-A. Walker.
Médecine Hat, l'hon. W.-T. Wetaskiwin, A.-S. EossenroU.
Finlay.
Greffier de l'Assemblée législative: J.-E. Cowell.
Chambre des Communes.
Ca.lgary, M.-S. McCarthy.
Edmonton, l'hon. F. Oliver.
Maeleod, A.-B. McDonald.
Medicine Hat, C.-A. Magrath.
Eed Deer, Dr M. Clark.
Strathcona, W. Mclmtyre.
Victoria, W. H. White.
Tout est grand dans le temple de la faveur, excepté les
portes, qui sont si basses qu'il faut y entrer en rampant.
90
1
TEREITOIEE DU YUKON.
Le siège du gouvernement est à Dawson.
Le district du Yukon a été constitué et déclaré territoire
séparé sous le nom de Territoire du Yukon, par chap. 6 des
Actes du Parlement du Canada, 1898, et amendé par le chap.
11, Actes de 1899. Le premier commissaire a été nommé
par un arrêté du conseil, en date du 4 juillet 1898.
Le premier représentant au Parlement fédéral a été élu le
2 décembre 1902, conformément au chapitre 34, Acte 2,
Edouard VIL
Son gouvernement est actuellement composé d'un lieute-
nant-gouverneur, d'un Conseil exécutif de cinq membres élus
par des divisions électorales et d'un représentant au parle-
ment fédéral.
Lieutenant-gouverneur (2e) : L'hon. M. Henderson, nom-
mé en 1907.
Commissaire: Major Z.-T. Wood.
Secrétaire: C.-B. Burns.
Conseil exécutif. (Elus en 1907).
Bonanza, — Th.-J. Kearney.
Dawson-Nord, — Dr J.-O. Lachapelle.
" Sud, — John Grant.
Klondike, — Geo. Black.
White-Horse, — Eobert Lowe.
Chambres des Communes.
Yukon, — Alfred Thompson.
1
CHARADE No 4.
Mon premier, bien souvent, demeure dans îa terre.
Mon deuxième est tout près de ta maison.
Mon entier se voyait sur le visage austère
Du grand orateur Cieéron.
Voir réponse, page 40.
CHANTS LITURGIQUES, extraits du Graduel, du Vespé-
ral et du Processionnal de la province ecclésiastique de
Québec (notation en plain-chant). Quatrième édition
sur beau papier blanc. In-18, pleine reliure toile an-
glaise. Prix: la douzaine $4.80; l'exemplaire 50c. fran-
co par la poste. La Cie J.-B. Rolland & Fils, Montréal.
91
MA DERNIERE MENTERIE.
Souvenirs d'un pêcheur et journaliste de campagne.
La véracité en tout est toujours un devoir: n'inventez
jamais plus en racontant que le grave Thomas Moult en pré-
disant dans cet Almanach. Voici une anecdote qui illustre
le châtiment d'un mensonge dont je m'accuse humblement.
Mais il faut d'abord rappeler, par mon triste exemple, com-
ment on en arrive à la funeste habitude de la mystification.
Me pardonnera-t-on d'avouer que j'ai été journaliste de
campagne? Oui, j'ai commis ce péché de jeunesse, à Saint-
Jérôme, en plein règne du Curé Labelle, dont je rêvais de
me faire le chevalier porte-plume. Le journalisme, dans ma
ville, passait par de mauvais jours. Le directeur politique
et unique, ayant résolu de s'établir à Montréal, jeta son dé-
volu sur moi pour une année de rédaction intérimaire. Il
était connu que ma vocation journalistique avait éclaté au
collège, où mon professeur d'amplification littéraire avait
solennellement déclaré, un jour, en exhibant ma composition
toute maculée de pâtés noirs: "L'auteur est décidément ap-
pelé au journalisme, car je n'ai jamais vu tant d'encre pour
si peu d'idées." — Par contre, mes saillies d'imagination
furent, dès lors, non moins remarquées.
Pour s'en garantir, au journal, on m'accola un censeur,
qui fut, du reste, mon meilleur ami: il répondait admirable-
ment au nom de Pacifique.
Mon premier essai de polémique fut flamboyant: une dia-
tribe à la potasse concentrée. La censure l 'écarta en notant:
"Article passable mais hors de saison. L'adversaire mal-
mené est un homme à ménager dans les circonstances. ' '
Le deuxième essai accusait une volte-face prononcée. C'é-
tait un hymne d'apothéose à la gloire de l'un de nos amis:
cela fleurait le musc, le benjoin et tous les aromates de l'a-
pothicaire. La censure le refusa encore en chuchotant:
' ' Gaucherie impardonnable, ce prétendu ami nous menace
d'une scission." — Je compris alors la vérité de la fameuse
maxime: Il faut traiter certains adversaires comme si un
jour ils devaient être nos amis et vice versa.
Je pris immédiatement le parti d 'ajourner la politique
pour m 'occuper de colonisation et je tombai à bras raccourcis
sur le marchand de bois: une grimace homérique du Curé
Labelle me signifia que j'étais un bien piètre David pour
fronder ce Goliath, dont, après tout, les colons avaient be-
soin. Je le laissai donc respirer.
Je m'avisai alors de faire de l'agriculture, de la science
agronomique. Mais sous quelle forme? Je ne connaissais
qu'une poignée de racines grecques et latines. N'importe, je
résolus de m'en servir et, un bon jour, l'univers étonné me
vit traiter de l'élevage du mouton dans un langage merveil-
92
leux. Comme j 'étais basocMen de mon métier, je parlai, à
perte de vue, des avantages mirifiques du bail d'amodiation
et du cheptel, expliquant des mots baroques, longs comme
une aune par des mots archibaroques longs comme une brasse.
La seule nouvelle que j'en eus fut d'un abonné canadien-
américain qui renvoyait le journal avec une apostille me
demandant si les gens de par chez nous gardaient les mou-
tons avec des dictionnaires.
Ma vocation s'accentuait: il était constant que j'étais
impropre à la polémique, à l'agriculture et à la colonisation.
Je voulus tenter la science historique. A mon grand éba-
hissement. ce fut tout une révélation. A propos de je ne
sais quelle histoire de chasse-galerie qui avait alors de la
vogue dans les journaux, je pris dans jnon hebdomadaire, le
ton doctoral d'un paléontologiste et démontrai gravement
que ces fameux canots de voyageurs qui faisaient de l'avia-
tion satanique n'étaient que des bateaux de l'imagination
populaire dont le type parut originairement sous la forme de
météore accompagnant le célèbre tremblement de terre de
1663 dans la colonie naissante. Succès épatant. Four la
première fois, je connus les folles voluptés de la reproduc-
tion. Ce fut le coup de lumière: inventer, imaginer, là seu-
lement j 'étais dans mon rôle.
Le premier pas, le seul qui coûte, était fait. Bientôt, ce
fut pour moi un cas de conscience et de pudeur que de livrer
au lecteur, la vérité toute nue: il fallait l'attiser à ma façon,
et ce qu'elle était fagotée parfois! Un colon de la Chute
aux Iroquois, à qui je demandais s'il y avait des ours dans
sa région, m 'ayant répondu: "On prétend qu'un sauvage en
a vu une piste l'automne dernier". — "Suffit, sufficit",
m'écriai-je en me frottant joyeusement les mains, et le nu-
méro suivant narrait, dramatique, la rencontre d'un bûche-
ron de l'endroit, armé de sa seule hache, avec une ourse et
deux vigoureux oursons qu 'il avait abattus après une lutte
dont on devine les empoignantes péripéties. Là-dessus,
grand succès de reproduction "jusqu 'aux Etats-Unis, félicita-
tions du Curé Labelle et ouverture d'une correspondance
avec un club sportif américain. C'était l'apothéose. Mon
ami Pacifique, le censeur, n'en revenait pas, et, pour me ré-
compenser,— car mon salaire était aussi imaginaire que ma ré-
daction,— il me proposa un voyage de pêche à la truite. Si je
n'ai jamais été buté à aucune ambition politique ou autre
de ce genre, par contre, je dois dire que j'aurais superbe-
ment refusé l'offre de rédaction en chef au "Times", de
Londres, si l'on m'avait dit: "Pour tout travail, tu devras
garder ce fauteuil le trois et le quatre de la lune de chaque
mois de pêche." Chez Pacifique et moi, cela était devenu
une passion maladive, d'autant plus que nous nous targuions
d'être les champions de l'Amérique à ce sport. Aussitôt
l'eau réchauffée, le printemps, nos ^ides de pêche nous
I
93
adressaient la carte traditionnelle: "Montez, ça mord", et
c'était alors dans le bureau un vacarme d'allégresse et de
préparatifs fiévreux.
Dans la dernière semaine d'avril, comme je trouvais mor-
tellement longs les jours qui nous séparaient du premier
voyage de pêche: "Voyons, dis-je à Pacifique, il faut quel-
que chose pour le journal; les nouvelles se négligent. Il me
vient une idée. Quelle est la plus grosse truite qui se soit
prise au lac Ouareau? — Vingt-sept livres. — A la trôle? —
Assurément. — Oh! alors, nous pouvons faire mieux que
cela à la plume. Que diriez-vous si j'en faisais prendre une,
la semaine dernière, de quarante-cinq livres, sept onces et
quart? — Magnifique, seulement, je ne sais trop si la frac-
tion..."— Et alors suivit une discussion serrée sur l'influen-
ce des fractions sur les effets de statistique, je rappelai leur
puissance psychologique dans les alignements budgétaires
et même je convainquis Pacifique que si on ne les employait
pas dans les numérations d'effectifs de guerre c'était sim-
plement pour s'éviter de couper les soldats en deux ou en
quatre. Enfin, je l'emportai.
La nouvelle parut donc de cette mirobolante capture et
l'on ajoutait que la truite avait donné furieusement sur
toute la ligne,
Eeproduction à Montréal et partout.
Telle était la force de l'habitude que, la semaine sui-
vante, tout était oublié, lorsque Pacifique arrive à moi, ra-
dieux, comme aux grands jours et agitant une carte:
— "Non, "Montez", gageons?
— Hé oui" — et il fallait voir son rire argentin. Le len-
demain, dès l'aube printanière, nous étions sur la route du
lac KLlkenny où l'on se rendit avant sept heures. Notre
guide étant absent pour la journée, temps auquel se limitait
notre pêche, un voisin s'offrit et fut agréé à sa place.
Nous voguons aussitôt sur le lac, où flottent encore des
glaçons. Il fait froid, on a l'onglée, mais le cœur est si
chaud d'espérance d'abord. A midi, nous nous regardons
avec des visages défaits: pas une attaque aux lignes. A
trois heures, il y a quelques grincements de dents, à cinq
heures, explosion de rage et menaces d'écrabouillement con-
tre l'auteur de la carte; ça n'a pas donné un coup de la
journée. Et notre titre de champions de l'Amérique! Nous
remisons nerveusement nos engins de pêche et filons à la
pension où le guide est de retour, le sourire aux lèvres, un
sourire de joyeuse satisfaction: "Hé bien, quelles merveilles?
Où est la pêche? — Pardon, répond Pacifique l'air décom-
posé, pas une seule pièce. Quelle idée vous a donc pris de
vous moquer ainsi de nous? Je parie que vous n'avez pas
mis une seule ligne à l'eau avant de nous écrire. .. — Quoi,
c'est-y possible que vous n'ayez rien fait? reprit l'autre
d'un ton confondu. C'est bien trop vrai que je n'avais pas
94
essayé le lac comme d'habitude, mais nous autres, les vieux
pêcheurs, vous savez, nous avons encore d'autres signes pour
être certains quand ça mord. Par exemple, nous connaissons
que la truite d'ici est la même qu'au lac Ouareau; quand ça
mord au lac Ouareau, il n'y a pas à s'y tromper, ça mord ici,
et comme les enfants avaient lu sur le journal de la ville
qu 'il se fait de grosses pêches de ce temps-ci au lac Ouareau...
on parle d'une truite de 45 livres passé..."
— "Ah, mon yeu! mon yeu! fîmes-nous en éclatant. Vite,
la voiture! ..."
Telle fut la juste punition de cette menterie audacieuse,
qui fut ma dernière, car j 'abandonnai aussitôt le journa-
lisme pour me consacrer exclusivement à ma profession d'a-
vocat. J.-J. Grignon.
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à TOURS (France)
La plus ancienne et la plus importante Librairie classi-
que, religieuse et d'éducation connue du monde entier
pour ses
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éditions se disting'uent toujours de toutes les autres,
par l'intégrité du texte, le perfectionnement de l'exé-
cution typographique, la richesse et la solidité des
reliures.
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vue moral et littéraire, offrent le double avantage du
plus grand nombre de Séries et de la plus grande vari-
été de titres dans chaque Sérje. — L'élégance et le luxe
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BON MARCHÉ leur valent une incontestable supériorité.
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etc., ont intérêt avant tout achat de demander le cata-
logue et de s'adresser à leur libraire, ou à
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MONTREAL.
Seuls représentants au Canada.
95
Conseil de l'Instruction publique de la province de Québec.
L'hon. Boucher de la Eruère, Surintendant de l'Instruction
publique, président ex-officio du Conseil de l'Instruction pu-
blique.
Membres du comité catholique: — L'hon. Boucher de la
Bruyère, président; LL. GG. les archevêques d'Ottawa, Qué-
bec et Montréal; NN. SS. les évêques de Pembroke, Charlot-
tetown, Rimouski, Chicoutimi, Valleyfield, Sherbrooke, Trois-
Rivières, Nicolet, Joliette, Saint-Hyacinthe et du Vicariat
Apost. du Golfe Saint-Laurent; sir F. Langelier, J.C.S.; l'hon.
J.-E. Robidoux, J.C.S.; l'hon. H. Archambeault, J.C.S.; sir
L. Gouin, l'hon. Dr Guerin, l'hon. Th. Chapais, CL.; MM. Th.
Stenson, Cyrille Delâge, M.P.P.; Philippe-H. Eoy; M. Ma-
thias Tellier, M.P.P.; l'hon. Hector Champagne, CL.; l'hon.
H.-G. CarroU, J.C.S.
Membres associés: — Mgr T.-G. Rouleau, M. l'abbé N. Du-
bois, MM. John Ahern et J.-V. Désaulniers.
Secrétaires-conjoints du comité catholique : — MM. Paul
de Gazes et M.-J.-N. Miller.
Membres du comité protestant: — L'hon. Boucher de la
Bruère, ex-officio; le révd W.-I. Shaw, LL.D., D.D., prési-
dent; le très révd A.-H. Dunn, D.D., évêque anglican de Qué-
bec; A.-W. Kneeland, écr., M.A., B.C.L.; le révd A.-T. Love,
B.A.; Geo. L. Masten, écr.; H.-B. Ames, écr., B.A.; W. Pe-
terson, écr., LL.D., CM.G.; "W, S. Maclaren, écr.; l'hon. Syd-
ney Arthur Fisher, B.A., M.P., MM. M. Gavin, J. Walker,
J.-C Sutherland, B.A., et l'hon. J. K. Ward, CL.; J. W. Eo-
bertson, LL.D., C.M.G.; P.-S.-G. Mackenzie, CR., M.P.P.
Miembres associés : — Le révd E.-I. Rexford, M.A., LL.D.;
S.-P. Robins, écr., LL.D., D.C.L.; MM. John Whyte, l'hon.
W.-A. Weir, B.A., M.P.P.; W.-S. Shurtleff, LL.M., C.R.; l'hon.
J.-C. McCorkil et le révd E.-M. Taylor, B.A.
Secrétaire du comité protestant. — M. Geo.-Wm. Parmelee,
D.C.L.
Conseil d'Agriculture de la province de Québec.
L'honorable ministre de l'Agriculture; le sous-ministre de
l'Agriculture ; le surintendant de l'Instruction publique,
membres ex-officio; MM. Henri Bourassa, M.P.P.; O.-E. Talbot,
M.P.; W.-L. Davidson; l'hon. N. Garneau, M.C.L.; Thos.
Hunter; Aug, Dupuis, Robert Ness, l'hon. C-E. Dubord, M.
CL., président; B.-T, Décarie, W.-H. Walker, M.P.P., An-
drew-J. Dawes, vice-président; Hormisdas Pilon, M.P.P., C-
N. Péloquin, W. Grignon, J.-C. Draper, Louis Lavallée, Paul
Tourigny, M.P.P.; Luc Boily, J.-E. Roberge, Salomon Venue.
Secrétaire: • — M. O. Ouellette.
96
Conseil des Arts et Manufactures de la province de Québec.
L'hon. Alex. Taschereau, ministre des Travaux publics et
du Travail; l'hon. L.-E. Roy, secrétaire provincial; l'hon.
Boucher de la Bruère, surintendant de l'Instruction publi-
que; M. Thos. Gauthier, président; M. Cyr. Duquet, Québec,
vice-président; MM. G.-E. Tanguay, G. Blouin, M.P.P.; R. P.
Lemay, S. Casavant, B.-J. Coghlin, U. St-Onge, Wilfred Mer-
cier, C.R., J.-M.-M. Dufle, H.-W. Raphaël, Peter Lyall, W.-F.
Vilas, D. McManamy, T. -P. Crowe, Joseph Gosselin, J.-B.-M.
Barthe, S. Sylvestre, secrétaire; J.-P.-L. Bérubé, ass.-secré-
taire. Bureau: 296, Boulevard St-Laurent, Monument na-
tional, Montréal.
Commission du Havre de Montréal.
M. le Major George-W. Stephens, président; MM. L.-E.
Geoffrion et C.-C. Ballantyne, commissaires; David Seath,
secrétaire; L.-H.-A. Archambault, assistant-secrétaire et
acheteur; T.^F. Trihey, commis; F.-W. Cowie, ingénieur en
chef; J.-M. Nelson, AV.-J. Sproule, Henri Charlebois et J.-E.
Reid, assistants; Geo. Smart, comptable; John Kennedy, in-
génieur-consultant; F. Hurtubise, teneur de livres; J. Mc-
Shane, maître du havre; capt. T. Bourassa, député maître du
havre; Robt.-A. Eakin, percepteur de quaiage et paie-maître;
W. McD. Cochrane, Hugh Sym, assistants; George Yale, sur-
intendant-mécanicien; J.-P. Garnon, surintendant des tra-
vaux du havre; J. Vaughan, surintendant du département
du trafic; J.-L. Mercier et J.-E. Drapeau, commis; Ths Glen-
non, messager; Eugène Leclair, gardien de la Bâtisse des
commissaires du havre, 57, rue de la Commune.
LOGOGRIPHE No 5.
Je suis une conjonction;
Pourtant, de moi, vous pouvez faire,
En ajoutant un point, une disjonction :
Ce n'est pas une grande affaire.
Je deviendrais alors un produit nourrissant,
Presque aussi bon que le froment.
Voir réponse, page 34.
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DE LA PUISSANCE DU CANADA
1908-1909
Président:
E. HOBSO]Sr, Ecr., Hamilton, Ont.
Premier vice-président :
John HENDEY, Vancouver, C. A.
Vice-présidents provinciaux:
Ontario — W.-M. Gartshore, London, Ont.
Québec — W.-H. Eowley, Hull, Que.
Nouvelle-Ecosse — Wm Levis, Halifax, N.-E.
Nouveau-Brunswick — Charles MacDonald, St-Jean, N.-B.
Manitoba — L.-C. Macintyre, Winnipeg, Man.
Alberta et Saskatchewan — P. Burns, Calgary, Alta.
Colombie Anglaise — J.-G. Woods, Vancouver, C. A.
Ile du Prince-Edouard — L'hon. É.-L. HasKar4, Charlotte-
town, I. P.-E.
Trésorier: Geo. Bootb, Toronto, Ont.
Secrétaire-général: M. G.-M. Murray, Toronto, Ont.
Présidents des Subdivisions:
Toronto — Frank-A. Eolpb, Toronto, Ont.
Montréal — Geo.-W. Sadler, Montréal, Que.
Québec — Dr Ed. Morin, Québec, Que.
Nouvelle-Ecosse — Geo. Henderson, Halifax, N.-E.
Colombie Anglaise — W.-H. Barker, Vancouver, C. A.
Manitoba — T.-E. Deacon, Winnipeg, Man.
Chambre dé Commerce du District de Montréal
Siège: 76, rue St-Gabrlel, Montréal.
MM. Isaïe Préfontaine, président; A.-V. Eoy, I. C, vice-
président; F.-C. Larivière, 2e vice-président; Joseph Portier,
trésorier; Fortunat Bourbonnière, avocat, secrétaire.
Conseillers: — L'hon. Trefflé Berthiaume, C. ; MM. W.-
U. Boivin, Alph.-N. Brodeur, Armand Chaput, Emilien Daoust,
Geo. Gonthier, Ludger Gravel, A.-H. Hardy, S.-D. Joubert,
J.-O. Labrecque, A.-P. Lespérance, E.-D. Marceau, J.-T. Mar-
chand, C.-E. Martin, J.-P. Mullarkey, O.-S. Perrault, Alex.
Prud'homme, L.-Jos. Tarte, N. Tétreault et Eod. Tourville.
Anciens présidents: MM. J. Grenier, D. Parizeau, H. La-
porte, Jos. Contant, l'hon. Alph. Desjardins, L.-E. Geoffrion,
D. Masson, H.-A.-A. Brault, C.-H. Catelli.
Anciens vice-présidents et trésorier: MM. Guillaume Boi-
vin, Alph. Eacine, l'hon. J.-D. Eolland, CL., Ubald Garand,
L.-J.-A. Surveyer, J.-B.-A. Lanctot.
Président de la Chambre Syndicale de construction: M.
Trefflé Charpentier, jr.
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Compapie Générale Transatlantique
SERVICE de NEW=YORK, le HAVRE, PARIS
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UN ENLEVEMENT AU XVIIe SIECLE
LES Agniehronnons, sous la conduite du redoutable saga-
mo Kiotsaeton, sont paTtis de leur pays au nomibre
d'une centaine. Ils se sont répandus dans les coure
d 'eau et les bois qui avoisiment la bourgade des Trods-Riviè-
res, où ils savent rencontrer les Indiens à la poursuite du
castor et 'de la loutre. Une trentaine de guerriers, au nom-
bre desquels le sagamo, viennent d'arriver à la hauteur du
lac Saint-Pierre, où ils se sont embusqués.
Il fait une nuit calme et tiède, une de ces incomparables
nuits de juin des vastes et ionpasantes soditudes de la ISTou-
veUe-France.
Dans toute la nature endormie règne un silence solennel.
Un léger frisson pli.sse la surface des eaux du lac, striées
d'une raie d'argent. C'est à peine si l'on entend sur la
grève humide ie murmure de la vague légère qui vient y
mourir.
Là-bas, on découvre le Metaberoutin, ou fleuve des Trois-
Rivières, que ne sillonne aucune embarcation à cette heure
ide la nuit. Pas le .moindre nuage ne tache la nappe limpide
et resplendissante de l'immensité saupoudrée de millions d'é-
toiles.
Le eamp .des Ajgniehronnons Bommeile sous la garde de
deux sentinelles. Comme la lune inonde les bois et les eaux
de sa luanière calme, et qu'iH faut agir en toute prudence, on
n'a pas allumé de feu.
Cependant, outre les deux sentinelles placées à chaque ex-
trémité du eamp endormi, un homme veille.
Cet homme est Aontarisati.
Debout, droit, les bras croisés sur sa large .poitrine traver-
sée de colliers de porcelaine, immobile, Aontarisati se tient
SUT la pointe avancée d'un roc dans lequel il paraît scuilpté.
Ses yeux sont perdus daus l'infini.
A quoi songe l'Indien, en cette nuit éblouissiante de sauva-
ge grandeur? Pourquoi ne partaige-t-il pas le repos de ses
frères d'armes?
L'Iroquois aime.
Nénuphar-du-Lac, fille de Kiotsaeton, lui a pris son cœur.
Inutilement dans vingt combats sanglants il a montré sa
valeur indomptable; vainement à sa ceinture pendent les che-
velures de nombreux ennemis; sans succès il a promis au sa-
gamo, pour la main de sa fille, des chiens, .des ca.stors, des
chaudrons et des haches.
Kiotsaeton n'a pas encore donoié son assentiment. C'est
que Gonaterezon, rival d 'Aontarisati, a montré une même
vaillance à la guerre, et a promis au père, en échange de la
beaut« de sa fille, des .présents aussi tentants.
100
Le chef avait réuni la piarenté pour délibérer avec eux de
cette alliance. Age, race, erédit, bravoure, munificemce des
deux iprétendants, tout avait été mis dans la balance. Le
conseil de familile les avait trouvés tous deux du même poids.
Et, bien que Nénuphar-du-Lac se fût seerètement déclarée
pour Aontarisarti, elle attendait avec impatience que son
père eût parlé.
Or, un matin, en présence de la bourgade rassemblée, Kiot-
saeton avait promis la main de sa fille à celui qui accompli-
rait l'acte de bravoure le plus téméraire.
Depuis ce jour, plus qu'auparavant même, Aontarisati
n'osa, coimme c'était la coutume parmi les amoureux indiens,
regarder Nénuphar-du-Lac, ni lui parler, ni demeurer auprès
d 'elle, excepté par occasion. Il ne devait manifester aucun
signe extérieur de sa passion, de peur d 'être tourné en ridi-
eiile par ses compatriot'&s et de faire honte à celle qu'il avait
choisie entre toutes.
Et cette 'nuit-là, que son amour le hantait plus que jamais,
Aontarisati voulut en finir et mériter le prix qui l'obsédait
sans cesse, ou tomber victime de cette course au bonheur.
Après avoir levé les yeux et les bras au ciel, il redescendit
le rocher à pas lents. A mesure que s'affermissait sa déci-
sion, il accélérait sa marche.
Il se trouva bientôt dans une sorte de clairière entourée d'un
rempart naturel de pins hauts et serrés les uns contre les au-
tres. Là dormaient les A'gniehronnons, leurs corps huileux,
souples et nerveux allongés sur la mousse et le gazon.
Le jeune hoonme enjamba tous ces corps cuivrés qui, mys-
térieusement éclairés par des échappées de lune, ressemblaient
à des statues de bronze renversées par la tempête.
Quand il eut. atteint le centre de ce camp volant, il toucha
de la main l'un des guerriers, en évitant tout bruit.
L'Indien fut aussitôt sur pied, et porta la main à son
tomahawk.
Il était vêtu d'une peau d'ours, qu'il portait à la façon
d'une toge romaine, et qui ile*drapait avec autant de dignité
que les Anciens du Oapitole. Au travers du corps, il était
ceint d'une corde de boyau. Ses cheveux longs, noirs et
graisseux, étaient liés en arrière de la tête et ornés de plu-
mes blanches et rouges. Sa figure aux traits énergiques et
.fiers, ces traits qu'a si bien rendus le célèbre ciseau de Phi-
lippe Hébert, étaient recouverts de raies noires, rouges et
bleues, tirées des oreilles à la bouche.
C'était Kiotsaeton.
— Que me veut mon frère, le jeune guerrier intrépide? d€-
manda-t-iH à voix basse.
Alors Aontarisati, les yeux pleins d 'un feu sombre, redres-
sa sa taille élancée d'éphèbe vigoureux, et dit:
101
— Chef formidable des Agniehronnoms, ton frère Aoutari-
sati souffre depuis plusieurs lunes d'un mail qui le consume.
Depuis que Nénuph ardu-Lac l'a regardé de ses yeux trou-
blants, le bras de ton guerrier ne bande plus l 'are avec au-
tant de fermeté; son œil n'a plus la même limpidité quand il
lance sa flèctie au cœur de l 'ennemi ou de la bête fauve.
— Je le sais, repartit simplement Eaotsaetoru
— Quand donc alors Nénuphar-du-Lac ornem-t^elile le wig-
■wam d'Aontarisatiî
— J'ai posé mes conditions, fit le capitaine iroquois avec
un mouvement de fierté mêlé d'impatience.
— Soit, j'accepte, reprit l'autre.
Alors, parlant si bas que c'est à peine si le eagamo pouvait
l'entendre:
— Si cette nuit -même. continua-t-D, je vais seul aux Trois-
Rivières, si je me rends compte des positions des visages-
pâles, et que je sois de retour avant que le soileil ait atteint
la hauteur de ces pins, me donneras-tu ta fille?
Kiotsaeton fut quelques instants avant de répondre.
— Et qui me dit que tu feras réellement ce que tu me pro-
poses*? demanda Kiotsaeton sur un ton d'incrédulité.
Le jeune Indien frémit. Instinctivement, il serra le man-
che de son couteau à sa ceinture en peau de daim.
— Ton frère n'a jamais menti, répliqua-t-il, les dents
serrées.
Et, levant au ciel son bras musculeux chargé d 'anneaux de
cuivre, il ajouta:
— J'en prends à téimoin le grand Manitou!
Mais, puisque le puissant sagamo croit si peu les paro^l'CS
qui sortent des lèvres de son jeune guerrier, demain, avant
que l'aube se soit levée, iQ aura quelque gage éclatant- de sa
bonne foi.
A ces mots, un éclair de joie traversa la prunelle fauve
de Kiotsaeton.
— Que mon frère soit fidèle à son serment, répondit-il, et je
garderai ma parole. Nénuphar-'du-Lac sera sa femme.
Le prétendant, sans ajouter rien de plus, s'élança vers une
anse du lac couverte de hauts joncs, parmi lesquels il disparut.
Peu après, il en sortit avec un canot d'écorce, et bientôt II
ne fut plus qu'un point noir qui disparut dans la direction
du Metaberoutin.
n
Tl se passait cette nuit-ià, dans la bourgade des Trois-Ei-
vières, une scène d'un tout autre genre.
Les sentinelles montaient la garde sur les bastions et les
courtines, de même que but la plate-form«, où l'on avait dree-
sé rle.uT ca^"^"*-
102
Seul le va-et-vient des gardes troublait le BÏileiiee parfait de
la nuit.
Et cependant, on se demande encore coimnient les liabi-
tants, même à 3 'aibri du fort et sous la garde des sentinelles,
arquebuse au poing, pouvaieoit dormir en paix, alors que la
bourgade des Trois-Rivières était si exposée aux assauts ré-
pétés des Iroquois, qui tombaient sur la place comme des
fauves dans les ténèbres.
La jeune et jolie comtesse de Champflour, épouse du com-
mandant, venait de se lever.
Elle était agitée d'une 'appréhension dont eille ne pouvait
se rendre 'Compte, et qui l'obsédait comme une méchan-
te bête.
Devant ses yeux inquiets de mère aimante et dévouée pas-
saient des visions de danger comme des oiseaux de mauvais
augure aux grandes ailes noires.
El.le s'assit près du lit de son fils Jean, à peine âgé de cinq
ans. Un rayon de lune éclairait la délicieuse figure de l'en-
fant aux cheveux noirs ibouclés. Et celui-ci dormait paisi-
blement, comime s'il avait eu conscience de l'ange tutélaire
penché amoureusement au-dessus de son lit, ange dont la ten-
dresse et le dévouement sans bornes ne peuvent être que
l'œuvre d'un Dieu.
La cotmtesse, veillant sur son enfant au front pur et à
l 'âme immaculée, se rappelait ses caresses, quand, le soir, elle
l 'avait mis sur ses genoux pour sa prière.
Etait-ce illusion, ii lui semblait que Jean, ce soir-là, l 'avait
embrassée avec plus d'affection que d'habitude quand il lui
avait passé son bras autour du cou.
— Bonsoir, imaman chérie, avait-il dit.
— Bonsoir, mon Jean, avait-elle répondu.
Et, avant d'abaisser ses longs cils bruns sur ses yeux rem-
plis de candeur et d'inteilligence, l'enfant avait demandé:
— Dis, maman, les Iroquois y viendront jamais nous faire
bobo ici, dis?
— Non, non, sois sans crainte', mon amour. Dors, cher en-
fant, dors, avait répondu la jeune mère, en embrassant Bon
fils, tandis que des pleurs perilaient à ses paupières.
Jean s'était endormi avec ce sourire aux lèvres et cette eé-
rénité au front que l'on a quand on s'endort à cinq ans.
Soudain, un chien de garde, dans la cour du fort, hurla
longuement.
Mme de Champflour tressaillit et se signa.
Instinctivement, edle alla vers 'la fenêtre laissée ouverte,
à cause de la chaleur qu 'il faisait.
Elle ne vit que les sontineWes qui anarchaieut sur les bas-
tions et les courtines ; elle n'entendit que leurs pas et le
bruissement des feuilles dans la ramée. L'animal s'était tu.
103
La femme porta ses regards au loin sur le fleuve. Elle ne
vit que 'le miroiteraient du fleuve argenté.
Pourquoi ne réveillait- elle pas le comte de Champflour?
Mais, après réflexion, elle se dit qu'elle n'avait pas le
droit de troubler le repos de celui qui se donnait tanit de fa-
tigue pour veiller sur le salut des siens.
Et elle se rassit, anxieuse, auprès d« la couche de Bon
enfant.
Au moment même où la jeune femme était allée à la fenê-
tre, un canot disparaissait à quelques arpents du fort, dans
une anse qui le dérobait à la vue des premières habitations
d« la bourgade au repos.
Un Indien sauta .prudemment sur le soil, et cacha sa rapide
embarcation dans de hautes herbes, à quelques pas de cet
endroit.
Maintenant, il se traîne sur les mains et les genoux, jus-
qu'aux preanières maisons, et dès ce moment il rampe jus-
qu'au fort, à la manière du serpent qui se glisse dans les sa-
vanes marécageuses de l'Amérique.
Le firmament n'est plus aussi clair; la lune se voile.
L'Indien est parvenu, sans avoir été découvert, au pied
du fort.
Tout à «onp, avec une adresse merveilleuse, il lance son
tomahawk à la tête de la sentinelle qui lui tourne le dos. La
hache de silex part, siffle et atteint le malheureux so'ldat, qui
s'affaisse en bas du rempart, sans un cri.
L'Indien, pour être plus sûr que cette sentinelle ne l'in-
quiétera pas dans l 'exécution de son plan, retire le tomahawk
de la plaie béante, et plonge son couteau dans le cœur de
celui qui n'est plus qu'un cadavre.
Les nuages montent dans le ciel en s 'épaississant. Et, en-
fiji, la lune disiparaît tout à fait derrière cet envahissement
de nuages, qui se bordent d'or en passant devant elle.
Alors, l'Indien, qui n'était autre qu'Aontarisati, lance sur
la courtine vide de sentinelle une longue et (forte lanière en
peau de cerf, terminée par une espèce de grappin, qu'il por-
tait enrouiée autour de son cou.
Puis, avec l'agilité d'un félin, il grimpe ile long de cette
corde. En un clin d'oeil il est de l'autre côté du rempart.
A peine le chien de garde a-t-il fait entendre un ou deux
aboiements que l'Indien le fait taire en lui pilongeant son
couteau dans la gorge.
La fidèle bête pousse un faible râle et s 'abat.
Aontarisati, de peur que le chien n'ait donné l'alarme, se
jette derrière un puits, et attend avec anxiété.
Rien ne bouge.
Alors, il sort de sa retraite, traînant après lui une courte
échelle qu'il a trouvée par hasard à ses côtés. Favorisé par
lOé
les ténèbres épaisses qui couvrent la terre, il adosse cette
échelle sous la fenêtre ouverte.
Naturellement, les sentinelles, qui n'avaient pas vu l'In-
dien s'approcher des remparts, ne soupçonnent la présence
d'aucun ennemi à l'intérieur, et tiennent leurs regards rivés
au loin, cherchant à percer l'obscurité.
Aontarisati, le couteau entre les dents, monte les échelons
à pas rapides.
A lia hauteur de la fenêtre, il s 'arrêt-e.
H plonge dans l'intérieur de la pièce des yeux avides.
Tout semble endormi.
Alors, retenant son souffle, il franchit l'appui de la fenê-
tre et se glisse dans la chambre.
Silence.
Soudain, comme un grand fauve des déserts, il bondit.
Avec ses yeux perçants, il a surpris, assise près du lit de
Jean, la comtesse endormie, les tresses blondes de la mère
mêlées aux boucles noires de l'enfant.
La malheureuse n'a pas eu le temps de crier. Pour empê-
cher la femme de donner l 'alarme — le moindre cri eut été
fatad — l'Agniehronnon lui applique une main ferme sur la
bouche, tandis que de l'autre il saisit une écharpe à sa por-
tée, et en bâillonne sa victime.
Des spectres horribles se -dressent menaçants devant les
yeux hagards et épouvantés de la mère, qui regarde son en-
fant. Cette vision la jet-te dans une terreur indicible.
Elle perd tout sentiment de la vie et s'affaisse sur le
parquet.
Ce fut son sailut.
Aontarisati, en effet, levait dé.ià son bras armé du couteau,
quand il remit son arme à sa ceinture en disant:
— Jamais Aontarisati n 'a frappé iine femme sans défense.
Cependant, il avait promis au sagamo un gage de sa parole.
Il ne pouvait retourner sur ses pas avec ce lourd fardeau,
et il n'y avait pas un instant à perdre. '
Bientôt les étoiles allaient disparaître une à une pour faire
place à l 'aube hâtive de cette saison.
Aontarisati porta ses regards sur l 'enfant qui dormait, avec
un sourire aux lèvres, le sourire qu'avait créé sa mère en im-
primant ses lèvres sur les siennes avant de ! 'endormir.
L'Iroquois se jette sur lui, le saisit dans ses bras, et fuit,
reprenant le chemin qu'il avait parcouni une demi-heure au-
paravant.
Il va dans la nuit, emportant avec lui toute la joie, l'or-
gueil et l'espoir du comte et de la comtesse de Champflour.
Maintenant, il court et se démasqu» tout à fait.
D'une main violente posée sur les lèvres roses de l'enfant,
il étouffe ses appels à sa mère.
105
Mais les sentinelles ont aperçu le ravisseur dont la forme
noire tranche dans l'aube naissante.
Sans l 'atteindre, elles décbargent sur lui leurs arqueibuses.
Ao'n.tarisati se sauve avec la rapidité du cerf qui franchit
les plaines en bondissant.
Il est dé.ià loin.
— Aux armes! crie-t-on de tous côtés.
On va, on vient, partout on s'appelle.
Çà et là, des lumières s 'allument dans les maisons.
La pauvre sentinelle est trouvée baignante dans un liot de
sang, et la coimtesse inanimée sur le parquet, près du Hit vide.
Le comte, à ce dernier apeotacle, pousse un cri terrible, qui
retentit (lugubre au sein des dernières ténèbres de la nuit, le
cri du lion du désert à qui l'on vient d'enlever son lionceau.
La moitié de la garnison, renforcée de tout hoimme capable
de porter les armes, se met en route, sous le commandement
du comte de Ohampflour.
Toute la journée ils fouillent les bois.
Les Agnaehronnons, cependant, qui ne se sentent pas assez
forts pour accepter le oombat des Français et des Hurons
acharnés à leur poursuite, ont sauté dans leurs canots légers,
nageant avec la vitesse du vent.
m
Kiotsaeton et ses guerriers sont revenus dans leur ,pays.
En pT'ésence de toute la tribu néunie, le ohef a déclaré
que, dans une lune, il aceordera pour squaw au vail'lanst guer-
rier Aontarisati, sa fille, Nénuphar-du-Lac, et que l'on fera
festin solennel accompagné de harangues, de chants et de
dianses.
Et Nénuphar-du-Lae est très heureuse 'd'appartenir à Aon-
tarisati, bien que son sort ne doive pas être si désirajjle.
En effet, il ilui faudra, comme toutes les squaws, entretenir
la hutte, l'approvisionner de feu, de bois et d'eau, boucaner
les ehairs et autres provisions, apprêter les viandes, aller
chercher la chasse à l'endroit où elle aura été tuée, quelque
loin que ce soit; coudre et radouber les canots, accommoder
et tendre les peaux, les corroyer et en faire des habits et des
souliers à toute la famille, aller à la pêche, tirer à l'aviron
et que de travaux encore!
Mais Nénupbar-du-Lae aimait, elle était heureuse.
Ce matin-là, donc, au grand soleil qui jetait à pro*ujsion
l'émeraude et l'or dans les bois et sur les champs de maïs
entre les huttes faites de .peaux de bêtes ou d'éGorces Je bou-
leau, hommes, femmes et enfants étaient assis sur d tix ran-
gées, attendant avec impatience le moment où 1 isagaoïo
donnerait le signal du supplice.
106
Soudain, Aoatarisati fait retentir une sorte de conque ma-
rine, et un enfant apparaît dans l'enceinte.
C'est Jean de Champflour.
Le pauvre petiot tremble de tous ses membres.
Pour Je forcer à courir, Gonaterezon, qui a réclamé le sup-
plice de l'enfant à grands cris, par la rage d'avoir perdu Né-
nuphar-du-Lac, le frappe d'un coup de bâton.
Le captif court, tandis que sur son corps nu les coups de
bâton laissent leurs sanglantes empreintes.
C'est une pitié de voir ce pauvret, qui, jusqu'à ce jour, n'a
connu que les caresses et les baisers, gémir sous les verges
qui s 'abattent sur ses membres frêles.
Les jeunes mères, le front traversé de larges courroies qui
soutiennent leurs enfants au maillot dans des paniers d'osier,
semblent demander grâce par les pleurs qui perlent à leurs
longs cils noirs.
Jean, tout à coup, s 'affaisse avec un gémissement d 'oiseau
blessé.
— Oh! ma-man, maman, appelle-t-il.
Un coup plus violent que les autres, qui l'a frappé à la
tête, fait couJer le sang en abondance.
Le conseil des Anciens, cependant, a décidé que le jeune
captif serait brûlé, afin de se rendre agréaible le grand Ma-
nitou, par ce supplice d 'enif ant.
Et l'on attacha .Jean, quand il fut revenu de son long éva-
nouissement, à un peuplier au tronc badigeonné de rouge.
Au milieu des hurlements de joie, des vieillards et des jeu-
nes gens, qui trouvent tout naturel de torturer un prisonnier,
fût-il un enfant inoffensif, entassent des brindilles et des
branches sèches .mêlées d'écor<îes de bouleau sous les pieds
de la victime.
Gonaterezon s "approche du bûcher, alors que Jean fait en-
tendre des appels déchirants.
Le bourreau tient dans ses mains la peau d'une cuisse d 'ai-
gle, avec le duvet fort inflammable. Il bat ensemble deux
pierres de mine, à la façon d 'une pierre à f usid avec du fer
ou de l 'acier. Il met ainsi le feu à un morceau de tondre
qu'il place dans de l'écorce de cèdre pulvérisée sous les brin-
dilles. Enfin, il souffle doucement sur l'écorce qui s'en-
flamme.
Le feu jaillit, crépite, les branches s'allument, la flamme
i.'yite mêlée à une fumée opaque; le supplicié pousse des cris
ouvaate, les Indiens rient.
^\ ^'°e moiment, Xénuiphar-du-Lac se rapproelie d'Aontari
gueil e^n passible: . -
Mainiijjauj. gruerrier, lui dit-elle à l'oreille, ilaiss«ras-tu brû-
D une enfant? Grâ.ce à lui, je t'appartiens à la vie, à la
il étouffe T-nores-tu donc que son supplice a été demandé, sur-
Gonaterezon, ton rival, furieux de son échec? Plus
107
brave et plus généreux que tous tes frères ûe cette tribu,
souilleras^tu ta gloire en permettant que l'on torture cet
oiselet eans nid?
Délivre-le, et le grand Manitou te rendra le plus heureux
et le plus grand des guerriers agniehronnons.
Et Nénuphar-du-Lac regarde l'Iroquois avec des yeux qui
jettent le trouble dans son esprit.
La flamme enveloppe le martyr, qui se tord sur son bûcher.
Soudain, en trois sauts, Aontarisati se trouve près de l'ar-
bre en feu.
Au sein de la stupeur générale, de son coutelas il tranche
les liens -de la victime, qui tombe dans ses bras.
L'enfant serre à le broyer le cou de son libérateur.
Des huées et des cris de rage fendent les airs. Les jeunes
squaws, serrant leurs enfants contre leurs poitrines, font en-
tendre des exclamations de joie contenues.
Aontarisati tient toujours l'enfant dans ses bras. H monte
sur une bûche à demi^consumée, qui avait déjà servi, peut-
être, au supplice de quelque prisonnier.
Il relève fièrement la tête, et, promenant sur la bourgade
un regard plein d'assurance, il étend, pour imiposer silence,
son bras chargé d'anneaux de cuivre:
— Tout-puissant sagamo des Agniehronnons, dit-H, et vous,
mes frères, je réclame pour mon esclave cet enfant, que j'ai
moi-même enlevé.
Alors, Kiotsaeton, faisant taire d'un geste impératif G-o-
naterezon, qui proteste avec véhémence:
— Mon frère est dans son droit, dit-il, puisqu'il veut ce vi-
sage-pâile pour esclave, qu'il soit fait selon son désir!
Voilà comment Jean de Ghampflour grandit au milieu de
cette tribu des Agniehronnons.
On lui donna ile nom d'Andioura.
IV
Quinze ans plus tard.
Le vieux sagamo Kiotsaeton n 'est plus. Ses fils ont été
tués par les Algonquins.
Le nouveau chef de la tribu est Aontarisati.
Or, ce soir-là, le nouveau sagamo, assis à l'entrée de son
wigwam aux côtés de sa squaw, qui cousait pour i 'hiver des
souliers en peau d 'élan^ avait les yeux rivés sur un jeune
Indien.
iCe dernier était étendu près du feu, sur une peau de loup-
marin, au-dessous de laquelle avaient été jetées des feuilles
de hêtre pour intercepter l'humidité de la terre.
Couché sur le dos, le jeune homme fumait son petun dans
la pdipe de ipierre indienne. E contemplait la magnifique
yoûte diaonamtée qui se déroulait au-desaus de sa tète.
Il n'était pas coutume panmi les Indiens d'alors de porter
des àauts-de-ehausse, pour la raison que ce vêtement les in-
commodait dans leurs mouvements, commue si leurs membres
inférieurs eussent été ligottés. Cependant, cet Indien, nu
jusqu'à la ceinture, était vêtu de hauts-de-chausse en peau de
daim barriolée de peinture en forme de passements fort
jolis. Ses souliers avaient été taillés dans la peau du mêsmé
animal.
A sa ceinture pendait un long couteau, la seule arme que
l'on vît sur lui, à ce moment.
Cet Agniehronnon, conché, semblait grand. Ses memibres
étaient bien développés. I^a flamme se reflétait sur sa figure
en tons tranehés, accentuant des traits nobles et déterminés.
Il avait Hé nez arqué, le front hauit, il 'œil noir, la bouche min-
ce, et l'ove parfait du visage de l 'Agnieronnon.
Sa peau bronzée, mais pas autant que celle des Indiens qui
l'entouraient, était rayée de 'bleu, de rouge et de noir. Ses
cheveux, d'un noir de jais, étaient relevés au sommet de la
tête en urie torsade que dominait une pliume d'une blancheur
de neige.
C'était Andioura, l'enfant des antiques preux français,
l'héritier du sang des croisades, dont îa fatalité avait fait
un fils des ibois d'Amérique, un des ennemis de la Nouvelle-
France.
Et, cependant, bien que Jean de Champflour eût oublié jus-
qu'à l'origine de sa race, bien qu'il se crût un des enfants
terribles et nomades de ces bois, ne connaissant d'autre lan-
gue que la langue indienne, n 'ayant d 'autre religion que celle
du paganisme, bien qu 'il se fût acquis, même à vingt ans, un
renom de guerrier fameux, néanmoins, ce soir-là, conume tou-
jours, sa figure était couverte d'un nuage d'éternelle mélan-
colie.
N'était-ce pas que les conditions physiques de la nature
peuvent modifier l'apparence dé l'homme; que les habitudes
contractées au cooirs de la première existence peuvent être
an.esthésiées; mais que l'âme, elle, n'a pas d'âge, est im-
mortelle.
L'âme d 'Andioura appartenait au comte et à la comtesse
de Champflour, elle appartenait à la France d'Amérique, elle
appartenait à un Dieu qui n'était pas le Soleil qu'on lui fai-
sait adorer, et que l'on avait badigeonné sur toutes les hut-
tes de la bourgade.
Andioura ne .ressemblait-il pas à ces oiseaux en cage qui
jouissent de tous les bienfaits de la vie, excepté de la liberté?
Us ignorent parfois qu'ils ont jamais été encagés, mais ils ee
sentent privés d'un bien qu'ils -ne peuvent expliquer. Ce
bien, c'est Heur liberté, tout libres qu'ils paraissent être,
109
c'est le retour au milieu d<?3 leurs qu'ils croient n'avoir ja-
mais connus, mais dont les premières tendresses ont laissé
dans le secret le plus intime de leur être un souvenir impé-
rissable.
Comme l'oiseau captif, Andioura chantait, mais dans sa
vodx il y avait des sanglots qui appelaient les larmes.
Combien de fois Aontarisati ne fut-il pas sur le point de
dévoiler au Français le secret de son origine?
Mais Qe sagamo des Agniehronnons aimait Andioura.
n l'aimait pour lui, pour la gloire qu'il faisait rejaillir sur
sa tribu par ses exploits; il l'aimait à cause de Biche- Blan-
che, sa seule enfant.
Et ce soirlà, le sagamo, qui n'avait pas de fils, qui, d'es-
clave avait fait d 'Andioura son fiJs adoptif, rêvait de le
faire proclamer devant tous, au cas où lui-même tomberait
sous quelque balle française ou quelque tomahawk huron, le
sagamo reconnu des Agniehronnons.
Andioura, soudain, entendit des branches mortes craquer
sous un pied délicat.
H se lève sur le coude et regarde.
Jja, profonde tristesse qu 'Aontarisati a, tout à l'heure, re-
marqué sur ses traits, a fait place à une vive animation.
Les yeux brillants, le cou tendu, Andioura contemple.
A l'extrémité de la bourgade, à quelques pieds d'une cas-
cade à triple étage, dont les eaux, aux reflets de la lune, tom-
bent en nappe d'argent enrichie de diamants, de rubis et
d'émeraudes, avec une douce complainte, une jeune fille est
penchée au-dessus d'un bouleau qu'un caprice de la nature
a tordu à quelques pieds du sol.
Cette jeune fille est Biche-Blanche, fille d 'Aontarisati et de
Xénuphar-du-Lac, la plus resplendissante beauté qu'ait ja-
mais connue la tribu des Agniehronnons.
Cette Indienne, dont la coupe du visage rappelait le grec
classique le plus pur, présentait un charme vraiment éton-
nant chez ce peuple.
Le front bien découvert était auréolé d'une couronne de
cheveux qui lui tombait sur les reins en une somptueuse cha-
pe d'ébène d'une nuance, si ardente qu'on y surprenait, par-
fois, des reflets d'un bleu métallique. Le nez était droit et
bien dessiné. Quand elle souriait, les lèyres, merveilleuse-
ment belles et d'un rouge violent, laissaient voir deux rangs
de perles d'une blancheur éclatante. C'était pour cette rai-
son, .peut-être, qu'on l'avait surnommée la Biche-Blanche.
Comme toutes les femmes de sa race, ses yeux d'uji noir cha-
toyant étaient ombragés de cils riches.
Mais ce qui la différenciait des autres, était l'expression
indéfinissable de ces yeux, expression simultanée de candeur
et de passion, de jeunesse et de fermeté.
110
Elle n'avait pas quinze ans, et, toutefois, pas une jeune
fille de la tribu n'était plus grande.
Sa robe en peau de cerf, toute couverte de matacliias et de
colliers de porcelaine, aux couleurs les plus variées, laissait
apercevoir, quand elle marchait, la grâce de ses mouveanents
et l'admirable proportion de ses membres.
Ouvrait-elle la bouche pour parler, c 'était une musique qui
modulait l'idiome pourtant si peu harmonieux des Agnieh-
ronnons.
Telle est la créature qu'Andioura contemplait avec tant
d'émotion, quand il s'était levé sur son coude, après avoir
entendu les branches craquer sous les pas de Kche-Blanche.
Et cette dernière, qui ne se croyait pas observée, était tou-
jours accoudée au tronc tordu du bouleau à la robe im-
maculée.
Ses yeux semblaient rivés à la chute écumante et chantante
des eaux de la cascade. Mais un O'bservateur rapproché eut
surpris dans ses prunelles ardentes une autre vision.
Tout à coup, l'Indien à la pipe de pierre se leva. Sans re-
tourner la tête pour s'assurer si personne ne l'épiait, il mar-
cha dans la direction de la cascade.
A quelque distance de l'Iroquoise, il ralentit le pas, et lors-
qu'il fut près d'elle, à quelques pieds en arrière, il s'arrêta
pour l 'admirer longuement, amoureusement.
Puis, comme prenant uue décision subite:
— ^Biche-Blanche! appela-t-il d'une voix tremblante.
Il s'en voulut aussitôt de cette émotion auprès d'une jeune
fille, lui le guerrier, l 'homme, le maître.
Mais le sang d'Andioura ne pouvait mentir, ce sang de la
vieille Europe, qu'il portait intact dans ses veines généreu-
ses, ce sentiment de délicatesse et de courtoisie pour la fem-
me, à quelque classe de la société appartienne-t-elle.
Et de nouveau, ce fut avec un tremblement dans la voix
qu'il répéta:
— ^Biche-Blauche! «
Cette fois, l'Indienne s'était retournée avec un flot de gang
à la figure.
Tous deux furent quelques secondes à se regarder sans mot
dire. Andioura rompit le silence:
— Fille d'Aontarisati, le noble sagamo, dit-il, toi, plus belle
que l'astre des nuits qui illumine en ce moment tes grâces
enivrantes; toi, plus douce que le miel de l'abeille et que la
biche dont tu portes le nom, plus pure que la colombe qui n'a
pas encore quitté le nid de sa mère, toi, dont la voix est plus
mélodieuse que le rossignol qui chante au-dessus de nos têtes
dans la ramure embaumée des parfums du soir, détourneras-
tu tes regards de ton frère Andioura s'il épanche dans ton
cœur les sentiments qui l'agitent?
111
— Que mon frère parle, répondit Biehe-Blanclie en levant
Tes yeux sut le jeune homme, mais en les baissant aussitôt, sa
sœur l 'écoute.
— Cinq hivers ont (blanchi tour à tour cette terre en fleurs
et ces arbres géants depuis qu'Andioura porte dans Bon cœur
l 'image de la fille d 'Aontarisati.
C'était pour lui êtro agréable qu'à la chasse il tuait les
élans les plus rapides, les ours les plus redoutaibles, les loups
les plus ^cruels. C'était ipour lui plaire que dans les combats
les plus sanglants il s'élançait au plus épais de la mêlée.
Et c'était l'image de Biche-Blanche qu'Andiouo-a avait de-
vant les yeux quand, il y a vingt nuits, attaché au poteau de
torture par les Hurons, il entonna son chant de mort. Et s'il
n 'avait été délivré 'par le brave sagamo suivi de ses guer-
riers, Andioura serait mort au sein des tourments en cha.n.iant
la louange de B'iehe-Blanche, plus belle et plus suave que le
lys de la vallée quand il offre aux baisers du soleil du matin
ses pétales blancs tout pleins des diamants de la nuit.
N'était-ce 'pas une scène étrange que ce rejeton des siècles
illustres des lettres et des arts, que l'on avait bcTcé aux
chanbs de la savouireuse la.ngue française, charmât dans Hé
langage indien, le seul qu'il conniit, les oreilles de cette déli-
cieuse enfant des bois, transportée par la musique de ces
aveux qui résonnaient à son cœur comme des accords jus-
qu 'aloirs à elle inconnus.
La jeune fille roulait entre ses doigts fuselés, que n'avaient
pas encore grossis les travaux manuels de la vie indienne, un
des colliers de porcelaine qui pendaient sur sa poitrine.
Elle leva timidement ses prunelles, qui brillèrent comm^o
deux astres dans la nuit claire.
— Si le sagamo, mon père, dit-elle, accepte la demande du
plus généreux et du plus intrépide de ses guerriers, le cœur
de Biche-Blanche ne cessera d'a.ppartenir à Andioura que
lorsque tomberont ces arbres qui nous cou\Trent de leur voûto
protectrice, que quand aura cessé de couler cette cascade
dont la musique n'est que l'écho de l'enivrement de te.s
paroles.
Ce isermerbt jette Andioura dans un transport indicible.
Il lève au ciel étincelant d'étoiles ses deux bras bronzés
pair le soleil et la vie errante des camps.
- — O grand Manitou, s'écrie-t-il, entends mon serment! Ja-
mais dans mon wigwam n'entrera d'autre squaw qne Biehe-
Blaneho, qui m'a pris mon cœur par son innocence et m'a
charnue les yeux .par sa .beauté sans rivale! Et je veux, si je
manque à ma parole, que tu one fasses tomber entre les main^s
de mes ennemis; que sur le bûcher, au lieu d'entonneir avec
.joie le chant de mort, je pleure icomme une vieille fenume ; et
que mon corps, privé de sépulture, soit persécuté par tous les
mauvais génies!
112
Et, cependant, ces mots étant dits, une profonde tristesse,
sa tristesse coutumière, se répandit sur la belle et mâle figure
d'Andioura, fils du comte de ChampflouT.
Cet accès de mélancolie n'échappa point au regard affec-
tueux de Biche-Blaniche, dont le front se plissa.
Puisque Andioura, .dit-eJle, jure par le grand Manitou, qu 'il
m 'aime au point de ne jamais désirer d'autre squaw que moi,
et que je lui voue un amour dont la durée sera celle du soleil,
pourquoi donc est-il triste?
Quel est ce secret qui ronge son cœur, comme le ver le
tronc vigoureux de l'arbre aux fruits rafraîchissants?
Ne serai-je jaimais plus qu 'une squaw pour mon frère An-
dioura, et ne peut-il épancher dans mon sein cette douleur qui
l'accable?
Alors, le jeune homme, avec une grande douceur dans la
voix, dit à l 'Iroquoise en abaissant vers elle ses yeux hu-
mides :
— Aussi loin que se reportent mes souvenirs, depuis le jour
oii le sagamo mit entre mes mains inexpérimentées l 'are du
chasseiir pour m 'apprendre à lancer la flèche rapide, je porte
en moi un chagrin que je ne connais pas et qui me consume.
Plusieurs fois le jour, plusieurs fois la nuit, j'invoque le
Soleil de me dévoiler la nature de ce mal qui me brûle com-
me une hache rougie au feu. Mais, la divinité courroucée
contre moi, sans doute, me laisse souffrir sans soulager ma
peine.
L'autmoin, que j'ai consulté, a soufflé et ressoufflé sur moi
avec ses enchantements ordinaires. Enfin, n'y pouvant rien,
il a fini par déclarer que j'étais sous le charme de la femme
du manitou.
Viens, Biche-Blanche, il n'est ipas bon que l'homme ennuie
la femme de ses chagrins. Retournons vers le sagamo, qui
doit trouver longue ton absence du -wigwam. Il est temps
de pirendre notre repos.
Mais, après que Biche-B]anc*he se fût retirée sur sa natte
de roseaux recouverte d'une peau d'ours, Andioura s'assit,
les jambes croisées, près du feii, auquel il ralluma sa .pipe do
petun.
Lia lune avait atteint le zénith, mais Andioura n'avait pas
quitté sa place, sa pipe éteinte entre les dents.
Une main le touche à l'épaule.
Il sursaute en portant la main à son couteau.
— Mon frère Andioura ne reconnaît plus la main qui ca-
resse de la main qui frappe, remarque Aonifcarisati, un eourire
il mer aux lèvres.
— ^Le jeune guerrier, cette nuit, est triste comme le faon
dont la mère vient de tomber sous la flèC'he du chasseur.
113
Ne puis-je rien pour éloigner ces nuages de ton front et
y faire resplendir un rayon de soleil?
— Généreux sagamo, répond Andioura, mon âme sera tou-
jours .triste comme un mois d'hiver; j'ignore si le printemps
y rentrera jamais?
Oui, tu peux quelque chose, beaucoup, pour moi.
—Parle!
— J'aime Biche-Blanche, ta fille. Je voudrais en faire la
joie et l'orgueil de mon wigwam. Donne-la moi. Que veux-
tu en retour?
Un feu sombre traverse alors la prunelle fauve d'Aontari-
sati, qui réplique:
— Biche-Blanche est tienne, mais à une condition.
— Laquelle? Je guis prêt.
— Que tes oreilles s'ouvrent toutes grandes à mes paroles!
C'est au risque de mes jours que j'ai mérité Nénuphar-du
Lac, mère de Biche-Blanche. Fais de même.
— Commande, j 'obéirai.
— Demain, peut-être, nous nous mettrons en route pour sur-
prendre et attaquer les visages-pâles. Accomplis un exploit
qui te fasse envier de tes compagnons d'armes, et Biche-
Blanche t'appartiendra.
— Ah! pourquoi donc toujours les visages-pâles? reprend
Andioura avec lassitude. Pourquoi pas les Hurons, les Mon-
tagnais, les Algonquins? X'en avons-nous pas assez versé
déjà de ce sang des Français?
— J'ai dit! interrompit fièrement le sagamo des Agniehron-
nons en retournant à son wigwam.
Andioura, près du brasier refroidi, veillait encore, les yeux
vers l'infini, que les étoiles s'éteignaient une à une dans
l'aube embrumée.
Aontarisati n'avait pas vengé la mort des deux fils de
Kiotsaeton, tués à la guerre.
H fit donc porter un édit dans t^ut le pays des Agniehron-
nons, invitant à la guerre tout homme capable de porter les
armes.
Tout ennemi. Français ou Indien, qui tomberait entre leurs
mains, devait être impitoyablement mis à mort.
n fallait surtout enlever la bourgade des Txois-Rivières.
et faire subir les derniers supplices aux habitants qu'on y
capturerait.
C'est au mois de février 1663 que fut conçu ce projet.
Pour en assurer l'exécution, une petite armée d'Agnieh-
ronnons alla prendre ses quartiers d'hiver à trois lieues de la
place, dans la profondeur de la forêt, où il se construisit un
fortin en troncs d'arbres, entouré d'une tranchée. L'Lidien
114
croyait, non sans raison, surprendre plus fa&Lleinent les habi-
tants lorsque ies neiges épaisses et les froids de loup
feraient plus penser à la paix qu'à la guerre.
Les éclaireurs iroquois se hasardèrent jusqu'à deux ou trois
milles de la bourgade.
Quelques Algonquins, occupés à chasser l'orignal, les sur-
prirenit. Abandonnant là leur chasse, ils coururent donner
l 'éveil aux Trois-Rivières,
On fortifia les bastions et les courtines, on redoubla les
gardes et les sentinelles, et l'on attendit. Toutes les nuits,
la trompette et le tambour se firent entendre.
Souvent on criait: Qui va là?
De la redoute furent tirés plusieurs coups d'arquebuse.
L'Agniehronnon. déses,pérant de ne pouvoir sunprejidre la
place, et ne trouvant pas 'de chasse dans les environs, retour-
na dans son pays.
Il n'y fut pas longtemps.
Dès que le Saint-Laurent fut libre de glace, les Iroquois
s 'élancèirent de tous côtés, en bandes détachées, à la pour-
suite des Français ou des Indiens ennetmis.
Les Agniehronnons d 'Aontarisati, furieux de leur premier
échec, résolurent de nouveau d'enlever par surprise la bour-
gade des Trois-Rivière-s. Sur le conseil d'Andiouira, ils dépê-
chèrent idans les environs de Montréal et de Québec quelques
bandes détachées de leur troupe, afin d'occiiper l'attention
des Français, et leur enlever toute idée de descendre ou de
monter aux Trois-Eivières.
Cela fait, ils se divisèrent en trois bandes: la première,
sous les ordres d 'Aontarisati, se cacha dans l'épaisseur des
bois en arrière des Trois-Bivières; la seconde, montée dans
une dizaine de canats, traversa le Metaberoutin, en face du
fort; la troisième, enfi,n, sous le commandement d'Andioura,
s'embusqua dans un canot à l'intérieur d'une anse dont la
pointe élevée le dérobait à la vue du fort.
Les Indiens avaient remarqué au fond de cette anse des
champs de maïs 'en culture. Ils'.pensaient donc que le matin
on viendrait travailler à ces cham.ps. Alors, les dix hommes
d'Andioura devaient s'élancer sur les cultivateurs, les faire
prisonniers, les embarquer dans leur canot et les promener de-
vant le fort, afin d'inciter les Français à se porter à leur se-
cours. Alors, les onze canots en embuscade de l'autre côté
du fleuve iraient rejoindre Andioura.
Or, voici ce qui devait aranver.
Les habitants des Trois-Rivières, au comble de l'excitation,
-e porteraien/t en masse sur les 'bords du fleuve, qui pour
imbattre, qui pour assister à la bataille. Alors, les guer-
liers d'Aontarisaiti, formant le gros de la troupe, sortiraient
le leur cachette et s'élanceraient sur la ville dégarnie de
combattants.
115
Le lendemain, dans le calme religieux du matin, alors que
le soleil montait radieux dajis un azur d'une limpidité char-
meresse, deux hommes quittaient le parvis de la chapelle de
la Conception.
Ils s'entretenaient d'une voix amicale en se dirigeant à
pas lents vers l'endroit oii les dix Agniehronnons étaient en
embuscade sous la conduite d'Andioura.
L'un des deux ho'mmes était petit de taille. H avait les
membres frêles, le dos légèrement voûté, la figure mince, en-
cadrée d'une forte barbe grisonnante, le front traversé d'une
balafre.
Il portait la soutane du Jésuite.
C'était le Père Buteux.
La cicatrice, dont sa figure hâlée était embellie, et ses
doigts mutilés, chantaient les souffrances passée^ du mission-
naire.
Si la taille était grêle,- le dos voûté, en revanche, la flamme
et la détermination qui brillaient dans le regard montraient
chez cet homme de Dieu un courage et une énergie plus
qu'humains.
Son compagnon était grand et robuste. La figure, complè-
tement rasée, était encadrée d'une chevelure qui re-tombait
sur les épaules en lourdes tresses blanches.
En dépit de cette neige et des rides du front nuageux, des
plis amers qui s'étaient formés aux commissures des lèvres
fines, cet homme ne devait pas être très âgé.
Tous ses traits, en effet, portaient une empreinte de jeu-
nesse et de bonté mêlée de force. Son pourpoint et ses hauts-
de-ehausse étaient de velours noir. A son côté pendait une
longue rapière, et à sa ceinture brillait le canon d'un pisto-
let. Ses bottes de cuir noir étaient tout humides de la rosée
du matin.
Le comte de Champflour — c'était lui — ne dépassait guè-
re quarante ans. Depuis le rapt de son fils Jean, qu 'il croyait
mort, il n'avait pas quitté ses habits de deuil.
Plusieurs fois on lui avait offert en France et au pays des
postes enviables. Le comte avait demandé de demeurer aux
Trois-Rivières, dans l'espérance de retrouver son fils.
Et, tout espoir perdu. M. de Champflour avait conçu pour
l'Iroquois une haine telle qu'il avait juré de finir ses jours
en lui faisant la guerre sur le théâtre même où son fils
avait péri.
— Comment est Madame la comtesse, ce matin? demanda le
Père Buteux.
— Hélas! elle n'est pas très bien, répondit le comte. De-
puis quinze ans, cette femme souffre plus qu'elle ne veut le
laisser voir.
— ^Pauvre mère!
116
— Mon révéreriid pèro, un seul remè'de pourrait la guérir.
Ah! si Dieu voulait faire un miracle et nous le rendre. Mais
hélas! il est bien mort, notre petit Jean adoré, mort pour
toujours.
Tenez, mon révéïrend père, continua le comte, tandis que
ses cils se mouillaient, il me semble que c'est hier, tellement
tout est vivaee dans mon esprit. C'est le dernier soir que
j 'ai joué avec lui. Le cher enfant avait grim,pé sur mon dos,
et hope-là, me voilà galopant partout dans la maison. J'étais
son oheval de bataille.
Et Jean riait, riait. J'entends toujottrs son rire d'argent
perler dans mes oreilles.
Ah! non, dit M. de Champflour, en mettant la main sut son
cœur, même après quinze ans, il vaut mieux ne pas parler de
ces choses, ça fait trop mal là.
Et après un moment:
— ^Mon Jean, aujourd'hui, serait âgé de «vingt ans, et je
vous assure , mon révérend père, que la Nouvelle-Eraniee au-
rait un vaillant soldat de plus, et moi, un fils ciarmant et
chéri.
— Et vous n'avez jamais retrouvé les ravisseurs? demanda
le missionnaire avec un sympathique intérêt.
— Je l'ignore. J'ai livré nombre de combats à des trou-
pes iroquoises, mais je n'ai jamais revu mon fils. Voilà ce
qui me parte à croire que ces barbares l'ont mis à mort sans
ee laisser attendrir par son âge et sa faiblesse.
— Monsieur le comte, dit le Jésuite avec onction, je com-
prends l 'énormité de votre douleur. Puissé-je vous soulager
en m'y associant, je le ferais de grand cœur. Mais ces dou-
leurs sont, je le soupçonne, de celles qui ne se partagent pas,
tant elles sont cruelles.
Dieu vous voit et vous entend. Soyez homme, soyez chré-
tien. Dans quelques années, vous serez uni pour toujours à
votre fils. Que sont dix, vingt, trente ans, si l'on songe à
l'éftemité 1 ,
Le missionnaire et le soldat étaient arrivés à quelques pas
des Indiens en embuscade.
Andioura sait par expérience que le missionnaire n 'offre ja-
mais de résistance. Aussi, ne pense-t-il qu'à s'^emparer du
soldat sans perdre un seul homme.
Un guerrier agniehronnon a bandé son arc et se prépare à
lancer une flèche à M. de Champflour.
Andioura pose la main sur la flèche et dit au guerrier:
— Arrête, ce visage-pâle m'appartient.
Et s 'adressant aux autres Indiens:
— Saisissez-vous de la ro.be noire. Quand nous serons de
retour dans notre pays, je veux que vous racontiez au sagamo
ce que vous aurez vu.
117
Les Iroquois se jettent comme des vautours altérés de sang
sur le missionjiaire, qui, comme l'avait prévu Andioxira, ne
présente aucune résistance, dans le secret dessein de porter
le flambeau du christianisme au cœur même du pays ennemi.
Son coutelas à la main, Andioura s'avance lentement et
avec calme contre le soldat français.
Les Agniehronnons, dont l'habitude est de tomber à l 'im-
proviste sur leurs ennemis, comme des panthères qui, des
profondeurs des bois, s'élancent d'un bond sur leur proie, re-
gardemt, muets de stupeur.
Andioura voulait par sa bravoure mériter la main de Bi-
che-Blanche.
Voilà le motif qui le faisait agir quand il s 'offrit, à décou-
vert, à son ennemi, sans d'autre arme qu'un couteau.
M, de Chaimpflour, étonné de cette manière d'agir de l 'Iro-
quois, sort l'épée du fourreau, tout en ayant soin de retour-
ner la tête, de peur d'être surpris par derrière.
Alors, rapide comme la pensée, le comte décrit dans l'azur
du ciel un moulinet foudroyant.
Andioura, plus agile que le léopard, évite le coup fatal
d'un tour de reins.
A son tour, il bondit.
Laissant tomber son couteau, il saisit des deux mains le
bras armé de son adversaire, et le force à lâcher son arme.
— A moi! s'écrie aussitôt le jeuue homme.
Trois ou quatre Agniehronnons s 'élancent sur M. de
Champflour et le font prisomnier.
Le missionnaire et le comte, solidement ligottés, sont con-
duits dans le canot que les Indiens ont caché dans les ro-
seaux de l'anse sablonneuse.
Il s'agit maintenant de mettre à exécution le plan suggéré
par Andioura.
Ce dernier donne l'ordre du départ.
Mais à peine ont-ils plongé leurs avirons dans l'eau que
les Indiens entendent un vacarme assourdissant du côté de la
bourgade.
Or, voici ce qui était arrivé.
Quelques soldats français étaient sortis pour aller faire la
pêche sur le fleuve, quand, au large de la grève, ils surprirent
les Indiens d 'Aontarisati tapis en embuscade.
Us déchargent leurs armes et reviennent au fort à grands
coups d'avirons, poursuivis par les Iroquois de l'autre côté
du fleuve.
Le tambour appelle aux armes.
On cherche partout M. de Ohampflour.
Enfin, les Indiens conduits par le sagamo, cherchant à sur-
prendre la bourgade par derrière, on fait fermer les portes.
Sur les courtines, on roule deux canons.
118
La chaloupe des soldats pêelieurs est assaillie de tous côtés.
Mais, protégés par le canon du fort et les coups d'arque-
buse tirés sur les canots ennemis, les Français rentrent dans
le fort.
Les habitants n'étant pas sortis de la place, le plan d'atta-
que était encore manqué. C'«st ce que comprit Andioura.
En un clin d'œil, il vit que les Agniehromnons ne pour-
raient surprendre la bourgade, et seraient obligés de fuir de-
vant un ennemi plus fort et mieux armé.
Et pour ne pas s 'exposer à perdre les deux captifs qu'il
avait dans son canot, il attendit de loin, sans être vu des
Français, l'issue de l'escarmouche.
QuaJid donc il vit la débandade des siens, il dooina le signal
de la retraite.
VI
Aontarisati revenait dans son pays, la rage au cœur de
l 'hujmliation qu'il venait de subir devant les visages-pâles
d/e la bourgade des Trois-Eivières. Plusieurs, parmi ses meil-
leurs guerriers, étaient tombés sous les balles et les boulets
de l'ennemi. Un bon nombre avaient été blessés.
— Ah! s'il avait au moins pu faire quelques prisonniers
parmi les Français ou les Hurons. Leurs tourments l'eussent
vengé de la honte de la défaite. Mais, loin de là, nombre de
ses guerriers étaient tombés les armes à la main.
Le sagamo atterrit enfin à la bourgade de sa tribu.
Andioura s'avance vers lui:
— Grand sagamo des Agniehronno-ns, dit-il, Andioura te de-
mande Biche-Blanche pour sa squaw.
— Et qu'as-tu fait pour la mériter? répond d'un ton farou-
che Aontarisati.
Le jeune homme ne dit mot.
Il entraîne le sagamo vers la hutte de ce dernier.
Etendus S'ur le sol, liés à des pieux dis/posés em croix de
saint André, le missionnaire et le soldat français semblaient
poursuivre leur conversation, interrompue par l'attaque des
Indiens.
— Eegarde, dit avec fierté le fils adoptif du sagamo.
Les visages-pâles pleureront durant nombre d'hivers 'la
perte de leur robe-noire et de leur sagamo. Car c'est le sa
gamo des visages-.pâles que j'-ii fait prisonnier, la robe-noire
me l'a dit.
Mes frères te diront comment Andioura, qui aime Biehe-
Blanche, a capturé le visage^pâle à la longue épée.
— Andioura, Biche-Blanche t'appartient, man fils, s'écrie le
sagamo, les yeux allumés.
G-uerriers, mes frères, le Soleil nous protège ©t nous fa-
vorise. Je suis heureux du succès de notre ex^dition, puis-
que le grand Manitou livre entre nos mains le sorcier et le
Bagamo des visages-pâles.
119
Des hurlements et des vociférations, aGcomipagnés de dan-
ses échevelées, acieueillent les paroles d'Aontarisati.
Andioura, tout assiiiré qu 'il fût maintenaiult de la possession
de Biche-Blanche, ne manifesta, cependant, aucun Bigine de
joie quand le sagamo lui donna la main de sa fille.
Incapable de démêler les sentimenits qui l'agitaient, un re-
mords oppresisaut le haintait depuis qu'il avait capturé ce
visage-pâie à la chevelure de neige.
Eit, maiintenant qu'il le voyait étendu sur la terre, les
mem'bres dou*loureusement liés en croix, réservé à des tour-
ments dont il ne comnaissait que trop la nature, une imimeo-
se pitié pour le captif naquit dans so,n cœur.
Pour ne plus voir ides yeux et 'des traits qui le poursui-
vaient comme une obsession vengeresse, il détourna la tête.
— Guerriers, s'écrie tout à coup Aoratarisati, dont la voix
éclate comme la foudre, ces prisonniers sont à moi, je les ai
payés au prix de ma fille unique.
'Oes 'deux visages-pâles, je vous les donne, ils so'ut les pri-
sonniers de la nation.
Je vous les livre. Faites-en vos délices jusqu'aux premiers
feux de l'aurore. Que le jeune Agniehronnon, qui n'a pas
encore bandé l 'arc mi fait chanter ou pleurer le prisonnier,
s 'exerce sur ces captifs.
Demaim, quand le soleil éclairera l 'entréie de nos wigwams,
on attachera les visages-pâles à ces poteaux pour y être brû-
lés. J'ai dit.
A ces paroles, Andioura, qui ne connaît pas la peur, fris-
sonne de tous ses membres.
Il sait d 'avance les atrocités auxquelles vont être &u.jets les
captifs durant cette nuit infernale. Dissimulant, alors, les
vifs sentiments qui se combattent dans som âm'e et boulever-
sent ses esprits, il ouvJe la bouche:
— L'illusitre sagamo, dit-il, pour qui j'ai tant d'admiration
et de reconnaissance, écoutera-t-il un conseil de &on fidèle
guerrier?
Nous voulons savoir si, comme les Agniehronnons, les visa-
ges-pâles peuvent entonner, le sourire aux lèvres, leur chamt
de mort au milieu du suppilice, oiu bien s'ils ne sont que de
vieilles squaws qui versent des larmes et demandent grâce à
la moindre douleur.
Le visage-pâl'e se laisse facilement abattre par la fatigue;
son 'Cojps n'est pas 'brisé à la noble vie des cam,ps. Laissons,
cette ;nuit, reposer les pnisoniniers, et, demain, quand ils se-
ront frais et disipos, nous verrons si nous devons manger leur
cœur ou le donner en pâture à nos chiens. J'ai dit.
Des murmures de désapprobation accueillent ces paroles.
Mais un Ancien, vétéram de cinquante batailles, se lève ma-
jesitueusement et parle en ces termes:
— Andioura n'a que vingt hivers, mais il a la sagesse du
vieiWard. Il a raison. Donnons à boire et à manger à ces
120
visages-pâles. Qu'ils étendent sur nos meilleures peaux de
loups-marins leurs membres exténués. Demain, quand ils se
seront remis de leurs fatigues, nous leur ferons entonner leur
chant de mort. Notre jouissance, pour être un peu retardée,
n'en sera que plus vive. J'ai dit.
Le sagamo se tourne vers la tribu. Il impose silence d'un
geste autoritaire et dit:
— La jeunesse et la vieillesse ont parlé; leur bouche a pro-
féré des paroles sages. Attendons.
Andioura, je te laisse la garde des deux prisonniers.
J'ai dit.
Un éclair de joie, qui n'échappe point au rusé sagamo,
brille dans la pninedle ardente d 'Andioura.
vn
Le camp est plongé dans le sommeil.
Près d'une hutte en écorces de bouleau recouverte de ro-
seaux tressés en nattes, Andioura veille à la lumière d'un
feu qu 'il semble ne pas vouloir ranimer.
Assis, les jambes croisées, il fume son petunoir dans une
impassibilité feinte, oar, sous son crâne gronde tout une tem-
pête de pensées.
De temps à autre, il jette sur les huttes endormies des re-
gards anxieux.
A quelques pas de là sont attachés les deux captifs.
Le missionnaire a obtenu de son gardien de lui détacher
un bras. Il lit son bréviaire, le front serein, comme s'il eût
été dans un oratoire, et non lié au milieu de ces Indiens qui
lui feront subir d'horribles tortures.
M. de Champflour dort paisiblement.
L'aboiement de quelque chien ou le hurlement de quelque
fauve troublent seuls la -paix enveloppante de cette nuit
pure et calme qui précède la scène sanglante dont sera té-
moin l'aurore.
Que se passent-il dans l'esprit d 'Andioura?
Comment donc ce jeune homme, dont les circonstances né-
fastes de la vie ont fait un Indien farouche, n'est-il pas heu-
reux de cette prise qui flaitte si fort son orgueil d'Iroquois,
orgueil souvent poussé jusqu'au ridicule?
Pourquoi ne se réjouit-il pas de cette capture, surtout par-
ce qu'elle lui mérite Biche-Blanche, la fameuse beauté des
Agniehronnons, la fille charmante d 'Aontarisati le sagams,
celle qu'il aime avec toute la fougue et les illusions de la
jeunesse?
Et cependanrt, l'âme de l'Indien est triste jusqu'à la mort.
Il ne quitte plus des jeux le soldat à chevelure blanche. Son
regard est chargé de com.passion.
C'est en vain qu'il s'irrite de ce sentiment de pitié pour
un prisonnier, qu'il prend pour de la lâicheté.
121
Plus il regarde M. de ChaniipAour, plus il s'attendrit.
Une seooade nature ne p-eut jamais, quoi que l'on fasse et
quoi que l'on dise, supplanter celle que nous apportons en
uaJssant.
Andioura avait été dompté à la vie de l'Iroquois; il avait
adopté les mœurs et les habitudes de cette race sauvage et
cruelle, mais son cœur était resté (françads, son âme apparte-
nait au Dieu qui l'avait fait chrétien.
Andioura demeurait le cfils du co^mte et de la comtesse de
Oham^flour, l'héritier d'un sang noble et généreux.
Soudain, il fait un mouvement brusque, comme pour bc
lever.
Il se rasseoit avec accablement.
— Biche-Blanche ! murmure-t-il.
Je perdrais (pour toujours la fille d'Aontarisati, que j'aime
plus que mon arc et mes flèches, plus que tous les co'mbats
qui m'ont donné de la réputation, plus que moi-même.
Et soudain, icomme s'il eût voulu chasser une image en-
chanteresse qui le rretenait cloué sut sa natte, et l'empêcher
d'obéir à la résolution qu'il venait d'arrêter, il se leva d'un
mouvement énergiquie.
. Il dirige ses pas vers le soldat prisonnier et le touche à
l 'épaule.
n lui pose nn doigt sur les lèv.res.
Toujours sans prononcer une parole, il prend le couteau qui
pend à sa ceinture.
Le commandant des Trois-Rivières n 'est pas encore remis
de son étonnement qu'il est libre.
Alors, AndiouTa tend le bras dans la direetio.n du Metabe-
routin en faisant comip.rendre par signes au visage-pâle qu'il
trouvera un canot sur la grève.
M. de Ohampflour s'adresse au missionnaire:
— Mon révérend .père, dit-il, faites comprendre, je vous
prie, à cet Iroquois, que jamais je ne partirai seul d'ici, que
jamais je 'Ue vous abandonnerai à la fureur de ces barbares.
Nous avons été pris ensemble, nous mourrons ensemble.
Alors, entre ces deux héros de la patrie et de la foi, c'est
un combat de générosité.
Le missionnaire, enfin, ayant interprété les paroles de son
compagnon, Andioura coupe les liens du Jésuite.
Il dit avec trisitesse:
— Vous êtes libres tous' les deux. Suivez-moi.
Vous monterez dans mon canot, ©t vous retournerez auprès
de vos frères les visages-pâles.
Andioura marche en silence, quand il réprime un cri de
rage et de surprise. Lui barrant le chemin, les bras croisés
sur la poitrine, et un sourire de dédain aux lèvres, se tient
Aontarisati, le sagamo des Agniehronnons.
122
Un désir terrible travers* le cerveau d 'Andioura, qui por-
te la main à son couteau.
Un souvenir doux çft calme, frais comme l'eau d'un ruis-
seau dans les chaleurs torrides de l 'été, celui de Biche-Blam-
che, se présente à son esprit.
Son bras retombe inerte.
Aontarisati n'a pas été sans surprendre le mouvement
agressif d 'Andioura, mais il n'a pas bougé.
— Andioura, dit-il enfin d'une voix basse et grave, Aonta-
risati savait que les ours ne s 'entre-dé vorent pas, que les
loups ne font pas la guerre aux loups. Pourquoi le frère lais-
serait-il torturer son frère?
— Je savais que le fils des visages-pâles ne laisserait pas
mourir les siens, puisque, hier, son cœur s 'est attendri quand
j 'ai commandé de livrer les captifs à la torture.
Robe-noire, dis à ton frère que celui qu'il eroit un enfant
des 'bois, que celui qui l'a fait prisonnier, est un visage-pâle
■comme lui-même.
Le comte de Champflour, en entendant ces paroles, s'appuie
«entre un arbre, ployant sous le poids d'un fou pressenti-
memt qui s 'est emçaré de lui.
— Et que ce visage-pâle, qui voulait délivrer les prison-
niers, a vécu quinze hivers avec les Agniehronnons.
— Ensuite! Ensuite! s'écrie le comte haletant.
— Qu'une nuit d'été, il fut enlevé dans une chaimbre du
fort des Trois-Rivières, après qu 'une sentinelle eût été tuée.
— ^Oontinue! Continue! implore M. de Ohampflour à demi-
suffoiqué par la joie.
— Et que la mère de l'enfant tombait sans vie près du lit
de son enfant.
— Mon fils! s'écrie le comte de Champflour d'une voix qui
retentit dans les ténèbres et met toute la bourgade sur pied.
Le comte s'élance vers Andioura, le presse sur sa poitrine
et le couvre de baisers.
— Mon enfant! mon fils! mon Jean! ne cesse-t-il de répéter,
la voix entrecoupée de sanglots.
— Mon père! soupire Andioura, je vais donc être heureux,
enfin!
vm
Huit jours plus tard, un canot quittait le rivage du pays
des Agniehronnons pour se rendre aux Trois-Rivières.
n y avait, à bord de l'embarcation, le comte de Champ-
flour, Jean, son fils, redevenu Français. Biche-Blanche, rayon-
nante, le Père Buteux, et le sagamo Aontarisati, dont la tribu
venait d'être convertie par le màssionnaire, et qui se rendait
à Québec pour traiter de la paix avec Onomthio.
RODOLPHE GTR.\RD.
Paspébiac, septenibro 190S.
123
ELECTIONS FEDERALES
26 octobre 1908.
PROVINCE DE QUEBEC.
Gonités.
Elus.
Majorités.
Argenteuil |
Bagot I
Beauce
Beauharnois
Bell ec basse (
Berthier |
Bonaventure j
Brome |
Chambly et Verchères .1
Champlaiu |
Charlevoix ...... .j
Châteauguay ......!
Chieoutimi et Saguenay ]
Compton I
Deux-Montagnes . . . . |
Dorehester |
Dnimmond e.t Artha-
baska (
Gaspé
Hochelaga
Huntingdon
Jaoques-Oartie^r ....
Joliette
Kamouraska
Labelle
Laprairie et Napier-
ville
L'Assomption
Laval
Lévis
L'Islet
Lotbinière
Maisonneuve
Maskinongé
Mégantic
Missisquoi
Montcalm
Montmagny
Montmorency
Montréal, Ste-Marie . .
Montréal, St-.Tacques. .
Montréal, St-Laurent. .
G.-H. Perley Cons.
J.-E. Marcil Lib.
Dr Béland Lib.
L.-J. Papineau Lib.
O.-E. Talbot Lib.
A. Ecrément Lib.
C. Marcil Lib.
L'hon. S. -A. Fisher . .Lib.
V. Geoffrion Lib.
P.-E. Blondin Cons.
Eodolphe Forget. . . .Cons.
J.-P. Brown Lib.
A.-B. Hunt Lib.
J.-A.-C. Ethier Lib.
E. Eoy Lib.
L. Lavergne Lib.
L'hon. E. Lemieux . . .Lib.
L.-A. Eivest Lib.
J.-A. Eobb Lib.
F.-D. Monk Cons.
J.-A. Dubeau Lib.
E. Lapointe Lib.
C.-B. Major Lib.
E. Lanctot Lib.
A. Séguin Lib.
C.-A. Wilsou Lib.
L.-A. Carrier Lib.
E. Paquette Cons,
E.-D. Fortier Lib.
Alp. Verville Ouv.
H. Mayrand Lib.
F.-T. Savoie Lib.
D. Meigs Lib.
F.-O. Dugas Lib.
C. Eoy Lib.
Georges Parent Lib.
M. Martin Lib.
H. Gervais Lib.
E. Bickerdike Lib.
162
338
2000
73
1100
385
1700
320
800
45
200
300
300
88
150
1750
218
112
885
218
665
364
630
70
635
113
300
4392
300
535
37
300
175
400
868
1595
837
124
PEOVINCE DE QUEBEC— Suite.
Comtés.
Montréal, St -Antoine.
Montr&aJ, Bte-Anne .
Nicolet;
Pontiac
Portneuf
Québec, Centre ....
Québec, Ouest ....
Québec, Est
Québec, Comté ....
Eichelieu ,
Eiehmond et Wolfe .
Eimouski
Eouville ,
St-Hyacinthe ....
St-Jean, Iberville . .
ShefPord
Sherbrooke
Soulanges ,
Stanstead
Témiscouata
Terrebonne
Trois-Eivières et St-
Maurice
Vaudreuil
Wrig'ht
Yamaska
EJus.
Majorités.
H.-B. Ames Cens
C.-J. Doherty Cens.
Dr Turcotte Lib.
G.-F. Hodgins Lib.
M.-S. Delisle Lib.
A. Lachance Lib.
William Price Cons
T. H. sir Wilfrid Lau-
rier Lib.
J.-P. Turcotte Lib,
Adélard Lanctot . . . .Lib.
E.-W. Tobin Lib.
Dr Eoss Lib.
L'hon. L.-P. Brodeur . .Lib.
A.-M. Beauparlant . . .Lib.
Jos. Demers Lib.
H.-E. Allen Lib.
Dr Worthington . . , .Cons.
Dr Lortie Cons.
Ch. Lovell Lib.
C. Gauvreau Lib.
B. Nantel . . .... .Cons.
Hon. J. Bureau Lib.
G. Boyer Lib.
E. Devlin Lib.
J.-E.-O. Gladu Lib.
763
70
682
301
500
600
"2"
995
162
1020
997
450
Accl.
557
2204
316
179
154
250
700
115
1.300
764
700
82
PROVINCE D'ONTARIO.
Algoma, Bsit .
Al go m a, Ouest
Brant ....
Brantford . .
B'rockville . .
Bruce, Nord .
Bruee, Sud . .
Oarieton . . .
Dufferin . . .
Dundas . . . .
Durham, Est .
Elgin, Est . .
Elgin, Ouest .
Essex, Nord .
Essex, Sud . .
Frontenac . .
A.-E. Dyment Lib.
A.-E. Boyce Cons,
L'hon. W. Paterson . ..Lib.
L. Harris Lib.
L'hon. G.-P. Graham . .Lib.
John Tolmie Lib.
J.-J. Donnelly Cons.
E.-L. Borden Cons.
John Barr Cons.
A. Broder Cons.
C.-J. Thornton Cons,
D. Marshall Cons.
T.-W. Crothers Cons.
Hon. E.-F. Sutherland .Lib.
A. -H. Clarke Lib.
J.-W. Edwards . . . .Cons.
129
209
245
205
144
339
193
1370
443
463
600
247
518
551
900
412
125
Oxford, iSTonl . .
Oxford, Sud . . .
Parry Sound . . .
Pee]
Perth, Nord . . .
Perth. Sud ....
Peterborough, Est
Peterborough, Ouôst
Prescott
Prince-Edward . .
PROVINCE
Comtés.
Glengarry . . .
Grenville ....
Grey, East . . .
Grey, Nord . .
Grey, Sud . . .
Haldimand . . .
Halton
Hamilton, Ouest
Hamilton, Est .
Hastings, Est .
Hastings, Ouest
Huron, Ouest .
Huron, Est. .
Huron. Sud . .
Kent, Ouest . .
Kent, Est . . .
Kingston . . .
Lambton, Est .
Lambton, Ouest
Lanark, Nord .
Lanark, Sud . .
Leeds
Lennox et Addingt
Lincoln ....
Londou ....
Middle^ex, Est .
Middlesex, Nord
Middlesex, Ouest
Muskoka ....
Nipissing, Est .
Norfolk, Sud . .
Northumberland, Est
Northumberland, Ouest
Ontario, Nord .
Ontario, Sud . .
Ottawa ....
D 'ONT ARIO.-
Elus.
-Suite.
J.-A. McMillan Lib.
J.-D. Eeid Cens.
T.-S. Sproule Cens.
W.-S. Middlebro . . . .Cens.
H.-H. Miller Lib. |
F.-R. Lalor Cons.j
D. Henderson Cons.|
T.-G. Stewart Cens.!
S. Barker Cens.
W.-B. Northrup . . . .Cens.
E.-G. Porter Cons.|
E.-N. Lewis Cens.]
Thomas Chisholm. . . .Cons.|
M.-Y. McLean Lib. 1
A.-B. McCoig Lib. j
D.-A. Gordon Lib. 1
William Harty Lib. |
J.-E. Armstrong . . . .Cons.
F.-F. Pardee Lib.
W. Thornburn Cens
John Haggart Cons.
George Taylor Cons.
U. Wilson Cons.
E.-A. Lancastcr . . . .Cons.
Mag. Beattie Cons.
P. Elson Cons.
A. Smith Lib.
W.-S. Calvert Lib,
William Wright . . . .Cons.
George Gordon Cons.
Alex. McCall Cons.
C.-L. Owen Cons.
J.-B. McCoU Lib.
S.-S. Sharp Cons.
F.-L. Fowke Lib.
T. H. sir Wilfrid Lau-
rier Lib.
E.-W. Nesbitt Lib.
M. Schell ...... .Lib.
James Arthurs Cons.
Richard Blain Cons.
T.-P. Rankin Lib.
G.-H. Mclntyre Lib.
J.-A. Sexsmith Cons.
J.-R. Stratton Lib.
E. Proulx. Lib.
M. Currie Ind.
Majorités.
297
904
850
146
87
246
212
394
1105
1345
1161
62
83
154
82
492
349
539
146
6
760
900
115
319
1167
345
150
17
534
400
200
150
200
200
310
632
136
98
469
150
36
50
200
300
1501
200
12:
PROVINCE D 'ONTARIO.— Suite.
Comtés.
Renirew, Nord . . . .
Renfrew, Sud
Russell
Simcoe, Noxid
Simcoe, Sud
Simcoe, Est
Stormont
Thunder Bay et Rainy
River
Toronto, Sud
Toronto, Nord
Toronto, Est
Toronto, Ouest
Toronto, Centre . . . .
Vietoa-ia .et Haliburton.
Waterloo, Nord . . . .
Waterloo, Sud
Welland
Wiellington, Ouest . . .
Wellington, Sud . . . .
York, Est
York, Nord
Yorlv, Ouest
EduiS.
Majorités.
Gerald White Cons.
T.-A. Low Lib.
Hon. C. Murphy . . . .Lib.
J.-A. Currie Cons.
H. Lennox Cons.
M. Chew Lib.
R. Smith Lib.
J. Conmee Lib.
A.-C. McDonnell . . . .Cens.
L'iion. G.-E. Foster. . .Cons.
Jos. Russell Cons.
E.-B. Osier Cons.
E. Bristol Cons.
Sam Hughes Cons.
W.-L.-M. King Lib.
George Clare Cons.
W.-M. Germain Lib.
A.-M. Martin Lib.
H. Guthrie Lib.
F.-W. Maclean Cons.
A.-B. Aylesworth. . . .Lib.
Thos. Wallace Cons.
603
600
1193
56
356
308
300
1043
336
773
3326
185
250
261
325
700
350
550
Accl.
250
52
PROVINCE DE LA NOUVELLE-ECOSSE.
AnnapoHs
Antigonish ......
Cap-Breton, Nord,
Victoria
Cap-Breton, Sud . .
Oolchestcr
Cumberland ....
Digby
Ouysborough . . .
Halifax, 1
Halifax, 2
Hants
Tnverness
Kings
Lunenburg
iPictou
Riehmond
Shelburne-<^ueeiis .
Yarmouth
S.-W.-W. Pickup .
William Chisholm.
.Lib.
.Lib.
et
D.-D. MacKensie . . . .Lib.
J.-W. Madden Cons.
.Tohn Stanfield Cons.
E.-N. Rhodes Cons.
Clarence Jamieson. . ..Cons.
.T.-H. Sinclair Lib.
R.-L. Borden Cons.
A.-B. Crosbv .• Cons.
J.-B. Black' Lib.
A.-W. Chisholm Lib.
Sir F. Borden Lib.
A.-K. McLean Lib.
E.-M. McDonald . . . .Lib.
.l.-W. Kyte Lib.
Wm.-S. Ficlding . . . .Lib.
B.-B. Law Lib.
250
46
20
nj>
300
331
250
850
450
248
943
500
371
350
233
400
750
PROVINCE DU NOUVEAU-BRUNSWICK.
Comtés. Elus. Majorités
Carleton 1 F.-B. Carvell Lib.
Charlotte ! W.-F. Todd Lib.
Gloucester ! O. Turgeon Lib.
Kent . 1 O.-J. Leblanc Lib.
Kings-Albert | G.-H. McAllister . . . .Lib.
Xorthumberland ... .1 W.-S. Loggie Lib. | 970
Restigoiiolie ! James Reid Lib. | 66
St-.Te.an, VUle | Dr Daniel Cons.j 192
St-.Tean, Ville et Comté.' L'iion. W.-S. Pugsley .Lib. ! 496
Sunbury et Queens . .' H. -H. McLean Lib.
Vietoria-Madawaska . .! P. Michand Lib.
Westmoreland j H.-E. Emmerson . . . .Lib.
York I O.-J. Croekett Cons
12.^
300
490
49.5
51
1387
864
PROVINCE DE L'ILE DU PRINCE-EDOUARD,
King I A.-L. Fraser Cons.]
Princ« j J.-W. Richards Lib. |
^ ; / A.-B. Warburton . . .Lib. I 82
Q"*^" li L.-E. Prowse Lib. ! 14.5
PROVINCE DU MANITOBA.
Brandon | L'hou. C. Sifton . . . .Lib. 1 69
Dauphin | Glen Campbell Cons.| 195
Lisgar j W.-H. Sharpe Cons.! 116
Macdonald I W.-D. Staples Cons. 400
Marquette W.-.J. Roche Cons.] 54
Portage-la-Prairie • . .j A.-E. Meighen Cons.i 150
Provencher | J.-P. Milloy Lib. 409
Selkirk j S.- J. Jackson Lib. |
Souris I F.-L. Schaffner Cons.] 450
Winnipeg, Ville ... .1 Alex. Haggart Cons.; 1800
PROVINCE DE LA COLOMBIE ANGLAISE.
Kootenaj' | A. -S. Goodever . . . .Cons.] 909
Xanaimo | Ralph Smith Lib. | 130
Xew-Westminster . . .! >}.-D. Taylor Cons.j 818
Vancouver ! Geo. -H. Cowan Cons.j 1365
Victoria 1 G.-H. Barnard Cons.] 762
Yale-C'ariboo [Martin Rnssell Cons.]
128
PROVINCE DE LA SASKATCHEWAN.
Jomtés. Elus. Majorités.
Assiniboia I J.-G. TurriflF Lib. | 160
Battleford 'A. Champagne Lib. j IGO
Humboldt ! Dr Neely Lib. |
Mackenzie j Dr E.-L. Cash Lib. 811
Moosejaw j W.-E. Wnowles Lib. |
Qu'Appelle ! E.-S. Lake Cons.| 140
Regina j W.-E. Knowles Lib. |
Sait Coats | J.-C. Miller Cons.|. 46
Saskatoou j Geo. MeGraney Lib. | 297
PROVINCE D'ALBERTA.
Calgarry | M.-S. McCarthy . . . .Cons.| 448
Edmonton | L'hon. F. Oliver . . . .Lib. |
Macleod ' A.-B. McDonald . . . .Lib. I
Medieine Hat ' C.-A. Magrath Cons.] 200
Red Deer | Dr M. Clark Lib. | 100
Stratheona | W. Mclutyre Lib. | 113
Victoria W.-H. White Lib. 1 148
EXPEDIENT D'AVARE.
Une vieille fille est morte dernièrement à Brooklyn, léguant
ses trois cent mille dollars de rente à son frère, l'être le plu3
avare qu'ait produit la création.
Les clauses du testament étaient celles-ci:
"A^'oulant forcer mon frère — dans l'intérêt de son âme —
à connaître les douceurs de l'aumône, je lui lègue ma fortune,
à la condition expresse de donner chaque jour un dollar au
premier pauvre qu'il rencontrera."
Pour obéir aux dernières volontés de sa sœur, les premiers
jours, l 'avare lâcha le dollar, mais avec une telle répugnance
que les douceurs de l 'aumône lui demeurèrent aussi incon-
nues qu'auparavant. Alors un ^crupule lui vint: — Le désir
de ma sœur n'est pas satisfait, se dit-il, puisque j'ignore tou-
jours ce qu'elle a voulu que je connusse. Cette pensée lui
enleva le sommeil, et ce fut pendant l'une de ses insomnies
qu'il imagina l'expédient que voici:
Chaque soir, il remet un dollar à sa gouvernante en lui re-
commandant de le donner au premier mendiant qu'elle ren-
contrera; puis, couvert de haillons, dès le matin, il va l'at-
tendre au passage en murmurant: — La charité, s'il vous
plaît, d'une voix si dolente que le dollar retombe dans sa
poche.
Satisfait de son idée, il se dit: — J'ai rempli ton dernier
vœu, chère sœur; oh oui, je connais maintenant les douceurs
de l 'aumône.
129
UNE MISSIVE INATTENDUE.
AU lendemain des fêtea retentissautes de Québec, il
on 'advint une bizarre impression de leur spectacle
inoubliable. J'étais au Frontenac, par une beure de
chaleur -accablante. Pour trouver un peu d'air et -de fraî-
cheur, je m'approche d'une fenêtre prenant vue sur la Ter-
rasse, et je me laisse tomber dans un fauteuil. Devant moi la
staAue de Champlain; eJi admirant l'œuvre de Chevré, je me
reporte, par un efifet d'association d'idées, aux représenta-
tions historiques dont je subissais encore l'éclat éblouissant.
Tout le cortège des grands personnages repassa bous mes
yeux; le passé revivait dans sa grandeur comme par enchan-
tement, pendant que la fatigue et la haute température fai-
1608
1908
saient glisser mon imagination dans les régions nébuleuses
du rêve d'un demi-sommeil. Tout à coup, il me semble que
Champlain me fait signe de m 'approcher de son piédestal. Je
me rebiffe, sous prétexte que s'il a quelque chose à me dire,
c'est à lui de se déranger. — Je suis joliment hautain en rêve.
— Ce ne fut qu'un mouvement d'humeur maussade. Songeant
que ses jambes de bronze le gêneraient pour marcher, je me
IM
rendis au pied de sa statue. Là il me remit une lettre adres-
sée à l'hon. Charles Langelier, qui, durant dix jours, avait
personnifié le fondateur de Québec dans les cortèges histo-
riques. Voici cette missive:
Québec, ce 3 août 1908.
Du haut de mon piédestal.
Mon cher Charles,
Permets-moi de te traiter familièrement. C'est dans l'or-
dre entre gens qui échangent de personnalité et vont dans la
peau l'im de l'autre. D me faut d'abord te féliciter; tu m'as
représenté à miracle. Je te confierai que tu étais mieux que
nature. — Moi, marin battu par la tempête, je n'ai jamais eu
ta belle allure de mousquetaire qui, de mon temps, t 'aurait
valu la panache d'officier dans les gardes de Richelieu ou
l'avantage de faire le cinquième dans les Trois Mousquetaires
de Dumas, qui étaient quatre. Superbes tous tes compagnons.
Et quelles jolies princesses, plus belles que celles qu'elles re-
présentaient. Et ton Hélène Boulé, bien plus élégante que la
vraie, je t'assure!
Tu te rappelles (c'est un secret entre nous, secret qui fini-
ra paj transpirer, com'me tous les secrets, surtout les politi-
ques) que je t'ai remplacé au bureau du Shérif, comme tu
me remplaçais aux représejitations historiques — aux "Pa-
geants", pour parler mal comme tout le monde. Ton poste
m "a plu. Comme je me sentais à l'aise dans ton fauteuil
hospitalier! Que j'étais heureux de me reposer autrement
que sur mes pieds! Ça vaut mieux que mon piédestal, où lea
frissons me courent dans le dos par votre nord-est, qui s'in-
sinue traîtreusement par les défauts de ma cuirasse. Ahl
que la gloire coûte cher!
Les premiers jours de mon installation à ton bureau, ton
salaire me paraissait énorme. J'ai ressenti tous les plaisirs de
palper, à ta ijlace, toutes les délices de la sainte touche, com-
me un vrai fonctionnaire; je songeais à faire des économies
en me demandant dans quelle banque je pourrais les loger —
en sûreté? — Je finis par trout^r un placement de tout repos.
Ce que c'est que l'ignorance! Après avoir fait la connais-
sance de tes amis, fréquenté au Frontenac, au CJub de la
garnison et au Kent House, j 'étais à sec le soir. Ce que le
prix de la vie a augmenté depuis 1608! Bientôt ton salaire
me parut trop court, et je regretterai toute ma vie de n'avoir
pas prié le gouvernement, avant de reprendre mon poste, de
le doubler.
Avec ton argent, je me suis dédommagé de ma longue abs-
tinence. .Te me suis mis au courant de tout. Un beau jour,
il m'a pris fantaisie de faire une course en automobile. —
Champlain en auto, ce n'est pas banal, •dirait un Parisien;
le dix-septième siècle ohevauchant sur le vingtième! — Mon
131
chauffeur, qui ne ine reconnaissait pas, m'a fait voir l'en-
droit où j 'ai mis le pied à terre pour la première fois à Qué-
bec. C'est à peu près ça. Tu sais, près de la maison Gar-
neau. Je t'ai vu débarquer du Don de Dieu. Très bien,
j'ai applaudi. Je t'avoue que je n'avais pas ton assurance à
mon arrivée; il y avait sur la grève des sauvages moins ac-
cueillants d'attitude que les Hurons de Lorette. Enfin, j'ai
(profité de ma course en ville pour apprendre le français mo-
derne, comme l'atteste ma lettre; j'ai appris ce que c'est
qu'un chèque, et j'ai failli devenir un homme chic,
J 'ai couru Québec en tous sens, j 'espérais rencontrer
Montcalm et Wolfe, invités à ma fête, mais en vain; ils
n'ont peut-être pas eu le temps de ressusciter. Je ne leur en
veux pas d'avoir été l'objet de vos démonstrations. Il y
avait bien dans vos fêtes de l'honneur, des fanfares, du ea-.
non et de la poussière pour trois. Mes courses à travers ma
ville — puisqu'on dit la Cité de Champlain — m'ont con-
vaincu de ta popularité. Partout, on m'appelait familière-
ment: Charles. Ce que j'ai refusé de prendre de coups bous
ton nom !
Si tu tiens à la gloire, je changerai volontiers de place
avec toi. Ta besogne m 'irait comme autrefois celle de ma-
rin. Je ne reculerai devant aucune tâche, même celle de
pendre mon homme, si cela se présentait. Tu sais bien que
peu de temps après mon arrivée à Québec, j 'ai fait serrer le
cou à un mécréant. La corde pour les êtres malfaisants, ça
me connaît. J 'ai moins de pitié pour les meurtriers que pour
leurs victimes.
Je ne voudrais pas trop te vanter les avantages de ma vie
60US le bronze. Tn ne verrais jamais l'aurore, mais des so-
leils couchants magnifiques, tu souffrirais des courants d'air.
Ça t'ennuierait moins que moi de tourner le dos au
fleuve, à cette eau sur laquelle j'ai passé tant d'an-
nées de ma vie. Sur le coup du midi, tu verrais une
procession de bons citoyens se diriger vers le iar du Fronte-
nac. Longtemps cette procession m'a intrigué. .Je con-
nais maintenant le. Mahomet auquel ces pèlerins du
mDieu du jour vont porter leurs hommages, depuis que mes
vacances m'ont permis de m 'initier aux douceurs des
"cocktails". Enfin, comme suprême agrément, tu pourras
écouter l'échange de déclarations que se font à mes pieds
les amoureux. Bien amusants, ces serments: les mêmes que
j'ai faits à Hélène Boulé. — Comme c'est toujours nouveau
ces anciennes choses; comme ces fleurs fanées pour une gé-
nération, renaissent avec une senteur toujours plus fraîche
pour la suivante! Il n'y a rien d'inédit dans les choses dn
cœur; là, c'est l'immuable dans l'évolution générale.
Chacun a voulu donner ses impressions des fêtes de Qué-
bec, dont j'ai été le témoin muet. Es-tu curieux de connaî-
132
tre les mienn'est Je t'en fais grâce, mais il ne me déplairait
pas de te communiquer mes réflexions sur des sujets plus
vastes, n y a trois siècles que j'en rumine et que j'en ra-
masse. Aussi, j 'en ai grog sur le cœur. Si j 'entreprenais de
te les livrer toutes, tu crierais assez, assez, avant la fin; c'est
que je me suis bien intéressé à votre sort. Je ne t-e livrerai
que les plus frappantes.
A travers les nuages de poudre — brûlée en mon honneur — ,
les lueurs rutilantes des feux d'artifices et l'atmosphère
embrasée eous les feux électriques, une foule de choses me
sont revenues à la mémoire. Le passé avec ses enseigne-
ments, le présent plein de promesses, et l 'avenir gros d 'in-
certitudes, n'ont cessé de m 'obséder. Je connais votre his-
toire; en me la remémorant, j'exulte de fierté et je me sens
remué jusque dans les profondeurs de mon âme. J'ai bien le
droit, autant au moins que n'importe qui, de m 'intéresser à
vos destinées. N'êtes- vous pas, au point de vue social et po-
litique, ma création?
A tout prendre, la croissance magnifique de l 'arbre que j 'ai
planté m'étonne; ses branches s'étendent au loin, ses ra-
meaux vigoureux défient les assauts de l 'ouragan, et ses ra-
cines, comme de fortes tenailles, s'accrochent au sol. Ah! si
Richelieu et Colbert avaient eu des su-ccesseurs, quel empire
français ne verrions-nous pas, des rives du Saint-Laurent au
golfe du Mexique. Xe parlons point de ce qui aurait pu
être, c 'est trop lamentablement triste.
Depuis longtemi>s que je vous vois devant moi, vous dév«-
loppant sous une forte poussée, je vous étudie, je cherche à
vous connaître par vos actes. Je n'écoute pas vos paroles.
Hélas! non, car si je vous jugeais sur vos dires réciproques,
sur ce que vos journaux déblatèrent inversement des meil-
leurs d'entre vous, vous ne vaudriez pas cher. Vous ne seriez,
à -en croire, à droite comme à gauche, qu'une collection d 'im-
béciles, menés par une poignée de fripouilles. Vous êtes ca-
ricaturés dans ces peintures, et les traîtres à votre nationa-
lité ne sont pas en aussi grand nombre que d 'aucuns d'entre
vous le disent — sans le croire peut-être.
Ces échanges de compliments pimentés — indispensables
chez vous à toute poléimique — indiquent-elles des divisions
profondes? Pour moi, elles sont toutes en façade; la cloison
entre les partis est si mince qu'eUe ne tiendrait pas en face
d'une sérieuse raison de vous unir. Cette raison, il me sem-
ble la voir poindre, grandir, pour, dans un avenir assez pro-
che, peser sur vos esprits de tout son poids. De mon piédes-
tal, j'aperçois dans l'Ouest lointain, bien au delà des régions
que j'ai découvertes, une population nouvelle, composée d'é-
léments hétérogènes, âpres au gain, saus autres aspirations
que celles du lucre et de la domination. Cet élément cosmo-
polite s'imprégnera-t-il un jour de vos idées? Problème de
133
l'avenir. En attendant, il faudra résister avant lon^emps à
son esprit envahissant, |par la concentration de toutes vos
forces. Ce sera la lutte de l'Occident contre l'Orient. Si
vous devez vous embrasser demain, pourquoi aujourd'hui
vous couvrir de boue? L'union à Ottawa est inéluctable; il
restera toujours le parlement de Québec comme soupape à
votre esprit combatif.
La tradition religieuse et nationale, implantée sur les rives
du Saint-Laurent, s'est bien conservée à travers les siècles.
Vos populations sont, à tout prendre, aussi religieuses que
celles qui oibéissaient à mon nouveau voisin, le grand évêque
Laval. Il me fait plaisir de voir que ses suceesseurs s'atta-
quent à l'abus de l'eau-de-vie, avec l'énergie que Laval mit
à élaigner l 'eau de feu du gosier des sauvages. Les traites
ne valent pas mieux que la traite. Il n'y a pas à dire, vous
êtes encore le peuple le plus catholique du monde. La lan-
gue? C'est ici que j'ai le plus de regrets à exprimer; votre
parler a subi de rudes assauts. Dans mes promenades à tra-
vers Québec, un interprète m'aurait parfois été nécessaire.
Je ne comprenais pas toujours les conversations échangées
autour de moi. On parlait pourtant de ma personne, mais
que diable voulait-on dire par ces expressions: "Champlain.
ça c'était un vrai bJood. — - Oui, c'est vrai, mais il était en-
touré de gens ben tofs !" Aussi quelle étonnante colleetiou
de jurons! Du vrai charabia pour moi que les baptêmes, les
torieux, les maudits! C'est peut-être une langue nouvelle,
très l>elle, mais ce n'est presque plus du français! On me
dit que les meilleurs d 'entre vous travaillent à enrayer ce
courant de mots mal venus, et de remonter aux sources du
pur langage. Puisse leur louable croisade réussir! J'espère
qu 'à mon prochain centenaire, je trouverai la langue popu-
laire aussi belle et aussi sonore qu'elle l'était dans les dis-
cours prononcés à l'inauguration de la statue de mon voisin
Laval.
Comme tout s'est transformé depuis mon temjps! Quelles
existences mouvementées que les vôtres! Vous ne tenez plus
en :place. La griserie du déplacement prompt, rapide à vous
tuer, vous hante et vous tient dans vos courses de casse-cou.
Et ces millions accumulés qui multiplient les gens occupés à
d'inutiles agitations. Je ne puis m 'orienter dans ce monde
transformé! Quelles déviations encore dans l'ordre social,
moindre chez vous qu'ailleurs, cependant. Ce qui était en
haut chez nous est en bas chez vous. C 'est la pyramide ren-
versée. Tout le monde veut commander. Et la famille que
devient elle? Elle a suivi la marche du régime politique, ce
•semble. C'est une sorte de gouvernement constitutionnel où
les enfants mènent tout, laissant au père, qui règne sans gou-
verner, la responsabilité et la tâcbe de tout payer. Ah! l'a-
venir vous en réserve de belles!
134
A tout prendre, voua, descendants de Français, du temps
passé, valez 'bien mes contemporains des jours du bon roi
Henry €t de Eichelieu. Les dissemblances entre les pères et les
fils s'expliquent par la différence des temps durant lesquels
]es uns et les autres ont vécu. La paix plane constamment
sur vos existences; les nôtres étaient sans cesse tourmentées
par les guerres. Nous étions gouvernés à coups d'épée; vous
l'êtes à coups de langue! Tout le monde discute chez vous;
de notre teanps un seul parlait pour tous et les autres obéis-
saient. Quel est le meilleur régime? Nous vivions dan-
gereusement; notre caractère se durcissait à la guerre, Be
trempait à la lutte; -de là éclataient de grandes qualités et
aussi de grands vices. Votre siècle est favorable à l'éclo-
sion des vertus .moyennes et des petites. Les vices sont les
mêmes; c'est le plus clair de l'héritage ancestral. Vous êtes
tTop humains; nous étions trop cruels. Que îa vie humaine
comptait pour peu de chose durant nos tourmentes! habitués
à risquer sans cesse notre peau, nous faisions peu de cas de
celle des autres. Nos «riminels aussi n'en menaient pas
large; vous êtes doux pour eux jusqu'à la sensiblerie. Nous
serrions sans pitié la corde au cou des mécréants; vos voisins
du Sud y mettent parfois des guirlandes.
C'est surtout politiquement que je trouve votre Sort envia-
ble, à tel point que je n'aurais osé le rêver meilleur pour vous.
Eien d'essentiel au bonheur de l'humanité ne vous manque.
Vous avez trouvé le moyen de vivre avec les Anglais, les
Ecossais, les Irlandais, — sinon comme dans un ménage bien
assorti, du .moins en personnes ayant fait un mariage de
raison.
Jetez les yeux sur les pays de nationalités différentes. En
Europe, en Autriche-Hongrie, la guerre entre l&s éléments
multiples de la population sévit comme au premier jour de
leur premier contact. Et l'Allemagne décrète l'expropria-
tion forcée des Polonais pour arriver à la germanisation de
l'Empire. Et la Eussie tient sa part de la Pologne bous le
talon des Cosaques pour étouffer ses plaintes.
Je m'aperçois que je parle bien longuement pour un hom-
me 4es temps à la parole restreinte. On dirait que j'ambi-
tionne un fauteuil dans le grand édifice de la rue Saint-Louis.
Il est temps de me taire et de remourix.
CHAMPLAIN.
Le bruit de la rue vint soudain me tirer du domaine de la
fantaisie. Je fus surpris tout de même de me trouver une
lettre à la main. Je l'ouvris; c'était la note de l'hôtel; la
réalité après le rêve.
A. D. DECELLES.
135
CHRONOLOGIE DE L'HISTOIRE DE QUEBEC.
AUX
XVIe, XVIIe, XVIIIe, XIXe et XXe SIECLES.
1535. JACQUES CAETIER entre dans la rivière Saint-
Charles et passe l'hiver auprès du village indien de Stada-
coné, dont le site fait maintenant partie de la ville de Qué-
bec.
1540. FEANÇOIS 1er nomme Roberval vice-roi de la Nou-
velle-France.
1541. CARTIER, sur l'ordre de Roberval, bâtit un fort au
Cap Rouge, situé à quelques milles en amont de Québec, et
y passe l'hiver.
1542. Arrivée de ROBERVAL qui passe l'hiver au fort
de Cartier.
1543-1607. Des pêcheurs français et basques fréquentent
le bas Saint-Laurent; et quelques postes pour la traite s'éta-
blissent dans diverses parties du pays; mais de 1543 à 1607,
aucun établissement permanent n'a été entrepris.
1608. CHAMPLAIN fonde le Canada en construisant son
"Abitacion" à Québec. Ghamplain fut un soldat, un marin,
un homme d'état et un pionnier, également chez lui dans un
wig-wam sauvage et à la cour du roi de France, Henri IV,
et son caractère plein de courage et de piété le rendit digne
d'être appelé le "Père de son pays".
1625. Arrivée des missionnaires français. La plupart
d'entre eux souffrent la torture et la mort.
1629. Les Kirkes s'emparent de Québec au nom du roi
d'Angleterre, Charles 1er, qui, durant trois ans, le détient
comme gage du douaire de la reine d'Angleterre, Marie-Hen-
riette de France, et qui accorde à sir William Alexander, son
ami, "le comté et la Seigneurie du Canada".
1632. Retour de Québec, à la couronne de France.
1635. Mort de CHAMPLAIN, le jour de Noël, un siècle
après l'arrivée de Jacques-Cartier. C'est à peine si la popu-
lation de Québec se monte à une centaine d'habitants, et il
n'y a en tout que trois petits édifices publics: le Magasin
appartenant à la Compagnie des Cent Associés, le Fort Saint-
Louis, vers l'endroit où est maintenant l'hôtel Château-
Frontenac, et l'église paroissiale de Notre-Dame-de-la-Recou-
vrance, sur le site de la Basilique actuelle.
1656. Grande expédition des Iroquois et massacre des Hu-
rons en vue de Québec.
loG
1G60-3. L'extermination par les sauvages, la famine, la
luiue complète et les plus terribles tremblements de terre,
menacent l'existence du Canada. Laval, le premier évêque
de Québec, et la Supérieure des Ursulines, la Mère de l'In-
carnation, persuadent les Canadiens que leur pays n'est qu'au
début d'une brillante carrière et non à la veille d'une ruine
lamentable. Ces deux personnages montrèrent un héroïsme
égal à celui dont firent preuve les missionnaires français à
Québec, qui souvent affrontèrent et même souffrirent les tor-
tures et la mort. Laval fonde son Séminaire, durant les sept
mois de tremblements de terre continuels. La Mère Marie
de l'Incarnation convertit son couvent en fort de guerre et
est la première à transporter les munitions. Le couvent des
Ursulines actuel subit quatre sièges en 85 ans, et jamais les
religieuses ne manquèrent de risquer leur vie au feu pour le
sauver.
1663. Démission de la Compagnie des Cent Associés; Qué-
bec est déclaré Capitale de la Province Royale de la Nou-
velle-France.
166Ô. Arrivée du vice-roi, M. de Tracy, de Coureelles, le
nouveau gouverneur, du grand Intendant Jean Talon, de 12
compagnies de soldats réguliers, et de plusieurs centaines de
colons.
1672. Arrivée de FRONTENAC, qui gouverne le Canada
pendant dix ans.
1688. Fondation de Notre-Dame-des-Victoires par Laval,
le premier évêque canadien. Cette église reçut son nom après
Ja délivrance de Québec, en 1690, et sa préservation, en 1711.
Mgr Taschereau, le premier Cardinal canadien, eu célébra
le deuxième centenaire en 1888.
1689. Retour de Frontenac, qui gouverne encore pendant
neuf années. >
1690. PHIPS et son armada venant de la Nouvelle-An-
gleterre sont repoussés par FRONTENAC devant Québec.
1692. Frontenac élève les premières murailles autour de
Québec.
1711. Sir Howenden "Walker, en route pour assiéger Qué-
bec, fait naufrage dans le bas Saint-Laurent.
1755-60. Insuffisance du Geiwerneur-Général Vaudreuil et
corruption de son Intendant Bigot.
1759. Siège de Québec et Bataille des PLAINES D'A-
BRAHAM.
137
(Inscriptiou à l'endroit de la mort de Wolfe):
ICI MOURUT WOLFE VAINQUEUR
(Inscription sur le tombeau de Montcalm):
HoNNEUE À MONTCALM
Le Destin
En lui dérobant la Victoire
L'a récompensé
Par une mort glorieuse.
(Inscription sur le monument élevé à "Wolfe et à Mont-
calm) :
MORTEM VIRTU8 COMMUNEM
FAMAM HISTORIA
MONVMENTUM P08TERITA8
DEDIT.
Montcalm fut enterré dans la chapelle des Ursulines où,
quelques jours plus tard, fut célébré, à la mémoire de Wolfe,
un service suivant le rite anglican. L 'aumônier des High-
landers présida au service du rite presbytérien dans la ca-
serne des Jésuites.
1760. Victoire de Lévis sur Murray à la DEUXIEME BA-
TAILLE DES PLAINES. En 1860, un monument fut élevé
AUX BRAVES qui combattirent dans cette journée.
1763. La couronne de France, cent années après avoir dé-
claré le Canada "Province Royale de la Nouvelle-France",
en cède la souveraineté à Georges III.
1759. Le Canada est sous le gouvernement militaire mais
modéré de Murray et de Carleton à Québec.
1774. Adoption de l'Acte de Québec par le Parlement Im-
périal.
1775-6. L'invasion américaine, commandée par Montgo-
mery et Arnold, est repoussée par Carleton à la tête des Ca-
nadiens-français et des Anglais.
138
(Inscriptions) :
Hebe stood
HER OLD AND NEW DEFENDERS
Uniting, guakding, saving
CANADA,
Defeatiîîg Arnold
At THE Sault-au-Matelot Barkicadb
OX THE LAST DAY OF
1775;
GUY CARLETON
COMMANDING AT
QUEBEC.
Here stood
THE UNDAUNTED FIFTY,
SAEEGUARDING
CANADA,
Defeating Montgomeby
AT THE PbÈS-DE-ViI-LE BABRICADE.
OX THE LAST DAY OF
1775;
GUY CARLETON
COMMAiroiNG AT
QUEBEC.
1775-90. Arrivée des "UNITED EMPIRE LOYALISTS",
dont quelques-uns s'établissent à Québec, et qui y ont encore
aujourd'hui des descendants.
1782. Nelson à Québec à bord du vaisseau de Sa Majesté,
r"Alberniale".
139
1783. Premières fortifications élevées à Québec par les
Anglais.
1787. Sa Majesté le EOI GUILLAUME IV, alors officier
à bord du vaisseau de la marine britannique, le "Pégase",
arrive à Québec. C'est le premier membre de la famille
royale qui visite Québec.
1791-94. Son Altesse Eoyale, le DUC DE KENT, père de
la Eeine Victoria, passe trois ans à Québec avec son régi-
ment, le 7e Fusiliers royaux.
1792. Ouverture à Québec du PEEMIER PAELEMENT
DE LA PEOVINCE DU BAS-CANADA.
1799. Sermon de Monseigneur Plessis, grand-vicaire, à la
Basilique, pour célébrer la victoire d'Aboukir remportée par
A'^elson. L'évêque de Québec lance un mandement ordonnant
des prières publiques, d'actions de grâces pour les bienfaits
que les justes lois et les armes protectrices de la Couronne
Britannique accordent aux Canadiens.
1799-1804. Sa Majesté le EOI GEOEGES ni, comme l'a-
vait fait Sa Majesté le EOI LOUIS XIV pour la Basilique,
montre un intérêt considérable dans la construction de la
Cathédrale anglicane. Des ornements, des vêtements et au-
tres objets pour les services religieux furent donnés par ces
deux rois à ces deux églises respectivement. En 1904, le Dr
Eandall Davidson, archevêque de Canterbury, prêcha le "ser-
mon du centenaire", dans la Cathédrale anglicane à Québec.
1812. Québec envoie son contingent pour repousser l'in-
vasion américaine. Les héros français et anglais de Châ-
teauguay et des Hauteurs de Queenstown, furent, à diverses
reprises, cantonnés à Québec. Salaberry a donné son nom
à la rue qui passe à l'endroit même où les hommes de Mont-
calm et de Wolfe échangèrent des coups de fusils, et Brock
a habité la troisième maison qu'on voit en descendant la rue
de la Fabrique.
1823. La Citadelle et les Murailles actuelles de Québec,
dont le plan fut approuvé par le Duc de Wellington, furent
construites cette année-là, et complétées en 1832, au coût de
35,000,000 de dollars.
1824. Création de la Société Littéraire et Historique de
Québec par charte royale accordée par Sa Majesté Guillaume
IV.
1833. Au mois d'août, le EOYAL-WILLIAM, construit
ici, part de Québec et est le premier vaisseau qui traverse
l'Atlantique en n'employant que la vapeur. Sous le nom de
"Isabella Segunda" il fut le premier navire à vapeur qui
tira le canon.
140
Cette action eut lieu le 5 mai 1836, dans la Baie de Saint-
Sébastien, où ce vaisseau aida la légion anglaise de sir de
Lacy Evans, contre les Carlistes.
1837. Des divergences d'opinion sur la politique inté-
rieure sont cause d'une rébellion au Canada.
1838. Administration de Lord Durham.
1839. Eapport de Lord Durham.
1840. Acte d'Union.
1852. Fondation de la première Université canadienne-
française qui prend le nom de "Laval".
1854:. Abolition des droits seigneuriaux.
1858. Organisation du 100e régiment Royal-Canadien.
1860. Arrivée à Québec, de Sa Majesté le ROI EDOUARD
VII, alors Prince de Galles, à bord du vaisseau de Sa Majes-
té, le "Héros", le 18 août.
1861, Visite à Québec de son Altesse le Duc d'Edimbourg.
1864. Réunion des "PERES DE LA CONFEDERATION"
à Québec.
1866. Première incursion fénienne. Québec sous les armes.
1867. Proclamation à Québec du nouveau régime de la
CONFEDERATION DU CANADA, et ouverture de la pre-
mière Législature de la province de Québec.
1869. Son Altesse Royale, le Duc de Oonnaught à Québec
avec son régiment.
1870. Deuxième incursion des féniens. Québec prend en-
core les armes. S. A. R. le Duc de Connaught porte actuelle-
ment la médaille canadienne du Service Général, pour avoir
été, en cette circonstance, au nombre des défenseurs du Ca-
nada.
1870. L'expédition de la Rivière Rouge, sous les ordres
du Maréchal Vicomte Wolseley, tire un contingent de Québec.
1871. Première parade à Québec de l'Artillerie Royale ca-
nadienne, le premier corps de troupe régulière organisé par
le gouvernement canadien.
1872-78. Lord Dufferin élabore les plans d'un grand nom-
bre d'embellissements pour commémorer à Québec l'histoire
du Canada.
1875. Centième anniversaire du Canada sauvé par Carie-
ton, célébré à Québec.
141
1878-83. Son Altesse Eoyale la Princesse Louise visite
souvent Québec avec le marquis de Lorne.
1879. Construction de la porte Kent, en mémoire du sé-
jour à Québec, de 1791 à 1794, du père de Sa Majesté la Eeine
Victoria. Celle-ci prend un intérêt considérable à cette œu-
vre et y contribue de ses deniers.
1880. Visite de Son Altesse Eoyale le Duc d'Albany.
1883. Première visite à Québec de Son Altesse Eoyale le
Prince Georges, le Prince de Galles actuel, qui revient de nou-
veau en 1890.
1884. Eendez-vous à Québec des Voyageurs canadiens par-
tant pour l 'expédition du XU.
1885. L'Artillerie Eoyale canadienne et le 9e Eégiment
Voltigeurs de Québec, partent pour les avant-postes (rébel-
lion du Nord-Ouest).
1889. Les Ursulines et les Hospitalières célèbrent le 250e
anniversaire de leur fondation à Québec.
1890. Visite de Leurs Altesses Eoyales le Duc et la Du-
chesse de Connaught.
1897. Lord Aberdeen dévoile la statue de la Eeine, élevée
au Parc Victoria à l'occasion du jubilé de Sa Majesté, et
passe en revue, sur l'Esplanade, le contingent représentant
la milice canadienne envoyé en Angleterre pour cette circons-
tance.
1899. Départ de Québec du premier contingent canadien
pour la guerre Sud-Africaine.
1901. L. A. E, le Prince et la Princesse de Galles visitent
Québec au cours de leur voyage dans tout l'Empire.
1902. Le Contingent canadien envoyé en Angleterre pour
les fêtes du couronnement, s'embarque à Québec. La France
se fait représenter, à la grande revue navale d'alors, par le
" Montcalm".
1905. Son Excellence Lord Grey dévoile la statue élevée
aux enfants de Québec morts dans le Sud-Africain.
1906. Visite de S. A. E. le Prince de Connaught qui re-
vient de conférer l'Ordre de la Jarretière au Mikado. C'est
le onzième membre de la famille royale qui visite Québec.
1908. Fêtes du deuxième centenaire de la mort du vénéra-
ble Monseigneur de Laval, et du troisième centenaire de la
fondation de Québec. S. A. E. le Prince de Galles ainsi que
des délégués de la France et des Etats-Unis y assistent.
MAISONS RECOMMANDEES A MONTREAL.
La Célèbre Mine à Poêle
ou Mine grasse SULTAN A (en pâte)
«y, — ^ — fi'fi
iSïtlAN*
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142
143
BTIBJTS.
I
Avais-je complètement oublié Burns, pendant mou séjour
aux Etats-Unis — de 1866 à 1871 — ou bien ne l 'avais-je
jamais connu?
C'est ce que je n'oserais sérieusement affirmer.
Il est assez probable que j'en avais seulement entendu
parler, et que le souvenir m'en était resté très vaguement
dans la mémoire.
Avez-vous remarqué que les individus les plus excentri-
ques, de même que les événements les plus extraordinaires
ne vous frappent guère et ne vous laissent aucune impres-
sion spéciale quand vous êtes enfant?
Dans votre inexpérience de la vie, vous croyez ces choses-
là d'occurrence journalière, et elles ne vous surprennent
point.
Tout jeune bébé, je vis un homme du nom de Marceau.
ayant à chaque main deux petits doigts qui semblaient avoir
poussé comme des branches à la deuxième phalange de l'in-
dex et de l'annulaire.
Je jouai avec ces petits monstres, sans soupçonner un ins-
tant que j'étais en présence d'un phénomène.
Quand, en 1849, la fameuse "cage de la Corriveau" fut
exhumée sous mes yeux, dans le cimetière de Saint-Joseph-
de-Lévis, mes camarades et moi nous manipulâmes à notre gré
la lugubre relique, sans l'ombre d'une émotion, et sans la
moindre idée que c'était là une des curiosités de notre his-
toire.
On ne se rend bien compte de ces choses que plus tard.
Cela peut expliquer comment il se faisait que je n'eusse
pas conservé la mémoire de Burns, si remarquable que fût
le personnage.
Quoi qu'il en soit, voici en quelles circonstances j'eus l'a-
vantage de faire sa connaissance définitive.
J'habitais Chicago, et j'étais en promenade dans mon
pays — promenade qui dure encore, par parenthèse — et.
pour ainsi dire mon sac de voyage à la main, j'avais posé
ma candidature à Lévis, aux élections de 1871.
Pour avoir un pied à terre dans la circonscription, je m'é-
tais installé à titre d'associé, dans l'étude d'un jeune avo-
cat débutant, qui est décédé depuis.
Ma vieille enseigne — l'enseigne à lettres d'or, admirée,
lorgnée et contemplée avec une si naïve satisfaction, durant
les premiers mois d'exercice professionnel — ma vieille en-
seigne, retrouvée au fond d'un grenier, avait été clouée au-
dessus de la porte extérieure, à l'endroit le plus apparent
de la façade; et, en moins de quinze jours, grâce aux dis-
cours de hustings, dont nos compatriotes sont si friands, la
popularité, sinon la clientèle, commençait à me sourire.
144
Quand on arrive des Etats-Unis, et qu'on brigue ainsi à
brûle-pourpoint le suffrage des électeurs pour un siège en
parlement — dans une division électorale comme Lévis, sur-
tout — on passe nécessairement pour riche.
Et les électeurs intéressés affluaient, chacun me vantant
le plus éloquemment possible son dévouement à mes intérêts,
mais surtout son influence dans sa localité.
Je les écoutais patiemment, ayant l'air de tout gober;
mais, au point de vue pratique, quand arrivait le quart
d'heure de Eabelais, je me montrais quelque peu dur à la
détente, et pour cause.
Cela désappointait un peu certains chauds partisans des
amis dévoués que je n'avais encore ni vus ni connus; mais
j'en entendais d'autres — plus malins évidemment — qui
murmuraient, une fois passé le seuil de la porte:
— Laissons-le faire; c'est un fin merle; il garde ça pour
les derniers jours; nous reviendrons.
Et je me disais:
— Dans quel guêpier suis-je donc venu me fourrer sans la
moindre nécessité, mon Dieu!...
n
Un matin, je vis une voiture de place s'arrêter à ma porte,
et un personnage plein de gravité et d'importance descendre
du marche-pied, en faisant signe à son cocher de l'attendre.
C'était un grand gaillard à moustaches brunes, avec des
favoris en côtelettes et un monocle solidement encadré dans
l'arcade sourcilière.
H portait un pantalon gi'is, une redingote noire et un cha-
peau de soie haut de forme.
La tête en l'air, la canne à la main, il marchait d'un pas
dégagé, avec l'aplomb d'un homme sûr de lui-même et de
l'effet qu'il ne peut manquer de produire.
A certaine distance, on pouvait facilement le prendre pour
un homme distingué; et, ma foi, j'allais tomber dans le pan-
neau, lorsqu'à certains indices qui ne trompent guère —
coudes râpés, taches au gilet, chapeau plus ou moins éraflé.
bordure terre de Sienne fondue autour du col et des man-
chettes — j'eus bientôt deviné à quelle couche sociale ap-
jiartenait le nouveau venu.
Certain résidu d'un jaune noirâtre mal essuyé aux coins
de la bouche, et quelques petits courants rouges faisant ré-
seau dans la cornée de l 'œil achevèrent de me fixer.
J'avais affaire à l'un de ces déclassés, réfractaires à la
discipline sociale, qui, bien que nés dans un monde quelcon-
que, ont laissé tout orgueil au fond du verre, pour ne vivre
que d'expédients, en véritables escrocs, ou tout au moins en
parasites avérés.
Le nouvel arrivé s'approcha ou plutôt se précipita vers
moi, la main tendue et la figure épanouie, en s 'écriant:
145
— Allons, allons, allons, ce cher Louis! comment ça va-t-il?
— Mais. . . très bien, fis-je en hésitant devant cette effusion
nattendue.
— On vient justement de m 'apprendre que tu étais de re-
tour au pays, reprit le nouveau venu; et j'accours de Qué-
bec exprès pour te serrer la main.
— Merci I
— Le vieux pays, n'est-ce pas? on aime toujours à y reve-
nir; c'est bien naturel.
— En effet.
— Ne parle pas, tiens! laisse-moi te regarder! C'est épa-
tant, toujours le même, pas changé du tout!... Ce cher ami,
dire qu'il y a si longtemps que nous nous sommes rencon-
trés!
— Quelques années au moins, n'est-ce pas?
— Eh oui, plusieurs années même; ma parole! tu ne te fi-
gures pas le plaisir que j'ai de revoir un vieux de la vieille
comme toi.
J'étais littéralement abasourdi.
— Te souviens-tu, ajouta mon homme, des vingt piastres
que je t'ai prêtées quand tu es parti?
— Ma f oi . . .
Et j 'hésitais, de plus en plus interloqué.
— Non, n'est-ce pas?... C'est bien possible. On avait
pris quelques petits verres ensemble... pas surprenant. Du
reste, ça ne fait rien, va! Pas la peine d'en parler, et je ne
suis pas venu pour ça.
— Ah! fis-je un peu rassuré.
— Non, non, c'est inutile, ne parlons pas de ces cinq sous-
là. Tu me connais, tu sais bien que je ne m'occupe pas de
semblables bagatelles, voyons... Ce cher Louis!
— Mais. . .
— Y a-t-il longtemps que tu as vu la petite Lucetteî
— La petite Lucette, dame. . .
— Toujours la même, elle aussi, tu sais; grosse et grasse,
meilleure musicienne que jamais, et pas encore mariée! C'est
toi qui lui as fait joliment du tort à cette enfant-là.
— Comment cela? fis-je un peu flatté tout de même.
— Tu le sais bien, hypocrite! s'écria mon inconnu avec un
geste qui chatouilla agréablement ma fatuité, je l'avoue.
Nous irons la voir ensemble, si tu veux, continua-t-il. Ça
lui fera bien plaisir.
— Mais. . .
— La bonne petite Lucette!... Moi, c'était la mère que je
cultivais, à cette époque-là. Comme le temps passe vite,
hein ! . . . Allons, viens à l 'hôtel avec moi, je te paie le Cham-
pagne!
Et mon singulier interlocuteur parlait, parlait, sans atten-
dre de réponses, sans prendre haleine, intarissable, me tapant
140
sur l'épaule et me serrant les deux mains avec une effusion
délirante.
Je TOUS l'ai dit au commencement, je ne sais si j'avais
jamais vu Burns avant cette rencontre — car c'était Burns,
je l'appris plus tard — mais une chose bien certaine, c'est
que nous n'avions jamais été ensemble, non seulement sur
un pareil pied d'intimité, mais encore sur un pied commun
quelconque.
Encore moins avais-je jamais eu l'occasion de lui emprun-
ter cent francs.
Il me faisait, en tout cas, l'effet d'un parfait étranger.
Pas la moindre réminiscence d'avoir vu ce type-là ni à
Québec ni ailleurs!
D'abord, cette familiarité m'intrigua.
Puis, je me demandai si j 'avais affaire à un maniaque, et
enfin, si je n'étais pas le jouet de quelque fumiste qui s'a-
musait à me faire poser.
Son assurance avait été telle, au premier abord, que je m'é-
tais prêté passivement, mais assez volontiers, à ses accolades,
me défiant de ma mémoire, et craignant — en temps d'élec-
tion, voyez-vous... — d'offenser un homme qui avait l'air
de me porter un si vif intérêt, une affection si débordante.
Et puis, une fois compromis par un semblant de recon-
naissance, je ne pouvais plus guère reculer et décemment lui
demander son nom.
Les vingt dollars me mettaient bien un peu la puce à l 'o-
reille; mais il pouvait y avoir méprise d'identité.
D'un autre côté, je me rappelais fort bien la petite Lu-
cette, ce qui ne me permettait pas de m 'arrêter à cette hy-
pothèse.
En somme, j 'étais on ne peut plus perplexe, et je me bat-
tais les flancs pour trouver quelque chose à dire, ne sachant
quel parti prendre, lorsque, feignant de s'apercevoir de mon
embarras, l'ami Burns s'écria sur le ton de la plus extrême
surprise:
— Mais, nom d'un petit bonhomme! tu me regardes cu-
rieusement; est-ce que tu ne me reconnaîtrais pas par ha-
sard?
Alors j 'eus une lâcheté que la politique seule pouvait faire
excuser:
— Si, si! dis-je; comment donc! Je suis un peu distrait,
voilà tout.
— Ah! je comprends, ton élection! Eh bien, est-ce que ça
va, ton élection?
— Dame, oui, je ne me plains pas; le parti se forme; il y
a de l 'enthousiasme.
— Eh bien, mon cher Louis, autant te le dire tout de suite,
c 'est là une des raisons qui m 'amènent auprès de toi.
— Vraiment?
147
Je commençais à voir venir.
— Oui, mou vieux; je te disais tout à l'heure que j'avais
fait le voyage de Lévis pour te serrer la main, c'était vrai;
mais il y avait autre chose.
— Quoi donc?
— Une affaire de femme.
— Quelle femme?
— Ah! ça, tu en demandes trop; en gentilhomme, tu com-
prends. . .
— Oui, mais enfin . . .
— Enfin, voici: il s'agit d'une des femmes les plus haut
placées de Québec. Suppose que c'est la femme d'un minis-
tre; en tout cas, une bigre de jolie femme, mon gaillard, je
ne t 'en dis pas plus long. Elle prétend détester à mort ton
adversaire le docteur Blanchet; mais je sais mieux que ça,
moi, tu comprends. Elle t 'a entendu parler en public diman-
che, et elle est folle de toi, c'est tout clair. De sorte qu'elle
veut te faire gagner ton élection à tout prix, et c'est elle
qui m'envoie ici pour cela.
— Ah!
— Oui, il y a quelque chose qui peut te faire gagner ton
élection infailliblement.
— Qu'est-ce donc?
— Sapristi, comme tu y vas! ça ne se dit pas comme ça.
— Pourquoi ?
— Parce qu'il faut d'abord le savoir.
— Vous ne le savez pas?
— Eh non! c'est un secret qu'il me faut acheter.
Je voyais venir de plus en jjlus.
— Oui, qu 'il faut acheter, continua Burns. Mais ça ne
coûtera pas cher, une bagatelle seulement. Je connais très
bien l'individu; il ne sera pas exigeant, une vingtaine de
piastres tout au plus. Aboute-moi vingt piastres, et ça y est!
Je savais enfin à quoi m 'en tenir.
Ayant du temps à perdre ce matin-là, je me payai le luxe
d 'étudier un peu ce caractère digne de Molière.
Je le fis rabattre de vingt à quinze piastres, de quinze à
dix, de dix à cinq, de cinq à une, et enfin à vingt-cinq sous,
"seulement pour payer son cocher", disait-il, car, étant
parti à l 'improviste, il avait malheureusement oublié — tout
préoccupé qu'il était — son_ porte-monnaie sur sa table de
toilette.
Il en était même très inquiet, car ce porte-monnaie conte-
nait certains chèques payables au porteur, et puis... enfin!
— Voyons, Louis, penses-y donc! s'écria-t-il en désespoir
de cause; une élection sûre pour vingt-cinq cents, c'est pour
rien, avoue-le!
— Je sais, je sais, fis- je en m'arc-boutant; mais je suis à
cheval sur les principes, voyez-vous. Je ne veux devoir mon
succès qu'à la justice de ma cause!
148
Une phrase, euti-e parenthèse, qui me fit plaisir.
— Eh bien, tu vas perdre! déclara Burns en prenant congé;
franchement ça me fait de la peine. Voyons, pas dix cents
seulement
— Non!
Et Burns, après un haussement d'épaules des plus signifi-
catiis, remonta en voiture, et je l'entendis qui disait au co-
cher:
— Chez le docteur Blanchet!
m
Ce Burns était un type véritablement étonnant.
Durant plus de trente ans il a vécu d 'emprunts, — et quand
je dis d'emprunts, c'est pour me servir de son expression, car
ses emprunts auraient pu quelquefois mériter un terme beau-
coup plus sévère.
Pour effectuer ces emprunts, qui d'abord variaient de cinq
à un dollar, puis d'un dollar à un écu, et enfin, sur les der-
nières années, de cinq à vingt-cinq sous, cet individu — on
peut l'affirmer hardiment — a dépensé plus d'ingéniosité et
de persévérance que Vanderbilt ou Astor pour amasser leurs
millions.
Il avait fait un cours d'études assez complet au séminaire
de Québec, je crois.
Puis il avait commencé à faire son droit.
Malheureusement, une paresse à triple pression, de même
que des tendances toutes spéciales à faire la noce, entravèrent
sérieusement sa carrière légale.
Quelques années après, on le retrouve occupant un emploi
quelconque — celui de grossoyeur probablement, car il était
doué d'un singulier talent de calligraphe — au palais de jus-
tice de Québec.
Cet emploi il ne l 'occupa que très peu de temps, les mêmes
causes qui avaient fait échouer ses ambitions professionnelles
étant venues s'opposer de nouveau aux succès qui l'atten-
daient sans doute dans sa nouvelle position.
Bref, de désappointement en dégringolade et de dégringo-
lade en désappointement, notre Jérôme Paturot, ayant vu
toutes les carrières plus lucratives se fermer devant lui, avait
tourné ses aspirations vers l'emprunt; et tous les moments
que lui laissait libres sa fidélité inébranlable au culte du dieu
de la treille, il les consacrait, avec la plus consciencieuse as-
siduité, à l'étude et à la pratique de cette nouvelle indus-
trie.
Ce culte de Bacchus et cette industrie de l'emprunt se
partagèrent son existence.
Si bien, qu'ils avaient fini par lui mériter un double sobri-
quet bien caractéristique: "Trente-sous Burns et Whisky
Burns"!
149
Laissons Whisky Burns de côté, pour ne nous occuper que
de Trente-sous Burns.
Aussi bien, le premier avait-il à cette époque et possède-t-il
encore, autant ailleurs qu 'à Québec, trop de rivaux, et des
plus marquants, pour qu 'on puisse le considérer comme un
type digne d'une monographie spéciale.
Quant à Trente-sous Burns, par exemple, celui-là n'a ja-
mais eu et probablement n 'aura jamais de compétiteur sé-
rieux.
Ce fut l'Alexandre le grand et l'Homère de l'emprunt.
Le sommet classique au-delà duquel il n'y a plus rien.
Le nombre de dupes que son inénarrable aplomb a faites
dans Québec et dans tout le district est incalculable.
Et, chose encore plus extraordinaire que son aplomb, c'é-
tait la variété de ses ressources.
Chez lui point de lieux communs.
Il tenait à sa réputation d'habileté, mais aussi d'homme
à moyens. Il se piquait d'originalité.
Il travaillait par intérêt sans doute, mais il semblait aussi
travailler pour l'honneur du nom.
rv
La formule ordinaire: "Veuillez donc me prêter un écu"
lui semblait d'une vulgarité tout à fait indigne d'un vir-
tuose de son envergure.
De la variété dans les procédés, des combinaisons savan-
tes, voilà ce qu 'il lui fallait.
Il avait cependant un truc préféré, auquel il revenait quel-
quefois, quand il se sentait à court d'imagination.
Les plus grands génies ont — chacun le sait — de ces mo-
ments de pénurie intellectuelle.
C'est ce qui s'appelle en termes de journalisme moderne
"être vidé".
Dans ces moments-là, Burns visait une maison où il se pré-
sumait inconnu, recueillait du voisinage toutes les informa-
tions possibles relatives à ses habitants; puis, muni de ren-
seignements détaillés, il guettait l'instant où le chef de la
famille était sorti, se présentait à la porte, la canne à la
main et le chapeau haut de forme au bout du bras, se faisait
introduire, et s 'adressant à la maîtresse de la maison:
— Je vous demande bien pardon, Madame, disait-il; je
sais qu'Eugène est absent; mais, si vous voulez bien me le
permettre, je vais l'attendre une minute. C'est lui-même qui
m'a dit d'agir avec vous sans cérémonie.
— Mais certainement, Monsieur, répondait la bonne dame,
vous êtes chez vous; ayez la complaisance de vous asseoir.
Alors Burns prenait un siège, et la conversation s'enga-
geait.
Il était un des grands amis du mari, disait-il; mais comme
150
il avait voyngé depuis plusieurs années, rien d'étonnant qu'il
n 'eût pas l 'honneur de connaître madame.
Et il entrait dans tant de détails intimes, que son histoire
paraissait on ne peut plus vraisemblable.
Tout à coup il feignait de s'être oublié, et regardait à sa
montre.
— Mais, sapristi! s'écriait-il, ce diable d'Eugène n'arrive
toujours pas, . .
— Etes-vous sûr qu'il va rentrer?
— Mais sans doute. Je le quitte à l'instant. Il m'a dit:
"Entre en passant chez moi; j'y serai dans deux minutes;
le temps de faire changer; je te paierai ça là." Il devrait
se presser un peu plus; ce n'est pas la peine de faire atten-
dre un homme pour une bagatelle pareille.
Et il faisait semblant de prendre patience.
Enfin, après encore une dizaine de minutes d'attente, il se
levait avec des airs de mauvaise humeur marquée, en disant:
— Ah! par exemple, c'est trop fort. Ce gaillard-là va me
faire manquer -mon train. Je regrette réellement, Madame,
de me laisser aller à l'impatience devant vous, mais si Eu-
gène a voulu me mystifier, je ne l'en remercie point!
— De quoi s'agit-il donc. Monsieur?
— Eh! Madame, j'ai honte d'en parler; un rien du tout;
un simple écu. Cela vaut-il la peine de faire poser un ami
comme moi? Qu'il le garde son écu, s'il est assez indélicat
pour user de pareils procédés envers ceux qui lui prêtent de
l 'argent.
Et il faisait mine de s 'en aller très mécontent.
— Mais, Monsieur, s 'écriait la femme du malheureux Eu-
gène, s'il ne s'agit que de cela, je vous demande pardon de
vous avoir fait attendre; le voici votre écu! Il y a malen-
tendu sans doute.
— Merci, Madame, disait Burns; je ne refuse pas de pro-
fiter de votre obligeance, car je suis pressé. Mais Eugène
ne devrait pas exposer ses amis à des humiliations de ce
genre. Non, vrai, ça n'est pas de bonne compagnie!
Et, après avoir salué avec' des airs de dignité offensée,
Burns filait en glissant l'écu dans sa poche.
Mais, si souvent que lui servît ce truc, c'était là seulement
le thème.
H fallait voir les variations!
Elles se multipliaient à l'infini.
Quant au chiffre de l'emprunt, il variait aussi — depuis
cinq jusqu'à soixante-quinze sous — suivant la fortune des
gens, et selon qu'ils paraissaient plus ou moins susceptibles
d'exploitation.
Ce stratagème lui réussissait presque toujours; mais, je le
répète, Burns avait dans sa profession une conscience d'ar-
tiste, et préférait quelque chose de plus ingénieux.
151
V
Ecoutons Burns dans un autre rôle.
C'était vers 1863 ou 1864.
Il n'y avait pas longtemps que François L/angelier était
entré au barreau; mais son titre de professeur à l'université
Laval et ses hautes capacités bien connues lui avaient déjà
fait la réputation d'un avocat éminent.
A sa demeure privée, un soir, on vint lui dire qu 'un mon-
sieur désirait lui parler.
— Introduisez! dit François Langelier.
Et bientôt l'avocat se trouve en présence d'un gentleman
bien mis et aux manières distinguées, qui lui demanide par-
don de venir l'entretenir d'affaires à paxeille heure, et...
Mais il est forcé de partir pour voyage le lendemain ma-
tin, et. . .
C'était Burns.
— Vous êtes le bienvenu, Monsieur, lui dit François Lan
gelier, qui ne le connaissait pas, et qui. comme on sait, est
la condescendance même. Exposez-moi votre affaire.
— Je vais tâcher d'être bref, Monsieur, afin de ne pas trop
abuser de votre indulgence et de votre temps. Il s'agit d'une
question bien délicate, de même que tous les différends de
famille, du reste. Et comme votre nom, depuis un certain
temps déjà, s'impose à la confiance publique, les parties dont
les intérêts sont en litige ont décidé de s'en rapporter à
vous — à votre honnêteté et à vos connaissances légales ■ —
pour régler la question, si cela se peut, sans publicité et sans
trop de frais.
— Je suis bien flatté de ce témoignage. Monsieur, fit Lan-
gelier. J'essaierai de m'en montrer digne en vous donnant
satisfaction. Exposez-moi le cas dont il s 'agit.
— Ce ne sera pas long. Monsieur, dit Burns. D'abord,
nous sommes trois intéressés; mais au fond, je suis seul.
— Comment cela?
— Voici, Monsieur, Un peu de patience, s'il vous plaît, et
vous allez me comprendre. Mon aïeule a donné tous ses
biens à ma mère; c'est-à-dire qu'en réalité elle ne lui a rien
donné du tout; et c'est un peu ce qui est la cause de mon
embarras.
— Je conçois.
— De sorte que ma mère n'a rien eu, et que les propriétai-
res véritables sont mes frères, je veux dire moi avec mes
frères, ou plutôt moi tout seul, parce que, au point de vue
légal, je ne fais qu'un avec mes deux frères, dans la succes-
sion, vous comprenez, , .
— J'écoute, marchez! Ou plutôt allez droit à la difficulté.
Où ©st-elle?
— La difficulté? Elle est claire comme deux et deux font
quatre: mes frères voudraient avoir l'argent et moi aussi.
152
— Où se trouve cet argent? demanda l'avocat, et quel en
est le montant?
— A dire le vrai, Monsieur, nous ne savons pas où est l'ar-
gent; et quant au montant ce sera à vous de faire les cal-
culs. Xous avons pleine confiance en votre habileté.
Langelier, s 'apercevant qu'il avait affaire à un homme un
peu engagé dans les vignes du Seigneur, et voulant s'en dé-
barrasser, sans toutefois manquer une affaire avantageuse,
peut-être, lui dit:
— Je vois ce que c'est, il s'agit d'une substitution,
— Exactement! c'est le mot que je cherchais.
— Tout à votre service, alors; mais cela vous coûtera quel-
que argent.
— Combien vous faudra-t-il. Monsieur? Je suis prêt à dé-
penser jusqu'à mon dernier sou pour avoir justice.
— Il vous faudra débourser au moins une centaine de
dollars.
Burns regarda froidement l'avocat.
— Croyez-vous, demanda-t-il, que vous puissiez entamer une
affaire de cette importance avec si peu d'argent?
— Dame. . .
— Non, vous êtes trop modeste; je pensais que cela me
30Ûtera.it au moins cinq cents piastres pour commencer. En
tout cas, ajouta Burns, veuillez me faire un reçu pour deux
cents piastres.
Et il mit la main à son gousset avec un geste de grand sei-
gneur, comme pour en tirer un porte-monnaie.
Tout à coup il s'arrêta en se frappant le front d'un air
ennuyé.
— Xon, non, dit-H, arrêtez, pas de reçu! Sapristi, a-ton ja-
mais vu un étourdi comme moi?... Il faut attendre à de-
main. Monsieur. Si je ne craignais d'être ridicule, je vous
conterais la vieille histoire du porte-monnaie oublié... vieille
histoire qui est pourtant vraie quelquefois, j 'en fais la dé-
sagréable expérience. , A demain donc, Monsieur; il me fau-
dra trouver le moyen de vous voir avant mon départ. Bien
fâché de vous avoir dérangé! «
Et Burns prit congé avec un si grand air, que François
Langelier crut devoir le reconduire jusque dans l'anti-
chambre.
— Au revoir, Monsieur! dit Burns.
Mais comme il mettait la main sur le bouton de la porte:
— Sapristi! dit-il en hésitant un peu; j'y pense, puisque
vous avez été témoin de mon humiliation, et que vous savez,
du reste, que ce ne sera que vingt-cinq sous à ajouter demain
à mes deux cents piastres, prêtez-moi ces vingt-cinq bous,
pour me débarrasser de mon cocher; sans cela, j'aurais à le
garder des heures, et sans nécessité! Je ne me gêne point,
vous le voyez. Un homme comme vous sait comprendre ces
situations... si bêtes qu'elles soient. Au fait, puisque je
vous ai (pris poair mon hov}ij)S de confiance. . .
1Ô3
Abrégeons en disant tout simiplement que François Lange-
lier prêta les vingt-cinq sous.
Il s'en défend bien un peu au jourd %ui ; mais je sais qu'il
les prêta.
VI
En passant, un jour, sur la rue des Fossés, Burns entend le
son d'un violon.
Un nommé Lapointe tuait le temps à sa fenêtxe en râcJ'ant
un crin-crin inifect, qu'il avait payé un dollar et demi.
Burns entre.
— Monsieur, dit-il, en affectant un accent européen très
prononcé, je viens d'entendre le son d'un instrumient qui ne
me paraît pas ordinaire. Auriez-vous la complaisance de me
le laisser voir?
— Gomment donc! Monsieur; le voici.
Burns prend le violon d'un air grave, le tâte, le soupèse,
l'ausculte, l'examine sur tous les côtés, le fait sonner, Bouffle
dedans d'un air entendu, fait mille simagrées pour en impo-
ser à Lapointe, qui le regarde tout intrigué.
Après une longue et minutieuse inspection, Burns se retire
dans un coin, marmotte entre ses dents, compte sur ses doigts,
regarde en l'air. . .
Enfin, il s'écrie :
— Qui ne risque rien n'a rien!
Et s 'adressant à Lapointe:
— Monsieur, lui dit-il, je suis belge, et je voyage pour la
maison Lieber et compagnie, les célèbres luthiers de Bruxel-
les. Combien accepteriez-vous pour votre violon?
— Mon violon n 'est pas à vendre, répond Lapointe, qui
flaire une bonne affaire.
— ^Ecoutez, fait Burns, je sais que votre violon n'est pas à
vendre; mais si l'on vous en offrait un bon prix... Je n'ai
pas la certitude que ce soit un stradivarius, mais je suis prêt
à en courir les risques. Prenez-vous deux cents dollars pour
votre instrument?
En entendant parler de deux cents dollars, Lapointe faillit
tomber à la renverse.
— Vous m'offrez deux cents piastres?
—Oui.
— ^PouT mon violon?
— Pour votre violon.
— Tout de suite?
— Sans doute; c'est à-dire demain matin, car je ne puis pas
aller à la banque cet après-midi. H est près de trois heures;
je n'aurais pas le temps de m'y rendre à pied; et, par une
étpurderie dont je suis coutumier, j'ai laissé mon porte-^mon-
naie à l'hôtel, dans la poche d'un pantalon que j'ai ôté tout
à l'heure. Il faut attendre à demain, par conséquent. Au
revoir, Monsieur!
154
— Arrêtez! s'écrie Lapointe, qui songe que la nuit porte
conseil, et qui craint de voir son acheteur changer d'avis,
s'il ne s'agit que de payer votre cocher, je puis vous avan-
cer un écu.
— En ce cas. c'est autre chose, reprend Burns. Dans une
demi-heure je suis ici avec mes deux cents piastres.
Lapointe les attend encore, naturellement. Il s'en console
sans doute en jouant du violon.
vn
En 1855, lors du séjour à Québec de la "Capricieuse", le
premier vaisseau de guerro français qui ait mouillé dans les
eaux du Saint-Laurent après la cession du pays à l'Angle-
terre, Burns exécuta l'un des plus beaux exploits de sa vie.
Un coup de maître à illustrer un homme.
Il y avait alors à Québec une veuve et sa fille; des gens
d'une respectabilité parfaite, mais que la société québec-
quoise. beaucoup plus exclusive que de nos jours, tenait un
peu en quarantaine, à leur grand désespoir, car ces dames
étaient fort ambitieuses, et n "appréciaient rien tant que les
relations mondaines.
Grande surprise pour elles, un dimanche après-midi.
Un des officiers supérieurs de la "Capricieuse" les atten-
dait au e-alon.
Elles accourent, tout naturellement, le sourire aux lèvres.
L'officier les s^alue avec une grâce parfaite, et entame la
conversation sur le ton d'un homme très répandu dans le
monde, et avec un accent que n'aurait pas renié un natif du
faubourg Saint-Germain.
Il avait entendu parler de ces dames; il connaissait leur
position sociale; et pour preuve qu'il savait reconnaître et
leur rang et leur mérite, il venait avec empressement les in-
viter à visiter la corvette française, oii le commandant de
Belvèse et son état-major seraient enchantés de les recevoir.
— Pouvons-nous compter bientôt sur l'honneur de votre
visite. Mesdames? interrogea le galant officier, sous forme de
conclusion. Je me permets ceitte question afin de pouvoir,
sachant que vous n'avez ni mari ni frères pour vous présen-
ter à bord, saisir l'occasion de mettre un de nos canota à vos
ordres.
— Mais, Monsieur, vous nous faites bien trop d 'honneux, à
ma fille et à moi... Est-ce que demain...?
— Demain? c'est parfait. Dans l'avant-midit
— Entre dix et onze heures, si cela vous convient.
— Très bien, Mesdames. Alors c'est entendu. Demain,
â dix heures, une embarcation sera toute à votre service, au
quai du Marché. Ne vous pressez pas, l 'on vous attendra.
Et si vous voulez bien ne pas dédaigner mon escorte, c'est
moi qui aurai l'honneur de vous conduire à bord.
Il ne faut pas demander si les deux dames se gourmaient
et se confondaient en remerciements.
155
Leur amour-propre se gonflait d'avance quand elles son-
geaient à leurs nombreuses rivales de la haute, qu'un pa-
reil succès allait bien sûr faire sécher de jalousie durant six
mois au moins.
Elles reconduisirent le courtois officier jusque sur le trot-
toir presque, l'invitant à dîner, à déjeuner, que sais-je?
Le marin français répondait par les phrases les plus choi-
sies de son répertoire.
C'était une effusion!
Enfin, l 'on ne comptait plus les poignées de main échan-
gées, lorsque, au moment de franchir le seuil, l'élégant offi-
cier s'arrêta en tâtant son gousset d'un air contrarié.
— En voilà bien une autre! s 'écrie-t-il, vous allez me trou-
ver impoli; je désirais donner un franc à votre bonne, et je
m'aperçois que j'ai eu la gaucherie d'oublier mon porte-mon-
naie à bord. Allons, ce sera pour une autre fois.
— Mais, Monsieur, ce n'est pas la peine, je vous assure.
— Si, si! j'y tiens... Ah! mais c'est que. pour comble
d'ennui, j'avais quelques visites à faire, et voilà qu'il me
faut retourner à bord pour chercher de l'argent. Un après-
midi flambé tout simplement... A savoir, en outre, si le co-
cher voudra bien se fier à moi... Diable! diable! que c'est
donc ennuyeux! A-t-on jamais vu avoir si peu de têteî
— Mais, Monsieur, si nous osions...
— Ah! c'est impossible, vous comprenez! Emprunter d'une
dame, ça ne se fait pas.
— Mais si nous insistions. . .
— N'insistez pas, je vous en prie!
— Pour nous faire plaisir!
— n est vrai que... Ah! mon Dieu, quel ennui, quel en-
nui!... Je n'en fais jamais d'autres.
La dame s'était éclipsée un instant, et revenait avec un
billet de dix dollars.
— Tenez, Monsieur, tenez! disait-elle. Prenez ces quelques
sous; vous rendrez cela demain.
— Vous me confondez, Madame, disait l'officier d'un ton
humilié et confus; vraiment, je ne saurai jamais comment
vous remercier... Au fait, je vous l'avouerai, ce léger ser-
vice m'est d'autant plus précieux venant de vous; et je réus-
sirais à m 'acquitter que je n'en perdrais point le souvenir.
Et sur cette phrase de madrigal, mon Burns — on a de-
viné que c'était lui — remontait en voiture en envoyant des
mamours du bout des doigts, et en répétant:
— A demain! à demain. Mesdames!
Est-il besoin de se demander qui attendit sous l'orme, le
lendemain?
Jamais le marché Finlay n'avait vu un pareil déploiement
de toilette, et surtout un plus singulier allongement de fi-
gures succéder, au fur et à mesure que l'heure avançait, à
uue expression de physionomie plus triomphante.
156
On en parle encore.
Sur ses vieux jours, Burns, trop connu à Québec, dut éten-
dre le cercle de ses opérations à la campagne.
n exerçait à Lévis, à Beauport, à Lorette, et poussait quel-
quefois jusqu 'à Portneuf .
Maintenant l 'on me demandera peut-être comment un ivro-
gne vivant d 'emprunts de ce genre pouvait se vêtir de façon
à jouer ainsi le rôle d'un gentleman à un moment donné.
Je répondrai que Burns appartenait à une famille honora-
ble et à l'aise, et que ses sœurs — qui l'aimaient malgré
tout — le fournissaient assez régulièrement de linge et d'ha-
bits.
Quand il empruntait, c'était pour boire; car — rendons
ce témoignage à de braves gens — il avait toujours un cou-
vert mis chez quelqu 'un des siens.
Ce qui ne l'a pas empêché de mourir, comme un vulgaire
poète, à l'hôpital.
Quelques instants avant sa mort — je tiens le fait du doc-
teur Vallée qui l'assista dans sa dernière maladie — on le
vit palper son oreiller, tâter ses couvertures, fureter dans ses
draps.
— Que cherchez-vous donc? demanda le docteur.
— Mon porte-monnaie, balbutia-t-il.
Et il expira.
Si le bon saint Pierre est susceptible de se laisser entor-
tiller, il a dû rencontrer son homme cette fois-là!
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157
I£ GINSENG.
Description. — Curieuse histoire de cette plante. — Culture. —
Argent à gagner.
Description populaire. — La tige du ginseng, qui a 12 à 15
pouces de longueur, se partage au sommet en trois branches
de 3 à 3 1-2 pouces de longueur; à chaque extrémité sont dis-
posées 5 folioles minces, lisses, d'une structure délicate; dans
chaque groupe de folioles, deux ont environ deux pouces de
long et les trois autres presque quatre pouces; <^es folioles
sont de forme ovale, mais allongées en pointe, et sont dentées
sur les bords. Au centre des trois feuilles composées et en
prolongement de la tige principale, il y a une simple tige à
Ginseng (aralia quinquefolia)
fleurs de 3 pouces de long et portant des fleurs peu appa-
rentes, blanc verdâtre, qui rappellent une petite tête de
trèfle bla.nc.
La présence d'une "tige à fleurs unique" est importante,
car elle sert à distinguer la plante d 'une autre espèce de gin-
seng, qui possède quatre tiges florales, mais constitue une
variété tout à fait distincte, quoiqu 'appartenant au même
groupe.
158
Grâce aux caractères ci-dessus décrits du vrai ginseng, et
à la gravure ci-contre, le lecteur pourra aisément reconnaître
les plantes de ginseng et les distinguer d'autres plantes qui
lui ressemblent.
Histoire du Ginseng. — Depuis un grand no"mbre de siècles,
la racine de ginseng est considérée par les Chinois comme
une panacée, c'est-à-dire comme un remède universel pour
toutes les maladies. Le nom de ginseng, aussi bien en Chine
que parmi les Indiens de l'Amérique du Nord, signifie la
figure d 'un homme. Notre science inédicale n 'attache pas
une grande importance à ses propriétés thérapeutiques, mais
les Chinois y ont une coaifiance absolue et le recherchent avec
ardeur. Autrefois, l'empereur de Chine se réservait le droit
de recueillir les racines de ginseng, et des districts entiers
étaient gardés rigoureusement pour empêcher que la récolte
n'en soit faite par d'autres que par les 10,000 hommes em-
ploj'és spécialement dans ce but. En 1709, chacun de ces col
lecteurs était tenu de fournir gratuitement deux onces de
ginseng, et, après cela, était libre de vendre le reste à l'em-
pereur pour son poids d'argent. Si les racines avaient la for-
me humaine, elles pouvaient se vendre leur poids en or. Au-
jourd'hui même, on paie de gros prix pour des spécimens gros
et de forme curieuse, surtout s'ils se rapprochent de la forme
humaine.
C'est le Père Lafiteau, missionnaire jésuite chez les Iro-
quois, qui, le premier, découvrit le ginseng en Canada, près
de Montréal, en l'année 1716; en 1718, il en fit connaître
l 'importance. Immédiatement les Canadiens-français se mi-
rent à recueillir du ginseng et à l'exporter en Chine, et cette
exportation devint si importante qu 'elle donna pour plusieurs
années une grande impulsion au commerce de Montréal. A
oette époque on engagea un grand nombre d'Indiens pour en
faire la récolte aux environs de Montréal et de Québec, et on
en expédia de grandes quantités en Chine.
En 1832, les envois de ginseng des Etats-Unis atteignirent
le chiffre de 407,067 livres, d'une valeur de $99,303. Dans
un comté du Wiseonsin, on en «expédia pour $40,000 en 1858,
et pour $80,000 en 1859. Le Minnesota en a exporté d'im-
menses quantités. Actuellement, les principales sources de
cette production sont les Etats d'Ohio, de Virginie-Ouest et
de Minnesota.
Vers la fin du 18ème siècle, le ginseng fut aussi découvert
dans le Massachusetts, et son exportation donna de gros bé-
néfices. En 1890, l'exportation des Etats-Unis fut de 75,000
livres.
Dans les forêts de la Tar tarie, où on en trouvait jadis en
abondance, cette plante est presque disparue; c'est pour cett*
raison qu'on s'est adressé à l'Amérique pour en avoir.
Dans ce pays-ci on ne lui attribue aucune valeur comme
plante médicinale. (Quelques personnes, cependant, aiment à
159
en chiquer, car le goût en est plutôt agréable, doux, a.m«r, un
peu aromatique et acre. L'opinion des docteurs chinois, "que
les racines de différentes formes possèdent des propriétés _cu-
ratives différentes", ne repose guère que sur l'imagination.
Quoi qu'il en soit, cette confiance dans cette plante persiste
en Chine, et la demande de ginseng continue à être considé-
rable. Les médecins chinois la font entrer dans presque toutes
leurs prescriptions pour guérir les maladies et augmenter la
vigueur de la santé.
Comme un voyageur en Chine le remarque, il n 'est jamai>^
entré dans le magasin d'un droguiste sans voir vendre du
ginseng. Les médecins chinois ont écrit des volumes sur ses
propriétés curatives, et affirment que le ginseng ranime les
forces dans les cas d'extrême fatigue, rend la respiration
plus facile, fortifie l'estomac, provoque l'appétit, guérit les
affections nerveuses et donne de la vigueur au corps, même
dans un âge très avancé.
Culture du ginseng. — Le ginseng réussit le mieux dans les
terres franches, telles que le sol des forêts d'érables et de
chênes de la région Nord. L'ombre semble être une condition
essentielle de sa croissance, car, lorsque les plantes sont ex-
posées aux rayons directs du soleil, elles ne tardent pas à
périr; c'est pour cette raison qu'on ne peut pas cultiver le
ginseng avec succès dans un champ ou im jardin ouvert.
Pour cette culture on choisira donc une pièce de terre à la
lisière d'un bois, surtout d'un bois où l'on trouve des plantes
de ginseng croissant à l 'état sauvage. On enlève alors le
sous-bois, c'est-à-dire les buissons et les petits arbres, en ne
laissant que ce qu'il faut de gros arbres pour fournir l'om-
brage nécessaire. Ce défrichement se fait sm printemps ou
en été. Ensuite on ameublit la surface du sol avec une
herse, un râteau d'acier, une houe ou tout autre instrument
convenable, à la profondeur de deux ou trois pouces, et on
enlève toutes les mauvaises herbes et leurs racines. Le sol
ainsi préparé est prêt à recevoir les graines ou les racines
de ginseng trop petites pour la vente, que l'on a recueillies
pendant l'automne.
Les baies de ginseng mûres sont d'une couleur rouge écar-
late, disposées en touffes à l'extrémité de la tige florale qui
s'élève d'entre les feuilles; chaque baie contient deux grai-
nes. En récoltant la graine, on arrache également les raci-
nes, dont les petites, invendables, sont mises à part et re-
plantées dans le terrain préparé. On frotte avec soin les
baies dans les mains, pour séparer les graines de la pulpe,
puis on les sème en les enfonçant dans le sol avec le doigt
à environ un pouce et demi; l'espace entre les graines, dans
le rang, doit être d'environ six pouces. Les rangs sont es-
pacés de un à deux pieds pour faciliter l'enlèvement des
mauvaises herbes, s'il en poussait. Les graines, aussi bien
160
que les racines, doivent être mises en terre avant les gelées
d'automne, afin qu'à leur arrivée, les feuiires des arbres, en
tombant, recouvrent le terrain et lui donnent toute la pro-
tection requise.
L'année suivante il n'y a pas de façon de culture à don-
ner, si ce n'est d'enlever les rejetons d'arbres ou les grandes
plantes sauvages qui y pourraient croître. Si, à l'automne,
le vent enlevait la couche de feuilles qui sert de protection
à la plantation, on pourrait éparpiller sur le sol des bran-
ches mortes d'arbres pour maintenir les feuilles en place.
A la fin de la troisième année, les racines ont atteint les
dimensions voulues pour la vente; on les arrache donc, on
ameublit le sol et on y replante des graines ou de petites ra-
cines.
Cette culture pourrait être très profitable pour ceux qui
possèdent une certaine étendue de terre en forêt ou bois.
La préparation du sol n'est pas très coûteuse et on peut ré-
colter les graines sur les plantes sauvages de la forêt.
On rencontre cette plante à l 'état sauvage dans beaucoup
d'endroits de la province de Québec.
En avant donc la culture du ginseng!
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161
ECOÎTOMIE DOMESTIQUE
Pour vivre vieux.
Un être humain né sans aucun défaut sérieux d'organi-
sation, devrait être dans toute sa force à 60 ans ; son corps
devrait être aussi souple et aussi vigoureux à cet âge qu'à
l'âge de 40 ans.
Mais a faut pour cela qu'il n'ait pas résidé au milieu de
la. fumée de tabac, qu'il n'ait pas été confiné dans sa chambre
pendant de longues heures sans air pur, qu'il n'ait pas gas-
pillé ses forces dans il'iATOgnerie et dans la débauche, et
aussi, par-dessus tout, qu'on lui ait appris comment vivre.
Peut-être n'y a-t-il pas un professeur de collège sur douze
qui possède lui-même cette scierjce indispensable.
L'ancien régime enseignait le grec et le latin, mais il n'en-
seignait pas "comment vivre". Le nouveau régime enseigne
T'aithlétisme, mais il n'enseigne pas davantage " comment
vivre".
Les professeurs de collège semblent avoir' été les derniers
à s'iéveiiller aux nêoessités de la vie, il ne faut pas s'étonner
si les observations du Dr Osier lui ont fourni une aussi
pauvre idée de l'être humain.
Mais quelles sont les règles qui i>ermettront de vivre long-
temps et qui, surtout, avec la santé, nous donneront le bon-
heur? Je vais essayer d'en énumérer quelques-unes.
lo. Un sommeil abondant dans une chambre bien aérée ;
tenir les fenêtres, l'été, toujours ouvertes, et l'hiver, assez
souvent pour renouveler la provision d'air pur. Pour que
le corps et l'esprit puissent fournir leur travail, beaucoup
d'aix pur let beaucoup de sommeil sont absolument indispen-
sables.
2o. Le bain quotidien. Pour le riche, comme pour île pauvre,
c'est ime nécessité. Il n'est pas nécessaire d'avoir une bai-
gnoire dispendieuse : un bain en f erblanc de 3 dollars, une
éponge, et une serviette, voilà tout ce qu'il faut. On pour-
rait même se passer du bain de ferblanc à la rigueur. Avec
un bol à mains et une feuille de journal pour préserver le
plancher, les gens ingénieux se tirent encore d'affaire.
Mais il faut se garder dans le bain de l'eau chaude et du
savon.
Le savon et l'eau chaude enlèvent à ila peau toute l'huile
dont «Me a besoin et la laissent sèche. Le bain à l'eau
froide seul donne au corps de la vigueur. Voici comment
il faut procéder : on a.?iperge d'abord libéralement toute la
peau, on la frictionne ensuite énergiquement avec les mains,
on la mouille de nouveau pour nettoyer et enfin on la frotte
encore avec force au moyen d'uue sennette éponge. Une
162
bonne serriett* raut tout un gymnase souvent. Son usage
exige des centaines de mouYements qui mettent «i exercice
tous les muscles du corps, de l'estomiae, des reins, des bras
et des jambes, en même temps ellle polit la peau et fait cir-
culer le sang. En d'autres termes, île tain n'est pas un sim-
ple procédé de nettoyage, comme on se l'imagine souvenlt,
c'est encore un excellent exercice gymnastique quotidien.
3o. S'abstenir de l'excès dui manger. La grande majorité
des imaladies provient de ce que l'on mange trop.
Si TOUS surchargez Totre estomac de nourriture, il fau-
dra d'autant plus d'exercice pour assurer la digestion et
d'autant plus d'oxygène pour purifieT votre sang. La plu-
part du temps, laprès avoir ainsi mangé, on va s'asseoir dans
un bureau mal aéré et il'on laisse faire la nature tout comme
un ingénieur qui prétend conduire sa locomotive en se croi-
sant des bras.
Le défaut d'exercice au détriment de la digestion et le
défaut d'air, c'est-à-dire d'oxygène, au détriment du sang,
causent des sécrétions dangereuses dans l'organisme. Et
les maladies, qui ne sont au fond qu'une seule, la mauvaise
digestion, font bientôt leur apparition. Nous recourons
alors aux remèdes, et nous ajoutons des poisons additionnels
à notre système. Nous faisons tout ix>ur nous rétablir, ex-
cepté la seule chose nécessaire, l'exercice au grand air.
Mais à mesure que la volonté est affaiblie par les appro-
ches de la maladie, nous devenons de moins en moins capa-
bles d'user de ce remède.
4o. Nous n'avons pas besoin de mentio^nner ici parmi les
choses à éviter, la débauche sous toutes ses formes, par la
luxure, pajr l'alcool, par l'opium, ainsi que la débauche du ta-
bac, La plus grave peut-être à cause de son universalité. Per-
sonne n'ignore les ravages que tous ces poisons exercent
dans l'organisme humain. Personne ne peut compter sur
une longue vie, s'il s'est fait l'esclave d'aucun d'entre eux,
y compris le tabac. "Le tabac ne me fait aucun tort", dit
le jeune homme de 35 ans, à ia constitution robuste. A cin-
quante ans, lorsque cet homme sera une ruine, il le devra au
tabac plus qu'à toute autre chose. Le tabac peut rudnejr les
constitutions les meilleures et il fait du corps une victime
toute prête à la pneiimonie.
5o. Le surmenage. On peut aisément tuer l'homme île plus
fort en le .surchargeant de travaux excessiifs. Le sage saura
mesurer ses forces et refusera d'accepter des emplois qtii
lui enlèveront le temps nécessaire au sommeil, à l'exercice,
à la lecture ou aux plaisirs légitimes.
60. Les succès. Eloignez soigneusement toute inquiétude
et le souci qui tue. INIais comment? En un mot, ne conseo.-
tez pas à être un lâche. Ne soyez pas effrayés par les oan-
163
bres qui traxersent votre route, dans les affaires, ou dans la
Tie domestique. Croyez fermement que tovs pouvez trlom-
pheir de toutes les difficultés, i>ar une lutte persévérante et
courageuse.
Pour parler de mon erpérience personnelle, je n'ai .iamais
eu la plus petite maladie dont je n'aie pas connu la cause
exacte, la violation de quelqu'une des règles mentionnées
plus haut. Le corps humain est un mécanisme, qu'on ne
néglige pas imxranément. Je crois que rbomme ordinaire
peut vivre le double de ce qu'il vit généralement, s'il peut
comprendre les lois qui règlent la santé et les suivre.
Les recettes pratiques à la maison.
Xettoyage des brosses. — D'ordinaire il ne faut pas laver
les brosses à habits pour les nettoyer; il suffit de prendre
une feuille de papier Joseph et de la poser bien à plat sur
le marbre de la commode ou une table et de frotter quelques
minutes la brosse fortement en tous sens sur le papier comme
si l'on brossait la feuille; les saletés extérieures disparaî-
tront complètement. Cependant si la brosse avait pris con-
tact avec des corps gras, on met dans une assiette ou dans
un plat creux un mélange composé de moitié eau et moitié
ammoniaque (alcali volatil) et on y fait tremper les crins
de la brosse en ayant soin de ne pas laisser le liquide tou-
cher le bois ou le placage. Au bout de deux heures, on retire
la brosse, et on la rince à l'eau claire et on la laisse sécher.
Pour les brosses à cheveux, il suffit généralement pour les
nettoyer de frotter vigoureusement les crins avec du son.
Quand, par l 'usage, les crins de la brosse sont devenus trop
souples, il suffit pour leur rendre leur dureté primitive, de
les tremper dans de l 'ammoniaque pur et de laisser sécher
sans rincer.
Xettoyage des éponges. — On peut acheter des épou;^es
remplies d'impuretés; elles coûtent moins cher et il est fa-
cile de leur donner la valeur des éponges de luxe. Tout d'a-
bord, on les pétrit à sec dans ses mains, on les frappe en tous
sens avec une baguette, et quand toute la partie sableuse est
extraite, il reste encore quelques graviers et parties calcaires.
On fait un mélange d'eau et d'acide chlorhydrique dans
la proportion d'une partie d'acide pour 6 parties d'eau.
L'éponge y étant plongée, il se produit des bouillonnements
par suite de la destruction des calcaires par l'acide. Quand
le liquide est redevenu ealme, on retire l'éponge et on la
rince.
Punaises. — La punaise d'appartement, ou punaise des lits,
est l'insecte le plus redouté dans les appartements; son
odeur fétide, sa piqûre douloureuse, l 'ont rendue odieuse
164
avec juste raison. Et il semble à beaucoup de personnes
qu 'il est difficile de se débarrasser de ces insectes, presque
toujours invisibles, puisque le jour, ou à la lumière, ils se
blottissent dans les fentes des boiseries, des parquets et des
lits, dans les coutures des matelas. De plus, les punaises se
multiplient avec une rapidité extraordinaire.
Le moyen parfait de détruire les punaises, est l'emploi
de l'essence de térébenthine; badigeonnez avec un gros pin-
ceau toutes les jointures des meubles, les coutures de têtes et
de pied des matelas, les fentes des boiseries. Procédez meu-
ble à meuble, sans rien oublier, et pas une punaise ne sur-
vivra, car tout, jusqu'aux œufs, sera détruit, ce qu'on n'ob-
tient pas avec les poudres. L 'œuf de la punaise est ovale et
garni d'aspérités, ce qui le fait adhérer à l'endroit où il a
été pondu par l 'insecte.
La transpiration, — Les personnes qui, en été, transpirent
de façon excessive, éviteront de provoquer la sueur en bu-
vant peu, en modérant leurs mouvements, en s 'efforçant de
conserver le plus de calme possible, mais elles se garderont
bien de la faire cesser par l'emploi d'un agent énergique,
car arrêter la transpiration est toujours dangereux. Beau-
coup de gens s'imaginent que les bains fréquents empêchent
de transpirer, c'est une erreur, car les lavages journaliers
du corps, en distendant les tissus, facilitent la sudation. Sans
négliger les soins de la propreté, il est préférable, pour trans-
pirer le moins possible, de recourir aux frictions sèches, un
peu énergiques, avec un linge pelucheux et de changer fré-
quemment de linge.
L'Absorption des odeurs par le lait.
Le lait absorbe, comme on le sait, les odeurs et les sub-
stances volatiles. Un soir, on avait laissé, dans une chambre
de malade, un bon bol de lait assez près d'une fiole mal bou-
chée contenant du goudron. Le lendemain, le lait sentait le
goudron très fortement. Le même fait s'est produit pour une
tasse de lait déposée dans le voisinage d'essence de téré-
benthine. Le lait n'était plus buvable. Il n'est pas dou-
teux que le lait ne possède uu pouvoir d'absorption consi-
dérable.
Une foule d'expériences démontrent ce pouvoir d'absorp-
tion. Point n'est besoin de les conter par le menu, disons
seulement que les échantillons de lait qui ont servi à cette
démonstration ont, quatorze heures durant, conservé l'o-
deur des substances dont ils étaient imprégnés.
D'où conclusion facile à tirer: "Eloignez le lait de toute
substance exhalant une odeur."
Bien plus, dans ces conditions, il se pourrait que le lait
à
165
qui a séjourné dans la chambre d'un malade atteint d'une
affection infectieuse, devint un liquide dangereux.
Purifiez vos appartements.
Un seau d'eau dans lequel on jette une poignée de foin,
absorbe toute l'odeur du tabac dans une chambre.
Voici peut-être le moyen le plus simple pour désinfecter
une chambre, vin appartement où l'on fait la classe, une
manufacture, etc. On se sert de l'huile pure de térében-
thine, qu'on mêle à un pour cent d'huile de fleur de lavande.
On met le tout dans un vaporisateur et on le répand dans
l'appartement. Il n'y a rien de plus rafraîchissant que
cette odeur de lavande et en même temps rien de plus sain.
Marbre artificiel.
Prenez du plâtre, de l'alTin pulvérisé, de la poTidre de
marbre et im peu de ooLle forte: tous arez ilà, d'après la
"Revue générale de la Consitruotion", de quoi confectionner
ane masse, une pâte qui, en se desséchant, acquiert l'aspect
du marbre naturel.
Le marbre artificiel se fabrique aujourd'hui couramment.
Il est généralement livré sous forme de plaques destinées
au revêtement des murs d'appartement ou encore à la oon-
feetlon de plateaux pour tables ou de dalles pour parquets
et escaliers. Pour obtenir ces plaques, on coule le mélange
Indiqué plus haut dans un moule dont le fond est formé
par une plaque de verre et les bords par un cadre mobile;
on attend pour démouler que la masse soit Wen prise.
Nettoyage du marbre.
Les statuettes en marbre, les tablettes des meubles, les
cheminées, etc., se nettoient parfaitement en faisant usage
de lia solution suivante : dans un litre d'eau ordinaire, met-
tre 60 gr. de chlorure de chaux. Tremper un vieux linge
dans ce bain, puis le promener sur les parties salles. Deux
heures après ce nettoyage, laver avec une éponge douce, trem-
pée dans de l'eau claire. Au cas où le marbre serait très
sale, remplacer le linge par tme brosse. Pour y faire dispa-
raître les taches de graisse, on peut employer une pâte com-
posée de blanc d'Espagne et de benzine.
Entretien des lampes à pétrole. ♦
Toute lampe sale et mal entretenue ne répand qu'une lu-
mière blafarde et vacillante. Les lampes très propres don-
166
nent, au contraire, une lumière brillante et vive.
Les mèches doivent être renouvelées tous les trois ou qua-
tre mois, n ne faut pas oublier que, si tant de lampes fu-
ment, répandent une odeur désagréable et ne donnent qu'une
faible clarté, cela tient, le plus souvent, à ce que leurs mè-
ches sont trop vieilles.
Avant de placer une mèche neuve, il est bon de faire ma-
cérer cette mèche, durant quelques heures, dans du vinaigre
fort, et de la laisser ensuite sécher lentement à l 'ombre.
Pour nettoyer les verres de lampes, divers procédés sont
en usage. L'un des meilleurs et des plus simples consiste à
recouvrir les parois interne et externe des verres, d'une cou-
che d'un mélange, ni solide, ni liquide, de vinaigre et de
blanc d'Espagne, et à essuyer avec une flanelle bien sèche.
Entretien des fusUs.
On sait qu'une des principales préoccupations des disciples
de saint Hubert, c'est d'entretenir le fusil en parfait état de
propreté et surtout de préserver les canons des atteintes de la
rouille qui, en s 'incrustant dans le métal, finit par provoquer
l'éclatement et constitue un danger réel pour le chasseur.
Une préparation fort simple et des plus efficaces est celle
qui consiste à mélanger du blanc de céruse avec de l'essence
de térébenthine.
On pulvérise finement de la céruse et on l'éclaircit avec un
peu de térébenthine de façon à former un liquide clair dont
on enduit, à l'aide d'un pinceau, l'intérieur et l'extérieur des
canons de fusil.
Cet enduit protecteur, en atteignant toutes les parties de
métal exposées au contact de l'air ou de l'eau, les isole com-
plètement.
Ainsi préparé, le fusil peut rester de longs mois dans son
étui sans craindre l'humidité. Lorsqu'on veut s'en servir, il
suffit de passer sur les parties imprégnées de l'enduit préser-
vateur un chiffon humecté de pétrole, et le fusil reprend l'as-
pect brillant et neuf qu'il a en sortant de chez l'armurier.
Pour enlever les taches sur les meubles.
On fait chauffer un peu de bière et avec un morceau de
flanelle, on en frotte les taches, puis on polit ensuite la place
avec la composition suivante: om pread un peu de cire, on
la râpe avec im couteau dans un pot de faïeaœ, on y ajoute
1 once de savon coupé en petits morceaux, et on verse sur
le tout un peu d'essence de térébenthine. On place le pot
sur le feu (ou mieux au bain-marie pour éviter tout acci-
dent) pour faire chauffer le mélange et on remue de temps
167
à autre aTee un bâten jusqu'à fusidn complète. On laisse
ensuite refroidir. On applique la comiwsition à l'endroit
où était la tache arec un morceau de flanelle, on frotte avec
un Tieux morceau de soie. Pour le bois peint, il faut com-
mencer par Javer le bols avec de l'eau et du savon, mais sans
Boda à laver.
Colle inaltérable.
Paire dissoudre IJ once d'alun dans une pinte d>au cbau-
de ; quand le liquide est froid, y ajouter de la farine ordi-
naire en quantité suffisante i)our obtenir une sorte de bouiil-
11e assez consistante. On verse ensuite dans le liquide une
demi-cuiillerée de résine en poudre et deux ou trois gousses
d'ail. Faire bouillir ce mélange jusqu'à ce qu'il devienne
épais.
Cette colle peut se garder un an et quand elle devient sè-
che on peut l'adoucir en y mettant de l'eau chaude.
Colle pour la faïence.
Voici une recette de colle pouT la faïence, déjà ancienne,
m'ais qui n'en donne pas moins de bons rêsmltats.
Mélanger de la chaux éteinte, de bonne qualité, avec un
pefu de fromage blanc frais, et i>étrir le tout de manière que
ce mélange ait la consistance de la crème. Enduire la par-
tie à recoller, la rapprocher du reste de l'objet cassé et
presser avec force afin qu'il reste le moins possible de ce
mastic. Il faut tenir le tout serré jusqu'au moment où la
colle est bien sèche. La réparation est presque Invisible.
S'il y a plusieurs morceaux, il ne faut jamais en coller plus
de deux à la fois et n'ajuster les autres que quand le pre-
mier raccommodage est bien sec.
Colle pour porcelaine et verre.
On peut souvent avoir besoin d'une colle de fabrication
rapide qui permette de recoller des objets en verre ou en
porcelaine. Voici une formule extrêmement simple qui donne
d'excellents résultats :
On prend par parties égales de l'eau bien pure et de l'eau-
de-vie ordinaire, sans doute le plus mauvais alcool du com-
merce suffira-t-il ; puis on délaye dans ce mélange, qui doit
simplement être pris en quantité convenable, 2 onces d'a-
midon (empois) et 3 onces de craie pulvérisée soigneuse-
ment ; pour compléter la mixture, il faut encore 1 onoe de
colle forte.
168
On fait chauffer à feu nu jusqu'à ébullition, et, à ce mo-
ment, on ajoute 1 once de térébenthine; il faut, bien enten-
du, a^ter de façon à ce que les direrses substances soient
bien incorporées les unes aux autres, et la colle ainsi obte-
nue est un vrai ciment de fer.
Préparation des peauz d'animaux tués à la chasse.
Une peau de loup, de martre ou de tout autre animal tué
à la chasse, peut se préparer de la manière suivante, si on
veut l'employer comme tapis de pied ou comme descente de
lit : nettoyez, ébarbez la peau, le poil en dessous, sur xm
cadre où vous la clouez, placez le cadre sur deux tréteaux,
versez sur la peau une infusion de sumac, frottez, piquez
la peau, ensuite lavez et faites sécher. Recommencez deux
ou trois fois le même travail. Si vous voulez conserver la
peau des animaux de la ferme tués bien portants ou morts
par accident dans une ferme, vous devrez, sitôt que l 'a-
nimal est écorché, laver la peau à grande eau à plusieurs
reprises, la faire promptemeht sécher à l'ombre et la sau-
poudrer de sel et d 'alun. Ainsi préparée, elle se conservera
longtemps.
Nettoyage et mise à neuf des fourrures.
Procédé employé en Russie.
On chauffe du son de seigle dans un vase en fer ou en grès,
en le brassant tout le temps, jusqu'à une température que la
main puisse encore endurer. Le son chaud est alors épandu
sur la fourrure et on le fait pénétrer à fond dans les poils,
en frottant tout le temps nécessaire. La fourrure est ensuite
brossée avec une brosse bien propre ou battue jusqu'à ce que
ie son soit disparu. Les fourrures ainsi traitées reprennent
leur premier lustre; les fourrures blanches, même, redevien-
nent comme neuves. *
Nettoyage de la mousseline de soie.
Toutes les mousselines de soie de première qualité peuvent
être lavées: 1° la noire, dans de l'eau faible de Panama
(émulsion de bois de Panama), en la frottant à peine dans
ses mains, comme un mouchoir. On la rince à l 'eau claire,
puis dans une deuxième eau de Panama, dans laquelle on a
fait fondre de la gomme arabique. On la roule dans un tor-
chon propre qu'on tord légèrement pour extraire l'eau puis
on la repasse lorsqu'elle est encore humide. La mousseline
ainsi traitée paraît absolument neuve.
2° Pour les mousselines de couleur, les laver avec de l'eau
169
tiède et du Bavon, rincer à l'eau claire, puis à l'eau claire
gommée. Faire ensuite comme pour la noire.
Les chaussures humides.
Si vos chaussures sont mouillées, emplissez-Iesi de papier
ou encore mieux d'avoine et laissez-les sécher loin du feu-
Pour empêcher les chaussures de craquer, enduisez les
semelles d'huile de lin et laissez-les sécher pendant douze
heures.
Contre les puces de chiens.
lie chlorure de chaux, dilué dans l'eau, est ce qu'il y a de
mieux pour laver les chiens infestés de vermine.
Pour faire disparaître l'odeur de la peinture.
Pour absorl>er l 'odeur de la peinture fraîche, il n'y a rien
comme le foin humide. Un seau d 'eau rempli de foin hu-
mide, placé dans un appartement fraîchement peinturé, ab-
sorbera hientôt toute l 'odeur.
Pour enlever les taches sur le marbre.
Pour enlever les taches sur le marbre, siervez-vous de la
préparation suivante : prenez deux parties de soda réduit
en poudre très fine, ajoutez une partie de pierre-ponce en
poudre, et de la craie également en poudre. Passez le tout
au tamis, et formez-en une pâte en délayant avec de l'eau.
Frottez le marbre fortement avec cette pâte. Laissez sécher
pendant 24 heures, et lavez avec un bon savonnage.
Pour nettoyer l'argenterie.
Prendre du ilait que /l'on a ilaissé aigrir et le verser dans
un large vase d'étain ou de fer êtamé où l'on place tous les
objets d'argent à nettoyer; il faut que le lait les recouivre
complètement. Au bout d'um quart d'heure ou d'une demi-
heure iropération est faite ; il n'y a qu'à enilever les olbjets,
les rincer à l'eau chaïude et des bien essuyer. L'oi>ération ne
réussit que si elle es.t faite dans d'étain.
Méthode facile pour percer le fer.
Une cîUTleuse méthode pour faire des trous dans des barrea
de fer ooi des plaques de fer forgé consiste à mouiler un bâ-
ton de soufre d'après la forme et la grosseur du trou que
l'on veut faire. Le fer est chauffé à blanc et le bâton d«
Boufre esit appuyé à l'endroiit à perforer. Il y pénétrera
170
comme dans du beurre et le trou aura la dimension et la
forme du bâton de soufre.
Sirop contre la coqueluche, l'asthme et la toux
rebelle.
Prenez quelques navets de cuisine, qu-e vous râpez, aiprô»
les avoir débarrassés de leur écorce. Incorporez à la pulpe,
recueillie dans un vase quelconque, -La moitié de son i)oids
de sucre candi. Ceci fait, mettez le mélange dans un vase
de terre, que vous boucliez ensuite hermétiquement. Le vase
est placé dans un four modérément chauffé. Au bout de
douze à quinze minutes, oa le retire. Le sirop ainsi obtenu
se prend par cuillerées. Il procure un grand soulagement,
dans toutes les affections du iKjumon et de la poitrine, et
tout particulièrement dans l'asthme, la coqueluche, la ti>ux
invétérée.
Le mil ou millet.
Ce petit grain, si recherché des oiseaux, est un agent pré-
cieux en thérapeutique usuelle.
Pour soulager les douleurs et les pesanteurs de têfte, pour
guérir la suirdité partielle et faire disparaître les bourdonne-
ments d'oreilles, rien ne vaut le remède suivant:
Remplir de mil torréfié avec du sel de cuisine im sachet
de fine toile et poser ce sachet, suivant les cas, sur les oreiiles
ou sur le sommet de ila tête.
Pour préserver les volailles des maladies épidémiques.
Chaque fois qu'une affection épi demi que sévit dans une
basse-ooux, un excellent moyen, pour préserver les volailles
non encore atteintes, consiste à faire boire, chaque jour, à
ces volailles, vme décoction de bourgeons de sapin, addition-
née par litre d'une poignée de sel de cuisine.
Nourriture des poules et des poussins.
La nourriture qui convient le mieux aux poules et aux
poulets, est la criblure de son bouilli, les fruits de rebut, ies
pommes de terre cuites. L'orge, le froment et en général
tous les grains doivent être donnés aux volailles, non pas
en entier, réduits en bouillie, après cuisson.
L'herbe fraîche est indispensable aux poules et aux pous-
sins. Quand la basse-cour n'en produit pas, on doit leur en
distribuer abondamment
Les volailles doivent aiissi avoir toujours à leur disposi-
tion de l'eau bien fraîche, courante si possible.
171
Traitement des crevasses des chevaux.
La région où si&ge le mal est tout d'abord lavée de la fa-
çon la plus complète avec la solution d'acide borique, l'objet
de pansement serrant à ce lavage étant, sinon aseptique,
tout au moins d'une excessive propreté. Cette région, ainsi
lavée et encore imprégnée d'eau boriquée, est enduite de
vaseline, que l'on recouvre ensuite d'une couche de i)oudre
d'amidon à l'aide d'un tampon de ouate ou d'étoupe dont
on se sert comme d'une houppe à poudre de riz. On pro-
tège ainsi les lésions du contact de l'air.
Ce pansement doit être fait deux fois par jour, avant et
après le travail, si le cheval fait son service.
Le panaris.
Voici la formule d'un onguent excellent pour faire avorter
les panaris et hâter leur guérison. Laissez fondre, à feu doux,
dans une casserole, un quarteron de cire jaune. Ajoutez à
cette substance en fusion un quarteron de résine. Agitez le
mélange, durant une demi-heure, avec une spatule en bois ;
après quoi, ajoutez un quarteron de gomme de pin ou de co-
lophane. Brassez de nouveau le mélange, et au bout de vingt
à vingt-cinq minutes, retirez du feu. Lorsque la masse est à
moitié refroidie, incorporez-y, lentement et en ne cessant de
remuer, une demi-livre de beurre frais non salé et quatre
grammes de vert-de-gris pulvérisé. Ceci fait, mettez la cas-
serole sur les cendres chaudes, et, quand la pommade com-
mence à se liquéfier, passez-la dans un linge, pour la placer
ensuite dans des pots de grès ou de fer-blanc.
Etendez une bonne couche de l'onguent ainsi obtenu sur un
linge de fil, et posez sur le doigt malade. Eenouvelez l'appli-
cation matin et soir.
La conservation des œufs.
La conservation par l'eau de chaux est une méthode uni-
versellement répandue. De nombreuses formules sont indi-
quées, précisant les proportions d'eau et de chaux vive ou
éteinte; on y ajoute parfois du sel de cuisine.
Les œufs sont disposés, de préférence la pointe en bas, dans
de grands vases en terre placés dans un endroit frais et rem-
plis entièrement d'eau de chaux.
La méthode de conservation à la chaux serait parfaite s'il
n'y avait les quelques inconvénients suivants: la coquille de-
vient mince et fragile et l'œuf ne peut être consommé à la
coque; le blanc devient aqueux et perd la propriété de se bat-
tre en neige; enfin, l'œuf a un goût de chaux.
172
Lforsqu'on emploie le silicate, on fait généralement une so-
lution au 1-10. Les œufs se conservent aussi bien que dans
l'eau de chaux; ils n'ont aucun goût, le blanc se laisse bat-
tre en neige, mais la coquille, bien que moins fragile, éclate
très souvent si l'on prépare l'œuf à la coque.
En résumé, des œufs frais et propres peuvent se conserver
longtemps à l'air froid, sans gelée ni humidité, avec une
bonne ventilation.
Lta meilleure conservation a lieu dans les chambres frigo-
rifiques des établissements modernes, dont la température est
voisine de 0° et dont l'état hygrométrique est de 80 p. 100.
Si l'on veut conserver les œufs dans des liquides, le choix
doit être donné à la solution de silicate à 10 p. ICO.
Conservation du poisson.
Poiir conserver le poisson, il faut lui faire jeter un bouil-
lon dans un peu d'eau très salée. Le poisson peut rester du-
rant deux ou trois jours dans cette saumure. On le cuit
ensuite, à volonté. On peut, encore, le mettre bouillir dans
de l'eau, renfermant un sixième de gélatine. Il reste excel-
lent et la olialr très ferme.
Conservation des tomates pour l'hiver.
La tomate est un des meilleurs condiments; mais, comme
tous les autres fruits, elle n'a qu'un temps, et les conserves
qu'on en fait ne sont pas toujours réussies. D'autre part,
celles du commerce se vendent assez cher.
Voici un procédé simple et pratique pour conserver entiè-
res des tomates d'une saison à l'autre. On choisit des fruits
bien sains et bien mûrs, on les essuie et on les range dans des
bocaux. On verse ensuite par-dessus un liquide composé de
huit parties d'eau, une de sel, une de vinaigre, et on recouvre
d'une couche d'huile d'un dçmi-pouce d'épaisseur.
Placer un papier sur chaque bocal et ficeler. On aura, de
cette manière, pendant tout l'hiver et le printemps suivant,
une bonne provision de tomates entières et toujours fraîches.
Vin de groseilles.
Ecrasez une certaine quantité de groseilles ert recueillez
lie suc dans un vase quelconque. A ce suc ajoutez par gal-
lon trois pintes d'eau, uue pinte de bon alcool et deux -livres
de sucre. Mettez le tout dans un tonneaiL Fermez liermétl-
quement le fût et, après un repos de huit jours, filtrez et
mettez en bouteilles.
Sirop de café vert.
On peut fabriquer, avec le café vert, un sirop qui, quoi
qu'en dlsesnit quelques auiteurs, produit sourvent dans la coque-
luche de très heureux effets.
Voici la composi.tion de ce sirop : Mettez dans une bassine
en cni"v;rie, avec un pot d'eau, une demi-liTre de café non tor-
réfié. Portez à l'ébullition, maintenez celle-ci jusqu'à ce que
le liquide soit réduit de moitié. Puis, après avoir filtré la
décoction, ajoutez-y une livre de sucre et faites cuire, de
nouveau, à feu doux. Lorsque le mélange est devenu siru-
ipeux, on retlTe et on laisse refroidir pour mettre ensuite en
flacons.
L/e siirop de oafé vert doit être donné, anx enfants atteints
de coqueludhe, à raiison d'une cuillerée à bouche, aussitôt
après lies quintes.
Marinade de tomates vertes.
Pour un quart de miuot de tomates vertes coupées en mor-
ceaux assez gros, hachez six oignons moyens, mettez dans un
chaudron de granit et couvrez avec deux tasses de gros sel
et laissez passer la nuit. Le lendemain, jetez l'eau qui pro-
vient de ce mélange et ajoutez les condiments suivants: 2
ibonnes tasses de sucre brun, une cuillère à soupe de can-
nelle moulue, une cuillère à soupe de clous de girofle moulus,
une d'épices mêlées, une de raifort en poudre, un ou deux
piments et enfin assez de vinaigre pour couvrir à peu près le
tout. Laissez bouillir jusqu'à cuisson des tomates.
Sauce-marinade de tomates mûres.
Pour un gallon de tomates miàres et tranchées:
4 cuillerées de sel.
2 " de poivre.
2 " de moutarde.
1-2 " de clous de girofle moulus.
1-2 " de têtes de clous moulues.
1-2 " de cannelle.
Un piment.
1 1-2 Ib de sucre.
Une chopine de bon vinaigre.
Le tout doit bouillir 3 ou 4 heures tranquillement.
Coulez dans une grosse passoire et mettez en bouteilles.
Morue à la gourmande.
Excellente préparation qui fait aimer la morue aux per-
sonnes les plus réfractaires aux charmes gastronomiques de
174
ce poisson. Il faut commencer par préparer une macédoine
de légumes, composée de carottes, navets, haricots Terts
coupés en petits cubes; tous cuits à l'eau salée, mais chaque
sorte séparément. On cuit également des petits pois et des
petits bouquets de cboux-fleurs. On égoutte ensuite ces lé-
gumes que l 'on réunit et que l 'on fait sauter au beurre pour
faire évaporer l'humidité. On lie alors ces légumes avec une
sauce blanche bien crémeuse; on assaisonne de sel, poivre
et d'une pincée de sucre.
Quant à la morue, il faut d'abord qu'elle soit bien des-
salée, puis on la coupe en aiguillettes de la grosseur du doigt
et un peu plus longues. On trempe ces aiguillettes dans du
lait froid puis on les roule dans la farine en ayant soin de les
rouler une à une, en bien appuyant avec la main pour en ser-
rer la chair. On fait alors sauter ces aiguillettes de morue
dans une poêle contenant du beurre très chaud jusqu'à ce
qu'elles soient bien dorées et croustillantes. Pour cela il ne
faut pas en mettre beaucoup à la fois dans la poêle.
On dresse les légumes bien chauds et bien assaisonnés en
pyramide et on met les aiguillettes bien rangées autour et on
les arrose de beurre.
Eestes de bœuf bouilli aux navets.
Faites un roux; mouillez-le de bouillon ou d'eau, sel, poi-
vre, bouquet de persil, thym et laurier et faites cuire dedans
sept ou huit navets coupés en morceaux; lorsque ces derniers
sont à moitié cuits, ajoutez votre bouilli (le morceau entier
ou coupé en tranches).
Enlevez le bouquet lorsque les navets sont cuits et servez
bien chaud.
Moule de gelée.
Pommes pelées, plantez dans chaque pomme des clous de gi-
rofle, faites-les cuire dans un sirop clair; quand elles sont
cuites et retirées du sirop, mettez dans ce sirop une demi-
tasse de sagou; quand il sera cuit, laissez refroidir, et le
versez sur les pommes; lorsque la gelée sera prise, couvrez-
la de crème fouettée.
Petits gâteaux à l'anis.
Pesez quatre oeufs, ayez le même poids de sucre en poudre
et le même poids de farine de gruau. Pilez une poignée de
grains d'anis, ajoutez le sucre en poudre, les quatre jaunes
d'oeufs, tournez pendant un quart d'heure; puis ajoutez les
quatre blancs battus en neige, la farine; tournez encore
vingt minutes. Prenez cette pâte avec une cuillère à café,
faites-en des petits tas ronds d'un demi pouce d'épaisseur,
175
sur une tôle beurrée; faire cuire à four assez chaud une
vingtaine de minutes. Ces gâteaux se conservent assez long-
temps dans des boîtes en fer-blanc.
Bière de gingembre.
Pour faire 5 gallons de bière de gingembre, prenez 5 onces
de gingembre en racines que vous écrasez et faites bouillir
pendant une demi-heure dans un gallon d'eau. Ajoutez en-
suite 3 Ibs de cassonade, 3 onces de crème de tartre et une
tasse à thé de levure de bière (yeast) et ajoutez de l'eau
froide pour compléter les 5 gallons, le tout étant versé dans
un petit tonneau d'au moins 5 gallons, dans lequel se fera la
fermentation.
Croquettes de pommes de terre.
Epluchez des pommes de terre (patates), lavez-les, mettez-
les au feu avec de l'eau froide et un peu de sel; quand elles
sont cuites, égouttez-les. Passez-les au tamis pendant qu'elles
sont chaudes. Ajoutez des jaunes d'oeufs, un bon morceau
de beurre, un peu de persil, poivre et sel. Mêlez bien et lais-
sez refroidir. Formez-en ensuite des cylindres, de la gros-
seur que vous voulez; tournez-les dans le blanc des oeufs un
peu battu en neige et dans des toasts écrasées en poussière.
Faites-les cuire dans du saindoux bouillant, égouttez-lea et
servez.
Biz au lait.
Faites cuire du riz à l 'eau, avec une pincée de sel. Avant
qu'il soit tout à fait cuit, égouttez-le, et ajoutez du lait au
riz, avec un peu de beurre. Quand ce mélange bout, couvrez
la casserole et laissez cuire le riz tout à fait. Ajoutez ensuite
du sucre et de la cannelle en quantité suffisante ; battez qusel-
ques jaunes d'oeufs et mêlez bien avec le riz. Mettez le tout
dans un plat creux et versez dessus les blancs d'oeufs que
vous aurez battus en neige. Faites dorer au fourneau.
Pommes en neige.
Prenez cinq pommes, pelez-les, coupez-les par morceaux et
ôtez le coeur, faites cuire à la vapeur, avec l'écorce et le jus
d'un citron, mettez un peu d'eau pour empêcher que ça ne
brûle et ajoutez une demi-livre de sucre blanc. Quand les
pommes sont cuites, écrasez-les; faites-les refroidir et mêlez-
les avec cinq blancs d'oeufs, que vous aurez d'avance battus
en neige.
Pour la pâtisserie.
En mettant la pâte plusieurs jours sur la glace, l'on verra
que les pâtisseries seront bien meilleures.
176
Pour digérer le lait.
Une pincée de sel dans un verre de lait, le rend non seu-
lement meilleur au goût, mais plus digestible.
Pour rendre l'oignon digestible.
Si vous voulez que vos oignons soient plus digestibles,
changez l'eau une fois ou deux pendant que vous les faites
bouillir.
Confitures de tomates.
On ignore peut-être que les tomates donnent d'excellentes
confitures, d'un goût exquis, et l'on pourrait dire plus fin
que la groseille. Il faut choisir les tomates les plus char-
nues, verser dessus de l'eau bouillante, les piler, ensuite les
passer dans une passoire de cuisine, ayant les trous plus pe-
tits que les graines de tomates, mettre le tout dans une bas-
sine, ajouter un égal poids de sucre, mais avant, il faut faire
fondre le sucre dans une petite quantité d'eau, juste la quan-
tité indispensable.
Pour parfumer et donner un goût agréable, ajouter avec
le sucre, soit du rhum, soit de la vanille, soit du zeste de ci-
tron.
Cette confiture exige deux heures et demie ou trois de cuis-
son. Elle est à point quand le goût de la tomate a complè-
tement disparu, condition qui paraîtra essentielle à beau-
coup de personnes; elle brûle facilement, il faut la remuer
presque constamment.
Fondants à la vanille.
4 tasses de sucre en poudre délayées avec du lait pour en
faire une pâte épaisse. Ajoutez de l'essence de VaniUe au
goût. Roulez cette pâte dans le sucre "en poudre et mettez
une noix. Mettez les fondants sur un papier et laissez dans
un réchaud quelques minutes. ^
Caramels au chocolat.
1-4 de livre de chocolat râpé, 1 1-2 livre de sucre, 1-4 de
livre de beurre, 1 chopine de lait. Mettez le tout ensemble
jusqu'à ce qu'il soit dissous. Laissez ensuite bouillir 25
minutes, en agitant constamment. Versez sur un plat légè-
rement beurré ou sur une tôle. Coupez en petits carrés.
Mayonnaise.
2 œufs, 1-2 tasse d'eau, 1-2 tasse de vinaigre. Mettez le
tout ensemble et ajoutez 1-2 tasse de farine, 1-2 cuillerée à
dessert de moutarde, 1-4 tasse de sucre, du poivre et du sel.
Faites cuire le tout au bain-marie, en agitant constamment.
177
TAEIF ET EEGLEMENTS DES POSTES
Cartes postales.
On ne peut rien attacher à une carte postale, et elle ne doit
ni être coupée ni changée aucunement. Une carte postale
ayant déjà servi, sur laquelle aura été apposé un timbre de
1 cent, ne sera pas acceptée -comme carte postale.
Les cartes postales des Etats-Unis peuvent être mises à la
poste au Canada, à destination des Etats-Unis, si elles sont
affranchies d'un timbre-poste canadien de 1 cent.
Cartes postales privées.
Des cartes privées affranchies d'un cent peuvent être main-
tenant transmises par la malle dans la Puissance du Canada
et aux Etats-Unis.
Les cartes ^postales privées, affranchies de 2 cents, peuvent
être mises à la poste en Canada adressées à tous pays de
l'Union Postale, mais ces cartes ne peuvent excéder les di-
mensions de la carte postale officielle; lesquelles sont de 6
pouces en longueur et 3 5-8 pouces en largeur, ni être moin-
dres de 3 1-4 pouces de long sur 2 1-4 de large.
Communications permises sur le côté de l'adresse des cartes
postales illustrées.
En ce qui concerne les cartes postales illustrées au verso de
l'adresse, le Département autorise la réserve d'un espace au
côté gauche de l'adresse même, pour toute communication.
désirée.
Cet espace doit être séparé de l'adresse par une ligne ver-
ticale, et il est permis d'appliquer sur le verso et sur la par-
tie gauche du recto, des vignettes ou des photographies, sur
papier très mince, à condition qu'elles soient complètement
adhérentes à la carte. La grandeur et la qualité des cartes
postales sont sujettes aux règlements pour les cartes postales
privées.
MANDATS DE POSTE
L'émission et le paiement d'un mandat de poste ne sont
l'affaire que de quelques instants.
Le tarif de la commission sur les mandats de poste émis en
Canada et payables en Canada, Antigua, Barbade, Bahama,
Bermudes, Guyane Anglaise, Cuba, Dominique (La), Grenade
178
(La), Gruam, Hawaï, Montserrat, Nevis, Terre-iN'euve, la Zone
du Canal Panama, Iles Philippines, Porto-Bico, St-Christopàe,
(St-Kitte), Ste-Lucie, St- Vincent, Iles Turques, Tutuila
(Samoa), Iles Vierges et les Etats-Unis d'Amérique, est com-
me suit :
S'ils n'excèdent ipas $5
Au-dessus de $5 et n 'excédant pas $10
" 10 " 30
" 30 " 50
" 50 " 75
" 75 " 100
3 cents
6
10
15
25
30
Le tarif de la -commission sur les mandats de poste payables
dans le Eoyaume-Uni de la Grande-Bretagne et d'Irlande,
dans les possessions britanniques et dans tous les autres pays
étrangers pour lesquels des mandats de poste sont émis, ex-
cepté ceux ci-haut énumérés, est comme suit:
S'ils n'excèdent pas $10 . .
.
10 cents
Au-dessus de $10 et n'excédant
pas $20 .
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90 . .
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ti 90 a
100 .
$1.00 "
Il n'y a pas d'é-change de mandats de poste avec l'Es-
pagne.
Les duplicatas de mandats de poste sont donnés gratuite-
ment ainsi que les forjnules nécessaires pour changements
dans les noms des personnes à qui les mandats sont payables
ou de l'endroit où ils sont payables.
BONS DE POSTE
Le système de bons postaux, établi par le DépaTtement des
Postes, procure un moyen facile et peu coûteux pour l'envoi
de sommes modiques. Les bons de poste sont vendus ou
payés à plus de 7,000 bureaux de poste en Canada.
179
Taux de Commission:
e $ 20
2 cents siir un bon de
$ 90
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1 00
30
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40
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2 00
50
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2 50
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3 00
70
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4 00
75
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5 00
80
5 "
10 00
1 cent sur un bon de
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1 "
1 "
2 cents ' '
2
2 "
2 "
2 "
Des soldes de un à neuf cents peuvent être ajoutés à aucu-
ne de ces sommes pax le moyen de timbres-poste apposés au
Bon Postal, si ces sommes sont payables au Canada.
lies Bons de Poste canadiens ne sont payables qu'au Ca-
nada et aux Etats-Unis.
DEFINITION DES REGLEMENTS
1ère Classe. — Comprend les lettres, les oar^tes postales, do-
cuments légaux ou commerciaux écrits en tout ou en partie, à
l'exception de ceux spécialement exemptés, et toute cbose du
genre d'une lettre ou d'une correspondance écrite. Les lettres,
pour Lettres locales, un centin par once ou fra&tiou d'une
once; et pour le Canada, les Etats-Unis, la Zone du Canal de
l'Isthme de Panama, Porto Rico, Hawaï, Gniam, Iles Philip-
pines, Mexico, le Eoyaume-Uni de la Grande-Bretagne et
d'Irlande, doivent être affranchies d'un port de 2 cents par
once, et pour tous les autres pays, 5 cents pour la première
once et 3 cents pour chaque once ou fraction de chaque once
additionnelle.
Un envoi de cette classe insuffisammenit affranchi, déposé
à la poste et délivré au Canada, est taxé du double de l'in-
suffisance d 'affranchissemient.
Les lettres non affranchies sont envoyées en rebut.
Celles qui sont insuffisamment affranchies, pour les Etats-
Unis ou en venant, sont taxées de l'insuffisance d'affranchis-
sement payable lors de la distribution. Les lettres pour les
Etats-Unis doivent être affranchies au moins d'un port de 2
cents.
Les lettres non affranchies pour le Royaume-Uni et autres
pays sont passibles d'un port double à leur destination, et du
double de l 'insuffisance d 'affranchissement quand elles ont
été insuffisammenit affranchies.
180
2e Classe. — Les journaux d'oee-asion imprimés et publiés
au Canada peuvent être expédiés en ce 'pays, T&rre-Neuve,
Etats-Unis, Mexique et G-rande-Bretagne au taux de 1 cent
par 4 onces; limite de poids, 5 Ibs.
Tous les autres journaux sont sujets au taux de 1 cent par
2 onces; affranchissement .obligatoire; limite de poids, 5 Ibs.
Un journal seul ne pesant pas plus d'une once pourra être
admis pour un demi-cent.
3e Classe. — Objets divers pour le Canada.
_ 1. Paquets de livres. — Port, 1 cent par 2 onces ou frac-
tion de 2 onces; limite de poids, 5 livres, excepité pour un
livre seul, pour lequel la limite est de 10 Ibs.
2. Objets divers. — (A) Pamphlets imprimés, cir.ciulaires
imprimés: port, 1 cent par 2 onces ou fraction de 2 onces.
(B) Les cartes igéographdques, lithographies, photogra-
phies, dessins et gravures, 1 cent par 2 onces ou fraction, de
2 onces.
(C) Graines, boutures, racines et greffes: port, 2 cents
pour les premières 4 onces ou fraction de 4 onces, eit 1 cent
pour eihaque 4 onces additionnelles ou fraction de 4 onces.
Circulaires, prix courants, pour être admis au taux de 1
cent par 2 onces, doivent être entièrement imprimés. Aucu-
ne insertion à l'encre n'est permise, excepté le nom et l'a-
dresse du destinataire, le nom de l'envoyeur et la date de la
circulaire.
Les circulaires imprimées de manière à ressembler à la cla-
vigraphie sont admises au taux de 1 cent par 2 onces, lors-
que au moins 20 exemplaires conçus dans des termes absolu-
ment identiques sont déposés en même te'mps au bureau de
poste. Lorsque des leirculaires de ce genre siont jetées à la
boîte, elles doivent être attachées ensemble. Les circulaires
au moyen du clsA^^igraphe (tvpew.rdter) doiverut être affran-
chies comme lettres.
Les objets divers doiveat être enveiloppiés de manière à
être facilement examinés. La limite de poids est de 5 Ibs.
3. Les patrons et le,s échantillons: port, 1 cen:t par 2 ooces
ou fraction de 2 onces, limite de poids, 3 Ibs, devront être
enveloppés avec sûreté et faciles à examiner; po^ir la farine
et objets de la sorte, on devra se servir de boîtes et de sacs
en îtoile; pour les objets en vexire, des boîtes en métail ou en
bois.
Les envois de thé comme échantillons ne doivent pas peser
au delà de 8 onces, et doivent être des échantillons "bona
fide".
181
Objets de 3e Classe p.our les Etats-Unis.
Comprenant les livres: port, 1 cent par 2 once-s; mab un
afEranehissement d'au moins 5 C€nts est nécessaire pour les
papiers légaux ou commerciaux et de 2 cents pour les patrons
et échantillons.
La limite de poids pour les patrons et échantillons est de
12 onces, et pour autres objets dans cette classe, de 4 Ibs,
6 onces.
4e Classe. — Oom.prend les articles non passibles de port
moins élevé. Le port est d'un cent par once ou par fraction
d'once. Limite du poids, 5 Ibs; 2 1-2 pieds de longueur et
1 pied de hauteur ou largeur. Les objets qu'on prétend être
de la 4e classe doivent être arrangés de manière à ce qu'on
puisse facilement s'assurer de leur contenu. Les paquets de
4e classe, comprenant les graines, les boutures, racines, gref-
fes, peuvent être expédiés aux Etats-Unis, au taux de 1 cent
par once, mais le contenu sera passible d'inspection et de
droits de douane aux Etats-Unis.
Les liquides, les huiles et les substances grasses peuvent
être transmises en Canada et aux Etats-Unis comme objets
de 4e classe, quand ils sont déposés dans les conditions de
sûreté voulue.
LISTE DES PRINCIPAL ARTiCU:
TRANSMIS PAR LA POSTE
AVEC TARIF.
un POUR LF
CANADA.
Actei 2 par 1 oz.
Bontares (c) 2 par 1er 4 oz.
Bulbes (c) 2 parleriez.
Calendrleri 1 par 2 02.
Cartes géographiques montées
ou non montées 1 " 2 "
Cartes de Xo«l 1 « 2 "
Cartes de Visite 1 •' 2 "
Oartas Postales le chaque
Cartes Postales, en lots, non
adressées 1 par 2 oz.
Catalogues 1 " 9 "
Circulaires imprimées 1 " 2 "
(b) Circulaires produites par;
an procédé mécanique .
Clichés (Electrotypes)
Cotes de Banquiers, Courtiers
imprimées
Dessins
Documents légaux .
Echantillons de Botanique et
d'Entomologie
Echantillons.
Exposition (Billets d'Entrée),
Epreuves typographiées
Feuilles TOlantes
Fleurs naturaUes
Formes Imprimées CPapeterle)
TACX POCR LES TAUX POUR TOCS
ETATS-CNIS. ACTRES PATS.
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182
Liste das principaux articles
transmis par la poste
avec tarif.
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Gravures
Greffes
Hnile
liettree de Villes
liETTEES.
" recommandées, 6c
additionnels
Listes d'Klecteurs (imprimées)
lilstes d'Electeurs écrites ou
partiellement écrites
Lithographies
Liquides
Livrets de Banques
Livrets de Sociétés de Cons-
truction, Prêts et Placements
Livres imprimés
Lorgnons
Marchandises
Manifestes de Douane. . . .
Manuscrits de livres ou jour-
naux
Musique
" Livres d'Instruction.
Pamphlets
Papiers de Commerce
Papiers d'Examen
Patrons
Plans sans spécifications. ...
Plans avec spécifications ....
Publications périodiques. . . .
Photographies
Polices d'Assurance
Prix courants (imprimés)...
Bacines
Rapports de Municipalités. . .
Substances grasses
Testaments
Talons de Livres de reçus. . .
Verres Microscopes . .
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Paquet Poste.
(*) Un minimum d 'affranehissement de 5c est requis, cou-
vrant ainsi 10 onces.
(a) Un minimum d'affranchissement de 2c est requis, cou-
vrant ainsi 4 on«es.
(b) Lorsqu'au moins 20 copies sont mises à chaque foia
à la poste.
(e) 1 cent pour chaque quatre onces ou fractions de quatre
onces additionnelles.
(d) Les journaux et les publications périodiques publiés
au Canada, pour la Grande-Bretagne et l'Irlande, et les colo-
nies mentionnées sous le titre des Matières de 2e classe, sont
passibles du même port et soumis aux mêmes règlements que
ceux pour le Canada.
183
Objets recommandés.
Tout article expédié par la malle, pour le Canada, les Etats-
Unis et les pays de l'Union Postale, peut être enregistré sur
paiement de 5 cents en sus du port ordinaire, et l'envoyeur
pourra s'assurer un reçu de livraison de l'objet expédié en
payant 5 cents en sus de l'enregistrement.
Des objets de toute classe peuvent être recommandés pour
le Canada, les Etats-Unis et tout autre endroit de l'Union
Postale, et sur paiement d'un droit de 5 cents en. sus des 5
cents pour la recommandation, l'envoyeur peut obtenir un
avis de réception du destinataire.
1/es lettres recommandées mises à la poste au Canada et
pour livraison au Canada peuvent être assurées pour des
montants n'excédant pas vingt-cinq piastres, sur paiement
des honoraires suivants en sus du tarif d'affranchissement et
d'enregistrement, savoir: 3 cents pour $10; 4 cents pour $15;
5 cents pour $20; 6 cents pour $25.
(A) Papiers de commerce; (B) Livres; (C) Echantilloni
pour les pays de l 'Union Post-ale.
Les "Papiers de Commerce" eom,prennent toutes les pièces
ou documents manuscrits écrits ou dessinés en tout ou en
partie à la main (excepté les lettres ou communications ayant
le caractère d'une correspondance actuelle et personnelle),
les pièces de procédure, les actes de tous genres dressés par les
officiers publics, les copies ou extraits d'actes sous seing
privé, les connaissements, factures ou autres documents d'un
caractère mercantile, les différents documents de service des
coimpagnies d'assurance ou autres compagnies publiques, les
partitions ou feuilles de musique manuscrites, les manuscrits
de livres ou autres œuvres littéraires, et autres paipiers de
même nature.
Les "Imprimés" comprennent les journaux périodiques,
les 'livres brochés ou reliés, les papiers de musique, les cartes
de visite, les cartes-adresse, les épreuves d'imprimerie avec
ou sans les manuscrits qui s 'y rapportent, les gravures, les
photographies (sans verre), dessins, plans, cartes géographi-
ques, catalogues, prospectus, annonces, avis et circulaires im-
primés, gravés et lithographies.
(A et B) Limite de poids et de grandeur: 5 Ibs pour
le Eoyaume-Unis, 24 pouces de longueur et 12 pouces de hau-
teur ou largeur, et 4 Ibs et 6 onces pour les autres pays de
l'Union Postale, 13 pouces de longueur et 18 pouces de hau-
teur ou largeur, et 4 Ibs 6 onces pour les autres pays de
l'Union Postale, 18 pouces par 18 pouces de largeur et de hau-
teur.
(C) Eoyaume-Uni: poids, 5 Ibs; longueur, 2 pieds; épais-
seur ou largeur, 1 pied.
(D) Limites de pesanteur et grandeur poux les pays de
l'Union Postale, 12 onces; longueur, 1 pied; largeur, 8 pou-
ces; hauteur, 4 pouces.
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186
Encres Adrien Maurin
(MAISON FONDEE EN 1790)
Produits d'une supériorité re-
connue, pour la fluidité, l'io=
tensité et les Prix relativement EÏÏL
de "Bon riarché".
I 'AyiiiîriA Encre fixe Bleu-Noir. D'une jolie nuance bleue
*- /«•^UilllK intense en écrivant, tournant de suite au noir par-
fait sans jamais subir de décoloration.
I j» ^\/ftt>nn^ Encre à Copier sans rivale, d'une belle nuance
L" >jyiIKIIIHi violette en écrivant, donnant qi
quatre à cinq
bonnes copies d'un seul coup de presse, et deve-
nant ensuite très noire, aussi bien sur l'original que sur les copies.
Cette encre copie plus de six mois après l'écriture.
I ^ VIVo ^îoplo Encre fixe Triple-Noire. Inaltérable et
'-^ /Vl/\ti OUiCH; très intense. Spéciale pour la Comptabilité.
UP/;>|«oor|0 Instantanément Noire et Brillante. Spéciale
r Kl ad I IK pour l'Administration.
I ^ PiimilfînO 'Nouveau Carmin, d'une nuance pourpre
*-^ rUrpUrilH; très vive, ne subit jamais d'altération ; il
reste fluide jusqu'à la dernière goutte.
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MONTREAL
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187
PROVINCE DE QUEBEC
Bureau du Lieutenant-Gouverneur.
Lieutenant-Gouverneur — L'hon. sir C.-Alphonse-Panta-
léon Pelletier, K. C. M. G., C. P.
Aide de eamp — Capt. Victor Pelletier.
Aide de camp^adjoint — A. de L. Panet.
Seorétaire particulier — Alphonse Généreux.
Messagers — Walter-T. Lannen, A. Prémont.
Conseil Exécutif.
L'honorable sir Lomer Gouin, premier et procureur général,
" A. Turgeon, ministre des Terres et Forêts.
" W.-A. Weir, trésorier provincial.
" Eod. Eoy, secrétaire provincial.
" Ii.-J. Allard, ministre de l'Agriculture.
" John-C. Kaine, ministre sans portefeuille.
" Chs.-R. Devlin, ministre de la Colonisation, des
Mines et des Pêcheries. *
" L.-Alex. Taschereau, ministre des Travaux pu-
blics et du Travail.
Gustave Grenier, greffier du Conseil exécutif.
Wm. Learmonth, sténographe; Alphonse Généreux, commis;
S. Gilbert, messager.
Employés du Conseil Législatif.
, greffier.
Arthur St-Jacques, gentilhomme, huissier de la verge noire.
R. Campbell, sous-greffier, greffier des journaux anglais, gref-
fier des bills privés e-t traducteur anglais.
L.-A. Portier, greffier du journal français et traducteur.
J.-E. Baribeau, sergent-d'armes et greffier des comités.
J. Biais, Dalbec, messagers.
Employés de l'Assemblée Législative.
L.-G. Desjardins, greffier de l'Assemblée Législative; A.-C.
Guilbault, sous-greffier.
Ed.-H. Laliberté, sergent-d'armes; J.-O. Delisle, sous-sergent.
Laurent Simoneau, comptable et caissier; J.-W. Descham-
bault, sous-comptable.
E.-R. Alleyn, greffier suppléant, greffier du journal anglais.
Alfred-K. Austin, sous-greffier du Journal anglais.
Ernest Chouinard, chef des traducteurs français.
Ernest Mercier, ler sous-traducteur français.
Edouard Laberge, 2e sous-traducteur français.
J. Honoré Joanette, 3e sous-traducteur français.
188
Cra'vrford. Lindsay, chef des traducteurs anglais.
J. A. Jordan, 1er soiis-tradueteur anglais.
P.-W. Langlois, 2e sous-traducteur anglais.
Chs C. Delagrave, greffier des Bills privés.
F.-L. Desaulniers, greffier des Comités.
Ant. C.ouillard, sous-greffiejr des Comités et chef-conjoint des
copistes.
Ant. Taschereau, greffier des Procès-verbaux; J.-R. Rainville,
sous-greffier.
L. N. Patenaude, greffier du journal français.
G.-D.-B. Watters, sous-greffier.
Robert Rocher, greffier en Loi.
P. Kirwin, commis du bureau de la papeterie.
Chs Pageau, greffier des impressions.
Z. Benoit, maître de poste.
J.-G. Papineau, greffier des distributions.
P. P. Daunais, chef des copistes.
Thomas Hamel, copiste.
L.-L. Dion, gardien de la salle de lecture.
M. Patry, messager en chef.
Geo. Dubois, messager de l 'Orateur; V. Juneau, Boxis-mes-
sager.
Paul Côté, Octave Caron, messagers.
Geo. Gagné, messager du greffier.
Ulric Lavoie, Léon Seers, Albert Alarie, messagers.
James McLoughing, messager et portier.
DEPARTEMENTS
Agricnlture,
L'hon. Ls-Jules AUard, ministre.
G.-A. Gigault, sous ministre.
S. Sylvestre, secrétaire du département.
B. Michaud, assistant-secrétaire.
O. Ouellette, secrétaire du Conseil d'Agriculture.
J.-Arthur Paquet, comptable.
Olivier Bresse, assistant-comptable.
Oct. Deniers, régistraire.
Ed. Fafard. assistant-régistraire.
O. Lessard et A. Lame, commis.
Arthur-R. Jenner Fust, rédacteur du ".Toiirnal o-f Agrieuî-
turo'", Montréal.
Alex. Girard, rédacteur du "Journal d'Agriculture", Qué-
bec.
H. Nagant, assisitant-rédacteur du "Journal d'Agriculture".
G. Henry, ingénieur civil.
Dr W. Grlgnon, conférencier agricole, Ste-Adèle, comté de
Terrebonne.
O.-E. Dalalre, secrétaire-trésorier de la Société d'Industrie
laitière, St-Hyaeinthe.
189
J.-A. Camirand, surintendant de la voirie, Sherbrooke.
John D. Duchène, médecin-vétérinaire, 58, rue du Pont,
Québec.
A,-L. Tourcliot, directeur du laiboratoire officiel, St-Hya-
cinthe.
J,-T. Iiamb, Victor Germain et Jos.-L. Allaire, messagers.
Bibliothèque de la Législature.
Dr N.-E. Dionne, bibliothécaire.
J.oseph Desjardins, assistant.
Joseph Trudelle et Lucien Lemieux, commis.
Cyrille Pettigrew, messager.
Travaux publics et Travail.
L'hon. L.-Alex. Taschereau, ministre.
Siméon Lesage, sous-ministre des Travaux publics et du
Travail.
Alph. Gagnon, secrétaire du département.
Arthur Gagnon, comptable.
Elzéar Charest, ingénieur, directeur des travaux publies.
L.-A. Vallée, ingénieur, directeur des Chemins de f€r.
J.-A. Lefebvre, secrétaire du bureau des Chemins de fer.
Geo. Saint-Michel et L.-P. Vallerand, dessinateurs.
J.-H. Brassard, assistant-comptable.
F. Gibaidt, teneur de livres.
J.-E. Gameau, registraire.
Jos. Eoy, J.-B. Gosselin et Claude Dénéchaud, commis.
Joseph Fortier, contremaître à l'hôtel du gouvernement.
Pierre Fiset, ingénieur des calorifères.
Adélard Gagnon, électricien.
Joachim Fortier et Joseph Paquet, messagers du département.
Imprimeur du Eoi.
Charles Pageau, imprimeur du Roi.
Ed. Trudelle, traducteur français; Jean Lortie, messager.
J. G. Gingras, officier spécial.
Instruction Publique.
L'hon. P. Boucher de la Bruyère, surintendant.
Paul de Cazes et M. J.-N. Miller, secrétaires-conjoints fran
çais du département.
George W. Parmelee, secrétaire anglais du département.
Dr L.-P. Fiset, officier spécial et assistant-secrétaire.
John Parker, officier spécial.
John Strang, comptable.
F.-X. Couillard, assistant-comptable et commis préposé à la
statistique.
Ls-Jos. Pregen, archiviste.
M. Raymond, bibliothécaire et commis de la correspondance
française.
M. l'abbé V.-A. Huard, conservateur du Musée.
190
Arthur Thiboutot, assigt. conservateur du Musée,
Louis Lefebvre, leommis de la coimptabilité.
W.-G-.-L. Paxman, commis de la correspondance aniglai-se.
A. Dessane, Joseph Simard, Cyprien Lévesque, Ernest Ga-
gnon, Ludger E. Lévesque et Rodolphe Crépeau, commis.
Georges Côté, Onés. Asselin et L. Gignac, messagers.
Département des Terres et Forêts.
L'hon. Adélard Turgeon, ministre.
E.-E. Taché, sous-ministre.
F.-X. Lemieux, secrétaire particulier.
J.-H. Boisvert, comptable.
J. Creighton, assistant-comptable.
Paul Blouin, surintendant des bois et forêts.
Wm Delaney, assistant-surint. des bois et forêts.
W.^.-J. Hall, surintendant de la protection des Forêts.
Wm-H. Hatch, P.-E. Plamondon, clercs.
C.-O. Lavoie, surintendant, ventes des terres.
J. Grenier, assistant-surintendant, section ouesit.
Henry Thomson, B.-A. Turner et J.-A. Mercier, clercs.
J.-M. Gingras, assistant-surintendant, section Est.
Eugène Rouillard, secrétaire.
Edm. de S. Laterrière, J.-O. Martineau, A. Bédard, D. Mer-
cier, A.-J.-C. Chauveau, J.-A. Mercier, Jules Bolduc, Al-
fred Verreault, clercs.
Mlle Bédard, dactylographe.
J.-E. Samson, régistraire.
Jean Bouffard, officier en loi; T. Rinfret, clerc; A. Laçasse,
Chs Côté, Em. Clavet, O. Fiset, messagers.
Ch.-Ed. Gauvin, surintendant d'arpentage.
J.-E. Girard, assistant-surintendant.
Hy. O' Sullivan, inspecteur d'anpentage.
F. Kéroack, G. Rinfret, N.-V. Lefrançois, A.-M. Taché, Léo
Guenette, H.-O. Portier, W.-G. Waddell.
Nouveauté en réclame.
Le patron se met à la poursuite de son commis et l 'atteint
à New-York, au mom'ent où il montait sur le vaisseau qui
devait l'emporter en Europe. Il lui saute au collet:
— Misérable, tu me ruines!
L'autre, sans s'émouvoir:
— Oui, Monsieur... Mais quelle réclame peur la maison!
H y a à vrai dire trois catégories de femmes aussi nulles,
aussi incapables l'une que l'autre de remplir la mission pour
laquelle elles ont été créées: les femmes savantes, les oies du
foyer et les mondain ©s.
191
AGENTS DES TERRES DE LA COTJROlOrE.
— . . I i.if I III—— — »«»g— ^— 1 ■ -..■■■--
NOM
F.-X. Lemieux
F. Lachaine, pro
temp
W.-H. Clapperton.
W.-B. de Léry
J.-S. Ouellet
wm. uiart
J.-O. Tremblay. . .
J.-A. Lespérance.
V. Koy
Jolin Carter
E.-M. Gendron. . .
L.-A. Gendron
A. Synek
N. Lebel
D.-V. Bourque
J.-A. liambert. . . .
C. Vézina
J.-A. Claveau. . . .
Geo. Audet
A. Poliquin
E.-J, Marchand. . .
J.-A. Martin
Wm.-B. Plnault. .
Saucier & Dionne,
A.-E. Michon
J.-E. Clément
S.-A. Filion
U. Joubert
T.-A, Christin
J.-B. D'Anjou.,..
Alex. Fraser
E. Caron
J.-E. Boily
J.-C. MUlier
N.-E. Morisset. . .
L.-J. Turgeon. . . .
EESIDEXCE
Arthabaska .
Bonaventure-Est
Bonaventure-Ouest . . .
Chaudière (partie de)
Coulonge-Est . . .
Coulonge-Ouest.
Gaspé-Est
AGENCE
" Centre
Gatineau-Supérieure .
" (partie sud)
Grandville
Iles de la Magdeleine
Lac Mégantic
Lac St-Jean (Centre)
(Est)
" " (Ouest)
" " (Nord-Ouest).
L'Assomption (et partie de
Petite-Nation)
L'Assomption (partie de) .
St-Laurent de Matapédia. .
Vallée de Matapédia
Montmagny
Ottawa-Supérieur
Petite-Nation (Est)
" " (Centre)....
" " (Nord)
Rimouski-Ouest.
Est..,
Saguenay
St-Charles
St-François
St-Maurice
St-Philémon
Arthabaska.
New-Carlisle.
Maria.
Beauceville.
Ste-Germaine.
Morehead.
Ville-Marie.
Percé.
Cap-Chat,
'Gaspé.
Maniwaki.
HuU.
Gracefield.
Fraserville.
Etang du Nord
Vill. Mégantic.
Hébertville.
Chicoutimi.
Roberval.
St-Félicien.
Ste-Agathe-
des-Monts.
Joliette.
St-Laurent de
Matapédia.
Amqui,
Montmagny.
Montréal.
Arundel.
Ripon.
St-Ignace de
Nominingue.
Rimouski.
Matane.
Tadoussac.
Québec.
Sherbrooke.
Trois-Eivières.
St-Philémon.
Inspecteur des agences: A.-B. Filion à Arundel.
" " " G.-A. Langelier à Québec.
192
Agents des biens des Jésuites, de la seigneurie de Lauzon et
du domaine de la Couronne.
Evariste Lsmieux, agent poux la seigneurie Lauzon, Notre-
Dame de Lévis.
A. Lord, agent de perception, seigneurie du Cap de la Made-
leine, seigneurie de Batisean et ibiens des Jésiuites, ville
des Trois-Rivières.
Félix Larue, agent de perception et de eoimmuitation, biens
des Jésuites, district de Québec (partie de) et agents du
domaine de la Couronne.
Alexis Moquin, agent de perception et de 'commutation, biens
des Jésuites, district de Montréal.
Trésor.
L'hon. W.-A. Weir, trésorier de la Province.
Henry T. Machin, sous-trésorier et; secrétaire du bureau de la
Trésorerie; H.-H. Rodger, secrétaire particulier.
Alexander Hyde, comptable; David Kea, premier commis;
H. Growen, régistraire.
Robert-H. O'Regan, sténograplie et commis des cautionne-
ments.
C. Preston, commis-payeur; T. -G. Lee, commis.
G. Beach et W. Boyd, messagers.
Auditeur.
A.-Hector Verret, auditeur de la Province.
Georges-V. Tessier, teneur de livres.
A. Tanguay, J.-B. O'Regan, assist. -comptables.
F. LaRoche, officier spécial.
G.-T.- Arthur Evanturêl, comptable des dépôts judiciaires.
A.-E. Vézina, commis.
Adolphe Couet, messager.
Le nouveau marié.
X..., un nouveau marié, vient de s'unir à une femme fort
laide. Après avoir présenté sa femme à un vieux camarade,
dl lui avoue à part:
— Ma foi! j'ai pris mon parti de sa figure. Il n'est que
trop vrai q.ue la beauté passe.
— Oui, fait l'ami, imais la laideur reste.
L'alcool.
Le elergyman. — L'alcool est votre <plus grand ennemi,
Monsieur Jones.
— Mais la Bible ne dit-elle pas que nous devons aimer no-
tre ennemi?
— Sans doute, Monsieur Jones, mais .©lie ne dit pas que
nous devons l'avalerl
193
Eevenu de la Province.
Alfred Brosnan, contrôleur; Thomas Poston, inapecteur.
J.-E. Eobitaille, comptable et teneur de Livres.
L.-P. Barthe, archiviste.
Charles J. Knight, commis aux timbres.
E.-F. Joncas, sténographe et dactylographe.
O.-A. Bériau, clerc.
Procureur Général.
L'hon. sir L. Gouln, premier ministre et procureur général.
Louis-P. Geoflfrion, secrétaire particulier.
Chs Lanctôt, assistant procureur général e<t greffier en loi.
J.-E. Duhamel, inspecteur des bureaux d'enregistrement,
L "Assomption.
D.-C. Eobertson, Robert Rocher, officiers spéciaux en loi.
E. Lortie, O.-J. Morin, St-Georges Legendre, Arthur Dionne,
E.-L. Pacaud, Donat Geoffrlon, Georges L. Dussault, offi-
ciers spéciaux.
Georges Eochette, Alexandre Fréchette, Eugène Pelletier et
Joseph Pelletier, messagers.
Secrétaire et Régistraire de la Province.
L'hon. L.-R. Roy, secrétaire de la Province.
Auguste Edge, secrétaire particulier.
Joseph Boivin, sous-seerétaire.
Joseph Dumont, correspondance française, gardien des archi-
ves et rapports du département.
Félix Campeau, comptable.
Ernest Myrand, régistraire du département.
Alexandre Desmeules, assistant-régistraire.
Arthur Talbot, T.-Nap. Pelletier, asiles d'aliénés, écoles de
réforme et d'industrie.
correspondance anglaise et traducteur pour
la Gazette Officielle.
E.-H. Bisson, registres des juges de paix et commissaire des
petites causes, statistiques municipales.
T.-G. Aubert, tenue de registres pour asiles d'aliénés, écoles
de réforme et d'industrie.
A. Malette, grossoveur des documents sous le Grand Sceau et
annonces pour la Gazette Officielle.
J.-F. Forgues, dactylographe; J.-O. Montreml, copiste.
Joseph-Elise Soucy, Aristobule Bérubé, Wm Murphy, messa-
gers.
Bureau du Régistraire.
Li 'hon. L.-R. Roy, régistraire de la Province.
Jos. Boivin, député-régistraire.
Eudore Evanturel ert Alfred Simârd, commis aux archives et
enregistre-ments.
194
Colonisation, Mines et Pêcheries.
L 'hon. C.-E. Devlin, ministre.
S. Dufault, sous-ministre.
Arthur Gagnon, comptable.
Denis Donovan, secrétaire particulier.
J.-P. Savary, secrétaire de la Colonisation.
J.-N. Gastonguay, ingénieur et inspecteur.
Alfred Pelland, publiciste.
Thomas Sheehan, commis.
L.-E. Carufel, agent de la Colonisation, Montréal.
E. Marquette, agent d'Immigration, Montréal.
Elzéar Turgeon et Joseph Marcoux, commis.
Rosario Genest, dessinateur.
F.-E. Gauvreau, Jules Sinclair, Alcide Olivier et Ernest Ro-
bitaille, commis.
Mines.
J. Obalski, surintendant des Mines de la Province.
E.-W. Prévost, secrétaire.
Jacques Rousseau, constable.
G.-E. Cartier, J.-H. Valiquet, Thos. Ledden et H. Beaudry,
comonis.
Pêcheries.
H. Caron, surintendant.
Eugène Hamel, assistant.
J.-A. Bélisle, inspecteur général de chasse et pêche.
O.-M. Parent, J.-X. Mercier et Ed. Lavoie, commis.
Cadastre: — Chs Chartré, secrétaire, Québec.
G.-A. Varin, secrétaire, Montréal.
Thomas Kirk, géomètre, Montréal.
N.-J.-E. Lefrançois, inspecteur.
Geo.-B. Dutremblay, arpenteur-archiviste.
J.-A. Rouleau, assistant-secrétaire.
J.-H. Samson, dessinateur.
Messagers: — Alfred Paradis, J.-G. Vincent, Benj. Charette,
Cléop. Brodrigue et Odessa Piché.
NOUVEAU-NES
Enfants d'un jour, ô nouveau-nés,
Au paradis, d'où vous venez,
Un léger fil d'or vous rattache.
A ce fil d'or
Tient l'âme, encor
Sans tache.
Vous êtes à toute maison
Ce 'que la fleur est au gazon.
Ce qu'au ciel est l'étoile blanche.
Ce qu 'un peu d 'eau
Est au roseau
Qui penche.
Alphonse Daudet.
195
LA FETE DES ROIS.
C'était, iil y a. ilongtemps, au neuTlôme siècle, un soir des
Rois, dans une oabane de l'Angleterre.
I>a neige tombait à gros flocons, le vent qui agitait le® ar-
bres et s'engouiffirait dans les pauvres demeures avait des
accents plaintifs, qui faisaient frissonner.
Tout lie monde se rapprooliait du foyer en songeant à ceux
qui, cette niuit-là, sans asile et sans pain, eurraienit dans les
hameaux en quête de la part à Dieu.
Car c'était le soir des Rois, nous l'avons dit, et 'les pau-
vres avalent leur part du gâteau de fami'Lle.
Dans la cbaumière d'Olgard le ilaboureur, EdYitha, sa
blonde et douce enfant, aillait et venait avec sa grâce babl-
tueiile, pour préparer le repas du soir.
Le vieillard, ému de bonheur, la regardait en souriant et
Se disait à part lui :
— Quel trésor que mia petite Edvitha !
Il n'osait ajouter, bien qu'il y songeât:
— Heureux celui qui pourira la posséder !
Elle était bien belle, ila petite Edvitha, avec son gai sou-
rire, ses joUiCs roses, ses yeux bleus, avec la teinte de mé-
lancolie qui voilait parfois son front de seize ans. . .
Nul ne i>ouvait la voir sans l'admirer et l'aimer.
Olgard s'assit à table, découpa le gâteau et mit la part
à Dieu de côté.
A ce moment, on heurta à la porte, et un pauvre, lies vête-
ments couverts de neige, les membres roidîs par le froid,
entra x>êniblement, soutenu par Edvitha, qui avait été à sa
rencontre.
Le maître se leva et dit à l'étranger, en lui désignant un
siège au ibout de la table:
— Ami, prenez votre place : les pauvres sont les bienvenus
dans ma demeure.
— iMerci, maître : Dieu vous le rende ! murmura le visi-
teur avec émotion.
Il prit sa part du gâteau et mangea avec appétit.
Dlgard, Edvitha et les serviteurs en fi,rent autant de leur
côté.
Chacun se demandait qui serait roi ce soir-là.
Tout à coup, l'étranger trouva la fève 'dans ®a part et la
montra en souriant â, ses hôtes.
— Vous êtes le roi, lui dit-on.
— Pauvre toI, dit Edvitha, je vous demande une part de
votre royaume.
— Je vous donne mon royaume.
— Bravo ! roi généreux ! s'écria en riant Olgard.
— Vous serez ma reine, continua le pauvre, en s'adressant
196
fi la jeune fille, je vous donne mon sceptre. . . je tous donne
mon <XEur. . .
— ^C'est bien; lallors, mon roi, puisque je suis reine, je me
dois à Tos besoins . . . Vos vêtements sont en lambeaux, je
veux les renouveler. . . Voici une fourrure qui vous garantira
du froid et de la neige . . . Votre chaussure est usée, en voilà
une autre plus neuve. . . Et puis, votre escarcelle est sans
doute assez légère, je vous donne la mienne de grand cœur.
De pauvre remercia avec des larmes de reconnaissance.
Olgard gronda doucement sa fille de tant de générosité, et
l'embrassa sur les deux joues. Bile était radieuse, la petite
Edvitha ; , il en est toujours ainsi quand on se montre bien-
faisant.
On passa une soirée déTiicieuse dans la vieille cabane du
pays de Galles.
— Le roi boit ! cria-t-on toutes les . fois que l'étranger
porta la coupe rustique à ses lèvres.
Le matia, le pauvre avait disparu.
D'étonnantes nouvelles coururent bientôt dans 'la contrée.
On disait que le roi Alfred, que les Danois avaient chassé
de son trône, venait, avec ses fidèles soldats, de rencontrer
l'envahisseur dans la forêt de Selwood et l'avait complète-
ment défait. Le roi Alfred, affirmait-on, après avoir long-
temps erré de chaumière en chaumière, avait pénétré dans
le camp des Scandinaves, et là, sous un déguisement de
barde, s'était appliqué à étudier leurs forces et leurs posi-
tions, et avait profité de leur désordre pour livrer cette dé-
cisive bataille. C'était la vérité.
Un jour, des équipages brillants s'arrêtèrent à la porte de
la cabane d' Olgard.
Un guerrier couvert d'une armure resplendissante entra
joyeusement et dit, en montrant les vêtements pauvres que
portait un officier de sa suite:
— Reconnaissez-vous ceci? Je suis le mendiant à qui vous
les avez donnés. . . Vous avez eu pitié de mon infortune. . .
Vous m'avez sacré roi . . . Un ange de vertu et de bonté a
bien voulu se nommer ma reine : je viens réclamer l'exécu-
tion de cette promesse, car je suis véritablement roi et je
veux qu'elle soit reine!
Tout le monde s'inclina ; c'était le roi, c'était Alfred-Ie-
Grand.
Edvitha devint reiae et fut heureuse. Les chroniques ajou-
tent que la maison d'Olgard fût changée en un temple où
chaque année le roi et la reine faisaient un pèlerinage pieux.
La charité la plus utile c'est celle qui écarte de la route
du prochain les obstacles au bien et les tentations au mal.
(Ohanning) .
197,
OoDB Cbihimilli.
DISTBI0T8
0HBF8-LIEUX.
TBEHB8.
Greffiers de la C.
Arthabaska. .
Arthabaska
St-Joseph
Valleyfield
Sweetsburg . . .
Chicoutimi ....
Percé
New-Oarlisle . .
St-Jean
Joliette
Fraserville ....
Montmagny . . .
Montréal
Hull
22 cet, ch. année...
20 mars
P.-H. Côté.
Vézina à Ferron.
15 février
S -A. Brodeur.
Belford
Ghicoatimi . .
1er lundi d'octobre.
22 janvier
Léonard à Noyet.
F.-X. Gosselin,
easpé. 1
Ibôrville ....
15 octobre
20janv
22 octobre
Joseph X. Lavoie.
Q.-F. Maguire.
Alphonse Morin
BeCoDTille et DothuM.
J -G. Pelletier.
Joliette
Kamouraska
15 sept. ch. année.
5 décembre
Montmagny .
Montréal ....
Ottawa
5 avril .~
lmr.,ljuin,108.,2n.
6 mars
A.-J.-G. BeanbieH.
Sicotte & Lafontaine.
Grondin àVincent
Qoébec
Rtcbelien ...
Québec
Sorel
10 avril et 10 oct...
14 janvier
22 mars
Ponliot & Chénevert
Cardin et de 6rudDré>
RimoTiflki . , ■
Rimouski
Murray-Bay. . . .
Sherbrooke ....
St-Hyacinthe . .
Ste-Scholastique
Trois-Rivières .
S iguenay . . .
St-François .
yt-Hyacinthe
Terrebonne . .
4 juillet
1er octobre
J.-A. Martin.
G.L. deLottinvillo.
19 juin
Roy et Beauregard.
OrignonA Fortier
Alfred Désilets.
1er février
T.-Rivières..
1er mars
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Juges
Salaire
Résidence
Districts
L'bOD.sir F Langelier,c/-
S 8,000
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" B". -X. liemienx
" J-C. McCorkill.
7,000
7.000
V Québec .
Qaébeo.
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7.000
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8,000
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7,000
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7,000
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" J.-J. Curran
7,000
7,000
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Montréal.
1
" T. -H. Fortin
7,000
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" John Dnnlop
7,000
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7,000
" N. Oharbonneau.. .
" Ed. Guerin
" J.-E Bobidoux...
7.000
7,000
7.000
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5.000
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Trois-Bivières.
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" M. Hutchinson... .
5,000
5,000
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St-François.
'• H.-C. Pelletier...
5,000
Québec
Beanoe et Montmagny.
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" A. Rochon
5,000
auU .. .
Ottawa.
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5,000
St- Hyacinthe
St-Hyaointho
" W.-W. Lynch. ...
5,000
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Bedford.
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" A. A. Bruneau
5,000
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Bichelien.
" J.-A. Gagné
4,500
3hioontimi.
Saguenay et Chicoutimi.
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" Aug. Tessier
4.500 1 Rimouski ....
Saepé.
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" Chs.-C. deLorimiei
5,000 1 Joliette ....
Joliette.
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5.000 Valleyfield....
Beanhamois.
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5.000 Saint-Jean..
Iberville.
' ' Albert M alouin. . . .
5,000 Québec
Arthabaska.
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5,000 Québec Kamourask».
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200
COUK SUPREME DU CANADA.
(Siège à Ottawa).
La plus haute cour en Canada est connue sous le nom de
Cour Suprême du Canada. Elle exerce aussi une juridiction
d'appel dans tous les cas d'élections contestées et peut faire
un examen et un rapport sur tout bill privé ou sur toute pé-
tition demandant l'adoption d'un bill privé ou requête. Elle
a juridiction dans tous les cas de contestation entre les pro-
vinces et la Puissance du Canada et entre les provinces elles-
mêmes, à la condition, toutefois, que la Législature adopte
un acte accordant telle juridiction.
La Cour Suprême est composée d 'un juge en chef et de cinq
juges puînés. On peut toujours en appeler de la décision de
la Cour Suprême, excepté dans les cas criminels, au comité
judiciaire du Conseil privé en Angleterre, la plus haute cour
de l'Empire; dans ces cas, les jugements sont toujours dé-
cisifs.
L'hon. Chs Fitzpatrick, juge en chef, ($10,000) .
Juges puînés, ($9,000 chacun).
' ' Désiré Girouard. I Régistraire, —
' ' sir L. H. Davies, K.C.M.G. I E.-E. Cameron, C.R.
' * James MacLennan. j" Rapporteur, —
" Duff. J C.-H. Masters.
JUDIOATURE DE LA PROVINCE DE QUEBEC.
Cour du Banc du Roi.
L'hon. H.-T. Taschereau, juge en chef, ($8,000).
L'hon. J. Blanchet, ~i ^ ^ , (^ ^ „ ^ -r
< < J Cross ' Juges pûmes, I L 'hon. J. Lavergne.
" H.Archambeault,J ($7,000). (- N.-W. Trenholme.
COUR DE CIRCUIT DE LA PROVINCE DE QUEBEC.
District d'Arthabaska. - — Siège à Arthabaska, tous les mois
au choix du juge, sauf juillet et août.
District de Beauce. — Siège à Saint-Joseph de la Beauce, du
20 au 21 de chaque mois, sauf avril, juillet et août. A
Sainte-Hénédine, le 14 mai et 22 novembre. A Lambton,
le 23 janvier, juin et septembre. A Lac Mégantic, le 25
janvier, juin et septembre.
District de Beauhamois. — Siège à Valleyfield, du 17 au 22
de février, mai, septembre et décembre. A Sainte-Martine,
pour le comté de Châteauguay, du 1er au 4 février, mai et
septembre. A Huntingdon, pour le comté de Huntingdon,
du 8 au 11 février, mai et septembre.
201
District de Bedford. — Siège à Sweetsburg, le deuxième lun-
di et les quatre jours juridiques suivants de chaque mois,
sauf juillet et août. A Waterloo, pour le comté de Shef-
ford, les 26, 27 et 28 janvier, avril, juin et octobre. A
Knowlton, pour le comté de Brome, les 28 et 29 mars, mai,
septembre et décembre. A Bedford, pour le comté de Mis-
sisquoi. les 26 et 27 février, mai, septembre et novembre.
A Famham, pour le comté de Missisquoi, les 29 et 30 jan-
vier, avril, juin et octobre.
District de Chicoutimi, — Siège à Chicoutimi, du 14 au 15
janvier, du 28 mai au 1er juin et du 7 au 12 octobre. A
Roberval, du 14 au 19 mars, juillet et novembre.
District de Gaspé. — Siège à Percé, pour le comté de Gaspé,
du 25 au 28 janvier, du 26 au .31 mai, et du 10 au 15 oc-
tobre. A Sainte-Anne-des-Monts, du 1er au 8 mars. A Ri-
vière-au-Renard, du 16 au 21 juillet, du 18 au 21 septem-
bre. A Amherst (Iles de la Magdeleine), du 27 juin au
26 juillet, du 23 août au 1er septembre. A New-Carlisle,
pour le comté de Bonaventure, du 11 au 14 janvier, du 10
au 14 juin et du 27 au 30 septembre. A Carleton, du 12 au
20 février, du 26 au 28 juillet et du 3 au 5 novembre.
A Matapédia, du 22 au 25 février, du 30 juillet au 1er
août et du 8 au 10 novembre.
District d'Iberville. — Siège à Saint-Jean, les 3 jours juri-
diques, samedis exceptés, qui suivent le 9 de chaque mois,
sauf janvier, juillet, août et septembre. Pour le comté
d'Iberville, à Iberville, le 15 des mois de février, mai et
octobre. Pour le comté de Napierville, à Napierville, le
17 des mois de février, mai et octobre.
District de Joliette. — Siège à Joliette, les 2e mercredi, jeudi
et vendredi de chaque mois. A Berthier, le 3e mardi qui
suit le 1er lundi de chaque mois. A l'Assomption, les 3e
jeudi et vendredi qui suivent le 1er lundi de chaque mois.
À Sainte-Julienne, pour le comté de Montcalm, le 4e mardi
qui suit le 1er lundi de chaque mois. Les mois de juillet
et août exceptés.
District de Kamouraska. — Siège à Frasexville, du 14 au 15
de février, mars, mai, juin, octobre, novembre et décembre.
A Saint-Jean-Baptiste (Ile-Verte), du 11 au 13 février,
juin et octobre. A Kamouraska (village), du 15 au 17
février, juin et octobre.
District de Montmagny, — Siège à Montmagny, les 4 et 5
de chaque mois, sauf janvier, juillet, août et septembre.
A Saint-Raphaël, pour le comté de Belleehasse, les 1er fé-
vrier, avril et octobre. A Saint-Jean Port-Joli, pour le
comté de l'Ialet, les 6 février, avril et octobre.
202
District de Montréal. — Siège à Montréal, tous les jours ju-
ridiques de chaque mois, sauf juillet et août.
District d'Ottawa. — Siège à HuU. du 25 au 28 de chaque
mois, sauf juillet et août. A Papineauvllle, du 5 au 9 fé-
vrier, du 11 au 15 mai et du 6 au 10 octobre.
District de Québec. — Siège à Québec, sauf les 4 derniers
jours juridiques de chaque mois et le samedi, tous les au-
tres jours juridiques des mois de février, mars, avril, mai,
juin, octobre et novembre; les jours jui'idiques suivant le
9 de janvier et septembre, et ceux précédant le 21 de dé-
cembre.
District de Richelieu. — Siège à Sorel, du 13 au 15 de fé-
vrier, mars, avril, mai. juin, octobre, novembre et décem-
bre, et du 17 au 19 septembre. A Verchèreff, pour le comté
de Yerchères, du 11 au 13 janvier, du 17 au 19 février,
mars, mai, juin, octobre et novembre, les 20 et 21 septem-
bre. A Saint-François du Lac, pour le comté d'Yamaska,
les 26 et 27 des mois de février, mars, mai, juin, septem-
bre et octobre.
District de Rimouski. — Siège à Eimouski, les lundi, mardi,
mercredi et jeudi de la troisième semaine d'octobre; les
vendredi et samedi de la deuxième semaine des mois de
février, mars, avril, mai, juin, novembre et décembre.
A Saint-Jérôme de Matane, du 19 au 21 juin et du 7 au 9
octobre.
District de Saguenay. — Siège à Saint-Etienne de la Malbaie,
du 14 au 16 février, du 22 au 24 juin, du 1er au 3 septem-
bre, du 20 au 22 octobre. A Baie Saint-Paul, pour le comté
de Chajlevoix, du 11 au 13 février, du 20 au 22 mai et di;
1er au 3 octobre.
District de Saint-François. — Siège à Sherbrooke, le 1er
mardi et les 3 jours suivants de chaque mois, sauf juillet
et août. A Stanstead, du 18 au 20 février, juin et octobre.
A Coaticook, du 22 au 24 février, juin et octobre. A Dan-
ville, du 22 au 24 janvier, mai et septembre. A Cookshire,
pour le comté de Compton, le 25 janvier, mars, mai, sep-
tembre et novembre. A Richmond, du 19 au 21 janvier,
mai et septembre. A Ham Sud, pour le comté de Wolfe,
du 15 au 17 février, juin et octobre. A Lac Mégantic, le
?> de février, mai et le 15 octobre.
District de Saint-Hyacinthe. — Siège à Saint-Hyacinthe, les
2 premiers jours juridiques de chaque mois, sauf janvier,
juillet, août et septembre. A Marieville, pour le comté de
Rouville, les 25 et 26 de février, avril, juin, octobre et 26
décembre. A Acton, pour le comté de Bagot, les 27 et 28
février, avril, juin, octobre et décembre.
203
District de Terrebonne. — Siège à Sainte-Scholastique, le 3e
lundi des mois de février, mars, avril, juin, octobre et no-
vembre. A Saint-Jérôme, pour le comté de Terrebonne, le
2e lundi des mois de février, mars, avril, juin, octobre et
novembre. A Lachute, pour le comté d'Argenteuil, le 3e
mercredi de février, mai et septembre.
District des Trois-Rivières. — Siège aux Trois-Eivières, du
13 au 1.5 de chaque mois, sauf janvier, juillet et août. A
Louiseville, pour le comté de ilaskinongé, les 1er et 2 de fé-
vrier, avril, juin, octobre et décembre. A Nicolet, pour le
comté de Xicolet, les 10 et 11 de février, avril, juin, octo-
bre et décembre. A Grand'Mère, pour le comté de Cham-
plain, les 6 et 7 de février, juin et octobre.
L'HOMME
Il est difficile de connaître les hommes; cependant, la plu-
part sont comme les plantes qui ont des vertus cachées que
les circonstances font découvrir.
Qu'est-ce que l'homme? C'est le vase le plus frêle, le verre
le plus fragile; c'est un navire que la moindre vague fait
échouer, une machine que le choc le plus léger décompose ;
une odeur, une saveur le fatiguent; l'insomnie, la nourriture
même qui soutient sa vie, sont pour lui des causes de mort.
Cependant, ce faible animal, dont la naissance s'annonce par
des pleurs, combien ne fait-il pas de bruit dans le monde?
A quelles idées présomptueuses de toutes sortes ne le porte
pas l'oubli de sa condition. Il est capable de tous les maux
comme de tous les biens; il embrasse l'éternité et vit à peine
un jour.
* * «
Les hommes hauts et vains sont semblables aux épis de blé:
ceux qui lèvent le plus la tête sont les plus vides.
Il n 'y a pas d 'absurdité qui ne trouve place dans les têtes
disposées à les recevoir.
* * «
L'heure sonne, le temps a cessé pour le juste; il va deman-
der à Dieu sa récompense. C'est un fils qui a voyagé et qui
retourne vers son père.
Eien ne trouble sa fin, c 'est le soir d 'un beau jour.
La Fontaine.
CHARADE No
Préposition est, cher lecteur, mon premier.
Verbe, accusant souffrance, est mon dernier.
Pour écrire, il faut mon entier.
Voir réponse, page 30.
204
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(Voir Ile d'Orléans).
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L'Assomption.
Ste-Rose.
Lévis.
St-Jean-Port-
Joll.
Ste-Croix.
Louiseville.
Inverness.
Bedford.
Ste-Julienne.
Montmagny.
Château-Richer.
C.-L. Champagne et E. |
Lalonde, conjoints.. ..Montréal.
206
Régistrateurs pour la province de Québec. — Suite.
COMTÉS.
BÊGISTBATBUBS.
BDEHAUX.
Montréal-Ouest. . . •
J.-P. Cook
Montréal.
Napierville
Alex. Richardson *
Napierville.
Nicolet, Div. No 1. .
J.-A. Blondin
Bécancour.
Nicolet, Div. No 2 . .
W. Denis
Nicolet.
Pontiac, Div. No 1 . .
Walter Rymer
Havelock,
Pontiac, Div. No 2 . .
J. Maillard
Ville-Marie.
Portneuf
H.-Q. de Saint-Georges *
Cap Santé.
L'hon. E. Rémillard.. ..
Québec.
Richelieu
Richmond
Sorel
W.-J. Ewing *
Richmond.
Rimouski, No 1 . . . .
Saucier & Dernier *
Matane.
Rlmouski, No 2 . . ..
Edouard Letendre *
Rimouski.
Rouville \
Ste-Marle & Pelletier *
Conjoints.
Marieville.
Saguenay
E. Omer Bouliane *
Tadoussac.
Shefford
J.-H. Lefebvre
Waterloo.
Sherbrooke
William Henry Lovell *
Sherbrooke.
Soulanges
Adrien Rouleau *
Coteau-Landing.
Stanstead
Alf. Nevill Thompson..*
Stanstead Plain
Ste-Anne-des Monts.
Joseph Thibault
Ste-Anne des M.
Saint-Hyacinthe . . .
Joseph Nault *
St-Hyacinthe.
Saint- Jean
Jos. P. Carreau *
Saint-Jean.
Témiscouata
(
L.-V. Dumais
L. de G. Lachaîne et J.
Praserville.
Terrebonne -
A. Théberge
Conjoints.
St-Jérôme.
R. Kiernan
Trois-Rivières.
Vaudreuil.
Vaudreuil
J.-N. Lefebvre
Verchères
Jos. Geoffrion
Verchères.
Wolfe
Oscar Lamoureux *
Dr Ls Duhamel *
Ham-Sud.
Wright
Hull.
(
Ls M. Blondin et C.-E.
Yamaska ■!
Courchêne
St-François du
l
Conjoints.
Lac.
Inspecteur des Bureaux: L.-P. Duhamel, L'Assomption.
Par proclamations du Lieut.-Gouverneur et publiées dans
la "Gazette Officielle" de Québec, les bureaux d'enregistre-
ments qui suivent sont maintenant régis d'après les disposi-
tions de l'Acte de Québec, 57 Victoria, chapitre 41, savoir:
— Hochelaga et Jacques-Cartier, Montréal-Est, Montréal-
Ouest, Québec, Saguenay, Ile d'Orléans.
Par procLamaition du Lieutenant-Gouverneur publiée dans la
"Gazette OMeielle" de Québec, «ji date du 2 .iuiJlet 1904, les
bureaux d'enregistrement de Hochelaga et Jacques-Cartier,
MoTitréal-Est et Montréal-Ouest, d 'après les dispositions de
il 'Acte de Québec, 4, Edouard VII, chapitre 44, ferment cha-
que jour, les dimanches et fêtes d 'obliga>tion exceptés, à 3
h. p. m.
207
"L'Association des Régistrateurs de la Province de Qué-
bec", fondée en 1884, se compose de 55 Régistrateurs dési-
gnés par un astérique (*) au tableau ci-dessus. Ses officiers
pour l'année 1908-1909 sont: MM. P. Contant, président;
W.-H. Léonard, vice-président; E. Lalonde, secrétaire; A.
Chauret, trésorier; J.-P. Carreau, régisseur.
Le but principal de cet'te association -est l'étude des lois
sur l'enregistrement, l'esprit de corps et d'uniformité dans la
pratique, et par ce moyen, une diminution de 60 p. c. dans le
coût des primes d 'assurance, de garantie, pour chaque mem-
bre de cette association seulement.
La bonne réponse.
— Rappelle-toi, petit, qu'il y a dans le monde des choses
qui valent mieux que de l'argent.
— .Je sais bien. . . mais c'est avec l'argent qu'on les achète!
Nous nous pardonnons tout et rien aux autres; on se voit
d'un autre œil qu'on ne voit son prochain. Le grand fabri-
cateur fit pour nos défauts la poche de derrière, et celle de
devant pour les défauts d 'autrui.
La Fontaine.
Personne ne se donne la peine de connaître la vérité; de-
puis l'origine du monde, nous nous passons l'erreur de main
en main, et «'•est toujours le plus ignorant qui crie le plus
fort.
Pascal.
208
LOIS DE CHASSE ET DE PECHE POUR LA PROVINCE
DE QUEBEC
8 EDOUAED VH, CKAPITRE 25.
Loi amendant la loi de la chasse de Québec.
("Sanetionîiée le 25 avril 1908")-
SA MAJESTE, de l'avis et "du coiisentemeiit du Conseil
législatif '©t ide l'Assemblée législative de Québec, décrète ce
qui suit :
1. L'article 1399 des Statuts refondus, tel qu''éidicté par la
loi 62 Victoria, ■chapitre 24, section 1, et amendé par les lois
2 Edouard VII, chapitre 14, section 1; 3 EdouaTd VU, cha-
pitre 23, section 2, et 6 Edouard Vil, chapitre 19, section 2,
est de nouveau amendé en en remplaçant le paragraphe 1 par
le suivant:
"1. Le o^stoT en aucun temps jusqu'au premier novembre
1910 pour la zone No 1, et après cette date, entre le premier
jour d'avril et le premier jour de novembre de chaque
année. ' '
2. L'article 1400 des Statuts refondus, tel qu'édicté par la
loi 62 Victoria, chapitre 24, section 1, et amendé par l&s lois
1 Edouard VII, chapitre 12, section 2; 2 Edouard Vil, cha-
pitre 14, section 2; 3 Edouard VII, ■chapitre 23, section 3, et
6 Edouard VII, chapitre 19, section 3, est de nouveau amendé
en insérant, après le mot: "espèce", dans la deuxième ligne
du paragraphe "b", le mot: "excepté".
3. L'article 1400a des Statuts refondus, tel qu'édicté par
la loi 1 Edouard VII, chapitre 12, section 3, et remplacé par
les lois 3 Edouard Vil, chapitre 23, section 4, et 6 Edouard
Vn, chapitre 19, section 4, est de nouveau remplacé par le
suivant :
"1400a. Il est défendu d'acheter ou de vendre, d'exposer
en vente ou d'avoir en sa possession, avec l'intention de la
vendre, aucune perdrix grise ou de savane, avant le premier
jour d 'octobre 1910.
Toute livraison de telle perdrix faite autrement qu'à titre
purement gratuit constitue une vente, et toute acceptation
de telle perdrix autrement qu'à titre purement gratuit cons-
titue un achat, dans le sens de cette disposition.
Si une telle perdrix est trouvée en la possession d'un com-
merçant ou d'une personne vendant ou ayant en sa po'sses-
sion, pour des fins de vente, des denrées ou des produits, la
preuve que ce commerçant ou .cette personne n 'a pas cette
perdrix en sa possession avec l'intention de la vendre, est à
la charge du commerçant ou de la personne qui l'a ©n sa pos-
session.
209
Toute contravention aux dispositions du présent a-rticie
rend celui qui en est trouvé coupable passible, pour une pre-
mière infraction, d'une amende de $2.00 au plus, et de $1.00
au moins, et des dépens, par chaque tête de perdrix; pour
nne deuxième infraction, d'une amende de $10.00 au plus et
de $5.00 au moins par chaque tête; pour une troisième in-
fraction et toute récidive, de la même amende que pour la
deuxième infraction, et d'un emprisonnement de trente jours
au moins et de trois mois au plus, avec dépens dajis tous
les eas. "
4. L'article 1401a des Statuts refondus, tel qa'éàicté par
la loi 62 Victoria, ehajpitre 24, section 1, est amendé en y
ajoutant l'alinéa suivant:
"Cependant, lorsqu'il s'agit de l'orignal, du caribou et du
cheATeuil, le propriétaire, possesseur ou fermier, sera tenu de
produire, dans les quinze jours qui suivront le jour où il
aura chassé, tué, pris ou détruit aucun de ces animaux, une
déclaration solennelle au département de la colonisation, des
mines ■et des pêcheries, attestant que les susdits animaux
causaient ou menaçaient sérieusement de causer des domma-
ges aux biens meubles et immeubles."
5. L'article suivant est inséré dans les Statuts refondus
après l'article 1402c, tel qu'édicté par la loi 6 Edouard "VU,
chapitre 19, section 8:
"1402d. Les chefs d'exploitation de bois, les entreipreneurs
et sous-entrepreneurs de coupe de bois seront tenus responsa-
bles de toutes violations de la loi de la chasse concernant
l'orignal, le caribou et le chevreuil, commises par les hom-
mes sous leur contrôle.
Cependant, cette responsabilité n'est pas encourue si la
personne qui y est assujettie prouve qu'elle n'a pu empêcher
les faits reprochés."
6. L'article 1407 des Statuts refondus, tel qu'édicté par la
loi 62 Victoria, chapitre 24, section 1, et remplacé par la loi
6 Edouard VII, chapitre 19, section 12, est de nouveau rem-
placé par le suivant:
"1407. Toute personne trouvée coupable d'avoir eu ou
d'avoir actuellement en sa possession, en sa garde, ou sous
ses soins, les objets ainsi confisqués ou passibles de l'être.
est, dans chaque cas, passible d'une amende de pas moins de
vingt-cinq piastres, mais de pas plus de deux cents piastres,
pour la première offense; pour la deuxième offense, de pas
moins de cinquante et de pas plus de cinq cents piastres, et à
défaut de paiement immédiat, à un emprisonnement de pas
moins d'un mois et de pas plus d'un an dans la prison com-
mune du district dans les limites duquel la contravention a
eu lieu ou la saisie et la confiscation ont été opérées, avec dé-
pens dans tous les cas.
210
Il est disposé de cette amende tel que prescrit par l'article
1410."
7. L'article 1410 des Statuts refondue, tel qu'édicté par la
loi 62 Victoria, chapitre 24, section 1, et remplacé par la loi
6 Edouard VU, chapitre 19, section 16, est amendé en y ajou-
tant l'alinéa suivant:
"Les chefs d'exploitation de bois, les entrepreneurs et
sous-entreîpreneurs de coupe de bois mentionnés dans l'article
1402d tombent sous le coup de cet airticle dans la mesure y
indiquée. ' '
8. La présente loi entrera en vigueur le jour de sa sanc-
tion.
LOI DE CHASSE DE QUEBEC
La province de Québec est divisée en deux zones appelées
respectivement Zone Xo 1 et Zone No 2.
La Zone No 1 comprend toute la province, moins cette par-
tie des comtés de Cbieoutimi et de Saguenay, à l'est et au
nord de la rivière Saguenay.
La Zone Xo 2 comprend cette partie des comtés de Chicou-
timi et de Saguenay, à l'e«t et au nord de la rivière Sa-
guenay.
DES PROHIBITIONS DANS LA ZONE No 1.
lo Orignal, Chevreuil et Caribou.
"1396. Prohibition de chasser;
Il est défendu:
1. Le chevreuil et l'orignal;
De chasser, tuer ou prendre le chevreuil et l'orignal, entre
le premier jour de janvier et le premier jour de septembre de
chaque année; sauf dans les cpmtés d'Ottawa et de Pontiac,
où il est défendu de les chasser, tuer ou prendre, entre le pre-
mier décembre d'une année et le premier octobre de l'année
suivante :
2. lie caribou;
De chasser, tuer ou prendre le caribou, entre le premier
jour de février et le premier jour de septembre de chaque
année ;
3. Chiens pour chasser l'orignal, etc. Exceptions;
De se servir de chiens pour chasser, tuer ou prendre l'ori-
gnal, le caribou ou le chevreuil; mais il est permis de chas-
ser, tuer ou prendre ainsi le chevreuil (red deer) depuis le
vinijt octobre jusqu'au premier novembre de chaque année;
211
4. Ravages, etc.;
De chasser, tuer ou prendre l'orignal ou le chevreuil dans
les "ravages" d'hiver ("yarding") de ces animaux ou en
profitant de la croûte de la neige ("crusting");
5. Faons;
De chasser, rtuer ou prendre, en quelque temps que ce soit,
des faons ou broquarts, c'est-à-dire les pe^it-s, jusqu'à l'âge
d'un an, des animaux mentionnés dans les paiagraphes 1 et 2
de cet article;
6. Femelle de l' orignal;
De chasser, tuer ou prendre en quelque temps que ce soit,
la femelle de l'orignal. (S. E. Q., 1396; 52 V., eh. 19, art. 1;
59 V., ch. 20, art. 1; 3 Ei. VH, ch. 23, art. 1.)
"1397. Transport de l'orignal, etc., prohibé.
Il est défendu aux compagnies de chemins de fer, de ba-
teaux à vapeur et autres, ainsi qu'aux rouliers publics, de
transporter ou d'avoir en leur possession l'orignal, le caribou,
le chevreuil, en tout ou en partie, ou la chair, la tête et la
peau verte d'aucun de ces animaux, à moins iqu'il n'y soit
attaché un coupon ("tag") émis par le département de la
Colonisation, des Mines et des Pêcheries, autorisant ce trans-
port."
2. Id. après les 15 premiers jours de la prohibition.
II est défendu aux compagnies de chemins de fer, de ba-
teaux à vapeur et autres, ainsi qu 'aux rouliers publies, a/près
les quinze premiers jours de la date de prohibition, de trans-
porter l'orignal, le caribou, le chevreuil, la chair ou da tête,
en tout ou en partie, ou la peau verte d'aucun de ees ani-
maux. ' '
3". Exception, si l'orignal, etc., a été pris dans nue autre
province.
Les deux paragraphes précédents ne s 'ajppliquent pas au
transport de l'orignal, du caribou et du chevreuil ou de la
ehair, en tout ou en partie, ou de la tête et de la peau verte
d'aucun de ces animaux, s'il y est attaché un aiffidavit attes-
tant qu'ils ont été tués ou pris dans une autre province de
la puissance du Canada, en conformité des lois de cette pro-
vince ou dans un des Etats-Unis d'Amérique.
4. Paquet, etc., confectionné de manière à indiquer le
contenu.
Tout sac, paquet ou coffre, toute boîte, ou valise ou tout
autre réceptacle servant à transporter le gibier doivent être
confectionnés de manière à faire voir leur contenu et la des-
cription de leur contenu. Les nom et adresse du propriétai-
re y doivent être indiqués sur une étiquette à cet effet.
212
6. Pénalité.
Toute 'Gompagnie de ehemin de fer, de bateaux à vapeur
ou autres, ou les rouliers publics ou tout autre pexsonae fa-
vorisant, de quelque mamère que ce soit, la coutravention à
cet article, est passible d'une amende de dix piastres au
moins ©t de vingt-cinq piastres au plus pour chaque infra;C-
tion et les dépens.
6. Permis de transport peut être accordé par le ministre.
Néanmoins, il est loisible au ministre de la Colonisation,
des Mines et des Pêcheries d'accorder, en tout temps, des
permis de transport lorsqu'il a été prouvé, à sa satisfaction,
que l'orignal, le caribou ou le chevreuil ou partie d'iceux,
que l'on désire transporter, ont été pris ou tués dans un
temps où la 'chassie en est permise et d 'une manière légale.
7. Honoraire des permis.
Pour tout permis, ou coupons mentionnés dans cet article,
il ipeut être exigé un honoraire dont le ministre fixe le mon-
tant, suivant les circonstances, mais qui ne doit pas excéder
cinq piastres. (6 Ed. VII, eh. 19, art. 1).
"1398. Nombre des animaux qui peuvent être tués. —
Permis autorisant d'en tuer un plus grand nombre. — Pro-
vi&o.
Nul ne peut chasser, tuer ou prendre vivants, pendant Uioe
saison de chasse, plus d'un orignal, deux chevreuils et deux
caribous.
Le ministre peut néanmoins, s'il le juge à propos, a/ccoxder
à toute personne domiciliée dans la provinee, sur paiement
d'un honoraire de cinq piastres, un permis l'autorisant à
chasser, tuer ou prendre vivants au plus trois caribous et
trois chevreuils additionnels.
Toutefois, le ministre peut dispenser du paiement de l'ho-
noraire ci-dessus tout colon de bonne foi ou tout sauvage,
dont la pauvreté lui est démontrée d'une manière satisfai-
sante, et qui a besoin de ce gibier comme un moyen de sub-
sistance pour lui-même et pour sa famille." (S. R. Q., 1398;
59 V., ch. 20, art. 1; 1 Ed. YU, ch. 12, art. 1).
2o Castor, Vison, Loutre, Martre, Pékan, Lièvre, Ours, Eat
Musqué, etc.
"1399. Défense de chasser:
Il est défendu de chasser, tuer ou prendre:
1. Le castor;
Le castor, en tout temps jusqu'au premier novembre 1910
pour la zone No 1, et après cette date, entre le premier jour
d'avril et le premier jour de novembre de chaque année"
(6 Ed. Vn, ch. 19, art. 2).
213
2. lie vison, etc.;
Le vison, la loutre, la martre, le pékan, le renard et le ohat
sauvage, entre le premier jour d'avril et le premier jour de
novembre de chaque année. Cependant, il est permis en tout
temps de chasser, tuer ou prendre les variétés de renards
connus sous le nom de renards jaunes ou rouges.
3. Le lièvre, etc.;
Le lièvre, entre le premier jour de février et le premier
jour de décembre de chaque année, et l'ours entre le premier
jour de juillet et le vingtième jour d'août de chaque année.
(6 Ed. Vn, ch. 19, art. 2).
4. Le rat musqué ;
Le rat musqué en aucun temps de l'année, excepté dans le
mois d'avril. (6 Ed. YU, ch. 19, art. 2).
5. Sapport au ministre par personne faisant le cjmmerce
de fourrures ;
"Toute compagnie, société ou personne faisant le commer-
ce de fourrures qui, en vertu de quelqu'une des dispositions
de cette loi, a chassé ou fait chasser les animaux à fourrures
ou une espèce quelconque des animaux à fourrures mention-
nés dans cet article, est tenue de faire rapport dans les quinze
premiers jours du mois de mai de chaque année, au ministre
de la Colonisation, des Mines et des Pêcheries, de la quanti-
té et de l'espèce de ces animaux qu'elle a tués ou achetés,
ou mis sur le marché dans la province de Québec." (6 Ed.
VU, ch. 19. art. 2).
3o Bécasse, Bécassine, Perdrix, Canard Sauvage, Macreuse,
Sarcelle, etc.
"1400. Défense de chasser:
Il est défendu:
1. De chasser, tuer ou prendre:
(a) La bécasse, etc.;
L^ bécasses, les bécassines, les pluviers, les courlis, les
chevaliers et les maubèches, entre le premier jour de février
et le premier jour de septembre de chaque année; les perdrix
grises et de savane, entre le quinzième jour de décembre et
le premier jour de septembre de chaque année, et les perdrix
blanches (ptarmigan) entre le premier jour de février et le
premier jour de novembre de chaque année;
(b) La macreuse, etc.;
"Les macreusee, les sarcelles ou les canards sauvages d'au-
cune espèce, excepté les harles (becs-scies), les huards et les
goélands, entre le premier jour de mars d'une année et le
premier jour de septembre de la même année." (6 Ed. Vil,
ch. 19, art. 3).
214
(c) Défense de chasser p^idaut certaines heures.
En tout temps de l'année, une heure après le coucher du
soleil ■et une heure avant son lever, d'aucune manière, la bé-
casse, la bécassine, la iperdrix ou les macreuses, sarceEes ou
canarde sauvages, d 'aucune espèce; et durant ces heures pro-
hibées, il est également défendu de garder ou d'exposer, sous
aucun prétexte, des leurres ou appelants, soit près d'une ca-
che, d'une embarcation ou du rivage;
2. Enlèvement des œufs. — Droit de chasser pour la nour-
riture dans certaines parties de la province.
"De déranger, endommager, cueillir ou enlever en tout
temps, les œufs d'aucune espèce de gibier à plume. lies vais-
seaux ou chaloupes employés à déranger, cueillir ou enlever
•les œufs d'aucune espèce des dits oiseaux, peuvent, ainsi que
les œufs, être confisqués et vendus.
Néanmoins, les habitants de cette partie de la province
comprise dans la zone No 2, telle que définie par cette loi, et
ceux du comté de Graspé, peuvent, pour leur nourriture seule-
ment, y chasser, tuer ou prendre les oiseaux mentionnés dans
le paragraphe 6 du présent article en tout temps de l'année
— sauf entre le /premier juin et le premier août." (6 Ed.
Vn, ch. 19, art. 3).
"1400a. Achat et vente de perdrix prohibés. — Expres-
sions "vente" et "achat" définies. — Fardeau de la preuve
en certains cas. — Pénalité.
"Il est 'défendu d'acheter ou de vendre, d'exposer en ven-
te ou d'avoir en sa possession, avec l'intention de la vendre,
aucune perdrix grise ou de savane et aucune bécasse ava-nt
le premier jour d'octobre 1910.
Toute livraison de telle perdrix ou de telle ibécasse faite
autrement qu'à titre purement gratuit, constitue une vente,
et toute acceptation de telle perdrix ou de telle bécasse au-
trement qu'à titre purement gratuit constitue un achat, dans
le sens de cette disposition. ^
Si une telle iperdrix ou une telle bécasse est trouvée en la
possession d'un commerçant ou d'une personne vendant ou
ayant en sa possession pour des fins de vente des denrées ou
des produits, la preuve que ce commerçant ou cette personne
m'a pas cette perdrix ou cette bécasse en sa possession avec
l'intention de la vendre, est à la charge du commerçant ou
de la personne qui l 'a en sa possession.
Toute contravention aux dispositions du présent article
rend celui qui en est trouvé coupable passible p^our une pre-
mière infraction d'une amende de $2.00 au plus, et de $1.00
au moins et des dépens par chaque tête de perdrix et de bé-
casse, selon lie cas; ipour une deuxième infraction, d'une
amende de $10.00 au plus et de $5.00 au m.oiiis par chaque
215
tête; pour une troisième infraction et toute récidive, d-e la
même amende que pour la deuxième infra-ction, et d'un em-
prisonnement de trente jours au moins et de itrois mois au
pins, avec dépens dans tous les cas. ' ' (6 Ed. VU, ch. 19,
art. 4).
COUT DE LA LICENCE DE CHASSE.
Les personnes non domiciliées dans la Province de Québec
qui ne sont membres d'aucun club dûment incorporé dans la
Province $25.00
■Les personnes non domiciliées dans la Province, membres
aetifs de clubs de chasse et de pêche légalement orga-
nisés $10.00
Bonnes gens font les bons pays;
Bon cœur fait le bon caractère;
Bons comptes font les bons amis;
Bon fermier fait la bonne terre;
Bons livres font les bonnes mœurs;
Bons maîtres les bons serviteurs;
Bon bras fait les bonnes lames;
Bon goût fait les bons écrits;
Bon mari fait les bonnes femmes;
Bonne femme fait les bons maris.
(Proverbes).
* * *
ENIGME No 2.
L'ne main roturière avecque moi s'exerce.
Xé dans les bois, en ville j'ai commerce.
Bien souvent employé dans le palais du roi.
Quand on a fait ce qu'on voulait de moi,
On me met sur l'heure à la porte.
A savoir qui je suis, si ton désir te porte.
Je t'aiderai de bonne foi.
Voici: quand tu me tiens, je marche devant toi.
Voir réponse, page 32.
» • «
La plus grande de toutes les gloires que l'homme puisse
ambitionner, c'est d'avoir obtenu pendant sa vie et mérité
après sa mort les sympathies publiques par le bien qu'il aura
fait. Cicéron.
* • *
C'est un grand art que de savoir se choisir des amis posi-
tifs, mais une merveilleuse prudence de les eo-naerver.
21«
PECHE
Temps pendant lequel la pêche est permise.
Saumon. — Du 1er mai au 31 juillet; pêche à la mouclie:
du 2 février au 14 août.
Truite de mer. — Du 1er décembre au 31 octoîbre.
Ouananiche. — Du 1er décembre au 30 s&ptembre.
Truite mouchetée (sal. fonjtinalis). — Du 1er mai au 30
septembre. La pêche à travers la glace est prohibée.
Truite grise (lunge) touladi (lake trout). — Du 2 décem-
bre au 14 octobre.
Achigan (longueur, pas moins de 9 pouces. Bar non. com-
pris). — Du 16 juin au 1er avril.
L'Anguille peut être prise dans des nasses et dans des éclu-
ses, mais ne peut l 'être de manière à l 'empêcher entièrement
d 'arriver à d 'autres nasses.
Les mailles des filets ne doivent pas avoir moins d'un pou-
ce et un huitième, et le poisson moins de 30 pouces.
L'anguille ne peut être prise au dard ou au flambeau, du-
rant les mois d'octobre et de novembre, dans les eaux fré-
quentées par le saumon et la truite.
Doré (longueur, pas moins de 15 ipouees). — Du 16 mai au
14 avril.
Eperlan. — Du 2 juillet au 31 mars.
Poisson blanc. — Du 1er décemibre au 9 novembre.
Maskinongé (longueur, pas moins de 24 pouces). — Du 15
juin au 15 avril.
Esturgeon (longueur, pas moins de 36 pouces). — Du 30
juin au 31 mai.
Les personnes non domiciliées dans la province et qui dé-
sirent y faire la pêche, devropt, avant de commencer à pê-
cher, se procurer à cet effet un permis spécial.
Tarif des licences pour non résidents.
Pour la pêche au saumon $25.00
Membres des clubs non résidents 25.00
Pour toute autre espèce de poisson 10.00
Les membres de clubs 5.00
Les invités de clubs et les membres honoraires devront
payer le taux ordinaire de la licence.
Pour obtenir les licences de pêche, il faut s'adresser au
Département des Pêcheries, à Québec, ou à nos agents, ins-
pecteurs et officiers, aussi aux secrétaires des différemts clubs
217
autorisés à -délivrer les lieenees aux membres et aux invités
de leur club respectif.
Art. 1402b. — Toute personne ou toutes personnes sans au-
cun pejmis, ayant en sa possession un engin de pêeh.e ou de
chasse prohibé par la loi, sera présumée violer la loi, et la
dite (présomption sera suffisante pour établir que la dite per-
sonne ainsi trouvée, à pêcher ou chasser illégalement, et il
incombera à cette personne de démontrer qu'elle possédait
cet engin sans aucun objet illégal.
Art. 1394aa. — Quiconque "fait usage de dynamite" ou
autres "explosifs" pour la pêche des poissons visés par cet-
te loi, est passible d'un "emprisonnement" de douze mois.
Exportation de certaines espèces de truite.
Personne ne recevra, n'expédiera, ne transportera ni n'aura
en «a possession, dans le but de l'expédier ou de la transpor-
ter hors du Canada, aucune truite mouchetée, truite de riviè-
re ou de mer, prise ou capturée dans les provinces d'Ontario,
de Québec, du Nouveau-Bruns-wick, de la NouveHe-Ecoss© et
de l'Ile du Prince-Edouard; pourvu: —
(a) que toute personne pourra ainsi expédier la truite cap-
turée 'par elle pour le sport jusqu'à vingt-cinq livres pesant,
si l'envoi «ait accompagné d'un certificat à cet effet, soit de
l'officier local des pêcheries dans le district duquel le pois-
son a été capturé, soit de l'agent local de la station adjacen-
te à la localité où le poisson a été capturé, ou est accompagné
d'une copie de la licence ou du permis officiel délivré à la
personne faisant l'envoi;
(b) qu'aucun paquet de cette truite n 'excédera vingt-cinq
livres pesant, ni que personne n'aura la permission d'expé-
dier plus qu'un paquet durant la saison.
Eintre Marseillais et Gascon:
— Moi, dit le Gascon, je suis allé dans un pays où il fai-
sait si chaud, que les poules y pondaient des œufs durs!
— Et moi, renchérit le Marseillais, c 'est encore bien plus
fort. Il faisait tellement froid dans le pays où je suis allé,
que les poules n'y pondaient que des œufs à la neige !
Les enfants terribles:
— Petite mère, c'est toi qui es bien heureuse!
— Pourquoi, mon chéri?
— Si tu avais mal aux dents tu pourrais bien tout de
suite les retirer.
218
PRONOSTICS DE LA TEMPEUATUBE
POUR L'ANITEE 1909.
Janvier. — Du 1er au 6, l 'année commence avec de fortes
tempêtes de neige; du 6 au 14, nous avons d'abord un beau
ciel clair, ensuite le vent du sud nous apportera de la neige;
du 14 au 21, pendant cette durée, la température est variable
avec froid et tempête de neige; du 21 à la fin du mois, d'a-
bord de la neige, puis la température s'adoucit et nous avons
quelques jours de pluie.
Février. — Du 1er au 5, nous avons toutes les probabilités
d'une tempête de neige au commencement du mois; du 5 au
13, la température continue à être très rude, les grands vents
causeront des obstructions dans les chemins; du 13 au 20,
encore quelques journées froides, ensuite la température de-
vient plus modérée; du 20 à la fin du mois, durant ce laps de
temps nous aurons des jours de pluie.
Mars. — Du 1er au 6, nous aurons pendant cette durée une
température variable; du 6 au 14, les premiers jours, nous au-
rons de forts coups de vent avec pluie et neige; du 14 au 21,
le ciel est plus clair et la température s'adoucit; du 21 au 28,
temps variable avec grands vents, car à l 'approche des équi-
noxes les coups de vent sont ordinairement dangereux; du
i28 au 5 avril, les derniers jours de mars, nous aurons de for-
tes tempêtes et ensuite la température s'adoucit.
Avril. — Du 5 au 13, la température est variable, après
quelques journées d'un ciel clair, nous aurons de la pluie et
de la neige; du 13 au 19, durant ce laps de temps nous avons
d'abord des journées froides, ensuite la température s'adoucit
et nous avons de belles journées chaudes; du 19 au 27, dans
les premiers jours, continuation du beau temps, sur les der-
niers jours, le vent d'est nous donnera de la pluie; du 27 au
5 mai, les derniers jours du mois d'avril sont froids et les
premiers jours de mai sont beaux et chauds.
Mai. — Du 5 au 12, quelques jours de pluie accompagnée
de forts coups de vent sur les lacs; du 12 au 19, température
désagréable, pluie froide, grands vents, et les gelées sont en-
core à craindre; du 19 au 26, la température est encore humi-
de, et ensuite elle s'améliore et nous donne de belles jour-
nées; du 26 au 3 juin, après quelques belles journées, le der-
nier quartier d« la lune cous apportera des journées
pluvieuses.
Juin. — Du 3 au 10, ce laps de temps sera beau, suivi de
forts eouips de vent sur les derniers jours; du 10 au 17, 'beau
temps et nous aurons les premières journées de chaleur de la
saison; du 17 au 25, nous pouvons compter sur quelques ora-
ges accompagnés de tonnerre; du 25 au 3 juillet, nous aurons
une température humide avec beaucoup de brume.
219 ,
Juillet. — Du 3 au 10, pendant cette durée, nous aurons de
gros orages accompagnés de tonnerre; du 10 au 17, la tempé-
rature devient plus froide avec brouillards; du 17 au 25, du-
rant les premiers jours nous souffrirons de chaleurs accablan-
tes; du 25 à la fin du mois, le t'Cimps d'abord incertain, en-
suite quelques orages, et les nuits deviennent très fraîches.
Août. — Du 1er au 8, ce mois commence avec de belles
journées, ciel clair et nuits chaudes; du 8 au 15, le ciel est
légèrement couvert, mais le vent du sud-ouest, nous appor-
tera quelques orages; du 15 au 23, nous serons exposés à
avoir quelques jours de pluie passagère; du 23 à la fin du
mois, la température est beaucoup plus froide et changeante.
Septembre. — Du 1er au 6, ce mois commence avec une
température variable; du 6 au 14, durant ces jours nous pou-
vons compter sur les plus belles journées de l'automne; du
14 au 22, quelques jours de mauvais temps, puis de forts
orages; du 22 à la fin du mois, encore de la pluie accompa-
gnée de tonnerre et de vent qui amènera des tempêtes sur
mer.
Octobre. — Du 1er au 6, nous aurons une température
désagréable, pluie accompagnée de neige; du 6 au 14, nous
aurons quelques journées très froides; du 14 au 22, nous au-
rons pendant cette durée une température variable; du 22 au
28, quelques belles journées avec ciel clair, mais très froides;
du 28 au 4 novembre, les derniers jours du mois sont beaux,
mais novembre commencera avec un très mauvais temps.
Novembre. — Du 4 au 12, la température baisse considéra-
blement, le ciel est couvert et pluvieux; du 12 au 20, nous
aurons des journées froides avec de la neige; du 20 au 27,
durant ce laps de temps, nous aurons une température ora-
geuse avec coups de vent sur les lacs; du 27 au 4 décembre,
il.es derniers jours du mois la température s'améliore, mais
décembre commence avec de grands vents.
Décembre. — Du 4 au 12, temps variable, après quelques
journées humides la température se refroidit; du 12 au If),
nous avons une température glaciale avec tempête de neige;
du 19 au 26, le thermomètre baisse considérablement, la glace
se forme sur les rivières; du 26 à la fin du mois, nous aurons
de forts coups de vent accompagnés de neige.
' ' Ecoutez les vieillards avec déférence, car ils ont sur vous
un avantage immense que vous ne pouvez deur enlever: c'est
l'expérience de la vie."
220
PREDICTIONS DE THOMAS MOULT
POUR L'AimEE 1909.
Prédictions générales. — Le printemps, cette année, sera
sec, froid et amer à tous les arbres et biens de la terre, qui
auront petit commencement jusqu'au mois de juin, lequel
sera orageux et pluvieux jusqu'à la mi-août; il sera tardif, et
semblable au quinzième nombre solaire.
L'automne sera moite et venteux.
L 'hiver sera bien tempéré, il n 'y aura pas de grands froids.
Prédictions particulières. — Au commencement de l'année
il y aura cherté de tous grains; ceux qui auront de l'argent
feront bien d'en acheter; mais qu'ils les vendent, car à la
fin de l'année ils diminueront de prix. Les vendanges se-
ront médiocres en tous pays, et les vins seront verts: heu-
reux ceux qui en seront fournis de bons, car ils feront grand
profit.
Mariage d'un grand roi.
Traité de paix entre les princes chrétiens.
Bataille gagnée.
Pronostications des biens de la terre. — Cette année, le
premier jour de l'année étant un vendredi, l'hiver s'avan-
cera, le printemps sera bon; l'été et l'automne seront assez
secs, les blés et vins seront à bon marché. Le mal des yeux
régnera. La plupart des enfants mourront. Il y aura guerre,
batailles et meurtres. L'on ira d'un royaume à l'autre pour
se narguer. Les bêtes farouches périront.
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LA COMPAGNIE J.-B. ROLLAND & FILS
1910
QUARANTE-QUATRIEME ANNEE
Enregistré conformément à l'acte du parlement du Canada, en l'année mil neuf
cent dix, par La Compagnie J.-B. Rolland & Fils, au bureau du ministre
de l'Agriculture à Ottawa.
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N. B.-~Cet almanach contient beaucoup da matières d'un intérêt général et
incita d'être conservé à titre de renseignements utiles.
A NOS LECTEURS.
Notre préoccupation eoustante a toujoui-s até d« rendr*
•hacune des éditions de notre "Almanacn Agricole, Com-
mercial et des Familles" de plus en plus digue de la bien-
veillance de ses lecteurs, et comme cette quarante-quatrième
ne le cède en rien sur ses devancières, nous avons tout lieu
d'espérer qu'elle recevra l'accueil accoutumé.
Eu voici le sommaire. Comput ecclésiastique; fêtes mo-
biles; calendrier confonne à i'Ordo; éphémérides des douze
derniers mois; la hiérarchie catholique du Canada précédée
d'un tableau synoptique; les Pères du Concile Flénier; les
Conseils de l'Instruction publique, de l'Agriculture, des Arts
et Manufactures; l'Association des Manufacturiers cana-
diens; la Chambre de Comm.erce; les gouverneurs généraux
et lieutenants-gouverneurs depuis la Confédération; le Parle-
ment fédéral et les Législatures de la Puissance; les divers
dépsrtements de Québec; le tarif des Postes; les lois de
Chasse et de Pêche; les pronostics de la température.
l'our faire diversion à l'aridité de ces matières, de nom-
eiises i^t intéressantes histoires, entre autres: "Par Terre
i;; par Mer", et..., par A.-D. DeCelles; "Anecdotes du Pa-
lais", par clis Laugelier; "Françoise la Blonae", par K. Gi-
rard; "Sirop Laflèche", par A. Bourgeois; des conseils pra-
tiques d'économie domestique; variétés scientifiques et dro-
latiques; pensées, maximes, etc., etc. j FDTTFTTRS
Comput ecclésiastique pour 191U.
Kombre d'or (cycle ou révolution de dix-neuf ans pour
•i-oider l'année lunaire avec l'année solaire) 11
Bpacte (nombre de onze jours que le soleil a en plii«; sur
année lunaire) XIX
Cycle solaire (11 es't de 28 ans) 15
Indictiou romaine (période de quinze ans, employée dans
-- bïillos du Saint-Siège) 8
Lettre dominicale (indiquant le dimanche durant toute
'aiHiér- ) b
Lettre du Mart3?rologe ' n
Fêtes mobiles.
Pentecôte . ■ 15 mai
Sainte Trinité 22 mai
Fête-Dieu 26 mai
1 er dim. de l 'A vent . . . 27 nov.
Dimanches après la
Pentecôte 27
Septuagesime '^à janvier
r^es Cendres 9 févriei
Dim. de la Passion. .1.3 mars
• ' dos Rameaux .20 mars
Pâques 27 mars
Rogations .... 2, 3 et 4 mai
Ascension 5 mai !
Quatre-Temps.
Printempi le» 18, 18 et 1> férviar.
Eté les 18, 20 et 21 mai.
Automne les 21, 23 et 24 septembre
Hiver les 14, 16 et 17 déf-mbre.
Commencement des quatre Saisons.
Ii« Printemps, le 21 mars, à 7 h. 3 m. du matin. (Equi-
Boxe,) c'est-à-dire que les jours et les nuits solit d 'une = égale
durée.
L'Eté, le 22 juin, à 2 h. 58 m. du matin.
L'Automne, le 23 septembre, à 5 h. 31 m. du soir. (Equi-
noxe,) c'est-à-dire que les jours et les nuits sont d'une égale
durée.
L'Hiver, le 22 décembre, à 0 h. 12 m. du soir.
Fêtes religieuses d'obligation.
Tous les dimanches de l'an-iLe 1er novembre, la Tous-
nee.
Le 1er janvier, la Circonci-
sion.
Le 6 janvier, l'Epiphanie.
Le 5 mai, l'Ascension.
Fêtes légales. (Jours non juridiques)
saint.
Le 8 décembre, l'Immaculée
Conception.
Le 25 décembre, Noël.
Tous les dimanches de l'an-
née.
Le 1er janvier, la Circonci-
sion.
Le 6 janvier, l'Epiphanie.
Le 9 février, les Cendres.
Le 25 mars, Vendredi saint.
Le 28 mars, Lundi de Pâques.
Le 5 mai, l'Ascension.
Le 24 mai, Eeine, Victoria.
Le 1er juillet, la Confédéra-
tion.
Le 5 septembre, Fête du tra-
vail.
Le 1er novembre, la Tous-
saint.
Le 9 novembre, Fête du Roi.
Le 8 décembre, l 'Immaculée
Conception.
Le 25 décembre, Noël.
Célébration solennelle du Mariage.
Cette année, on pourra célébrer la solennité des "Noces"
du 7 janvier au 8 février inclusivement, et du 4 avril au 26
novembre aussi inclusivement.
Eres de l'année 1910.
De la créajtion (4944 suivant les Béucdictins) 6873
De la période Julienne 6623
De la naissance de Jésus-Christ (ère chrétienne). 25 dée. 1910
De la fondation de Eome, selon Varron. 21 avril 2663
" " de Québec, 3 juillet 302
■" " de Montréal, 17 mai 268
De la découverte de l'Amérique, par Christophe Co-
lomb, 11-12 octobre .' 41 '^
De la découverte du Canada, par Jacques Cartier, 16
juillet 376
De la cession du Canada à l 'Angleterre, 9 février 147
De la république des Etats-Unis, 4 juillet 134
De la république française, 4 septembre 40
De la Puissance du Canada, 1er juillet 43
Du règne de S. S. Pie X, 4 août 7
" " du roi Edouard Vil, 24 janvier 9
Observations météorologiques, etc.
Eu 1908. — ^Première gelée d'automne, 29 octobr».
" " neige " 14 novembre.
" Commencement de l'hiver, le 6 décembre.
En 1P09. — Prfemière traversée en voiture sur la gla&e, de Lon-
gueuil à Hochelaga, le 9 janvier.
" La glace du Saint-Laurent part vis-à-via la ville
de Montréal, le 2 avril.
" Le traversier "Longueuil" commence son service
régulier, le 19 avril.
" Arrivée du premier vapeur d "outre-mer: le "Coriu-
thian" de la ligne Allan, le 1er mai.
Première gelée d 'automne, le 29 octobre.
' ' Première tempête de neige, à Montréal, le
Nota. — Pour Je détail des années précédentes, voir nos Al-
manachs des années dernières.
BAROMETRE PERPETUEL.
Le tableau ci-dessous, préparé pour le climat de la Grande-
Bretagne par le célèbre astronome Herschel, a été modifié
par des hommes compétents, de manière à convenir au climat
du Canada.
■nJ l» -ïoiv^i'if L.aa<
la pleine, le
K^ ti<
i* «rv«»
1er quartier, on 'e
dernier arrivent
ïntre mmau ei
( Forte geiee, & moine
1 h. du matin
Beau . . . . .
. que le vent ne vienne
du sud ou de l'ouest
" 2 et 4 ••
Frais,fréquente3 ondées
Neige et tempête.
" 4 et 6 '« ....
Pluie
(< «
■' 6 et 8 -
Vent et oluie
Tempête.
'• S et 10 "
Variable . .^
f Neige, ai le vent est è
\ l'est ou à l'ouest ,
'• 10 et midi .. ,
Fréquentes ondées
( Neige, si le vent est è
\ l'ouest.
îiitremidiet 2h. p.m.
Très pluvieux
Neige ou froid.
" 2 et 4 " . .
Variable
Beau et doux.
" 4 et 6 " ..
Beau
Bean
f Beau si le vent es"
Beau et gelée, si le vem
' 6 et S •' ..
N-0
' Pluie, s'il est aud ou
es! N. ou N.-E
Pluie on neige, s'il est
S.-O
9ud oti sud-ouest
" 8 et 10 •' . .
<.
"
"1 pt minuit
Bear \ Bnan et froi^
01. a. — t** pi-ÀiUijtloa* da c« '.aDlran seruat d'aiitknt plui correcte» qne le»
ri&u9otnM)t< ds la lune t'effectueront f.lu» prit de raJAl on de mlnutt
' » t»hip.»ii il» l'cU «it plni nxact th" c^lnl de l»hl»e»
5
Jeûnes de précepte avec al)Btlnence.
1* Tous les mercredis, vendredis et samedis des Quatre-
Temps de l'année;
2° Les jours de "Vigile" de la Pentecôte, (14 mai); de
la solennité des SS. Apôtres Pierre et Paul, (2 juillet) ; de
la solennité de l'Assomption, (20 août); de la Toussaint,
(31 octobre), et de Noël, (24 décembre);
3° Le mercredi des Cendres et les trois jours suivants, 10,
n et 12 février.
4» Tous les mercredis, vendredis et samedis des cinq pre-
mières semaines du carême;
5° Le dimanche des Eameauz et les six autres jours de la
Semaine sainte;
6° Tous les mercredis et vendredis de l'Avent.
N. B. — Tous les jours du carême sont jeûnes de précepte,
cependant, les lundis, mardis et jeudis des cinq premières se-
maines du carême, il n'y a point d'abstinence " totale ", mais
seulement "partielle"; c'est-à-dire qu'en ces jours, on peut
faire un "seul" repas en gras (le midi) et il n'est pas per-
mis de faire usage de poisson à ce repas. Si l'on use de
viande, on ne peut manger de poisson au même repas, mais
on peut renoncer à la viande et manger du poisson, etc. Les
œufs ne sont défendus ni avec la viande ni avec le poisson.
Eclipses durant l'année 1910.
Cette année il y aura quatre éclipses, dont deux du soleil
et deux de la lune.
Le 8 mai, éclipse totale du soleil, invisible au Canada.
Le 23-24 mai, éclipse totale de la lune, visible au Canada.
Le 1er novembre, éclipse partielle du soleil, invisible au
Canada.
Le 16 novembre, éclipse totale de la lune, visible au Ca-
nada comme éclipse partielle.
Apparence des Planètes pour 1910.
Venus sera étoile du soir depuis le coninieucemeut de l'an-
née jusqu'au 12 février; ensuite, étoile du matin jusqu'au
26 novembre; étoile du soir le reste de l'année.
Mars sera étoile du soir depuis le commencement de l'an-
née jusqu'au 27 septembre; étoile du matin le reste de l'an-
née.
Jupiter sera étoile du matin, depuis le commencement dr
l'année jusqu'au 31 mars, ensuite étoile du soir jusqu'au 10
octobre; étoile du matin le reste de l'année.
Saturne sera étoile du soir, depuis le commencement de
l'année jusqu'au 16 avril; ensuite étoile du matin jusqu'au
27 octobre; étoile du soir le resite de l'année.
Explication des signes et abréviations.
La colonne cl. désigne la couleur des ornements de l'Eglise
pour chaque jour; le signe t les jours où on peut dire des
messes basses avec des ornements noirs; et le signe * les di-
manches où à vêpres on prend la couleur du jour suivant,
N. L., Nouvelle Lune. P. Q., Premier Quartier.
P. L., Pleine Lune. D. Q., Dernier Quartier.
H. M., Heure, Minute. Q. Tps., Quatre-Temps.
JANVIER
Consacré à l'Enfant Jésus
31 JOURS
signe du Verseau
Les jours croissent de 1 heure 5 minutes.
$ D. Q. le 3, à 8h. 33m. du matin.
© N. L. le 11, à 6h. 57m. du matin.
s: p. Q. le 18, à 5h. 27m. du matin.
© P. L. le 25, à 6h. 57m. du matin
Jours de la
semaine.
CL.
FÊTES RELIGIEUSES.
SOLEIL 1 LUNE
Lev. Cou. L. C.
JH.M H. M 1 H. M.
Sam.
1
b
Circoncision, doub.2e cl. (d'obi.) 7 47
4 21
10 38
DIM.
9
r
Octave de St Etienne, M., doub. 7 47
4 22
11 44
Lundi
3
b
Octave de St Jean, Ap. et Ev., d. 7 47
4 28
matin
Mardi
4
r
Octave des SS. Innocents, doub. 7 46
4 24
0 42
Merc
5
b
Vigile de l'Epiphanie, semid. 7 46
4 25
1 48
Jeudi
6
b
EPIPHANIE, doub. Ire cl. (d'obi.) 7 46
4 26
2 55
Vend.
7
b
De l'Octave, semid.
7 45
4 28
4 03
Sam.
8
b
De l'Octave, semid.
7 45
4 29
5 11
DIM.
9
b
Dim. dans l'Octave, semid.
7 44
4 30
G 16
Lundi
10
b
De l'Octave, semid.
7 44
4 31
7 18
Mardi
11
b
De l'Octave, semid.
7 43
4 32
couc-
Merc.
12
b
De l'Octave, semid.
7 42
4 33
5 45
Jeudi
13
b
Octave de l'Epiphanie, doub. privil.
7 42
4 34
7 1
Vend.
14
b
St Hilaire, E. D., doub.
7 42
4 35
8 20
Sam,
15
b
St Paul, Ermite, doub.
7 40
4 37
9 40
DIM.
16
b
2 Ep. T.S. Nom de Jésus, d. 2e cl.
7 40
4 38
10 59
Lundi
17
b
St Antoine, Abbé, doub.
7 39
4 39
matin
Mardi
18
b
Chaire de St Pierre à Rome, d.maj.
7 39^4 41
0 10
Merc.
19
vri
Messe du je Dim. après l'Epiphanie
7 38:4 42
1 30
Jeudi
20
r
SS. Fabien et Sébastien, MM., d.
7 374 43
2 49
Vend.
21
r
Ste Agnès, V. et M., doub.
7 364 45
4 5
Sam.
22
«•t
SS. Vincent et Anastase, MM., sd.
7 354 46
5 17
DIM.
23
vl*
Septuagésime, 2e cl., semid.
7 344 47
6 23
Lundi
24
r
St Timothée, E. et M., doub.
7 33Î4 49
lever
Mardi
25
r
Prière de N.-S., (joub. maj.
7 32
4 51
4 67
Merc.
26
r
St Polycarpe, E. et M., doub.
7 32
4 52
6 6
Jeudi
27
b
St Jean Chrysostôme, E.D., doub.
7 32
4 53
7 14
Vend.
2-*
bt
St Raymond de Penn.,Conf., semid.
7 31
4 54
822
Sam.
29
b
St François de Sales, E. D. , doub
7 31
4 56
9 28
DIM.
30
vl*
Sexagésime, 2e cl., semid.
7 30
4 58
10 83
Lundi
31
b
St Pierre Nolasque, Conf., doub.
7 28;5 0
11 34
Quand janvier montre les dents,
Le printemps et l'été sont ardents.
Quand janvier fait le pont,
Mars le rompt.
Il vaut mieux tout perdre que de perdre le temps ; l'or perdu
peut se retrouver ; le temps perdu, jamais.
7
JAITTIER.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
1£.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
28.
29.
30.
31.
28 JOURS
Signe des Poissons
FEVRIER
Consacré aux Douleurs
de la Ste Vierge
Les jours croissent de 1 heure 'i'i minutes.
5 U. Q. le 2, à 6h. 33m. du matin. 1 £ P. Q. le 16, à Ih. 38m. du soir.
(D N. L. le 9, à 8h. 19m. du soir. | ® P. L. le 23, à lOli. 42m. du soir
Jours de la
semaine.
CL.
FÊTES RELIGIEUSES.
SOLEII,
Lev. Cou.
M'XK
L. C.
_
H. M.
H- M.
H. M.
Mardi
1
r
De la Passion de N.-S., doub. maj.
7 27
5 1
matin
Merc.
2
b
Purification DE LA B.V. M., d. 2e cl.
7 26
5 2
0 39
Jeudi
3
b
Ste Famille J. M. J., d. -ie cl. (du 23
7 25
5 8
1 46
Vend.
4
b
St André Corsini, E.C., d. [janv. )
7 23
5 5
2 52
Sam.
5
r
Ste Agatlie, Y. et M., doub.
7 22
5 6
3 59
DIM.
6
vl*
QuiNQLAGKSiME,2ecl., sd. (Soi. de
7 20
5 8
5 2
Lundi
7
b
St Romuald, Abbé, doub. [la Purif. )
7 19
5 9
6 2
Mardi
8
b
St Jean de Matha, Conf., doub.
7 18
5 11
6 51
Merc.
9
vl
Les Cendres. (1)
7 17
5 13
couc.
Jeudi
10
b
Ste Scholastique, V., doub.
7 16
5 14
5 59
\'end.
11
r
Ste Couronne d'Epines, doub. maj.
7 14
5 16
7 21
Sam.
12
b
Les Sept Fondateurs des Servîtes, d.
7 13
5 17
8 48
DIM.
13
vl*
1er du Carême, Ire cl., semid.
7 11
5 18
9 58
Lundi
14
b
St Ildefonse, E. C, doub.
7 915 19
11 19
Mardi
15
r
SS. Martyrs Japonais, doub.
7 8 5 20
matin
Merc.
16
b
a7>5.Epous.delaB.V.M.,d.m.(du|7 65 22
0 89
Jeudi
17
b
N.-D.deLourdes,d.m.(dull)[23j.)7 45 24
1 5(5
Vend.
18
r
0. Tps. Ste Lance et SS. Clous,d.m. 7 35 25
3 8
Sam.
19
b
a Tps. Conv. de St Paul, d. m. (du 7 1J5 27
4 16
DIM.
20
vl*
2e du Carême, 2e cl., semid. [25j.i7 0i5 28
5 16
Lundi
21
b
St Cyrille dAlox., E.D., d. (du <)). 6 59,5 3U
6 2
Mardi
22
b
Chaire de St Pierre .\Anlioche,d. m. !6 57,5 31
6 41
Merc.
23
b
Vig. St Pierre Damien, E. D., doub. (5 55,5 33
lever
Jeudi
24
,-
St Mathias, Ap.,,doub. 2e cl. 6 535 34
6 7
Vend.
25
,.
St Suaire de N.-S., doub. maj. 0 51^5 35
7 14
Sam.
26
vli-
De la Férié (bf Imm. Con. ) 6 49.5 37
8 18
DIM.
27
vl
3e DU Carême, 2e cl., semid. l'i 485 38
9 21
Lundi
28
vit
De la Férié (bt SS. Anges).
6 47
5 89
10 28
Quand il fait beau le jour de la Chandeleur
L'hiver dure encore quarante jours.
Eclairs en hiver, signe de neige prochaine, de vent et de tempête.
C'est un malheur qu'un homme soit maître, quand il n'a jamais
su être disciple.
(1) Je(^n^^ tous les jours du Cart^me, les dimanches exceptés.
9
FEVRIEa.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
^.
25.
26.
27.
28.
10
MARS
Consacré à Saint Joseph
31 JOURS
Signe du Bélier
Les jours croissent de 1 heure 48 minutes.
^ D. Q. leé, à2h. 58m. dumatin. | (g P. Q. le 17, à lOh. 43m. du soir.
©N. L.
le]
1, à 7h. ISni. du matin. | ® P. L. le 25, à 3h. 2
7m. du
soir.
Jours de la
semaine.
CL.
FÊTES RELIGIEUSES.
SOLEIL
Lev. Cou.
I.UNE
L. C.
H. M
H. M
H. M.
Mardi
1
vit
De la Férié (rt SS. Apôtres).
6 44
5 42
11 33
Merc-
2
vit
De la Férié (bt St Joseph). '
6 42
5 43
matin
Jeudi
3
vit
De la Férié (bt T. S. Sacrement). ;
6 40
5 44
0 38
Vend .
4
r
Des Cinq Plaies de N.-S. ,doub.maj.
6 89
5 45
1 44
Sam.
5
vit
De la Férié (bt Imm. Conc.)
6 37
5 47
2 47
DIM.
6
vl*
4e du Carême, 2e cl., semid.
6 36
5 48
3 47
Lundi
7
b
St Thomas d'Aquin, C. D., doub.
6 34
5 49
4 40
Mardi
8
b
St Jean de Dieu, Conf., doub.
6 31
5 51
5 26
Merc.
9
b
Ste Françoise, Ve, doub.
6 29
5 53
6 2
Jeudi
1(1
rt
SS. Quarante Martyrs, semid.
6 27
5 54
6 32
Vend.
11
r
Précieux Sang de N.-S., d. maj.
6 25
5 55
couc.
Sam.
12
b
St Grégoire I, P. D., doub.
6 24
5 56
7 34
DIM.
13
vl
Passion, Ire cl., semid. (1)
6 22:5 58
8 58
Lundi
U
vit
De la Férié.
6 205 59
10 21
Mardi
1.5
vit
De la Férié.
6 18^6 1
11 43
Merc.
16
vit
De la Férié.
6 lGi6 2
matin
Jeudi
17
b
St. Patrice, E. C, doub. maj.
6 14:6 3
1 0
Vend.
18
b
Notre-Dame de Pitié, doub. maj.
6 116 4
2 10
Sam.
19
b
ST JOSEPH, pat. de l'Egl.C.,d.lre
6 106 6
3 12
DIM.
20
vl
Rameaux, Ire cl., semid. [cl.
6 9:6 7
4 2
Lundi
21
vl
De la Férié.
6 76 8
4 4?î
Mardi
22
vl
De la Férié.
6 56 9
5 16
Merc.
23
vl
De la Férié.
6 36 11
5 41
Jeudi
2-1
b
Jeudi Saint, doub. Ire cl.
6 16 12
6 1
Vend.
25
n
Vendredi SainT, doub. Ire cl.
5 596 13
lever
Sam.
26
b
Samedi Saint, doub. Ire cl.
5 576 14
7 10
DIM.
27
b
PAQUES, doub. Ire cl.
5 556 16
8 16
Lundi
28
b
De |;Octave, | ^^^^ ^^^ ^,
De 1 Octave, )
5 536 17
9 23
Mardi
29
b
5 .52 6 18
10 29
Merc .
30
b
De l'Octave, \ ^^.,
r-. 1'/^ » f semid.
De 1 Octave, f
5 506 20
11 34
Jeudi
31
b
5 41
6 21
matin
Ce que mars couve, on l'sait toujours
Apres son trente-et-unième jour.
Au commencement ou à la fin,
Mars a son poison et venin
Il vaut mieux manquer de peu que d'avoir trop de richesses.
(1) Pa8 d'offices votifs pendant la quinzaine do la Passion.
11
l:^V/;;f.-.^5.^viiV;..:.
2
3
4
5
6
7
8 .•
9
10
11
l'2
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
2»
30
3)
12
30 JOURS
Sieu« du Taureau
AVRIL
Consacré à Notre-Dame
Auxillatrlee '
Les jours croissent de 1 heure 10 minutes.
î D. Q. le 2. à 7h. 51m. du soir. 1 S P. Q- le 16. à 91i. lUm. du matin.
© N. L. Ie9, à Ih.Slm. du soir. | ® P. L. le 21, à 8h. 29m. du matin.
Jours de
la
semame.
CL.
Vend.
1
b
Sam.
2
b
DIM.
3
b
Lundi
4: b
Mardi
5! b
Merc.
6' b
Jeudi
' b
Vend.
hI b
Sam.
9
b
DIM.
10
b
Lundi
11
bl
Mardi
12
b •
.Merc.
13
'■";
Jeudi
14
r i
Vend.
15
bt
Sam.
16
bt
DIM.
17
b
Lundi
18
bt
Mardi
19
bt
Merc.
20
bt
Jeudi
21
b
Vend.
22
rt
Sam.
23! rt
DIM.
24! r
Lundi
25' r
Mardi
26 rt
Merc.
27 b
Jeudi
28: b
Vend.
29 r
Sam.
30 b
FETES RELIGIEUSES.
semid.
De l'Octave, \
De l'Octave, /
1 Pâç. QUASIMODO, doub. privil.
AN.\.B.V.M.,d. Ire cl. (du 25 mars).
St Vincent Ferrier, Conf. , doub.
St Gabriel, Arch., d.m. (du20mars).
St Benoit, Abbé, d. m. (du 21 mars).
StCyrilledeJérus.,E.D.,d.(dul8m.)
St Jean Damasc, C.D.,d. (du27m.)
2 Pâç. Du Dim., semid. (Sol. Ann. )
StLéon I, P. D., doub.
St Isidore, E. D., doub. (du 4).
St Herménégilde, M., semid.
St Justin, M , doub.
De la Férié (rt Passion de N.-S.)
De l'Immaculée Conception, semid.
3 Pâq. Pat.. St Jos. , d. 2e cl. (Sol. S.
De la Férié (bt SS. Anges). [Jos )
De la Férié (rf SS. Apôtres).
De la Férié (bt St Joseph).
St Anselme, E. D., doub.
SS. Soter et Ca'ius, PP. et MM., sd.
St Georges, M., semid.
4 Pâç. St Fidèle de Sigm. , M., doub.
St^L\rc, Ev.,d. 2e cl. (proc.rog.vl.)
SS.Clet etMarcellin PP. et MM.,sd.
N.-D. du Bon-Conseil, doub. maj .
St Paul de la Croix, Conf., doub.
St Pierre, M., doub.
Ste Catherine de Sienne, \'., doub.
SOI-EII.
Lev. Cou.
I rxK
L. C.
K.M.lH.M.
H. M.
5 446 22
0 86
5 446 23
1 37
5 426 24
2 32
5 41 6 25
8 19
5 39,6 27
3 58
5 37,6 29
4 32
5 36,6 80
4 56
5 33:6 31
5 16
5 32|6 32
5 45
5 306 33
couc.
5 28 6 84
9 19
5 26 6 86
10 40
5 24.6 87
11 57
5 22
6 38
matin
5 20
6 40
1 5
5 18;6 42
2 1
5 17 6 48
2 45
5 156 44
8 20
5 136 45
3 47
5 11 6 47
4 9
5 106 48
4 25
5 816 49
4 39
5 6'6 50
5 0
5 5J6 51
lever
5 36 53
8 19
5 2
6 54
9 25
5 0
6 56
10 29
4 586 57
11 30
4 566 58
matin
4 55
6 59
0 27
Bise de mars et vent d'avril
Font la richesse du pays.
Jamais pluie de printemps
Xe passa pour un mauvais temps.
Rien ne prolonge la vie et n'augmente les affaires comme de
se toucher et de se lever de bonne heure.
!..
2..
3..
4..
5..
(5. .
7 . .
8. .
9..
10..
11. .
12..
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
2».
29.
30.
18
AVRIL.
14
MAI
Consacri à Mari*
31 JOURS
Sisrne des Gémeaux
Les jours croissent de 1 heure 17 minutée,
î D. Q. le 2, à 8h. 36m. du matin. 1 ff P. Q. le 15, à 9h. 19m. du soir.
© N. L. le 9, à 0h.39m. du matin. | ® P. L. le 24, à Oh. 45m. du matin.
D D. Q. le 31, à 5h. 30m. du soir.
Jours de la
semaine.
FÊTES RELIGIEUSES.
DIM.
Lundi
Mardi
Merc.
Jeudi
Vend.
Sam.
DIM.
Lundi
Mardi
Merc.
Jeudi
\'end.
Sam.
DIM.
Lundi
Mardi
Merc.
Jeudi
Vend.
Sam.
DIM.
Lundi
Mardi
Merc.
Jeudi
Vend.
Sam.
DIlY..
Lundi
Mardi
1 r
2 b
3 r
4 b
5 b
6 r
7
r
8
b
9
b
10
b
11
b
12
b
13
bf
14
r
15
r
16
r
17
r
18
r
19
r
20
r
21
r
22
b
23
vrt
24
b
25
b
26
b
27
b
28
b
29
b
30
b
31
b
54,7
537
517
50|7
5 Pâq. SS. Phil. etJac, Ap., d. 2e
Rog. St Athanase, E. D., doub. [cl.
Rog. Inv. de la Ste Croix, d. 2e cl
Rog. ViiT. Ste Monique, Ve, doub.
ASCENSION, doub. Ire cl. (d'obi.)
St Jean dev. la Porte Latine, d.m
St Stanislas, E. et M., doub.
D. dans V O. App. de St Michel, Arch. ,
St Grég-oire de Naz., E.D., d. [d.m
St Antonin, E. C., doub.
St François de Gérolamo, Conf. , d
Octave de l'Ascension, doub. priv
De la Férié, semid.
Jedne. De la Vigfile.
PENTECOTE, doub. Ire cl.
De l'Octave, 1 . . i i
T-» \'r\ X [ doub. ire cl.
De 1 Octave, J
Q:Tps. Jeûne.T>e l'Octave, 1
De l'Octave, j . ,
O. Tps.Jeûne.'DQ l'Octave, \ '"^'"'a
a Tps. le{ine.T>e l'Octave, J
ÏPcnt.'ST'E TRINITÉ, doub. 2e cl.
De la Fërie (bf SS. Anges).
N.-D. de Bonsecours, doub. maj.
St Grég-oire VII, P. C, doub.
FÊTE-DIEU, d. Ire cl. (non d'obli.)
St Bède, CD., doub.
St Augustin de Cantorbéry,E.C.,d.
•2 P. Dim. dans rO., semid. (S. Fête-
De l'Octave, semid. [Dieu, Proc. )
SteAng-èle de Mërici, \\, doub. 4 20,7 34
SOLEIL
Lev. Cou.
LUNE
L. C.
M.
14
58
30
57
18
39
8
28
couc.
9 31
10 46
11 60
matin
0 40
1 22
1 50
2 15
2 32
2 49
lever
9 24
10 23
11 14
11 66
matin
033
1 1
Au temps de chaque jour des trois Rogations,
Du foin, du blé, du vin, répondent les saisons.
Mai clair aussi venteux
Fait un an plantureux.
Ne dépensez jamais l'argent que vous n'avez pas encore gagné.
MAI.
16
jurN
Consacré au Sacré Cœur
de Jésus
jours croissent de
17 niimites ilii 1er .111
du 'S.i aj 30.
30 JOURS
Signe de l'Écreviss»
tt décroissent de 4 minutes
N. L, le 7. à 8h- 22m. du matin.
P. Q. le 14, à llh. 25m. du matin.
® P. L. le 22, à 3h. 18m. du soir.
"S D. Q, le 29, à llh. 15m. du soir.
J.nn-s do la
simaine.
CI..
FÊTES RELIGIEUSES.
SOLEH,
Lev. Cou.
LINE
L. C.
H. M. H. M.
H. M.
-Merc.
1
b
N.-D. de Grâce, doub. maj.
4 20l7 'ai
1 23
Jeudi
2
b
Octave de la Fête-Dieu, doub. priv.
4 2017 86
1 43
\'end.
3
b
Sacré Cœur de JÉsi"s,doub. Ire cl.
4 197 87
2 9
.Sam.
4
b
St François de Caracciolo, C, d.
4 19,7 37
2 27
DÏM.
5
r*
3/'.StBÔniface,E.etM.,d. (Sol.-S.C.
4 187 as
2 52
Lundi
6
b
St A'orbert, E.C., doub. (Jésus).
4 18:7 38
3 25
Mardi
7
vrt
De la Férié (rî" SS. Apôtres).
4 17|7 39
couc.
Alei-c.
8
vrt
De la Férié (bt St Joseph).
4 177 40
9 31
Jeudi
y
bt
Du T. S. Sacrement, semid.
4 17
7 40
10 29
\-end.
10
bt
S te Marguerite d'Ecosse, V'e, semid.
4 17
7 41
11 16
.S air,.
n
r
St Barnabe, Ap., doub. maj.
4 17
7 42
11 51
DIM.
12
b
4 P. St Jean de S. Facond, C, d.
4 16
7 42
matin
Lundi
13
b
St Antoine de Padoue, Conf., doub.
4 16
7 43
0 20
Mardi
14
b
St Basile le Grand, E.D., doub.
4 16
7 43
0 38
Merc.
ir,
vrt
De la Férié (bt St Joseph).
4 16
7 44
0 55
jeudi
16
b
.Stjean Frs Régis, Conf., doub.
4 16
7 44
1 14
Vend.
17
vr+
De la Férié (rt Pass. de N.-S.)
4 16
7 44
1 30
Sam.
18
b+
De l'Imm. Conception, semid.
4 16
7 4.5
1 46
DIM.
19
b
5 P. Ste Julienne deFalcon., \'., d.
4 16
7 46
2 5
Liuidi
•20
rt
St Silvèrè, P. et M. , s. (btSS. Ang-es),
4 167 46
2 29
Mardi
21
b
St Louis de Gonzague, Conf. , doub.
4 167 46
2 58
.Merc.
22
b
St Paulin, E.C.doub.
4 167 47
lever
Jeudi
23
vit
T/V. de St Jean-Bte (bt T. S. S.)
4 177 47
9 10
Vend.
24
b
ST JEAN-BAP*riSTE,doub.lrecl.
4 177 47
9 56
Sam.
25
b
St Guillaume, Abbé, doub.
4 187 47
10 35
D1A1.
26
r
6/'.SS.JeanetPaul,MM.,d. (Sol. S.
4 187 47
11 5
Lundi
27
bt
De l'Octave, semid. [J.-Bte).
4 187 46
11 2.S
Mardi
28
bt
Vig-. St Léon 11, P. C, semid.
4 197 46
11 46
Merc
29
r
SS. PlKRRE ET P.-Vl^L,d.lrecl.(n.dobl.).
4 197 46
matin
Jeudi
.30
r
Commém. de Si Paul, Ap., d. maj.
4 207 46
0 5
Au cinq de la lune on verra
Quel temps tout le mois donnera.
C'est le mois de juin
Qui fait le foin.
Un des plus grands dangers de la vie, c'est de faire rapide
mont fortune.
17
JUIN.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
lu.
il.
12.
l.i.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
28.
29.
3t).
18
JUILLET
31 JOURS
Consacré au Précieux Sang JS^^^^^^ Sign» du Lion
Les jours décroissent de 58 minutes.
© N. L. le 6, à 4h. 26m. du soir. 1 © P. L. le 22, à 3h. 43m. du matin.
C P. Q- le 14, Â 3h. 30m. du matin. D D. Q. le 29, à 4h. 40m. du matin.
Jours de
la
semaine.
Vend.
1
b
Sam.
2
b
DIM.
B
r
Lundi
4
r+
Mardi
5
b
Merc.
6
r
Jeudi
7
b
Vend.
8
bt
Sam.
9
r
DIM.
10
b
Lundi
11
b
Mardi
12
b
Merc.
13
rt
Jeudi
14
b
Vend.
15
bt
Sam.
IH
b
DIM.
17
b
Lundi
18
b
Mardi
19
b
Merc.
20
b
Jeudi
21
bt
Vend.
'-'2
b
Sam.
2H
r
DIM.
24:vr*i
Lundi
25
r
Mardi
26
b
Merc.
27
bt
Jeudi
28
rt
Vend.
29
bt
Sam.
30
bt
DIM.
31
b
FETES RELIGIEUSES.
Octave de St Jean-Baptiste, doub.
Jcûne.Visir. DE LA B.V.M.,d. 2e cl.
7 P. Préc. Sang N.-S., d. 2e cl. (Sol.
De l'Octave, semid. [SS.Ap.)
St Antoine-Marie Zaccaria, C, d.
Octave des SS. Pierre et Paul, doub.
SS. Cyrille et Méthode,CC.,PP. ,d.
Ste Elisabeth, Ve, semid.
SS. Zenon et sesC, MM., doub.
8 P. DÉDic. DES Eglises, d. Ire cl.
St Michel des Saints, Conf. , doub.
St Jean Gualbert, Abbé, doub.
St Anaclet, P. et M., semid.
St Bonaventure, E. D., doub.
St Henri, Conf., semid.
N.-D. du Mont-Carmel, doub. maj.
9 P. Octave de la Dédicace, doub.
St Camille de Lellis, Conf., doub.
St Vincent de Paul, Conf., doub.
St Jérôme Emilien, Conf., doub.
Du T. S. Sacrement, semid.
Ste Marie-Madeleine, doub.
Vi'g. St Apollinaire, E. et M., doub.
10 P. Du Dimanche, semid.
St Jacques le Maj. , A. ,d. 2e cl. (1)
Ste Anne, pat. de la P. Q. , d. Ire cl
De l'Octave de Ste Anne, semid. (1)
SS. Nazaire, etc., MM., semid.
Ste Marthe, V., semid.
De l'Octave de Ste Anne, semid. (1)
11 p. StIg-n.deL.,C.,d. (S.S.Anne).
SOLEIL
Lev. Cou.
H. M.
7 46:
7 46
7 46
7 45
23i7 45
24,7 44
LUNE
L. C.
:7 44
<1 44
44
42
42
42
41
41
41
40
89
37
36
7 35
34
as
32
31
30
30
28
27
26
467 25
H. M.
G 32
0 51
1 19
1 55
2 41
3 35
couc.
9 48
10 17
10 40
11 0
11 16
11 35
11 61
matin
0 8
0 31
0 58
1 35
2 18
lever
8 ai
9 8
9 34
9 64
10 13
10 36
10 57
11 21
11 52
matin
S'il pleut le jour de Saint-Victor (le 21)
La récolte n'est point d'or.
La Saint-Jacques sans pluie.
Annonce un dur hiver.
Le ruisseau creuse la terre dans son cours ; ainsi, les biens
temporels rongent les consciences sur leur passage.
(1) Dans le diocise de Montréal : le 25, r, StTarques, titulaire de la cathé-
drale, double Ire cl. avec octave; le 27 et le 30, rt, de l'Octave de St Jacques, semid.
19
JUILLET.
1.
2.
3.
4.
6.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
28.
2».
30.
31.
ao
31 JOURS
Signe de la Vlorar»
AOUT
Consacré au Saint Cœur
de Marie
Les joiirN tlécroissent de 1 heure 35 minutes.
© N. L. le 5. à Ih. 43m. du matin. 1 ® P. !.. le 20, à 2h . 20m . du soir
iji; P. Q. le 12, à 9h. 07m. du soir. | 5 D. Q. le 27. Â 9h. 37m. du matin.
Jours de la
semaine.
CL.
FÊTES RELIGIEUSES.
.«SOLEIL
Lev. Cou.
LUNE
L. C.
H M
H M.
H. M.
Lundi
1
b'
St Pierre-ès-Liens, doub. maj. (1)
4 48
7 24
0 33
Mardi
2
b
Octave de Ste Anne, doub.
4 50
7 22
1 23
Merc.
3
rt
Invention de St Etienne, seinid.
4 51
7 21
2 22
Jeudi
4
b
St Dominique, Conf. , doub. maj.
4 53
7 20
3 31
Vend.
5
b
N.-D. des Neiges, doub. maj.
4 53
7 19
couc.
Sam.
6
b
Transfig-uration de N.-S., d. maj
4 55
7 17
8 43
DIM.
7
b
r2 P. St Cajetan, Conf., doub.
4 56
7 16
9 2
Lundi
8
rt
SS. Cyriaque, etc., M]\L, .semid.
4 57
7 14
9 18
Mardi
9
b
Vig: St Alp.M. de Lig. ,E. D. ,d.(du 2) 4 .58
7 12
9 38
Merc.
10 r
St L.wrent, M., doub. 2e cl.
4 59
7 11
9 M
Jeudi
11
r
Ste Philomène, V. et M., doub.
5 1
7 9
10 11
V^end.
12
b
Ste Claire, V-, doub.
5 2
7 8
10 31
Sam.
13 b
!'/;§-. B.J. -M. Vianney,C.,d.(du4)(l)
5 3
7 7
10 57
DIM.
U'vr*
iS P. Du Dimanche, semid. ;1)
5 4
7 5
11 29
Lundi
15i b
ASSOMPTION, doub. Ire cl.
5 5
7 3
matin
Mardi
161 h
St Hyacinthe, Conf., doub.
5 6
7 2
0 10
Merc.
17
r
Octave de St Laurent, doub.
5 7
7 1
0 58
Jeudi
18
b
St Roch, Conf., doub.
5 8
0 59
1 59
Vend.
19
b+
De l'Octave, semid.
5 9,6 57
3 6
Sam.
20! b
/eihie. St Bernard, C. D., doub.
5 116 55
lever
DIM.
21! b
U P. St Jo.\CHiM, d. 2e cl. (Sol. de
5 126 M
7 59
Limdi
22; b
Octave de l'Assomption, d. [l'Ass. )
5 136 52
8 19
Mardi
231 b
V/g. St Philippe Béniti, C, doub.
5 14 6 50
8 38
Merc.
24
r
St B.vrthélemi, Ap., doub. 2e cl.
6 16 6 48
9 2
Jeudi
25
b
St Louis, roi, Cohf. , doub.
5 186 46
9 24
Vend.
2G
rt
St Zéphirin, P. et M., s. (rt Pass. de
5 196 45
9 54
Sam.
27
b
Si Joseph Calasanz, C, d. [X.-S.)
5 20,6 43
10 31
DIM.
28
b
15 Z'. St Cœur de Marie, doub. maj.
5 21 6 41
Il 16
Lundi
29
r
Décollation de St J.-Bte, d. maj.
5 226 40
malin
Mardi
30
b
.Ste Rose de Lima, V., doub.
5 236 .38
0 11
Merc.
31 1 b
St R.iymond Nonnat, Conf., doub.
5 M6 .36
1 17
Les orages les plus violents,
.Sont ceux de la Saint-Barthélemi.
Les trois averses d'août.
Valent mieux que le trône de Salomon.
Tout homme est exposé à subir la pauvreté, mais il n'y a
qu'ime grande âme qui sache la stipporter.
(1) Pans le diocèse de Montréal :1e 1er août, r, Octave de St J.icques, il ; le !.'{
aoilt, b, St Picrrc-iis-Liens, d.m.(dii 1er); IcUacût, b, B. J.-M.Vianney,d.(du4.)
21
AOUT.
y.
lu.
11.
lii.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
28.
29.
30.
11.
22
SEPTEMBRE
Consacré à Saint Michel
30 JOURS
signe de la Balane*
Les jours décroissent de 1 heure 42 minutes.
© N. L. le 3, à Ih. 12m. du soir. j ® P. L. le 18. à llh. 58m. du soir.
g; P. Q. le 11, à 3h. 17m. du soir. ^ D. Q. le 25, à 4h. Om. du soir.
^s^^' <^-- FÊTES RELIGIEUSES. i^'^^.
LU.NE
L. C.
1 i 'h.m.|h.m.
H. M.
Jeudi
]| b St Augustin, E. D., d. (du 28 août), ô 26,6 S4
2 25
Vend.
2' bf' St Etienne, Conf., semid. .5 28,6 32
3 35
Sam.
3 b~. De 1 Immaculée Conception, semid. 1.5 296 30
couc.
DIM.
4vr
16 P. Du Dimanche, .semid. (1) !5 30,6 28
7 25
Lundi
5 bt
St Laurent Justinien, E. C, semid. .5 31,6 27
7 43
Mardi
6;vr7
De la Férié (rt SS. Apôtres). 5 326 ^4
8 0
Merc.
7 vrtl De la Férié (bt St Joseph). \5 33 6 23
8 16
Jeudi
8 b
Nativité DE LAB.V.M.,doub.2ecl.,5 356 21
8 33
Vend.
9 b
St Pierre Claver, Conf., doub. 5 366 19
8 57
Sam.
10 b
St Xicolasde Tolentin, Conf. ,doub. 5 37 6 17
9 26
DIM.
11; b
17/'.StXomdeMarie,d.m. {S.dela,5 396 16
10 3
Lundi
12 bT De l'Octave, semid. (1) [Nat.)(l);5 396 U
10 47
Mardi
13 b- DelOctave, semid. (1) \o 406 12
11 42
Merc.
14i r
Exaltation de la Ste Croix, d. maj.;5 42,6 10
matin
Jeudi
15; b
Octave de la Nativité, doub. (1) 5 436 7
0 46
Vend.
16' rt
SS. Corn, et Cyp., PP. et MM., sd.5 446 6
1 56
Sam.
17i b
Stigm. de St François, doub. j.5 456 4
3 12
DIM.
18 b
l8P.N.-D.DEs7DÔL-LEfRs,d.2ecl.5 466 2
lever
Lundi
19 r
SS. Janvier et ses C. , MM. , doub. |5 48 6 G
6 39
Mardi
20 r
Vig. SS.Eustache, etc., M^L,doub. 5 49,5 57
7 7
Merc.
21 r
a7/!>s./. St MATHiEU,Ap.,d.2ecl. 5 505 56
7 27
Jeudi
22 b
St Thomas de Villeneuve, E. C, d 5 51 5 54
7 55
Vend.
23 rt
0. Tps.J. St Lin, P. et M., semid. 5 52 5 52
8 30
Sam.
24; b
"Q. Tps. J. N.-D. de là Merci, d. m. {5 54;5 50
9 14
DIM.
25 vr
X'è P. Du Dimanche, semid. [5 565 48
10 5
Lundi
26 rt SS. Cyp. et Justine, MM., s.(bt SS.'ô 565 46
11 8
Mardi
27 r" SS.CômeetDamien,MM.,sd.[Ang.)5 57i5 45
matin
Merc.
28 rt St Wenceslas. M., semid. 5 595 43
0 15
Jeudi
29 b STMicHELettou.slesSS.Ang.,d.2c6 0,5 40
1 24
Vend.
30 b
St Jérôme, CD., doub. [cl. 6 215 38
2 as
Quand l'hirondelle veut voir la St-Michel (le 29)
On aura d'hiver qu'après Noël.
Septembre en sa tournure.
De mars suivant fait la figure.
Les abeilles tirent des fleurs un remède ; les araignées, un venin.
(1) Dans les diocèses de Montr>;.il, de VHlleyfielJ et de Jolittte : le 1 sept.,
Solennité de la Nativité de la B. V. M.; le 11 sept., b, St Nom de Marie, fête
patronale, doub. 1ère cl. avec octave ; les 12, 13 et 15 sept., bt, de l'Octave du
St Nom de Marie, semid.
23
SEPTEMBEE.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
Ii2.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
28.
29.
BO.
OCTOBRE
Consacré a.ux Anges Gardiens
31 JOURS
Signe du Scorpion
Les jours décroissent Je 1 heure 11 minutes.
N. L. le ?,, à 3h. 38in. du matin. 1 ® P. L. le 18. à 9h. 30tn. du matin.
P. Q. le 11, à Sh. IBni . du matin. | 5 D. Q. le 25, à Oh. 54m. du matin.
Jours de
la
semame.
Sam-
1
b ;
DIM.
2
b
Lundi
3
b
Mardi
4
b
Merc.
5
rt
Jeudi
6
b
Vend.
7
l>t
Sam.
8
b
DIM.
9
b
Lundi
10
bt
Mardi
11
vrt]
Merc.
12
vr7
Jeudi
18
bi!
V^end.
14
r
.Sam.
15
b
DIM.
16
b
Lundi
17
b '
Mardi
18
r
Merc.
19
b
feudi
20
b
Vend.
21
r
Sam.
22
bt
DIM.
23
b
Lundi
24
b
Mardi
25
r7
Merc.
26
r"; ,
Jeudi
27
vif
Vend.
2H
r
Sam.
29
bt
DIM.
30
b
Lundi
31
vit
FKTES RELIGIEUSES.
SOLEIL
Lev. Cou.
St Rémi, E.C., doub.
•2DP. N.-D. DU St Rosaire, d. 2e cl
SS. Ang-esGardiens,d.maj. (d'hier)
St François dWssise., C, d. m. 6
SS. Placide, etc. , M M .,s. (rt SS. Ap. ) 6
St Bruno, Conf. , doub. 6
St Marc, P.C., s. (rt Pass.deX.-S. ) 6
Sle Brigitte, \'e, doub. 6
21 P. Matern. B.V.M., d.m. (Sol. S. 6
StFrs de Borg-ia, Conf., sd. [Michel). 6
De la Férié (rt SS. Apôtres). 6
De la Férié (bt St Joseph). 6
St Edouard, Conf., semid. ,6
St Calixte, P. et M., doub. 6
Ste Thérèse, V., doub. 6
■22 P. Pureté de la B.V.M., d. m. fi
R. Marguerite-Marie Alac.,V., d. 6
St Lrc, Evang. , doub. 2e cl. fi
.St Pierre d'Alcantara, Conf., doub.^ô
.St Jean de Canti, Conf., doub. 6
Ste Ursule et sesC.,V\'. et MM., d.;6
Ste Hedwidge, Ve, semid. (du 17. ),6
23 P. T. S. Rédempteur, doub. maj. 6
St Raphaël, Archange, doub. maj. 6
SS.Chr.etDarie,MM.,s.(rtSS.Ap.)'6
St Evariste. P. et M., s. (btStJos.)l6
J'/if. SS. Simon et Jude (bt T. S. S.)6
SS. SiMO.N' ET Jlde, Ap., d. 2e cl. 6
De l'Immaculée Conception, semid. 6
2{P. Patr.de laB.\'.M.,d. m. (du23
8
9
11
12
12
14
15
17
18
20
21
23
24
25
26
28
29
31
32
33,4
35 4
36,4
38,4
39Î4
4ll4
42|4
43'4
LUNE
L. C.
.M.
37
35
33
31
30
27
25
24
21
20
19
17
14
12
11
9
7
5
4
2
l
59
57
55
53
52
50
48
47
46
45
H. M.
3 45
4 55
couc.
6 22
6 40
7 0
7 25
7 59
8 40
9 20
10 28
11 34
matin
0 46
2 2
3 24
4 47
lever
5 54
6 20
7 8
7 59
8 58
10 6
11 16
matin
0 25
1 35
2 i5
3 52
4 55
31 v[t/'''2»<'. l^t'g: de laTouss.(btSS. Ang.)i6
Octobre neigeu.K et froid,
De janvier épargne le bois.
.Automne sec et charmant.
Te pronostique un doux printemps.
Dans la prospérité, il est agréable d'avoir un ami ; dans le
malheur, c'est un licsoin.
OCTOBRE.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
VA.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
2-t.
25.
26.
27.
28.
2y.
30.
il.
iû
NOVEMBRE
Consacré aux Amas du
Purgatoire
30 JOURS
Sierne du Sagittair*
Les jours décroissant de 1 heure 17 minutes.
© N. L.lel, à 9h. 2m. du soir. 1 ® P. L. le 16, à 7h. 31m. du soir.
X P. Q. le 10, à Oh. 33m. du matin. | D D. Q. le 23. à Ih. 19m. du soir.
Jours de la
semaine.
CL.
FÊTES RELIGIEUSES.
SOLEIL
Lev. Cou
LfNE
L. C.
H M H. M
H. M
Mardi
1
b
TOUSSAINT, d. Ire cl. (d'oblig.)
6 44 4 44
6 1
Merc.
2
n
Trépassés, doub.
6 4(5 1 42
couc.
Jeudi
3
ht
De l'Octave, semid.
'î 4SI 1 40
5 28
\'end.
i
b
St Charles Borr., E.C., doub.
6 49
4 39
5 58
Sam.
5i bt
De l'Octave, semid.
6 51
4 37
6 37
DIM.
6
b
25 P. Du Dimanche, semid.
6 52
4 36
7 23
Lundi
7
bt
De l'Octave, semid.
6 54
4 34
S 18
xMardi
8
b
Octave de la Toussaint, doub.
6 55
4 32
9 21
Merc.
9
b
Dédie, de la Basil, de Latran, d.m.
6 56
4 31
10 27
Jeudi
10
b
St André Avellin, Conf., doub.
6 57
4 29
Il 40
Vend.
11
b
St Martin, E. C, doub.
6 56
4 28
matin
Sam.
12
rt
St Martin, P. et M., semid.
7 0
4 27
0 53
DIM.
13 vr*
26 P. Du Dimanche, semid.
7 1
4 26
2 15
Lundi
14
r
St Josaphat, E. et M., doub.
7 3
4 26
3 34
Mardi
15
b
Ste Gertrude, V., doub.
7 5
4 25
4 53
Merc.
16
b
St Stanislas de Kostka, Conf., d.
7 6
4 24! fi 19
Jeudi
17
bt
St Grégoire le Thaumat. ,E. C, sd.
7 7
4 23: lover
\'end.
18
b
Déd. des B. de SS. Pierre et Paul,
7 8;4 22; 5 45
Sam.
19 b
Ste Elisabeth, Ve, doub. [d.m.
7 1114 2]! 6 41
DIM.
20' b
27/'. St Félix de\'alois, Conf., doub.
7 124 20^ 7 52
Lundi
21
b
Présentation de la B.\'.M., d. m.
7 13 4 19 9 2
Mardi
99
r
Ste Cécile, V. et M., doub-
7 14
4 18 10 14
Merc.
23
r
St Clément, P. et M., doub.
7 16
4 18
11 24
leudi
24
b
St Jean de la Croix} Conf., doub.
7 17
4 17
malin
Vend.
25
r
Ste Catherine, V. et M., doub.
7 18
4 16
0 35
Sam.
26
b
St Silvestre, Abbé, doub.
7 19
4 15
1 43
DIM.
27
vl
1er de l'Avent, Ire cl., semid.
7 21
4 15j 2 50
Lundi
28
vit
De la Férié (btSS. Anares).
7 22
4 14 3 51
Mardi
29
vit
Messe de la Vigile. {r\hs>. Apôtres).
7 23
4 13 4 58
Merc.
30
r
Jeûne. St André, Àp., doub. 2e cl.
7 25
4 12 6 6
En novembre s'il tonne
L'année sera bonne.
A la Saint-Martin (le 12),
L'hiver est en chemin.
Les richesses sont comme le fumier, qui sent mauvais quand
il est entassé, et qui répand la fécondité quand on le disperse
dans les terres.
27
NOVEMBRE.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
28.
28.
30.
DECEMBRE
31 JOURS
Signe du Capricorne
Consacré à Marie conçue
sans péché
Les jours décroissent de 20 minutes du 1er au 20, et croissent de 5 minutes
du 21 au 23.
© N. L. le 1. à ih. 17m. du soir. 1 @ P. L. le 16, à 6h. 11m. du matin.
^ P. Q. le 9. à 2h. 11m. du soir. | 5 D. Q. le 23. à ">h. ^2m. du matin .
"v! N. L. le 31. à llh. 27m. du matin.
Jours do la I
semaine. 1
FETES RELIGIEUSES.
Jeudi
\'end.
Sam.
DIM.
Lundi
Mardi
Merc.
Jeudi
Vend,
Sam.
DIM.
Lundi
Mardi
Merc.
Jeudi
Vend.
Sam.
DIM.
Lundi
Mardi
Merc.
Jeudi
Vend.
Sam.
DIM.
Lundi
Mardi
.Merc.
Jeudi
\'end.
Sam.
vit. De la Férié (bt T. S. Sacrement),
rt \JeÛ7ie. Ste Bibiane,\". et M., semid,
b I St François-Xavier, Conf., d. maj-
2e de lAvent. •2e cl., semid.
St Pierre Chrys. , E.D., d. (d'hier).
-St Nicolas, E. C, doub.
JeÛ7ie. Vig. St Ambroise, E. D., d,
L'LMM. CO\C.,d.lrecl. (doblig.
Jeûne. De l'Octave, semid.
Transi, de la S. AL de L. , d. m.
3e de l'Avent, 2e cl., semid.
b+ De l'Octave, semid.
r Ste Lucie, \'. et ?iL, doub.
vit Q.Tps.J. Oct., s. (Messe de la Férié).
b i Octave de l'Imm. Conc, doub.
r"^ I Q. Tps. J. St Eusèbe, E. et M. , semid.
\W Q.Tps.J. De la Férié. (1)
vl* iE DE l'Avent, 2e cl., semid
0->
vit
23
vit
241
vl
2.5i
b
2ti!
r
27
b
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31'
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Expect. delà B.\'.AL, d.m. (d'hier),
Messe Vigile de St Thomas.
Jeûne. St Thomas, .A.p.,doub. 2e cl.
De la Férié.
Jeûne. De la Férié.
Jeûne. Vigile de' Noël, doub.
XOEL, doub. Ire cl.
St Etienne, "SI., doub. 2e cl.
St Je.\n, Apôt. etEvang., d. 2e cl.
SS. Innocents, MAL, doub. 2e cl.
St Thomas de Cantorb., E. et AL,d.
Du Dim. dans l'Octave, semid.
St Silvestre, P. C, doub.
SOLEIL
Lev. Cou.
LUN-K
L. C.
H M. 'H. M.
H. M.
7 264 12
7 12
7 284 12
couc.
7 28;4 12
5 19
7 294 11
6 12
7 304 11
7 13
7 31,4 11
8 la
7 32'4 11
9 27
7 33l4 11
10 39
7 354 11
11 55
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matin
7 36[4 11
1 12
7 374 11
2 25
7 384 11
346
7 394 11
5 10
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7 40
4 12
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7 41
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5 27
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6 40
7 42
4 13
7 53
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9 7
7 434 13
10 21
7 444 14
11 32
7 444 15'
matui
17 45:4 15
0 34
|7 454 16;
1 41
7 454 17
2 4S
7 4ô'4 18
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7 46'4 18
5 1
7 46,4 19
6 G
7 47 4 20
1 1
7 471
4 20
couc.
Aux bas jours est né Dieu
Et saint Jean aux plus hauts.
Gabriel et Mathieu,
Jours et nuits sont égaux.
Regardez les moindres dons comme de grands bienfaits, et
vous mériterez d'en recevoir de plus grands.
(1) Pas d'offices votifs depuis le 17 décembre.
29
DEGEICBEE.
1.
2.
3.
4.
5.
«.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
28.
29.
30.
30
L'EDUCATION DES ENFANTS.
Veillez sur vos enfants; car la ru« est l'école du vice.
Ne battez point vos enfants. Les coups sont un mauvais
mode d'enseignement. Surtout ne frappez jamais ces petits
êtres sur la tête, car vous risquez ainsi de les rendre idiots,
au lieu de les corriger.
Appliquez-vous à réprimer les penchants vindicatifs de vos
enfants. Vous leur éviterez ainsi de bien grands tourments.
Faites attention aux genres d'amusements que vous choi-
sissez pour vos enfants.
Quand vos enfants reçoivent deux centins, accoutumez-les,
par de douces remontrances, à en mettre un de côté dans une
petite boîte, mais laissez-les dépenser l'autre.
Ils acquerront ainsi, peu à peu, sans efforts, sans contrainte
et sans ennui, l'habitude de l'épargne, cette vertu sd pré-
cieuse pour le bonheur de l'homme.
Femmes, méditez ce mot de Napoléon 1er: "L'avenir d'un
enfant est toujours l'ouvrage de la mère."
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Montréal.
Problèm© No 10: Il on avait 504.
JANVIER.
EPHEMERIDES 1909.
3 — Elections sénatoriales en France. Les radicaux-socia
listes triomphent.
3 — Mort du E. F. A. Jalbert, procureur de l'Institut des
Sourds-Muets du Mile-End.
•"j — A Providence, installation de M. Aram-J. Pothier, pre-
mier gouverneur franco-américain de l'Etat du Ehode-
Island.
6 — Consécration du T. R. J. C. Farthing, évêque anglican de
Montréal.
9 — Incendie de l'église de Xewport, comté de Gaspé.
9 — Première traverse sur le pont de glace entre Longueuil
et Hochelaga.
13 — L'hon. juge Mathieu, de la Cour Supérieure de Montréal.
démissionne.
13 — L'hon. J.-W. Kerr, de Toronto, est nommé président du
Sénat.
14 — Ouverture de la législature de l'Alberta.
15 — L'hon. A. Turg^eon, ministre des Terres de la Couronne,
démissionne.
17 — Collision entre deux traius près de Gîenwood Springs
(Colorado). 21 morts, nombreux blessés.
18 — Mort de S. G. Mgr B.-J. McQuaid, évêque de Eoehester,
N.-Y., âgé de 86 ans.
18 — A l'Hôtel-Dieu de Montréal, mort de M. Ernest Lavigne,
célèbre musicien et compositeur, fondateur du parc
Sohmer; âgé de 58 ans.
18 — Le maire Payette déclare qu'une enquête faite par une
Commission Eoyale pourra seule éclaireir la situation
de l'administration municipale de Montréal.
19 — M. F.-T. Congdon est élu député du Yukou au parlement
fédéral, par une majorité de 200 voix.
20 — Ouverture de la première session du onzième parlement
d'Ottawa. M. Charles Marcil, député de Bonaventure.
nommé orateur.
21 — Eemaniement ministériel à Québec: l'hon. L.-J. Allard,
devient ministre des Terres et Forêts et M. Jérémie
Décarie lui succède comme ministre de l'Agriculture.
M. J.-Ed. Caron est aussi assermenté comme ministre
«ans portefeuille.
98 — A Parii, aignaturo d'un© «onrwntion supplômentair» au
traité franco-canadien.
'27— ?Mort de Benoit- Joseph Coquelin, «élèbre comédi»n fran
çais, âgé de 68 ans.
30— Eetour d'Europe de S. G. Mgr Bruchési.
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Charade No 2: Bluet (bleu-et).
J
33
FEVRIER.
EPHEMERIDES 1909.
1 — L'hon. T.-C. Casgrain est nommé président de l'Associa-
tion Conservatrice de la province de Québec.
2 — L'hon. J. Décarie est élu par acclamation dans Hoche-
laga ainsi que M. A. Galipeault dans Bellechasse.
2 — Ouverture de la législature de l'Ile du Prince-Edouard.
3 — Mort de S. E. le cardinal S. Cretoni, préfet de la Congré-
gation des Rites, âgé de 75 ans.
4 — Entente franco-allemande relativement à la question du
Maroc.
7 — Mort de M. l'abbé M.-C.-A. Vacher, P.S.S., économe du
collège canadien à Eome, âgé de 76 ans.
8 — L'hon. W. Templeman, ministre du Revenu de l'Inté-
rieur, est élu par acclamation député de Comox.
9 — Le roi Edouard VII et la reine Alexandra en visite à
Berlin. Brillante réception.
9 — Inauguration officielle de l'Institut Agricole d'Oka, par
S. G. Mgr Bruchési, et plusieurs membres du Dépar-
tement de l'Agriculture.
10 — Ouverture des fêtes du Carnaval, à Montréal.
12 — Le roi Alphonse d'Espagne visite le roi Manuel du Por-
tugal.
15 — Incendie du théâtre "Flores" de la ville d'Acapulco
(Mexique). 300 pertes de vie.
16 — Terrible désastre à West Stanley (Angleterre) causé
tario, par le lieutenant-gouverneur Gibson.
16 — Terrible désastre à West Stanley (Angleterre) causée
par l'explosion d'une mine. Plus de cent mineurs y
sont engloutis.
18 — A Washington, conférence internationale pour la conser-
vation des ressources naturelles. Les hon. Sydney
Fisher, Clififord Sifton et le Dr Béland y sont délégués.
20 — La Chambre de Commerce de Québec, «élèbre le cente-
naire de sa fondation.
20 — Ecroulement d'une partie des usines de la "Montréal
Paper Mill Co.", à Portneuf. Pertes. $60,000.
21 — ^Funérailles du grand-duc Vladimir, à Saint-Pétersbourg.
23 — Mort inopinée de M. C.-A. Giroux, gérant de la Banque
d'Hochelaga, à Montréal, âgé de 48 ans.
23 — M. Jos. Morin, ex-député de Saint-Hyacinthe au Parle-
ment de Québec, est nommé auditeur provincial.
27 — Dissolution de la législature d'Alberta.
28 — Première conférence du E. P. Padé, O. S. D., prédicateur
de la Station quadragésimale à l'église Notre-Dame
de Montréal.
34
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tent de Montréal tous les Vendredis.
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12S, rue St-Jacques. Montréal 228, rue Saint-Paul, Montréal.
L'abbé de Salin, qui était très contrefait, traversait un
jour l 'antiebambre du roi qui devait lui donner audience.
Plusieurs seigneurs, qui attendaient, se dirent en le voyant:
"Ah! voilà Esope à la Cour."
L'abbé, qui les entendit, se tourna vers eux en leur disant:
"Messieurs, le parallèle est très flatteur pour moi, je ne
pensais pas avoir, comme Esope, le talent de faire parler les
bêtes."
Le succès individuel d'un homme ne saurait jamais être
considéré comme le 'but avouable de son existence.
Bacon.
* * *
Nous ne connaissons le prix des choses qu'après les avoir
perdues.
Plante.
* * *
Une prospérité continuelle est un signe certain de répro-
bation éternelle.
Charade No 3: Alice (A-lis).
35
MARS.
EPHEMERIDES 1909.
2 — Ouverture de la première session du 12e parlement de
Québec.
3 — Incendie à Sorel. Pertes, $80,000.
4 — Ratification du traité des eaux limitrophes entre ie Ca-
nada et les Etats-Unis, par le Sénat américain.
5 — Mort de M. Jacques Grenier, ancien maire de Montréal
et président de la Banque du Peuple; âgé de 86 ans.
8 — A Québec, mort subite de M. Edmond Rousseau, ancien
journaliste et littérateur distingué, âgé de 57 ans.
9 — A Paris, la Chambre des députés, adopte par un vote de
407 contre 166, un projet de loi établissant l'impôt sur
le revenu.
10— L'hon. W.-S. Fielding dépose aux Communes le texte de
la convention complémentaire du traité de commerce
franco-canadien.
11 — Mort de M. J.-B. Larue, homme de bien et l'un des plus
anciens négociants de Montréal, âgé de 77 ans.
J2 — Prorogation de la législature de la Colombie Anglaise.
15 — Appel nominal des candidats à la législature d'Alberta.
Cinq élus par acclamation.
15 — La Cour d'Appel déclare légale, la demande d'une en-
quête par Commission Royale, dans l'administration
municipale de la ville de Montréal.
17 — Désastre terrifiant, le train de Boston devenu incontrô-
lable, pénètre dans la gare Windsor de Montréal, à une
vitesse de 40 milles à l'heure. 5 morts, 10 blessés et
dégâts énormes.
19 — A l'Opéra de Paris, célébration du cinquantenaire de
l'interprétation de "Faust", opéra de Gounod.
20 — L'hon. juge H.-C. St-Pierre est transféré du district de
Beauharnois à celui de Montréal, et M. Wilfrid Mer-
cier, C. R., lui succède.
21 — Fin de la grève des employés des Postes, à Paris.
22 — Elections législatives dans la province d'Alberta. Le
gouvernement Rutherford soutenu par une forte ma-
jorité.
23 — Incendie de l 'hôtel Windsor, à Cornwall. 3 morts et plu-
sieurs blessés.
28 — Inauguration solennelle d'une nouvelle galerie de pein-
tures au Vatican, par S. S. Pie X.
25 — Le prince héritier Georges de Serbie, renonce à ses droits
de succession au trône.
30 — Le brise-glace "Montealm" passe à travers le barrage
de glace du Cap-Rouge.
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Problème No 11: Le père a 58 ans, le fils 34 ans.
37
AVRIL.
EPHEMERIDES 1909.
1 — A Québec, mort de M. Octave Ouellet, secrétaire du Con-
seil d'Agriculture, âgé de 76 ans.
2 — Le pont de glaee s 'ébranle vis-à-vis Montréal.
3 — Mort subite de M. Joseph Hudon, président de la maison
Hudon, Hébert & Cie, de Montréal, âgé de 72 ans.
.3 — Un incendie dévaste la ville de Forth Worth (Texas).
Quatre églises et plus de 200 bâtisses sont détruites.
5 — Mort de M. le docteur L.-B. Durocher, doyen de la Fa-
culté de Médecine de Montréal, âgé de 79 ans.
5 — Ratification d'un traité d'extradition entre la France et
les Etats-Unis, par le Sénat américain.
6 — A Montréal, mort de l'hon. juge Camille Fiché, âgé de
44 ans.
7 — Séances orageuses aux Communes. Sir Wilfrid Laurier
aux prises avec l'hon. G.-E. Foster.
8— Le congrès américain adopte par un vote d« 217 à 161,
le projet de loi douanière "Payne".
9 — A l'Hôtel-Dieu de Québec, mort de l'hon. François Gos-
selin, conseiller législatif, âgé de 72 ans.
12 — L'eau monte subitement à une hauteur de 8 pieds. La
ville de Longueuil inondée.
13 — Prorogation de la législature d'Ontario.
14 — L'on signale d'horribles massacres de chrétiens par les
musulmans dans la Turquie d'Asie. La ville d'Adana
presque totalement détruite.
17 — La Cour de Révision composée des juges Martineau, Mo-
net et Bruneau, décrète la disqualification de sept
échevins de la ville de Montréal.
18 — -A Rome, béatification de Jeanne d'Arc. Première messe
célébrée en son honneur, à St-Pierre, par Mgr Touchet,
évêque d'Orléans.
18 — Mort de M. Emile Balète, l'un des fondateurs de l'Ecole
Polytechnique de Montréal, âgé de 78 ans.
19 — Première séance de la Commission Royale d'enquête sur
les affaires civiques de la ville de Montréal, sous la pré-
sidence de l'hon. juge Cannon.
19 — Le bateau traversier "Longueuil" prend sa ligne régu-
lière.
21 — Incident Choquette-Lavergne au parlement de Québec.
2.3 — Prorogation de la législature de la Nouvelle-Ecosse.
24 — La Compagnie du Richelieu commence son service régu-
lier entre Montréal et Québec.
28 — Mort de M. B. Desmarteau, gouverneur de l'île Ste-Hé-
lène, dans la 75e année de son âge,
30 — Forte tempête de neige à Montréal.
38
EN LISANT
W^
ntrte
une première
fois Ton se rend
facilement
compte que
c'est le meil-
leur journal et
On n'en Veut Plus d'Autre
Logogriphe No 5: Bœuf — Œuf.
39
liIAI.
EPHEMERIDES 1909.
1 — Arrivée à Montréal du premier transatlantique de la sai-
son, le ' ' Corinthian ' ' de la ligne Allan.
2 — Une grève se déclare à la "Dominion Textile Co.", de
Magog.
3 — A Chicago, première session du deuxième Congrès de la
Paix.
3 — Transmission du premier message par télégrapliie sans
fil, entre Chicago et New-York.
3 — Mgr Fabre, vicaire capitulaire de Marseille est élu évo-
que de cette ville, eu remplacement de S. E. le cardi-
nal Andrieux transféré au siège de Bordeaux.
7 — Le steamer "Laurentic" de la ligne White Star Domi-
nion, le plus gros qui ait monté le fleuve, entre dans
le port de Montréal.
8 — Elections générales à Terreneuve.
10 — A Washington, dévoilement de la statue du grand poète
américain, Henry Wadsworth Longfellow.
12 — Le gouvernement français destitue 228 employés des
postes, en vertu d'un décret du 8 mars, autorisant le
renvoi des grévistes du service de l'Etat.
12 — Sir H. -T. Taschereau, juge en chef de la Cour du Banc
du Roi, est élu président de l'Alliance française, à
Montréal.
18 — A Londres, mort de G-eorge Meredith, célèbre romancier
anglais, âgé de 81 ans.
18 — En plein parlement de Québec, M, O. Asselin, interpelle
i'hon. L.-A. Taschereau, relativement à l'affaire de
l'Abittibi, et le frappe. Il est livré à la justice.
19 — Prorogation du parlement fédéral, à Ottawa, par lord
Grey.
22 — Ouverture du parc ' Dominion ' ', à Montréal.
22 — M. D.-H. McLellan est élu par acclamation, échevin de
Westmount, en remplacement de l 'échevin Gall, démis-
sionnaire.
27 — A Ottawa, nomination de quatre nouveaux juges pour la
province d'Ontario.
28 — Le bill pour augmenter de 800 à 1,.500 dollars l'indemnité
des membres du parlement de Québec, passe en troi-
sième lecture.
28 — A Montréal, ouverture de la 130e conférence des ins<titu-
teurs de l'Ecole Normale Jacques-Cartier, sous la pré-
sidence de M. J.-V. Désaulniers, principal de l'Ecole
Belmont.
29 — Le comte Zeppelin bat tous les records établis par les
dirigeables en faisant 456 milles en 22 heures.
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les mains, parce qu'elle ne contient
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à employer.
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Enigme No 7: Huître.
41
JUIN.
EPHEMERIDES 1909.
1 — Ouverture de l'Exposition " Alaska-Yukon-Pacifique", à
Seattle.
3 — M. Isaac Benson Lucas, C. R., député de Grey Centre à
la législature d 'Ontario, est assermenté comme mi-
nistre sans portefeuille.
3 — A Montréal, mort de l'hou. G.-A. Nantel, âgé de 57 ans.
5 — Dévoilement du monument d'Alexandre III, par l'empe-
reur Nicolas II, à Saint-Pétersbourg.
5 — Mort inopinée de S. G. Mgr Duhamel, archevêque d'Ot-
tawa, en visite pastorale à Casselman; âgé de 67 ans.
8 — La fédération des fileurs de Montréal, accepte la décision
arbitrale.
9 — Désastreuse conflagration à Saint-Roch de Québec. Per-
tes, $250,000.
9 — Terrible abordage dans le canal du Sault-Sainte^Marie.
Le "Crescent City" est coulé à pic et trois autres
vaisseaux subissent de graves avaries.
11 — A Londres, conférence impériale de la presse. M. Gode-
froy Langlois y est délégué.
12 — Première séance du Congrès des missionnaires catholi-
ques à Washington. Allocution du président Taft.
14 — Mort de Alfonzo Penna, président de la République du
Brésil.
14 — A Québec, ouverture d'une Exposition de peintures à
l'Université Laval.
16 — Mort subite de l'hon. .J.-R. Thibaudeau, sénateur et shé-
rif de Montréal, dans la 72e année de son âge.
16 — A Toronto, inauguration officielle du Conseil internatio-
nal des Femmes, par Lady Aberdeen.
22 — La foudre incendie l'église de Saint-Gabriel de Brandon.
24 — Grande démonstration patriotique et religieuse à Mont-
réal, à l'occasion du 75e anniversaire de la fondation
de la Société Saint-Jean-Baptiste. Procession, Messe
célébrée en plein air, par S. G. Mgr Bnichési, au parc
Lafontaine.
24 — A Montréal, clôture du premier Congrès de la Fédéra-
tion des Sociétés canadiennes et acadienn^s-françaises,
catholiques, du Canada et des Etats-Unis. M. le doc-
teur J.-E. Dubé est élu président.
25 — Pose de la pierre du monument Lafontaine, par le lieute-
naait-gouverneur Pelletier.
28 — L'hon. Arthur Boyer nommé sénateur pour la division
Rdgaud.
29 — M. Hugh Lumsden, ingénieur en chef de la commi^ion
du Grand-Tronc-Pacifique, démissionntj.
TABAC
ROSE QUESNEL
Le tabac considéré par tout le
monde comme la meilleure
production au Canada. . . .
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LE GROS PAQUET
ROCK CITY TOBACCO CO.
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Chaxade No 1: Ficelle (Fisel).
43
JUILLET.
EFKBMEBIDES 1909.
2 — Conflagration à Cobalt. Deux cents bâtisses détruites
y compris l'église catholique et le presbytère.
2 — Les bon. Brodeur et Graham, délégués au Congrès de la
défense navale à Londres, s 'embarquent à (Québec, à
bord de l"'Empress of Ireland".
3 — A Chicoutimi, mort de M. O. Bossé, shérif, âgé de 81 ans.
4 — Longueuil célèbre avec éclat la solennité de la fête de
Saint- J ean-Baptiste.
4 — A Plattsburg, K.-Y., inauguration des fêtes du trieenten-
naire de la découverte du lac Champlain, par Samuel
de Champlain. Panégyrique par S. E. le cardinal Gib-
bons.
8 — A Paris, mort du général marquis de Galifet, ancien mi-
nistre de la guerre, âgé de 79 ans.
9 — A Londres, mort de G.-F.-Samuel Eobinson, célèbre hom-
me d'Etat anglais, âgé de 82 ans.
11 — A Chambly, devant une foule enthousiaste, S. G. -Mgr
Bruchési dévoile la statue de feu M. l'abbé Mignault.
13 — Ouverture du 13e congrès annuel des missionnaires agri-
coles, à Oka.
13 — A Washington, mort du professeur Simon Newcomb, as-
tronome et mécanicien célèbre.
15 — A Wolseley, Sask., mort subite de M. le sénateur W.-D.
Perley, âgé de 71 ans.
16 — Mahomed-Ali, shah de Perse détrôné, se réfugie à la lé-
gation russe. Ahmed-Nirza lui succède.
20 — A Paris, défaite du cabinet Clemenceau, après un violent
débat relativement aux scandales de la marine.
23 — Formation du nouveau cabinet français. M. Aristide
Briand, premier.
25 — M. Louis Blériot, aviateur français, traverse la Manche,
en monoplan, entre Calais et Douvres, en moins d 'une
demi-heure.
25 — A l'Hôpital Victoria, mort de l'échevin CE. Lévy, âgé
de 54 ans.
28 — Raphaël Eeyes, président de la Colombie, démissionne.
28 — M. Benjamin Prince de Battleford, Sask., nommé séna-
teur en remplacement de l 'bon. W.-D. PerJey, décédé.
29 — Mort de l'hon. E. Eémillard, régistrateur de Québec, âgé
de 78 ans.
30 — Le gouvernement espagnol triomphe de l'insurrection de
Barcelone.
31 — Conflagration à Osaka (Japon). ],200 maisons détruites,
nombreux morts et blessés.
31 — 150e anniversaire de la bataille de Montmorency.
44
Maison Adrien Maurin
Fondée en 1790
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bleue intense en écri-
vant, tournant de suite
au noir parfait sans
jamais subir de déco-
loration.
La
Syrienne
Encre à Copier sans ri-
vale, d'une belle nuance
violette en écrivant,
donnant quatre à cinq
bonnes copies d'un seul
coup de presse, et deve-
nant ensuite très noire,
aussi bien sur l'origi-
nal que sur les copies.
Cette encre copie plus
de six mois après l'é-
criture.
Encres de Couleurs
La Sulfomanganine
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45
AOUT.
EPHEMEBIDES 1909.
1 — Bénédiction de la nouvelle église de !Sainte-Marie New-
port, par S. G. Mgr Larocque.
2 — A Montréal, ouverture de la 19e convention des Fores-
tiers Catholiques de la province de Québec.
2 — ^Première visite officielle de l'empereur Nicolas II au
roi Edouard VII.
2 — Conflit ouvrier en Suède, question de salaire. 80,000
quitteat l'ouvrage.
2 — Ouverture des fêtes du 25e anniversaire de la fondation
de l'Orphelinat de Montfort. Dévoilement du monu-
ment élevé à la mémoire du E. P. Bouchet, par S. G.
Mgr Bruchési.
5 — A Washington, le président Taft signe le nouveau tarif
douanier "Payne", annulant le tarif Dingley.
6 — L 'Angleterre célèbre le centenaire de la naissance de son
grand poète, Alfred Tennyson.
8 — Bénédiction de sept tableaux historiques destinés à la ca-
thédrale de Montréal, par S. G. Mgr Bruchési.
8 — A Cologne (Allemagne), ouverture du Congrès Eucharis-
tique, international, sous la présidence de S. E. le car-
dinal Vannutelli.
9 — Congrès pédagogique à Valleyfield, sous la présidence de
S. G. Mgr Emard et de M. P.-B. de la Bruère.
10 — Deux religieuses de la communauté Sainte-Anne, de La-
chine, sont frappées par un train sur le pont qui relie
Bordeaux au parc Laval et projetées dans la rivière
des Prairies.
10 — Ouverture de la convention des numismates d'Amérique
à l'Ecole Normale Jacques-Cartier, à Montréal.
10 — Un incendie détruit 16 pavillons au parc de Haulan's
Point, Toronto. Pertes, $2,500,000.
12 — A Fort-William, Ont., engagement sérieux entre les gré-
vistes et les agents spéciaux du Pacifique. La police
montée intervient.
.18 — 79e anniversaire de la naissance de l'empereur François-
Joseph d'Autriche. Grandes réjouissances à Marienbad.
19 — A Paris, mort de M. Georges Picot, secrétaire perpétuel
de l'Académie des Sciences, âgé de 71 ans.
20 — Dix détenus à la prison de Sweetsburg, tentent de s'éva-
der après avoir assommé le tourne-clefs Scott.
24 — Deux steamers de la ligne North German Lloyd viennent
en collision dans le port de Montevideo. Plus de 150
pertes de vie.
25 — Ouverture de la convention des municipalités américai
nés à l'Hôtel Windsor de Montréal.
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par les Médecins pour les malades et invalides.
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SAGESSE DE FOU.
Bahaboul, le fou d'Haroun-al-Easchild, s 'étant un jour
assis sur le trône de son maître, cette audace lui valut une
volée de coups de bâton de la part des huissiers.
Ses cris attirèrent le calife, qui, tout en riant de la folie de
son bouffon, s'efforçait de le consoler de la correction qu'il
venait de recevoir.
— Ce n'est pas sur moi que je pleure, riposta-t-il, mais sur
vous-même; car si j'ai reçu tabt de coups pour avoir occupé
votre trône un instant, quelle grêle vous menace là-haut, vous
qui l'avez occupé pendant un si grand nombre d'années.
Quel est le personnage historique le plus consommé?
Godefroy de Bouillon.
it « *
Quel est le roi qui ne parle jamais?
Ite roi d'Italie, parce qu'il a perdu sa voix (Savoie).
No 12. — ■ Le nombre cherché est 2847. — Nous voyons en
effet: lo que 2 -f 8 -f 4 = 14; 2o que 2 -t- 8 -f 7 = 17; 3o que
2 -I- 4 -f 7 = 13; 4o que 8 + 4 ■)- 7 = 19.
47
SEPTEMBRE.
EPHEMERIDES 1909.
1 — A l'Hôtel-Dieu de Montréal, ouverture d'un triduum so-
lennel, à l'occasion du 250e anniversaire de la fonda-
tion de cet institut. Dévoilement de la statue de
Jeanne Mance.
1 — M. F.-O. Dugas, C. E., nommé juge de la Cour Supérieure
à Joliette.
1 — Une dépêche de Copenhague, informe que le Dr Frede-
rick-A. Cook, explorateur américain, est arrivé au Pôle
Nord, le 21 avril 1908.
1 — Un incendie détruit l 'aile gauche du palais législatif de
Toronto, y compris la bibliothèque. Pertes, $750,000.
3 — A Marshfield, I. P.-E., mort de l'hon. Donald Ferguson,
sénateur, âgé de 70 ans.
6 — Le "Laurentian" de la ligne Allau, est jeté à la côte
près de Saint-Jean, Terreneuve.
6 — Le commandant Eobert-Edwin Peary, annonce à son tour,
la découverte du Pôle Nord, à la date du 6 avril 1909.
8 — Six religieuses miss.ionnaires de l'Immaculée-Conception,
quittent Montréal pour la Chine.
9 — A Arden, N.-H., mort de Edward-Henry Harriman, roi
des chemins de fer du monde; âgé de 61 ans.
12 — La Société des Artisans Canadiens, célèbre le cinquante-
naire de sa fondation.
12 — Les gouvernements du Pérou et de la Bolivie signent le
protocole de leurs frontières.
12 — A Naples, mort du R. P. Lopinto, S. J., ancien reoteur du
collège Sainte-Marie à Montréal, âgé de 82 ans.
13 — Inauguration des fêtes du "Retour à Montréal" (Come
back to Montréal).
14 — Clôture des séances de la Commission Royale au Conseil
de ville de Montréal.
14 — A Hamilton, Ont., 38e convention annuelle de l'Associa-
tion des Manufacturiers Canadiens.
1.5 — Mort- de M. le chanoine J.-A. Vaillant, procureur de l 'ar-
chevêché de Montréal, âgé de 54 ans.
17 — A Louisville, Ky, mort de S. G. Mgr W.-G. McCloskey,
évêque de Ken/tucky, âgé de 86 ans.
19 — A Québec, ouverture du premier Concile Plénier du Ca-
nada, sous la présidence de S. E. Mgr Sbarretti.
20 — Le référendum pour la création d'un bureau de contrôle
et la réduction du nombre des écbevins de la ville de
Alontréal, voté par une écrasante majorité.
25 — A New-York, inauguration des fêtes " Hudson-Fulton ",
pour commémorer le tricentenaire de la découverte de
la rivière Hudson et le centenaire de la navigation à
vapeur.
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Enigme No 6: La lettre T.
49
OCTOBRE.
EPHEMEBIDES 1908.
1 — M. l'abbé E.-A. Latulippe, euré de Haileybury, est nom-
mé vicaire apostolique du Témiscamingue.
3 — L'incident de Casablanca est réglé à l'amiable par les
gouvernements français et allemands.
4 — Grande manifestation religieuse à Saint-Boniface
(Man.), à l'occasion de la consécration de la nouvelle
cathédrale.
5 — Fin de la grève du Pacifique. On accepte de part et
d'autje les décisions de la commission d'arbitrage.
5 — Proclamation de l'indépendance de la Bulgarie.
5 — Mort de S. G. Mgr M. Tierney, évêque de Hartford,
Conn., âgé de 68 ans.
8 — A la Maison-Mère des Sœurs de la Congrégation de No-
tre-Dame, ouverture officielle des cours de l'Ecole des
Hautes Etudes, pour jeunes filles.
10 — M. Charles Murphy, C. E., d'Ottawa, est assermenté
comme secrétaire d'Etat, en remplacement de l'hon.
E.-W. Scott, démissionnaire.
16 — A Montréal, mort de M. le docteur Azari« Brodeur, âgé
de 58 ans.
19 — Nomination générale des candidats au parlement fédé-
ral. L'hon. L.-P. Brodeur H M. W.-F. MacLean élus
par acclamation.
19 — ^A Paris, M. Gasiton Thompson, ministre de la Marine
française, démissionne.
20 — Lord Milner, ancien haut commissaire anglais en Afrique
est l'hôte de lord Grey, à Ottawa.
20 — A Saint-Pierre-les-Becquets. mort de l'hon. F.-X.-O. Mé-
thot, conseiller législatif, âgé de 65 ans.
20 — Dissolution de la législature de l'He du Prince-Edouard.
20 — Sir Wilfrid Laurier adresse la parole aux électeurs de
Montréal. Démonstration politique jusqu'alors sans
précédent.
21 — Eetour à Montréal des gymnastes canadiens, victorieux
au Concours international de Eome.
26 — Elections générales au Parlement fédéral. Le jiarti libé-
ral remporte une éclatante victoire.
27 — Cinquantenaire de la naissance de Théodore Eoosevelt,
26e président des Etats-Unis.
28 — ^Fiançailles du prince Victor-Emmanuel, comte de Turin,
à la princesse Patricia, fille du duc de Connaught.
28 — Ouverture des fêtes pour commémorer le centenaire de
la fondation du diocèse de Boston, par Mgr Falconio.
30 — A Ottawa, mort de l'hon. Thomas Greenway, ancien pre-
mier ministre du Manitoba; âgé de 70 ans.
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«_--« — VIE.
Vois-tu l'ombre de ce nuage qui passe chassé par le vent .^
C 'esit la vie.
A^ ois-tu cette vapeur légère qui monte à l'horizon et qui
disparaît aussitôt? C'est la vie.
Vois-tu cette eau qui coule et que rien n'arrête? C'est la vie.
Vois-tu cet oiseau qui traverse les airs? Il paraît et dispa-
raît sans qu'on puisse retrouver la route qu'il a parcourue?
C 'est la vie.
Vois-tu ce navire qui fend les flots et qui ne laisse après
lui aucun vestige du sillage qu'il a creusé? C'est la vie.
Vois-tu cette fleur qui naît le matin et qui meurt le soir?
C 'est la vie.
Vois-tu ce chemin de fer courant à toute vitesse? C 'est la vie.
En un mot la vie est un jour entre deux éternités.
51
NOVEMBRE.
EPHEMERIDES 1908.
4 — Election présidentielle aux Etats-Unis. William-Howard
Tal't, républicain, élu.
4 — Vingt-cinquième anniversaire de l'inauguration du Sémi-
naire de Sainte-Thérèse. Brillantes fêtes.
4 — Un incendie dévaste la partie commerciale de Pembroke.
Pertes, $500,000.
7 — A l'Hôtel-Dieu de Montréal, mort de M. Auguste Ma-
rion, journaliste distingué, âgé de 68 ans.
7 — Le cabinet autrichien démissionne.
8 — Un chaland de la Commission du Port de Montréal, por-
tant plusieurs livres de dynamite, prend feu et saute.
La vUle entière est ébranlée.
8 — A Paris, mort de M. Victorien Sardou, célèbre auteur
dramatique français, âgé de 77 ans.
9 — A Winnipeg, mort de l 'hon. J.-H. Agnew, trésorier pro-
vincial du Manitoba, âgé de 45 ans.
14 — ^A Pékin, mort de Kuang-Hsu, empereur de Chine, âgé
de 36 ans. L'impératrice douairière de ce même royau-
me, meurt le lendemain.
15 — A Alfred, Ont., mort subite de l'hon. Alfred Evanturel
assisitant-greffier du Sénat, âgé de 59 ans.
15 — A Québec, mort de sir Henri Joly de Lotbinière, ex-lieu-
tenant-gouverneur de la Colombie Anglaise, à l'âge de
79 ans.
16 — Célébration du jubilé sacerdotal de S. S. Pie X, dans tout
l'univers catholique.
16 — Le roi et la reine de Suède sont les hôtes de S. M.
Edouard VIL
16 — Le général .José Miguel Gomez, libéral, est élu président
de la nouvelle République cubaine.
18 — Elections générales à la législature de l'He du Prince-
Edouard. Le gouvernement maintenu par une forte
majorité.
18 — Ouverture de l'Exposition de la Tuberculose à Montréal,
par lord Grey.
20 — Mort de S. Carsley, fondateur des grands magasins de
son nom à Montréal; âgé de 72 ans.
26 — Départ de Montréal du dernier transatlantique de la sai-
son le "Dahomey" de la ligne Elder-dempster.
26 — A Eome, ouverture du Congrès agricole universel. L'hon.
Sydney Fisher et M. Arthur Boyer y représentent le
Canada.
30 — En la cathédrale de Pembroke, sacre de S. G. Mgr A.-E.
Latulippe, évêque titulaire de Catenna, et premier vi-
caire apostolique du Témiscamingue, par S. G. Mgr
Duhamel.
52
LA CHARITE N'APPAUVRIT PAS.
Il© Soleil. — A tout ce qui vit sur la terre, je dispense mes
rayons; ma générosité sans mesure diminue-t-elle jamais ma
gloire et mon éclat?...
La Source. — A tous ceux qui sont altérés par la fatigue
du chemin ou la chaleur du jour, je permets de s'abreuver
de mes ondes, et mes ondes coulent toujours aussi abondantes
et aussi pures.
L'Arbre. — A tous les oiseaux du ciel, j'offre une place
sur mes branches, à tous les voyageurs lassés, un abri sous
mon toit de feuillage; ma couronne de verdure y perd-elle
sa fraîcheur?
La Fleur. — A tous les vents qui passent, je livre mes par-
fums, à toutes les abeilles qui me caressent je donne mon
miel; ai-je pour cela moins de grâce et de beauté?
L'Oiseau. — A tout ce qui aime l'harmonie, je prodigue
mes douces chansons; vit-on jamais tarir le flot de mes notes
perlées, vit-on jamais faiblir le charme de mes cadences mé-
lodieuses?
Donnez, donnez, ô vous tous qui possédez des trésors: faire
du bien n'appauvrit pas... Il est une main mystérieuse qui
remplira votre bourse à mesure que vous la viderez dans la
sébile de l'indigent. La petite pièce de monnaie donnée au
pauvre vous sera rendue au centuple, sur la terre souvent, au
ciel toujours! . . .
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53
DECEMBRE.
EPHEMERIDES 1908.
1 — Insurrection dans la Eépublique Haïtienne.
2 — A Pékin, intronisation du nouvel empereur de Chine
(l'enfant Pu-Yi) sous le nom de Hsuan-Tung.
3 — Le bateau traversier "Boucherville" prend ses quartiers
d'hiver.
3 — E.-S. Clouston, gérant de la Banque de Montréal, est créé
baronnet du Eoyaume-Uni.
4 — A Londres, conférence internationale des puissances, pour
l'étude d'un code de législation navale.
5 — Le général Antoine Simon à la tête de huit mille révo-
lutionnaires entre dans Port-au-Prince, capitale d'Haï-
ti. Le président Nord Alexis prend la fuite.
5 — L'hon. Amédée Eobitaille est nommé protonotaire de la
Cour Supérieure du district de Québec.
6 — Incendie désastreux à Kingston, Ont.
11 — A Québec, mort de l 'hon. juge Blanchet, de la Cour du
Banc du Boi; âgé de 72 ans.
11 — A Terrebonne, mort de M. Victor Daubigny, fondateur
de l'Ecole de Médecine Comparée de Montréal; âgé
de 72 ans.
13 — Incendie de l'église de la .Jeune-Lorette.
14 — A Eome, mort subite de Nicolas Muravieff, ambassadeur
de Kussie en Italie.
16 — Un incendie détruit les machineries de la "Canadian
Iron «& Foundry Co. ", à Trois-Eivières.
17 — Le général Antoine Simon élu à l'unanimité, président
de la Eépublique d'Haïti.
20 — Mort de S. E. le cardinal Leeot, archevêque de Bordeaux,
âgé de 77 ans.
23 — ^Incendie de l'église de Côteau-du-Lac. Pertes, $60.000.
24 — L'hon. juge uarroll est nommé juge de la Cour d'Appel
pour le district de Québec.
28 — Le brise glace "Montealm" part de Québec pour les
Sept-Hes.
28 — Epouvantable cataclysme dans la province de Calabre
et la Sicile, par des tremblements de terre. Messine
presqu 'enitièrement détruite. Le nombre des morts est
incalculable.
30 — M. Siméon Tourigny, C. E., de Trois-Eàvières. est nommé
juge de la Cour Supérieure de Eimouski, en remplace-
ment de l 'hon. juge Carroll.
30 — A Saint-Boniface (Man.), mort de l'hon. Thomas- Alfred
Bernier, sénateur, âgé de 64 ans.
31 — Incendie de l'église de Saint-Timothée. Pertes, $85,000.
31 — ^Le gouvernement canadien vote $100,000 pour venir en
aide aux survivants du désastre de l'Italie.
54
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65
CLERGE. — COUR DE ROME.
Pape actuellement régnant.
Sa Sainteté Pie X.
S. S. PIE X, Joseph Sarto,
(258e successeur de saint Pierre), né à Riese, diocèse de Tré-
vise (Italie), le 2 juin 1835; ordonné prêtre en l'église de
Castel-Franco, le 18 septembre 1858; appelé à la cure de To-
bomlo en 1867, et peu de temps après à celle de Salzano;
nommé chanoine de la cathédrale de Trévise en 1875; préco-
nisé évoque de Mantoue le 10 novembre 1884 et sacré à
Rome, par le cardinal Parocchi; créé cardinal du titre de
Saint-Bernard aux Thermes, le 12 juin 1893 et promu au pa-
triarcat de Venise par Léon XIII, le 15 du même mois; élu
souverain pontife le 4 août 1903 et couronné le dimanehe, 9
août 1903.
Le Pape a pour conseil le Sacré Collège, qui doit être com-
posé, suivant la bulle de Sixte Y, du 3 décembre 1586, de
soixante-dix cardinaux, partagés en trois ordres: six cardi-
naux-évêques, cinquante cardinaux-prêtres ot quatorze cardi-
naux-diacres. Les cardinaux-évêques ont chacun pour titre
un évêché voisin de Rome, d'où leur vient Je nom d'ovèques
«uburbicaires. Les cardinaux-prêtres et les cardinaux-dia-
cres ont chacun pour titre une église de cette capitale du
ïEq^j?4e chrétien.
56
PROVINCE ECCLESIASTIQUE DE QUEBEC.
La province de Québec comprend les diocèses de Québec,
Trois-Rivières, Nicolet, Eimouski, Chicoutimi, et le vicariat
apostolique du golfe Saint-Laurent.
Diocèse de Québec, (P. Q.)
Comprend les comtés de Québec, Portneuf, Montmorency,
Kamouraska, L'Islet, Montmagny, Bellechasse, Dorchester,
Lévis, Beauce, (moins les cantons Spalding, Ditchfield et
Woburn) Lotbinière, Mégantic, et cinq paroisses dans le
comté de Témiscouata.
Erigé en diocèse le 1er octobre 1674. En métropole le 12
juillet 1844. La cathédrale fut érigée en basilique mineure
par un bref de Pie IX, à l'occasion du 200e anniversaire de
l'érection du siège épiscopale de Québec, le 28 août 1874.
Archevêque (7e) : S. G. Mgr L.-N. BEGUN, (17e év.), né à
Lévis le 10 janvier 1840; ordonné prêtre le 10 juin 1865; sa-
cré évêque de Chicoutimi le 28 octobre 1888; nommé coad-
juteur de S. E. le cardinal Taschereau, le 22 décembre 1891,
et administrateur du diocèse le 3 septembre 1894; devenu ar-
chevêque le 12 avril 1898; décoré du Pallium le 22 janvier
1899.
Auxiliaire: S. G. Mgr P.-E. ROY, né à Berthier, comté de
Montmagny, le 9 novembre 1859; ordonné prêtre le 13 juin
1886; préconisé évêque titulaire d'Eleuthéropolis et auxi-
liaire de l'archevêque de Québec le 8 avril 1908; sacré en la
Basilique de cette ville, le 10 mai 1908.
Vicaires généraux: Mgr C.-A. Marois, Mgr T.-E. Hamel et
Mgr L.-A. Paquet.
Archevêché. — LL. GG. Mgr L.-N. Bégin et Mgr P.-E. Eoy;
Mgr C.-A. Marois, V. G., Mgr H. Têtu, procureur et aumô-
mier; MM. L. St-G. Lindsa,y, secrétaire-archiviste; J.-V.-A.
Huard, J.-C. Arsenault, Eug.-C. Laflamme, secrétaire du dio-
cèse; J.-J. Laberge, ass.-secrétaire et maître des cérémonies.
Paroisses: 228.
Population catholique: 336,000.
Diocèse des Trds-Rivières, (P. Q.)
(Erigé le 8 juin 1852).
Comprend les comtés de Champlain, Maskinongé et Saint-
Maurice.
Evêque (3e) : S. G. Mgr F.-X. CLOUTIER, né à Saimte-Ge-
neviève de Batiscan, le 2 novembre 1848; ordonné prêtre àNi-
«olet, le 22 septembre 1872; préconisé évêque des Trois-Ri-
57
vières, le 8 mai 1899; sacré évêque en la cathédrale de cette
ville, le 25 juillet de la même année.
Vicaires généraux: Mgr H. Baril, P. A.; M. J.-B. Comeau.
Chancelier: M. Ubald Marchand, J. C. D.
Chapitre de la Cathédrale. — Chanoines titulaires: Mgr H.
Baril, P. A. et V. G.; MM. J. B. Comeau, Y. G., pénitencier;
2v. Caron, J.-X. Tessier, J. F. Béland, Chs Bellemafe, T. Lra-
flèche, L. Denoncourt, U. Marchand, J. C. D.; Léon Arcand.
théologal et J.-A. Moreau.
Chanoines honoraires: MM. H. Trahan, P. -H. Marchand
et D.-Ov. S. de Carufel.
Paroisses: 43. — Dessertes: 6.
Population catholique. 81,900.
Diocèse de Nicolet, (P. Q.)
(Erigé le 10 juillet 1885).
Comprend les comtés d'Arthabaska, Drummond. Nicolet,
Yamaska et une partie de Bagot et Shefford.
Evêque (2e) : S. G. Mgr J.-S.-H. BRUNAULT, né à Saint-
David d 'Yamaska, le 10 janvier 1857; ordonné prêtre le 29
juin 1882; nommé évêque de Tubuna, I. P. L, et coadjuteur de
ï 'évêque de Nicolet, le 30 septembre 1899; sacré à Nicolet
le 27 décembre de la même année; devenu évêque de ce dio
cèse le 2 février 1904.
Vicaire général:
Procureur et secrétaire : MM. F.-A. Saint-Germain, J. C.
D.; ass.-secrétaire: C.-E. Saint-Germain, J. C. D.
Paroisses: 66.
Population catholique: 90,000.
Diocèse de Saint-Germain de Rimouski, (P. Q.)
(Erigé le 15 janvier 1867).
Comprend les districts de Eimouski et de Gaspé, (moins
les Iles de la Madeleine), et la plus grande partie du comté
de Témiscouata.
Evêque (2e) : S. G. Mgr A.-A. BLAIS, né à Saint-Valier, le
26 août 1842; ordonné prêtre le 6 juin 1868; préconisé évê-
que titulaire de Germanicopolis et coadjuteur de l 'évêque de
Rimouski le 30 décembre 1889; sacré le 18 mai 1890; devenu
évêque de Rimouski le 6 février 1891.
Vicaire général: M. L.-J. Langis, curé de Saint-Octave de
Métia.
58
Vicaires forains: M. J.-E. Ouellet, curé à la Grande- Ri-
vière, pour le comté de Gaspé; M. J.-B.-A. Bélanger, à Carie-
ton, pour le comté de Bonaventure.
Procureur: M. J.-D. Michaud; sous-secrétaire: M. J,-W.
Dionne, ecclésiastique.
Chapitre. — Prévôt: M. L.-J. Langis; chanoines titulaires;
MM. C.-A. Carbonneau, pénitencier; P.-J. Saucier, Luc Rou-
leau, L.-N. Bernier, R.-Ph. Sylvain, J.-O. Normandin, D. Mo-
risset, J.-H. Lavoie, F.-X. Ross, C.-Pb. Côté.
Chanoines honoraires: Mgr M. Bolduc, M. J.-B.-A. Bélan-
ger.
Paroisses: 85. — Dessertes: 30.
Population catholique: 115,000.
Diocèse de Chicoutimi, (P. Q.)
(Erigé le 28 mai 1878).
Comprend les comtés de Chicoutimi, Cbarlevoix et une par-
tie du Saguenay à l 'ouest de la rivière Portneuf.
Evêque (3e) : S. G. Mgr T. LABRECQUE, né à Saint-An-
selme; le 30 décembre 1849 ordonné prêtre le 28 mai 1876; sa-
cré évêque de Chicoutimi, en la basilique de Québec, le 22
mai 1892.
Vicaire général: Mgr Eug. Lapointe, supérieur du sémi-
naire.
Vicaires forains: MM. M.-P. Hudon et Léon Parent.
Secrétaire: M. F.-X. -Eug. Frenette.
Evêché. — S. G. Mgr M.-T. Labrecque, MM. F.-X.-E. Fre-
nette, secrétaire; Edm. Duchesne, principal de l'Ecole Nor-
male.
Cathédrale. — MM. Alm^s Larouche, curé d'office; Louis
Plourde et Jean Brassard, vicaires.
Paroisses: 56. — Dessertes: 10.
Population catholique: 70,000.
Vicariat apostollctue du golfe Saint-Laurent.
Erigé en Préfecture apostolique le 29 mai 1882; annexé au
diocèse de Chicoutimi en 1892; confié aux RR. PP. Eudistes,
le 13 juillet 1903; érigé en Vicariat apostolique le 28 août
1905.
Comprend, au sud. depuis la rivière Portneuf (l'île d'An-
ticosti incluse), jusqu'au Blanc-Sablon; à l'est, depuis le
59
Blanc-Sablon jusqu'à l'extrémité nord du Labrador; au nord,
depuis cette extrémité jusqu'à l'entrée de la baie d'Hudson;
à l'ouest, la rive est de la baie d'Hudson jusqu'à la baie
James.
Vicaire apostolique (1er) : S. G. Mgr GUSTAVE BLAN-
CHE, Eudiste, évêque titulaire de Sieca; né en 1848; ordonné
prêtre le 16 mars 1878; élu évêque titulaire de Sicca et vi-
caire apostolique du Golfe Saint-Laurent le 12 septembre
1905; sacré à Chicoutimi le 28 octobre 1905. Eésidence :
Sept -Il es.
Paroisses: 11. — Dessertes: 17.
Population catholique: 10,000 dont 3,000 sauvages.
PROVINCE ECCLESIASTIQUE DE MONTREAL.
La province de Montréal fut érigée par Léon XTTT, le 10
mai 1887, elle comprend les diocèses de Montréal, Saint-Hya-
cinthe, Sherbrooke, Valleyfield et Joliette.
Diocèse de Montréal, (P. Q.)
(Erigé le 31 mai 1836, devenu archevêché le 8 juin 1886).
Comprend le district de Montréal, et une partie des dis-
tricts de Eichelieu et Terrebonne.
Archevêque (2e) : S.-G. Mgr PAUL BEUCHESI (4e évê-
que), né à Montréal le 29 octobre 1855; ordonné prêtre à
Rome, le 21 décembre 1878; élu archevêque de Montréal le 25
juin 1897; sacré à Montréal le 8 août 1897; décoré du Pal-
lium le 8 août 1898.
Auxiliaire: S. G. Mgr ZOTIQUE RACICOT, né au Sault-
au-Eéeollet, le 13 octobre 1845; ordonné prêtre le 6 novembre
1870; préconisé évêque titulaire de Pogla et auxiliaire de
l'archevêque de Montréal, le 27 mars 1905; sacré le 3 mai
1905.
Archevêché. — LL. GG. Mgr Paul Bruchési est Zotiqu« Ra-
cicot; MM. W.-C. Martin, chan., archi-diacre, procureur; L.-E.
Cousineau, chan., économe; G. Dauth, chan., vice-recteur de
l'Université Laval; E. Eoy, chan., chancelier; G. Gauthier,
chan., curé de la Cathédrale; L. Caliaghan, vice-chancelier;
A. Sylvestre, chap., assistant-procureur; .J.-U. Demers, maître
des cérémonies; A. Arbour, vicaire; Elie-.J. Auclair, J.-L.
Desjardins, secrétaire de l'Université Laval; A.-D. Laporte.
Paroisses et dessertes: 139.
Population catholique: 400,500.
60
Diocèse de Saint-Hyacinthe, (P. Q.)
(Erigé le 8 juin 1852).
Comprend les comtés de Saint-Hyacinthe, Eichelieu, Eou-
ville, Bagot, Iberville, Missisquoi et partie de ceux de Brome,
Shefford et Verchères.
Evêque (6o) : S. G. :Mgr ALEXIS-XTSTE BERXARD, né à
Belœil, le 29 décembre 1847; ordonné prêtre le 1er octobre
1871; nommé protonotaire apostolique le 24 mai 1901; élu
évêque de Saint-Hyacinthe le 16 décembre 1905; sacré le 15
février 1906.
Vicaire général et secrétaire: M. J.-L. Guertin.
Evêché. — S. G. Mgr A.-X. Bernard, MM. J.-L. Guertin,
V. G. et sec; C.-A. Beaudry, pro.; A.-M. Daoust, L.-O. Ro-
berge, ass.-sec; F. Langelier, ass.-pro. ; L.-A. Sénécal, curé
de la Cathédrale; J.-M.-H. Phaneuf, J.-B. Larochelle, J.-A.
Fontaine, vicaires.
Chapitre. — Chanoines titulaires: MM. J.-L. Guertin, V. G.,
prévôt; A. O'Donnell, F.-X. Jeannotte, J.-B. Dupuy, A. Du-
mesnil, théologal; C.-A. Beaudry, P.-Z. Decelles; J.-C. Ber-
nard, J.-A. Lemieux, L.-A. Sénécal, pénitencier; C.-P. Cho-
quette.
Chanoines honoraires: MM. J.-B. Michon, J.-B.-O. Guy,
N. Gauthier.
Paroisses: 74.
Population catholique: 115,000.
Diocèse de Saint-Michel de Sherhrooke, (F «Q.)
(Erigé le 28 août 1874).
Evêque (2e): S. G. Mgr PAUL LAROCQUE, né à Sainte-
Marie de Monnoir, le 28 octobre 1846; ordonné prêtre le 9
mai 1869; préconisé évêque de Sherbrooke le 24 septembre
1893; sacré à Sherbrooke le 30 novembre de la même année.
Vicaire général: Mgr H.-O. Chalifoux, P. A.
Conseil diocésain. — Mgr H.-O. Chalifoux, V. G.; MM. P.
Quinn, J.-A. Dufresne, .L-H. Roy, P.-J.-A. Lefebvre, J.-C.-D.,
P. Brassard.
Officialité diocésaine. — Mgr H. 0. Cbalifoux, V.G., officiai;
MM. P.-J.-A. Lefebvre, P. Quinn, J.-A. Dufresne, P. Bras-
sard, assesseurs; A.-O. Gagnon, promoteur; A. Maltais, vice-
promoteur; H. -A. Simard, chancelier.
Evêché. — S. G. Mgr Paul Larocque, MM. J.-H. Roy, curé
d'office; B. Couillard et H. Darche, vicaires; F.-V. Charest,
miss, agricole.
Paroisses: 72.
Population catholique: 85,000.
61
Diocèse de Valleyfleld, P. Q.
(Erigé le 6 avril 1902).
Evêque (1er): S. G. Mgr JOSEPH-MEDARD EMARD, né à
Saint-Constant, le 1er avril 1853; ordonné prêtre à Montréal,
le 10 juin 1876; préconisé évêque de Valleyfield, le 5 avril
1892; sacré à Valleyfield le 9 juin de la même année.
Vicaire général: Mgr J.-C. Allard, P. A.
Archidiacre et procureur: M. M. Marleau.
Chancelier: M. J. Dorais.
Evêché. — S. G. Mgr J.-M. Emard, Mgr J.-C. Allard, P. A.,
V. G. et curé; MM. M. Marleau, archidiacre et procureur;
J. Dorais, chancelier; T.-Z. Simon, J.-A. Verner, vicaires.
Officialité. — MM. C.-A. Santoire, officiai; T. Chagnon,
P.-E. Lussier, F.-X. Sauriol, J.-O. Godin, assesseurs; M. Main-
ville, promoteur; N. Aubry, vice-promoteur; A.-C. Dugas,
chancelier.
Vicaires forains: MM. C.-A. Santoire, P.-E. Lussier, R.
Chaput, F.-X. Sauriol.
Paroisses: 36. — Dessertes: 4.
Population catholique: 56,801.
Diocèse de Joliette, (P. Q.)
(Erigé le 27 janvier 1904).
Evêque (1er) : S. G. Mgr JOSEPH-ALFRED ARCHAM-
BEAULT, né à l'Assomption, le 23 mai 1859; ordonné prêtre
le 29 juin 1882; préconisé évêque de Joliette le 27 juin 1904;
sacré à Joliette le 24 août de la même année.
Evêché. — S. G. Mgr J.-A. Archambeault, MM. D. Lafor-
tune, chan., curé d'office; G.-N. Ferland, chan., procureur;
F.-X. Piebte, chan., chancelier; E. Dugas, chan., ass.-pro*. ;
M. Clermont, Z. Lippe, V. Deschènes, vicaires; E. Lachapelle,
secrétaire.
Chapitre de la Cathédrale. — Mgr P. Beaudrv, V. G., L. D.;
MM. D. Lafortune, O. Dubois, A. Brien, P. Sylvestre, G.-N.
Ferland, F.-X. Piette et Eust. Dugas, chanoines.
Vicaires forains: — MM. A. Brien, chan., Sainte-Elisabeth;
O. Dubois, chan., Saint-Esprit; V. Dupuis, Saint-Cuthbert;
P. Sylvestre, chan., Saint- Gabriel.
Paroisses: 42.
Population catholique: 62,300.
62
PROVINCE ECCLESIASTIQUE D'OTTAWA.
La province d'Ottawa fut érigée par Léon XIII. le 10 mai
1887, elle comprend les diocèses d'Ottawa, Pembroke et le vi-
cariat apostolique du Témiscamingue.
Diocèse d'Ottawa, (P. Q. et G.)
(Erigé le 25 juin 1847, devenu archevêelié le 8 juin 1886).
Le diocèse d'Ottawa comprend dans Ontario les comtés de
Prescott, Eussell, Carleton et Lanark nord; dans Québec, le
comté d'Ottawa et partie d 'Argenteuil, Terrebonne et Mont-
calm.
Archevêché. — Siège vacant.
Vicaire général: Mgr J.-O. Eouthier; chancelier: M. J.-A.
Sloan, chanoine; secrétaire: M. F.-X. Brunet.
Chapitre de la Basilique. — Mgr .J.-O. Eouthier, archiprêtre;
MM. L. N. Campeau, archidiacre; G. Bouillon, primicier;
J.-A. Plantin, F. Michel, J.-P. Bélanger, S. Philip, F.-P. Beau-
champ, P. Corkery et J.-A. Sloan, chanoines titulaires.
Paroisses: 113. — Dessertes: 25.
Population catholique: 153.000.
Diocèse de Pembroke, (P. O.)
(Erigé en vicariat le 11 juillet 1882 ; en évêché le 4
mai 1898).
Evêque (1er) : S. G. Mgr NAECISSE-ZEPHIEIN LOE-
EAIX, né à Saint-Martin, le 13 juin 1842; ordonné prêtre le
4 août 1867; vicaire général du diocèse de Montréal le 3 août
1880; nommé évêque titulaire de Cythère et vicaire apostoli-
que de Pontiae, le 11 juillet 1882; sacré le 21 septembre 1882,
en l'église Xotre-Dame de Montréal; a pris possession de
son vicariat à Pembroke, le 22 septembre 18S2; nommé pre-
mier évêque du diocèse de Pembroke le 4 mai 1898 et a pris
possession de son siège épiseopal le 22 septembre de la même
année.
Secrétaire: M. H.-E. Letang.
Evêché. — S. G. Mgr N.-Z. Lorrain; MM. J. Kimpton, rec-
teur; P. Pontbriand, vicaire; H.-E. Letang, secrétaire.
Paroisses: 33.
Population catholique. 32,237.
Quel est le saint qui n'a été mis au monde que pour rece-
voir des coups?
Saint Cloud (clou).
63
Vicariat Apostoliçtue du Témiscamingue.
(Erigé le 22 septembre 1908).
Vicaire apostolique (1er). — S. G. Mgr ELIE-ANIGET
LATULIPPE, né à Saint- Anicet le 3 août 1859; ordonné prê-
tre à Montréal, le 30 mai 1885; nommé évêque de Catenna et
vicaire apostolique de Témiscamingue le 1er octobre 1908;
sacré le 30 novembre de la même année, en la cathédrale de
Fembroke; a pris possession de son siège le 2 décembre 1908,
à Haileybury, P.O.
Piecteur: M. Roméo Gascon.
Secrétaire: M. Pierre Martineau.
Paroisses: 8. — Dessertes: 21.
Population catholique: 25,000.
PEOVINCE ECCLESIASTIQUE DE TORONTO (Ont.)
La province de Toronto comprend les diocèses de Toronto,
Hamilton et London.
Diocèse de Toronto, (P.O.)
(Erigé le 17 décembre 1841, devenu archevêché le 18 mars
1870).
Archevêque (4e): S. G. Mgr FERGUS-PATRICK Mc-
EVAY, (6e évêque), né à Lindsay, P. 0., le 8 décembre 1852;
ordonné prêtre le 9 juillet 1882; sacré évêque de London, le
6 août 1899; nommé archevêque de Toronto, le 13 avril 1908;
intronisé le 17 juin suivant.
S. G. Mgr D. O'Connor, retiré au Noviciat de Saint-Basile.
Vicaire général: Mgr J.-J. McCann.
Secrétaire: M. J.-T. Kidd, St. John 's Grove, Toronto.
Paroisses: 54. — Dessertes: 46.
Population catholique: 65,000.
Diocèse de Hamilton, (P. O.)
(Erigé le 17 février 1856).
Evêque (4e). — 8. G. Mgr T.-,J. DOWLIXG, né à Lime-
rick, Irlande, en 1840; ordonné prêtre à Hamilton, le 7 août
1864; sacré évêque de Peterborough le 1er mai 1887; trans-
féré au siège de Hamilton le 11 janvier 1889.
Vicaire général: T. R. J.-M. Mahoney.
Secrétaire: M. A.-J. Leyes.
Cathédrale. — S. G. Mgr T.-J. Dowling; MM. J.-M. Maho-
ney, J. Arnold, F. Hinchey et J. Bonome.
Paroisses: 43.
Population catholique: 54,000.
64
Diocèse de London, (P. O.)
(Erigé sous ce nom le 21 février 1856; transféré à Sandwich
le 22 février 1859; transféré de nouveau à London, le 3
octobre 1869).
Evêché: Siège vacant.
Administrateur: T. R. J.-E. Meunier, V. G.
Recteur: M. J.-T. Aylward.
Chancelier: M. P. McKeon.
Secrétaire: M. D. O'Neil.
Cathédrale Saint-Pierre. — MM. J.-T. Aylward, recteur;
M.-D. O'Neil, secrétaire; S.-P. Sowry.
Paroisses: 54.
Population catholique: 60,000.
PROVINCE ECCLESIASTIQUE DE KINGSTON, (P.O.)
La province de Kingston fut érigée par S. S. Léon Xni,
en 1889; elle comprend les diocèses de Kingston, Peterbo-
rough, Alexandria et Sault Sainte-Marie.
Diocèse de Kingston, (P. O.)
(Erigé le 17 janvier 1826, devenu archevêché en 1889).
Archevêque (2e). — S. G. Mgr CHARLES-HUGH GAU-
THIER, (7e évêque), né à Alexandria, P. O., le 13 novembre
1844; ordonné prêtre le 28 août 1866; sacré évêque à King-
ston le 18 octobre 1898.
Vicaire général: M. J. Masiterson.
Vicaire forain: M. C.-B. Murray.
Chancelier: M. J.-H. McDonald.
Cathédrale de l'Imm. Conception. — S. G. Mgr C.-H. Gau-
thier; MM. A-.J. Hanley, recteur; C.-A. McWilliams, C.-J.
Mea, procureur; J.-M. McDonald, P.-T. Halbzan et J.-V.
Meagher.
Paroisses: 38. — Dessertes: 24.
Population catholique: 45,000.
Diocèse de Peterborough, (P. O.)
(Erigé le 11 juillet 1882).
Comprend les districts de Parry Sound et Muskoka; les
comtés de Victoria, Durham, Peterborough et Northumber-
land.
Evêque (3e). — S. G. Mgr R.-A. O'CONNOR, né à Li&to-
wel, comté Kerry, (Irlande), le 15 avril 1838; ordonné prêtre
le 2 août 1861; sacré le 1er mai 1889.
Vicaire général: M. Jos. Browne.
Conseil diocésain: MM. Jos. Browne, V. G.; D.-J. Casey,
archidiacre.
Chancelier et secrétaire: M. M.-J. O'Brien, D. D.
Evêché. — S. G. Mgr R.-A. O'Connor; MM. W.-J. McCoU,
recteur; M.-J. O'Brien, D. D.; P.-J. Galvin, P. J. Kelly.
Paroisses: 21. — Dessertes: 28.
Population catholique: 26,200.
65
Diocèse d'Alexandria, (P.O.)
(Erigé le 21 janvier 1890).
Evoque (2e). — S. G. Mgr W.-A. MacBONELL, né à
; ordonné prêtre le 14 septembre 1881 ; nommé
évêque d'Alexandria le 21 mars 1906; sacré en cette ville le
24 juin suivant.
Vicaire général: T. E. M.-Geo. Corbett, curé à Cornwall.
Evêché. — S. G. Mgr W.-A. MacDonell; MM. J.-E. McEae.
recteur; "W.-M. Fox, J.-W. Dulin.
Paroisses: 14.
Population catholique: 25,000.
Diocèse du Sault Sainte-Marie, (P. O.)
(Erigé le 16 septembre 1904).
Comprend les districts d'Algoma et de la Baie du Tonnerre
avec les îles Manitoulin et Saint- Joseph; et l'ouest du dis-
trict de Nipissing.
Evoque (1er). — S. G. Mgr D. J. SCOLLAKD, né à Ennie-
raore, comté de Peterborough, le 4 novembre 1862; ordonné
prêtre le 21 décembre 189U; sacré évêque du Sault Sainte-
Marie, le 24 février 1905. Résidence: North Bay.
Pro-Cathédrale de N.-D. du Lac. — S. G. Mgr D.-J, Seol-
lard; MM. J.-J. O'Brien, L.-P. Thériault.
Paroisses: 26. — Dessertes: 47.
Population catholique: 35,500 dont 5,500 sauvages.
PROVINCE ECCLESIASTIQUE D'HALIFAX,
( Nouvelle-Ecosse ) .
La province d'Halifax comprend les diocèses d'Halifax,
Antigouish, Saint-Jean, N.-B., Chatham, N.-B., et Charlotte-
town, L P.-E.
Diocèse d'Halifax, (N.-E.)
(Erigé en évêché eu 1842, et en archevêché le 4 mai 1852).
Comprend tous les comtés de la Nouvelle-Ecosse (à l'ex-
ception de ceux de Pictou, d'Antigonish et Guysborough) et
les îles Bermudes.
Archevêque (5e). — S. G. Mgr E.-J. McCAETHY (7e év.'-
que), né à Halifax le 25 janvier 1850; ordonné prêtre à Hali-
fax le 9 juillet 1870; sacré le 9 septembre 1906.
Vicaire général: Mgr T.-J. Daly, P. D.
Cathédrale Sainte-Marie. — S. G. Mgr E.-J. McCarthy;
MM. W,-J. Foley, D. D., recteur; W.-K. Collins, F. McQuil-
lan, F. Hipwell, M. Pujos du Coudray.
Paroisses: 35. — Dessertes: 40.
Population catholique: 56,000.
66
Diocèse d'Antigonish, (N,-E.)
(Erigé sous le nom d'Arichat, le 21 septembre 1844, et sous
celui d'Antigonish le 22 août 1886).
Comprend l'île du Cap Breton et les comtés de Pictou, de
Guysboro, et d'Antigonish.
Evêque (3e). — S. G. Mgr JOHN CAMEROX, né à Anti-
gonish, le 16 février 1826; ordonné prêtre à Rome le 26 juil-
let 1853; sacré à Rome évêque de Titopolis et coadjuteur
d'Arichat, le 22 mai 1870; devenu évêque d'Arichat en 1877
et évêque d'Antigonish le 23 août 1886.
Vicaires généraux: M. Alex. AlacDonald, D. D.; M. A.
McD. Thompson, D. D.
Secrétaire: M. H. MacPherson.
Population catholique: 75,000.
Diocèse de Saint- Jean, (N.-B.)
(Erigé le 30 septembre 1842).
Comprend la partie sud du Nouveau-Brunswick.
Evêque (3e). — S. G. Mgr TIMOTHY CASEY, né à Char-
lotte County, le 20 février 1862; ordonné prêtre le 29 juin
1S86; élu évêque d'XJtina et coadjuteur de l 'évêque de cjaiut-
Jean, le 30 septembre 1899; sacré dans cette même ville, le
11 février 1900; intronisé le 25 mars 1901.
Evêché. — S. G. Mgr T. (Tasev; MM. A. Meehau, W. Duke,
D.-S. O 'Keef e et M. O 'Brden.
Paroisses: 49. — Dessertes: 44.
Population catholique: 59,000.
Diocèse de Chatham, (N.-B.)
(Erigé le 8 mai 1860).
Comprend la partie noi'd du Nouveau-Brunswick.
Evêque (2e). — S. G. Mgr THOMAS-F. BARRY, né à
Pokemouche, N.-B., le 3 mars 1841; ordonné prêtre le 5 août
1866; sacré à Saint- Jean, le 11 février 1900; devenu évêque
de Chatham, le 7 août 1902.
Vicaire général: Mgr L.-N. Dugal, D. P.
Paroisses: 56. — Dessertes: 32.
Population catholique: 66,000.
La vie est courte, l'art est long, l'occasion passagère, l'ex-
périence trompeuse et le jugement difficile.
Hippocrate.
* « »
Quel est le saint qu'on trouve dans les ruches?
Saint Cyr (cire).
67
Diocèse de Charlottetown, (île du Prince-Edouard).
(Erigé en 1829).
Comprend l'île du Prince-Edouard et les îles de la Made-
leine.
Evêque (4e). — S. G. Mgr J.-CHAELES McDONALD.
D. D., né le 14 juin 1840, à Saint-Andrews, I. P.-E.; ordonné
prêtre le 4 juillet 1873 à Charlottetown; préconisé évêque ti-
tulaire d'Irina et coadjuteur de l 'évêque de Charlottetown le
13 juin 1890; sacré à Charlottetown le 28 août 1890; devenu
évêque de Charlottetown le 1er mai 1891.
Vicaires généraux: Mgr James Phelan, D. D.; MM. J.-H.
Blaquière, D. D., et James Morrison.
Secrétaire: M. G.-J. McLellan, D. D.
Cathédrale Saint-Dunstan. — MM. G.-J. McLellan, D. D. ;
P.-A. McDonald et M. McDonald.
Paroisses: 35. — Dessertes: 14.
Population catholique: 50,000.
PROVINCE ECCLESIASTIQUE DE SAINT-BONIFACE.
La province de Saint-Boniface fut érigée par Pie IX, le 22
septembre 1871, elle comprend les diocèses de Saint-Boniface,
Saint -Albert, Prince-Albert et les vicariats apostoliques d'A-
thabaska et du Mackenzie.
Diocèse de Saint-Boniface, (Manitoba).
Comprend la province de Manitoba, la partie du district
d'Assiniboia à l'est du 109° de longitude ouest, dans la pro-
vince de Saskatchewan ; la partie du district de Keewatin à
l'est du fleuve Nelson et la partie de la province d'Ontario,
à l'ouest du 91° de longitude.
Archevêque (2e): S. G. Mgr LOUIS-PHILIPPE-ADE-
LAED LANGEVIN, O. M. L, (3e évêque), né à Saint-Isi-
dore, comté de Laprairie, le 23 août 1855; ordonné prêtre le
30 juillet 1882; préconisé le 8 janvier 1895; sacré le 19 mars
1895.
Vicaire général. — Mgr Frs-Az. Dugas, P. A.
Chancelier. — M. A. Bélivoau.
Secrétaire. — M. J. Poitras.
Archevêché. — S. G. Mgr J.-P.-A. Langevin, 0. M. I.;
Mgr Frs-Az. Dugas, P. A., V. G.; M. A. Béliveau, procureur;
R. P. Dandurand. O. M. I., aumônier de l'Orphelinat des
filles; M. A. Dupîessis, 1er vicaire; M. J.-H. Prud'homme.
D. S. Th., D. D. C, se«.-arehiviste; M. J. Poitras, M. J.-M.-T.
Paré, ass.-procureur; M. J.-V. Fyfe, 2e vicaire; M. N.-A. Bel-
1 avance, économe.
Paroisses: 100.
Population: 123,073 dont 4?,000 du rite GrftcR'uthène.
6S
Diocèse de Saint- Albert, (Alberta).
(Erigé le 22 septembre 1871).
Evêque (2e). — S. (J. Mgr EMILE- JOSEPH LEGAL,
O. M. I., né le 9 o&tobre 1849 à Saint-Jean de Boisseau, dio-
cèse de Nantes (France) ; ordonné prêtre le 29 juin 1874;
nommé évêque titulaire de Pogla le 29 mars 1897; sacré le 17
juin 1897, à Saint-Albert; devenu évêque de Saint-Albert,
le 3 juin 1902.
Vicaires généraux: ER. PP. Alb. Lacombe, et H. Leduc,
O. M. L
Cathédrale Saint-Albert. — S. G. Mgr Emile Légal, O.M.L;
ER. PP. H. Leduc, O.M.L, V.G.; M. Mérer, O.M.L, sup.; V.
Ladet. O.M.L; V. Philippot, O.M.L; C. Vandendaele, O.M.L
Paa-oisses: 59. — Dessertes avec église: 42; sans église: 78.
Population catholique: 52,880.
Diocèse de Prince- Albert, (Sask.)
(Erigé en vicariat apost. en 1890, et en évêehé en 1907).
Evêque (1er).— S. G. Mgr ALBEET PASCAL, O.M.L, né le
3 août 1848, à Saint-Genest, diocèse de Viviers (France);
ordonné prêtre le 2 novembre 1873 à Montréal; préconisé le
5 juin 1891; sacré le 28 juin 1891, à Viviers (France). Eési-
dence: Prince-Albert.
Evêehé. — S. G. Mgr A. Pascal, O. M. L; T. E. P. ... La-
coste, V. G., curé; EE. PP. F, McCaffrey, vicaire; P.-A. La-
jeuncsse, O. M. L,- procureur.
Vicaire général: — T. E. P. H. Lacoste, O. M. L, D.D.
Population catholique: 46,000.
Vicariat apostolique d'Athabaska.
(Erigé en IS'62).
Vicaire apostolique (2e): S. G. Mgr EMILE GROUAED,
O.M.L, évêque titulaire d'ibora, né le 2 février 1840, à Brîilon,
diocèse du Mans (France) ; ordonné prêtre à Boucher ville le 3
mai 1862; préconisé le 18 octobre 1890; sacré le 1er août
1891 à Saint-Boniface, Man.
Résidence: — Petit-Laetlcs-Esclaves (Mission St-Bernard).
— 8. G. Mgr Emile Grouard, 0. M. L; EE. PP. A. Hussou.
procureur; C.-L. Falher, J). Laferriàre, 0. Bâti», H. Girous »t
T. Floch, O. M. L
Coadjuteur: — S. G. Mgr Célestin Jotiagard, 0. M. L, évê-
que titulaire d'Arcadiopolis. Eésidence: Vermillon.
Population c^titholique: 6,000.
69
Vicariat apostolique de Mackenzie.
(Erigé en 1901).
Vicaire apostolique (1er): S. G. Mgr GABEIEL BKEYXAT,
O.M.I., né en 1867; ordonné prêtre le 21 février 1891; élu
évêque titulaire d'Adramyte et vicaire apostolique de Mac-
kenzie en 1901; sacré le 6 avril 1902.
Eésidence: — Fort Eésolution via Edmonton fAlta.).,
S. G. Mgr G. Breynat, O. M. L; ER. PP. A. Mansoz, Art.
Laity et A. Duport, O. M. I.
Population catholique: 8,200.
PROVINCE ECCLESIASTIQUE DE VANCOUVER, (C.A.).
La province de Vancouver fut érigée par S. S. Léon XIII
en 1903; elle comprend les diocèses Vancouver, Victoria et
la Préfecture apostolique du Yukon. Le diocèse de New-
Westminster transféré à Vancouver en 1908, est devenu la
métropole de la province.
Diocèse de Vancouver, (C.A.).
(Erigé en 1908).
Archevêché. — Siège vacant.
Administrateur. — T. E. P. J. Welch, O. ^f. I.
Population catholique:
Diocèse de Victoria.
(Erigé en évêché en 1847, en archevêché le 19 juin 1903. r<v
devenu évêché en 1908").
Evêque (8e). — S. G. Mgr Alex. McDonald. D.D., né la
... ; ordonné prêtre le ... ; sacré le ....
Cathédrale Saint-André. — T. E. M. McDonald; :MM. ('.
("aine, Jos. Leterme et J.-A. Van Xevfl.
Paroisses: 1-5. — Dessertes: 80.
Population catholique: 15,000.
Préfecture apostolique du Yukon.
(Erigée en 1908).
Préfet apostolique. — Mgr Emile Bunoz, O. M. I.
Eésidence. — Prince-Eupert, C.A.
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71
TABLEAU CHEONOLOG-iaUE
des
GOUVERNEURS GENERAUX, LIEUTENANTS GOUVER-
NEURS ET PREMIERS MINISTRES DU CANADA,
DEPUIS LA CONFEDERATION.
Gouverneurs Généraux du Canada, 1867-1909.
Xom
Nominalion
Entrée en fonction
Le très lion, vicomte
Monck, C.C.M.a. ... 1er juin
Le très hon. lord Lisgar,
C.C.M.G. (sir John
Young) 29 déc.
Le très hon. comte de
Dufferin, C.P., CCB.,^?:?'
C.C.M.G 22 mai
Le très hon. marquis de
Lorne, C.C., C.C.M.G.,
B.C., etc 5 oct.
Le très hon. marquis de
Lansdowne, C.C.M.G. . 18 août
Le très hon. lord Stanley
de Preston, C.C.B. . . 1er mai
Le très hon. comte d'A-
berdeen, C.C, C.C.M.G. 22 mai
Le très hon. comte de
Minto, C.C.M.G. ... 30 juillet
Le très hon. comte Grev,
C.C.M.G \ 26 sept.
1867 1er juillet
1868 2 fév.
1872 25 juin
1878 25 nov.
1883: 23 oct.
1888: 11 juin
1893! 18 sept.
1898
1904
12 nov.
10 déc.
1867
1861»
1S7-
ls7«>
ISs:',
72
PREMIERS MINISTRES DIT CANADA. 1887-1909.
Le très lion, sir Johu-A. MacdonaM (Cons.) . 1er juillet
L'hon. Alexander Mackenzie . . . (Lib.).
TiB très hou. sir John-A. MaedoBald (Cons.)
L'hon. sir J.-J.-C. Abbott .... (Cons.)
Le très hon. sir J.-S.-D. Thompson (Cons.)
L'hon. sir Mackenzie Bowell. . . (Cons.)
L'hon. sir Chs. Tupper, baronnet . (Cons.)
Le très hon. sir Wilfrid Laurier . (Lib.).
Xominatioii
1er juillet
1867
7 nov.
1873
17 oct.
1878
16 juin
1891
5 déc.
1892
21 dée.
1894
15 janv.
1896
11 juillet
1896
LIEUTENANTS-aOUVEENETJRS - 1867-1909.
PROVINCE DE QUEBEC.
Nom Nomination
L'hon. sir N.-F. Belleau 1er juillet 1867
L'hon. sir N.-F. Belleau . . .(maintenu) 31 janv. 1868
L'hon. Eéné-Edouard Caron lltev. 1873
L'hon. Luc Letellier de Saint-Just . . . 15 déc. 1876
L'hon. Théodore Eobitaille 26 juillet 1879
L'hon. L.-F.-E. Masson 7 nov. 1884
L'hon. A.-E. Angers 24 oct. 1887
L'hon. sir J.-A. Chapleau 5 dée. 1892
L'hon. L.- A. Jette 2 fév. 1898
L'hon. L.-A. Jette (maintenu) 9 fév. 1903
L'hon. sir Charles-A.-P. Pelletier .... 4 sept. 1908
PROVINCE D ' ONTARIO.
Nom Nomination
Ma-jor-général II.-W. Stistcd . . '. . . 1er juillet 1867
L'hon. W.-P. Howland 14 juillet 1868
L'hon. John-W. Crawford .5 nov. 1873
L'hon. D.-A. Maedonald 18 mai 1875
L'hon. Johu-Beverley Eobinson .... 30 juin 188')
L'hon. sir Alesander Campbell 8 fév. 1887
L'hon. George-A. Kirkpatrifk 30 mai 1892
L'hon. sir Oliver Mowat 18 nov. 1897
L'hon. sir William-Mortimer Clark . . . 20 avril 1903
L'hon. John-M. Gibson 22 sept. 1908
7o
PEOVINCE DE LA NOUVELLE-ECOSSE.
Nom Nomination
Lieut. -général sir "SV. -F. Williams .... 1er juillet 1867
Major-gêuéral sir C.-Hastings Doyle ... 18 oct. 18(37
Lieut. -général sir C.-Hastings Doyle
(maintenu) 31 janv. 1868
Sir E. Kenny (suppléant) 13 mai 1870
L'hon. Joseph Howe 1 mai 1873
L'hon. A.-G. Archibald 4 juillet 1873
L'hou. Matthew-Henry Eichey 4 juillet 1883
L'hon. A.-W. McLelan 9 juillet 1888
L'hon. Malachy Bowes Daly. 11 juillet 1890
L'hon. Malachy Bowes Daly .(maintenu) 29 juillet 1895
L'hon. Alfred-G. Jones 7 août 1900
li'hon. Duncan-C. Fraser 27 mars 1906
PFvOVINCE DU KOUVEAU-BPvUNSWICK.
Nom Nomination
Major-général C.-Hastings Dovle .... ler juillet 1867
Col. F.-P. Harding . . . ' 18 oct. 1867
L'hon. L.-A. Wilmot 14 juillet 1868
L 'hon. Samuel-Léonard Tillcy 5 nov. 1873
L'hon. E.-Baron Chandler .' 16 juillet 187S
L'hon. Eobert-Duncan Wilmot 11 fév. 1880
L'hon. sir Samuel Léonard Tilley (maintenu) 31 oct. 1885
L'hon. John Boyd 21 sept. 1893
L'hon. John-A. 'Fraser 20 déc. 1893
L'hon. A.-E. McClelan 9 déc. 1896
L'hon. Jabez-B. Snowball 5 févr. 1902
L'hon. L.-J. Tweedie 2 mars 1907
PEOVINCE DE L'ILE DU PEINCE-EDOUARD.
Xom Nomination
L'hon. W.-C.-F. Eobinson 10 juin 1873
L'hon. sir Eobcrt Hodgsou 22 nov. 1873
L'hon. Thomas-K. Haviland 14 juillet 1879
L'hon. Andrew- Archibald Macdonald . . 1 aoiit 1884
L 'hon. Jedediah-S. Carvell 21 sept. 1889
L'hon. Geo.-Wm. Howlan 21 fév. 1894
L'hon. P.-A. Macintyre 13 mai i8i^9
L'hon. D.-A. McKinnon 3 oct. 1904
74
PROVINCE DU MANITOBA.
Nom Nomtoation
L'hon. A.-G-. Archibald 20 mai 1870
L'hon. Francis-Goodschall Johnson ... 9 avril 1872
L'hon. Alexander Morris 2 déc. 1872
L'hon. Joseph-Ed. Caiichou 2 déc. 1877
L'hon. James-C. Ailiens 22 sept. 1882
L'hon. J.-C. Schultz 1er juiUet 1888
L'hon. J.-C. Patterson 2 sept. 1895
L'hon. sir D.-H. McMillan 16 oct. 1900
L'hon. sir D.-H. McMillan . . (maintenu) limai 1906
PBOVINCE DE LA COLOMBIE ANGLAISE.
Nom Nomination
L'hon, J.-W. Trutch 5 juin 1871
L'hon. Albert-Norton Eichards 27 juin 1876
L 'hon. Clement-F. Cornwall 21 juin 1881
L 'hon. Hugh Nelson 7 f év. 1887
L'hon. Edgar Dewdney lernov. 1892
L'hon. Thom.-E. Mcinnes 18 nov. 1897
L'hon. sir Henry-Gr. Joly de Lotbinière . . 21 juin 1900
L 'hon. James Dunsmuir 11 mai 1906
TEBRITOIEES DU NOED-OUEST.
Nom Nomination
L'hon. A.-G. Archibald 10 mai 1870
L'hon. Francis-Goodschall Johnson . . . 9 avril 1872
L'hon. Alexander Morris 2 déc. 1872
L'hon. David Laird, P.C 7 oct. 1876
L 'hon. Edgar Dewdney ... ^ ... . 3 déc. 1881
Ti 'hon. Joseph Eoyal ....'.... 1er juillet 1888
L'hon. C.-H. MacKintosh 31 oct. 1893
L'hon. M.-C. Cameron 30 mai 1898
L'hon. A.-E. Forget 11 oct. 1898
L'hon. A.-E. Forget . . . .(maintenu) 30 mars 1904
PROVINCE D'ALBERTA.
Nom Nomination
L 'hon. George-H.-V. Bulyea 1er sept. 1905
PROVINCE DE LA SASKATCHEWAN.
Nom Nomination
L'hon. A.-E. Forget 1er sept. 1905
PUISSANCE DU CANADA (population 5,338,883).
Siège du gouvernement, Ottawa.
Son Excellence le très honorable comte Albert-Henry-
George Grey, L. L. M., .J. P., lord lieutenant de Northumber-
laud et vicomte de Howick, nommé gouverneur général du
Canada en 1904, ($48,664).
Secrétaire et secrétaire militaire: le colonel sir J. Hanbury
Williams.
Secrétaire privé: Artbnr-F. Sladen.
Aide de Camp: le capitaine D.-O.-C. Newton.
Aides de Camp honoraires: lieutenants-colonels W.-D. Ot-
ter, C.-T. Irwin, .J.-M. Gibson, G.-T.-A. Evanturel, J. Peters,
C.-W. Drury, A.-P. Sherwood, H. Smith, F.-L. Lessard, T.-D.-
B. Evens, S.-C.-D. Eoper.
Conseil privé du Eol en Canada, (formé en 1908).
Le très honorable sir "Wllfrid Laurier, G.C.M.G., D.CL.,
premier et président du Conseil, ($12,000).
Le très honorable sir Eichard Cartwright, G.C.M.G., mi- >
nistre du Commerce et de l'Industrie.
L'hon. Charles Murphy, secrétaire d'Etat. |
A.-B. Aylesworth, ministre de la Justice.
L.-P. Brodeur, ministre de la Marine et des Pê-
cheries,
sir Frédéric-TVilliam Borden, ministre de la Mi-
lice.
Sydney-Arthur Fisher, ministre de l'Agriculture.
W.-S. Fielding, ministre des Finances.
Geo.-P. Graham, ministre des Chemins de fer et
Canaux.
William Paterson, ministre des Douanes.
William Templeman, ministre du Eevenu de l'In-
térieur.
Wm. Pugsley, ministre des Travaux publics.
F. Oliver, ministre de l'Intérieur et surintendant
général des affaires des sauvages.
E. Lemieux, ministre des Postes.
Jacques Bureau, solliciteur général. j
W.-L.-M. King, ministre du Travail. 1
Greffier du Conseil privé: M. Eodolphe Boudreau. j
CHAEADE No 4.
Mon premier est adjectif possessif.
Mon second est vaste empire en Asie,
Et mon entier, engin expéditif,
Très favorable à l'industrie.
\olr réponse, paye 52.
76
MEMBRES DU SENAT DU CANADA,
L'hou. J.-K. Ken-, i>résideut. ($4,000).
Pour la province de Québec, (24 membres).
Les honorables MM, ($2,500 i^ar session),
Baker, Geo.-B., Sweetsburg. Fiset, J.-B.-R., Rimouski.
Béïque, F.-L., Montréal, Forget, L,-J,, Montréal,
Bolduc, Jo3., St-Viotor de Tring Godbout, J.-M.-D,, St-François.
Boyer, A., Montréal. Landry, A,-C.-P.-É., Caudiac.
Casgrain, J,-P.-B., Montréal. Legris, J.-H,, Louiseville,
Çhoquette, P.-A., Québec. MacKay, Robert, Montréal,
Cloran, H.-J., Montréal. Mitchell, Wm., Driimmondville.
David, L,-0., Montréal. Montplaisir, H., Trois-Rivièrcs.
DeEouclierville, C.E.B,, G.M,G., Oweus, W., Montréal,
Bouclierville. Shehyu, J., Québec.
Dessaul&s, G.-C, St-Hyaeintbe, Tessier, Jules, Québec.
Drummond, sir Geo. -A., K.C.M. Thibaudeau, A, -A., Montréal.
G., Montréal,
Pour la province d'Ontario, (24 membres),
Beith, R., Bowmanville. Gibson, W., Beamsville,
Beleourt. N.-A., Ottawa. iJaffray, R., Toronto.
Bowell, sir Mackenzie, K.C.M, .Jones, L.-M., Toronto,
G., Belleville, Ont. I Kerr, James-K., Toronto.
Campbell, A., Toronto, McHugh, Geo., Lindsay.
Carling, sir J., K.C.M,G,, Lon- McLaren, P., Pcrtli,
don, " ' ~
Cartwright, sir Riebard, G
C.M.G., Ottawa.
Coffey, Thomas, London, Ross, W,, Toronto
Cox, Geo.-A., Toronto. ; Scott, R.-W., Ottawa,
Derbyshire, D., Brockville. i Sullivan, M., Kingston.
Edwards, W,-C., Rockland, Ont. Wilson, Dr J.-H., St-Thomas
Frost, F.-T., Smith 's Falls.
Pour la province de la Nouvelle-EcDSse. (10 membres;.
Comean, A.-H., Meteghan River MacKeen, D., Halifax.
McDonald, Wm., Lit. Glace Bay Miller, W., Aricba.t.
McGregor, Jas-D., New-Glas-; Power, L. G., Halifax.
gow, jRoss, W., Halifax.
McKay, Thomas, Truro.
McMillan, Donald, Alexandrif
McMullen, Mount Forest,
liuiz, V., Parkhill.
Membres du Sénat du Canada. — (Suite).
Pour la province du Nouveau-Brunswick. (10 membres).
Baird, G. T., Perth Centre. iKing, Geo. G., Chipman.
Costigan, John, Edmunston. McSweeney, Peter, Moucton.
Domville. .James, Rothesay. | Poirier, P., Shédiac.
Gillmor, D., Si-George. Thompson, F.-P., Fredeneton.
EUis, John-V., St-John. Wood, Josiah, Sackville.
Pour l'île du Prince-Edouard. (4 membres).
Macdonald, A.-A. Charlotte- Robertson, James E., Montagne
town. ;Yeo, John, Port Hill.
Pour la Colombie anglaise. (3 membres).
Bostock, H., Monte-Creek. Riley, George, Victoria.
Macdonald, W.-J., Victoria.
Pour la province du Manitoba. (4 membres).
< hevrier, Xoé. Winnipeg. Watson, R., Portage-la-Prairie.
Kirchhoffer, J.-N., Brandon. Young, F.-M., Killarney.
Pour la province de Saskatchewan. (4 membres).
Davis, T.-O., Prince-Albert. Prince, B. Battleford.
Douglas, J.-M., Tantallon. Ross, J.-H., Regina.
Pour la province d'Alberta, (4 membres).
DeVeber, L.-G., Lethbridge. Roy, P., Edmonton.
Lougheed, J.-A., C^lgary. Talbot, P., Lacombe.
Greffier du Sénat: Samuel-E. St-Onge Chapleau. ($5,000).
LE LIVRE LE PLUS LU DANS LE MONDE.
Le livre le plus répandu de l'univers entier est un livre
chinois. C'€st un almanach imprimé chaque année, à Pékin,
sur les Ivresses impériales, et tiré à huit millions d'exemplai-
res, qui sont aussitôt expédiés dans toutes les provinces du
Céleste Empire. Et l'intérêt qu'y prennent les Chinois, la
confiance qu'ils accordent à ses renseignements et à ses pré-
dictions sont tels que, chaque année, ces huit millions d'ex-
emplaires sont tous vendus jusqu'au dernier.
Il est deux manières de régler dos différends: la discussion
ou la force. La discussion est l'instrument de l'homme, la
force, celui de la bête.
d-CEROX.
PROVINCE DE QUEBEO (population 1,620,974).
Le siège du gouvermeineiit local est à Québec.
Le gouvernement se compose d 'un lieutenant-gouverneur,
nommé pour cinq ans par le gouverneur-général du Canada
en conseil; d'un conseil exécutif de 9 membres, d'un conseil
législatif de 24 membres nommés à vie, et d'une assemblée
législative de 74 membres élus tous les cinq ans par le peu-
ple; l'indemnité des membres du conseil législatif et de l'as-
semblée législative est de $1,500 par session.
Lieutenant-gouverneur (9e) : L'hon. sir Charles-Alphonse-
Pantaléon Pelletier, K. C. M. G., nommé le 15 septem-
bre 190S. ($10,000).
Aide de camp: Capitaine Victor Pelletier.
Aide de camp-adjoint: Capt. A. de L. Panet.
Secrétaire particulier: Alp. Généreux.
Messager en chef: W.-T. Lannen.
Conseil exécutif, (formé eu 1909).
L'honorable sir Lomer Goum, premier ministre et procureur
général ($7,000).
" W.-A, Weir, trésorier de la Province. ^
" Ls-Eod. B.oy, secrétaire et régistraire de la
Province.
" Ls- Jules Ailard, ministre des Terres et Forêts.
' ' John-C. Kaine, ministre sans portefeuille.
" Chs-E. Devlin, ministre de la Colonisation, des
Mines et des Pêcheries.
' ' Ls-Alesandre Tascbereau, ministre des Tra-
vaux Publies et du "Travail.
* ' Jérémie-L. Décarie, ministre de l 'Agriculture.
" J.-E. Caron, ministre sans portefeuille.
Greffier du Conseil exécutif: Gustave Grenier.
Conseillers législatifs. ($1,500).
Les honorables: Adélard Turgeon, orateur. ($3,000).
L.-J. AUard, St-Frs du Lac. Gosseliu, Frs, St-Alexandre.
T. Berthiaume, Montréal. [ville J. Lanctôt, St-Henri (Mont-
C.-B. de Boucberville, Boucher- réal).
Geo. Bryson, jr.. Fort Coulonge Bl. Letellier, St -François.
Hector Champagne, St-Eusta- Th. -P. Pelletier, Trois-Pistoles.
T. Chapais, Québec. [che. N. Pérodeau, Montréal.
N.-G. Cormier, PlessisvUle. .L-Damien Eolland, Montréal.
Chs-Eug. Dubord, Beauport. C.-.L Sharples, Québec.
N. Garneau, Ste-Foy. B. Turner. Québec (Montréal.
Ed.-B. Garneau, Québec. Em. de Varennes, Waterloo.
F.-E. Gilman, Montréal J.-K. Ward, Côte St-An+oine,
J. Girouard, Longueuil.
Greffier du Conseil législatif: R. Campbell.
79
Province de Québec. — (Suite).
COMMUNES.
Élus 26 octobre 1908.
Arg-enteull
Arthabaska
Bagot
Beauce
Beauharnois. . . .
Beîlechasse
Berthier
Bonaventure. . . .
Brome
Chambly
Cliamplaln
Charlevoix
Châteauguay. . . .
Chicoutimi & Sa-
Compton.. ig-uenay
r^eux-Montaçnes. .
Dorchester
Drummond
Gaspé
Hochelacra
Huntingdon
Iberville
Iles de la Made-
leine
Jacques-Cartier. .
.Tnliette
Kamouraska. . . .
Isabelle
T.ac S t- Jean. . . .
T^aprairie
Tj' Assomption. . ..
T.aval
I.évis
Li'Tslet
Lotbiinère
Maisonneuve. . . .
^laskinongé. . . . •
Matane
Mégantic
Missisquol
iîontcalm
Montmagny
Montmorency. . . .
Montréal, Sainte-
Marie
Montréal, St-Jac-
ques
Montréal, St-Lau-
rent
Montréal. St - An-
toine
^lontréal. Ste-Anne
Montréal. St-Louis
Napierville
Nicolet
Ottawa, comté. . . .
Pontlac
G. -H. Ferley
Louis L.avergne. . ..
Joseph E. Marcile . .
Henri S. Béland, M.D.
L.-J. Papineau
O.-E. Talbot
.\. Ecrément
L'hon Chas. Marcil . ,
L'hon. S. -A. Fisher..
Victor Geoffrion.. ..
P.-E. Blondin
Rodolphe Forgot.. ..
J.-P. Brown
.T. Girard
A.-B. Hunt
J.-A.-C. Ethier
E. P.oy
Louis T.,avergne. . . .
L'hon. R. T/emieux. . .
L.-A.-A. Rivet
James A. Robb
(pas de représentant).
fpas de représentant).
F.-D. Monk
Adélard Dubeau.. ..
Ern. Lapninte
C.-B. Major
'pas de représentant).
R. Lanctot
P.-A. Séguin
r"hp.-A. TTilson. . . .
T.. -A. Carrier
Kiiffène Paquet
Edmond Fortier . . . .
.Mpbonsp Verville.. .
Horm. Mayrand.. ..
(■pas de représentant).
y. -T. pqvoie
n.-B. Mpigs
D.-A. Lafnrtunp. C.R.
Cyrias Roy
Georges Parent
LOCALE.
EIii' 8 juin 1008.
lL.'hon. W.-A. Weir..
|P. Tourigny
:P.-H. Daignault. . ' ."
Jos.-Arth. Godbout
.\rthur Plante. .
Antoine Galipeauit.
Jos. Lafontaine. . . .
. J.-H. Kellv. . .
W.-F. Viiàs.. .. ■■
P.-C. Xeault.. ..
P.-D'Auteuil
Honoré Mercier.
H. Petit
.\.-W. Giard
Arthur Sauvé
.\. Morriset
I. Laferté
Ls.-Jos. Lemieux. .
L'hon. J.-L. Décarie.
'.V.-H. Walker
•T.- A. Benoit
Médéric Martin.
L.-A. Thériault
Ph. Cousineau
T.-M. Tellier
L'hon. L.-R. Roy. . .
(vas de représentant).
J.-B. Charbonneau.
E.-L. Patenaude.. ..
^alter Reed
J.-'W. Lévesque.
T.-C. Blouin
L'hon. Jos. -Ed. Caron.
I.-N. Francoeur. . . .
'pas de représentant).
Geo. Lafontaine.. ..
Donat Caron
D.-H. Pennington. . ..
Tos.-J.-B. Gnsselin..
Tos. Sylvestre
Armand Lavergne. . .
L'hon. L.-A. Tasche-
reau
Napoléon Séguin.
H. Gervais. .
R. Bickerdike.
H.-B. .\mes
C.-J. Doherty
'pas de représentant).
R. Lanctot
Dr. Turcotte
'pas de représentant)
G.-F. Hodgins
Tohn T. Finnie. ...
I
O.-Krnpst Gault. . . .
\I.-J. "VTalsh.
G. Langlois
Cyprien Dorris
iL'hon. Chs-R. Devlln.
P.-A. Gendron ,
.T.-C. Gaboury
80
Province de Québec. — (Suite).
COMTES.
COMMUNES.
LOCALE.
Portneuf
Québec, Centre.
Québec, Ouest.
Québec, Est. . .
Québec, comté.
Richelieu. . . .
Rlchmond. . . .
Rlmouski. . . .
Rouvlîle
St-Hyacinthe.
M.-S. Delisle
A. Lachance
Wm. Price ,
T. H. sir W. I^aurier
. I.-P. Turcotte
.A.délarcl Lanctot.. ..
E.-W. Tobin
J. Aug. Ross. M.D. . .
li'hon. L.-P. Brodeur.
:A.-M. Beauparlant. .
St-Jean Jos. Demers
St-Maurice L'hon. J. Bureau.. ..
St-Sauveur (pas de représentant).
Shefford H.-E. Allen
Sherbrooke A.-N. Worthington. .
Boulanges Dr. Lortie
Stanstead Charles Lovell
Témiscouata. . .. C.-A. Gauvreau
Terrebonne Bruno Nantel
Trois-Rivières. . ..L'hon. J. Bureau.. ..
Vaudreuil jGustave Boyer
Verchères (pas de représentant).
Wolfe jE.-W. Tobin
Wright ÎE.-B. Devlin
Yamaska J.-E.-O. Gladu
L'hon. sir L. Gouin.
Eugène Leclerc.
j L'hon. J.-C. Kaine. .
iL.-A. Létourneau. .
;C.-P. Delâge
IL.-P.P. Cardin. . . .
P.-S.-G. MacKenzie.
!p.-E. D'Aniou. ...
J.-E. Robert.
G.-L Delisle
Henri Bourassa. . . .
G. Marchand
L.-P. Bernard
L'hon. P. Pelletier.
J.-O. Mousseau . . . .
P.-A. Bissonnette. . .
N. Dion
L'hon. F.-J.-B. Prévost
J.-A. Tessier
H. Pilon
A. Geoffrion
N.-P. Tanguay
(pas de représentant).
Ed. Ouellette
Orateur des Communes: l'hon. Charles Marcil.
Greffier " " T.-B. Flint,
Orateur de l'Assemblée Législative: l'hon. P. Pelletier.
Greffier " " L.-G. Desjardins.
"Time is money".
Mme X..., femme d'un commerçant américain, prend le
bateau à New-York pour Le Ha'tre. Son mari l'a accompa-
gnée jusqu 'à l 'embarcadère.
Bientôt Je transatlantique démarre, des passagers agitent
leurs mouchoirs en signe d'adieu, et, du quai, leurs amis ré-
pondent. M. X... fait flotter un superbe foulard rouge.
Soudain il avise un porteur:
"Mon ami, voulez-vous gagner un dollar?
—Que faut-il faire?
— Prenez mon foulard et agitezrle jusqu'à la dis|taritiou dn
bateau; ma femme est myope; pourvu qu'elle voie le foulard,
la main importe peu! Quand vous me rapporterez le foulard,
vous toucherez l'argent."
Et le négociant s'éloigne et va à ses affaires, pendant
que le commissionnaire fait consciencieusement flotter sa ré-
duction d'étendard.
• ' Time is moncv ' '.
8J
PKOVINOE D'ONTARIO (population 2,167,978).
Le siège du gouvernement local est à Toronto.
Le gouvernement se compose d'un lieutenant-gouverneur,
nommé pour 5 ans, par le gouverneur-général du Canada en
conseil, d'un conseil exécutif de 11 membres, et d'une assem-
blée législative de 106 membres élus tous les 4 ans par le
peuple. L'indemnité des membres est de $1,000 pour la ses-
sion.
Lieutenant-gouverneur (9e) : L'hon. John Morison Gibson,
nommé en 1908. ($10,000 par an).
Aide de camp et secrétaire officiel: Lt-col. McDonald.
Secrétaires privés: MM. Young et Gibson,
Conseil exécutif (formé en 1905).
L'hon. sir J.-P. "Whitney, premier et président du Conseil.
" A.-J. Matheson, trésorier provincial.
' ' J.-J. Foy, procureur général.
' ' Frank Cochrane, ministre des Terres, Forêts et Mines.
" J.-O. Kéaume, comniissaire des Travaux publics.
" W.-J. Hanna, secrétaire provincial.
" E.-A. Pyne, ministre de l'Education.
" Jamcs-S. Duff, ministre de l'Agriculture.
" J.-S. Hendrie, ministre sans portefeuille.
Adam Beck, " "
' ' Isaac-Benson Lucas, " "
Greffier du Conseil exécutif: J.-L. Capreol.
COMTES
Elu;
COMMUNES.
'26 octobre 190S.
LOCALE.
Élus 8 juin 1908.
Acldington
Al!?oma, Est. . .
Algoma, Ouest..
Brant. Nord. . .
Brant. Sud. . . .
Brantford. . . .
Broekvllle. . . .
Bruce, Nord. . .
Bruce, Sud. . . .
Bruce Centre. .
Carleton
Dufferin
Dundas
Durham, Est. .
Durham. Ouest.
Elgin, Est. . . .
Elgin. Ouest. . .
E.-îsex, Nord. . .
Essex, Sud. . . .
Fort \\''illiam
T^ac-des-Bois.
Frontenac. . . .
Gloiigarry. . . .
Grenville
Grey. Centre. .
Grey, Nord. . . .
Grey Sud. . . .
et
TT. Wiîson
W.-R. Smyth
A.-C. Boyce
(pas de représentant).
L'hon. W. Paterson. .
Tj. Harris
T/hon. G. -P. Graham.
John Tolmie
T.-J. Donnelly
(pas de représentant).
E. Kidd
. Dr J. Barr
Andrew Broder.. ..
C.-J. Thornton
, (pas de représentant).
David Marshall. . . .
T.-W. Crothers
Hon. R.-F. Sutherland
A.-H. Clarke, K. C. . .
W.-J. Paul
Albert Grigg.
(pas de représentant).
J.-H. Fisher
W.-S. Brewster. . . .
(pas de représentant).
I.-W. Edwards
.T.- A. McMillan
I.-D. Reld
Th. -S. Sproule
W.-S. Mlddlebro. . ..
.H. -H. Miller
Alb.-E. Donovan.
C.-M. Bowman
R.-E. Truax
Hugh Clark
R.-H. McElroy
Ch.-R. McKeown . . . .
Sir J.-P. Whitney. . . .
J.-J. Preston
J.-H. Devitt
C.-A. Brower
F.-G. Macdiarmid . . . .
Tj'hon. J.-O. Réaume. .
C.-N. Anderson
T.-S.-T. Smellle. . . .
John S. Gallagher.. .
D.-R. McDonald. . . .
G.-H. Fergupon.. ..
L'hon. Isaac B. Lucas.
L'hon. A.-G. MacKay,
D. Jamieson
83
Proviaca d'Ontario. — (Suite).
COMTES.
COMMUNES.
LOCALE.
Haldimand
Halton
Hamilton, Ouest. .
Hamilton, Kst. . .
Hastings. Est. . .
Hastina^s, Nord..
Hastings. Ouest. .
Huron, Ouest. . . .
Huron, Est
Huron, Sud
Kenora
Kent. Ouest. ...
Kent. Est
Kingston
Lambton, Est . . .
Lambton. Ouest..
Lanark, Nord. . . .
Lanark, Sud. ...
Leeds
T^ennox
Lincoln
L/ondon
Manitoulin
Middlesex, Est. . .
Middlesex, Nord..
Middlesex, Ouest..
ISIonck
Muskoka
Nipissing
Norfolk, Nord. . . .
Norfolk. Sud. . . .
Northumberland. E
Northumberland, O
Ontario, Nord. . . .
Ontario, Sud. . . ."
Ottawa (
Oxford, Nord. . . '
Oxford, Sud
Parry Sound . . . .
Peel
Perth, Nord
Perth Sud
Peterborough, Est.
Peterborough, 0..
Port Arthur & R.R.,
Prescott
Prince-Edward.. .
Renfrew, Nord.. .
Renfrew, Sud. . . .
Russell
Sault Ste-Marie. .
Simcoe, Est
Simcoe. Nord. . . .
Simcoe, Sud. . . .
Simcoe, Centre. . .
Ptormont
Sturgeon Falls. . .
Sudbury
Témlscamingue. .
Thunder Bay &
Rainy River. . . .
, P.-R. Lalor
D. Henderson
T. -G. Stewart
.S. Barker
W.-B. Northrup. . ..
(pas de représentant)
E.-G. Porter
E.-N. Lewis
. Dr. T. Chisholm. . . .
. IM.-Y. McLean
fpas de représentant)
A.-B. McCoig
D.-A. Gordon
W. Harty
. J.-B. Armstrong. . . .
Fred. P. Pardee.. ..
W. Thoburn
, Hon. J.-G. Haggart..
G. Taylor
U. Wilson
E.-A. Lancaster. . . .
Major Beattie ,
fpas de représentant),
Peter Elson
Alex. Smith
W.-S. Calvert
(pas de représentant).
Wm. TVright
Geo. Gordon
(pas de représentant).
Alex. McCall
C.-L. Owen
J.-B. McColl
S -S. Sharpe
P.-L. Fowke
It. h. sir "W. Laurier.
H.-B. McGiverin.. . .'
iR.-W. Nesbltt
'M.-S. Schell
! James Arthurs
R. Blain. . . . »
J.-P. Rankin
G.-H. McTntyre.. ..
'.T.--V. Sexsmith
J.-R. Stratton
|Ed. Proulx
M. Currie
Gerald-V. "WTiite. . . .
Thomas A. Low.. ..
L'hon. C, Murphy. . .
(pas de représentant).
M. Chew ,
•T. -A Currie
fr. Lennox
(pas de représentant).
Robert Smith
(pas de représentant),
(pas de représentant),
(pas de représentant).
J. Conmee
Jacob Kohler
A.-W. Nixon '
L'hon. J.-S. Hendrie..
Allan Studholme.. ..
A. -A. Richardson.. ..
J.-W. Pearce
[J.-W. Johnson
lA.-H. Musgrove.. ..
W. Proudfort
Henrv Eilber
H.-A.-C. Machin. . . .
G.-W. Sulman
P.-H. Bowyer
F.-TV. Nickle
R.-J. McCormack.. ..
L'hon. W.-J. Hanna. .
R.-F. Preston
L'hon. A.-J. Matheson
J.-R. Dargavel
Th.-Geo. Carscallen . .
,Dr Elisha Jessop.. ..
.L'hon. Adam Beck.. .
. j Robert R. Gamey. . . .
, 'G.-W. Neeley
, Duncan C. Ross.. ..
J.-C. Elliott. . .... .
, IJ.-A, Ross
:a.-A. Mahaffy
Henry Morel
, H.-P. Innés
A.-C. Pratt
S.-G.-M. Nesbitt. . ..
Samuel Clarke
Wm-H. Hoyle
iCh. Calder
JD.-J. McDougal
A.-E. Fripp
\nd. Mackay
T.-R. Mayberry
John Gaina
, Sam. Charters
James Torrance. . . .
Val. Stock
James Thompson.. ..
'i'.-E. Bradburn
J.-J. Carrick
G.-H. Pharand
R.-A. Norman
N. Reid
T.-'U'". McGarry
D. Racine
W.-H. Hearst
J.-B. Tudhope
Hon. J. Stoddart Duff
A. Ferguson
A.-B. Thompson.. ..
W.-J. McCart
A.-.V. Aubin
L'hon. F. Cochrane. .
R.-T. Shillington. . . .
iW.-A. Preston
53
Province d'Ontario. — (Suite).
COMMISES.
LOCALE.
Toronto, Sud, .
Toronto, Nord.
A.-C. Macdonell.
Toronto, Est. . . .
Toronto, Ouest. . .
Toronto, Centre..
Victoria & Hali-
burton
Victoria, Ouest. .
Waterloo, Nord. .
Waterloo. Sud. . .
Welland
Wellington, Est. .
Wellington, Ouest,
Wellington, Sud. .
■Wentworth, Nord.
Wentworth, Sud. .
York, Est
Ttork, Nord
York, Ouest. . . .
/ L'hon. J.-J. Foy. . .
l G.-H. Gooderam.. .
L'hon. Geo.-E. Foster. i Wm.-K McNaught. .
' John Shaw
Jos. Russell -j i^hon R.-A. Pyne...
' T.-R. Whitesides. .
E -B Osier / L'hon. T. Crawford.
l W.-D. McPherson..
Ed. Bristol (pas de représentant).
S. Hughes
ipas de représentant).
L'hon. TV.-L.-M. King.
■i.-A. Clare
W.-M. Germain
;pas de représentant).
A.-M. Martin
H. Guthrie
•.\'.-0. Seeley
ipas de représentant).
W.-F. Maclean
Kon. A.-B. Aylesworth
Thos. Wallace
R.-ir. Mason.
Samuel J.-Fox. .
H.-G. Lackner. .
Geo. PattiDson. .
E.-E. Fraser. . .
J.-J. Craig
James McEwlng.
J.-P. Downey. . .
G.-C. Wilson. . .
Daniel Rééd. . . .
.\. ^[cCowan. . . .
T. -H. Lennox. . .
Forbes Godfrey. .
Orateur de l'Assemblée législative: l'hon. Thomas Crawford.
Greffier " " Arthur-H, Sydere.
Sergent- d'armes " " F.-J. Glackmeyer.
BONNE EEPAETIE.
Un avocat très ennuyeux, plaidait devant un juge de Qué-
bec. Soudain il s'arrête. Continuez, dit le juge. — C'est inu-
tile, Votre Honneur ne semble pas m 'écouter.
— Pardon, reprend le juge, je vous écoute tout le temps.
— Mais, réplique l'avocat, vous ne me regardez pas.
— Ah! monsieur, c'est parce que j'aurais peur d'avoir des
distractions si je vous regardais.
^ ^ ^
Dans un restaurant:
Le garçon, courant après un client qui s'en va:
— Pardon, monsieur, mais vous emportez le couvert!
Le client, très calme. ■ — Après?
Le garçon. — Mais, monsieur sait que ça ne se fait pas.
Le client. — N'avez-vous pas mis sur l'addition: couvert,
cinquante centins?
Le garçon. — C'est exact.
Le client. — Du moment que je l'ai payé, je l'emporte!
Quels sont les caps les plus célèbres?
Les capacités (les caps à citer).
Si
PKOVINCE DE LA NOUVELLE-ECOSSE,
(population 459,116).
Tje siège du gouvernement local est à Halifax.
Le gouvernement se compose d'un lieutenant-gouverneur,
nommé pour 5 ans, par le gouverneur général du Canada en
conseil, d'un conseil exécutif de 8 membres, d'un conseil lé-
gislatif de 21 membres, nommés à vie, et d'une assemblée
législative de 38 membres, élus tous les 5 ans par le peuple.
Lieutenant-gouverneur (lOe) : L'honorable Duncan C.
Fraser. ($9.000).
Allister Fraser, secrétaire privé.
Aide de camp: Lient. -col, C.-J. Stewart.
Conseil exécutif.
L 'bon. Geo.-H. Murray, premier et secrétaire provincial.
" , procureur général et com. des Terre.s.
' ' Ch.-Chisholn, comm. des T. P. et des Mines.
' ' H.-S. LeBlanc, ministre sans portefeuille.
D. McPherson, " "
J.-M. Mack, " "
O.-T, Daniels, " "
James McDonald, " "
" B.-F. Pearson.
Conseillers législatifs.
L'bou. M. -H. Goudge, président.
L'hon. Isidore Leblanc.
" Jason-M. Mack.
" R. Drummond.
' ' John MeXeil.
W.-B. Smith.
" TVilliam-H. Owen.
' ' W. Chisholm.
" M.-H. Goudge.
Amos-B. Etter.
" Geo.-B. Sanderson.
L'hon, G.-C. "Whitman.
C.-N. Cummings.
H.-M. Robichaud.
A.-P. Welton.
J.-E. Corbett,
J.-N. Armstrong,
W.-F. McCurdy.
Geo.-J. Troop.
W,-D.-R. Cameron.
Greffier: J.-Frank Outhil.
COMTES.
Annapolis.
coMMUNEs(2() oct. 1908) LOCALE (20 juin ] 906).
S.-W. Pickup.
> Ij'hon. O.-T. Daniels
) J.-A. Bancroft. . . .
{ L'hon. Ch.-P.
. \ Chisholm.
' F.-R. Trotter
ÎD.-D. MacKenzie.. .. A. -S. KenJall
iJ.-W. Madden N.-J. Gillis
I „ ( Davidson Hill.. ..
IJohn Stanfieia ] b.-F. Pearson.. ..
i^ ^, „. , S F.-B. Paul
K.-S. Rhodes \ L'hon. W.-T. Pipes.
n>gby ;Ch. Jameison { ^?|^^c5m^.-; Z/
Antigonish |Wm. Chisholm.
Cap-Breton, N.
Cap-Breton, S.
Colchester. . .,
Cumberland. . .
85
Province de la Nouvelle-Ecosse. — (Suite).
co:mmixes.
LOCALE.
Guysborough. . .. jj.-H. Sinclair
Halifax '> 'R-'^- Borden
< A.-B. Crosby
liants J.-B. Black
Tnverness A.-W. Chisholm . . ..
ï^'"ë^s Sir F.-W. Borden.. ..
Lunonburg ^ .^ Maclean
Pi<^tou E.-M. MacdonaUl. . ..
Queens L'Iion. W.-S. Ficlding.
Riclimonrl J.-TA'. Kyte
Slielburne ryhon. W.-S. Fiekling.
^ '"^toria (pag (Iq représentant).
r.irmouth 3.5 Law
Orateur de l'Assemblée législative: l'h
Greffier ' " "
Assistant-Greffier: R.-P. Phalen.
Sergent-d'armes: M. McAskill.
Wm. Whitman.. ..
J.-F. Ellis
G.-E. Faulkner.. ..
L'hon. D. McPher.soi
R.-E. Finn
/ C.-S. Wilcox
I James O'Brien . . . .
i Jas. McDonald. . . .
l C.-E. McMillan. . . .
( B.-H. Dodg-e
\ Charles Campbell . .
/ C.-U. Mader
t H.- A. March
(• R,-M. McGregor.. .
.; A.-C. Baillie
(Robert-H. McKay.
s Rév. C.-F. Cooper. .
t E.-M. Farrell
> Félix Landry
} C.-P. Bissett
/ Robert Irwin
l M. -H. Nickerson . . .
/ J.-G. Morrisson. . . .
l Lr'hon. G.-H. Murray
( Henry S. I^^eBlanc. .
I E.-H. Armstron^...
on. D.-M. Farr&ll.
Wm-A. Dickson.
PROVINCE DU NOUVEAU-BRUNSWICK,
(population 331,093).
Le siège du gouvernement local est à Frédéricton.
Le gouvernement se compose d'un lieutenant-gouverneur
nommé pour 5 ans par le gouverneur général du Canada en
conseil, d'un conseil exécutif de 7 membres, et d'une assem-
blée législative de 46 membres élus tous les 4 ans par le peu-
ple.
Lieut. -gouverneur (12e) : L'hon. Lionnel-J. Tweedie, nom-
mé en 1907. ($9,000 par an).
Aides de camp: les lient. -col. H.-Iî. McLean, F.-F. Mac-
keuzie et le major J.-W. Bridges.
Secrétaire privé: R.-S. Barker.
Conseil exécutif (formé en 1908).
L'hon. J.-D. Hazen, premier et procureur général.
" .James-K. Fiemming, secrétaire provincial.
" John Morrissy, min. des Travaux publies,
' ' W.-C.-H. Grimmer, inspecteur général.
" David Landry, M. D., ministre de l'Agriculture.
" Harry-F. McLeod, solliciteur général.
* ' Robert Maxwell, ministre sans portefeuille et prési-
dent du Conseil.
S6
Province du Nouveau-Brunswick.
(Suite).
COMMUNES{-26oct.l00S) LOCALE (3 mars 1908)
Albert.
Carleton.
Charlotte.
G. -H. McAllister.
F.-B. Carvel!,
F.-W. Todd . .
I W.-B.
l G.-D.
Dickson. . . .
Prescott.. ..
( L'hon. J.-K. Flem-
\ niing
G.-W. Upham.
^ Donald Munro. . . .
[ L'hon. W.-C.-H.
I Grimmer
G.-J. Clarke
I Thomas A. Hartt.
H.-I. Taylor, M.D.
; ( J.-P. Byrne
Gloucester O. Turgeon j.' A. Sormany, M.D. ..
j y S.-R. Léger
Kent O.-J. LeBlanc. ^ L'hon._D.-V. Landry
Kings G.-H. McAllister.
T.-J. Bourque, M.D.
J. Sheridan
(-F.-M. Sproule.
J.-A, Murray
l Geo.-B. Jones. . . . •
Madawaska,
(pas de représentant). î j Ç^-.'if'" ^^i"^
^ ( J.-\V. Baker
Northuniberland. . W.-S. Loggie.
Queen's H.-H. McLean.
Restigouche.
St-Jean. Ville.
James Reid.
Dr. J.-W. Daniel.
St-Jean, Ville et . ,, „r td,,,^^!^,.
Comté L. hon. W. Pugsley.
Sunbury et Queen's |H.-H. McLean. . . .
Victoria P. Michaud. .> . . ..
Westmoreland.
H.-R. Emmerson.
York O.-S. Crockett.
L'hon. John Mor-
f rissy
,! Johu-P. Burchill.
1 VV.-L. Allain
[ D. MacLachlan . . . .
(H.-W. Woods
\ Art.-R. Slipp
l'C.-H. LaBillois. . . .
V. Wm. Currie
( L'hon. R. Maxwell..
J J.-E. Wilson
I J.-P. Mcinerney. . ,
) W.-F. Hatheway..
I James Bentley.
'■ James Lovell
S L'hon. J.-D. Hazen.
I Parker Glasier. . ..
» J.-F. Tweeddale.. .
) James Burgess, jr. .
C.-W. Robinson.. .
P.- J. Sweeney ....
Arthur B. Copp. . .
C.-M. Léger
L'hon. H.-F. Mc-
Leod
James K. Pinder. .
John A. Toung. . . .
Th. Robison
Greffier: Henry B. Bainsford. Orateur: l'hon. G.-J. Clarfce.
Assist.-greffier: G.-Y. Dibblee. Chapelain: Eév. James Wesley
Sergt-d 'armes: H.-C. Eutter. McConnell.
QueJle €st la conjonction avec laquelle on ne peut pas
avoir \in beau visage?
Néanmoins (nez en moins).
87
PROVINCE DE L'ILE DU PKINOE-BDOUAED,
(population, 103,258).
Le Biège du gouvernement est à Charlottetown.
Cette province est entrée dans la confédération le 1er juil-
let 1873, son gouvernement local se compose d'un lieutenant-
gouverneur, d'un conseil exécutif de 9 membres, et d'une
chambre d'assemblée de 30 membres.
Lieutenant-gouverneur (8e) : L'hon. D.-A. McKinnon,
nommé en 1904. ($9,000). Secrétaire privé:
Aides de camp: Lt.-Col. F.-S. Moore et Lt.-Col. J.-B. Mellish.
Conseil exécutif.
L'hon. F.-L. Haszard, premier et président du Conseil.
" , secrétaire-trésorier provincial, et com. de
l 'Agriculture.
' ' J.-H. Cummiskey, commissaire des Travaux publies.
" Peter MacNutt, membre du Conseil, sans portefeuille.
" George-E. Hughes, " "
" John-M. Clark, " "
" Benjamin Gallant, " "
" Mathew Smith, " "
" Jas.-D. Mcinnis, " "
M.-H.-James Palmer, K. C, solliciteur général.
Chambre locale (18 nov. 1908).
Orateur: L'hon. Albert-E. Douglas, M. D,
Charlottetown, L'hon. G.-E. Hughes, Jas. Warburton, M. D.
King, 1er
King, 2e
King, 3e
King, 4e
King, 5e
John Kickham, A.-L. Fraser.
' l 'hon. J.-D. Mcinnis.
' W.-A.-O. Morson, P. Bowlen.
' M. McKinnon, A. -P. Prowse.
' John-A. Matheson, A.-J. McDonald.
Prince, 1er district l'hon. Benj.-T. Gallant, John Agnew.
Prince, 2e
Prince, 3e
Prince, 4e
Prince, 5e
Queen, 1er
Queen, 2e
Queen, 3e
Queen. 4e
l'hon. J.-W. Richards, A. McWilliams.
l'hon. Peter MacNutt, J.-F.-H. Arsenault.
, Joseph Read.
l'hon. J.-M. Clark,
l 'hon. M. Smith
A.-E. Douglas, M. D., John McMillan,
l'hon. J.-H. Cummiskey, L. Wood.
l'hon. F.-L. Haszard, D.-P. Irving.
R.-H. Montgomery, écr., greffier de l'Assemblée législative.
Chambre des communes.
King, A. L. Fraser. Queen, A.-B. "Warburton.
Prince, J.-W. Richards. " L.-E. Prowse.
Qu'est-ce qui fait le désespoir des teinturiers?
C'est la lune, parce qu'ils ne peuvent l'atteindre (la
te'indre).
PE.OVINCE DU MANiTOBA, (populatiou 5U0,UU0).
Le siège dn gouvememeTit est à Winnipeg.
Etabli le 15 juillet 1870, par proclamation royale.
La province du Manitoba n'est qu'une faible portion des
territoires du Xord-Ouest. Son gouvernement local se com-
pose d'un lieutenant-gouverneur, d'un conseil exécutif, ac-
tuellement de 6 membres, d'une chambre d'assemblée de 41
membres. Elle a 4 représentants au Sénat, et 10 à la Cham-
bre des Communes.
Lieut.-gouverneur (Se) : L'hon. sir D.-H. McMillan, K. C.
M. G., nommé en 1900. ($10,000 par an).
Aide de camp: Capt. Killam.
Secrétaire privé: Gordon Thompson.
Conseil exécutif, (formé en 1907).
L 'hon. E.-P. Eoblin, premier, président du Conseil, ministre
de l'Agriculture et de l'Immigration, commissaire
des Terres. ($6,000).
" H. Armstrong, trésorier provincial. ($5,000).
" Colin-H. Campbell, procureur général. ($5,000).
" G.-E. Coldwell, ministre de l'éducation et commis-
saire municipal. ($5,000).
" Eobert Eogers, ministi-e des Travaux publics et com-
missaire des Chemins de fer. ($5,000).
" James-H. Howden, secrétaire-provincial. ($5 000).
Greffier du Conseil exécutif: M. McLean.
Chambre locale. (Elus le 7 mars 1907).
Orateur: l'hon. James Johnson.
Arthur, John "Williams. Hamiota, W. Ferguson.
Assiniboia, Aimé Bénard. Kildonan-St-Andrews,
Avondale, James Argue. Orton S. Grain.
Beautiful-Plains, l'hon. Jas.-H. »Killarney, George Lawrence.
Howden. Lakeside, E.-D. Lynch.
Birtle Landsdowne, J.-C. Norris.
Brandon (ville), l'hon. E.-A. La Vérandrye, J.-B. Lauzon.
Coldwell. Manitou, l'hon. Eobert Eogers.
" Sud, A.-H. CarroU. Minnesoda, Wm-B. Waddell.
Carillon, Albert Préfontaine. Morden, B.-J. McConnell.
Cypress, George Steel. Morris, l 'hon. C.-H. Campbell.
Dauphin, John A. Campbell. Mountain, J.-B. Baird.
Deloraine, E.-S. Thornton. Xorfolk, E.-P. Lyons.
Dufferin, l'hon. E.-P. Eoblin, Povtage-la-Prairie, l'hon. Hugh
Emerson, Geo. Walton. Armstrong.
Gilbert-Plains, D. Cameron. Ehineland, V. Winkler.
Gimli, Sig. Jonasson. Enekwood, Isaac Eiley.
Gladstone, J.-W. Armstrong. Eussell, A.-L. Bonnycastle.
8Q
PEOVINOE DU MANITOBA. ~ (Suite).
St-Boniface, Jos. Bernier. Winnipeg Centre, Thos. W.
Springfield, Donald A. Eoss. Taylor.
Swan Eiver, Jos.-W. Eobson. "Winnipeg Nord, J.-F. Mitchell.
Turtle Montain, l'hon. Jas. " Sud, Jamee-T. Gordon.
Johnson. *' Ouest, T.-H. Jolinson.
Virden, H. Simpson.
Greffier de l'Assemblée législative: A.-IT. Corelli.
Chambre des Communes.
Brandon, l'hon. C. Sifton. ghen.
Dauphin, Glen. Campbell, Provencher, J.-P. Milloy.
Lisgar, W.-ïï. Sharpe. Selkirk, G.-H. Bradbury.
Macdonald, W.-D. Staples. Souris, Dr F.-L. Schaffner.
Marquette, "W.-J. Eoche. Winnipeg (ville), Alex. Hag-
Portage-la-Praixie, A.-E. Mei-j gajt.
PEOVINCE DE LA COLOMBIE ANGLAISE,
(population 190,000).
Cette province est entrée dans la confédération le 20 juil-
let 1871.
Le siège du gouvernement est à Victoria. Le gouverne-
ment se compose d'un lieutenant-gouverneur, nommé par le
gouverneur général du Canada en conseil, d'un conseil ex-
écutif de 6 membres, d'une assemblée législative de 42
membres élus par le peuple et de 7 membres à la Chambre
des Communes. L'indemnité deg membres est de huit cents
dollars par session.
Lient. -gouverneur (8e) : L'hon. James Dunsmuir, nommé
en 1905. ($9,000 par an).
Secrétaire privé: H.-J.-S. Muskett.
Conseil exécutif (1907).
L'hon. Eiebard McBride, K, C, premier et ministre des ilines.
" F.-L. Carter-Cotton, président du Conseil.
' ' Henry-Esson Young, M. D.. secrétaire provincial.
" W.-J. Bowser, procureur général.
" Price Ellison, commissaire on chef des Terres.
" E.-G. Tatlow, ministre des Finances et do l'Agricul-
ture.
" Th. Taylor, ministre des Travaux Publics.
Chambre locale, (Elus le 2 février 1907).
Orateur: l'hon. D. MacEwen Eberts, K. C.
Alberni, — H.-C. Brewster.
Atlin, — L'hon. Henry-Esson Young, M. D.
Cariboo, — J.-M. Yorstou, Harry Jones.
Chilliwhack, — Ch.-W. Munro.
90
Province de la Colombie anglaise. — (Suite).
Columbia, — H.-G, Parson.
Comox, — Eobert Grant.
Cowichan, — W.-H. Hayward.
Cranbrook, — J.-H. King, M. D,
Delta, — John Oliver.
Dewdney, — W.-J. Manson.
Esquimalt, — John Jardine.
Fernie, — Wm-Roderick Eoss, K. C.
Grand-Forks, — John Mcinnis.
Green-Wood, — G.-R. Naden.
Islands, — A.-E. MePhillips, K. C.
Kamloops, — l'hon. Frédéric- John Fulton, K. C.
Kaslo. — N.-F. MacKay.
Lillooet, — M.-R. Eagleson.
Nanaïmo (cité), — J.-H. ïïawthornthwaite.
Nelson (cité), — G.-A.-B. Hall, M. D.
Newcastle, — Parker Williams.
New-Westminster (cité), — Thomas Gifford.
Okanagan, — l 'hon. Price Ellison.
fJevelstoke, — Thomas Taylor.
Eichmond, — l'hon. Francis-C. Carter-Cotton.
Rossland (cité), — James-Alex. MacDonald, K. C.
Saanich, — l'hon. D.-MacEwen Eberts, K. G.
Similkameen, — Lytton-Wilmot Shatford.
Skeena, — W.-T. Kergin, M. D.
Sloean, — William Hunter.
Vancouver (cité), — l'hon. E.-G. Tatlow, G.- A. McGuire,
D.D.S., J.-F. Garden, l'hon. W.-J.
Bowser, A.-H.-B. Macgowan.
Victoria (cité), — H.-F.-W. Behnsen, F. Davey, l'hon. R.
McBride, K. C, H.-B. Thomson.
Yàle, — Stuart Henderson.
Ymir, — J.-H. Sehofield.
Greffier de l'Assemblée législative: Thornton Fell, conseiller
Chambre des communes.
Coraox-Atlin, — l 'hon. W^illiam Templeman.
Kootenay, — A.-S. Goodeve.
Nanaïmo, — Ealph Smith.
New-Westminster, — J.-D. Taylor.
Vancouver, (ville), — Geo.-H. Cowan.
Victoria, — G.-H. Barnard.
Yale-Oaribou, — Martin Burrell.
Les meilleurs cercles ne sont pas les plus grands, mais lei
plus exactement tracés; de même, la meilleure vie n'est pa«
la plus longue, mais la plus riche en bonnes actions.
HALLER.
91
PROVINCE DE SASKATCHEWAN, (population 91,279).
Le siège du gouvernement est à Regina.
La province de Saskatchewan comprend toute cette partie
des Territoires, bornée au nord par le soixantième degré de
latitude; à l'ouest, par le quatrième méridien principal; au
sud, par la ligne internationale, et à l 'est, par la limite ouest
de la province du Manitoba, et cette même limite produite
jusqu'au soixantième degré de latitude.
Le gouvernement local se compose d'un lieutenant-gouver-
neur, d'un Conseil exécutif et d'une Assemblée législative
de 41 membres élus par des divisions électorales. La pro-
vince a quatre sénateurs, et dix membres à la Chambre des
Communes.
Lieutenant-gouverneuT (1er) : L'hon. Amédée-Emmanuel
Forget, nommé en 1905. ($7,000 par an).
Secrétaire: A.-W.-J. Bourget.
Conseil exécutif, (formé en septembre 1905).
L'hon. Walter Scott, premier, président du Conseil et commis-
saire des Travaux publics.
" W.-F.-A. Turgeon, procureur général.
" James-Alexander Calder, trésorier provincial, coii-
missaire de l'Education et commissaire des cho
mins de fer, télégraphes et téléphones.
" William-Eichard Motherwell, commissaire de l'Agri-
culture et secrétaire provincial.
" A. -P. McNab, commissaire municipal.
Greffier du Conseil: John-A. Reid.
Chambre locale. (Elus le 14 août 1908).
Orateur: l'hon. W.-C. Sutherland.
Athabaska, J.-O. Nolin. ] Moose Mountain, W. Elliott.
Arm River, Geo. A. Scott. Moosomin, Alex. S. Smith.
Battleford Sud, S.-S. Simpson. Pelly, J.-K. Johnston.
Battlef ord Nord, D.-M. Finlay Pheasant Hills, Henry "Willway
son.
Oannington, J.-D. Stewart. Pipestone, A.-B. Gillis.
Canora, J.-D. Robertson. Prince-Albert Cité, J.-E. Brad
Duck Lake, l'hon. A. Turgeon. shaw.
Estevan, G.-A. Bell. Prince-Albert Comté, S.-J. Do-
Francis, J.-.L Stevenson. naldson.
Hanley, J.-W. McNeil. Qu'Appelle Nord, J.A. McDo-
Ilumboldt, l'hon. W.-R. Mo- nald.
therwell. Qu'Appelle Sud, F.-W.-G. Kaul
Kinîstino, G.-H. Johnson. tain.
Last Mountain, T.-A. Anderson Redberry. Geo. E. Langley.
Lloydminister, H.-C. Lisle, Regina Cité, J.-F. Bolc.
Maple Creek, D.-.T. Wylie. Regina Comté. F.-C. Tate.
Milestone, A. S. "Whitmore. , Rosthern, Gerhard. Ens.
Moose Jaw Cité, J.-H. Wel- Saltcoats, l'hon. J.-A. Calder.
lington. Saskatoon Cité, l'hon. A. -P.
Mcose Jaw Comté, .T. A. Shep- McNab.
•pard.
92
Province de Saskatchewan. — (Suite).
Saskatoon Comté, l'hon. "W.- Toucbwood, G. M. Atkinson.
C. Sutherland. Vonda, A. F. Totzke.
Souris, Eobert Riddell. Wadena, H.-C. Pieree.
Swift Current, l'hon. Walter Weyburn, E.-M. Mitcheai.
Seott. Yorkton, T.-H. Garry.
Greffier de l'Assemblée législative: S. Spencer Page.
Chambre des Communes.
Assiniboia, J.-G. Turriff. l Prince-Albert, W.-W. Eutan.
Battleford, A. Cbampagne. .Qu'Appelle, R.-S. Lake.
Humboldt, D.-B. Neely. ! Regina, W.-M. Martin.
Mackenzie, Dr E.-L. Casli. Saltcoats, Th. McXutt.
Moosejavr, "W.-E. Knowles. , Saskatoon, Geo. McGrauey.
"LE TRAVAIL"
"/^/OE travail donne à celui qui le comprend et qui l'aime
M-^ sincèrement, d'abord le sentiment ferme de sa pro-
'^"**^ pre dignité, en même temps qu'une grande tendresse
de cœur pour les travailleurs, parce que seul le tra-
\;!il apprend à mesurer et à estimer l'effort et la peine."
"Le travail est un créateur: d'un gravier poudreux et
grossier, il a fait sortir des métaux précieux; du sable et de
l'argile, il produit le verre aussi pur que le cristal; il trans-
forme la toison des animaux et l'écorce des végétaux en tis-
sus fins et légers; il construit des navires qui bravent les
Océans, des ballons qui s'élèvent par-dessus les nuages; il
fait aussi, mais pour le malheur de l'humanité, des agents
destructeurs plus puissants que le tonnerre et la foudre.
("est le travail qui engendra l'agriculture, la source la plus
pure, la plus féconde dubonheur des hommes; c'est lui qui
assujettit les animaux à not^e service, qui perfectionna leurs
formes, leurs produits, leurs aptitudes suivant nos besoins,
qui, modifiant les végétaux, fit de racines maigres et coria-
ces, des légumes savoureux et nourissants, qui embellit nos
fleurs et varia nos fruits. C'est le travail, enfin, qui fit naî-
tre les arts, les lettres, les sciences, et qui porta la civilisa-
tion européenne au plus haut degré de prospérité et de splen-
deur. ' '
De même que l'abeille blesse avec un aiguillon et distille
un doux miel, ainsi la tribulatiou a deux effets: elle est dure,
amère pour la chair, mais elle verse nu fond de râmo une
ospérance pleine de douceur.
93
PSOVINCE D'ALBEETA, (population 73,022).
Le siège du gouvernement est à Edmonton.
La province d'Alberta comprend toute cette partie des
Territoires, Ijornée au nord par le soixantième degré de lati-
tude nord; à l'ouest, par la ligne Colombie anglaise; au sud,
par la ligne internationale, et à l'est, par le quatrième degré
principal.
Le gouvernement local se compose d'un lieutenant-gouver-
neur, d'un Conseil exécutif et d'une Assemblée législative
de 41 membres élus par des divisions électora-es. La pro-
vince a droit à quatre sénateurs, et. à 7 membres à la Cham-
bre des Communes.
Lieutenant-gouverneur (1er): L'hon. Geo.-H.-Y. Bulyea,
nommé en 1905.
yocrétaire: G.-H. Babbitt.
Conseil exécutif (1909).
L"hon. A.-C. Kutherford, premier, président du Conseil, tré
sorier provincial et commissaire de l'Education.
" W.-H. Cushing, commissaire des Travaux publics.
" C.-W. Cross, procureur général.
" Duncan Marshall, commissaire de l'Agriculture et se-
crétaire provincial.
" W.-A. Buchauan, ministre sans portefeuille.
" P.-E. Lessard, " "
Greffier du Conseil exécutif: M.-J. Macleod.
Chambre locale. (Elus le 22 mars 1909).
Orateur: l'hon. Chas-W. Fisher.
Alexandra, A.-B. Moore. , Xantou, J.-W. Clendenning.
Athabaska, J.-L. Côté. Okotoks, Geo. Hoadley.
Calgary, l'hon. W.-H. Cushiag, Olds, l'hon. Duncan Marshall.
K.-B. Bennett. Pakân, l'hon. P.-E. Lessard.
Camrose, G. -P. Smith. Peace Eiver, J.-K. Cormvall.
Cardston, J.-W. Woolf. Pembina, H.-W. McKeucy.
Claresholm, M. McKenzie. Pincher Creek, Dr. Warnoek.
Cochrane. l'hon. C.-W. Fisher. i Ponoka, Dr. W.-A. Campbell.
Didsbury, J.-E. Stauflfer. | Ked Deer, M. Michencr.
Edmonton, l'hon. C.-W. Cros'^jRockv Mountain, C.-M.
J.-A. McDougall. O'Brien.
Gleichen, E.-H. Eilev. Sedgewick, Ch. Stuart.
High Eiver. L.-M. Éoberts. St-Albert, E.-B. Boudreau.
Innisfail. John-A. Simpson. Stettler, Eobert Shaw.
Lac Ste-Anne. Peter Gunn. ' Stony Plains, J.-A. McPher-
Lacombe, W.-F. Puffer. \ son.
Leduc, E.-T. Telford. j Strathcona. l'hon. A. C. Eu-
Lothbridge. l'hon. W.-A. Bu-; therford.
94
Province d'Alberta (suite).
cbauan. | Sturgeon, J.-E. Boyle.
Lethbridge District, A.-J. Me : Vegreville, J.-B. Holden.
Lean. ' Yermillion, Archie Campbell.
Macleod, Colin Genge. Victoria, F.-A. Walker.
]\[edicine Hat, l'hon. W.-T. Wetaskiwin, Chs-A. Olin.
Finlay. ,
Greffier de l'Assemblée législative: J.-E. Cowell.
Chambre des Communes,
Calgarv, M.-S. MeCarthy. i^Red Deer, Dr M. Clark.
Edmonton, l 'hon. P. Oliver. j Stratheona, J.-M. Douglas.
Macleod, John Herron. | Victoria, W. Pr. White.
Medicine Hat, G.-A. Magrath. i
TERRITOIRE DU YUKON.
Le siège du gouvernement est à Dawson.
Le district du Yukon a été constitué et déclare territoire
séparé sous le nom de Territoire du Yukon, par chap. 6 des
Actes du Parlement du Canada, 1898, et amendé par le chap.
11, Actes de 1899. Le premier commissaire a été nommé
par un arrêté du conseil, en date du 4 juillet 1898.
Le premier représentant au Parlement fédéral a été élu le
2 décembre 1902, conformément au chapitre 34, Acte 2,
Edouard VIL
Son gouvernement est actuellement composé d'un commis-
saire, d'un Conseil exécutif de dix membres élus par des di-
visions électorales et d 'un représentant au parlement fédéral.
Commissaire (2e): l'hon. Alexander Henderson. K.C.M.G.
Assistant-Commissaire (Police-Montée): Major Z.-T. "Wood.
Secrétaire: C.-B. Burns.
Conseil exécutif. (Elus en 1909).
Bonanza, — Frank McAlpine et R.-L. Ashbough.
Dawson-Nord, — Charles Bossuyt et A.-W.-H. SmJth.
" Sud, — George Black et James-W. Murphy.
Klondike, — Max. Landreville et Angus-W. McLeod.
VN^iito-Horse, — Robert Lowe et W.-L. Phelps.
Chambres des Communes.
Yukon, — F.-T. Congdon.
Quand est-ee que les chevaux ressemblent le phis aux hom-
mes ?
Oii.'Mirl i!<? pont affriiréq (k fprre.r^.
95
KESIAKÔUES D'Uîî VIEUX CULTIVATEUR.
C 'est un sigue de froid, quand la flamme du foyer est vive,
quand le bois s'enflamme vite et qu'il se noircit en cliarbon.
S'il y a des inondations au printemps, on doit s'attendre à
de grandes chaleurs et à bon nombre d'animaux nuisibles
pour l'été suivant.
^ ^ ^<
C'est un signe de vent ou de cliangement do temps, lorsque
l 'on entend de loin le son des cloches.
sic ^ ^
Il y a indice de pluie et de mauvais temps, quand les
oiseaux aquatiques s'élèvent sur leurs pattes en battant des
ailes, en poussant des cris et paraissant se réjouir.
^ ;j: ^
Le passage des outardes dans la direction de l'est annonce
le retour du printemps.
^ ^{î ?;<
Un automne serein annonce un hiver bien agité, venteux;
un hiver venteux indique un printemps pluvieux; un prin-
temps pluvieux ramène un été serein; à un été serein, succè-
de un automne agité et venteux; un été humide et frais pré-
sage un hiver rigoureux ; un été chaud et sec promet un
temps doux pour le commencement de l'hiver, surtout lorsque
la chaleur et la sécheresse se prolongent pendant la majeure
partie de septembre.
Le temps qui commence av€c la lune est ordinairement as-
sez constant pendant une partie de sa révolution. Si, le
quatrième jour de la lune, ses cornes sont nettes, on peut es-
pérer le beau temps pendant quatre jours avant la pleine
lune, et quelquefois pendant tout le mois. Lorsque ses cor-
nes sont rouges ou entourées d'une rougeur pâle, on peut
prédire du vent ou des ouragans, et si elles sont pâles ou pa-
raissent émoussées, on peut annoncer de la pluie.
H^ îk îi-
C'est une marque de pluie et de vent, lorsque le soleil est
rouge à son lever. Si, en se couchant, il est pur et sans
brouillard, et si l'on voit à l'entour de petites nuées rouges,
séparées les unes des autres, on peut s'attendre au beau
temps.
* * *
Il y a indice de pluie et d'orage, lorsque les canards et les
oies volent çà et là pendant le beau temps, en criant et b<î
plongeant dans l'eau.
96
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97
Conseil de l'Instruction publique de la province de Québec.
L'hon. Bouclier de la Bruère, Surintendant de l'Instruction
publique, président ex-officio du Conseil de l'Instruction pu-
blique.
Membres du comité catholique : — L'hon. Boucher de la
Bruère, président: LL. GG. les archevêques de Québec, Mont-
réal et Ottawa; NN. SS. les évêques de Pembroke, Charlot-
tetown, Eimouski, Chicoutimi, Valleyfield, Sherbrooke, Trois-
Eivières, Nicolet, Joliette, Saint-Hyacinthe, du Vicariat
Apost. du Golfe Saint-Laurent et du Vicariat Apost. du Té-
miscamingue; sir F. Langelier, J.C.S.; l'hon. J.-E. Eobidoux,
J.C.S.; l'hon. H. Archambeault, J.G.S.; sir Lomer Gouin,
l'hon. Dr Guerin, l'hon. Th. Chapais. CL.; MM. Th. Stenson,
CyrUle Delâge, M.P.P.; Philippe-H. Eoy; M. Mathias ^jf^ellier,
M.P.P.; l'hon. Hector Champagne, CL.; l'hon. H.-G. Carroll,
J.CS.; l'hon. Paul-G. Martineau, J.C.S.
Membres associés: — Mgr T.-G. Rouleau, M. l'abbé N. Du-
bois, MM. John Ahern et J.-V. Désaulniers.
Secrétaires-conjoints du comité catholique : — MM. Paul
de Oazes et M.-J.-N. Miller.
Membres du comité protestant: — L'hon. Boucher de la
Bruère, ex-officio; le révd W.-I, Shaw, LL.D., D.D., prési-
dent; le très révd A. -H. Dunn, D.D., évêque anglican de Qué-
bec; A.-W. Kneeland, écr., M. A., B.CL.; le révd A.-T. Love,
B.A.; Geo. L. Masten, écr.; H.-B. Ames, écr., B.A., M.P.; W.
Peterson, écr., LL.D., C.M.G.; l'hon. Sydney Arthur Fisher,
B.A., M.P., MM. Gavin J. Walker, J.-C Sutherland, B.A., et
l'hon. J.-K. Ward, CL.; J.-W. Eobertson, LL.D., C.M.G.;
P.-S.-G. Mackenzie, CE., M.P.P.
Membres associés : — Le révd E.-I. Rexford, M.A., LL.D.;
S.-P. Eobins, écr., LL.D., D.C.L.; MM. John Whyte, l'bon.
W.-A. Weir, CE., M.P.P.;' W.-S. Shurtleff, LL.M., CE.; l'hon.
J.-C. McCorkill et Mlle G. Hunter, B.A.
Secrétaire du comité protestant. — M. Geo.-Wm. Parmelee,
D.CL.
Conseil d'Agriculture de la province de Québec.
L'honorable ministre de l'Agriculture; le sous-ministre de
l'Agriculture; le surintendant de l'Instruction publique,
membres ex-officio; MM. Henri Bourassa, M.P.P.; O.-E. Talbot,
M.P.; l'hon. N. Garneau, M.C.L.; Thos. Hunter, Aug. Du-
puis, Eobert Ness, l'hon. C-E. Dubord, M. CL., président;
B.-T. Décarie, W.-H. Walker, M.P.P., Andrew-J. Dawes. vice-
président; Hormisdas Pilon, M.P.P., C-N. Péloquin, W. Gri-
gnon, J.-C. Draper, Louis LavaUée, Paul Tourigny, M.P.P.;
Luc Boily, J.-E. Eoberge, Salomon Venue.
Secrétaire: — M. Oscar Lessard.
98
Conseil des Arts et Manufactures de la province d» Quétoec.
L'hon. L.-Rodolphe Eoy, secrétaire provincial; l'hon. Bou-
cher de la Bruère, surintendant de l'Instruction publique;
M. Thos. Gauthier, président; M. C'vr. Duquet, Québec, vice-
président; :MM. G.-E. Tangnav, C. Blouin. M.P.P.; R. P. Le-
may. S. Casavant, B.-J. Cogh'lin, U. St-Onge, Wilfred Aler-
cier, J.-M.-M. Dufî, H.-W. Eaphaël, Peter Lyall, W.-F. Vilas,
M,P.P,; D. MeMauaaiy, T.-P. Crowe. Joseph Gosselin, J.-B.
M. Barthc, J.-P.-L. Bérubé, secrétaire. Bureau: 296. Boule-
vard St-Laurent, Monument Xational, Montréal.
Commission du Havre de Montréal.
M. le Major George- W. Stepbens, président; MM. L.-E.
Geolfrion et C.-C. Ballantyne, commissaires; David Seath,
secrétaire ; L.-H.-A. Archambault, assistant-secrétaire et
acheteur; T. -F. Trihey, commis; M.-P. Fennell, jr, secrétaire
privé; F.-W. Cowie, ingénieur en chef; J.-M. Nelson, W.-J.
Sproule, A.-D. Swan, Henri Charlebois et J.-E. Reid, assis-
tants: Geo. .Smart, comptable; John Kennedy, ingénieur-con-
sultant; F. Hurtubise, teneur de livres; J. MeShane, maître
du havre; capt. T. Bourassa, député maître du havre; Robt.-
A. Eakin, percepteur de quaiage et paie-maître; W. ÎIcD.
("oehraiie, Hugli Sym. assistants; George Yale, surintendant-
mécanicien; J.-P. Garnon, surintendant des travaux du havre;
J. Vaughan, surintendant du département du trafic; J.-L.
Mercier et J.-E. Drapeau, commis; Ths Glennon, messager;
Eugène Leelair, gardien de la Bâtisse des commissaires du
havre, 57, rue de la Commune.
LES LETTRES ALPHABETIQUES.
Voulez-vous savoir combien il y a de lettres dans les diffé-
rents alphabets des langues qui se parlent ou qui se sont
éteintes? Je retrouve cette n'oie, dans un dossier; c'est cu-
rieux.
Les langues française, anglaise, allemande et hollandaise
ont un alphabet composé de 26 lettres;
L'espagnol, le croate ont 27 lettres;
L'arabe en compte 28;
Le persan a 32 signes;
Le géorgien, 31, et le russe, 41;
Le sanscrit en possédait .50 et l'éthiopien 202!
Maintenant, pour les langues qui ont moins de 26 lettres:
Le grec, 24; le latin, 25; le ehaldéen et l'hébreu, 22; le ben-
gali, 21; le barman, 19; enfin, pour terminer sur la note gaie,
les habitants des îles Sandwich n'ont que 12 lettres à leur
disposition!
PHILOGONE.
99
ASSOCIATION DES MANUFACTURIERS CANADIENS
DE LA PUISSANCE DU CANADA
1909-1910
Président:
M. JOHN HENDRY, Vancouver, C. A.
Premier vice-président:
M. H. EOWLET, Hull, P. Q.
Vice-présidents provinciaux:
Ontario — M. J.-P. Murray, Toronto, Ont.
Québec — M. W.-A. Marsli. Québec.
Nouvelle-Ecosse — M. J.-P. Edwards, Londonderry, N.-E.
Nouveau-Brunswick — il. James Fleming, St-Jean, N. B.
Manitoba — M. T.-E. Deacon, Winnipeg, Man.
Alberta et Saskatchewan — P. Burns, Calgary, Alta.
Colombie Anglaise — W.-H. Barker, Vancouver, C. A.
Ile du Prince-Edouard — L'iion. F.-L. Haszard, Charlotte-
town, I. P.-E.
Trésorier: Geo. Booth, Toronto, Ont.
Secrétaire-général: M. G. -M. Murray, Toronto, Ont.
Présidents des Subdivisions:
Toronto — M. G.-S. McKinnon, Toronto, Ont,
Montréal — M. Wm Cauldwell, Montréal, Que.
Québec — M. Joseph Picard, Québec, Que.
Nouvelle-Ecosse — Geo. Henderson. Halifax, N.-E.
Colombie Anglaise — W.-H. Barker, Vancouver, C. A.
Manitoba — T.-E. Deacon, Winnipeg, Man.
Chambre de Commerce du District de Montréal
Siège: 76, rue St-Gabriel, Montréal.
MM. Isaïe Préfontaine, président; A.-V. Eoy, I. C, vice-
président; F.-C. Larivière, 2e vice-président; Joseph Portier,
trésorier; Fortunat Bourbonnière, avocat, secrétaire.
Conseillers: — L'hon. Trefflé Berthiaume, C. L.; MM. W.-
U. Boivin, Alph.-N. Brodeur, Armand Chaput, Emilien Daoust,
Geo. Gonthier, Ludger Gravel, A. -H. Hardy, J.-O. Labrecque,
A. -P. Lespérauce, E.-D. Marceau, J.-T. Marchand, C.-E. Mar-
tin, J.-P. Mullarkey, O.S. Perrault, Alex. Prud'homme, L.-
Jos. Tarte, J.-A. Vaillancourt, S.-D. Vallières.
Anciens présidents: MM. D. Parizeau, H. Laporte, Jos.
Contant, l'hon. Alph. Desjardins, L.-E. Geoffrion, H. -A. -A.
Brault, C.-H. Catelli.
Anciens vice-présidents et trésorier: MM. Guillaume Boi-
vin, Alph. Eacine, l'hon. J.-D. Rolland, CL., Ubald Garand,
L.-J.-A. Surveyer, J.-B.-A. Lanctot.
Président de la Chambre Syndicale de construction: M.
Trefflé Charpentier, jr.
100
MAXIMES DU COMMERÇANT.
Tout commerçant est obligé de grandir son nom par l'in-
tégrité et la bonne foi.
5JC ^ ÎJC
Celui qui fait ses affaires par amour du travail et non pas
par force en retirera un bon fruit.
* * *
Celui qui veille aux intérêts de ses clients veille également
sur les siens.
:jc ^ î)c
L'urbanité est le capital le meilleur marché et celui qui
donne le plus d'intérêts.
^ ^ ^
Achetez juste ce dont vous avez besoin, attendu qu'avoir
trop de marchandises, c'est avoir un capital qui dort.
Hf ^ ^
Les comptes réglés à courte échéance prolongent l'amitié.
Mieux vaut ne pas vendre que de vendre à mauvais
payeur.
* * *
N'attribuez jamais à vos marchandises des vertus qu'elles
n'ont pas, l'acheteur le remarque et ne revient plus chez
vous.
* * *
IsTe parlez jamais mal des marchandises de vos confrères,
car leurs défauts ne cachent pas ceux des vôtres.
* * *
La célérité en tout paiement est la force vitale des affaires.
Approvisionnez-vous de marchandises qui répondent aux
besoins de votre clientèle.
4^ ^ ^
Allez vers le client et n'attendez pas qu'il vienne à vous.
* * *
Le client pauvre qui achète peu est un grain qui, joint à
d'autres grains, forme un grenier.
* * *
Le chef d'une maison doit toujours être vu par le client,
même alors qu'il ne pourrait pas le servir.
N'oubliez pas que vos employés sont des gens comme
vous, et que s'ils sont bien dans votre maison, votre maison
marchera bien par eux.
* * *
N'économisez pas trop la lumière. Un magasin mal éclairé
produit une impression défavorable.
101
LA LONGEVITE PAR L'ACTION CONTINUE.
"/y^A vie est faite pour être vécue sobrement et
j^ sainement avec un maximum d'activité. L'hom-
■^^^ me est créé pour produire, que ce soient des
œuvres d 'esprit ou des travaux manuels, jus-
qu'à la dernière heure de sa vie ; aussi j'admire
fort cette fière épitaphe du Maréchal de Trivulee: Hic quies-
cit, qui nunquam quievit; "Ici repose celui qui jamais ne se
reposa." N'y trouve-ton pas comme la satisfaite pensée à
la dernière expression de tous les vaillants qui, en arrivant
au terme de leur vie, se préparent à dormir le grand sommeil
avec la sensation d'avoir parcouru d'une alerte et constante
allure le chemin qu'ils devaient normalement suivre jus-
qu 'au bout.
"Nous n'acquérons chaque jour des forées que pour les
dépenser sans cesse et les renouveler encore dans un labeur
de production ]X)ur lequel nous sommes indiscutablement
faits et préparés par la destinée. Les villégiaitures prolon-
gées, les repos abêtissants ne font qu'oxyder nos éléments
accumulateurs; c'est pourquoi les êtres supérieurement doués
comprennent et sentent d'instinct qu'ils s'amoindrissent aus-
sitôt qu'ils s'arrêtent.
' ' Regardons autour de nous. Parmi ceux qui se retirent
de leurs ordinaires affaires, il en e-st bien peu qui subsistent
longtemps et longtemps à leur repos bien gagné; la maladie
les guette, la mort les cueille, et les bonnes gens de l'entou-
rage s'écrient: "Ils allaient pourtant être si heureux", Le
petit monde, hélas, a le culte des rentes et de la bague-
naude. "
Luttez, la lutte est un stimulant incomparable, elle n'abat
que les faibles, elle trempe les forts et les rend victorieux.
Accomplissez votre œuvre avec gaieté, la joie allège l'ef-
fort, c'est le vrai condiment du travail.
La probité, l'ordre, la loyauté, constituent le premier capi-
tal de l'homme d'action.
Je terminerai par une cita/tion de Bossuet, qui résume le
présent chapitre "Comme la vie est dans l'action, celui qui
cesse d'agir, semble aussi avoir cessé de vivre."
O. UZANNE.
Soyez patient à l'égard de votre père; honorez-le par vos
paroles et par vos actions, afin que sa bénédiction demeure
sur vous. Soulagez-le dans sa vieillesse, ne l'attristez pas
pendant sa vie. Le fils tire sa gloire de l'honneur de son
père, et Dieu vous récompense pour avoir aimé jusqu'aux
défauts de votre mère.
ECCLESIASTE.
102
mouDnoH]i^
jlfôi'HMilinfi 1
i--
J. l. likTcii&j, }
35 cents
la grande bouteille.
Combattez cette Toux
de suite,
Ne retardez pas car les relards
sont dangereux et votre toux
pourrait se transformer en une
maladie plus grave.
Quelques doses du
SIROP MATHIEU
de Goudron et d'Huile de Poie
de Morue
\ous éviteront de payer un
médecin.
Xon-sealement le SIROP
MATHIEU guérira votre toux,
mais il vous renforcira et vous
rendra capable de résister dans
la suite au rhume, à la toux et à
toute autre attaque de maladie.
Ayez-en toujours une bou-
teille à la maison.
S'il y a de la fièvre ajoutez
'jne Poudre Nervine Mathieu au
Sirop.
En vente partout
LA GIE J.-L MATHIEU,
Propriétaires.
SHERBROOKE, Que.
POUDRES NERVINES
De MATHIEU
Pouriûus les MduxdeTêfe et KévraJôe
q<K^«« fOvifta r^mt
s* Awsric 4«rrifi p.]
^Ji^^â
18 Poudres pour 25 cents.
103
PAR TERRE ET PAR MER, ET.
Les immenses et récents progrès de l'aviation vont nous
forcer de modifier certaines phrases familières. On ne dira
plus d'un grand voyageur "Il a couru par terre et par mer",
ou "il a vu mer et monde", ..."et les airs", faudra-t-il
ajouter, pour peu que ce voj'ageur soit de son temps.
L'homme qui, par destination, semblait rivé à la terre, a,
depuis les temps les plus reculés, songé à disputer leur do-
maine aux oiseaux. La Fable nous confie ses plus anciennes
ambitions à ce sujet. Eappelons-nous l'aventure de Dédale.
C«lui-ci est enfermé dans une prison avec son fils Icare. Le
père imagine de fabriquer des ailes pour lui et son rejeton.
Puis tous deux s'échappent de la garde des geôliers. Icare,
fier de sa première ascension, au lieu de suivre les conseils et
l'exemple de Dédale, qui lui disait de prendre terre au pre-
mier endroit sûr, s'élève vers le ciel. Par malheur, les ailes
n'étaient collées à son corps qu'avec de la cire. Sous l'ac-
tion du soleil, c«lle-ci fond, et Icare tombe à la mer, sans
avoir eu le temps de se dire: quiconque s'élève sera abaissé.
L'honneur de la première tentative heureuse de s'élever
dans les airs revient aux frères Montgolfîer, les inventeurs
du ballon que nous avons tous connu ; la fameuse sphère
gonflée au gaz. Tout Paris la vit planer au-dessus de la
ville émerveillée.
Cela se passait sous le règne de Louis XVI, en 1783. Deux
ans plus tard, Blanchard, un imitateur des Montgolfier, de-
vançant Blériot, traversait la Manche, mais en sens inverse,
c'est-à-dire des côtes de l'Angleterre à celles de France, de
Douvres à Calais. Cet exploit lui valut, de la part du roi.
Le dirigeable "Eépublique", désemparé à Précy (Cher),
le 3 septembre 1909. C'est le même ballon qui fit explosion
quelques jours plus tard, entraînant la mort des quatre
officiers qui le montaient .
104
une pension de 1,200 livres par année, et de celle des Pari-
siens, toujours gouailleurs, le titre de Don Quichotte de La
Manche.
Une ascension en ballon ne fut longtemps qu'affaire de
curiosité, bien que l'on fît des efforts pour utiliser la décou-
verte des Montgolfier en rendant le ballon dirigeable. Voilà
ce que la science a cherché depuis plus de cent ans, et sans
grand succès jusqu'à ces derniers temps.
En l'an de grâce 1909, la direction des ballons a progressé
à coups d'ailes merveilleux, lie 13 janvier 1908, Farman
parcourait un kilomètre, et le Figaro, de Paris, criait
hurrah! hurrah! Farman s'est tenu sans broncher dans les
airs, l'espace d'un kilomètre.
C'était quelque chose de prodigieux, d'inoui. Un an et
demi après, le même aviateur effectuait une envolée de 180
kilomètres! Dans l'intervalle, quelle maîtrise acquise dans
l'art de voler! Blériot traverse la Manche, Latham se sou-
tient trois heures en aéroplane. Zeppelin parcourt 220 milles
en ballon, et s'attarde vingt heures dans l'espace azuré.
Mais, dira-t-on, qu'est-ce qu'un aéroplane? Nous connais-
sons assez bien le ballon, auquel on donne maintenant les for-
mes les plus bizarres; tantôt il affecte la forme d'un cigare
monstre, tantôt celle d'un mastodonte. Mais son rival, qu'est-
ce, en somme, et comment s'effectue sa marche? L'aéropla-
ne est de deux sortes: le monoplan et le biplan. Le premier
est une large surface, disons une planche immense munie
d'ailes sustentatrices; le biplan se compose de deux plans
superposés à une certaine distance l'un de l'autre et reliés
ensemble. Les frères Wright, les initiateurs de ce genre
d'appareil, se servent de ce dernier; Blériot a fait la traver-
sée de la Manche sur un monoplan. Décrivons-le sommaire-
ment. Cet appareil, muni de deux ailes, destinées seulement
à le maintenir en équilibre, repose sur trois roues qui lui ser-
vent à prendre son élan. Il est actionné par une hélice pla-
cée à l'avant.
Comment prend-il son vol? * Un moteur à essence mis en
mouvement l'entraîne en avant, dès que le monoplan a acquis
une certaine vitesse, la résistance de l'air lui soulève
la tête, pour ainsi dire, et il prend son vol, entraîné par
l'hélice. Que le moteur cesse d'agir, il tombe à terre lourde-
ment, comme tout objet plus lourd que l'air. Pour bien com-
prendre le vol des aéroplanes, il faut se reporter au cerf-
volant, qui, lui aussi, est maintenu au-dessus de nos têtes par
l'effet de la résistance de l'air. Mais pour entrer plus avant
dans le fonctionnement de ce nouvel agent de transport, il
faut étudier le vol des oiseaux, qui a inspiré Wright et ses
émules. Il y a, dans la gent ailée, des rameurs et des pla-
neurs. Avez-vous quelquefois observé, au bord de la mer, les
grands oiseaux, comme les mouettes et les cormorans, par ex-
emple; on les voit battre des ailea un instant, puis cessant
tout mouvement, s'incliner un peu, filer, planer longuement,
105
emportés par le vent. L'hélice, dans l'aéroplane, remplace
le coup d'ailes de l'oiseau planeur. Quant au rameur, c'est
le petit oiseau qui vole, va et vient en e 'agitant sans
cesse, et dont nous n 'avons que faire ici.
L'aéroplane n'est qu'une mouche au point de vue de la
taille, à côté du ballon. Voyez plutôt: Tandis que le "Par-
seval", dirigeable allemand, contient 3,800 mètres cubes de
Un monoplan, à Reims. — L'aviateur se tient au-dessous de
l'aéroplane, sur un léger et étroit plancher, auquel les
roues sont attachées.
gaz, l'appareil Blériot mesure 24 pieds de longueur avec une
envergure de 30 pieds. Son moteur n'est que de 25 chevaux,
et le poids total, avec le pilote, est de 600 livres. L'aéro-
plane de Latham est plus puissant, avec une force motrice
de 50 chevaux, une envergure de 40 pieds, et une longueur
de 36 pieds.
Quelles perspectives pour nos neveux si ballons et aéropla-
nes deviennent parfaitement dirigeables! En ces temps
désirés (?) où l'homme volera dans l'azur, quelles courses
affolantes, loin de la boue terrestre et des puanteurs des
villes I
Montréal verra alors des postes de ballons et d'aéroplanes
à l'instar des "stands" de voitures de place et des garages
d 'autos.
106
Comme il est préférable pour l'aviation de partir d'un
point élevé, les hommes-volants s 'élanceront probablement du
pare Mont-Eoyal pour prendre leur élan, soit vers la mon-
tagne de Bélœil ou le Pic Johnson, ou bien allant au nord,
vers Ste-Agathe, avec escale à St-Jérôme, sur le vaste som-
met, transformé en gare, de la fabrique de papier Rolland.
Et dire que les générations nouvelles jouiront de ces mer-
veilles de l'invention scientifique, cherchées depuis tant
d'années, sans songer à leurs bienfaiteurs anonymes! lia
ignoreront même le nom d'un des prophètes de l'aviation, le
grand Léonard de Vinci. En effet, ce célèbre peintre, qui a
étudié avec passion le vol de l'oiseau, avait prévu, avec sa
pénétrante intuition, les merveilles d'aujourd'hui.
"L'oiseau, dit-il dans ses "Pensées sur la nature", est un
instrument qui opère en vertu des lois mathématiques. H est
au pouvoir de l'homme de l'imiter dans tous ses mouvements,
mais non avec une ausssi grande puissance... L'âme de
l'oiseau commande tous les mouvements de ses membres, ce
que ne pourra faire l'âme de l'homme, séparée de ses orga-
nes; surtout dans les mouvements d'un équilibre presque in-
sensible... mais les plus sensibles peuvent venir à la con-
naissance de l'homme, et il saura obvier à la ruine de l'ins-
trument dont il sera fait l'âme et le guide."
Le biplan de Curtiss, dans son vol, au concours d'aviation dd
Eeims, en septembre 1909, d'après un instantané.
107
Voilà ce que pensait un Iiomme du seizième siècle. N'est-ce
pas là, bien indiqué, le succès possible de l'aviation! Le»
grands génies pensent, et la foule vit de la réalisation do
leurs rêves.
Malgré ses grands progrès, l'aviateur voit encore s'agiter
devant lui un ennemi resté jusqu'ici indomptable. Avec un
air de défi, le vent lui crie: Casse-cou! En effet, au milieu
d'une brise légère, le ballon et l'aéroplane prennent des at-
titudes de rois des airs; mais, que le vent souffle avec un pea
de violence, ils sont désemparés. Ce ne sont que des oiseaux
d'accalmie. Il passera bien de l'eau dans la rivière avant
que les nouveaux mariés puissent commencer, en sûreté, leur
voyage de la lune de miel en dirigeable.
A l'heure qu'il est, la meurtrière auto n'approche pas de
la machine volante comme engin de tuerie humaine, et Dieu
sait si elle en écrabouille de pauvres imprudents! Donc, d'ici
à longtemps, les sages se contenteront d'admirer ballons et
aéroplanes en se gardant bien de s 'en servir.
A.-D. DeCELLES.
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108
LA TRAVERSEE DE LA MANCHE.
Depuis les derniers exploits de Wright, les hommes-oiseaux
ne faisaient plus parler d'eux, Ds ont pris leur revanche
dernièrement, mettant sur les dents: photographes, reporters
et curieux.
Latham qui, depuis plusieurs jours, attendait un temps pro-
pice pour traverser la Manche, n'a pas été heureux; à son
premier essai, le moteur du courageux aviateur s'arrêta, et
l'oiseau artificiel descendit en vol plané, sur la surface des
flots. A l'heure où s'accomplissait ce glorieux échec, Blé-
riot volait d'Etampes à Orléans, et Paulhan sur son biplan
partait de Douai pour atterrir à Saint-Nicolas.
Blériot lui aussi caressait le rêve de franchir la Manche en
aéroplane, et quelque sympathique que soit Latham, les Fran-
çais ont été heureux de voir un des leurs accomplir, le pre-
mier, cette prodigieuse traversée qui marquera dans l'his--
toire du progrès.
Tout prêt, le Blériot XI attendait dans son hangar la pre-
mière accalmie pour prendre son vol, tandis que l'appareil de
Latham n'était pas encore au point.
Le 25 juillet, par un temps splendide, Blériot fit quelques
essais puis, pleinement satisfait de la marche de son appa-
reil, avec son merveilleux sang-froid, l'aviateur français
descend rapidement la colline et s'élance vers la mer, à 4 h.
42. A 4 h. 50, il est hors de vue des côtes françaises et à 5 h.
41, un sergent de police de Douvres le voit passer au-dessus
du château. A 5 h. 43, l'oiseau vient atterrir sur la prairie
de Norfolk. Aussitôt que fut répandue la nouvelle de cette
arrivée inattendue, le Lord Warden-Hotel où, dès son atter-
rissage M. L. Blériot fila pour se restaurer, fut pris d'assaut
par une foule enthousiaste et par les reporters français et
anglais qui félicitent et entourent le triomphateur de la
Manche.
A Sangatte, la nouvelle de l'heureuse traversée est accueil-
lie par des hourras; profondément ému, Latham très attristé
de n'avoir pas réussi, se tient {)rêt à une nouvelle tentative
et espère renouveler le triomphal exploit de Blériot. Tandis
que les Londoniens fêtaient le héros français, Hubert La-
tham quitta Calais au milieu des acclamations de milliers de
spectateurs; à une allure surprenante il arriva ainsi en vue
de Douvres; puis, tout à coup, la machine volante dessina
un cercle et, désem.parée, tombe par bonds dans la mer. Tout
un peuple se porte sur l'eau au secours de Latham qui, la
face ensanglantée s'embarqua sur le canot du contre-torpil-
leur français. Trois quarts d'heure plus tard, il arrive lui
aussi au Lord Warden-Hotel, où des acclamations sympathi-
ques le réconfortent. Sans une panne de son moteur, le cou-
rageux aviateur atteignait les falaises anglaises, et s'il faut
de tout cœur applaudir à la facile réussite de Blériot, il faut
aussi féliciter Latham et s'incliner devant sa courageuse
énergie. WALK OVER.
109
LES PEEES DU CONCILE PLENIER.
DE QUEBEC.
Délégation apostolique. — S. E. Mgr Donato Sbarretti, ar-
chevêque d'Ephèse, Délégué Apostolique au Canada; Mgr
Alf. Sinnott, secrétaire du Délégué. Théologiens: Mgr Guil.
Varrilly, Bathurst, M. l'abbé J.-X. Gignae, Québec, R. P. C.
Gonthier, S. J., Montréal, M. l'abbé P. Perrier, Montréal.
Archidiocèse de Québec. — S. G. Mgr L.-X. Bégin; S. G.
Mgr Paul-Eugène Roy. Théologiens: M. l'abbé L. Lindsay,
M. l'abbé S.-A. Lortie, M. l'abbé J.-E. Grandbois. Vicaires
généraux: Mgr C.-A. Marois, Mgr T.-E. Hamel, Mgr L.-A.
Paquet. Protonotaires apostoliques: Mgr Chs Guay, Mgr
J.-C.-K. Laflamme, Mgr O.-E. Mathieu. Prélats de Sa Sain-
teté: Mgr Henri Têtu, Mgr C.-O. Gagnon, Mgr Maj. Bolduc,
Mgr Ant. Gauvreau, Mgr F.-X. Faguy, Mgr Th.-G. Rouleau,
Mgr N.-J. Sirois, M. l'abbé Amédée Gosseiin, recteur de l'U-
niversité Laval; M. l'abbé C.-X. Gariépy, directeur du Grand
Séminaire.
Archidiocèse de Saint-Boniface. — S. G. Mgr L.-P.-A. Lan-
gevin. Théologiens: R. P. J. Grenier, S. J., R. P. Z. Laçasse,
O. M. L Vicaires généraux: Mgr F.-A. Dugas, Mgr J.-P.
Allard, O. M. L Secrétaire particulier: M. 1 abbé Jos. Poi-
tras.
ArcMdiocèse de Montréal. — S. G. Mgr Paul Bruchési.
Théologiens: M. D.-C. Lecoq, P. S.S.; M. le chanoine A. Roy.
Délégué du chapitre: M. le chanoine Dauth. Secrétaire parti-
culier: M. l'abbé J.-L^. Deniers.
Archidiocèse de BLingston. — S. G. Mgr C.-R. Gauthier.
Théologiens: Mgr J. Masterson, V. G.; M. l'abbé P.-J. Har-
tigan.
Archidiocèse d'Halifax. — S. G. Mgr McCarthy. Théolo-
giens: R. P. C.-J. Lebrun, C. J. M.; R. P. L.-J. Levallois,
C. J. M. Vicaire général. Mgr T.-J. Daly. Secrétaire par-
ticulier: M. l'abbé Wm-J. Foley.
Archidiocèse de Toronto.— S. G. Mgr F.-P. McEvay. Théo-
logiens: M. l'abbé D. Morris, M. l'abbé R.-M. Moyna. Mgr
J.-J. McCann, V. G. Secrétaire particulier: M. l'abbé J.-T.
Kidd.
Diocèse d'Antigonish. — S. G. Mgr J. Cameron, Mgr A.
Thompson, V. G.
110
Diocèse de Peinbroke. — S. G. Mgr N.-Z. Lorrain. Théo-
logien: M. l'abbé P.-J. Eyan.
Diocèse de Peterboro, — S. G. Mgr E.-A. O'Connor. Théo-
logien: M. l'abbé D.-J. Casey.
Diocèse de Kimouski, — S. G. Mgr A. -A. Biais. Théologien:
M. le chanoine F.-X. Eoss; M. le chanoine L.-J. Langis, V.G.;
M. le chanoine D. Côté, supérieur du Grand Séminaire.
Diocèse de Charlottetown. — S. G. Mgr J.-C. McDonald.
M. l'abbé J. Morrison, Vicaire général et théologien; M. J.-
H. Blaquière, V. G., Mgr D.-J. Gillis, C. S. S.
Diocèse de Valleyfield. — S. G. Mgr J.-M. Emard. Théo-
logien: M. l'abbé P.-A. Sabourin.
Diocèse de Ohicoutimi. — S. G. Mgr Th. -M. Labrecque;
M. l'abbé J.-A. Tremblay, théologien; M. l'abbé E. Lapointe,
V. G.; Mgr F.-X. Belley, V. G.
Diocèse de Sherbrooke. — S. G. Mgr P. LaEocque; M. l'ab-
bé J.-A. Lefebvre, théologien; M. l'abbé H.-C. (Jhalifoux,
V. G.; Mgr Ed.-C. Tanguay, camérier secret; M. l'abbé A.-O.
Gagnon, supérieur du Grand Séminaire.
Diocèse des Trois-Rivières. — S. G. Mgr F.-X. Cloutier;
M. l'abbé L. Chartier, théologien; Mgr H. Baril, V. G.; M. le
chanoine Geo. Arcancl, supérieur du Grand Séminaire.
Diocèse de Saint- Jean. — S. G. Mgr T. Casey; M. l'abbé
A. O'Eeilly, théologien; M. l'abbé C.-F. Chapman, V. G.;
M. l 'abbé .1. Hébert, V. G.
Diocèse de Saint- Albert. — S. G. Mgr Em. Légal; Dom.
Aug. Bernier, C. E. I. C, théologien; E. P. A. Lacombe,
O. M. I., V. G.; E. P. H. Ledrfc, O. M. I., V. G.
Diocèse de Chatham. — S. G. Mgr T.-F. Barry; M. l'abbé
L.-J. O'Leary; Mgr L.-N. Dugal, V. G., théologien; Mgr J.-T.
Allard, P. A.; Mgr F.-M. Eichard.
Diocèse de Nicolet. — S. G. Mgr H. Brunault. Théologien:
Mgr D.-L.-V. Thibaudier, V. G.
Diocèse de Joliette. — S. G. Mgr J.-A. Archambeault; M.
l'abbé A. Eoch, théologien; M. le chanoine P. Sylvestre, dé-
légué du chapitre; M. le chanoine Piette, assistant secrétaire.
Diocèse du Sault-Sainte-Marie. — S. G. Mgr D.-J, Seollard.
Théologien: R. P. J. Connolly, S. J.
111
Diocèse de Saint-Hyacinthe. — S. G. Mgr F.-X. Bernard;
M. le chanoine P.-Z. Decelles, théologien; M. le chanoine C-
P. Choquette, délégué du chapitre; M. l'abbc Daoust, secré-
taire particulier.
Diocèse d'Alexandria. — S. 6. Mgr W.-A. McDonnell.
Théologien: M. l'abbé G. Corbett, V. G.
Diocèse de Prince-Albert. — S. G. Mgr A. Pascal; E. P.
H. Lacoste, O. M. I., V. G.; E. P. N.-A.-Th. Valiquette, O.
M. I.; M. l'abbé Orner Cloutier.
Diocèse de Victoria, — S. G. Mgr Alex. McDonald; Théo-
logien : M. l 'abbé E. Guimout.
Vicariat Apostolique d'Athabaska. — S. G. Mgr E. Grouard,
O. M. I.; S. G. Mgr C. Joussard, 0. M. I. Théologien: E. P.
G. Charlebois, O. M. I.
Vicariat Apostolique du Golfe Saint-Laurent. — S. G. Mgr
G. Blanche. Théologien: S. P. J. Sébillet, C. J. M.
Vicariat Apostolique du Témiscamingue. — S. G. Mgr La
tulippe. Théologien: E. P. Alexis, O. M. C.
Préfet Apostolique du Yukon. — Mgr E. Bunoz, O. M. L;
Théologien: E. P. A. Poli, O. M. L
Diocèse de Vancouver. — T. E. P. .T. Welch, O. M. L, ad-
ministrateur. Théologien: M. l'abbé G. Murphy.
Diocèse d'Ottawa. — Mgr J.-O. Eouthier, administrateur;
E. P. M. Eouleau, O. P., théologien; E. P. G.-J. Murphy, O.
M. T., recteur de l'Université.
Diocèse de London. — Mgr .L-Ed. Meunier, administrateur.
Théologien: M. l'abbé J.-T. Aylward.
Diocèse de Hamilton. — M. J.-M. Murphy, procureur de
Mgr Dowling. Théologien: M. l'abbé Alex. Walter.
Vicariat Apostolique de MacKenzie. — Eév. P. Jodoin,
O. M. !.. procureur de Mgr Breynat. Théologien: E. P. J.-A.
Tourangeau, 0. M. I.
Abbé mîtré. — Abbé Dom. Antoine, Notre-Damc-du-Lac,
Oka.
Supérieurs d'Ordres religieux. — Les Bénédictins: E. P.
B. Doerfiez. Les Dominicains: le E. P. Hen. Hage, O. P.
112
Les Praneiscains: E. P. Colomban-Marie. Les Capucins:
E. P. Ernest-Marie. Les Jésuites: E. P. E.-J. Lecompte.
Les Eudistes: E. P. P.-M. Degnaud. Les Sulpiciens: M. l'ab-
bé C. Lecoq. La Congrégation du T. S. Eédempteur: E. P.
A. Fiset. La Congrégation des Oblats: Les EE. PP. J.-N.
Dozois, P. Magnan et P.-H. Gaudin. Congrégation de la Eé-
surreetion de N.-S. J.-C: E. P. W. Kloepfer. Compagnie de
Marie: E. P. H. Eiehard. Congrégation de Sainte-Croix:
E. P. G.-A. Dion. Congrégation des Clercs Saint- Viateur:
E. P. C. Ducharme. Congrégation Saint-Basile: E. P. J.
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113
ABANDONNEE.
g^ I N ciel gris, une bise froide, l'été, dirait-on, ne veut
I J pas se faire complice d'un drame qui va se passer.
Sur la grande route où les peupliers se dressent
tout grêles dans leur jeune vêtement de feuilles à
peine déplissées, on aperçoit une vieille roulotte de bateleurs,
échouée là comme une lamentable épave. Pas de bruit dans
ses flancs. Seul un chien colossal hurle à la mort en rôdant
près des essieux rouilles.
La triste chose que cette grande boîte lavée par la pluie,
s 'accotant sur un tas de pierres! D'où vient-elle?
Mystère sombre où peut-être se cachent des larmes.
Tout à coup, une fine main de femme, toute ridée par les
embruns et les soleils trop vifs, se pend à la portière. Elle
essaie, vainement, hélas! de faire mouvoir le pêne faussé;
bientôt elle retombe lasse. Alors, un cri s'élève dans ce si-
lence trop morne: l'impuissance, un désespoir farouche se
mêlent à ces notes brèves et stridentes. Est-ce un appel? Je
m'élance, et que vois- je?... Sur une couchette de fer ver-
nissé, se tient debout et comme galvanisée d'épouvante, une
femme au torse décharné sous un fichu de laine blanche. Ses
yeux larges et fixes sont plantés droit devant elle, de longs
cheveux noirs s'épandent en ondes lustrées sur le pauvre
coussin bourré de paille où s'appuie son coude de vivant
squelette.
Le dernier mot de la douleur est gravé sur le front de cette
créature jeune encore, qui épuise sa coupe de misère.
Une pitié tendre m'envahit soudain. Je m'approche du
pauvre grabat, et ce léger bruit rappelle à elle la moribonde.
Ses prunelles, qu'on dirait presque déjà murées dans la
tombe, se reportent vivement sur moi, et elle me tend des
bras ou la peau desséchée par la fièvre se froisse comme fe-
rait de la soie humide.
— C'est une amie qui vient à vous, lui dis-je en l'abordant;
laissez-moi vous soulager un peu, voulez-vous?
— Merci, répond-elle d'une voix qui fait courir un frisson
dans tout mon être, il n'est plus pour moi de soulagement;
mais que Dieu vous bénisse, vous qui venez comme 1 'ang€ de
l'agonie.
Je l'avoue, je fus saisie de stupeur en entendant l'incon-
nue s'exprimer en ces termes avec un accent très pur.
Instinctivement, comme pour trouver la clef d'une énigme,
je jetai un regard autour de moi, et j'aperçus çà et là des
vestiges de confort et même de recherche. Un fauteuil dé-
doré finissait de vieillir dans un coin, une harpe d'ébène lais-
sait pendre ses cordes déjetées sur les parois de la roulante
demeure; puis, je vis un grand Christ d'ivoire, d'une facture
magistrale, accroché à un clou, bien en face du lit. L'œil li
114
clairvoyant de la mourante avait suivi mon investigation,
elle eut comme un reste de sourire en voyant mon étonne-
ment.
Enfin, elle me prit la main, et toute secouée par des hoquets
lugubres, elle me conta brièvement sa tragique histoire. Ap-
partenant à une famille bien connue dans le monde des ar-
tistes, dont elle se garda cependant de me décliner le nom,
elle s'éprit, à vingt ans, d'un jeune violoncelliste qu'elle
épousa malgré sa pauvreté et les répugnances des siens.
— Ah! soupirait-elle, comme Dieu a puni cette révolte en-
vers mes parents! Toujours une ombre est venue se placer
entre le bonheur et moi. Nous menâmes, toutefois, durant
quelques années, une existence assez brillante. Mon mari
m'avait associée à ses succès: nous donnâmes de ci de là des
concerts qui eurent de la vogue; puis, un soir, au sortir d'un
salon surchauffé, je ramenai mon époux atteint d'une con-
gestion aiguë. Quels jours suivirent'?... Ah! la vie des ar-
tistes est belle, tant que la santé demeure, mais la maladie
survenant vous emporte et le présent et l'avenir... Si, du
moins, dans ce naufrage de la fortune, j'avais pu conserver
mou mari que j'aimais et qui m'aimait, oh! qui m'aimait
tant!. ..
Elle semblait savourer les joies rétrospectives d'une union
bien douce; mais, que c'était poignant d'entendre cette
femme parler d'amour sur le seuil de la tombe!
—II mourut peu après, ajouta-t-elle, en un sanglot convul-
sif ; déjà même son âme était loin de moi qui ne pus obtenir
de lui ni un mot ni un dernier regard conscient. Je restai
seule, toute seule sur la terre. Seule! non. se reprit-elle,
comme saisie de remords, j'avais encore un petit être de mon
sang, ma fille, mon trésor. Voyez plutôt comme elle est belle!
Et, soulevant la mince couverture qui l'enveloppait, elle
me découvrit une mignonne fillette de deux ans à peine, jolie
comme un amour de Greuze. De longs cils dorés et soyeux
frangeaient ses paupières d'une blancheur nacrée. Une bou-
che aux lignes très pures s 'entr 'ouvrait dans un sommeil pai-
sible: elle riait aux anges, ses frères.
Eperdue, la mère la saisit dans ses bras, la pressa sur son
cœur, dont les battements soulevaient l'étoffe qui la ceignait,
sans que l 'adorable bébé sortît de son calme repos.
— Pauvre bien-aimée, s'écria-t-elle, alors, faut-il donc que
ma vie s'épuise si vite et que je t'abandonne? Abandon-
née!... Ma fille, une abandonnée! sans parents, sans amis,
toute seule dans un monde marâtre aux orphelins!
Cet élan d'amour maternel avait amené une dernière et
avare larme dans ses yeux qui déjà avaient tant pleuré.
Le dirai-je? je restai silencieuse; mais sans doute ce si-
lence fut-il plus éloquent que toute parole, car l'inconnue
jeta sur moi un regard d'une infinie douceur.
— Quand je restai veuve, continuât-elle, j'eus recours aux
115
miens que j'avais tant offensés autrefois; mais ma mère, qui
m'eût pardonnée peut-être, venait de s'éteindre, ignorante de
mon sort, et mon père se montra impitoyable.
— Ma fille est morte le 12 J... 19..., me fit-il répondre;
je ne me connais point d'autre enfant. . .
C'est là tout ce que j'ai obtenu de lui.
Oh! que le ciel ne me venge pas! s'écria-t-elle dans un dé-
lire presque sauvage. Moi, j'avais mérité un refus; mais
devait-il rester sourd aux grâces innocentes de ma chérie?...
Nous partîmes donc au hasard des grandes routes; ma voix
s'éteignait peu à peu dans le chagrin qui me tenaillait le
cœur. . .
Comment avons-nous vécu depuis lors? J'ai peine à me le
rappeler, tant ma mémoire devient rebelle... Je vendais,
chaque jour, quelque débris de mon ancienne opulence. 11
ne me reste plus que ces rares souvenirs que je lègue à ma
fille. Il y a surtout mon grand christ, cadeau de fête de mon
mari. Hélas! c'est le seul ami qui me soit resté fi.dèle dans
mon malheur; c'est devant lui que ma chérie a balbutié ses
premières prières. . .
La voici, me dit-elle, après un long silence et en détour-
nant la tête, prenez-la... je vous la donne... Aimez-la bien,
n'est-ce pas? Parlez-lui quelquefois de sa pauvre maman qui
se ineurt de ne pouvoir plus la faire vivre... Aimez-la bien,
redit-elle encore, protégez ma,,.
Soudain, sa tête pâle se renversa sur le coussin, un voile
s'étendit sur ses yeux, un souffle court et oppressé la secoua.
Elle m 'avait légué sa fille sans prononcer le nom qui lui eût
assuré peut-être un toit et une famille. . .
Pieusement, comme à une sœur de misère, je fermai les pau-
pières bleuies que je fis baiser, après moi, à l'enfant, qui, in-
consciente de la mort, se tenait éveillée et toute souriante
dans mes bras . . .
La pauvre jeune mère repose en paix dans un coin luzu-
riant du cimetière du village, où les roses fleurissent jalouse-
ment pour elle.
Par les jours bleus, une fillette vêtue de deuil va accrocher
une nouvelle couronne à la croix de granit, où seul un Re-
qniescat in pace est gravé sur la pierre. Elle se cramponne
au collier d'un grand chien danois qui la suit partout, et qui
lèche parfois la terre recouvrant les restes d'une maîtresse
aimée.
Quand elle sort du jardin funéraire, la bambine aux che-
veux d'or brun vient se jeter dans mes bras toujours plus
tendrement ouverts.
Ce n'est plus l'Abandonnée, c'est ma Dieudonnée à moi.
Antoinette de Mirecourt, ou mariage secret et chagrins ca-
chés, roman canadien, par Mme Leprohon, traduit de
l'anglais. In-12 50c
LA OIE J.-B. ROLLAND & FILS, Montréal.
116
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Montréal, Canada.
117
^rancMM
6^ IBIh^ai!)^
^'
L y a quelques années, à Paspébiac.
C'est le soir. La mer est d'un
calme reposant.
Çà et là des frissons sur la vaste
nappe bleue comme de la eoie qui se
plisse sous les doigts caressants de la
femme.
La lune, dans sa plénitude, traverse d'une large raie d'ar-
gent les flots assoupis.
Dans la paisible immensité du soir, aussi pure que le cœur
d'un séraphin, les étoiles, qui semblent se nuire, tant elles
sont nombreuses, étincellent comme une foison de pierreries.
Là-bas, à l'extrémité du barachois, dont le sablonneux
triangle se prolonge dans la mer, la lumière du phare jette
ses premiers feux.
Et le long de la falaise, et parmi les "chafauds", et sur la
mer se meuvent des ombres épaisses.
Ce sont les pêcheurs qui vienneat de tendre leurs rets, ou
seinent pour la boette du lendemain.
Les seines décrivent dans la baie de larges cercles qui vont
en se rétrécissant, et quand, enfin, les seineurs se sont rappro-
chés jusqu'à se toucher du coude, c'est une pluie de diamants
qui s'abat sur la grève, à cause de la phosphorescence de
la mer.
Emprisonnés dans les mailles étroites, il y a des harengs
au dos d'argent, des truites aux écailles miroitantes, des
éperlans tout petits et frétillants, des iplies au ventre
large et plat, des raies à longue queue, des crabes rampants à
l'aspect hideux dans l'obscurité.
Ce soir-là, cependant, Abel Horth, fils de Bémi, n'était pas
descendu sur le "plain".
Abel avait eu ses dix-sept ans à la Trinité. On eût dit un
homme fait. Il était déjà grand, avec des épaules larges, des
membres longs et une poitrine qui remplissait tout le tricot
de laine brune.
Les traits forts n'avaient rien de caractéristique, à l'ex-
ception de la bouche au sourire charmeur, qui donnait à toute
la physionomie une expression d'inlassable bonté.
Les yeux, très noirs, étaient couverts de sourcils touffus
que l'on n'avait jamais vus se froncer. Le barbe, déjà, com-
mençait à pousser. Et, tout jeune qu'il fût, Abel avait la
118
réputation d'un pêcheur habile. N'était-il pas, à la dernière
pêche du Nord, arrivé deuxième barge?
Ce midi-là, de retour de la pêche, c'est à pas lourds qu'il
avait remonté la longue côte menant du banc au chemin du
roi. Il demeurait à quelques arpents à l 'est du calvaire, sur
la falaise.
Et, quand il était passé devant la grande croix noire en-
tourée de la clôture en bois, il s'était signé avec un soupir
de douleur.
Abel pousse la porte d'une maisonnette à mansarde.
Il franchit la cuisine, qui sert de salle à manger, et entre
dans la pièce voisine que sépare une mince cloison de plan-
ches brutes.
Dans un coin, sur un grabat, gît une femme.
Près de la couche, on voit une table de bois blanc couverte
de remèdes et d'un crucifix en plâtre,
La pauvre femme paraît immobile. Ses regards sont fixés
sur la cloison, où une main pieuse a broqueté quelques litho-
graphies religieuses qu« l'âge a jaunies.
Les joues creuses et ridées de la malade ne sont pas plus
jaunes. Les cheveux en broussailles, ni blancs, ni gris, ont
cette teinte de la première neige d'hiver qui disparaît au
lever du soleil.
Sur le seuil, Abel s'est arrêté.
H ne sait pas si sa mère dort, ou bien si, dans le silence
glacial de la chambre, ce n'est pas la mort qui a passé par là.
— C'est toé, Abel, demande la malade, sans retourner la
tête.
— Oué, mère. . . . Comment ça va?. . . .
— J 'étions ben mal ' épinglée " . . . . Approche.
Le jeune pêcheur s'avança timidement. Ce squelette vi-
vant qu'il avait, là, devant les yeux, n'allait-il pas entr 'ou-
vrir une des portes de l'éternité?
— Betôt, mon gars, dit la mère d'une voix basse, j'aurai
défuntisé. . . C'est le docteur qui me l'avont dit. . . M'sieu
le Curé itout m'avont prépg.ré pour le grand voyage... Et
puis, j 'voyons plus ben clair...
— Où est Jacques? demanda le jeune homme, chagrin, parce
que son frère n'était pas au chevet.
— Il doit être en haut; je l'avons entendu marcher y a pas
cinq minutes. . . Un instant, mon gars, ajouta-t-elle en rete-
nant par la manche de son tricot Abel, qui se levait pour al-
ler chercher Jacques.
T'as toujours été un bon fils pour moé, dit-elle, le bon Dieu
t'en bénira... Ecoute-moé ben... avant que de défuntiser,
j 'avons une faveur à te demander... Jacques est pas fort;
l'état de pêcheur est un métier trop dur pour lui: ça le tue-
riont. . . Y tient ça de mon défunt homme, qui s'étiont mor-
fondu à la besogne... Y a ben souffri... Promets-moé de
m 'remplacer auprès de ton frère...
119
— J 'le promettons, répondit Abel, les yeux humides.
— J 'avons encore d'aut' chose à te demander, mon gars,
continua la veuve de Eémi Horth, en prenant entre les sien-
nes les mains de son fils. J 'avons jamais osé parler de ça à
mon homme de son vivant, ma.is, tous les jours, j 'avons pen-
sé... à envoyer Jacques au collège... Promets-moé de le
faire éduquer.
Et la mère regarda son fils avec des yeux qui sont tout un
monde de mystère et d'amour.
Abel, qui aimait bien son frère, mais encore mieux sa mère,
fut quelques secondes sans répondre. Comment s 'y pren-
drait-il, lui, le pauvre, le pêcheui', qui gagnait de peine et de
misère le pain des trois? Le collège, pour lui, c'était un
gouffre sans fond où s'engloutissaient des sommes fabuleuses.
Mais sa mère, sur son lit de mort, le lui demandait sur un
ton qu'il n'avait jamais connu, ni si tendre, ni si pressant.
Sans s'arrêter, alors, à réfléchir, pour n'être pas tenté de
refuser, c'est d'une voix assurée qu'il répondit:
— Mère, je vous l 'promettons ! . . .
A ce moment, Jacques parut dans l'encadrement de la
porte.
Agé d'une douzaine d'années, Jacques était un garçon ma-
ladif et maigrelet. Il avait le front bas, comme tout ramassé
sur lui-même, le regard glauque et fuyant, le nez camard, les
lèvres épaisses. Avec des épaules voûtées, des jambes minces
dans la culotte de bure longue et flottante, c 'était un enfant
pitoyable et peu sympathique.
— A genoux, râla soudain la veuve Horth, à genoux, mes
enfants, que j 'vous donnions ma bénédiction:...
Abel s'écroula plutôt qu'il ne s'agenouillât, secoué par les
sanglots.
Jacques, les yeux secs, le regard distrait, se mit à genoux à
côté de son frère.
Alors, tandis que par la fenêtre grande ouverte, montaient
de la mer les accords d'une voix mâle qui chantait une com-
plainte, la moribonde, levant son bras décharné, traça dans
l'air un signe de croix qu'elle ne put achever...
La main était retombée inerte le long du grabat...
Abel venait de rentrer a^jrès avoir tendu ses rets.
Dans lo ciel, sans lune, les nuages s 'amoncelaient, et le vent
d'ouest chassait les vagues sur la grève avec un bruit de
canonnade dans le lointain.
Çà et là dans le village, trouant les ténèbres, qui se font
tôt en octobre, brillaient de petites lumières.
Abel alluma la chandelle de suif et mit le loquet aux portes.
Comme il avait soif, il souleva la chaudière de ferblanc,
BOUS l'escalier, et but à même l'ustensile, essuyant du revers
dp 9.a maie, sa forte barbe noire.
120
Revenu à la table, où il y avait des restes du repas du soir,
il s'assit, la tête dans les mains, et songea longtemps à sa
mère défunte, à son frère, à Françoise la blonde.
Son profil se dessinait en silhouette sur la cloison de plan-
ches brutes. Il n 'entendait que le vent, qui faisait craquer
la mauvaise charpente, et les lames qui venaient se briser
contre la falaise.
Soudain, le chien d'Abel, qui veillait sous le poêle, gronda
sourdement, puis se mit à aboyer.
Abel tressaillit.
Dans cette maison où il vivait seul depuis plus de douze
ans, personne n'en avait franchi le seuil après le coucher du
soleil.
Et quelqu'un frappait à la porte.
— Qui va là? demanda-t-il à voix haute, sans bouger de son
siège.
— Moi, Jacques, ton frère.
— Ah! c'est toé, fit Abel en ouvrant.
11 enleva de sur un cofEre son cirage et son suroît encore
tout humides.
— Assis-toé là, dit-il, c'est pas un trône, mais ça vaut en-
core mieux que ma chaise, qui boîte autant que l 'vieux Sa-
muel.
As-tu fret, continua-t-il, empressé, j 'm 'en vas faire du
feu? Car, tu sais, moé. j 'pensons pas à ça.
— Non, merci, répondit Jacque-s. je n'ai pas froid.
Au fait, poursuivit-il, il y a quelque temps que je ne t'ai
vu... Comment te tires-tu d'affaires?...
— Oué, y a queq' temps. . . murmura le pêcheur, en baissant
la tête avec tristesse.
Sais-tu, mon Jacques, qu'y a betôt deux mois que je t'a-
vons pas vu. . .
— Oh! prétexta le nouveau médecin de Paspébiac, les visi-
tes, les consultations... je n'ai pas un moment à moi...
—Oué, oué, j 'comprends ça. Tout de même que c'est ben
triste de pas s 'voir plus souvent. . . J 'avons fait un p'tit saut
à ta maison ben des fois, mais le guignon me poursuit...
t'étais toujours sorti... Ensuite... j'aimons autant te le
dire, ça m 'gêne que d'aller chez vous... j 'avons toujours
peur de te déranger. . .
— A propos, observa Jacques, en secouant négligemment la
cendre de son cigare, sais-tu bien que les gens commencent à
trouver étrange que je ne me marie pas...
— Marie-toé, alors, remarqua le pêcheur avec un sourire
triste.
— Fort bien, mon cher, mais on ne se marie pas comme ça,
sans crier gare, avec la première venue sur le chemin du
roi I . . .
— C'est pas non plus ce que je voulions dire... On m'a
rapporté que tu faisais les yeux doux à Catherine Chapados,
121
la fille à Philippe... C'est ça qui te ferait une bonne fem-
me, jolie, accorte, bonne ménagère... avec ça que l 'bonhom-
me a des bidons, ajouta-t-il, en frottant son pouce contre son
index.
— Bah! fit Jacques, avec une indifférence affectée, je me
passerais bien des bidous de Philippe Chapedos... Du reste,
sa fille ne me plaît pas, et je ne lui ai jamais fait les yeux
doux.
— Tu d 'venions difficile. Y est vrai que tout l 'monde est
pas docteur. . . Y a encore Charlotte Huard. V'ià qui te fe-
rait un bon brin d 'femme, et puis. . .
— Mon cher Abel, interrompit Jacques, tu es à cent lieues
de ma pensée... Il n'y a qu'une femme que j'épouserai...
Sais-tu qui?
— Non... répondit gauchement Abel, en remplaçant la
chandelle, qui menaçait de s'éteindre.
— ^Françoise Aspirot.
Abel se lève tout d'une pièce, la gorge sèche, les yeux ha-
gards, et retombe comme une masse sur son siège.
— Françoise Aspirot!... t'as dit Françoise Aspirot!... ré-
pète-t-il d'une voix brisée. . . Tu savons donc pas que. . .
— Abel, qu'as-tu?... demande le médecin sans s'émouvoir.
Est-ce que réellement Françoise?... Je n'ignorais pas que
tu la trouvais jolie fille, mais de là à en être épris!... S'il
fallait s'amouracher de toutes les filles que l'on trouve de
son goût. . . Mais tu ne l'aimes pas?. . .
— L'aimer! j'en étions fou!... A c't'heure que t'as une
position, c'est pour elle, frère, seule que j 'travaillons, dans
l'espoir de gagner assez d'argent pour la marier. . .
Et, après un silence:
— Y a six ans que je l'aimions!. . .
— Et moi donc! reprit Jacques en s 'animant, et la voix mé-
chante, l'œil en dessous. Il y a cinq ans, quand je suis reve-
nu de ma dernière année de collège à Québec, et que j'ai ren-
contré Françoise sur la grève, pure et fraîche comme une
rose, je me suis mis à l'aimer comme ça, tout de suite. Et,
chaque année, quand je revenais prendre mes vacances d'uni-
versité, et que je voyais Françoise s'épanouir en sagesse, en
beauté, je me promettais bien de n'avoir jamais d'autre
femme . . .
Il se leva et mit une main sur l'épaule du pêcheur:
— Abel, continua-t-il d'une voix radoucie, tu as été plus
qu'un frère pour moi... Eh bien! sache que j'aime telle-
ment Françoise que si je ne l'ai pas pour épouse, je ne me
marierai jamais...
Abel, mon frère, ma seconde mère, j 'ai une faveur à te de-
mander, celle qui couronnera le dévouement de ta vie...
Aide-moi à gagner la main de Françoise, et je te devrai le
bonheur de mou existence. . . Fais cela, dis, le veux-tu î. . .
Le pêcheur se taisait.
122
Devant ses yeux agrandis par la douleur passèrent deux
visions: Françoise, si belle, si douce, si pure, dans sa robe
d'indienne blanche, avec ses yeux profonds et bleus comme
la mer, et son front de marbre couronné de cette masse ar-
dente de cheveux d'or...
11 n'aimait plus qu'elle et son frère...
Jamais il ne pourrait la sacrifier, même à Jacques... Il
l'aimait trop, trop, trop!. . . Et puis, il y avait si longtemps
qu'il caressait le rêve d'en faire sa femme, qu'il la regardait
déjà comme sienne. . .
Des pleurs perlèrent à ses cils.
Sa vue s'embrouilla. Il ne distingua plus clairement la
première image qui s'eflFaça pour faire place à celle d'une
femme au front ridé, aux yeux ternes enfoncés dans leurs or-
bites, à la chevelure d'une blancheur indécise.
Cette femme, étendue sur un grabat de souffrances, disait
d'une voix qu'il n'oublierait jamais:
" Promets-moé. mon gars, de m 'remplacer auprès de lui". . .
Elle était vieille, cette femme, fanée, mourante, mais c'é-
tait sa mère» C'était celle qu'il avait juré de remplacer au-
près de Jacques.
Son frère lui demandait sa vie: l'amour de Françoise...
Cette vie. il la lui donnerait.
Le pêcheur se leva.
— Jacques, dit-il, la voix cassée, je te l 'promettons. . . je
t 'aiderons. . .
— Merci, répondit le médecin, en serrant mollement la main
d'Abel.
Maintenant, ajouta-t-il, il faut que je m'en aille, car
Abraham Maldemay, qui s'est planté un croc rouillé dans la
main, doit venir me voir. Il y a danger d'empoisonnement
du sang.
Abel prit le chandelier d'étain pour accompagner son frè-
re jusqu'à la porte.
— Au revoir, dit ce dernier.
— Au revoir, .laeques. répondit le pêcheur en élevant la
chandelle de suif fumeuse au-dessus de sa tête, pour mieux
éclairer le médecin, qui s'en allait d'un pas léger, en fumant
sou cigare.
Et quand Jacques eut disparu dans la nuit, Abel, sans re-
fermer la porte, s'écroula en travers de la table, en sanglo-
tant, lui, le colosse, comme un enfant...
Abel, parti pour la pèche avant l 'aube, avait traversé à la
Grande-Anse. Il avait passé tout le jour sur mer.
Et, bien qu'il eût fait une pêche abondante, ayant pris
nombre de morues qui ne pesaient pas moins de cinquante
livres, il revenait à la maison d'un pas pesant, le front
sombre.
123
U songeait, le pauvre, que eet argent ne lui servirait guère,
puisqu'il ne servirait qu'à lui.
Tout le temps qu'il avait peiné, au prix de sacrifices que lui
seul connaissait, à faire instruire son frère, à lui obtenir son
diplôme de médecin, il avait travaillé avec courage, puisqu'il
avait une ambition au cœur.
Et après que .Jacques se fût établi dans la paroisse, alors, le
pêcheur avait songé à son propre bonheur: se mettre assez
d'argent de côté pour épouser Françoise. Il s'était irnposé
tant de privations, qu'au printemps, pensait-il, il pourrait de-
mander la main de celle qu'il aimait.
Mais, voilà qu 'un soir, Jacques avait frappé à sa porte et
lui avait demandé sa Françoise aux cheveux d'or...
Suicide moraJ, le grand frère avait fait saigner jusqu'à la
dernière goutte son cœur immensément bon...
Il avait donné sa parole au cadet, à qui il ne pouvait rien
refuser en mémoire de la morte. . .
Sa vie, maintenant, était brisée... Son âme ne rendait
plus aucun son, comme la harpe dont la dernière corde vient
d'être rompue par une main profane...
Depuis deux jours que Jacques était venu le trouver, il al-
lait ainsi qu'une barge désemparée sur une mer sans ri-
vages. . .
Se résoudrait-il jamais à parler à Françoise?...
Il faudrait pourtant en finir un jour ou l'autre, il l'avait
promis à Jacques. . .
Il marchait la tête basse.
On venait dans sa direction.
Il allait céder le pas quand un flot de sang monta de son
cœur à sa figure.
— Françoise!... s'éeria-t-il.
C'était comme s'il eût retrouvé un être adoré que l'on croit
à jamais perdu.
Tous deux s'arrêtent.
Abel lève les yeux,
La grande croix noire du calvaire se trouve devant lui...
11 frémit. . .
Lui faudra-t-il donc, lui aussi, boire jusqu 'à la lie le calice
de la douleur T. . .
Il regarde la jeune fille, radieuse dans la paix ambiante de
la tombée du jour, sa beauté blonde et fraîche tout ensoleil-
lée, se découpant merveilleusement sur le fond bleu de la mer
endormie.
— Françoise, dir Abel, ignorant des roueries du langage, tu
m'en voudras pas si ce que j 'allons te dire te surprend!...
.l 't'avons jamais fait d'avances, mais t'as p'tet ben cru
qu'un bon jour j 'te demanderions pour ma femme...
— Abel, tu as toujours été bon et gentil pour moé, répond
Françoise en rougissant, mais une honnête fille ne doit pas
faire de ces calculs.
124
— Eh ben! Françoise, j'y avons pensé poui- tout de bon de-
puis queq' jours, et j 'm 'étions dit comme ça que j'me marie-
rions jamais. . .
Françoise pâlit et s 'accouda à la clôture du calvaire.
— Vois-tu, poursuit Abel, après quelques instants d'un si-
lence atroce pour les deux, j'me sentons pas d'inclination
pour le mariage... et puis... et puis... c'est à peine si
j 'pouvons gagner de quoi vivre tout seul... Plus ç^ va,
moins la morue paye. . . Et si j 't'épousions, Françoise, j 'vou-
drions tant de belles choses pour toé!...
La jeune fille se tait.
— Encore, si j 'avions l'espérance de faire de l'argent com-
me mon frère Jacques... A propos, Françoise, comme j'é-
125
tions décidé à rester une jeunesse, et que j 'aimions ben Jac-
ques, j 'serions si content de vous voir convoler...
Elle, la tête basse, ne dit mot.
Le pêcheur, de plus en plus mal à l'aise de ce silence, con-
tinue :
— Jacques m'a souvent paru te trouver de eon goût. . . T'es
si jolie qu'tas ainq' l'embarras du choix!...
Abel parle, parle, mais c'est une cloche fêlée qui rend un
son lugubre.
Françoise est toujours muette.
— Veux-tu que je lui parlions à ton sujet? demande le fils
de Eémi, qui lève les yeux vers le calvaire pour ne pas regar-
der la jeune fille.
Françoise la blonde tend alors la main au pêcheur:
— Au revoir, Abel, il se fait tard... Nous recauserons de
cela demain, veux-tu î. . .
— Bonsoir, Françoise. . .
Abel sent un frisson terrible secouer ses membres.
Une larme brûlante, larme d'ange, vient de tomber sur sa
main hâlée, brisée par les labeurs de la mer.
La jeune fille, elle, poursuivait sa route, sans retourner la
tête.
* * *
Le lendemain, un dimanche, le redoutable vent d'est, ac-
compagné de pluie, faisait rage. La terre argileuse du che-
min se détrempait en une peinture brique.
Le ciel était d'un gris lamentable.
Dans les sinuosités de la falaise, goélands et mouettes fai-
saient entendre leurs cris rauques et saccadés.
La sirène du phare retentissait à travers le brouillard de
la mer rageuse.
Agenouillés dans l'église, les fidèles priaient.
Un homme, soudain, franchit en courant l'enceinte sacrée.
Sa voix couvre celle des chantres et du petit orgue.
— Les "marrins" sont cassés!... les barges s'en vont à la
dérive! . . .
En un clin d'oeil, les pêcheurs, vieillards, hommes dans la
force de l'âge, jeunes gens, voire même des enfants qui por-
tent encore la culotte, sortent du temple avec précipitation.
Il y a quelque chose de sinistre dans cette nouvelle.
C'est tout comme si l'on eût crié. "Le feu est à vos mai-
sons !"
Leurs barges, en effet, avec leurs gréements, les rets, les
seines, les filets, les voiles, c'est toute leur fortune.
Et les voilà qu'ils courent dans la tempête.
Arriveront-ils à temps pour rattraper leurs barges et les
mettre à l'abri du vent, à l'ouest du barachois?
Les éclairs déchirent en zigzags les nues noires. Menaçan-
tes comme des fauves, les vagues se ruent en montagnes écu-
mantes contre la falaise, où elles se brisent avec un sonore
fracas.
126
Débarrassées de leurs ancres, les embarcations sont empor-
tées au large par le déchaînement des éléments.
Les femmes, à l'église, supplient l'Etoile de la Mer et le
Dieu qui commande aux flots, d'avoir pitié de leurs hommes
et de leurs gars.
Pas une, cependant, ne prie avec autant d'ardeur que Fran-
çoise qui, à genoux aux pieds de la Vierge blonde comme elle,
laisse tomber sur les grains de pierre bleue de son chape-
let des larmes d'amour et d'effroi.
Les pêcheurs, maintenant, sont arrivés sur la grève, balayée
jusqu'à la côte du Portage par des houles d'un vert sinistre
et magnifique.
Alors, ces héros obscurs de la mer, ces vaillants qui bravent
les fureurs de la gueuse pour gagner le pain de tous les jours,
s 'efforcent de mettre à l'eau leurs "flats", afin d'atteindre
leurs barges.
Ils n'ont même pas songé à se couvrir de leurs cirages et
de leurs suroîts.
Vingt fois ils s 'élancent, vingt fois la mer les rejette vio-
lemment sur la grève rocailleuse.
Les uns après les autres parviennent enfin à lancer leurs
embarcations à la mer.
Chaque vague menace de les engloutir.
Les voici à bord de leurs barges, dont ils hissent les voiles.
Ils dirigent la barre sur le phare.
Le "parchenier ", compagnon de pêche d'Abel, était rete-
nu à la maison par la maladie.
Eesté seul sur le banc, le frère de Jacques réussit, après
des efforts surhumains, à mettre son "flat" à la mer.
Tantôt, il apparaît sur la crête blanche des vagues en dé-
mence, tantôt il disparaît dans des gouffres béants...
C 'est à ce moment que les femmes, la messe finie, arrivent
sur la grève, haletantes et anxieuses.
Elles voient Abel tendre la voilure en luttant contre le vent
qui s 'y engouffre. »
La iîarge s'élance avec une rapidité qui fait peur. . .
Elle court sur la cîme des flots...
On dirait un fantôme qui fuit dans le brouillard...
Deux cents poitrines, soudain, laissent échapper un cri
d'horreur. . .
Les mâtereaux se sont cassés sous la violence de la tempê-
te, les voiiles se sont déchirées, et la vague puissante a fait
chavirer la barge démâtée.
Abel, les cheveux au vent, les traits transfigurés par une
pensée siipérieure à celle de la mort, lève les deux bras au
ciel, et disparaît dans l'abîme et l'éternité
Il avait vu passer, sans doute, devant ses yeux, deux fem-
mes plus chères que la vie: l'une à qui il avait sacrifié l'au-
tre, l'épouse espérée à la mère défunte.
121
Le lendemain soir, à basse mer, à l'heure où les dernières
notes de l'angélus s'égrenaient dans le beau ciel de Dieu,
teinté d'orange et de pourpre, les pêcheurs, descendant sur la
grève, aperçurent de loin une femme à genoux, enveloppée
dans un raj'onnement de lumière d'or.
Etendus près d'elle, ils reconnurent Françoise, tenant dans
ses bras le cadavre d 'Abel Ilorth.
De ses cheveux blonds déroulés sur ses épaules, elle es-
suyait les caillots de sang sur la figure tuméfiée du pêcheur.
Quand elle vit les hommes, Françoise se mit à rire aux
Elle était folle. RODOLPHE GIRARD.
128
VARIETES SCIENTIFIQUES.
Cullinan I et Cullinan II.
Les plus gros diamants du monde.
Elle est tout de même intéressante l'histoire du plus gros
diamant du monde. Le Cullinan dépasse en dimensions tous
les diamants trouvés jusqu'à notre époque. Le 26 janvier
1905, sur un talus de la mine Premier, près de Pretoria, fut
recueilli par hasard un énorme diamant; à l'état brut, il pe-
sait 3,027 carat-s anglais, et l'on prétend que ce n'était qu'un
morceau d'une pierre plus volumineuse cassée pendant les
travaux de la mine. A cette merveille il fallait un nom. On
lui donna celui de M. Cullinan, le président de la Société qui
exploite la mine Premier.
Il était difficile d 'estimer la valeur de cette pierre, qui
mesurait 10 centimètres de haut sur 6 de large. La plus
lourde pierre trouvée avant celle-ci ne dépassait pas 971 ca-
rats. C'était l'Excelsior. On l'estima, en gros, à plus de 62
millions de francs. Qu'en faire? On la conserva quelque
temps à Johannesburg et, au mois d'août, le général Botha
proposa au gouvernement du Transvaal de l'offrir au roi
Edouard VII, vrai cadeau royal, mais en somme peu onéreux,
parce que le Transvaal prélève comme impôt la part du lion,
60 pour cent sur les bénéfices des mines de diamant.
Il fut résolu que ce serait la maison Joseph Asscher et Cie
d'Amsterdam et de Paris qui opérerait la taille difficile et
délicate du Cullinan, comme elle avait mené à bien celle de
l'Excelsior. Le précieux diamant a voyagé, comme tous les
diamants, en simple petit colis postal recommandé au tarif
ordinaire, mais assuré pour une forte somme. Il arriva in-
tact rue Xiew Tolstraat chez MM. Asscher. On l'enferma
dans un petit souterrain eu ciment armé dont la porte blin-
dée mesurait 0 m. 75 d 'épaisseur. Dans ce souterrain éclairé
à la lumière électrique, on avait disposé un gros coffre-fort
à plusieurs secrets, connus seulement de trois personnes. Tous
les soirs, au moyen d'un ascenseur, M. Koë, le polisseur bien
connu de la maison, accompagné de l'un de ces messieurs
Asscher, descendait le fameux diamant renfermé dans un sac
en cuir et le plaçait dans un des compartiments du coffre-
fort. Alors tout restait en état jusqu'au lendemain matin,
où les mêmes personnes venaient reprendre le diamant.
Le constructeur du souterrain prétend que, à l'ouvrier le
plus habile muni des outils les plus perfectionnés, il faudrait
au moins quinze jours pour percer soit la porte, soit les murs.
Deux veilleurs de nuit allaient, du reste, toutes les heures,
visiter l'état des lieux. Malgré les progrès acquis dans l'art
129
de percer les cott're-foi'ts, on était sans inquiétude à la tail-
lerie Asscher.
Les travaux furent cooimeneés le 23 février 1908. La
taille nécessite trois opérations principales: le clivage, le
débrutage et le polissage. Le clivage fut exécuté par iL Ass-
cher lui-même. Il permet non seulement d'enlever les dé
fau'ts existant dans la pierre, mais surtout de réaliser la forme
la plus avantageuse, tout en diminuant le moins possible la
grosseur de la pierre. A l'état brut, le Cullinan avait une
forme peu commode à manier. On dut prendre conseil des
meilleurs connaisseurs d'Amsterdam, après avoir fabriqué
des modèles en verre que l'on étudia. Finalement, on se ré-
solut à cliver la pierre en deux parties, ce qui devait amener
la production de deux diamants volumineux et de petits dia-
mants accessoires. M. Asscher a écrit le procès-verbal de
l'opération. "Dans l'atelier de clivage, dit-il, sont présents
mes deux frères, quelques membres de notre personnel tech-
Jiique et trois Anglais représentants du roi d'Angleterre, .le
n'éprouve pas la moindre nervosité, et cependant je sais
quelle somme énorme, incalculable, est l'enjeu de l'opéi'«,tioii.
Songez donc, un diamant de 3,027 carats! Comment la pierre
va-t-elle réagir sous le coup du maillet? Je retire mon habit
je retrousse mes manches et je m'assieds devant l'établi; le
diamant est solidement fixé à son support. Sans la moindre
hésitation, je place le couteau sur l'entaille, je lève mon
maillet et je frappe avec force!
"Un petit bruit sec. C'est le couteau du cliveur qui s'est
brisé en deux, ce qui arrive quelquefois. Je recommence avec
un nouveau couteau. Je sens que la pierre peut éclater en
mille morceaux. Des bravos retentissent. Le clivage a réus-
si. On était tout de même un peu pâle, autour de l'établi."
Les deux morceaux obtenus ont dû subir encore quelques
nouveaux clivages. Le plus volumineux fut appelé Cullinan
I; il pèse 1,700 carats; le second, Cullinan II, est de 1,000
carats. Les autres morceaux, provenant des clivages succes-
sifs, sont beaucoup plus petits. Toutefois, l'un d'eux donne
encore un magnifique brillant de 100 carats (35,000 livres).
Le polissage, exécuté par M. Henri Koë, a commencé le 3
mars et a duré un mois; il a poli ensuite le Cullinan II sur
deux meules en acier de 0 m. 50 de diamètre environ action-
nées par un moteur électrique de 12 chevaux, leur imprimant
une vitesse de 2,450 tours à la minute. Ordinairement, les
meules n'ont que 28 centimètres de diamètre et ne marchent
qu'avec une vitesse de 2,000 tours. L'opération aussi assez
délicate a bien réxissi. Au mois d'octobre, le Cullinan II était
terminé; taillé en forme de brillant rond, il ne pèse que 330
carats, le débrutage et le polissage lui ayant fait subir un»
perte de 670 carats. Malgré ce sacrifice, c'est encore ]e plus
gros diamant connu, après le Cullinan I.
Lo Grand-Mogol pèse 279 carats, l'Ortof 2-15, le Eégent
237, le Koh i-Noor 186, réduit à 106 par une seconde taille.
130
Le CulliDan I n 'a été terminé qu'en décembre. Si on com-
pare ces deux merveilles, on peut dire que le Cullinan II ex-
cite l'admiration des connaisseurs; il est de couleur blanche
teintée de bleu. Les brillants ordinaires ont 58 facettes dont
32 forment la couronne, 24 le pavillon. 2 la table et la cu-
lasse. Or, on a doublé les facettes- au pavillon et à la cou-
ronne; il y a donc 114 facettes. La pierre est resplendis-
sante d'éclat et de beauté.
Le Cullinan I a été taillé en pendeloque; il possède sur
son cadet la sui>ériorité de la forme et sa grosseur. De 1,700
carats qu'il pesait à l'état brut, il lui en reste seulement 63(),
Je double à peu près du Cullinan II, On affirme que ces deux
pierres pourraient être vendues à la criée jusqu'à 100 mil-
lions de francs. Ce sont des estimations évidemment sans
grande portée.
Des photographies ont été tirées pendant le travail et se-
ront remises au roi. MM. Asscher ont fait hommage aussi
au roi d'un modèle original du Cullinan en forme brute, re-
produit en cristal de roche et posé sur un piédestal en or et
émail. La taille devait durer deux ans, MM. Asscher sont
parvenus à faire ce travail en moins d'un an. Les deux dia-
mants ont été remis au roi Edouard, comme on l'a dit ici, à
l'occasion du 67e anniversaire de sa naissance (novembre
]S41). Le plus gros diamant du monde va être déposé à la
Tour de Londres avec les autres joyaux de la Couronne.
HENRI De PARVILLE.
TELEPHONE BELL, MAIN 1692
ALFRED EAVES (Enregistré)
W.-E. HAYES, (Successeur)
BIJOUTIER EN ÔROS ET EN DETAIL
Diamants, Perles, Bijouterie de haute nouveauté; Montres,
Horloges, Argenterie, Verre coupé, etc., etc.
No 23, rue Notre-Dame Ouest, Montréal
PEOBLEME No 11.
Un père a vingt-quatre ans de plus que son fils; mais, si
l'on doublait l'âge du fils, on aurait dix ans de plus que
l'Age du père. — On demande quel est l'âge de chacun.
Voir rcponsr, pa(/e 36.
131
POUR REUSSIR.
"L'ACTION."
/Vq) 'ENEEiGrlE se développe en soi par l'initiative.
j_^ L'homme d'action ne fait pas ce que pensent
"^"^ les autres, il exécute ce qu'il a pensé, ce qu'il
a étudié lui-même. Non pas qu'il néglige les
conseils ou l 'exemple des gens expérimentés. Il appré-
cie, mieux qu'aucun autre, la valeur de ces références, il
Ips examine, les contrôle, les soupèse, mais sans se laisser in-
liuoncer outre mesure ni dominer par elles, sans leur abandon-
ner la moindre parcelle de son jugement ou de sa volonté. Il
s'assimile ce qu'il croit nécessaire, ajoute, retranche, juxta-
pose, imprime la marque de sa personnalité aux idées issues
de cette élaboration, les transforme et les perfectionne, en
fait des idées neuves et originales avec lesquelles il conquiert
le monde. Il n'attend aucun mot d'ordre, aucun signal et
n'accepte pas de chef de file. Il est son maître.
Qu'est-ce donc que l'initiative?
C'est agir le premier, par soi-même, et de son propre mou-
vement.
Fuir les chemins trop battus, où des confrères moutonniers,
partisans de la routine, respectueux de traditions caduques,
piétinent inlassablement, sans résultat; s'ingénier à créer;
mettre un reflet de soi dans les choses sorties de ses mains;
imprimer aux mœurs les directions que l'esprit publie récla-
me et cherche en tâtonnant; le cas échéant, rénover des sys-
tèmes ou des usages désuets, abandonnés depuis des ans pour
des systèmes ou des usages inférieurs; placer au premier plan
ce qui se trouve au dernier; prendre la tête, guider, démon-
trer, rassembler les tendances éparses pour leur donner une
forme; trouver l'objet que la foule désire sans qu'elle puisse
l'expliquer; faire le geste nécessaire, juste à l'heure qui con-
vient, tout cela c'est l'initiative.
Sitôt vos études terminées, quand a sonné pour vous la der-
nière heure de classe, quand, de la théorie vous passez à la
pratique, et que commence enfin votre vie active, quelque pro-
fession que vous embrassiez, à l'atelier comme au bureau,
aussitôt que vous êtes en fonctions, cherchez â exciter, à dé-
velopper en vous cette faculté. Pour cela, il est nécessaire
de ne pas faire machinalement, automatiquement, la tâche
qui vous est confiée. Vous devez penser votre travail, exami-
ner si les méthodes que l'on vous recommande sont ration-
nellement établies, s'il en résulte un avantage quelconque,
un profit de temps ou d'exécution, afin, dans la négative,
d'apporter, si vous en avez l'autorité ou le pouvoir, les mo-
difications que vous croyez utiles; sinon pour enrichir votre
expérience d'une observation qui vous servira plus tard.
Cette attention perpétuelle accordée aux plus petites cho-
132
ses, continuée dan» les grandes, ce désir de perfection, cet
acquêt professionnel grossissant tous les jours, constituent
un capital intellectuel ou manuel de haute valeur que vous
serez heureux de mettre à contribtition quand sonnera pour
vous l 'heure de l 'action effective.
Il n'y a ni erreur, ni paradoxe à affirmer que partout où
se montrent et se développent la bonne volonté, la franche
énergie et l 'intelligence accompagnée de la moralité, la mi-
sère et l'infortune sont toujours vaincus. La fortune est
beaucoup moins capricieuse et injuste que ne disent, les pa-
resseux, les joueurs et les voluptueux. Dure et terrible aux
vicieux, même au travers des succès éphémères, elle se fait
presque toujours accessible, équitable, bonne, souvent géné-
reuse envers le travail sincère et constant, l'effort intelligent
et l'énergie noblement virile. Elle se plaît surtout à secon-
der les œuvres honnêtes, bien conçues et sagement menées
par l 'ordre, la sobriété, la constance et l 'esprit de mesure.
Le plus souvent messagère de la justice, elle place beaucoup
moins ses faveurs au gré de la brutale fatalité, que ne le pré-
tendent la frivolité, la paresse et le vice.
Que fait doue l'homme d'action? Oh! rien de surhumain,
rien que nous ne puissions faire nous-mêmes, mais ceci tout
simplement:
Il choisit la profession à laquelle le destinent ses aptitudes,
il met tout son zèle à la bien apprendre.
Il débute jeune afin de connaître les rudiments et les pre-
miers principes qui permettent d'asseoir solidement les con-
uaissanees ultérieures.
Il porte son attention sur tous les détails.
Il aime son travail et l'aecomplit avec bonne humeur.
n ignore l'ennui parce que son travail est pour lui une
source ininterrompue d 'observations intéressantes et variées.
Il est matinal, il suit sans le connaître probablement le
])récepte de Lantier: "Ce qu'on ôte à ses nuits on l'ajoute à
ses jours. ' '
11 ne perd jamais son temps.
Il cherche toutes les occasions d'utiliser ses connaissances
techniques.
Il n'abandonne rien au hasard.
U discerne les bonnes choses des mauvaises, le profit de la
perte, le succès de l 'échec.
Ses décisions, qui paraissent spontanées, sont toujours sé-
rieusement mûries.
Il ne craint pas la fatigue, il ne ménage pas ses di^Tiinrohes,
n eflt toujours où il doit être.
133
Il use du repos, il n'en abuse jamais. L'abus du repos,
c'est l'oisiveté, c'est la rouille de l'énergie.
Il écoute avec bienveillance ceux qui ont quelque chose
d'intéressant à dire. Il en fait son profit.
Il ne refuse aucun conseil.
E est psychologue et perçoit rapidement la valeur d'un
homme.
Il a le sens de l'économie et de la dépense. Quand il sème
beaucoup d'argent, c'est qu'il est sûr que la récolte sera
bonne.
Il ne paye jamais un sou ce qui n 'a aucune valeur.
Il ne fait pas de sentiment en affaires.
Il ne parle que ce ce qu 'il sait.
Son œil ne flâne jamais, son esprit non plus.
Il note ce qu'il craint d'oublier.
Il est honnête, il est ordre, il est exact.
S. E.
LE PLUS BEAU NOM.
Il 'imi>ératrice d'Autriche, qui fut victime de l'assassin
Lucheni, faisait une excursion aux environs de Eampiglio.
Elle vit les habitants d'une maison de paysans tout endiman-
chés, et, comme elle entra, afin de se reposer un moment, elle
remarqua vite que ces gens avaient un ennui. Elle en de-
niauda la cause, et on lui avoua que la marraine, que l'on at-
tendait pour le baptême d'une petite fille, n'était point arri-
vée, et qu'ainsi l'on ne pouvait partir pour l'église.
L'impératrice, tous ces renseignements obtenus, leur offrit
de servir de marraine. Les gens ne la connaissaient point;
mais ils se montrèrent honorés de cette proposition.
— Quel nom voulez-vous donner à la fillette? interrogea
Elisabeth d'Autriche.
— Le vôtre, gracieuse dame! dirent les paysannes.
— Mon nom n'est pas connu, ni en usage dans votre con-
trée. Donnez à la petite le plus beau de tous les noms qui
se trouvent dans la chrétienté, pour une fille ou une femme:
"le nom de Marie".
Ce fut convenu, et les parents, le parrain, la marraine im-
provisée et inconnue, partirent, avec la fillette, pour l'égli-
se... Le baptême se fit.
L'étonnement du porteur fut à ^n comble, quand il lut,
sur le livre des baptêmes, le nom de la marraine. Celle-ci 1^
supplia de ne rien laisser paraître.
Le lendemain, un laquais de l'impératrice apportait tin«
importante somme d'argent aux parents de la nouvelle petite
Marie, — de la part de "sa marraine: Elisabeth, impératrice
d'Autriche",
134
COMMENT ON GAGNE DE L'ARGENT.
SAVOIR ATTENDRE, NE JAMAIS SE HATER.
Que diriez-vous d'un chasseur tirant au hasard, dans un
fourré, sans s'inquiéter s'il s'y trouve ou non un gibier quel-
conque? Vous diriez: ou bien cet homme ne sait que fa,iro
de sa poudre, ou bien il est fou. Et vous auriez raison,
(^•omme le chasseur, l'homme d'affaires qui se lance dans une,
opération, sans savoir s'il en résultera pour lui un bénéfice,
ne sait que faire de son temps, ou bien il est déséquilibré.
Ce n'est pas sur les traces de cet homme que nous devons
marcher.
Les grandes comm.e les petites choses ont leur saison de ma-
turité, l'art suprême est de connaître exactement l'heure où
elles doivent être cueillies. L'individu, suffisamment pers-
picace pour discerner cette heure et la mettre à profit, se tail-
lera une place prépondérante dans la société, toutes ses ac-
tions seront couronnées de succès et toutes ses entreprises
florissantes. Ce maître, qu 'il soit artiste, ingénieur, indus-
triel, commerçant, peu importe, sait attendre et ne se hâte
jamais. Il coopère avec le temps, ce collaborateur tout-puis-
sant et fidèle, il canalise son énergie, la retient en lui, et par
là décuple sa force; veille, écoute, inspecte et. passez-moi
l'expression: ausculte l'avenir, pour agir à l'instant propice,
quand il pressent que le succès passe. Vous devez imiter ce
maître et, comme lui, attendre l 'heure favorable.
N'oubliez pas que le savoir, la fortune, les honneurs, sont
des buts élevés qu'il n'est pas possible d'atteindre d'un bond.
Il faut d'abord travailler longuement dans l'obscurité, passer
par de pénibles épreuves, franchir, pas à pas, de rudes étapes
avant d'arriver au sommet convoité. Gravissez patiemment,
.ioyeusement même, cet inévitable calvaire, qui se dresse de-
vant tous ceux qui débutent! Les faibles reculent devant les
difficultés qu'on y rencontre, mais les énergiques au cœur
vaillant affrontent courageusement l'obstacle, résistent, lut-
tent et le surmontent. Ce combat prolongé, qui les tient cons-
tamment en haleine, les oblige à plus de vigilance, développe
leur prudence et leur circonspection, les prémunit contre les
emballements dangereux et leur enseigne, par la pratique
acharnée qu'il leur impose, le grand art de savoir attendre.
Une pause est parfois plus utile qu'un élan prématuré, de
même que le silence, dans certains cas, est plus éloquent que
la parole.
Si savoir attendre est une cause efficiente de succès, ne
pas se hâter en est une autre d'égale importance.
Nos mœurs, le progrès, les exigences sociales, nous obligent
à. vivre dans une hâte perpétuelle. Notre activité semble-
rait à nos aïeux, s'ils revenaient parmi nous, une maladie
135
spéciale, inconnue de leur temps. Ils nous considéreraient
avec une indulgente pitié, comme de pauvres agités, ne sa-
chant ce qu'ils veulent, ni quel but extraordinaire nous assi-
gnons à notre fébrilité. Nous ne sommes pas entièrement
responsables de cet état de choses, mais nous devons, dans la
mesure du possible, en atténuer les funestes effets. La hâte
est notre grande ennemie, l'ennemie de notre santé et de
notre bonheur. Elle use nos organes, surmène notre cerveau,
dénature notre travail, nous fait manquer nos meilleures af-
faires. Nous voulons vivre vite, gagner rapidement, jouir
de tout à la fois et nous gaspillons, pour ces divers objectifs,
les ressources innombrables et fécondes que la nature a mises
en nous.
Si vous êtes atteint de cette fièvre de la hâte, vous ne ga-
gnerez pas d'argent. Votre situation peut devenir brillante,
mais elle ne le sera que momentanément. La hâte qui vous
a servi, par hasard et contrairement aux lois fondamentales
de l 'effort et de la vie, aura tôt fait de désorganiser ce
qu'elle avait édifié tout d'abord. Votre fortune assise sur
des bases instables s'écroulera au moment où vous vous y at-
tendrez le moins. Telles ces pyramides de sable que les en-
fants élèvent au bord de la mer et que la première vague
emporte.
Dire qu'il ne faut pas perdre son temps, ce n'est pas re-
commander la hâte, c'est conseiller d'accomplir toutes choses
régulièrement, avec méthode et persévérance; de ne point
écouter les fallacieuses incitations de la paresse ou de la rê-
verie; de ne pas laisser musarder l'esprit autour de toutes
les frivolités qui virevoltent et brillent devant nos yeux
éblouis; de rester sourds aux mille voix qui nous appellent
loin du chemin que nous devons suivre; de rester, enfin, fi-
dèles au devoir choisi, au but ambitionné.
^Mettez, au contraire, une sorte de coquetterie à ne rien
faire avec précipitation, dites- vous mentalement: "je ne
me hâterai pas. la hâte n 'est pas belle, l 'homme qui se hâte
est gauche ou ridicule." Et en effet, il laisse tomber ce qu'il
tient à la main, il s'habille mal, il se coiffe de travers, il
aborde les gens maladroitement, quand il ne les heurte pas.
il s'exprime mal et fait rire à ses dépens. Dans les affaires
il n'est pas moins détestable, il embrouille les choses les plus
simples, écrit à Paul ce qu'il voulait dire à Pierre, donne dix
rendez-vous et les manque tous pour une onzième opération
pressée qui le requiert à l'heure promise. Sur le marché, il
achète précipitamment à la première effervescence, alors que
s'il avait attendu un ralentissement de la demande, il eût
bénéficié de cours moins élevés. Et il en est ainsi chaque
jour.
Tandis que l'homme qui connaît la valeur du temps est
toujours de sang-froid. Ses gestes sont mesurés, élégants,
sa conversation intéressante et choisie. Son travail est irré-
136
procliable, son atelier et son bureau sont des temples où l'or-
dre est dieu. H marche vers la fortune, d'un esprit assuré,
parée qu'il sait bien qu'il va l'atteindre et que les ailes de^
la déesse sont plus courtes que l'angle régulier de son pa-s
persévérant.
L'individu pressé n'obtiendra pas la confiance des person-
nes avec lesquelles il est en relations, confiance si nécessaire
à sa réussite. L'homme d'affaires, le négociant, le banquier,
le cliant, défiants de nature et par expérience, n'accorderont
pas leur crédit au premier venu. Ils veulent voir à l'œuvre
celui qui sollicite leur concours, leurs ordres où leur appui,
pour ne s'engager qu'à bon escient. Ils ont même une pro-
pension à dépasser les bornes exigées pour se former une opi-
nion et préfèrent dix garanties à une seule. Celui qui brûle
les étapes, qui n'a pas le temps de bâtir sa réputation, moel-
lon par moellon, en ajoutant un modeste succès au précédent,
ne peut donc pas espérer obtenir la confiance d 'autrui. Il
doit se passer de cette force considérable. Ses relations sont
heurtées, les difficultés, malgré ses efforts personnels, s'apla-
nissent mal, les accommodements sont laborieux, les intérêts
âprement débattus, les rouages manquent d'huile et le fonc-
tionnement de la machine entière est à la merci du moindre
grain de sable.
Il faut que l'homme qui s'isole ainsi volontairement ait
une bien grande valeur individuelle, un caractère de trempe
exceptionnelle, pour vaincre l'hostilité environnante et triom-
pher des obstacles que sa hâte injustifiée accumule autour de
lui. A quoi bon cette dépense inutile d'efforts? Puisqu'il
dépasse l'étiage ordinaire, qu'il utilise donc ses moyens su-
périeurs à apprendre à ne pas se hâter. Il y gagnera tout le
temps que lui font perdre les multiples complications déri-
vant de son activité mal employée, il fera des économies de
labeur, il ne se démènera plus dans le cercle maudit des in-
quiétudes et des tracas. Son esprit, libéré des préoccupations
et des entraves, se concentrera exclusivement sur Pentre-
prise ou le travail à exécuter H ce, au grand avantage de son
intérêt personnel et de celui de la communauté.
Au point de vue de la santé, la hâte n'est pas moins nuisi-
ble. Le surmenage qui en résulte affaiblit le pouvoir de résis-
tance de notre organisme, lequel reste désarmé devant l'inva-
sion, parfois insidieuse, de la maladie. La neurasthénie, la pa-
ralysie générale, la terrible tuberculose, principalement, sont
des maladies provoquées par l 'épiiiseinont physique, et cet
épuisement est dû, la plupart du temps, à la hâte, au surme-
nage, que la victime s'est imposée pendant de longs jours,
soit par nécessité, soit par imprudence, sans vouloir tenir
compte des malaises bénins du début, qui étaient comme de
charitables avertisKsements donnés par la nature, pour qu'il
modérât le zèle exagéré, la dépense vitale qu'il prodiguait
sans compter.
De savants médecins ont péremptoirement établi cette
]37
eounexion de la bâte avec la maladie, et leurs livres abon-
dent en exemples et statistiques sur ce sujet.
Le lecteur soucieux de ses intérêts et de sa santé, qui pos-
sède des tendances à la précipitation, qui ne peut concevoir
l'action sans la vitesse, devra réagir de toute sa volonté
contre cette disposition néfaste, sans pourtant retomber dans
le défaut contraire, dans l'inertie ou la nonchalance. L'auto-
suggestion sera d'un grand secours pour lui, qu'il s'en serve
dans toutes les occasions. "Toute idée est une force, partant
un commencement d'action" a dit le philosophe. Pénétrez-
vous donc de l'idée d'agir sans hâte.
Ecoutez le précepte qui dit. "Hâte-toi lentement." Habi-
tuez-vous à ne précipiter aucun acte, même le plus insigni-
fiant. Habillez-vous, mangez, écrivez, travaillez, sans brus-
querie, posément, paisiblement; refrénez les mouvements
d'impétuosité qui naissent en vous, que vos mains ne trem-
blent jamais d'impatience et ne pensez pas à entamer une
nouvelle chose avant que ne soit terminée celle qui vous oc-
cupe.
Dites-vous à haute voix et sur un ton impératif si cela est
nécessaire, car l'audition d'une idée augmente sa force,
dites: "Je veux accomplir cet acte sans précipitation", ou:
"Je ne suis pas pressé, j'ai le temps de faire ceci." "Je ne
me hâterai pas, faisons ce travail lentement", etc.. à la
longue, vous accomplirez tous vos actes tranquillement; l'ha-
bitude une fois ancrée ne vous quittera plus.
Si vous suivez la formule: un temps pour chaque chose et
chaque chose en son temps, vous agirez bien et vous verrez
que l'action modérée mais soutenue est toujours le meilleur
moyen d'arriver promptement.
Tels sont les principes essentiels qui permettent de faire
fortune, parce que le temps, la confiance, l'effort, l'épargne
et le calme, habilement employés, se convertissent toujours
en argent.
S. E.
J. L. LACHANCE, Limitée
Toujours en mains les meilleures marques de Ciment,
Plâtre Rock Wall, Briques à feu, Maté-
riaux de Construction en général.
253, Rue St-Paul, QUEBEC.
138
DOUCES JOIES DE LA VIEILLESSE.
Petits enfants, à qui le bon Dieu, dans sa bonté, laisse,
pour vous aimer, et rien que pour vous aimer, celui que vous
appelez grand-père, celle que vous appelez grand 'mère et que
votre seule vue fait doucement sourire.
Petits enfants, si un jour vous les voyez ces bons vieillards
qui vous aiment tant, assis près du foyer, la tête baissée et
les yeux gros de larmes, allez à eux; et leur montran't cette
petite feuille, dites:
— Grand 'mère, aA^ez-vous lu?
— Lire? lire? mon enfant? Non; mes yeux sont trop fati-
gués, et à cette heure, j 'ai besoin de penser et de pleurer,
même près de toi.
— Eh bien, grand 'mère, je vais vous la lire, moi; elle vous
fera du bien.
I
O bienveillante vieillesse, qui me rapproche du bon Dieu,
tu fais revivre en mon âme les douces émotions que j 'éprou-
vais quand, petit enfant, après dix mois de pension, j 'allais
en vacances et approchais, à chaque minute, de ma mère, de
mon père, de mes frères qui m'attendaient — que m'impor-
taient alors les cahotements de la route?
Je m'approche de ma maison de là-haut; je vais bientôt
vous voir, vous, mon père, vous, Jésus-Christ, vous, ô Marie,
ma bonne mère, vous tous, mes aimés, mes bien-aimés qui
m'avez rendu si douce la vie!
* * *
Non, elle n'est ni effrayante ni triste la vieillesse qu'en-
toure comme d'un chaud vêtement la pensée du bon Dieu!
•et du peu de bien qu'on a essayé de faire!
* * *
On a des joies moins vives; on a plus de paix pour laisser
pénétrer doucement ce qui fait plaisir.
Ce n'est plus le soleil qui hiit éblouissant; c'est la douce
lueur du matin et du soir qui éclaire, laissant à l 'œil la fa-
cilité de voir, — à l'esprit le temps de comprendra, — à la
volonté celui d'admirer, — et au cœur celui d'aimer plus in-
timement.
* * *
On a moins d'ardentes émotions, mais ou a des sentiments
plus doux, plus bienveillants, plus durables. On a moins d'a-
mis mais plus d'amitiés; et on éprouve une joie, inconnue
jusque là, à se voir l'objet de tant de soins affectueux... et
les mercis qu'on répète souvent, oh! comme ils sont affec-
tueux. — Je ne suis plus bon qu'à être aimé, disait un vieil-
lard paralysé, et il pleurait de joie et de reconnaissance.
139
On produit moins, on compose moins; mais on juge mieux
et on jouit plus délicieusement des choses de l'esprit. On lit
moins de livres, mais ceux qu'on lit, plus délicatement choi-
sis, on les laisse pénétrer doucement dans l'âme. Ce ne sont
plus des livres, ce sont des amis. O ne lit pas, on écourt;e.
Ou discute moins, mais on cause plus agréablement.
On est moins avide de choses nouvelles; mais ou est plua
heureux de revoir les choses anciennes moins encombrantes
et moins passionnées.
sj! sf: 4:
Ou sent avec plus de délicatesse, le charme de la conver-
sation — et le sourire du vieillard devient le rayon de soleil
épanouissant les jeunes intelligences qui s'ouvrent autour de
lui.
^ ^ H^
La fleur est moins brillante, c'est vrai; elle a perdu sa vi-
gueur, son éclat, sa fraîcheur, ma.is elle donne son fruit.
* * *
Le visage est moins frais, mais il est plus calme;
Le sourire est moins épanoui, mais il est plus paternel;
Le regard est moins vif, mais il est plus bienveillant;
L'ensemble des traits est un peu raide, mais il repose; il
met à l'aise — et, à travers cet éclat perdu, on voit l'âme —
et, c'est si beau, l'âme!
* ii *
Les paroles sont moins vivantes, moins colorées; elles lais-
sent moins voir l'esprit, mais elles laissent mieux voir le
cœur.
Elles ont moins d'harmonie, mais plus de douceur et plus
de sagesse.
Elles provoquent moins la gaieté, mais rendent Jjlus heu-
reux. On ne sort jamais d'auprès du bon vieillard sans se
sentir plus font, plus généreux, plus résigné.
* * *
Les membres sont moins souples et leur raideur demande
une vie plus sédentaire — mais ce besoin de repos sur la
terre fait aspirer après le repos du ciel, et rend plus attray-
ante la vie avec soi-même.
Oh! cette vie avec soi-même — cette vie qui faisait peur
aux jours ensoleillés par la jeunesse et par l'âge mûr —
comme elle est douce et bonne, après tant de secousses qui
ont ébranlé l'âme et le cœur, après tant d'orages qui ont
jeté la perturbation dans la vie, et tant de déceptions! . . .
^ ^ *
Les sens sont moins actifs — la vue est moins pénétrante,
l'ouïe moins subtile — mais ils permettent au vieillard de
voir Dieu plus facilement, d'entendre Dieu, de parler à Dieu.
140
Il a mis sa conscience en paix; et là comme dans un sanc-
tuaire, il vit en compagnie de Jésus et de Marie.
11 y a certes des nuages encore dans ce bleu de ciel, il y a
même quelques orages, mais sa vieille expérience lui fait
dire, sans se troubler. Ils passeront.
n
Encore, pour nous, pauvres vieillards, encore un rayon de
printemps sur notre front que le vent de l'hiver laisse si
froid.
Encore un peu de joie pour notre cœur si attristé par l'a
bandon de ceux que nous aimons toujours.
— Oui, oui!
Le soir de la vie apporte avec soi sa lampe, dit Joubert, et
à la pâle et sereine clarté de cette lampe, l'âme voit ce
qu'elle n'avait jamais vu si distinctement:
Dieu près d'elle plus qu'autrefois,
Dieu intime plus qu'autrefois,
Dieu affectueux plus qu'autrefois.
Et, dans tout son être, il se fait un doux apaisement; elle
a compris que cette vie intime avec Dieu était un apprentis-
sage de la vie du ciel.
Le vide se fait peu à peu autour du vieillard. 11 est moins
entouré, moins fêté. Il le voit, il le sent; il en a été, au dé-
but, un peu peiné; mais vite le calme paisible s'est fait, et
il s'est repris à sourire parce qu'il a mieux joui du petit
nombre d'amis qui lui restaient.
4: ^ ^
Il est si doux, si encourageant, si attrayant ce rapprociie-
ment ou mieux ce versement d'un cœur dans un autre cœur,
pour le soutenir, le garder, le soulager, le relever, qui prend
le nom d'amitié.
Mais l'amitié n'est jamais, je ne dis pas si utile mais si
consolante qu'aux derniers jours de la vie.
Le vieillard est un peu enffvnt et si l'enfant a besoin de sa
mère, le vieillard a besoin d'un ami — ami qui a vécu avec
lui, travaillé avec lui, souffert avec lui, prié surtout avec lui.
Oh! quand ils peuvent se revoir les vieux amis, et rester
longtemps l'un près de l'autre, comme ils se rendent heureux
l'un et l'autre, et comme ils sont doucement émus en pronon-
çant ce mot: Te souviens-tu!
Mon Dieu, disait un homme de cœur, ne laisse pas une mai-
son sans enfants — ne laisse pas un vieillard sans amis.
Et si Dieu permet que tu sois seul, oh! pauvre abandonné,
deviens plus pieux. Sur ta poitrine, porte un crucifix que tu
baiseras d'heure en heure, et de tes doigts un peu tremblants,
égrène doucement ton chapelet et souris en murmurant je
vous salue, Marie.
141
Les causeries autour du vieillard sont moins pétillantes;
elles sont plus douces, et plus fécondes en enseignements.
lies vieux souvenirs leur donnent une suavité qui reste
dans ! 'âme comme reste le parfum d 'une gerbe de fleurs.
Près de lui, plus affectueux est l'accueil,
Plus indulgents sont les jugements.
Plus sages, plus pratiques, plus désintéressés sont les con-
seils.
4: « «
Le vieillard est celui à qui on peut tout dire, tout coutier,
tout demander.
n a tant vu, tant souffert, tant expérimenté, tant pardon-
né, que plus rien ne l'étonné,
11 est entré dans ce calme du soir oiî sous la présence douce
et silencieuse de Dieu, se fait l'apaisement; et où les choses
n 'ayant plus ce brillant du jour qui les transformaient, se
montrent telles qu'elles sont... peu, bien peu importantes.
Aussi que de conseils lui sont demandés.
Que de tristesses d'âmes, que de meurtrissures de cœur,
que de troubles et de froissements, disparaissent sous le doux
rayonnement de son sourire et le charme consolant de sa
parole.
O mon Dieu, donnez-nous pour ami, pour conseiller, pour
consolateur, une de ces âmes qui ont longtemps vécu dans
votre intimité, longtemps souffert, et qui ne voient plus dans
ceux qui viennent à eux, que des âmes à aimer, à soulager, à
mener affectueusement à vous!
Le vieillard n'a plus en lui ni intérêt matériel ni ambition.
11 n'aspire qu'à une chose, au repos du ciel préparé par le
repos d'ici-bas.
Il vit paisible, sous l'influence permanente de cette vertu
qui est le reflet de la présence du bon Dieu dans son âme:
La bonté.
La bonté, pendant sa vie, a cicatrisé les plaies de son cœur;
elle lui fait désirer encore de faire un peu de bien, et sou-
vent il dit à Dieu: Mon Dieu, faite-s-nous être un peu bon...
Sa seule peine est de ne pas être assez reconnaissant.
Oh! la douce et paisible pensée de Mme de Swetchine: ".le
me recueille, ô mon Dieu, à la fin de ma vie, comme à la fin
d'une journée, pour vous apporter les pensées de ma foi et
de mon amour.
Les dernières pensées d'un cœur qui nous aime ressemblent
aux derniers rayons du jour, plus intenses et plus colorés
avant de disparaître.
Vous avez voulu, mon Diei], que la vie fût belle jusqu'au
bout. Faites-moi croître, reverdir, monter comme la plante,
qui dresse encore une fois sa tête vers vous avant de donner
la graine et mourir!"
LES PAILLETTES D 'OR.
142
LE PETIT DOIGT DE MAMAN.
m AMAN vient de surprendre sa fille toute en larmes.
Qui donc a pu faire de la peine à cette gentille
Marthe? Car Marthe est gentille, personne n'en
doute dans la maison. Docile envers ses parents,
gracieuse envers les visiteurs, complaisante à l'égard de ses
amies, la fillette a de plus trouvé le moyen de faire sourire
les petits pauvres à qui elle fait l'aumône, et de s'attirer les
sympathies du gros chien Bob et de Grisgris, le petit minet.
Quand je vous dis que tout le monde l'aime!
Et elle est si franche! Certes, il lui serait bien impossible
de cacher à sa maman la moindre de ses sottises. Mon Dieu,
oui, Marthe en fait, des fois, malgré sa sagesse eoutumière;
seulement, dès qu'elle a conscience de sa faute, vite elle va
l'avouer à qui de droit. Et du reste, elle sait bien que ma-
man apprendrait tout, alors même que Marthe ne lui dirait
rien: il n'est rien de tel comme le petit doigt des mamans
pour faire une police discrète et sûre. Alors, Marthe a com-
pris qu'il valait mieux avoir le mérite de s'accuser elle-même.
On vous pardonne bien plus vite quand c'est comme çà.
C 'est précisément parce que Marthe a un méfait siu la
conscience qu'elle pleure depuis un instant. Sa maman était
occupée, tout à l 'heure, quand la fillette a voulu lui raconter
la chose, et qui sait si le petit doigt ne le lui a pas déjà
dit?...
Heureusement, les visiteurs sont partis, maman descend au
jardin. Quel bonheur! Son sourire est doux, bien tendre.
Allons, le petit doigt n'a pas eu le temps d'être indiscret.
Trottinant menu, Marthe se rapproche de sa mère, le cœur
un peu gros, mais l'âme moins lourde déjà. Et il y a une
petite flamme de crânerie et de courage dans ses yeux, tan-
dis qu'elle murmure à mi-voix:
— Veux-tu me prêter ton petit doigt, maman? J'a,urais be-
soin de lui dire quelque chose!
Maman regarde, pas trop sévère, car elle sait que Marthe
va faire de son mieux pouK expier ses sottises d'aujourd'hui.
Et, en effet, elle prête son petit doigt, ce doigt si savant et
qui a de si fines oreilles.
Alors, héroïque, Marthe incline vers lui ses lèvres roses,
et tout bas:
— Petit doigt, j'ai pas été sage, ce soir: j'ai tiré la queue
à Grisgris, et j'ai pas voulu prêter mon ballon à Eoger.
Mais dis à maman qu 'elle n 'en ait pas trop de peine, car,
pour sûr, c'est bien la dernière fois!
— La dernière fois! Est-ce tellement sûr, petite Marthe?...
Quoi? c'est maman qui répond, et Marthe avait confié la
chose à. . .
Oh! ce petit doigt, il n'en fait jamais d'autres, voyez-
vous! ...
143
THOMAS LE SUPEESTITIEUX.
TE père Thomas était un paysan fort superstitieux, cora-
I \ me le sont encore beaucoup de ses pareils.
Un jour qu'il s'en allait à la ville chercher chez le
notaire une somme d'argent qu'il y avait déposée et dont il
avait besoin, il remarqua, sur le chemin qu'il suivait, deux
bâtons posés en croix.
— Oh! oh! se dit-il. Deux bâtons en croix, c'est un mau-
vais présage. Il m 'arrivera malheur en route, retournons sur
nos pas.
Cela dit, il fit demi-tour et rentra chez lui.
iLe lendemain, il se dirigea vers la ville à nouveau. Ce
jour-là, les bâtons n'y étaient plus. Eien donc ne l'arrêta.
Or, une fois arrivé devant l'étude du notaire, il constata,
avec surprise, qu'elle était fermée.
Il s'informa. Le notaire était parti la veille au soir, em-
portant l'argent de tous ses clients. Cette fuite causait un
scandale énorme dans la ville. Quant à maître Thomas, il
était au désespoir.
— Si, seulement, j 'était venu hier, se disait-il. Je serais
arrivé avant le départ de ce misérable et j'aurais pu toucher
la somme que je venais chercher. Je savais bien que les bâ-
tons en croix me porteraient malheur!
Une autre fois, étant à table avec sa femme, celle-ci ren-
versa la salière.
— 'ilalheureuse! s'écria Thomas, tu as renversé la salière
et c'est aujourd'hui vendredi. Tu es cause qu'il nous arri-
vera quelque chose de fâcheux!
Mais sa femme, qui n'était nullement superstitieuse, se
mit à rire, ce qui rendit le paysan de fort méchante humeur.
II malmena son épouse, celle-ci répliqua. Bref, des mots, ils
en vinrent aux coups, si bien que toute la vaisselle y passa.
Devant ce désastre. Thomas se dit encore:
— ^A^'oilà bien la preuve que la salière renversée un vendredi
porte malheur.
Quelque temps après, il lui arriva de dîner en nombreuse
compagnie chez un voisin. Le repas avait commencé joyeu-
sement. Les mets étaient bons et la liqueur fameuse. "Tho-
mas, fort gourmand, se régalait.
Soudain, quelqu'un remarqua:
— Tiens! nous sommes treize à table!
Puis il ajouta, en riant, car il n'était en aucune façon cré-
dule: "L'un de nous mourra dans l'année."
Les autres convives plaisantèrent également sur ce sujet,
mais Thomas sentit un frisson le gagner. Il croyait ferme
ment à ce soi-disant présage. Dès cet instant, son bel appé-
tit s'envola, et le plantureux dîner lui passa pour ainsi dire
sous le nez sans qu'il y mît la dent.
Par contre, le reste de l'assistance n'en perdit pas une
144
"bouchée, et, chose singulière, personne ne fut même malade
d'une simple indigestion.
Le temps passa.
Le superstitieux Thomas n'avait pas oublié le danger au-
quel il croyait s'être exposé. Aussi, s 'informait-il fréquem-
ment de la santé de chacun de ceux qui se trouvaient à table
avec lui ce jour-là. Tous se portaient à merveille, et il en
fut de même durant les mois qui suivirent. Au fur et à me-
sure que la fin de l 'année approchait, notre paysan devenait
de plus en plus inquiet.
— ^Mon Dieu! se disait-il, aucun des autres ne semble de-
voir mourir... Est-ce à moi que le mauvais sort est réser-
vé? Je ne me sens pas bien depuis quelque temps.
Son malaise était bien naturel, étant donné le souci qu'il
se faisait. Il allait même croissant: ses craintes devenant de
plus en plus vives, tant et si bien qu'il finit par dégénérer en
une fièvre cérébrale...
Ce n'est pas une maladie toujours mortelle. Il en aurait
sans doute guéri s'il avait pu passer l'année.
Malheureusement, son angoisse et ses terreurs furent telles,
que la fièvre prit un caractère pernicieux et l'emporta. On
était au 25 décembre.
— Voilà qui prouve bien que lorsqu'on est treize à table,
l'un des convives meurt dans l'année, aurait-il pu dire, si les
morts parlaient.
Et moi, je dis à mon tour: "Voilà qui prouve bien que les
présages ne sont funestes que lorsqu'on y attache de l'impor-
tance. La meilleure façon de conjurer le mauvais sort est de
ne pas y croire. Pourtant, si! A ma connaissance, il existe
un présage certain. C'est la crédulité. Elle prouve la sot-
tise."
E. J.
AMUSEMENTS MATHEMATIQUES No 12.
Trouver un nombre composé de 4 chiffres, tels que:
lo Le chiffre des mille, plus celui des centaines, plus celui
des dizaines égalent 14;
2o Que le chiffre des mille, plus celui des centaines, plus
celui des unités égalent 17;
3o Que le chiffre des mille, plus celui d«^s dizaines, plus
celui des unités égalent 13;
4o Que le chiffre des centaines, plus celui des dizaines,
plus celui des unités égalent 19.
Voir la solution, page 46.
Le lion sera-t-il toujours le roi des animaux?
^on, car il y a un insecte qui est appelé à régner
(araignée).
J4G
VIN MORIN
CRESO-PHATES
GRANDIOSE DECOUVERTE
';ur Consomption pulmonaire, Bronchite,
Toux, Rhume, Caîarrhe, Débilité, Etc.
VICTOIRE DECISIVE
Il faut que je vous dise avec beaucoup de joje
que votre Vin Slorin, Creso-Hhates a été une vraie
bénédiction pnur une pauvre victime de la Bronchite.
Depuis plusieurs années, je souffrais de cette terri-
ble maladie, l'essayai beaucoup de remèdes mais
mon état allait de niai en pis. A la fin, je fus per-
suadée d'essay=r le \'in Morin et je suis heureuse de
dire que votre médecine a amené en moi un mer-
veilleux chang'ement.
Je peux depuis que j'ai commencé ce traitement
vaquer A mes occupations sans éprouver de fatigue.
Que la bénédiction de Pieu soit sur vous et l'œuvre
immense que fait votre médecine : telle est la prière
que fait votre amie qui vous souliaite tout ;e succès
il possible.
- (Signé) D.\.ME ELZÉ.VR PLOUTE,
2?9, Arsgo, St-Sauveur, Que.
EN VENTE PARTOUT
^t en Gros: Df fd. Mom & ClC
(Enregistré)
1!3, Côte de la Montagne, Québec.
ENIGME No 6.
Par moi commence la tempête;
Mais je finis toujours la nuit.
Sans moi, jamais on ne verrait de fête.
(3n no m'enteii'l pas dans le bruit.
Voir réponse, page 48.
Les riohesses trompent en flattant, elles promettent \ine
cliose et en font une autre; leur possession est très précaire,
car elles passent de l'un à l'autre, et, dans leur marche aveu-
gle, elles abandonnent ceux qui les possédaient, ou elles vont
.se donner à ceux qui ne les avaient pas.
146
ECONOMIE BOMESTIQUE.
L- HYGIENE.
L 'hygiène est la science qui enseigne le secret de nous pré-
server des maladies qui nous menacent, c'est la conservation
de la santé et la prolongation de la vie; c'est donc aussi la
prolongation du bonheur, puisque, sans la santé, l'existence
est pénible et la vie est à charge.
La santé qui est le plus précieux d€s biens, est aussi le plus
gaspillé des trésors.
L'art de conserver la santé consiste dans l'application des
règles hygiéniques, et, si chacun voulait utiliser nos conseils
dans l'occasion, il réussirait à maintenir ou à ramener facile-
ment dans son état normal les rouages de cette machine com-
pliquée que nous appelons le corps et le soustrairait à bien
des maladies que l'ignorance seule laisse souvent développer
en nous, au préjudice de notre santé, de notre repos, de notre
bourse et soiivent même de notre vie.
Conseils d'hygiène.
Soyez sobre: conservez toujours un restant d'appétit au
sortir de table, c'est le premier moyen de vous bien porter.
Xe mangez, ni ne buvez précipitamment. Evitez de boire
trop frais. Ne vous exposez pas à l'air froid quand vous
êtes en sueur.
La propreté entretient la santé, qu'elle règne donc en vous,
en vos vêtements, en votre habitation, et en tout ce qui est
à votre usage.
n faut toujours respirer par le nez et non par la bouche.
En respirant par la bouche, on introduit dans les poumons un
air trop froid ou trop chaud, le plus souvent chargé de pous-
sières et de microbes; d'aufrre part, la quantité d'air intro-
duite dans les poumons par la bouche est bien inférieure à
celle qui y arrive par le nez. En passant par les narines, l'air
est échauffé légèrement avant son entrée dans les voies res-
piratoires, est filtré au moyen des poils qui tapissent les pa-
rois intérieures. Le bon air est le véritable élixir de longue
vie. Si votre profession s'exerce à domicile, ventilez bien
votre bureau, votre magasin ou votre atelier, et quel que sou
votre genre de vie, dormez toujours dans une pièce avec fe-
nêtres ouvertes, en ayant soin de ne pas placer votre lit entre
une fenêtre ouverte et une porte ou autre issue mal fermée.
Lorsqu'il fait froid, l'on peut diminuer l'ouverture des fe-
nêtres, mais tant qu'il ne gèle pas, elles peuvent rester ou-
vertes sans crainte du moindre danger.
147
Ne dormez pas dans une chambre où l'on aurait déposé soit
des fruits, soit des fleurs; il s'en exhale, en effet, un gaz qui
vicie l'air et le rend impropre à la respiration.
Evitez de faire sécher du linge dans une chambre à cou-
cher.
En hiver, tenez au-dessus du poêle de l'eau, qui, se vapori-
sant, redonne à l'air l'humidité que le foyer lui ôte.
Un travail modéré est nécessaire à votre santé, pour forti-
fier vos organes.
Se coucher de bonne heure et se lever bon matin.
Evitez l'humidité et le froid aux pieds.
Portez des vêtements légers, perméables à l'air et na com-
primant aucun organe.
Faites, des graines, des fruits, des légiunes et des légumi-
neuses, la base de votre nourriture, n'accordez à la viande
qu 'une valeur bien relative. Prenez votre nourriture dans
l'état le plus naturel. Ne buvez qu'à votre soif, peu ou pas
en mangeant, usez surtout d 'eau pure comme boisson.
Evitez tous les stimulants, surtout le tabac et l'alcool.
Cultivez le calme, le sang-froid et la gaieté de l'esprit.
Evitez la colère, la rancune et par dessus tout, la crainte.
Prêtez une sérieuse attention aux avertissements que nous
donne la nature, sous forme de malaise, de grande fatigue,
de dépression, et de douleur; recherchez-en la cause pour la
supprimer.
Exercice.
L'exercice est une nécessité de notre être; il est indispen-
sable pour notre santé. Un exercice modéré accroît nos for-
ces, facilite la circulation du sang, excite notre appétit et
nous prépare un sommeil tranquille.
Le manque d'exercice procure la constipation et une infi-
nité d'autres maladies.
Travail.
La lai du travail est écrite au frontispice de l'humanité;
elle est, pour tous les hommes, un devoir et une obligation,
et celui qui y manque frustre la société, tourne le dos au bien-
être et au bonheur et se prépare un avenir ténébreux.
Honte, misère, maladie, abrutissement, dégoût de la vie:
voilà ce qui attend le paresseux au bout de la route dans la-
quelle il s'engage.
Santé, bien-être, gaieté, bonheur, considération: voilà les
résultats inévitables de l'activité, du travail intelligent et
bien entendu.
14S
Alcoolisme.
L'alcool, voilà l'ennemi!
L 'alcool fait plus do victimes que toutes les épidémies réu-
nies, il ruine les familles. Il est le principal pourvoyeur des
asiles d'aliénés, des hôpitaux, des prisons. Il n'étanche pas
la soif, il la donne; il ne réchauffe pas, il ne nourrit pas, il
ne fortifie pas, il tue. Guerre à l'alcool.
Ivresse. — L'ivresse est une dégradation morale qui ravale
l'homme au-dessous de la bête; celui qui boit avec excès, et
qui se met dans cet état, s'expose au mépris publie; il perd
l 'estime et la confiance des honnêtes gens. Honte à celui
qui s'avilit de la sorte; la société le repousse et la maladie
lui tend les bras.
Il peut arriver néanmoins par extraordinaire, quand on se
trouve à quelques repas copieux, où quelques verres de bière
sont bus pendant la digestion, que l'homme sobre soit sur-
pris par la boisson et tombe dans cet état malheureux.
Pour y remédier, il faut vomir immédiatement en mettant
les doigts au gosier et prendre ensuite un bol de thé ou de
camomille. Si cela ne suffit pas, il faut boire un verre d'eau
sucrée dans laquelle on verse 8 à 10 gouttes d'ammoniaque
liquide, ou mieux encore une cuillerée à café d'eau sédative
très forte.
On est soulagé ordinairement en quelques minutes en bu-
vant un grand verre de café très fort non sucré, mais au con-
traire salé.
Ivrognerie clironiciue. — L'ivrognerie chronique amène les
plus tristes résultats dans l'organisme. L'alcool absorbé
journellement et en trop grande quantité altère pour ainsi
dire tous les organes: l'estomac digère mal, il y a des pi-
tuites le matin, le foie devient malade, les mains tremblent,
l'intelligence diminue, le caractère s'aigrit et devient violent.
L'ivrogne a le visage couperosé et le nez d'un rouge carac-
téristique. Il peut être pris de deliriuin tremens, espèce de
manie aigaië durant laquelle le malade, fou furieux très vio-
lent, ayant aux mains et a«ux pieds ,un tremblement très ac-
cusé et caractéristique, a des hallucinations terrifiantes.
A la longue, le malade ijlongé dans un abrutissement com-
plet, finit par être démeut. Les moindres plaies, les inflam-
mations les plus bénignes deviennent graves chez l'ivrogne
et tournent facilement à la gangrène.
CHARADE No 2.
Couleur charmante est mon premier.
Et conjonction mon dernier."
Simple fleur des champs mon entier.
Voir répOHHc, ptujc o2.
149
Tabac,
Le tabac est ua poison. Il agit sur tout le système ner-
veux, il prédispose aux congestions cérébrales, fait perdre la
mémoire et la vivacité de l'imagination, fait cracher en
abondance, ce qui irrite l 'estomac, donne une mauvaise ha-
leine et amortit le goiit et l'odorat.
Faut-il interdire la prise, la chique, le cigare, la cigarette,
la pipe, etc.
Les grands savants ne sont pas d'accord à ce sujet; les
uns disent: Oui, il faut absolument défendre l'usage du ta-
bac; les autres prétendent que non.
La vérité, à mon humble avis, est que l 'usage modéré du
tabac, sous les différentes formes qu 'il est employé actuelle-
ment (prise, chique, cigarette, cigare, pipe, etc.), ne doit être
défendu; l'abus seul est condamnable.
Pour moi, l 'usage modéré du tabac répond à un besoin im-
périeux de notre nature; il nous procure des sensations agré-
ables; il éloigne, par la sensation qu'il procure, les idées
noires qui nous assiègent sans cesse, il rend la vie plus gaie,
plus agréable; c'est le complément indispensable d'un bon
repas, comme aussi la consolation du malheureux qui est obli-
gé de se contenter d'un morceau de pain et d'un verre d'eau.
Aux prêcheurs de fausse morale, je dirai que, pendant ma
longue carrière, j'ai vu des milliers de malheureux supporter
plutôt la privation du pain que celle àxi tabac. Dans mes
longs voyages, j'ai constaté que partout les hommes fument,
prisent ou mâchent; sur toutes les parties du globe, à toutes
les latitudes, sous l'influence de tous les clim.ats, dans tous
les degrés de la civilisation, dans toutes les conditions de la
vie sociale.
Conclusion: usez modérément du tabac; mais gardez-vous
bien d'en abuser.
La cigarette.
Il a été reconnu et constaté que pour les jeunes garçons.
c 'est une aussi mauvaise habitude de fumer la cigarette que
pour les adultes de fumer de l'opium.
Le tabac stimule d'abord les nerfs, puis les stupéfie. Le
tabac rend les jeunes gens poitrinaires, il leur hypertrophie
le cœur, il les rend fous. Que d'enfants charmants et bien
portants sont devenus ainsi malades et inintelligents! La
cigarette est pire que la pipe ou le cigare. Si cette habitude
persiste, le système nerveux s'affecte, l'action du cœur s'af-
faiblit, et la circulation du sang diminue. En dehors de la
qualité inférieure du tabac dont sont faites les cigarettes, la
manière de les fumer est très préjudiciable. La fumée, qu'elle
soit inhalée ou renvoyée par les narines, amène la sécheresse
de la membrane qui tapisse la bouche, le larynx s'affaiblit,
la voix perd de sa douceur et de sa clarté. Bien ne nuit plus
aux organes vocaux d'un jeune garçon que l'habitude de fu-
mer la cigarette.
150
Contre les vers des enfants.
Prendre dans un verre ordinaire deux cuillerées à bouche
d'eau fraîche, un petit morceau de sucre et le jus d'un ci-
tron. Eemuer le tout ensemble, on obtient une limonade dé-
licieuse que tous les enfants boivent avec plaisir.
On leur donne cette limonade à jeun.
Le hoquet.
Beaucoup de recettes plus ou moins efficaces, existent pour
le faire passer: boire lentement, boucher les oreilles, avoir
peur, etc. Le moyen le plus simple et surtout le plus •efficace,
eut d'éternuer, et pour cela rien de plus facile, un grain de
tabac provoque un éternuement suffisant pour faire passer
immédiatement le hoquet. Essayez et vous verrez.
Rhume de Cerveau.
Coupez un citron en deux; pressez-en la moitié dans le
creux de votre main et reniflez-en fortement le jus; après
avoir éternué. faites-en de même de l'autre moitié.
On guérit ainsi le rhume de cerveau et on prévient presque
toujours l 'érysipèle et le rhume de poitrine.
Boisson pour malades.
Voici un breuvage facUe à se procurer, et que les pauvres
malades altérés par la fièvre, boivent avec le plus grand plai-
sir:
Prendre deux ou trois pommes, les couper en morceaux
sans les peler et les faire bouillir pendant un quart-d 'heure
environ dans une pinte d'eau; passer dans une passoire, lais-
ser la température de cette boisson s'abaisser à celle de la
chambre du malade et la lui donner sans la sucrer.
Liqueur hygiénique.
Mettez dans une pinte d'eau-de-vie ordinaire, deux onces
d'écorce d'orange, laissez macérer six jours dans la bou-
teille, ajoutez ensuite une pinte d'eau ordinaire et une livre
de sucre; le tout bien mélangé, la liqueur est prête à pren-
dre; elle est d'une efficacité excellente pour combattre le
mal de mer.
L'activité est aussi nécessaire an bonheur que l'agitation
lui est contraire.
151
Les propriétés de la pomme.
La pomme est excellente pour le cerveau, parce qu'elle con-
tient plus d'acide phosphorique sous une forme aisément di-
gérée que les autres fruits. Elle excite l'action du foie, pro-
cure un bon sommeil profond, et désinfecte complètement la
bouche. De plus, la pomme prévient l'indigestion et a des
propriétés reconnues contre les maladies de la gorge.
Il est salutaire de manger des pommes au moment de sn
mettre au lit. Elles ne causeront aucun mal, même aux per-
sonnes les plus délicates, à condition, bien entendu, qu'elles
soient mûres et juteuses.
Constipation.
Nous conseillons vivement aux personnes qui souffrent ha-
bituellement de la constipation de prendre tous les matins,
ail sortir du lit, pendant cinq à six jours de suite, un verre
d'eau fraîche avec des graines de lin.
Le soir, avant de se coucher, mettre dans un verre d'eau
une bonne cuillerée à bouche de graines de lin, bien couvrir
le verre et, le matin, agiter fortement et avaler l 'eau et les
graines sans les mâcher. Résultats certains.
Cors aux pieds, Œils-de-perdrix, Durillons, Oignons, etc.
Un remède bien simple et qui donne toujours de très bons
résultats, consiste à faire tremper dans un demi-verre de fort
vinaigre, et cela pendant une journée, des feuilles de lierre
grimpant ou même des queues de poireau (vert du poireau),
retirer du vinaigre les dites feuilles ou queues de poireau, et,
après avoir bien lavé le cor, en appliquer un morceau (tou-
jours bien mouillé de vinaigre sur la callosité); avec une
bandelette de toile, l'attacher pour la maintenir jusqu'au
lendemain matin.
On enlève la bandelette et la feuille ou vert de poireau et,
avec l'ongle, on fait disparaître le cor, qui est complètement
ramolli.
Avoir soin de bien presser avec le doigt pour' voir s'il ne
reste pas quelque parcelle de pointe ou racine du cor. Si on
ne sent aucune douleur, la guérison est complète; si, au con-
traire, on éprouve la moindre douleur, ce qui indique qu'il y
a encore des parcelles de racine, on frotte vivement avec un
petit morceau d'oignon de lys sur la place qu'occupait le cor.
Au bout de deux minutes, il ne reste plus aucune trace de
callosité et la guérison est radicale.
152
Destruction des fourmis dans les arbres, fruits, plantes.
Il y a UQ remède bien simple et surtout peu coûteux. Il con-
siste tout bonnement à mettre dans une petite soucoupe ou
autre ustensile concave, environ deux onces de cassonuade
ordinaire dans laquelle on incorpore de l'essence de térében-
thine. On donne à ce mélange la consistance d'une pâte peu
épaisse, et l'on dépose ensuite ces soucoupes dans les endroits
envahis, dans les plates-bandes ou au pied des arbres atta-
qués.
Les fourmis, très friandes et d'un odorat très subtil, vien-
nent en rangs serrés pour dévorer le sucre, mais comme en
même temps elles ont absorbé l'essence de térébenthine, elles
ne tarderont pas à se tordre dans des convulsions et à expirer.
Pour éloigner les foiirmis des arbres fruitiers, on donne au
tronc une couche circulaire de quelques pouces de largeur
d'huile de lin mélangée à de la suie de cheminée. Quand on
répand de la sciure de bois sous les arbres, les founnis n'en
approchent pas.
Pour détruire les fourmis, aussi bien dans les champs que
dans les appartements, il suffit de semer dans les endroits
qu'elles fréquentent, du marc de café (le résidu du café que
l'on jette), les fourmis le mangent avec délices et c'est un
poison violent pour elles.
Feuilles de Noyer.
Parmi les nombreux traitements préconisés contre le dia-
bète, il en est un qui donne des résultats vraiment merveil-
leux. Ce traitement consiste tout simplement à boire, matin
et soir, un grand verre d'une infusion de feuilles de noyer
(une once pour une pinte d'eau).
Les feuilles de noyer activent la digestion et la circulation
du sang, augmentent l'énergie des fonctions.
Sous leur influence, les ^chairs deviennent plus fermes, la
pâleur chloratique fait place à une teinte rosée.
Leur action, il est vrai, est un peu lente. Il faut une ving-
taine de jours au moins pour que les effets en soient sensibles.
On doit la conseiller non seulement dans le diabète mais
aussi dans l'anémie, etc.
CHARADE No 1.
Une interjection se voit en mon premier,
L'eau de la mer nous fournit mon dernier.
Pour attacher, commode est mon entier.
Toir répnnue, parie 4'J.
153
Plantes d'appaxtement.
be meilleur de tous les engrais pour les plantes d'apparte
ment est le mare de café.
On en répand une couche très légère sur la surface des pot«.
on arrose.
n faut remettre souvent une nouvelle couche, sans enlever
l 'ancienne.
Le marc de café prévient les maladies et donne de la vi-
g'ueur aux plantes.
Procédé pour clarifier l'eau sans filtre.
Aux personnes qui ont quelques difficultés à se procurer
une eau saine et pure, nous recommandons le procédé sui-
vant: Mettre 10 grammes d'aluu dans un seau d'eau; cette
quantité suffit pour clarifier les eaux les plus malsaines; les
impuretés se précipitent au fond du réaipient et le liquide
devient aussitôt cristallin.
Un jardin dans un verre ci'eau.
Quand les glands joncheront la terre, prenez-en un bien
net, sans trace de piqûres d'insectes; parcez-le avec une ai-
guille enfilée, dans le sens de la longueur, de façon à laisser
le fil dans l'intérieur; vous poserez le gland à la surface de
l'eau, dans un verre à boire, et pour qu'il ne s'enfonce pas,
vous attacherez les extrémités du fil autour du verre.
Au bout de quelque temps, vous verrez germer le gland :
un petit chêne sortira du côté de l'air, tandis que des radi-
celles s'épanouiront dans l'eau. Assurément, je ne vous as-
sure pas que le chêne deviendra grand et qu'il pourra un
jour causer au roseau, comme dans la fable, mais, enfin, cette
expérience est intéressante par elle-même, et il faut la tenter.
PHILOGONE.
Dans la vie, il faut savoir se contenter de la petite part
qui nous est faite, sans se décourager des déceptions que l'on
rencontre; mais en les surmontant, au contraire, par du cou-
rage et de la persistance.
CHANSONNIER DES FAMILLES (Le), lyre canadienn»,
3e édition, revue et considérablement augmentée. Plu-
sieurs des chansons de cette édition sont avec musique.
In-18 br. 30c.; cart. 40c. franco par la poste, La Cio
J,-B. Eolland & Fils, Montréal.
154
LA FEMME CHRETIENNE.
' 'li "influence des femmes sur la vie tout entière est exces-
sivement grande. Si nous étudions attentivement l'histoire,
nous devons reconnaître que très souvent les femmes ont
exercé une bien plus grande influence, sur la marche du mon-
de, que nous, les fils orgueilleux d'Adam.
"Mais l'influence de la femme est plus grande encore au
sein de la famille. Là, les femmes sont les gardiennes des
bonnes mœurs, de la vraie piété, du sentiment religieux.
"Tous ceux qui ne sont pas entièrement corrompus por-
tent, gravé dans leurs cœurs, le souvenir de ce qu'ils doivent
à leurs mères. (L'amour de sa mère ne s'éteint .iamais au
cœur d'un bon fils: il survit à la mort; un bon fils aime à
visiter souvent la tombe de sa mère: c'est la preuve de la
puissance maternelle. Et, une mère qui comprend et remplit
dignement, par sa parole et son exemple, cette mission de
gardienne du sentiment religieux et des bonnes mœurs, devant
son mari et devant ses enfants, une telle mère fait un bien
immense, incomparable.
"Quand la mère de famille trouve que c'est préférable
d'aller s'amuser hors de chez elle, de fréquenter des con-
certs, les bals, le théâtre, etc., d'abandonner ses enfants aux
domestiques, eh! alors, il ne faut pas s'étonner que plus tard
les fils tournent mal et que les filles suivent des voies qui ne
peuvent que nous déplaire et nous attrister.
"La femme mariée s'appelle mère de famille; sa place est
donc dans la famille pour s'occuper de l'éducation de ses en-
fants et de leur formation religieuse.
"De nos jours, plus que jamais, il est absolument nécessai-
re d'attacher une grande importance à cette éducation de fa-
mille, à l'éducation faite par la mère. J'ai la ferme convic-
tion que tous les efforts tentés, parmi nous, pour corrompre
la jeunesse, échoueront contre l'amour tendre et dévoué des
Tuères. ' ' ^
M. WINDHORST.
ENIGME No 7.
•Te donne un mets exquis, fort à la mode,
.Te fournis sauce et plat: Par ma foi, c'est commode!
Tu prends un glaive dans ta main,
Tu me le plonges dans le sein,
Puis dans ta bouche impatiente,
Tu m'engloutis toute vivante.
Voir réponse, page 40.
UNE DE PERDUE, DEUX DE TROUVEES, roman cana-
dien, par G. de Boucherville. Nouvelle édition, avec cou-
verture illustrée. 2 volumes in-12 $1.00
Tia Cie J.-B. Rolland & Fils, Montréal.
155
Où se trouve le vrai bonheur.
"Ah! le bonheur, on le cherche parfois bien loin, alors
qu'on l'a sous la main. Non pas le bonheur chimérique et
vague, tel qu'on le rêve en des romans, mais le bonheur hu-
main, le vrai, celui qui fleurit sous les larmes et b 'épanouit
dans l'espoir d'une Eternité bienheureuse et dans la con-
fiance en Dieu.
Etre heureux, ce n'est pas être riche, être adulé, être pnis-
.sant; c'est avoir, malgré les misères de la vie, et ses tour-
ments et ses angoisses, le contentement intérieur, cette paix
intime et sans trouble qui ne se trouve que dans l'accomplis-
Bcment du devoir journalier.
Marcher bravement dans le petit chemin que Dieu nous a
tracé, sans trop se retourner, sans regarder jalousement, à
droite «t à gauche, si les sentiers où cheminent nos voisins
sont moins rudes ou moins caillouteux que le nôtre; aller
toujours de l'avant, en priant le Bon Dieu, chaque jour, de
nous donner, avec notre pain quotidien, la force et le coura-
ge pour l'étape de la journée, voilà le bonheur!
Travailleurs, mes chers amis, ne cherchez les heureux de
ce monde que parmi ceux qui travaillent et qui prient; mal-
gré les épreuves et les misères, ceux-là seuls ont trouvé 1-
Beeret d'être toujours joyeux.
"Pour vivre heureux, vivons cachés!"
AXDKE BKSSON.
A MA FILLE.
Oh! bien loin de la voie
Où marche le pécheur.
Chemine où Dieu t'envoie!
Enfant, garde ta joie!
Lis, garde ta blancheur!
Sois humble! que t'importe
Le riche et le puissant!
Un souffle les emporte.
La force la plus forte
C'est un cœur innocent.
Eeste à la solitude!
Eeste à la pauvreté!
Vis sans inquiétude,
Et ne te fais étude
Que de l 'éternité!
VICTOR HUGO.
156
A GENOUX POUE LA PRIEEE. MAIS DEBOUT POUR
LA LUTTE.
Cette devise bretonne, la connaissez-vous, jeunes gensl
Et cette autre, bien chrétienne et si entraînante:
je dois, — je veux, — je peux, — Dieu est là.
Ah! ne vous contentez pas de les admirer, ces devise.*;,
faites-les pénétrer avec tout ce qu'elles ont de vie et de force
et dans votre esprit et dans votre cœur et dans votre volonté.
C'est pour vous que Michelet, un homme certes qui n'est
point suspect, écrivait: Au milieu de tant de progrès maté-
riels et intellectuels, le sens moral a baissé. Tout avance,
tout se développe, une seule chose diminue, c'est l'âme.
Or, l'âme, ce n'est pas la poésie qui fait rêver et chanter
d 'harmonieuses paroles, ce ne sont pas les brillantes théories
qui enfantent d'éloquentes discussions — l'âme est tout cela
sans doute, mais elle est surtout le caractère, c'e^st-à-dire,
comme l'écrit le Père Laeordaire, l'énergie constante de la
volonté pour le bien, résolue pour entreprendre et forte pour
résister. . .
Le caractère, c'est le "non possumus" dans le devoir et
la vérité.
— C'est, le plutôt obéir à Dieu qu'aux hommes.
(Vest la vie entière mise au service du vrai et du bien.
C'est la résistance calme mais énergique à tout ce qui
est injuste.
Lisez cette page de Taine, jiarlant d'un gentilhomme qui,
pendant la Terreur, avait été condamné à la peine de mort.
Sans se troubler, il se dit:
"Je suis condamné très légalement, ce n'est pus douteux,
mais en vertu d'une loi infâme et par un tribunal de bandits.
"Je suis donc en état de défense, parfaitement illégale,
c'est vrai, — mais absolument légitime."
Et il afficha sur tous les murs les paroles suivantes qu'il
signa de son nom:
Qu'on vienne me prendre pour me mener à la guillotine:
j'habite telle rue, tel numéro; jo ne chercherai pas à fuir;
je continuerai à mener ma vie ordinaire. Mais j'avertis cha-
ritablement ceux qui se présenteront pour m 'arrêter, que j 'au
rai désormais deux pistolets chargés sur moi, qui ne me quil
teront plus. Je tuerai mes deux hommes, vous n'en tuerez
qu'un.
Or, Taine rapporte que ce gentilhomme s'est promené tran-
quillement dans les rues de sa grande ville, pendant toute la
Terreur, que personne n'a songé à l'inquiéter, et que mêmn
quand il se promenait, on se rangeait avec beaucoup de res
pect sur son passage.
157
"J'admire beaucoup, ajoute M. de LamarzeUe, — en rap-
portant ee fait, — toutes les victimes héroïques qui, pendant
la Terreur, ont porté avec tani de courage, de résignation, de
fierté, de dédain souvent, leurs tètes sur i'échafaud; mais
j 'admire plus encore le gentilhomme aux deux pistolets.
Car lui, au moins, a pu, lorsqu'il est mort tranquillement
dans son lit, se rendre ce témoignage: "Si tous avaient agi
comme moi, mon pays n'aurait pas connu toutes les horreurs
qui l'ont ensanglanté, toutes les hontes qui l'ont déshonoré
à cette époque sinistre."
Avec un peu plus de virilité — un peu plus de fermeté
dans le caractère — un peu plus de ee sang froid qui est le
résultat de la possession de soi-même et un peu plus de con-
fiance en Dieu — comme on resterait maître de soi et des
autres, comme on saurait résister et combattre.
La vieille devise;
Aide-toi e<t Dieu t 'aidera
est toujours vraie.
Ce n'est pas Dieu qui manque à notre appel, c'est nous qui
manquons à l'appel de Dieu — nous qui ne savons ni nous
lever, ni marcher, ni résister avec la pensée que Dieu près do
nous et avec nous est toujours vivant et s 'appelle toujours
le Dieu fort.
FEUILLES D'AUTOMNE.
Quel joli tapis font aux chemins, les feuilles mortes de l'au-
tomne! On dirait d'une pluie d'or tombant des arbres se-
coués par le vent; et ces petites choses légères, fragiles com-
me une soie usée qui se casserait aux plis, chantent dans
leurs rondeaux une chanson douce et triste à la fois: la com-
plainte des étés défunts, des brises mortes et des parfums
évanouis.
Oîi s'^n vont-elles ainsi murmurautes. poussées par un^
force invisible?
Elles s'en vont où vont les choses qui ont fini leur exis-
tence ynirticulière, mais dont Dieu veut se servir encore sous
une incarnation nouvelle. Car Dieu ne fait rien iei-bas
d'inutile, ni l'insecte bourdonnant qui paraît importun et
qu'on chasse d'une main impatiente, ni ces pauvres feuilles
fie l'automne, qui vont achever de mourir dans le sol, où
leurs atomes désagrégés se mêlent à d'autres atomes, afin de
renaître ensait-e sous une autre forme, et de faire lever le»
prochaines moissons.
'Petits enfants, aux yeux quêteurs d'images, quand vou^
voyez tourbillonner les feuilles mortes, songez au Dieu si
bon, qui dispose tout dans la nature avec une inSni« sagesse,
et qui no nous envoie l'automne que >pour nous préparer an
retour du ]iviTitpriip>5.
BERTHEM BOjSTTOUX.
158
LA VOIE.
Lu voie, bonne ou mauvaise, que l 'homme suit dans sa
jeunesse, il la suivra plus tard.
Le docteur saint iPaul, dans sa prévoyance, indique un
grand nombre de voies, afin que chacun prenne celle qu'il
voudra et qu'il jugera lui convenir mieux.
T^a voie de la virginité est bonne ; mais comme elle est
difficile et sublime, elle demande des âmes mieux trempées.
L.1 voie du veuvage n 'est pas aussi difficile que celle di'
la, virginité, mais elle est rocailleuse et hérissée de difficul-
té's; elle veut des âmes plus prudentes.
La voie du mariage est bonne aussi; elle est unie et droite,
mais elle arrive à la demeure des saints par un plus long dé-
tour: c'est par elle que marche le plus grand nombre.
Tl vaut beaucoup mieux arriver à un royaume par un
chemin difficile que d'être conduit au supplice par une voii?
agréable et sans difficulté.
La femme n'a point été formée des pieds de l'homme pour
être sa servante, ni de sa tête pour être sa maîtresse, mais de
son côté pour être sa compagne.
Une maison n'est pas parfaitement établie sans cette tri-
]ile union de l'homme et de la femme, du père et du fils, du
maître et du serviteur.
Eechercher les richesses, accroître son argent par le prêt,
étendre ses possessions dans des ventes aux enchères, est une
industrie et un gain aux j-eux des hommes; mais aux yeux do
Dieu, c'est un crime et un châtiment.
lEtre maître de son cœur, maître de soi, vaut mieux qu'être
maître d'une ville, dit L'Ecclésiaste; car la longueur de la
vie et la douce paix d'une vieillesse heureuse sont la juste
récompense de la modération en tout.
CHANTS LITURGIQUES, extraits du Graduel, du Vespé-
ral et du Processionnal de la province ecclésiastique de
Québec (notation en plain-chant). Quatrième édition
sur beau papier blanc. Tn-18, pleine reliure toile an-
glaise. Prix: la douzaine $4.80; l'exemplaire 50c. fran-
co par la poste. La Cie J.-B. Kolland & Fils, Montréal.
159
L'ORIGINE DES FRUITS ET DES LEGUMES,
D'une statistique récente, nous ciétaolions l'origiîip rlps vo
gétaux suivants:
Le thé nous arrive de Chine;
L'épinard est originaire de la Perse;
Le navet poussa dans la campagne de Rome;
Le raifort vient d'Angleterre;
Les melons sont asiatiques;
Le haricot arrive d'Egypte;
La sauge poussait dans le midi de l'Europe;
Les petits pois (pas ceux d'Argenteuil) sont également
du Midi;
Le concombre est un légume tropical;
L'ail est originaire de Sicile et des rives méditerranéennes;
L'asperge, jadis plante sauvage des côtes anglaises, est
cultivée avec soin;
Le riz vient de Chine et des îles océaniennes;
Le clou de girofle et la noix de muscade sont originaires de
Malacea et de Sumatra;
La tomate fut découverte par le Portugais Toma, dans
l'Amérique du Sud;
Le persil, si on en croit la mythologie, vient d'Egypte;
L'oignon était l'objet d'un culte spécial de la part des ha-
bitants des rives du Nil, mais il vient des Indes;
Le café vient des îles des Antilles;
Les citrons poussaient dans l'Italie méridionale, mais ils
avaient été importés d'Asie;
Enfin, la pomme de terre vient d'Amérique.
Pour les fruits, nous trouvons:
La groseille vient de la Grande-Bretagne;
Les noisettes sont originaires de la Grèce;
Les coings étaient cultivés à Corinthe;
La pêche est persane;
Les prunes viennent de Damas;
Le gingembre était commun dans les Indes;
L'abricot vient d'Amérique;
Les poires furent importées d'Orient par les Eomains;
La noix est originaire de la Perse et du Caucase;
Les cerises étaient appréciées en Asie dès le commence-
ment de notre ère;
Les pommes, comme les poires, furent importées h Rome
par des voyageurs venant d'Orient.
Selon pleurait la mort de son fils: "Pourquoi pleurer, lui
(lisait-on, puisque vos larmes sont inutiles?
— 'C'est pour cela même que je pleure, répondit-il.
160
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161
{^(^/p'àSQi^iE
0
ES loups-garous, les en-
fants, faut pas rire de
ça, par rapport que ce
sont des êtres qui sont,
comme qui dirait, pleins de
marifices, et peuvent vous
jouer un mauvais tour de leur
composition, comme la chose
m'est arrivée à moi qui vous
parle en ce moment."
Celui qui s'exprimait ainsi
n'était autre qu'un dénommé
Fricotto, ancien homme de
chantier retiré de la profession
et devenu charretier sur ses
vieux jours.
Le père Fricotto (était-ce son
nom? je ne l'ai jamais bu)
londuisait, il y a quelques années, les voyageurs de X
à Z , et ne se faisait jamais prier pour régaler ses
ïlients 'de quelques-unes de ces histoires fabuleuses dont il
possédait un répertoire inépuisable à faire envie à Ladébau-
che et à Jos. Violon. Ce soir-là, nous étions deux chasseurs
dans sa voiture j ce qu'il appelait son cheval cheminait au
petit pas, et c'est à la suite d'une réflexion irrévérencieuse
de mon camarade envers les loups-garous, que notre automé-
don s'était déboutonné de la tirade précitée.
— Ah! oui, continua-t-il, vous autres, les jeunesses d'au-
jourd'hui, vous faites les farauds avec ces choses-là, mais, je
sais ben, moé, que si vous en rencontriez tant seurement la
queue d'un de loup-garou, ou ben un fiforlet ben fâché, vous
auriez une rôdeuse de frousse que ça vous en flanquerait une
colique dans la bedaine pour le restant de vos jours et de
votre vie, vieille misère à jouai sur un quêteux!
— Vous en avez donc vus, vous, père Fricotto, des loups-
garous? fis-je pour faire jaser le bonhomme.
— iComment si j'en ai vus? Ben, ça s'adonne que oui, et
un tannant.
162
— Eacontez-nous ça.
— Correct, les enfants, je vais vous en conter le court et
le long, à seule fin de donner le poli à votre éducation, qui
me fait l'effet d'avoir été pas mal négligée du côté des cho-
ses qu'on comprend pas.
Et avant bourré sa pipe, le bonhomme commença en ces
termes:
—Cric I
—Crac !
C'est donc pour vous faire assavoir, les enfants, que dans
ce temps-là, qu'était mon jeune temps, j'étais pas aussi
vieux qu'aujourd'hui, comme de raison.
C'est pas pour me vanter, mais bagasse! j'étais une jeu-
nesse qu'avait pas frette aux yeux.
■Parlez-en au p'tit défunt Tanisse au père Latrouille de par
chez-nous, ou ben encore au grand Ged Brind 'amour; y vont
vous le dire eux-autres si Fricotto était une jeunesse ou ben
Bi c'en était pas une.
iBen mieux que ça, demandez au défunt Pit Bordeleau, j'y
ai donné seulement qu'un coup de poing, une fois qu'y vou-
lait s'essayer il est mort.
— ^Du coup de poing?
— ^Non, d'une enflammation de célestins, vingt-trois ans
après.
Oui, les amis, j 'avais le bras raide, un peu dépareillé,
comme on dit. Faut ça, voyez-vous, dans la profession de
cageux, rapport que dans les cbanquiers de ce temps-là, c'é-
tait ben plus nécessaire d'avoir une bonne poigne que de
savoir le latin comme un curé, vu que c 'était plus à la mode
de parler avec ses poings qu'avec des tarmes d'avocats.
Au jour d'aujourd'hui, vieux cimiquière! c'est pus comme
ça dans les cbanquiers d'à c't 'heure; on porte pas de poi-
gnets blancs pis c 'est juste.
Aussi, y a pus de "fun" à monter par en-haut.
Donc, pour revenir à mon histoire, je vous disais donc que
c't 'année-là, qui tombait justement l'année que mon défunt
père a acheté la taure caille au b'om Zéphirin Petaregret, je
m'étais engagé pour le compte d'un boss irlandais, qui ne ré-
pondait pas au nom de Pat Fracassonne, qui pourtant lui
avait été octroyé le jour de son baptême, pour la bonne rai-
son qu'il était sourd comme un potte, sous vot' respect.
On partit donc pour faire chanquier dans le haut de la
Gatineau, une paroisse qu'a pas sa pareille pour quant à ce
. qui en est des fiforlets, loups-garous, chasse-galerie, et tout
le tremblement des vomitures de Satan et de ses amis.
'N'importe quel Canayen qu'a fait sa cléricature d'homme
de chanquier dans ce Crysosthome de pays-là peut vous le
dire aussi ben que moi. Ça se "bitt" pas, que je vous dis.
Dans ce «temps-là, vous savez, on voyageait pas dans les
163
chars, comme à c't 'heure, non, on prenait pas le poulemane,
je vous en passe un papier; on s 'crachait dans les mains, pis
on s 'plantait sus l'aviron.
Dans mon canot on était deux de notre gang, moé pis le
grand Sirop Laflèche, un crapet de sacreur, les enfants, que
j'vous mens pas, ça pouvait faire r 'dresser le poil sur la
blague d'un voyageur.
iCe bondance.là vous avait dans le gosier la plus belle
couvée de sacres, que je me demande encore ousque le véreux
avait trouvé ça.
Quand y commençait, ça finissait pus, c'était quasiment
comme les sarmons de notre vicaire, on voyait pas poindre
l'ainsi-soit-il avant une bonne demi-heure.
Je cré, ma conscience du bon Yeu, que ses vermonts de sa-
cres faisaient des petits, sous vot' respect.
Pat Fracassonne.
— Sirop, que j'y disais amicalement, espè&e d'escorpion
gélatineux, cesse donc d 'interbaliser tout ce qu'y a de sacré,
tu vas nous attirer queuque malédiction.
Va donc te promener, qu'il me rentassait, espèce d'escré-
puleux.
Je répliquais pas, vu que ça aurait servi à rien, mais je
me disais à l'intérieur du gabareau: C'coco-là nous portera
malheur, c 'est sûr. Je me trompais pas, comme vous allez
voir.
Si encore l'insécrable avait eu que ce défaut-là, j'aurais
trop rien dit, vu qu'y venait de Sorel, une place ousque les
sacres poussent tout seuls, mais le pendard avait une autre
infirmité.
n avait un petit Sahara dans le gosier, et, comme de rai-
164
son, fallait que le gabareau humecte ça continueMement, Ce
qui fait, que je voyageais pas avec un homme, je voyageais
avec un entonnoir qui sacrait comme défunt Sacrant lui-
même.
Moi, comme de raison, j 'y coulais ça en douceur, pour tâ-
cher de le ramener correct, si ben qu'un beau jour, le v'ià
qui se fâche.
— ^Ecoute, Fricotto, qu'y me déclare entre une lampée
d'étoffe du pays et un pépère de sacre qui venait moiquié de
Sorel, moiquié de Trois-Eivières, si tu fais encore l'enfant
de chœur escrépuleux, je te bougre là au prochain portage.
Alors, moi, comme je voulais pas qu'y me plante là, tout
(Le père Fricotto.
fin seul avec le canot et les bagages, j 'ai pas dit un crap«t
de mot.
On finit par se rendre comme ça jusqu'à Bytown, sans qu'il
nous arrive rien.
Mais, là, ôtez vos pieds de dedans le blé-d'Inde, Chariot
s'est mis de la partie, que, ma foi de gueux, je me sens 60u_
leur jusque dans mes talons de bottes, et je cré ben, sans
vous commander, que j 'aurai pas la force de vous conter ça,
si vous avez pas une larme de queuque chose à m 'offrir pour
me remettre sur le ton, coimme disent les avocats.
Nous nous empressâmes de nous rendre à son invitation, et
après s'être copieusement rincé la dalle et avoir bourré une
seconde pipe, le père Fricotto reprit:
165
— ^De sacres en sacres et de lampées en lampées, on est
donc arrivé à Bjtown, comme je viens d'avoir l'honneur de
vous le dire.
Comme on avait à peu près une demi-journée d'avance sur
les copains, on amarre le canot et on part faire un tour en
viUe. . -. -
On avait pas fait dix pas que v'ià mon Sirop qui me dit
comme ça :
— ^Ecoute, mon vieux Frieotto, si ça ne te fait pas de diffé-
rence, je vais piquer une pointe à environ un mille d'ieitte;
je voudrais aller voir mon oncle Cornu, que j 'ai pas vu de-
puis le jour de mon baptême. Ça y ferait plaisir. Je te re-
joindrai au petit jour.
— C'est ben correct, que j'y réplique d'un œil décidé, vas-y
le voir ton Cornu d'oncle, tant que tu voudras; seulement,
j 'vas te dire une chose, si tu peux te saouler et oublier de
revenir, mon bougre de salaud, t 'auras affaire à Bibi, c 'est
tout ce que j'peux te dire. Incruste-toé ça dans le grenier
de l'entonnoir.
Et sur c'te recommandation paternelle, je le lâchai lousse.
Quant à moé, après m 'être fourré une moyenne torquette dans
le gavion, je m'en fus chez la p'tite Célanir au père Fran_
çois, une jeunesse un peu extra que je manquais jamais d'al-
ler voir, à chaque fois que je passais à Bytown.
Y avait justement rafle et bal chez CéJanir, ce soir-là. Faut
pas demander si Frieotto a été ben reçu, bondance!
C'est pas pour me vanter, mais en me voyant, le père
François a avindu son "stuff", et la mère, ses tourquières,
rapport que c'étaient des gens un peu recevants, je vous en
passe un papier.
Toujours est-U, comme disent les notaires, qu'on s'est tré-
moussé la corporation jusqu'au matin, ça marchait sus un
temps; c'est pas pour rien dire de trop, mais, vieux pétard!
c'est des jeunesses qu'y en avait dedans; tout du "stock"
liméro un. Une gigue attendait pas l'autre, pis ho donc! pis
ho donc! que, ma foi de gueux, j 'cré quasiment que ces créa-
tures-là avaient le guiable au corps, sous vot' respect.
A la fin des fins, finalement, a ben fallu se greyer pour
partir, rapport que le soleil commençait à se montrer le mu-
seau à l'horizon.
Y se sont mis à me tourmenter pour rester, comme de rai-
son, mais, bougez pas, quand Frieotto est décidé, c'est pour
tout de bon.
Après avoir souhaité le bonjour à la compagnée et avoir
embrassé la p'tite Célanir, derrière la porte, pendant que le
bonhomme François avait le dos tourné pour me verser le
coup de partance, j'ai pris le bord du bord de l'eau, ousque
le canot était amarré, pis ousque ce crapet de Sirop devait
m 'attendre.
166
Le canot était toujours là, mais pas plus de Sirop que dans
le creux de la main.
— Bon, que je me module à l'intérieur de la couenne, je
gagerais un écu contre une chique de tabac noir, que le Cry-
sosthome s'est saoulé comme un possédé de salaud qu'il est.
Me v'ià ben en peine, vous comprenez.
Je me mets à l'attendre, pis attend, pis attend.
Au bout d'une bonne demi-heure, comme le citron ne s'a-
menait pas, je fais ni une ni deusse, je me crache dans les
mains, et je pars au-devant de lui, en me disant comme ça, à
moé tout seul :
— ^Toé, mon vieux de Sirop, si faut que je te trouve plein,
tu vas en manger une tannante, que tu t'en souviendras le
jour de tes noces, de la poigne à Fricotto.
Après avoir marché pas mal longtemps et m 'être informé à
toutes les maisons que je rencontrais, j'ai fini pas jeter l'an-
cre dans les eaux de l'oncle Cornu à Sirop Laflèche.
Arrivant là, je me trouve nez à nez avec un vieux type
qui, je ne vous mens pas, vous avait une trompe à faire rigo-
ler un saule-pleureur.
H était assis sur le banc des siaux, près de la porte; le
pauvre bougre était atteint d'un "black-eye" accompagné
d'une gueule synagogue d'une tomate. On aurait dit qu'il
était tombé sur un tas de coups de poing.
— ^Bateau! que je m'intercalle en le voyant, v^là un Ca-
nayen qui a dû avoir un "fun" vert.
J'ôte ma tuque et je lui transvase d'un œil poli:
— iC'est-y vous qu'êtes l'oncle Cornu de votre neveu Sirop
Laflèche î
— Oui, qu'il me reniasse d'un ton sec, avec une voix de
cadavre enrhumé.
— ^Ben, dans ce cas-là, sans vous commander, je voudrais
ben savoir ousqu'est ce pochard de Sirop?
— ^Pour quoi faire?
— ^Pour y bougrer la plus rôdeuse de tripottée que ce crapet
d'ivrogne a jamais attrapée.
— Ah! mon ami, parlez-moi-z'en pas, qu'il se met à brailler,
quel malheur! quel malheur! Le pauvre Sirop est retourné
loup-garou.
— ? î î ! ! ! !
Devant c't'aveu, dénudé de feu d'artifice, je suis tombé
dans un épatement susceptible de faire ruer un jouai de bois.
— Vous voulez dire qu'il est saoul? que je lui interroge.
Hélas! s'il n'était que saoul, ça ne serait rien d'estra-
ordinaire.
^Ousqu'il est?
— Ça, le bon Yeu le sait.
— Mais comment que c't 'aventure-là lui est succombée?
— Ben, v'ià l'affaire:
167
Hier au soir, on était tranquillement en train de dire le
chapelet en famille, ma femme, mes deux garçons, pis moé,
quand tout à coup, v'Ià un grand gabareau qui rentre, et,
après s'être informé si y était ben chez Ba/ptiste Cornu, nous
déclare qu'il est le gas à Zéphir Laflèche, qui est mon beau-
frère. Alors, nous autres, naturellement, comme on est des
gens recevants, on avint la cruche, et on se met à jaser des
parents, des cochons, des volailles et autres affaires, tout en
prenant queuque chose, comme de raison.
J'ai pas pris de temps à m 'apercevoir que mon neveu
Sirop était pas à sa première rencontre avec une cruche de
whisky, rapport que, m'as dire comme on dit, le gaillard
crachait pas dedans, je vous le garantis. Si ben que vers les
minuit, le gas était plus que dérangé, il était plein com-
me un juge, sous vot' respect. Le v'ià qui se met à vouloir
tout casser, y sacrait, que ça en faisait du feu. Quand on a
vu ça, on s'est pas laissé jaser par ce vaurien-là, on l'a
agrafé, mes garçons pis moé, on l'a mis au grenier, et on l'a
emibarré en clef, pis on l'a laissé couver son vin.
Vers les 'deux heures du matin, je me lève et je grimpe au
grenier pour voir ce que faisait mon neveu, j'ouvre la porte,
j'allume la chandelle, je regarde, rien... Je fouille partout,
pas plus de neveu que dans le fondement d'un avocat.
Devant ce mystère, je commence à me sentir souleur; je
me demandais si Chariot en personne n 'était pas venu 1©
chercher.
Je descendis au jardin, ah! mon ami, vous parlez d'un
chambardement! Venez voir ça.
Et, m 'agrafant par ma bougrine, le bonhomme m'entraîne
derrière la maison, dans le parmi de ses cultures; on aurait
dit qu'un ouragan était venu y faire un pique-nique. Le blé-
d'Inde était couché, les oignons arrachés, le sol piétiné.
— Tenez, l'ami, qu'il m'incruste, v'ià comment j'ai trouvé
mon jardin.
— Qui qu'a fait ça?
— Ce damné Sirop Laflèche, qu'est reviré en loup-garoa.
Pendant que j 'étais là, pieds truffés par la surprise, je vois
arriver sur moi une grosse bête noire, qui marchait à recu-
lons comme une équervisse, aussi vrai que vous êtes là. Mais
c'est pas tout, c'te crapette de bête arrachait mes carottes
avec sa queue et se les fourrait dans un endroit par ousque
c'est pas l'habitude de prendre son dîner.
Et, avant que j'aie eu le temps de reprendre mes sens, v'ià
c't'e sale bibite qui me bougre deux coups de queue en tra-
vers de 'la muserolle; j'en ai vu trente-six chandelles, et de-
meurai sans connaissance à la même place jusqu'au matin.
Qu'est-ce que vous dites de ça, vous?
— C'est ben conrt, bateau, à force de sacrer, ce pendard
de Sirop s'est reviré loup-garou.
168
• — C'est aussi mon idée.
— ^Ben, puisque c'est comme ça, je vais retourner à By-
town avertir les camarades, qui doivent être arrivés, et à
soir, à la brunante, on viendra en gang, avec des fusils, pour
tâcher de délivrer ce pauvre bougre de Sirop.
— ^Correct, que me rentasse le vieux.
Je retourne à Bytown, les gas venaient justeanent d'arri-
ver et se préparaient à aller à une manière de cirque qu 'était
caonpé sur le chemin d'Aylmer, et ousqu'on montrait des sin-
ges, des éléphants et autres volailles susceptibles d'arracher
des coppes aux Cauayens. Je leur racontai l 'aventure et
leur fis part de mon idée d'aller délivrer Sirop Laflèche.
Ma proposition fut acceptée plutôt froidement par les amis,
rapport que, si c 'étaient pas des gens à rechigner devant un
coup de torchon, faut avouer que pas un ne se sentait l'envie
de se matcher avec un loup-garou ou autres manigances de
l'enfer; mais je les remontai en leur parlant de la gloire et de
l 'honneur qui dégoulineraient sur eux-autres quand ils au-
raient délivré ce pauvre Sirop des griffes de Satan. A la fin,
ils finirent par se décider à tenter l'aventure.
Le soir donc, armés de fusils à plomb, nous étions tous
réunis chez le père Cornu.
Après avoir pas mal discuté, on décide de se cacher et
d'attendre que le loup-garou s'amène, pis de tâcher de le
prendre par la douceur.
Nous étions là, cachés dans chacun notre coin, depuis à
peu près une bonne demi-heure, quand j'aperçois une grosse
bête qui s'amène à reculons en frétillant de la queue. I/e
temps de le dire, on l'avait cernée, et, chose surprenante, au
lieu de nous sauter dessus, le loup-garou nous reluquait avec
un air bon enfant, en dodelinant de la tête et en agitant les
oreilles. Alors y me pousse une idée: au lieu de le maganner,
j 'arrache une carotte et j 'y offre poliment, rapport que les
loups-garous, faut toujours prendre ça par la douceur; rap-
pelez-vous de ça, les enfants;
'Le loup-garou accepte sans se faire prier, et, pour me re-
mercier et me prouver qu'il était pas fier, m 'passe sa queue
BOUS le bras sans cérémonie.
— Attends un peu, mon vieux Sirop, que je propageai à ce
loup-garou bon garçon, je vais te conduire chez le curé pour
qu'il te désensorcelle.
— Gnouf! gnouf! qu'il me répond.
Alors, bras-dessus, queue dessous, nous s 'dirigeons vers
Bytown, suivis de toute la gang, qui ne cessait de répéter:
— Pauvre Sirop! c'est y pas trop de valeoir d'être reviré
comme ça.
Tout le long du chemin, la grosse bête me contait des his-
toires auxquelles je comprenais pas un traître mot. Mais,
comime y faut jamais contredire les loups-garous, je lui ren-
tassais tout le temps:
169
— T'as raison, mon vieux Sirop, t'as raison.
Arrivés chez le curé, on lui explique l'affaire; y sort de
son presbytère pour désensorceler ce pauvre Sirop, qui ache-
vait d'arracher la porte du jardin avec sa queue.
— Tas d'ihibéciles! que s'écrie le curé en voyant la bête,
c'est .pas un loup-garou, c'est un éléphant. Allez le mener
au cirque, y vient sûrement de là.
— Eléphant ou autre, ça m'est égal, que je rentasse au
curé, ça n'empêche pas que c'est notre ami Sirop.
Arrivés chez le curé, on lui explique l'affaire.
— Tant pis pour lui, je n'y puis rien. Reconduisez-le au
cirque, que je vous dis. Tenez, on vient justement le cher-
cher.
En effet, je m 'retourne et je me trouve nez à nez avec
170
deux grands escogriffes qui baragouinaient en anglais des
affaires que je comprenais pas. Le curé, qu'était un savant,
se mit à leur répondre dans leur langue, en leur montrant le
loup-garou éléphant.
— •Lâchez l'éléphant, que dit soudain le curé, "en se tour_
nant de mon côté. Laissez-le à ces messieurs, c'est leur pro-
priété.
J'ai voulu protester, mais pas d'affaire, le curé ne voulait
rien «ntendre, et a fallu se résigner à voir notre ami Sirop
partir pour le cirque, dans la peau d'un éléphant loup-garou.
Quant à nous autres, on a repris la route de par en haut,
les oreilles basses, et je peux vous garantir une chose, c'est
que, aussi vrai que vous êtes là, y s'est pas lâché tant eeu-
rement un petit sacre véniel dans le chanquier, c 't 'hiver-là,
je vous en passe un papier.
On aurait dit, ma foi de gueux, un chanquier d'enfants de
chœur. La perspective de devenir éléphant de cirque, figeait
les jurons dans le gosier des sacreurs.
Combien de temps que Sirop est resté éléphant? ça, je
l'sais pas. Tout ce que je sais, c'est qu'il a été délivré, rap-
port que je l'ai rencontré dix ans après, dans la paroisse de
Ste-Âmélie de l'Epouvante.
J'y ai touché deux mots de l'aventure, mais l'iusécrable
a voulu rien admettre; y s'est contenté de rire de moé en
m 'disant que j'étais facile à emplir, qu'il avait jamais été
loup-garou, qu'il avait simplement bougre le camp de chez son
oncle Cornu, par la fenêtre du grenier, parce qu'il était tanné
de voyager avec des escrépuleux qui voulaient pas le laisser
twist-er ses sacres à son goût.
J'ai fait semblant de gober ça, mais moé je sais ben que
Sirop Laflèche a été loup-garou, qu'il le veuille ou non.
—Crie !
—Crac !
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chandise sur les lieux.
171
PEOVINOE DE QUEBEC
Bureau du Lieutenant-Gouverneur.
Lieutenant-Gouverneur — L'hon. sir C-Alphonse-Panta-
léon PeUetier, K. C. M. G., 0. P.
Aide de oamp — Capt. Victor Pelletier.
Aide de camp-iadjoint — A. de L. Panet.
Secrétaire particulier — Alphonse Généreux.
Môssagera — Walter-T. Lannen, A. Prémont.
Conseil Exécutif.
L'iionorable sir Lomer Gouin, premier et procureur général,
** L.-J. Allard, ministre des Terres et Forêts.
" W.-A. Weir, trésorier provincial.
" Bod. Boy, secrétaire provincial.
" J.-L. Décarie, ministre de l'Agriculture.
" John-C. Eaine, ministre sans portefeuille.
" CI1S.-B. Devlin, ministre de la Colonisation, des
Mines et des Pêcheries.
'* L.-Alex. Taschereau, ministre des Travaux pu-
blics et du Travail.
Gustave Grenier, greffier du Conseil exécutif.
Wm. Learmonth, sténographe; Alphonse Généreux, commis;
S. Gilbert, messager.
Employés du Conseil Législatif.
B. OampbeU, greffier.
Arthur St-Jacques, gentilhomme, huissier de la verge noire.
E.-A. Panet, sous-greffier, greffier des journaux anglais, gref-
fier des bills privés et traducteur anglais.
L.-A. Portier, greffier du journal français et traducteur.
J.-E. Barlbeau, sergent-d'armes et greffier des comités.
J. Biais et M. Dalbec, messagers.
Employés de l'Assemblée Législative.
L.-O. Desjardins, greffier de l'Assemblée Législative; A.-C.
Gullbault, sous-greffler.
Ed.-H. Laliberté, sergent- d'armes; J.-O. Dellsle, sous-sergent.
Laurent Simoneau, comptable et caissier; J.-W. Descham-
bault, Bous-comptable.
E.-B. Alleyn, greffier suppléant, greffier dn journal anglais.
Alfred-K. Austin, sous-greffier du Journal anglais.
Ernest Chouinard, chef des traducteurs français.
Ernest Mercier, ler sous-traducteur français.
Edouard Laberge, 2e sous-tradueteur français.
J. Honoré Joanette, 3e sous-traducteur français.
172
Cra'wford lindsay, elief des traducteurs anglais.
J. A. Jordan, 1er sous-traducteur anglais.
P.-W. Langlois, 2e sous-traducteur anglais.
Chs-C. Delagrave, greffier des Bills privés.
F.-L. Desaulniers, greffier des Comités.
Ant. Couillard, sous-greffiex des Comités et chef-conjoint dea
copistes.
Ant. Taschereau, greffier des Procès-verbaux; J.-R. Eainville,
sous-greffier.
L. N. Patenaude, greffier du journal français.
G.-D.-B. Watters, sous-greffier.
Robert Eocber, greffier en Loi.
P. Kirwin, commis du bureau de la papeterie.
Chs Pageau, greffier des impressions.
Z. Benoit, maître de poste; Iiéou Seers, assistant.
J.-G. Papineau, greffier des distributions.
P.-P. Dauuais, chef des copistes.
Tnomas Hamel, copiste.
L.-L. Dion, gardien de la salle de lecture.
M. Patry, messager en chef.
Geo. Dubois, messager de l'Orateur; V. Juneau, sous-mes-
sager.
Paul Côté, Octave Caron, messagers.
Geo. Gagné, secrétaire du greffier.
Ulric Lavoie, Albert Alarie et M. Plamondon, messagers.
James McLougMng, messager.
DEPARTEMENTS
Agriculture.
L'hon. J.-L. Décarie, ministre.
G.-A. Gigault, sous-mini&tre.
B. Michaud, secrétaire du département.
Oscar Ijessard, secrétaire du Conseil d'Agriculture.
J.-Arthur Paquet, comptable.^
J.-O. Morency, assistant-comptable.
Oct. Demers, régistraire.
Ed. Fafard, assistant-régistraire.
Ch.-A. Dumas, Alex. Dion, officiers spéciaux.
O. Bresse et A. Lame, commis.
Arthur-R. Jenner Fust, rédacteur du "Journal oif Agricul-
ture", Montréal.
Alex. Girard, rédacteur du "Journal d'Agriculture", Qué-
bec.
H. Nagant, assistant-rédacteur du "Journal d'Agriculture".
G. Henry, ingénieur civil.
Dr W. Grlgnon, conférencier agricole, Ste-Adèle, comté de
Terrebonne.
O.-E. Dalaire, secrétaire-trésorier de la Société d'Industrie
laitière, St-Hyacinthe.
173
J.-A. Camirand, surintendant de la voirie, Sherbrooke.
John-D. Duchène, médecin-vétérinaire, 58, rue du Pont,
Québec.
A.-L. Tourchot, directeur du laboratoire officiel, St-Hya-
cinthe.
J.-T. Lamb, Victor Germain et Jos.-L. Allaire, messagère.
Bibliothèque de la Législature.
Dr N.-E. Dionne, bibliothécaire.
Joseph Desjardins, assistant.
Joseph Tnidelle et Lucien Lemieux, commis.
Cyrille Pettigrew, messager.
Travaux publics et Travail.
L'ihon. L.-Alex. Taschereau, ministre.
S. Sylvestre, sous-ministre des Travaux publics et du Travail.
Alph. Gagnon, secrétaire du département.
Arthur Gagnon, comptable.
Elzéar Charest, ingénieur, directeur des travaux publics.
L.-A. Vallée, ingénieur, directeur des Chemins de fer.
J.-A. Lefebvre, secrétaire du bureau des Chemins de fer.
Geo. Saint-Michel et L.-P. Vallerand, dessinateurs.
J.-H. Brassard, assistant-comptable.
F. Gibaut, teneur de livres.
J.-E. Gameau, registraire; Jos. Roy, assistant.
J.-B. Gosselin et Claude Dénéchaud, commis.
Joseph Portier, contremaître à l'hôtel du gouvernement.
Pierre Fiset, ingénieur des calorifères.
Adélard Gagnon, électricien.
Joachim Portier et Joseph Paquet, messagers du département.
Imprimeur du Eoi.
Charles Pageau, imprimeur du Roi.
Ed. TrudeUe, traducteur français.
Eusèbe Sénécal, Jean Lortie et J.-G. Qingras, officiers spé-
Instruction Publique.
L'hon. P. Boucher de la Bruère, surintendant.
Paul de Cazes et M. J.-N. Miller, secrétaires-conjoints fran-
çais du département.
George W. Parmelee, secrétaire anglais du département.
John Parker, officier spécial.
Cyprien Lévesque, comptable.
F.-X. CouiUard, assistant-comptable et commis préposé à la
statistique.
Ls-Jos. Prégen, archiviste.
Dr L.-P. Fiset, officier spécial.
174
M. Kaymond, bibliothécaire et commis de la correspondance
française.
M. l 'abbé V.-A. Huard. conservateur du Musée.
M. A. Dessane, préposé à la correspondance relative à l'ins-
pection des écoles.
Ernest Gagnon, assistant-comptable.
Arthur Thiboutot, assist. -conservateur du Musée.
Louis Lefebvre, commis de la comptabilité.
W.-G.-L. Paxman, commis de la correspondance an/glaise.
Ludger-E. Lévesque, George Gale, J.-Q. Tremblay, Avlla de
Belleval et Eodolphe Crépeau, commis.
Georges Côté, Oués. Asselin et L. Gignac, messagers.
Département des Terres et Forêts.
L'hon. L.-J. Allard, ministre.
E.-E. Taché, député-ministre.
C.-E. Gauvln, surintendant des arpentages.
Hy. O 'Sullivan, inspecteur des arpentages.
J.-E. Girard, assistant-surintendant des arpentages.
N.-V. Lefrançois et F. Kéroack, commis.
Gust. Einfret, A.-M. Taché, L. Guenette et A. DorvaJ, dessi-
nateurs.
H.-O. Fortier, W.-G. Waddell, commis.
J.-H. Boisvert, comptable.
J. Creighton, assistant-comptable.
Jos. Patry, commis.
Paul Blouin, surintendant des Bois et Forêts.
Wm. Delaney, assistant-surintendant des Bois et Forêts.
W.-H. Hatch et P.-R. Plamondon, commis.
W.-C.-J. Hall, surintendant de la Protection des Forêts.
B.-L. O'Hara, assistant-surintendant de la Protection des Fo-
rêts.
Chs-0. Lavoie, surintendant, Ventes des terres.
Eug. Eouillard, secrétaire, yentes des terres.
Jos. Grenier, assistant-surintendant, Ventes des terres, sec-
tion Ouest.
T.-H. Thomson, B.-A. Tumer, J.-A. Mercier et Jules Bolduc,
commis, Ventes des terres, section Ouest.
J.-M. Gingras, assistant-surintendant. Ventes des terres, sec-
tion Est.
D. Mercier, Edm. de Sales Laterrière, A.-J. Chauveau, J.-A.
Bédard, F. Lachaîne et Alfred Verrault, commis, Ventes
des terres, section Est.
J.-Et. Samson, régistraire.
Jean Bouffard, officier en loi.
Tancrède Einfret, commis.
F.-X. Lemieux, secrétaire privé du Ministre.
Chs Côté, Em. Clavet, A. Laçasse, O. Fiset et O. Beaulieu,
messagers.
175
AGENTS DES TEEEES DE LA COÏÏRONNE.
NOM
F.-X. Lemieux
J. KeUy
W.-K. Clapperton .
W.-B. deLéry
J.-S. Ouellet
Wm. Clark . . .
J.-O. Tremblay. . .
J.-A. Lespérance,
D. Roy
John Carter
R.-M, Gendron. . ,
L.-A, Gendron. . . ,
A. Synek
N. Lebel
EESIDENCE
Artbabaska
Bonaventure-Est
Bonaventure-Ouest. . .
Chaudière (partie de)
Coulonge-Est. . .
Coulonge-Ouest .
Gaspé-Est
AGENCE
" Centre
Gatineau-Supérieure .
J .-A. Lambert . . ,
C. Vézina
J.-A. Claveau . .
Geo. Audet
A. Polictuin
E.- J. Marchand .
J.-A. Martin
Mme B. Pinault. .
Saucier & Dionne.
A.-E. Michon
J.-E. Clément
S.- A. Filion
U. Joubert
Nap. Page
J.-B. D'Anjou
Alex. Fraser
E, Caron
J.-E. Boily
J.-C. Millier. . . .
N.-E. Morisset.
L.-J. Turgeon. .
L.-A, Lord
" (partie sud)
Grandville
Iles de la Magdeleine
Lac Mégantic
Lac St-Jean (Centre)
" " (Est)
" (Ouest)
" (Nord-Ouest).
jL 'Assomption (et partie de
Petite-Nation)
IL 'Assomption (partie de).
St-Laurent de Matapédia. .
Vallée de Matapédia
Montmagny
lOttawa-Supérieur
'Petite-Nation (Est)
i " " (Centre)....
1 " " (Nord)
' Rimouski-Ouest .
I " Est...
Saguenay
St-Charles
St-François
St-Maurice
St-Philémor
'ïrois-'Eivières. .
Arthabaska.
New-Carlisle.
Maria.
Beauceville.
Ste-Germaine.
Morehead.
Ville-Marie.
Percé.
Cap-Chat.
Gaspé.
Maniwaki.
Hull.
Gracefield.
Fraserville.
Etang du Nord
, Vill. Mégantic.
Hébertville.
Chicoutimi.
, Roberval.
jSt-Félicien.
ÎSte-Agathe-
i des-Monts.
.Juliette.
I St-Laurent de
Matapédia.
j Amqui.
j Montmagny.
Montréal.
Arundel.
Ripon.
i St-Ignace de
j Nominingue.
ÎRimouski.
iMatane.
; Tadoussac.
Québec.
Sherbrooke.
Trois-Rivières.
St-Philémon.
Trois-Rivières.
Inspecteur des agences:
A.-B. Filion à Arundel.
G.-A. Langelier à Québec.
176
Agents des biens des Jésuites, de la seigneurie de Lauzon et
du domaine de la Couronne.
Evariste Lemieux, agent poux la seigneurie Lauzon, Notre-
Dame de Lévis.
A. Lord, agent de perception, seigneurie du Cap de la Made-
leine, seigneurie de Batiscan et biens d©s Jésoiitea, ville
des Trois-Edvières.
Félix Larue, agent de perception et de eoimmutation, biens
des Jésuites, district de Québec (partie de) et agents du
domaine de la Couronne.
Alexis Moquin, agent de perception et de commutation, biens
des Jésuites, district de Montréal.
Trésor.
L'hon. W.-A. Weir, trésorier de la Province,
Henry T. Machin, sous-trésorier et s&erétaire du bureau de la
Trésorerie; H.-H. Rodger, secrétaire particulier.
Alexander Hyde, comptable; David Eea, premier commis;
P.-D. Gowen, régistraire.
Eobert-H. O'Regan, sténograplie .et commis des cautionme-
ments.
F.-S. Lee, commis-payeur.
G, Beach, W. Boyd et J.-H. Paquet, messagers.
Auditeur.
J. Morin, auditeur de la Province.
Georges- V. Tessier, assistant-auditeur de la Province.
J.-B. O'Regan, assistant-comptable.
F. LaRoche, oM'cier spécial. «
G.-T.-Arthur Evanturel, comptable des dépôts judiciaires.
J.-O.-N. Tanguay, J.-S. Paquet, Ed. Corriveau et A.-E. Vézlna,
commis.
Adolphe Couet, messager.
Bevenu de la Province.
Alfred Brosnan, contrôleur; Thomas Poston, inspecteur.
J.-E. Robitaille, comptable et teneur de livres.
L.-P. Barthe, archiviste.
Charles J. Knight, commis aux timbres et assistant-teneur de
livres.
E.-F. Joncas, assistant-teneur de livres.
O.-A. Bériau, sténographe et dactylographe.
177
Procureur Général.
L'hon. sir L. Gouin, premier ministre et procureur général.
Louis-P. Geoflfrion, secrétaire particulier.
Clis Lanctôt, assistant procureur général e<t greffier en loi.
J.-E. Duhamel, inspecteur des bureaux d'enregistrement,
L'Assomption.
D.-C. Eobertson, Robert Rocher, E. Lortie et O.-J. Morin, of-
ficiers spéciaux en loi.
St-Georges Legendre, Arthur Dionne, E.-L. Pacaud, Donat
Geoffrion et Georges L. Dussault, officiers spéciaux.
Alexandre Fréchette, Eugène Pelletier, Joseph Pelletier, Orner
Drolet et Roméo Roy, messagers.
Secrétaire et Réglstraire de la Province.
L'hon. L.-R. Roy, secrétaire de la Province.
Jos. Slmard, secrétaire particulier.
Joseph Dumont, sous-secrétaire.
Auguste Edge, correspondance française.
J.-A. Marcoux, comptable.
Ernest Myrand, régistraire du département.
Alexandre Desmeules, assistant-régistraire.
Arthur Talbot, T.-Nap. Pelletier, asiles d'aliénés, écoles de
réforme et d'industrie.
P. Murphy, correspondance anglaise et traducteur pour la
Gazette Officielle.
E.-H. Bisson, registres des juges de paix et commissaire des
petites causes, statistiques municipales.
T.-G. Aubert, tenue de registres pour asiles d'aliénés, écoles
de réforme et d'industrie.
A. Malette, grossoyeur des documents sous le Grand Sceau et
annonces pour la Gazette Officielle.
J.-F. Forgues, dactj^lographe; J.-O. Montreuil, copiste.
Joseph-Elisé Soucy, Aristobule Bérubé, Wm Murphy, messa-
gers.
Bureau du Régistraire.
L'hon. L.-R. Roy, régistraire de la Province.
Jos. Dumont, député-régistraire.
Eudore Evanturel eit iUfred Simard, commis aux archives et
enregistrements.
Colonisation, Mines et Pêcheries.
L'hon. C.-E. Devlin, ministre.
S. Dufault, sous-ministre.
Alfred Pelland, publiciete.
Arthur Gagnon, comptable.
Denis Donovan, secrétaire particulier.
Geo. Belleau, secrétaire de la Colonisation.
178
J.-N. Gastonguay, ingénieur et inspecteur.
Thomas Sheelian et J.-G. Vincent, commis.
L.-E. Carufel, agent de la Colonisation, Montréal.
E. Marquette, agent d'Immigration, Montréal.
Elzéar Turgeon et Joseph Marcoux, commis.
Rosario Genest, dessinateur.
F.-E. Gauvreau, Jules Sinclair, Alcide Olivier, Ernest Bobi-
taille et Arthur Lavigne, commis.
Mines.
J.-X. Mercier, secrétaire.
Jacques Eousseau, eonstable.
G.-E. Cartier, J.-H. Valiquet, Thos. Ledden et H. Beaudry,
commis.
Pêcheries.
H. Caxon, surintendant.
Eugène Hamel, assistant.
J.-A. Bélisle, inspecteur général de chasse et pêche.
O.-M. Parent et Ed. Lavoie, commis.
Cadastre: — Chs Chartré, secrétaire, Québec.
G.-A. Varin, secrétaire, Montréal.
Thomas Eirk, géomètre, Montréal.
N.-J.-E. liCfrançois et Pierre Gosselin, inspecteurs.
J.-A. Bouleau, assistant-secrétaire.
J.-H. Samson, dessinateur.
Messagers: — Alfred Paradis, BenJ. Charette, Cléop. Brodri-
gue et Odessa Piché.
PROBLEME No 10.
Un voyageur arrivant à Montréal a, dans son gousset, une
certaine quantité de pièces de dix eentins.
Le premier jour il en dépense le neuvième;
Le second " "' le huitième;
Le troitième " " le septième.
Alors, il lui en reste 313.
Combien en avait-il à son arrivée?
Voir réponse, page 30.
LES BIENS TEMPORELS SONT MENSONGERS.
Premièrement, ils promettent la sécurité et atpportent les
soucis ;
Secondement, ils promettent de rassasier et ils affament;
Troisièmement, ils promettent le plaisir et ils blessent;
Quatrièmement, ils promettent la gloire et apportent la
honte ;
Cinquièmement, ils promettent la liberté et apportent l'es-
clavage ;
Sixièmement, ils promettent le bonheur et rendent mal-
heureux.
179
EENDEZ SERVICE, VOUS N'AUEEZ QUE SEVICES.
Il y avait une fois un homme qui, allant chercher du bois
dans la forêt, rencontra un ours.
— Allons oust! donne-moi ton cheval! lui dit l'animal fé-
roce. Donne-moi ton cheval, sinon j'étranglerai toutes tes
brebis un de ces jours.
— Seigneur ours, aie pitié de moi! implora le paysan. Nous
n'avons pas un brin de bois à la maison. Laisse-moi con-
duire ma charge jusqu'à ma ferme, autrement nous mour-
rons de froid, moi, ma femme et mes enfants. Demain ma-
tin, je te ramènerai le cheval.
— ^Allons, c'est entendu. Mais, si demain matin, tu ne re-
viens pas, gare à tes moutons!
L'homme chargea sa voiture et s'en retourna. Mais il
n'était pas d'humeur joyeuse, on ne risque rien à le croire.
Quand il rencontra, au tournant du chemin, un renard.
— Quelle triste figure! dit celui-ci. Qu'as-tu donc, paysan?
— Ah! c'est qu'il a fallu promettre à l'ours de lui donner
mon cheval demain, sans quoi, gare à mes brebis!
— 'Bah! n'est-ce que cela? Je me charge de te sortir de ce
mauvais pas, à condition que tu me donnes ton bouc le plus
gras.
• — Affaire conclue!
— 'Attention! quand tu viendras demain matin avec le che-
val, je glapirai au milieu des rochers, et lorsque l'ours te de-
mandera qui pousse ces cris, tu lui diras que c'est Wolfrid, le
chasseur d'ours, le plus adroit tireur du monde, et il ne dé-
pendra ensuite que de toi de te débarrasser de l'ours.
Le lendemain matin, l'homme étant au rendez-vous, de3
glapissements se firent entendre à quelques pas.
—Qu'est-ce que c'est que ça? demanda l'ours en arrivant.
—Ah! c'est Wolfrid, le chasseur d'ours, le meilleur tireur
du monde. Je reconnais son appel.
Une voii de renard contrefaite et simulant celle d'un hom-
me, cria :
— ^Erik, as-tu vu passer un ours par ici!
— Dis que non, chuchota l'ours.
— ^Non, je n'en ai pas vu trace!
— Mais, qu'est-ce que je vois donc près de ta voiture?
— Réponds que c'est une vieille souche d'arbre, souffla
l'ours.
— Ça? Ce n'est qu'une vieille souche d'arbre!
— Alors, tu n'as qu'à la porter sur ta voiture, comme c'est
l'usage; si tu n'es pas assez fort, j'irai t 'aider.
— ^Dis que tu n'as pas besoin de lui, insinua l'ours, et porte-
moi sur ta voiture.
— Merci, Wolfrid, je suis assez fort!
— Ensuite, nous attacherons la souche, pour qu'elle ne
roule pas et ne fasse pas cahoter la voiture.
180
— Eemercie et lie-moi, dit l'ours.
— Je l'attacherai bien moi-même! répondit le paysan.
En même temps, il entortillait l'ours de toutes les cordes
dont il disposait et il serrait si fort, que l'animal ne pouvait
remuer une patte, ni ouvrir la gueule.
— Enfin, reprit la voix, c'est la coutume chez nous de plan-
ter la cognée dans la souche, afin d'avoir les mains plus li-
bres pour conduire dans les pentes raides.
— Fais semblant de me planter la cognée dans le corps,
marmotta l'ours.
Le paysan prit la cognée, à deux mains, et fendit le crâne
de l'ours, qui fut tué net. . .
Le bûcheron et compère renard étaient bons amis; ils re-
vinrent ensemble. Mais quand ils furent arrivés près de la
maison :
— ^Je m'arrête là, dit le renard, car je n'aime guère tes
chiens. Je vais t 'attendre ici, tu m'y amèneras le bouc le
plus gras, sinon gare à tes poules I
L'homme dit qu'il tiendrait sa promesse et remercia en-
core son associé.
Lorsqu'il eut mis le cheval à l'écurie, il se dirigea vers la
bergerie.
— Où vas-tu î lui demanda sa femme.
— ^Je vais chercher un bouc bien gras, pour le brave re-
nard qui a sauvé notre cheval, en me faisant tuer un ours.
Je ne fais que m 'acquitter de ma promesse.
— Ta promesse? Que le diable emporte ton renard! Nous
avons conservé notre cheval et l'ours n'est plus à craindre;
mais le renard nous a déjà volé des oies pour plus que le bouc
ne vaut. Nous sommes donc quittes! Crois-moi, prends nos
deux chiens, fourre-les dans ton sac, et quand tu seras près
du renard, lâche-les après lui.
L'homme se rendit au conseil de sa femme.
— As-tu le bouc? demanda le renard.
— Oui, viens l'attraper!
Sur ce, il ouvrit le sac et mit les mâtins aux trousses du
renard.
— Ouf! cria celui-ci en faisant un bond, je reconnais la vé-
rité de l'adage: rendez service, vous n'en recueillerez que
sévices!
Puis, il prit sa course au fond des bois.
JEAN EOSNIL.
PROVERBE.
Le bien-faire vaut mieux que le bien-dire.
Le bien-dire ne dispense pas du bien-faire.
H y a loin du vouloir au faire.
181
TABIF ET BEGIiEMENTS DES POSTES
Cartes postales.
On ne peut rien attacher à une carte postale, et elle ne doit
n.i être coupée ni changée aucunement. Une carte postale
ayant déjà servi, sur laquelle aura été apposé un timbre de
1 cent, ne sera pas acceptée comme carte postale.
Les cartes postales des Etats-Unis peuvent être mises à la
poste au Canada, à destination des Etats-Unis, ei elles sont
affrancMes d'un timbre-poste canadien de 1 cent.
Cartes postales privées.
Des cartes privées affranchies d'un cent peuvent être main-
tenant transmises par la malle dans la Puissance du Canada
et aux Etats-Unis.
Les cartes postales privées, affranchies de 2 cents, peuvent
être mises à la poste en Canada adressées à tous pays de
l'Union Postale, mais ces cartes ne peuvent excéder les di-
mensions de la carte postale officielle; lesquelles sont de 6
pouces en longueur et 3 5-8 pouces en largeur, ni être moin-
dres de 3 1-4 pouces de long sur 2 1-4 de large.
Communications permises sur le côté de l'adresse des caxtes
postales illustrées.
En ce qui concerne les cartes postales illustrées au verso de
l'adresse, le Département autorise la réserve d'un espace au
côté gauche de l'adresse même, pour toute communicatioin
désirée.
Cet espace doit être séparé de l'adresse par une ligne ver-
ticale, et il est permis d'appliquer sur le verso et sur la par-
tie gauche du recto, des vignettes ou des photographies, sur
papier très mince, à condition qu'elles soient complètement
adhérentes à la carte. La grandeur et la qualité des cartes
postales sont sujettes aux règlements pour les cartes postales
privées.
Le tarif d'affranchissement sur ces cartes est de un cent
pour le Canada, le Mexique et les Etats-Unis, et de deux
cents pour les autres pays.
Les hommes aiment assez qu'on leur montre leurs sottises
en général, pourvu qu'on ne désigne personne en particulier.
Chacun applique alors à son voisin ses propres ridicules; et
tous les hommes rient aux dépens les uns des autres.
VOLTAIEE.
182
MANDATS DE POSTE
L 'émiâsion et le paiement d'im manant de poste ne sont
l'affaire que de quelques inatants.
Le taiif de la oommi&sion sur les mandats de poste émis en
Canada et payables en Canada, Antigua, Barbade, Bahama,
Bermudas, Guyane Anglaise, Iles Cayman, Cuba, Dominique
(La), Grenade (La), Guam, Hawaï, Montserrat, Nevis, Terre-
Neuve, la Zone du Canal Panama, Iles Philippines, Porto-
Rico, St-Christophe, (St-Kitts), Ste-Lucie, St -Vincent, Iles
Turques, Trinidad, Tobago, Tutuila, (Samoa), Iles Vierges et
les Etats-Unis d'Amérique, est comme suit:
S'ils n'excèdent pas $5
Au-dessus de $5 et n 'excédant pas $10
" 10 " 30
" 80 " 50
" 50 " 75
" 76 " 100
3 cents
6
10
16
26
30
Le tarif de la commission sur les mandats de poste payables
dans le Eoyaume-Uni de la Grande-Bretagne et d'Irlande,
dans les possessions britanniques et dans tous les autres pays
étrangers pour lesquels des mandats de poste sont émis, ex-
cepté ceux ci-haut énumérés, est comme suit:
S 'ils n 'excèdent pas $10 . . . .
Au-dessus de ?10 et n'excédant pas
tf on < <
20
30
40
60
60
70
80
90
$20
30
40
50
60
70
80
90
100
10 cents
20
80
40
60
60
70
80
90
$1.00
H n'y a pas 'd'échange de mandats de poste avec l'Es-
pagne,
Les duplicatas de mandats de poste sont donnés gratuite-
ment ainsi que les formules nécessaires .pour changements
dans les noms des personnes à qui les mandats sont payables
ou de l'endroit où ils sont payables.
La richesse la plus grande et la plus assurée consiste à ne
pas convoiter l'argent, à ne pas trop tenir à l'impôt, à être
content de ce qu'on possède.
183
BONS DE POSTE
Le système de bons ipostaux, établi par le DépaTtement des
Postes, procure un moyen facile ©t peu coûteux pour l'envoi
de sommes modiques. Les bons de poste sont vendus ou
payés à plus de 10,000 bureaux de poste en Canada.
Taux de Commission:
1 cent sur un
bon de
$
20
2 cents Bxnr un 'bon de
$ 90
1 "
25
2 "
1 00
1 "
30
2 "
1 50
1 "
40
2 "
2 00
2 cents "
50
2 "
2 50
2
60
3 '«
3 00
2 "
70
3 **
4 00
2 "
75
3 **
6 00
2 "
80
5 "
10 00
Des soldes de un à neuif cents peuvent être ajouités à aucu-
ne de ces sommes par le moyen de timbres-poste apposés au
Bon Postal, si ces sommes sont payables au Canada.
Des timbres-poste ne peuvent être apposés aux bons de
poste payables aux Etats-Unis.
Les Bons de Poste canadiens ne sont payables qu'au Ca-
nada et aux Etats-Unis.
COLIS POSTAUX.
Des échanges directs de colis postaux sont en opération en-
tre le Canada et les pays mentionnés dans le tableau suivant,
le taux et la limite du poids étant ainsi spécifiés dans cha-
que cas.
Ro}'ame-Uni"
Barbade
Guyane Anglaise 16
Grenade 25
Jamaïque 20
Isles sous le Vent 20
Terre-Neuve 1.5
Ste-Lucie i 20
St-Vincent I 25
Trinidad 16
TAUX D AFFRANCHISSEMENT
Pour la
1ère livre.
16 Cents
20
Hong-Kong et Shanghai.
Japon
Nouvelle Galles du Sud
New Zealand
Queensland
South Australia
Victoria
Pour chaque
livre
addition.
12 Cents.
20
12
25
20
20
15
20
25
16
12
20
24
24
24
24
24
Limite
du poids.
11 livres.
184
La transmission des colis-postaux pour le Brésil est limitée
aux trois villes de Rio-de-Janeiro, Pernambuco (Recifé) et
Bahia (San Salvador).
Les paquets scellés ne sont plus reçus de, ou envoyés à
Hawai, mais les articles de quatrième classe (ouverts à l'ins-
pection) peuvent être envoyés à Hawai, ainsi qu'à Porto
Rico, et aux Iles Philippines; limite du poids, 4 Ibs et 6 on-
ces; taux, 1 cent par once.
Une convention conclue entre l 'administration des postes
du Canada et celle des îles Bahama, pour un échange direct
par la poste des colis fermés, est venue en force le 1er juil-
let 1909.-
Le tarif d'affranchissement des colis, pour les îles Bahama,
est de douze cents pour chaque livre ou fraction de livre; le
maximum de poids est de sept livres et le maximum des di-
mensions est de deux pieds pour la longueur et un pied pour
la largeur ou l'épaisseur.
Depuis le 1er octobre 1909, un échange de colis postaux Be
fait entre le Canada et le Mexique. Le tarif d'affranchisse-
ment est de 12 cents pour chaque livre ou fraction de livre;
la limite du poids est de 11 livres; le maximum des dimen-
sions est de deux pieds pour la longueur et un pied pour la
largeur ou l'épaisseur.
DEFINITION DES REGLEMENTS
1ère Classe, — Comprend les lettres, les cartes postales, do-
cuments légaux ou commerciaux écrits en tout ou en partie, à
l'exception de ceux spécialement exemptés, et toute chose du
genre d'une lettre ou d'une correspondance écrite. Les lettres,
pour Lettres locales, un centin par once ou fraction d'une
once; et pour le Canada, les Etats-Unis, la Zone du Canal de
l'Isthme de Panama, Porto Rico, Hawaï, Chiam, Bes Philip-
pines, Mexico, le Royaume-Uni de la Grande-Bretagne et
d'Irlande, doivent être affranchies d'un .port de 2 cents par
once, et pour tous les autres pays, 5 cents pour la première
once et 3 cents pour chaque once ou fraction de chaque once
additionnelle.
Un envoi de eette classe insuffisammemt affranchi, déposé
à la poste et délivré au Canada, est taxé du double de l'in-
suffisance d'affranchisseiment.
Les lettres non affranchies sont envoyées en rebut.
Celles qui sont insuffisamment affranchies pour les Etats-
Unis ou en venant, sont taxées de l'insuffisance d 'affranchis-
eement payable lors de la distribution. Les lettres pour les
Etata-Unia doivent être affranchies au moins d'un port de 2
cents.
185
Les lettres non affranchies pour le Eoyaume-Uni et autres
pays sont passibles d'un port double à leur destination, et du
double de l'insuffisance d'affranchissement quand elles ont
été insuffisamment affranchies.
Des coupons-réponses, afin de permettre aux envoyeurs de
lettres à l'étranger de payer l'affranchissement de la répon-
se, sont maintenant en vente à 6 cents chacun.
2e Classe. — Les journaux d'occasion imprimés et publiés
au Canada peuvent être expédiés en ce pays, Terre-Neuve,
Etats-Unis, Mexique et Grande-Bretagne au taux de 1 cent
par 4 onces; limite de poids, 4 Ibs et 6 onces.
Tous les autres journaux sont sujets au taux de 1 cent par
2 onces; affranchissement obligatoire; limite de poids, 4 Ibs
et 6 onces.
Un journal seul ne pesant pas plus d 'une once pourra être
admis pour un demi-cent.
3e Classe. — Objets divers pour le Canada.
1. Paquets de livres. — Port, 1 cent par 2 onces ou frac-
tion de 2 onces; limite de poids, 5 Ibs, excepté pour un
livre seul, pour lequel la limite est de 10 Ibs.
2. Objets divers. — (A) Pamphlets imprimés, circulaires
imprimés: port, 1 cent par 2 onces ou fraction de 2 onces.
(B) Les cartes géographiques, lithographies, photogra-
phies, dessins et gravures, 1 cent par 2 onces ou fraction de
2 onces.
(C) Graines, boutures, racines et greffes : port, 2 cents
pour les premières 4 onces ou fraction de 4 onces, et 1 cent
pour chaque 4 onces additionnelles ou fraction de 4 onces.
Circulaires, prix courants, pour être admis au taux de 1
cent par 2 onces, doivent être entièrement imprimés. Ai;cu-
ne insertion à l'encre n'est permise, excepté le nom et l'a-
dresse du destinataire, le nom de l'envoyeiir et la date de la
circulaire.
Les circulaires imprimées de manière à ressembler à la cla-
vigraphie sont admises au taux de 1 cent par 2 onces, lors-
que au moins 20 exemplaires conçus dans des termes absolu-
ment identiques sont déposés en même temps au bureau de
poste. Lorsque des circulaires de ce genre sont jetées à la
boîte, elles doivent être attachées ensemble. Les circulaires
au moyen du clavigraphe (typewjdtex) doivent être affran-
chies comme lettres.
Les objets divers doivent être enveloppés de manière à
être facilement examinés. La limite du poids est de 5 Ibs.
3. Les patrons et les échantillons: port, 1 cent par 2 onces
ou fraction de 2 onces, limite de poids, 3 Ibs; devront être
enveloppés avec sûreté et faciles à examiner; pour la farine
186
et ol^jets de la sorte, on devra se servir de boîtes ©t de saca
en toiJe; pour les objets en V'Crre, des boîtes en métal ou en
bois.
Les envois de thé comme échantillons ne doivent pas peser
au delà de 8 onces, et doivent être des échantillons "bona
fide".
Objets de 3e Classe p.our les Etats-Unis.
Comprenant les livres: poi^t, 1 cent pai 2 onces; mais un
affranchissement d'au moins 5 cents est nécessaire pour les
papiers légaux ou commerciaux et de 2 cents pour les patrons
et échaniti'llons.
X/a limite de poids pour les patrons et échantillons est de
12 onces, et pour autres objets dans cette classe, de 4 Ibs,
6 onces.
4e Classe. — Comprend les articles non passibles de port
moins élevé. Le port est d'un cent par once ou par fraction
d'once. Limite du poids, 5 Ibs pour le Canada, et de 4 Ibs et
6 onces pour les Etats-Unis, 2 pieds de longueur et 1 pied de
hauteur ou largeur. Les objets qu'on prétend être de la 4e
classe doivent être arrangés de manière à ce qu'on puisse
facilement s'assurer de leur contenu. Les paquets de 4e clas-
se, comprenant des graines, boutures, racines, greffes, peu-
vent être expédiés aux Etats-Unis, au taux de 1 cent par
once, mais le contenu sera passible d'inspection et de droits
de douane aux Etats-Unis.
Les boîtes fermées contenant du poisson, du homard, des
légumes, des viandes, etc., dont les étiquettes indiquent clai-
rement le contenu, étant dans les conditions de sûreté vou-
lues, peuvent être transmises en Canada comme objets de
4e classe, mais rien de cacheté ne peut être ainsi transmis
aux Etats-Unis. Les liquides, les huiles et les substances
grasses peuvent être transmis en Canada et aux Etats-Unis
comme objets de 4e classe, quand ils sont déposés dans les
conditions de sûreté exigées. Les clichés sont inclus dans
cette classe. Un paquet de 4e classe insuffisamment affran-
chi sera taxé du double du port dû pour le Canada; l'affran-
chissement doit être complet pour les Etats-Unis.
LISTE DES PRINCIPAUX ARTICLES TAUX POUR LE
TRANSMIS PAR LA POSTE
AVEC TARIE.
CANADA.
Actes i î par lo«.
Boatnrei j(c)3parler4o«.
Bulbes (o)2parler4oz.
Calendriers \ 1 par 2 os.
Cartes géographiques montées
ou non montées I 1 " a <«
Cartes de Noôl 1 1 «' a "
Cartes de Visite ' 1 •• a "
Cartes Postales lo chaque
Cartes Postales, en lots, non'
adressées 1 par 2 os.
Catalogues 1 " 2 "
TAUX POUR LES
ETATS-UNIS.
1 par 2 os*
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lo chaque.
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TAUX POUR TOUS
AUTRES PATS.
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Paquet Poste.
1 par a 01.
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2c chaque.
1 par 2 oa.
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187
Circulalrei Impriméei
(B) Clrcidaire» produites par
un procédé mécanique
Clichés (Electrotypes)
Cotes de Banquiers, Courtiers,
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Paquet Poste.
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Documents légaux
Echantillons de Botanique et
d'Entomologie
Echantillons .
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1 II 3 "
Exposition (Billets d'Entrée).
Epre«Tes typographiées ....
Feuilles Tolantes ...
Fleurs naturelles
Formes imprimées (Pap«terl«)
1 •• 3 " •
1 II 3 "
1 <• 9 "
Paquet Post«.
1 par 9 0*.
Paquet Poste .
1 par 2 oz.
Paquet Poste.
Huile
Il II
Lettres de Villes
LETTBE8
Voir le eUsM.
<■ recommandées, 6c
additi onnels
Listes d'Electeurs (imprimées)
Listes d'Electeurs écrites ou
partiellement écrites
1 par 2 oz.
Paquet Poste.
1 par 2 oz, •
Livrets de Sociétés de Cons-
truction, Prêts et Placements
1 <■ a " •
1 " a "
Paquet Poste.
1.
Manifestes de Douane
Manuscrits de lirres on Jour-
1 par 3 oz. •
1 " 2 "
" Lirres d'Instruction.
Pamphlets
1 «1 3 "
1 II 9 '•
Papiers de Commerce
i II a " *
1 II 2 '« •
Patrons
1 «' 3 "(a)
Plans sans spécifications
Plans avec spécifications
Publications périodiques
1 «13"
l II 2 " *
1 i< a "
1 " 3 "
Polices d'Assurance
Prix courants (imprimés) ....
l II 2 II •
1 •• 8 "
Paquet Poste.
Bapports de Municipalités. . . .
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Testaments
1 par 3 oz. *
Talons de Livres de reçus. . . .
Verres Microscopes
1 II 2 i< *
Paquet Poste.
(*) Un minimum d 'affran^kissemeut de 5c est requis, cou-
Trant ainsi 10 onces.
(a) Un minimum d'affranchissement de 2c est requis, cou-
vrant ainsi 4 onces.
(b) Lorsqu'au moins 20 copies sont mises à chaque foia
à la poste.
(c) 1 cent pour chaque quatre onces ou fractionfl d© quatre
onces additionnelles.
188
(d) Les journaux et les publications périodique publiés
au Canada, pour la Grande-Bretagne et l'Irlande, et les colo-
nies mentionnées sous le titre des Matières de 2e classe, sont
passibles du même port et soumis aux mêmes règlements que
ceux pour le Canada.
Objets recommandés.
Tout article expédié par la malle, pour le Canada, les Etats-
Unis et les pays de l'Union Postale, peut être enregistré sur
paiement de 5 cents en sus du port ordinaire, et l'envoyeur
pourra s'assurer un reçu de livraison de l'objet expédié en
payant 5 cents en sus de l'enregistrement.
Des objets de toute classe peuvent être recommandés pour
le Canada, les Etats-Unis et tout autre endroit de l'Union
Postale, et sur paiement d'un droit de 5 cents en sns des 5
cents pour la recommandation, l'envoyeur peut obtenir un
avis de réception du destinataire.
I/es lettres recommandées mises à la poste au Canada et
pour livraison au Canada peuvent être assurées pour des
montants n'excédant pas vingt-cinq piastres, sur paiement
des honoraires suivants en sus du tarif d'affranchissement et
d'enregistrement, savoir: 3 cents pour $10; 4 cents pour $15;
5 cents pour .$20; 6 cents pour $25.
(A) Papiers de commerce; (B) Livres; (C) Echantillons
pour les pays de l'Union Postale.
Les "Papiers de Commerce" comprennent toutes les pièces
ou documents manuscrits écrits ou dessinés en tout ou en
partie à la main (excepté les lettres ou communications ayant
le caractère d'une correspondance actuelle et personnelle),
les pièces de procédure, les actes de tous genres dressés par les
officiers publics, les copies ou extraits d'actes sous seing
privé, les connaissements, factures ou autres documents d'un
caractère mercantile, les différents documents de service des
compagnies d'assurance ou autres compagnies publiques, les
partitions ou feuilles de musique manuscrites, les manuscrits
de livres ou autres œuvres littéraires, et autres papiers de
même nature.
Les "Imprimés" comprennent les journaux périodiques,
les livres brochés ou reliés, les papiers de musique, les cartes
de visite, les cartes-adresse, les épreuves d'imprimerie avec
ou sans les manuscrits qui s'y rapportent, les gravures, les
photographies (sans verre), dessins, plans, cartes géographi-
ques, catalogues, prospectus, annonces, avis et circulaires im-
primés, gravés et lithographies.
(A et B) Limite de poids et de grandeur: 5 Ibs pour
le Boyaume-Unis, 24 pouces de longueur et 12 pouces de hau-
teur ou largeur, et 4 Ibs et 6 onces pour les autres pays de
l'Union Postale, 13 pouces de longueur et 18 ponces de hau-
189
teur ou largeur. Pour ceux ne faisant pas partie de l'Union
Postale, 18 pouces par 18 pouces de largeur et de hauteur.
(C) Eoyaume-Uni : poids, 5 Ibs; longueur 2 pieds; épais-
seur ou largeur, 1 pied. Limites de pesanteur et gran-
deur pour les pays de l'Union Postale, 12 onces; longueur 1
pied, largeur 8 pouces, hauteur 4 pouces.
LE JUGEMENT D'UN SAGE.
Un riche marchand perdit un sac contenant mille pièces
d'or avec un serpent de même métal, dont les yeux étaient
faits de pierres précieuses.
Tout de suite, il fit crier dans les rues que celui qui le lui
rapporterait, aurait pour récompense cent pièces d'or.
Un pauvre homme le trouva, et dès qu'il eut appris qu'on
le réclamait, il se rendit chez le marchand, le lui remit, et at-
tendit la récompense promise.
Mais le marchand, qui avait l'intention de ne rien donner,
ouvrit le sac, l'examina, et prétendit qu'il manquait un ser-
pent, parce qu'il y en avait deux.
Là-dessus, grandes contestations.
Les bourgeois de la ville s'en mêlèrent, prirent parti de
leur confrère, et accusèrent de vol le pauvre homme.
L 'affaire alla ainsi en justice. Mais, le bruit des débats
parvint aux oreilles du roi, qui se fit amener les parties, et
chargea un sage de sa cour du jugement de ce procès.
Le sage, alors, appela l'homme pauvre, et, après lui avoir
fait jurer qu'il n'avait rien pris dans le sac, il prononça
ainsi :
— Ce marchand est un homme d'honneur, je n'aurais garde
de le soupçonner, et je le crois incapable de réclamer ce qui
ne lui aippartiendrait pas. Mais, il affirme que son sac con-
tenait deux serpents; or, comme celui qu'on a rapporté n'en
contient qu'un, ce ne peut être le sien.
"Quant à celui-ci, n'ayant pas trouvé de maître, il est de
plein droit à vous, sire roi, et je suis d'avis que vous le gar-
diez jusqu'au jour où son propriétaire se présentera.
"Cependant, cet honnête homme, qui a eu la probité de le
rapporter, a compté sur cent pièces d'or qu'on lui avait pro-
mises; il est juste qu'il ne sorte pas sans les recevoir."
Le roi et toute l'assemblée approuvèrent cette sentence,
qui fut exécutée sans délai.
La vérité peut être enfermée et enchaînée, elle ne saurait
être vaincue; elle se contente du petit nombre de ceux qui la
professent, et le grand nombre ne lui fait pas peur.
190
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192
A la bonne Plume- Fontaine
CONVIENT LA MEILLEURE ENCRE
A la PIume=Fontaine commune
IL LA FAUT
Pour assurer le parfait fonctionnement de
n'importe quelle Plume-Fontaine, faites usage
de lencre " Waterman's Idéal Fountain
Pen " et vous aurez la plus entière sa-
tisfaction, car elle est toujours lim-
pide, ne dépose pas et n'oxyde jamais.
Invariable dans son procédé de fabrication, elle
conserve toujours ses précieuses qualités et détient un
record perpétuel.
Elle se livre en flacons pour le voyage et le bureau.
En vente chez tous les marchands.
L-E. WATERMAN COMPANY, Limited.
MONTREAL
Le caractère par la démarche.
Les psychologues ne perdent pas leur temps. Ils veulent
trouver dans la démarche de chacun le moyen de découvrir
quel est son caractère.
Il y a, selon ces savants, quatre types de pas.
Les petits pas précipité^ appartiennent aux gens superfi-
ciels, aux pessimistes, aux intellectuels et aux femmes fri-
voles.
Les petits pas lents désignent les âmes simples, sereines.
Les grands pas lents marquent la volonté réfléchie, le cal-
cul opiniâtre.
Les grands pas rapides indiquent l'ardeur, la décision,
l'humeur batailleuse, l'esprit combatif.
Les gens entreprenants, confiants en eux-mêmes, décidés,
marchent droit en frappant le sol du talon; les gens rusés,
traîtres, diplomates, décrivent des courbes sinueuses; les dé-
couragés, les mélancoliques traînent les pieds; les énergiques
tendent le jarret; les nonchalants se dandinent, et les timi-
des rasent les murs.
Avec ces renseignements, plus moyen d'être trompé par
son prochain.
193
ANECDOTES DU PALAIS.
gv-y-yALGRE la solenuité avec laquelle siègent nos tribu-
/) I / naux, malgré l'air renfrogné de certains juges, il
V / V' ne faut pas s'imaginer que l'on ne rit jamais de-
vant le prétoire. Ah! non, il s'y passe parfois des
scènes du plus haut comique; j'ai, pendant que j'étais au
Bari;eau, assisté à des farces très amusantes.
S'il est un préjugé bien répandu chez le peuple, c'est que
ces pauvres avocats vendent souvent les intérêts de leurs
clients. En voici un incident bieu amusant auquel j'ai moi-
même été mêlé.
J'occupais pour la défense, dans une cause civile, contre
mon ami, feu Philippe Malouin, un avocat excellent, laborieux
et d'une honnêteté irréprochable.
A une heure, le juge ajourna la Cour pour dix minutes seu-
lement. Impossible d'aller manger chez soi. J'invitai mon
confrère à passer à la bibliothèque pour partager mon lunch.
Je vis un éolair dans l'œil de son client.
Soudain, la voix stridente de l'huissier criant silence! si-
lence! nous annonça que le juge venait de monter sur le banc.
La cause se continue, la preuve se termine et nous plai-
dons. Quelques jours après, le jugement était rendu: le sort
des armes tourna contre mon ami Malouin qui perdit ce pro-
cès.
Lorsque son client se présenta pour régler les frais, il s'a-
perçut qu'il lui faisait grise mine. Quand il eut son reçu dans
sa poche, il lui demanda, s'il lui devait autre chose.
— Non, répliqua Malouin, tout est réglé.
— Eh bien! maintenant, reprit le client, je vais vous dire
ce que je pense: je savais que j'allais perdre ma cause.
— Comment cela, répondit Malouin?
Bah! lors du procès, quand je vous ai vu revenir de
l 'autre chambre, la gueule encore pleine de confitures, j 'ai
bien vu que ma cause était sacrée!
Et, cet individu quitta l'étude de Malouin, bien convaincu
qu'il avait trahi ses intérêts.
* * *
Les témoins sont généralement honnêtes; mais, il en est
beaucoup qui viennent à la Cour, bien décidés à faire gagner
la partie qui les a assignés. 11 en est d'autres qui se laissent
influencer par le sujet du litige. C'est surtout dans les cau-
ses de chevaux que la chose arrive.
Il s'agissait un jour d'une action en résiliation de vente
d'un cheval à cause d'une maladie qu'il avait à la patte. Un
maquignon de la plus belle eau était dans la tribune des té-
moins, de la part du demandeur; les avocats le pressaient de
questions: le malheureux témoin suait sang et eau.
Tout à coup, poussé au pied du mur, il s'adresse au tribu-
194
mil: "C'est bien difficile, M. le juge, daus nue cause coinuie
celle-ci de dire la vérité. Comme il a 'agit de cheval, je do
mande à sortir du serment."
Mais, reprend le juge, vous devfz dir" la vpvité. quelles
qu 'en soient les conséquences.
• — L'avocat du demandeur continue:
— "Vous savez, n'est-ce pas? que le clieval du défendeur
avait mal à une patte? Etait-ce grave?"
— "J'avais un cheval qui avait une maladie semblable et
il est mort."
C'était concluant. L'avocat de la défense un peu aba-
sourdi par cette réponse se risqua tout de même à lui poser
une autre question.
— "Votre cheval est-il mort de cette maladie-là?"
— Hésitation du témoin, il ne veut pas répondre.
— "Mais répondez donc, dit le juge."
— ..."Non, monsieur, il s'est fait tuer par les chars."
Immense éclat de rire dans l'auditoire.
Une autre scène très cocaeo fut provoquée par un avocat,
renommé pour son esiprit, aujourd'hui l'un de nos juges les
plus distingués. Il était reconnu comme presque sans égal
pour questionner les témoins; il leur faisait dire à peu près
tout ce qu'il voulait.
Il agissait un jour pour la défense dans une saisie en re-
vendication d'un "cochon sous poil blanc". Le demandeur
venait de faire sa preuve par un témoin qui avait répondu
avec la meilleure bonne foi du monde. Voici le moment dos
transquestions arrivé:
L'avocat: Vous connaissez très bien le cochon en question,
n'est-ce pas?
Le témoin: Ah! oui, ben sûr, M. l'avocat, il est né daus
ma cour, je l'ai vu venir au monde.
L'avocat: C'est un cochpn blanc, n'est-ce pas?
Le témoin: Oui, oui.
L'avocat: N 'est-il pas vrai, témoin, que, presque tous les
cochons sont blancs?
Le témoin: Oui, presque tous.
L'avocat: Alors, supposez que l'on mette le cochon en
question avec une cinquantaine d'autres cochons blancs
comme lui, jurez-vous (pie vous pourriez le recoiinaître parmi
les autres?
Le témoin: Certainement,
L'avocat: Vous jurez cela positivement?
Le témoin: Certainement.
L'avocat, d'un air indigné: Dites à la Cour, alors, par
quelle marque vous pourriez le distinguer des autres?
Le témoin: C'est bien simple, M. le juge, par son step!
L'avocat: Sortez de la boîte, témoin.
195
Voici le témoin qui sort de la tribiuie des témoins, croyant
bien qu'il en avait fini avec l 'avocat. Au moment où il se
croit libre, l'avocat, avec un geste solennel, dit aux gens qui
entourent la tribune des témoins: "Eloignez-vous, éloignez-
vous. " Le vide se fait autour du malheureux témoin.
L'avocat: "Arrêtez, témoin! Dites donc, vous venez de
dire que vous pourriez reconnaître le cochon par son step:
faites-nous donc le step du cochon."
ÎjG témoin jette un regard d'indignation à l'avocat et lui
répond avec calme:
"Vous pouvez bien faire un fou de moi. mais vous appron-
drez que vous ne me ferez jamais faire le cochon devant la
<nur."
Et le juge, et les avocats et tout le publie de rire aux
larmes.
Il arrive parfois que certains témoins veulent faire les fi-
nauds. En voici un exemple:
On procédait à la preuve sur une action en dommages pour
injures. Un témoin est assermenté; c'est un individu grand,
mince, un œil couvert d'un carton vert, ayant uue mine assez
étrange.
L'avocat: Vous étiez présent lors de l'incident qui a donné
lieu à ce procès?
Le témoin: Oui, monsieur.
L'avocat: Veuillez nous raconter ce qui a eu lieu.
Le témoin: Vous ne vous imaginez pas que je vais dire ce
que le défendeur a dit au demandeur! C'est pas disablc.
Voilà l'avocat du demandeur vivement intéressé; il flaire
un témoin qui va prouver sa cause.
L'avocat:- Vous êtes obligé de dire ce que vous savez.
Le témoin: Vous imaginez-vous, en bonne vérité, que i"
vais répéter cela devant tout lo monde, ■en pleine Cour? Ça
11 'a pas de bon sens.
L'avocat: J'insiste à ce que vous répondiez à ma question.
Le témoin: Vous n'êtes pas sérieux"? Jamais je ne dirai
cela, c'est trop effrayant.
L'avocat: Je demande à la Cour d'ordonner au témoin de
répoudre.
Le juge: Témoin, vous devez répondre.
Le témoin: .T'ai trop de respect pour vous pour répéter de
pareilles choses devant vous: vous en seriez scandalisé.
Le juge: Qu'à cela ne tienne, j'en ai entendu bien d'au-
tifs, et vous êtes ici pour dire la vérité.
Le témoin: Vous me forcez donc à parler?
Le juge: Oui, oui et, dépêchez- vous.
Le témoin: Ah! quelle affaire! si j'avais su cela, j'aurais
<l''chiré mon subpœna et je ne serais jamais venu à la Cour.
L'avocat: Répondez donc; vous nous faites perdro notre
' 'uips pour rien.
196
Le témoin: Si vous étiez à ma place, vous ne feriez pas
tant votre petit coq.
L'avocat: Il faut que cette comédie finisse. Je demande
à la Cour de forcer le témoin à répondre.
Le juge: Je commence à être ennuyé de vos histoires. Si
vous persistez à ne pas répondre, je serai obligé de vous en-
voyer en prison. Il faut que cela finisse.
Le témoin: Ke vous fâchez pas, M. le juge: si vous saviez
ce que j 'ai à dire, vous ne me forceriez pas de répondre de-
vant tout ce monde-là. Est-ce que je ne pourrais pa^ vous
dire cela à vous tout seul, en secret?
Le juge: Non, il faut que vous disiez cela devant le publie.
Parlez.
Le témoin: Je ne puis pas me décider à le dire: j'ai trop
honte.
Le juge: Parlez de suite ou je vais sévir contre vous.
Le témoin: Mais est-il vraiment possible que vous allez
me forcer à dire une chose pareille?
Le juge (irrité): Dites- Jonc, voulez-vous vous moquer de
la Cour?
Le témoin: Puisque c "es-t de même, je vais tout dire...
tant pis pour ceux qui m'y auront forcé.
Le témoin s 'essuie le front, puis, poussant un grand sou-
pir: "Je vais tout dire."
Le« avocats, le juge et l'auditoire sont suspendus à ses
lèvres... Il hésite encore.
L'avocat: Eh bien! dites, dites!
Le témoin (l'air profondément ahuri): Vous voulez Je sa-
voir, c'est bien... Le défendeur a dit... ah! quelle affaire!...
le défendeur a dit que le demandeur. . . Mon Dieu que ça me
coûte!... le défendeur a dit que le demandeur était... un
maudit individu! Vous le vouliez, eh bien! vou? l'avez.
L'avocat du demandeur qui croyait obtenir une preuve ac-
cablante tomba déconcerté sur son siège au milieu des rires
(lu public. ,
it< * 9):
Une bonne repartie d'un juge de beaucoup d'esprit, au-
jourd'hui en retraite.
Il avait permis une preuve contraire à la loi. Au moment
où le témoin allait commencer à parler, l'avocat se lève le
code à la main:
— Qu 'allons-nous faire de l'article du code?
— Quel article, reprend le juge?
— L'article qui défend d'entendre les parties dans une
cause.
— Laissez-le donc \e code, réplique le juge sans sourciller,
il servira à d'autres.
Ebahissement du malheureux avocat.
CHS LANOELIEK.
197
CoLR Crimînklle
Districts
Arthabaska . .
Beauce
Beauharnois .
Bedford. ....
Chicoutimi . . ,
Gaspé
Ibervillc
Juliette
KamOLiraslta.
Montmagny. .
Montréal
Ottawa
Québec. . . ..
Richelieu
Chef.s-i.ieux
Ter.mk.s
.Vrthabaska . .
St-Joseph . . .
Valleyfield ..
Sweetsburgf . .
Chicoutimi . .
Percé
N'ewCarlisle
St-Jean
Joliette
Fraserville . . .
Vlontinagny. .
.Montréal
Hull
Québec
Sorel .
. 22 octobre chaque année . .
20 mars
, 15 février
1er lundi d'octobre
iï janvier
15 octobre
20 janvier
. 22 octobre
15 septembre chaque année
, 5 décembre.
5 avril
1 mars, 1 juin, 10 sept. ,2 nov
, fi mars
10 avril et 10 octobre
,11 janvier
Ritnouski Rimouski 22 mars.
Saguenay Murray-Bay 4 juillet ....
St-François . . . Sherbrooke 1er octobre
St-Hyacinthe .. .St-IIyai inthe. . . . lit juin .
ïerrebonne. . . . SteScholastique 1er février .
Trois-Kivières. Trois-Rivières .. 1er mars ..
Greffiers de la Cour
P. -H. Côté
Vézina & Ferron
S. -A. Brodeur
Léonard & Noyés
F.-X. Gosse' in
Joseph-X. La voie
G. -F. Maguire
Alphonse Morin
Ducharnie & Rivest
J.-G, Pelletier
A.-J.-C. Beaubien
Sicottc&Lafontaine
Grondin & Vincent
Pouliot &Chénevert
Cardin &
de Grandpré
Letendre &
Chamberland
J .-A. Martin
G.-L. de Lottinville
Roy & Beauregard
Grignon & Fortier
Alfred Désilets
Cour Supérieure
Juges
Salaire
RÉSIDE.VCK
Districts
L'hon. sir F. Langelier, cj.
118,000
1
F.-X. Lemieùx....
" J.-C. McCorkiU ...
7,000
T.OOf)
V Québec
Québec
" sir L.-A. Tetté
7,000
)
sirM.-M.Tait,c/;^y.
8,0IK)
C.-P. Davidson.. .
7,1100
—
Louis Tel'ier
7.000
c
J.-S. Archibald ..
7,000
&•
S. Pagnuelo
7,000
T. -H. Fortin
7,000
" John Dunlop
7,(K10
•Montréal
Alontréal
3
Fug. Lafontaine..
7,000
TI
N. Charbonneau.. .
7,000
o
" Ed. l'uérin
7,(X)0
-1
H.-C. St-Pierre....
7,000
■r
Chs-C.de Lorimier.
7,000
Montréal et ime partie de
z
I -F Robidoux....
7,000
1
[Tt-rrebonnc
^
R.-S.Cooke
L.-J , Cannon
5,000
5,000
\ Troi'^-Riv... <
^Québec S
Trois-Riviéres
r.
L.-P. Deniers . ..
.M. Hutchinson....
5.(1011
.5,(1(11)
Sherbrooke . .
St-Frani;ois
ç
II.-C. Pelletier
5,(((l()
3iiébec
Beauce et Monlmagnv
</i
.V Rochon
,5,0(KI
lull
Ottawa
^
P. -G Martineau..
5,000 .
■>t-Hvacir,the ..
St-Hvacinthe
'^
• W -W. Lynch
5,(KK)
Cnowlton
Bedford
r.
A. -A. Bruneau . . .
5,000 .
Sorel
Richelieu
*«
•• J.-.\. Gagné ...
4,500
Chicoutimi
Saguenav et' Chicoutimi
F. -S. Tourignv. . .
4,500
Rimouski
Gaspé
F.-O. Dugas. ..
5,000 .
ohctte
Jo.ietle
W. Mercier
5,000 l'
rallevlied
Beauharnois
D. Monet
5,000
Saint-Jean
IberviUe
Albert Malouin. . ..
5,000
Québec
Arthabaska
" Krnest Cinion
5,000
Québec
Kamouraska
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200
OOUB SUFBEME DU CANADA.
(SiëgQ & Ottawa).
La plus haute cour en Canada est connue sous le nom de
Cour Suprême du Canada. Elle exerce aussi une juridiction
d'appel dans tous les cas d'élections contestées et peut faire
un examen et un rapport sur tout bill privé ou sur toute pé-
tition demandant l'adoption d'un bill privé ou requête. Elle
a juridiction dans tous les cas de contestation entre les pro-
vinces et la Puissance du Canada et entre les provinces elles-
mêmes, à la condition, toutefois, que la Législature adopte
un acte accordant telle juridiction.
La Cour Suprême est composée d'un juge en chef et de cinq
juges puînés. On peut toujours en appeler de la décision de
la Cour Suprême, excepté dans les cas criminels, au comité
judiciaire du Conseil privé en Angleterre, la plus haute cour
de l'Empire; dans ces cas, les jugements sont toujours dé-
cisifs.
L'hon. sir Chs. Fitzpatrick, juge en chef ($10,000).
Juges puînés, ($9,000 chacun).
L'hon. Désiré Girouard.
' ' sir L. H. Davies, K.C.M.G.
" .James MaeLennan.
" L.-P. Dufif.
" J. Idington.
Régistraire, —
E.-E. Cameron, CE.
Rapporteur, —
C.-H. Masters.
JUDICATURE DE LA PROVINCE DE QUEBEC.
Cour du Banc du Roi.
L'hon , juge en chef, ($8,000).
L'hon. N.-W. Trenholme I jy jjj,g ("L'hon. H. Archam-
COUR DE CIRCUIT DE LA PROVINCE DE QUEBEC.
District d'Arthabaska. — Siège à Arthabaska. tous les mois
nu choix du juge, sauf juillet et août. A Inverness et à
Drummondville, 4 fois par année.
District de Beauce. — Siège à Saint-Joseph de la Beauce, du
20 au 21 de chaque mois, sauf avril, juillet et août. A
Salnte-Hénédine, le 14 mai et 22 novembre. A Lambton,
le 23 janvier, juin et septembre. A Lac Mégantic, le 25
janvier, juin et septembre.
District de Beauhamois. — Siège à Valleyfield, du 17 au 22
de février, mai, septembre et décembre. A Sainte-Martine,
pour le comté de Châteauguay, du 1er au 4 février, mai et
septembre. A Huntlngdon, pour le comté de Huutingdon,
du 8 au 11 février, mai et septembre.
201
District de Bedford, — Siège à Sweetsburg, le deuxième lun-
di et les quatre jours juridiques suivants de chaque mois-
sauf juillet et août. A Waterloo, pour le comté de Shef-
ford, les 26, 27 et 28 janvier, avril, juin et octobre. A
Knowlton, pour le comté de Brome, les 28 et 29 mars, mai,
septembre et décembre. A Bedford, pour le comté de Mis-
sisquoi, les 26 et 27 février, mai, septembre et novembre.
A Famham, pour le comté de Missisquoi, les 29 et 30 jan-
vier, avril, juin et octobre.
District de Chicoutimi. — Siège à Chieoutimi, le 2e mardi de
chacun des mois de janvier, mars, mai, juin, octobre et dé-
cembre. A Roberval, le lundi, suivant l'époque fixée ci-
dessus pour Chicoutimi, de chacun des mêmes mois de jan-
vier, mars, mai, juin, octobre et décembre.
District de Gaspé. — Siège à Percé, pour le comté de Gaspé
du 25 au 28 janvier, du 26 au 31 mai, et du 10 au 15 oc-
tobre. A Sainte-Anne-des-Monts, du 1er au 8 mars. A Ei-
vière-au-Eenard, du 16 au 21 juillet, du 18 au 21 septem-
bre. A Amherst (Iles de la Magdeleine), du 27 juin au
26 juillet, du 23 août au 1er septembre. A New-Carlisle,
pour le comté de Bonaventure, du 11 au 14 janvier, du 10
au 14 juin et du 27 au 30 septembre. A Oarleton, du 12 au
20 février, du 26 au 28 juillet et du 3 au 5 novembre.
A Matapédia, du 22 au 25 février, du 30 juillet au 1er
août et du 8 au 10 novembre.
District d'Iberville. — Siège à Saint- Jean, les 3 jours juri-
diques, samedis exceptés, qui suivent le 9 de chaque mois,
sauf janvier, juillet, août et septembre. Pour le comté
d'Iberville, à Iberville, le 15 des mois de février, mai et
octobre. Pour le comté de Napierville, à Napiervllle, le
17 des mois de février, mai et octobre.
District de Joliette. — Siège à Joliette, les mercredi, jeudi
et vendredi, suivant le terme de la Cour Supérieure, à cha-
que mois. A Berthier, le 3e mardi qui suit le 1er lundi de
chaque mois. A l'Assomption, les 3e jeudi et vendredi qui
suivent le 1er lundi de chaque mois. A Sainte-Julienne,
pour le comté de Montcalm, le 4e mardi qui suit le 1er
lundi de chaque mois. Les mois de juillet et août exceptés.
District de Kamouraska. — Siège à Fraserville, les 2e lundi
et mardi de janvier, avril et septembre; les 3e lundi et
mardi de juin. A Saint- Jean-Baptiste (Ile-Verte), du 11
au 13 février, juin et octobre. A Kamouraska (village),
du 15 au 17 février, juin et octobre.
District de Montmagny. — Siège à Montmagny, les 4 et 5
de chaque mois, sauf janvier, juillet, août et septembre.
A Salnt-Eaphaël, pour le comté de Bellechasse, les 1er fé-
vrier, avril et octobre. A Saint-Jean Port-Joli, pour le
comté de l'Islet, les 6 février, avril et octobre.
202
District de Montréal. — Siège à Montréal, du lei au 30 iu
clusivement de chaque mois, sauf juillet et août.
District d'Ottawa. — Siège à Hull, du 25 au 28 de chaque
mois, sauf juillet et août. A Papineauville, du 5 au 9 fé-
vrier, du 11 au 15 mai et du 6 au 10 octobre.
District de Québec. — Siège à Québec, sauf les 4 derniers
jours juridiques de chaque mois et le samedi, tous les au-
tres jours juridiques des mois de février, mars, avril, mai,
juin, octobre et novembre; les jours juridiques suivant le
9 de janvier et septembre, et ceux précédant le 21 de dé-
cembre.
District de Richelieu. — Siège à Sorel, du 13 au 15 de fé-
vrier, mars, avril, mai, juin, octobre, novembre et décem-
bre, et du 17 au 19 septembre. A Vercbères, pour le comté
de Verchères, du 11 au 13 janvier, du 17 au 19 février,
mars, mai, juin, octobre et novembre, les 20 et 21 septem-
bre. A Saint-François du Lac, pour le comté d'Yamaska,
les 26 et 27 des mois de février, mars, mai, juin, septem-
bre et octobre.
District de Kimouski. — Siège à. Rimouski, les lundi, mardi,
mercredi et jeudi de la troisième semaine d'octobre; les
vendredi et samedi de la deuxième semaine des mois de
février, mars, avril, mai, juin, novembre et décembre.
A Saint-Jérôme de Matane, du 19 au 21 juin et du 7 au 9
octobre.
District de Saguenay. — Siège à Saint-Etienne de la Malbaie,
du 14 au 16 février, du 22 au 24 juin, du 1er au 3 septem-
bre, du 20 au 22 octobre. A Baie Saint-Paul, pour le comté
de Chajlevoix, du 11 au 13 février, du 20 au 22 mai et du
1er au 3 octobre.
District de Saint-François. — Siège à Sherbrooke, le 1er
mardi et les 2 jours suivants de chaque mois, sauf juillet
et août. A Stanstead, du 18 au 20 février, juin et octobre.
A Coaticook, du 22 au 24 février, juin et octobre. A Dan-
ville, du 21 au 31 janvier, mai et septembre. A Cookshire,
pour le eomté de Compton, le 25 janvier, mai et septem-
bre. A Richmond, du 18 au 20 janvier, mai et septeimbre.
A Ham Sud, pour le comté de Wolfe, du 15 au 17 février,
juin et octobre. A Lac Mégaiitic, le 3 de février, mai et
le 15 octobre.
District de Saint-Hyacinthe. — Siège à Saint-Hyacinthe, les
2 premiers jours juridiques de chaque mois, sauf janvier,
juillet, août et septembre. A Marieville, pour le comté de
jîouville, les 25 et 26 de février, avril, juin, octobre et 26
décembre. A Acton, pour le comté de Bagot, les 27 et 28
février, avril, juin, octobre et décembre.
. .*u J.1 i.e\iie..
203
District de Terrebonne. — Siège à Sainte-Scholastique, le 3e
lundi des mois de février, mais, avril, mai, septembre et no-
vembre. A Saint-Jérôme, pour le comté de Terrebonne, le
2e lundi des mois de février, mars, avril, juin, octobre et
novembre, A Lachute, pour le comté d'Argenteuil, le 3e
mercredi de février, mai et septembre,
District des Trois-Rivières. — Siège aux TroisRivièrcs, du
13 au 15 de chaque mois, sauf janvier, juillet et août. A
liOuiseville, pour le comté de Maskinongé, les 1er et 2 de fé-
vrier, avril, juin, octobre et décembre. A Nicolet, pour le
comté de Nicolet, les 10 et 11 de février, avril, juin, octo-
bre et décembre. A Grand'Mère, pour le comté de Cham-
plain, les 6 et 7 de février, juin et octobre.
Propreté intempestive.
Savez-vous pourquoi les chats se lavent la figure après les
repas ?
Xon. Eh bien! voici.
Un jour, dit-on, une hirondelle fut attrapée par un chat.
Le pauvre oiseau, au moment où son ennemi allait le cro-
quer, lui dit:
— Les messieurs se lavent toujours les mains avant le
dîner.
— Vraiment! dit le chat, qui se piquait d'être un gen-
tleman.
Et il procéda à sa toilette.
Pendant ce temps l'hirondelle prit son vol.
Depuis ce jour, le chat jura qu'il ne se laverait plus le inii
seau avant le dîner, mais après seulement.
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entière satisfaction.
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Clovis Caron • Ste-Croix.
W.-H. Lambly Louiseville.
B.-F. Curries • Inverness.
A.-B. Thlbaudeau • Bedford.
J.-S. Gendron •Ste- Julienne.
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. J .p Cook
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. Alex. Richardson..
_ •
Napiervllle.
Nicolet, Dlv. No 1.
J.-A. Blondin. . . .
Bécancour.
Nicolet, Div. No 2.
W. Denis
Nicolet.
Pontiac, Div. No 1.
Pontiac, Div. No 2 .
Havelock.
. J Maillard
Ville-Marie.
Portneuf
. H.-Q. de Saint-Georges
•
Cap Santé.
Québec
. Or Ch -E. Côté,.
Québec.
Richelieu
. . Alfred Guèvremont
•
Sorel.
Richmond
. W.-J. Ewing
Richmond.
Rimouski, No 1 . .
. Saucier & Bernier. .
•
Matane.
Rimouslil, No 2. .
. Edouard Letendre.
•
Rimouski.
Rou ville
r Ste-Marie & Pelletier
•l Conjoints.
*
Marieville.
Saguenay
.. E. Orner Bouliane..
, ,
*
Tadoussac.
Shefford
. i J.-H. Lefebvre. . . .
Waterloo.
Sherbrooke
William Henry L.o^
•ell
•
Sherbrooke.
Soulanges
. Adrien Rouleau..
*
Coteau-Landing.
Stanstead
. Alf. Nevill Thompson.
*
Stanstead Plain.
Ste-Anne-des Mont
s. Joseph Thibault..
Ste-Anne des M.
Saint-Hyacinthe. .
Saint-Jean
Joseph Nault.. ..
*
St-Hvacinthe.
. Jos. P. Carreau. .
'•
Saint-Jean.
Témiscouata. . ..
. Li.-V. Dumais. . . .
Fraserville.
f L. de G. Lachaîne
A A. Théberge. , . .
l Coniolnts.
et
J.
Terrebonne
St-JérOme.
R. Kiernan
Trois-Rlviêres
Vaudreuil
. J.-N. Lefebvre.. .
Vaudreuil.
. Jos. Geofïrion . . . .
Verchères
Wolfe
. . Oscar Lamoureux.
•
Hara-Sud.
Wright .
. Dr Ls Duhamel. .
Hull.
( Ds M. Blondin et
, -[ Courchène
l Conjoints.
C-
R.
Yamaska
St-Françols du
Lac.
Inspecteur des Bureaux: L.-P. Duhamel, L'Assomption.
Par proclamations du Lieut.-Gouverneur et publiées dans
la "Gazette Officielle" de Québec, les bureaux d'enregistre-
ments qui suivent sont maintenant régis d'après les disposi-
tions de l'Acte de Québec, 57 Victoria, chapitre 41, savoir:
— Hochelaga et Jacques-Cartier, Montréal-Est, Montréal-
Ouest, Québec, Saguenay, lie d'Orléans.
Par proclamation du Lieutenant-Gouverneur publiée dans la
"Galette Officielle" de Québec, eoi date du 2 juillet 1904, les
bureaux d'enregistrement de Hochelaga et Jacques-Cartier,
Montréal-Est et Montréal-Ouest, d'après les dispositions de
il 'Acte de Québec, 4, Edouard Vil, chapitre 44, ferment cha-
que jour, les dimanches et fêtes d 'obligation exceptés, à 3
h. p. m.
207
"L'Association des Régistrateurs de la Province de Qué-
bec", fondée en 1SS4, se compose de 55 Régistrateurs dési-
gnés par un astérique (*) au tableau ci-dessus. Ses officiers
pour l'année 1908-1909 sont: MM. P. Contant, président;
W.-H. Léonard, vice-président; E. Lalonde, secrétaire; A.
C'hauret, trésorier; J.-P. Carreau, régisseur.
Le but principal de cette association est l'étude des loia
sur l'enregistrement, l'esprit de corps et d'uniformité dans la
pratique, et par ce moyen, un-e diminution de 60 p. c. dans le
coût des prime-s d'assurance, de garantie, pour chaque mem-
bre de cette association seulement.
PROPRIETAIRES DE CHEVAUX
Pour conserver vos che-
vaux en bonne santé et pour
les gfuérirdelaToux, duSou-
fle, etc., ayez toujours à la
portée de la main une bou-
teille de VIGORA ; le spécifi-
■ que reconnu sans rival pour
toutes les maladies du cheval.
Des centaines et des centaines de guérisons ac-
complies à l'aide de ce puissant remède.
Demandez circulaires à
J.-B. MORIN, Pharmacien,
3181, Rue St-Joseph, - - QUEBEC
CHAEADE No 3.
Mon premier est simple voyelle.
Mon second est charmante fleur,
Et l'emblème de la candeur.
Imit-e-la, gentille jouvencelle;
Elle est l 'orgueil du jardinier.
.Toli prénom féminin, mon entier.
Voir réponse, page 34.
208
LOIS DE CHASSE ET DE PECHE POUB LA PROVINCE
DE QXTEBEC
8 EDOUAIID Vn, CHAPITEE 25.
Loi amendant la loi de la chasse de Québec.
("Sanctionnée le 25 avril 1908").
SA MAJESTE, de l'avis et du consentement du Conseil
législatif et de l'Assemblée législative de Québec, décrète ce
qui suit :
1. L'article 1399 des Statuts refondus, tel qu'édicté par la
loi 62 Victoria, chapitre 24, section 1, et amendé par les lois
2 Edouard VII, chapitre 14, section 1; 3 Edouard Vil, cha-
pitre 23, section 2, et 6 Edouard Vn, chapitre 19, sectiou 2,
est de nouveau amendé en en remplaçant le paragraphe 1 par
le suivant:
"1. Le castor en aucun temps jusqu'au premier novembre
1910 pour la zone No 1, et après cette date, entre le premier
jour d'avril et le premier jour de uovembre de chaque
année. ' '
2. L'article 1400 des Statuts refondus, tel qu'édiobé par la
loi 62 Victoria, chapitre 24, section 1, et amendé par les lois
1 Edouard VU, chaipitre 12, section 2; 2 Edouard Vil, cha-
pitre 14, section 2; 3 Edouard VII, chapitre 23, section 3, et
6 Edouard VII, chapitre 19, section 3, est de nouveau amendé
en insérant, après le mot: "espèce", dans la deuxième ligne
du paragraphe "b", le mot: "excepté".
3. L'article 1400a des Statuts refondus, tel qu'édicté par
la loi 1 Edouard VII, chapitre 12, section 3, et remplacé pai
1^ lois 3 Edouard Vil, chapitre 23, section 4, et 6 Edotiard
VU, chapitre 19, section 4, est de nouveau remplaxïé par le
suivant:
"1400a. Il est défendu d'acheter ou de vendre, d'exposer
en vente ou d'avoir en sa possession, avec l'intention de la
vendre, aucune perdrix grise ou de savane, avant le premier
jour d'octobre 1910.
Toute livraison de telle perdrix faite autrement qu'à titre
purement gratuit constitue une vente, et toute acceptation
de telle perdrix autrement qu'à titre purement gratuit cons-
titue un achat, dans le sens de cette disposition.
Si une telle perdrix est trouvée en la possession d'un com-
merçant ou d 'une personae vendant ou ayant en sa posses-
sion, pour des fins de vente, des denrées ou des produits, la
preuve que ce commerçant ou cette personne n'a pas cette
perdrix en sa possession avec l'intention de la rendre, est à
la charge du commerçant ou de la personne qui l'a en sa pos-
semion.
Toute eontraveation aux dispositions du présent article
rend celui qui en est trouvé coupable passible, pour une pre-
mière infraction, d'une amende de $2.00 au plus, et de $1.00
au moins, et des dépens, par chaque tête de perdrix; pour
un-e deuxième infraction, d'une amende de $10.00 au plus et
de $5.00 au moins par chaque tête; pour une troisième in-
fraction et toute Téeidive, de la même amende que pour la
deuxième infraction, et d'un emprisonnement de trente jours
au moins et de trois mois au plus, avec dépens dans tous
les cas."
4. L'article 1401a des Statuts refondus, tel qu'édicté par
la loi 62 Victoria, chapitre 24, section 1, est amendé en y
ajoutant l'alinéa euivant:
"Cependant, lorsqu'il s'agit de l'orignal, du caribou et du
cheivreuil, le propriétaire, possesseur ou fermier, sera tenu de
produire, dans les quinze jours qui suivront le jour où il
aura chassé, tué, pris ou détruit aucun de ces animaux, une
déclaration solennelle au département de la colonisation, des
mines 'et des pêcheries, attestant que les susdits animaux
causaient ou menaçaient sérieusement de causer des domma-
ges aux biens meubles et immeubles."
5. L'article suivant est in-séré dans les Statuts refondus
après l'article 1403c, tel qu'édicté par la loi 6 Edouard VII,
chapitre 19, section 8:
"1402d. Les chefs d'exploitation de bois, les entretpreneurs
et sous-entrepreneurs de coupe de bois seront tenus responsa-
bles de toutes violations de la loi de la chasse concernant
l 'orignal, Je caribou et le chevreuil, commises par les hom-
mes sous leur contrôle.
Cependant, cette responsabilité n'est pas encourue si la
personne qui y est assujettie prouve qu'elle n'a pu empêcher
les faits reprochés. "
6. L'article 1407 des Statuts refondus, tel qu'édicté par la
loi 62 Victoria, chapitre 24, section 1, et remplacé par la loi
6 Edouard VU, chapitre 19, section 12, est de nouveau rem-
placé par le suivant:
"1407. Toute personne trouvée coupable d'avoir eu ou
d 'avoir actuellement en sa possession, en sa garde, ou bous
ses soins, les ©"bjets ainsi confisqués ou passibles de l'être,
est, dans chaque cas, passible d'une amende de pas moins de
vingt-cinq piastres, mais de pas plus de deux cents piastres,
pour la première offense; pour la deuxième offense, de pas
moins de cinquante et de pas plus de cinq cents piastres, et à
défaut de paiement immédiat, à un emprisonnement de pafl
moins d'un mois et de pa^ plus d'un an dans la prison com-
mune du district dans les limites duquel la contravention a
eu lieu ou la saisie et la confiscation ont été opérées, avec dé-
pens dians tous les cas.
Dj 0
11 est disposé de cette amende tel que proscrit par l'artiolo
1410."
7. L'article 1110 des Statuts refondus, tel qu'édicté par la
loi 62 Victoria, chapitre 24, section 1, et remplacé par la loi
6 Edouard VII, chapitre 19, section 16, est amendé en y ajou-
tant l'alinéa suivant:
"Les chefs d'exploitation de bois, les entrepreoieura et
sous-entrepreneurs de coupe de bois mentionnés dans l'article
1402d tombent sous le coup de cat article dans la mesure y
indiquée. "
8. La présente loi entrera en rigueur le jour de Ba eanc-
tion.
LOI DE CHASSE DE QUEBEC
La province de Québec est divisée en deux zones appelées
respectivement Zone No 1 et Zone No 2.
La Zone No 1 comprend toute la province, modns cette par-
tie des comtés de Chicoutimi et de Saguenay, à l'est et au
nord de la rivière Saguenay.
La Zone No 2 comprend cette partie des comtés de Chicou-
timi et de SagTienay, à l'est et au nord de la rivière Sa-
guenay.
DES PROHIBITIONS DANS LA ZONE No 1,
lo Orignal, Chevreiul et Caribou.
"1396. Prohibition de chasser;
Il est défendu:
1. Le chevreuil et l'orignal;
De chasser, tuer ou prendre le chevreuil et l'orignal, entre
le premier jour de janvier» et le premier jour de septembre de
chaque année; sauf dans les comtés d'Ottawa et de Pontiac,
où il es/t défendu de les chasser, tuer ou prendre, entre le pre-
mier décembre d'une année et le premier octobre de l'année
suivante :
2. Le caribou;
De chasser, tuer ou prendre le caribou, entre le premier
jour de février et le premier jour de septembre do chaque
année ;
3. Chiens peur chasser l' orignal, etc. Exceptions;
De se servir de chiens pour chasser, tuer ou prendre l'ori-
gnal, le caribou ou lo chevreuil; mais il est permis de chas-
ser, tuer ou prendre ainsi le chevreuil (red deer) depuis le
vingt octobre jusqu'au premier novembre de chaque année;
211
4. Ravages, etc.;
De chasser, tuer ou prendre l'orignal ou le clievreuil dans
les "ravages" d'hiver ("yarding") de ces animaux ou en
profitant de la croûte de la neige ("crusting");
5. Faons;
De chasser, tuer ou prendre, en quelque temps que ce soit,
des faons ou broquarts, c'est-à-dire les pC'tits, jusqu'à l'âge
d'un au, des animaux mentionnés dans les paragraphes 1 et 2
du cet article;
G. Femelle de l'orignal;
De chasser, tuer ou prendre en quelque temps que ce soit,
la femelle de l'orignal. (S. R. Q., 1396; 52 V., eh. 19, art. 1;
59 V., eh. 20, art. 1; 3 Ed. VII, ch. 23, art. 1.)
"1397. Transport de l'orignal, etc., prohibé.
Il est défendu aux compagnies de chemins de fer, de ba-
teaux à vapeur et autres, ainsi qu'aux rouliers publics, de
transporter ou d'avoir en leur possession l'orignal, le caribou,
le chevreuil, en tout ou en partie, ou la chair, la tête et la
peau verte d'aucun de ces animaux, à moins qu'il n'y soit
attaché un coupon ("tag") émis par le département de la
Colonisation, des Mines et des Pêcheries, autorisant ce trans-
port. ' '
2. Id. après les 15 premiers jours de la proWbltlon,
Il est défendu aux compagnies de chemins de fer, do ba-
teaux à vapeur et autres, ainsi qu'aux rouliers publics, après
les quinze premiers jours de la date de prohibition, de trans-
porter l'orignal, le caribou, le chevreuil, la chair ou la tête,
en tout ou en partie, ou la peau verte d'aucun de ces ani-
maux."
3. Exception, si l'orignal, etc., a été pris dans une autre
province.
Les deux paragraphes précédents ne s'appliquent pas au
transport de l'orignal, du caribou et du chevreuil ou de la
chair, en tout ou en partie, ou de la tête et de la peau verte
d'aucun de ces animaux, s'il y est atta&hé un affidavit attes-
tant qu'ils ont été tués ou pris dans une autre province de
la puissance du Canada, en conformité des lois de cette pro-
vince ou dans un des Etats-Unis d'Amérique.
4. Paquet, etc., confectionné de manière à indiquer le
contenu.
Tout sac, paquet ou coffre, toute boîte ou valise ou tout
autre réce-ptacle servant à transporter le gibier doivent être
confectionnés de manière à faire voix leur contenu et la des-
cription de leur contenu. Les nom et adresse du propriétai-
re y doivent être indiqués but une étiquette à cet effet.
212
5. Pénalité.
Toute compagnie de chemin de fer, de bateaux à vapeur
ou autres, ou les rouliers publies ou tout autre personne fa-
vorisant, de quelque manière que ee soit, la contravention à
cet article, est passible d'une amende de dix piastres au
moins et de vingt-cinq piastres au plus pour chaque infrac-
tion et les dépens.
6. Permis de transport peut être accordé par le ministre.
Néanmoins, il est loisible au ministre de la Colonisation,
de« Mines et des Pècherie-s d'accorder, en tout temps, des
permis de transport lorsqu'il a été prouvé, à sa satisfaction,
que l'orignal, le caribou ou le chevreuil ou partie d'iceux,
que l'on désire transporter, ont été pris ou tués dans un
temps où la chasse en est permise et d'une manière légale.
7, Honoraire des permis.
Pour tout permis, ou coupons mentionnés dans cet article,
i! peut être exigé un honoraire dont le ministre fixe le mon-
tant, suivant les circonstances, mais qui ne doit pas excéder
cinq piastres. (6 Ed. VII, ch. 19, art. 1).
"1398. Nombre des animaux qui peuvent être tués. —
Permis autorisant d'en tuer un plus grand nombre. — Pro-
viso.
Nul ne peut chasser, tuer ou prendre vivants, pendant une
saison de chasse, plus d 'un orignal, deux chevreuUe et deux
caribous.
Le ministre peut néanmoins, s 'il le juge à propos, accorder
à toute personne domiciliée dans la province, sur paiement
d'un honoraire de cinq piastres, un permis l'autorisant à
chasser, tuer ou prendre vivants au plus trois caribous et
trois chevreuils additionnels.
Toutefois, le ministre peut dispenser du paiement de l'ho-
noraire ci-dessus tout colon de bonne foi ou tout sauvage,
dont la pauvreté lui est démontrée d'une manière satisfai-
sante, et qui a besoin de ce gibier comme un moyen de sub-
sistance pour lui-même et pour sa famille." (S. R. Q., 1398;
59 V., ch. 20, art. 1; 1 Ed. VH, ch. 12, art. 1).
2o Castor, Vison, Loutre, Martre, Pékan, Lièvre, Ours, Bat
Musqué, etc.
"1399. Défense de chasser:
Il est défendu de chasser, tuer ou prendre:
1. Le castor;
Le castor, en tout temps jusqu'au premier novembre 1910
pour la zone No 1, et après cette date, entre le premier jour
d'avril et le premier jour de novembre de chaque année"
(6 Ed. Vn, ch. 19, art. 2).
213
2. Le vison, etc.;
Le vison, la loutre, la martre, le pékan, le renard et le chat
sauvage, entre le premier jour d'avril et le premier jour de
novembre de chaque année. Cependant, il est permis en tout
temps de ahasser, tuer ou prendre les variétés de renards
connus sous le nom de renards jaunes ou rouges.
3. Le lièvre, etc.;
Le lièvre, entre le premier jour de février et le premier
jour de décembre de chaque année, et l'ours entre le premier
jour de juillet let le vingtième jour d'août de chaque année.
(6 Ed. Vn, eh. 19, art. 2).
4. Le rat musqué ;
Le rat musqué en aucun temps de l'année, excepté dans le
mois d'avril. (6 Ed. VII, eh. 19, art. 2).
5. Rapport au ministre par personne faisant le commerce
de fourrures ;
"Toute compagnie, société ou personne faisant le commer-
ce de fourrures qui, en vertu de quelqu'une des dispositions
de cette loi, a chassé ou fait chasser les animaux à fourrures
ou une espèce quelconque des animaux à fourrures mention-
nés dans cet article, est tenue de faire rapport dans les quinze
premiers jours du mois de mai de chaque année, au ministre
de la Colonisation, des Mines et des Pêcheries, de la quanti-
té et de l'espèce de ces animaux qu'elle a tués ou achetés,
ou mis sur le marché dans la province de Québec." (6 Ed.
vn, eh. 19. art. 2).
3o Bécasse, Bécassine, Perdrix, Canard Sauvage, Macreuse,
Sarcelle, etc.
"1400. Défense de chasser:
Il est défendu:
1. De ehasser, tuer ou prendre:
(a) La bécasse, etc.;
Les bécasses, les bécassines, les pluviers, les courlis, les
chevaliers et les maubèches, entre le premier jour de février
et le premier jour de septembre de chaque année; les perdrix
grises et de savane, entre le quinzième jour de décembre et
le premier jour de septembre de chaque année, et les perdrix
blanches (ptarmigan) entre le premier jour de février et le
premier jour de novembre de chaque année;
(b) La macreuse, etc.;
"Les macreuses, les sarcelles ou les canards sauvages d'au-
cune espèce, excepté les harles (becs-scies), les huards et les
goélands, entre le premier jour de mars d'une année et le
premier jour de septembre de la même année." (6 Ed. Vil,
ch, 19, art. 3).
214
(c) Défense de chasser pendant certaines heures.
En tout temps de l'année, une heure après le coucher du
soleil et une heure arvant son lever, d'aucune manière, la bé-
casse, la bécassine, la perdrix ou les macreuses, sarcelles ou
canards sauvages, d'aucune espèce; et durant ces heures pro
hibées, il est également défendu de garder ou d'exposer, eoua
aucun prétexte, des leurres ou appelants, soit près d'une ca-
che, d'une embarcation ou du rivage;
2. Enlèvement des œufs. — Droit de chasser pour la nour
liture dans certaines parties de la province.
''De déranger, endommager, cueillir ou enlever en tout
temps, les œufs d 'aucune espèce de gibier à plume, L/es vais-
seaux ou chaloupe^ employés à déranger, cueillir ou enlever
les œufs d'aucune espèce des dits oiseaux, peuvent, ainsi que
les œufs, être confisqués et vendus.
Néanmoins, les habitants de cette partie de la province
comprise dans la zone No 2, telle que définie par cette loi, et
ceux du comté d? Gaspé, peuvent, pour leur nourriture seule-
ment, y chasser, tuej ou prendre les oiseaux mentionnés dans
le paragraphe b du présent article en tout temps de l'année
— sauf entre le premier juin et le premier août." (6 Ed.
Vn, ch. 19, art. 3).
'•1400a, Achat et vente de perdrix prohibés. — Expres-
sions "vente" et "achat" définies, — Fardeau de la preuve
en certains cas. — Pénalité.
"Il est défendu d'acheter ou de vendre, d'exposer en ven-
te ou d'avoir en sa possession, avec l'intention de la vendre,
aucune perdrix grise ou de savane et aucune bécasse avant
le premier jour d'octobre 1910.
Toute livraison de telle perdrix ou de telle bécasse faite
autrement qu 'à titre purement gratuit, constitue une vente,
et toute acceptation de telle perdrix ou de telle bécasse au-
trement qu 'à titre purement gratuit constitue un achat, dans
le sens de cette disposition.
Si une telle perdrix ou une telle bécasse est trouvée en la
possession d'un commerçant ou d'une personne vendant ou
ayant en sa possession pour des fins de vente des denrées ou
des produits, la preuve que ce commerçant ou cette personne
m'a pas cette perdrix ou cette bécasse en ea possession avec
l 'intention de la vendre, est à la charge du commerçant ou
de la personne qui l'a en sa possession.
Toute contravention aux dispositions du présent article
rend celui qui en est trouvé coupable passible pour une pre-
mière infraction d'une amende de $2.00 au plus, et de $1.00
au moins et des dépens par chaque tête de perdrix et de bé-
casse, selon le cas; pour une deuxième infraction, d'une
amende de $10.00 au plus et de $5.00 au moina par chaque
215
tête; pour une troisième infraction et toute récidive, de la
même amende que pour la deuxième infraction, et d'un em-
prisonnement de trente jours au moins et de trois mois au
plus, avec dépens dans tous les cas. ' ' (6 Ed. VIT, cb. 19,
art. 4).
COUT DE LA LICENCE DE CHASSE.
Les personnes non domiciliées dans la Province de Québec
qui ne sont membres d'aucun club dûment incorporé dans la
Province $25.00
Les personnes non domiciliées dans la Province, membres
actifs de «lubs de chasse et de pêche légalement orga-
nisés 1 . . . . $10.00
Les résidents de la Province qui veulent faire transporter
le gibier ou le vendre (Art. 1414a) $1.00
LA PEUR DU TONNERRE.
La peur du tonnerre n'est pas générale. Il est des person-
nes qui aiment pendant l'orage à ouvrir portes et fenêtres
pour mieux admirer les éclaïTs et les illuminations électri-
ques. Celles-là prétendent que c'est une pratique sans dan-
ger et sourient de voir les autres manifester une véritable
crainte à chaque nouveau coup de tonnerre.
La foudre est très capricieuse, et il faut souvent un rien
pour décider de sa marche dans les endroits habités. Une
porte ouverte, un courant d'air, iine cheminée qui fume, et la
route est toute tracée au fluide électrique.
Et beaucoup de personnes ne s'inquiètent pas des dangers
de la foudre. C'est un tort, et il convient de ne pas pins
jouer avec la foudre qu'a^^ec le feu.
Dans les maisons, les précautions sont bien connues. Ne
pas ■se grouper, s'éloigner des cheminées: la suie est bonne
conductrice de l'électricité. Eviter les courants d'air, choi-
sir pour se réfugier le milieu de grandes pièces.
En somme, il faut réagir contre la peur du tonnerre, mais
éviter de s'exposer bénévolement, par indifférence ou igno-
rance, aux coups de foudre.
LOGOGRIPHE No 5.
Ma tête à bas, de grand, je deviens tout petit;
Et je n 'ai plus ni pieds, ni pattes.
De savoir qui je suis, lecteur, si tu te flattes.
C'est que tu crois avoir beaucoup d'esprit.
Voir réponse, pngr 88.
216
X>BOHE
Temps pendant lequel la pêche est permise.
Saumon. — Du ler mai au 31 juillet; pêche à la mouche:
du 2 février au 14 août.
Truite de mer. — Du ler décembre au 31 octobre.
Ouananiche. — Du 1er décembre au 30 septembre.
Truite mouchetée (sal. fontinalis). — Du 1er mai au 30
septembre. La pêche à travers la glace est prohibée.
Truite grise (lunge) touladi (lake trout). — Du 2 décem-
bre au 14 octobre.
Achigan (longueur, pas moins de 9 pouces. Bar non com-
pris). — Du 16 juin au ler avril.
L'Anguille peut être prise dans des nasses et dans des éclu-
ses, mais ne peut l'être de manière à l'empêcher entièreonent
d'arriver à d'autres nasses.
Les mailles des filets ne doivent pas avoir moins d'un pou-
ce et un huitième, et le poisson moins de 30 pouces.
L'anguille ne peut être prise au dard ou au flambeau, du-
rant les mois d 'octobre et de novembre, dans les eaux fré-
quentées par le saumon et la truite.
Doré (longueur, pas moins de 15 ipouces). — Du 16 mai au
14 avril.
Eperlan. — Du 2 juillet au 31 mars.
Poisson blanc. — Du ler déceimbre au 9 novembre.
Maskinongé (longueur, pas moins de 24 pouces). — Du 15
juin an 15 avril.
Esturgeon (longueur, pas moins de 36 pouces). — Du 30
juin au 31 mai.
Les personnes non domiciliées dang la province et qui dé-
sirent y faire la pêche, devront, avant de commencer à pê-
cher, se procurer à cet effet un permis spécial.
Tarif des licences pour non résidents.
Pour la pêche au saumon $25.00
Membres des clubs non résidents 25.00
Pour toute autre espèce de poisson 10.00
Les membres de clubs 5.00
Les invit-és de clubs et les membres honoraires devront
payer le taux ordinaire de la licence.
ÏPour obtenir les licences de pêche, il faut s'adresser au
Département des Pêcheries, à Québec, ou à nos agents, ine-
pecteure et officiers, aussi aux secrétaires des différents clubs
217
autorisés à délivrer les liôeii«68 aux membre» et aux in-yité*
de leur club raapeetif.
Art. 1402b. — Toute persorine ou toutes personnes Ba-ns au-
cun permis, ayant en 6a possession un engin do péehe ou de
chasse prohibé par la loi, eera présumée violer la loi, et la
dite présomption sera suffisante pour établir que la dite per-
sonne ainsi trouvée, à pêcher ou chasser illégalement, et il
incombera à cette personne de démontrer qu'elle possédait
cet engin sans aucun objet illégal.
Art. 1394aa. — Quiconque "fait usage de dynamite" ou
autres "explosifs" pour la pêche des poissons visés pax cet-
te loi, est passible d'un "emprisonnement" de douze mois.
Exportation de certaines espèces de truite.
Personne ne recevra, n'expédiera, ne transportera ni n'aura
en sa possession, daus le but de l'expédier ou de la transpor-
ter hors du Canada, aucune truite mouchetée, truite de riviè-
re ou de mer, prise ou capturée dans les provinces d 'Ontario,
de Québec, du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Ecosse et
de l'Ile du Prince-Edouard; pourvu: —
(a) que toute persoune pouTra ainsi expédier la truite cap-
turée par elle pour le sport jusqu'à vingt-cinq livres pesant,
si l'envoi est accompagné d'un certificat à cet effet, soit de
l'officier local des pêcheries dans le district duquel le pois-
son a été capturé, eoit de l'agent local de la station adjacen-
te à la localité où le poisson a été capturé, ou est accompagné
d'une copie de la licence ou du permis officiel délivré à la
personne faisant l'envoi;
(b) qu'aucun paquet de cette truite n'excédera vingt -cinq
livres pesant, ni que personne n'aura la permission d'expé-
dier plus qu'un paquet durant la saison.
Pour vivre heureux.
Un vieux docteur écrivant à son fils lui donnait les conseils
suivants:
"Marche deux heures par jour. Dors sept heures toutes
les nuits. Lève-toi dès que tu t'éveilles.
"Travaille dès que tu es levé. Ne mange qu'à ta faim, et
toujours lentement. Ne bois qu'à ta soif. Ne parle que lors-
qu'il le faut et ne dis que la moitié de ce que tu penses. N'é-
cris que ce que tu peux signer. Ne fais que ce que tu peux
dire.
"N'oublie jamais que les autres compteront sur toi, mais
tu ne dois pas compter sur eux. N'estime l'argent ni plus ni
moins qu'il vaut; c'est un bon serviteur, mais c'est un mau-
vais maître."
218
PRONOSTICS DE LA TEMPERATURE
POliE L'ANNEE 1910.
Jajvviee. — Les premiers jours de l'année seront beaux;
(iu 3 au 11, nous devons nous attendre à une tempête de nei-
ge durant ces jours; du 11 au IS, nous avons toutes les pro-
babilités de la continuité de la neige et temps froid; du IS
au 25, la température se maintient froide avec vent du nord-
est; du 25 au 2 février, les jours seront moins froids et le
<:i<?l plus clair.
Février. — Du 2 au 9, nous avons la certitude de fortes
chutes de neige qui causeront des obstructions dans les che-
mins; du 9 au 16, ces jours nous apporteront de grands vents;
du 16 au 22, nous aurons des journées variables de pluie ou
de neige; du 22 au 4 mars, ce laps de temps sera presque
toujours beau et froid.
Mars. — Du 4 au 11, durant cet espace de temps, nous au-
rons quelques tempêtes de neige; du 11 au 17, continuation
de la neige durant les premiers jours, ensuite la température
s'améliore; du 17 au 25, la température de ces jours sera va-
riable, avec grand vent à l'approche des Equinoxes; du 25 à
la fin du mois, les premiers jours, pluie ou neige, et sur la fin
du mois le ciel devient plus clair.
Avril. — Du 1er au 9, la majeure partie de cette durée
sera du beau temps; du 9 au 16, durant les premiers jours,
contiuuation du beau temps, mais vers les derniers jours,
température humide; du 16 au 24, le ciel est légèrement cou-
vert, et la température devient plus chaude; du 24 à la fin
du mois, le vent du sud nous apportera beaucoup de pluie.
Mai. — Du 1er au 9, durant ce laps de temps, la tempéra-
ture est changeante, tantôt beau, tantôt pluvieux; du 9 au
15, ces jours seront beaux et favorables aux travaux de la
terre; du 13 au 24, la température est froide et humide pour
la saison; du 24 à la fin du juois, nous aurons de belles jour-
nées avec ciel clair.
Juix. — Du 1er au 7, ce mois commence par de belles jour-
nées, mais encore froides pour la saison; du 7 au 14, durant
ces jours, la température est variable; du 14 au 22, le vent
du sud nous apportera des pluies fréquentes; du 22 au 29,
après quelques jours d'humidité, nous aurons un ciel clair;
et du 29 au 6 juillet, nous aurons du beau temps et des jour-
nées très chaudes.
Juillet. — Du 6 au 14, nous avons toutes les probabilités
de belles journées pendant cette durée; du 14 au 22,1a tempé-
rature est variable, et des orages accompagnés de tonnerre
éclateront sur plusieurs points; du 22 au 29, durant ce laps
de temps, nous aurons des jours pluvieux; du 29 au 5 août,
les derniers jours du mois nous donneront des journées ora-
geuses, et la température s'améliorera au commencement
(1 '.•mût.
219
Août. — Du ô au 12, nous aurons Je belles journées et très
chaudes; du 12 au 20, le temps est incertain et nuageux; du
20 au 29, nous aurons de fréquentes averses pendant ces
jours; du 27 au 3 septembre, durant oe laps de temps, nous
aurons de fréquentes ondées et des nuits très froides.
Septembre. — Du 3 au 11, il faut s'attendre à une tem-
pérature variable, mais plutôt mauvaise que belle; du 11 au
18, vent frais avec orages fréquents durant ces jours; du 18
au 25, nous aurons les plus belles journées de l'automne; du
2.5 au 3 octobre, les derniers jours du mois seront beaux, mais
onsuite nous aurons quelques gros orages accompagnés do
tonnerre.
Octobre. — Du 3 au 11, teimpérature plus froide avec
(juelques averses; du 11 au 18, nous aurons pendant cette du-
rée des journées variables, mais plutôt mauvaises que belles;
du 18 au 25, durant ce laps de temps, nous aurons des jour-
nées très pluvieuses; du 25 à la fin du mois, nous aurons de
belles journées, mais froides.
Novembre. — Du 1er au 10, nous aurons des pluies froides
et quelques brouillards pendant ces jours; du 10 au 1(5,
durant cet espace de temps, nous aurons do belles journées,
mais froides; du 16 au 23, nous avons la certitude de pluie
durant les premiers jours; du 23 à la fin du mois, le temps
est nuageux et fréquentes averses.
DÉCEMBRE. — Du 1er au 9, ce mois commence par de bel-
les journées, mais froides; du 9 au 16, nous aurons quelques
coups de vent avec neige durant ces jours; du 16 au 23, après
quelques jours d'un ciel clair, nous aurons une tempête de
neige; du 23 à la fin du mois, l'année se termine par des
journées très froides, avec neige et grand vent.
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PEEDICTIONS DE THOMAS MOULT
POUR L'ANNEE 1910.
Prédictions générales. — En cette année, le printemps sera
froid et mauvais aux biens de la terre. Les blés auront mau-
vaise venue dans le commencement de l'été, parce que la
eaison sera froide. Les blés recueillis en bonne terre seront
bons et de garde.
Tous les grains gerberont bien; mais août sera tardif, et
tous les grains se vendront bien en tous pays, en été.
Les vendanges seront tardives; mais il y aura en tous paya
beaucoup de vin.
A la fin de cette année, les grains diminueront de prix,
mais le bon vin sera requis et cher.
Prédictions particulières. — Naissance d'un grand prince.
Le commerce et les beaux arts seront portés jusqu'à leur
plus haute valeur et perfection.
Traité de paix entre les princes clirétieng.
Grande conspiration découverte.
Pronostications des biens de la terre. — Cette anné«, le
premier jour de l'année étant un samedi, l'hiver sera ven-
teux, le printemps beau, l'été variable et humide, l'automne
sec; le froment sera cher, et la vendange très rare. Il rô
gnera beaucoup de fièvres tierces et quartes. Mortalité de
vieilles gens. Il y aura passablement de bétail et beaucoup
de fruits; en un mot, les incendies seront très communs, et
causeront des pertes considérables à plusieurs provinces.
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cent onze, par La Compagnie J.-B. Rolland & Fils, au bureau du ministre
de l'Agriculture à Ottawa.
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mérite d'être conservé à titre de renseignements utiles.
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nous avons la certitude qu'elle ne pourra manquer de vous
apporter à son tour plaisir et profit, tant par l'utilité de ses
nombreux renseignements que par l'heureux choix de ses
autres matières que nous vous citons sommairement:
Comput ecclésiatique; fêtes mobiles; calendrier conforme à
rOrdo; éphémérides des douze derniers mois; la hiérarchie
catholique du Canada précédée d'un tableau synoptique; une
large part faite aux inoubliables et grandioses fêtes du Con-
grès Eucharistique; les Conseils de l'Instruction publique, de
l'Agriculture, des Arts et Manufactures, et la Commission
du Havre; l'Association des Manufacturiers Canadiens; la
Chambre de Commerce; les gouverneurs généraux et lieute-
nants-gouverneurs depuis la Confédération; le Parlement fé-
déral et les Législatures de chaque province; d'intéressan-
tes statistiques de la Ville de Montréal; le tableau des
Cours de Justice et des Banques; le tarif des Postes; les lois
de Chasse et de Pêche; les pronostics de la température,
A toutes ces informations se joignent d'agréables légendes,
d'intéressantes histoires inédites par nos auteurs canadiens:
"Fontaine, je ne boirai jamais de ton eau", par A.-D. De-
Celies; "Un Monsieur qui sait le Bridge", par R. Giraxd;
"Tiquienne Ladouceur", par A. Bourgeois; des conseils et
recettes pratiques d'économie domestique; variétés amu-
santes, excellentes annonces, etc., etc. Les Editeurs.
Comput ecclésiastique pour 1911.
Nombre d'or (cycle ou révolution de dix-neuf ans pour
accorder l'année lunaire avec l'année solaire) 12
Epacte (nombre de onze jours que le soleil a en plus sur
l 'année lunaire) XXX
Cycle solaire (il est de 28 ans) 16
Indiction romaine (période de quinze ans, employée dans
les bulles du Saint-Siège) 9
Lettre dominicale (indiquant le dimanche durant toute
l'année) A
Lettre du Martyrologue p
Fêtes mobiles.
Pentecôte 4 juim
Sainte Trinité. ... 11 juin
Fête-Dieu 15 juin
1er dim. de l'A vent.. 3 dée.
Dimanches après la
Pentecôte 25
Septuagésime ... 12 février
Les Cendres ... 1 mars
Dim. de la Passion. 2 avril
" des Ramaux. 9 avril
Pâques 16 avril
Rogations . .22, 23 et 24 mai
Ascension 25 mai
Quatre-Tempi.
Printemps les 8, 10 et 11 mars.
Eté les 7, 9 et 10 juin.
Automne les 20, 22 et 23 septembre.
Hiver les 20, 22 et 23 décembre.
8
Oommemcement des quatre Saisons.
Le Printemps, le 21 mars, à 0 h. 54 m. du soir. (Equi-
Qoxe,) c'est-à-dire que les jours et les nuits sont d'une égale
durée.
L'Eté, le 22 juin, à 8 h. 35 m. du matin.
L'Automne, le 23 septembre, à 11 h. 17 m. du soir. (Equi-
noxe,) e 'est-à-dire que les jours et les nuits sont d'une égale
durée.
L'Hiver, le 22 décembre, à 5 h. 53 m. du soir.
Fttes religieuses d'obligatiom.
Tous les dimanches de l'an- Le 1er noxembre, la Tous-
née, saint.
Le 1er janvier, la Circonci- Le 8 décembre, l'Immaculée
sion. Conception.
Le 6 janvier, l'Epiphanie. Le 25 décembre, NoëL
Le 25 mai, l'Ascension.
Fêtes légales. (Jours non Jurldlqnes).
Tous les dimanches de l'an- Le 3 juin, Fête du Roi.
née. Le 1er juillet, la Confédéra-
Le 1er janvier, la Circonci- tion.
sion. Le 4 septembre, Fête du tra-
Le 6 janvier, l'Epiphanie. vail.
Le 1er mars, les Cendres. Le 1er novembre, la Tous-
Le 14 avril. Vendredi saint. saint.
Le 17 avrU, Lundi de Pâques Le 8 décembre, l'Immaculée
Le 24 mai, Reine Victoria. Conception.
Le 25 mai, l'Ascension. Le 25 décembre, Noël.
Célébration solennelle du Mariage.
Cette année, ou pourra célébrer la solennité des "Noces"
du 7 janvier au 28 février inclusivement, et du 24 avril au
2 décembre aussi inclusivement.
Eres de l'année 1911.
De la création C4945 suivant les Bénédictins) 6874
De la période Julienne 6624
De la naissance de Jésus-Christ (ère chrétienne), 25 déc. 1911
De la fondation de Rome, selon Varron, 21 avril 2664
" " de Québec, 3 juillet 303
" " de Montréal, 17 mai 269
De la découverte de l'Amérique, par Christophe Co-
lomb, 11-12 octobre 419
De la découverte du Canada, par Jacques Cartier, 16
juillet 377
De la cession du Canada à l'Angleterre, 9 février 148
De la république des Etats-Unis, 4 juillet 135
De la république française. 4 septembre 41
De la Puissance du Canada, 1er juillet 44
Du règne de S. S. Pie X. 4 août 8
" " du roi Georges V, 7 mai 1
ObsarratlomB météorologlqnes, etc.
En 1909. — Première gelée d'automne, 29 octobre.
'< " neige " 22 novembre,
" Commencement de l'hiver, le 24 novembre.
En 1910. — Première traversée en voiture sur la glaoe, de
Longueuil à Hoebelaga, le 26 janvier,
" La glaee du Saint-Laurent commence à bouger
vis-à-vis de Montréal, le 26 mars.
" Le traversier "Longueuil" arrive dans le port
de Montréal, le 1er avril.
" Arrivée du premier Steamer d'outre-mer:
«• "l'Iona", de la ligne Thomaon, le 26 avril.
" Première forte gelée d'automne, le 28 octobre.
" Première tempête de neige, le 10 novembre.
Nota. — Pour le détail des années précédentes, voir nos Al-
manachs des années dernières.
BAEOMETEB PERPETUEL.
Le tableau ci-dessous, préparé pour le climat de la Grande-
Bretagne par le célèbre astronome Herschel, a été modifié
par des hommes compétents, de manière à convenir au climat
du Canada.
Si la nouvelle Lune,
la pleine, le
1er quartier, oa le
dernier arrivent
EN ÉTÉ.
EN HIVER.
Bntre minait et
2 h. du matin. .. .
" 2 et 4 "
" 4 et 6 "
" 6 et 8 " . . . .
" 8 et 10 «' . . . .
" 10 et midi
Entre midi et 2b. p.m. .
" 2 et 4 " . .
" 4 et 6 " . .
6 et 8
8 et 10 '«
1 0 et minait . ,
Beau
FraiSjfréquentes ondées
Pluie
Vent et pluie
Variable
Fréquentes ondées . ,
Très plurieui
Variable
Beaa
(Beau, si le vent est
N.-O
Pluie, s'il est sud ou
S.-O
Beaa
(Forte gelée, à moins
que le vent ne vienne
du sud ou de l'ouest.
Neige et tempête.
« i(
Tempête.
( Neige, si le vent est à
\ l'est ou à l'ouest.
f Neige, si le vent est à
1 l'ouest.
Neige ou froid.
Beau et doux.
Beau.
Beau et gelée, si le vent
est N. ou N.-E.
Pluie ou neige, s'il est
■ad ou sud-ouest.
il << «
Beau et froid
N. B.— Iiei pridlotioni de oe tablean teiont d'«nt»at plni oorreotM qna l«i
ibkDtremontt de la Inné l'efleotneront plni prèi de midi on de minnit.
la« tablnkii de l'éU ett olni axaot qna oelni de 1>hiTer
6
Jeûnes de précepte avec abstinence.
1* Toni les mereredis, yendredig et lamedii dei Qnatre-
Temps de l'année;
2o. Les Jours de "VigUe" de la Pentecôte, (3 juin); d«
la solennité des SS. Apôtres Pierre et Paul, (1er juillet); d»
la solennité de l'Assomption, (19 août); de la Toussaint,
(31 octobre).
3o Le mercredi des Cendres et les trois jours saÎTanti, 2, 8
et 4 mars.
4' Tous les mercredis, rendredis et samedis des einq pre-
mières semaines du carême;
5* Le dimanche des Hameaux et les six autres jours de la
Semaine sainte;
6» Tous les mercredis et vendredis de l'Avent.
N. B. — Tous les jours du carême sont jeûnes de précepte,
cependant, les lundis, mardis et jeudis des cinq premières se-
maines du carême, il n'y a point d'abstinence "totale", mais
seulement "partielle"; c'est-à-dire qu'en ces jours, on peut
fair© un "seul" repas en grss (le midi) et il n'««t p«a per-
mis de faire usage de poisson à ce repas. Si l'on use de
viande, on ne peut manger de poisson au même repas, mais
on peut renoncer à la viande et manger du poisson, etc. Les
œufs ne sont défendus ni avec la viande ni avec le poisson.
Eclipses durant l'année 1911.
Cette année il v aura deux éclipses toutes deux du soleil.
Le 28 avril, éclipse totale du soleil, visible au Canada,
seulement comme éclipse partielle; le soleil se couchant
éclipsé; visible dans l'est de l'Australie et dans une large
partie du centre et du sud de l'Océan Pacifique.
Le 21 octobre, éclipse annulaire du soleil, invisible au
Canada, mais visible dans une grande partie de l'Asie, l'Aus-
tralie et dans tme partie des Océans Pacifique et Indien.
Apparence des Planètes pour 1911.
Venus sera étoile du soir depuis le commencement de l'an-
née jusqu'au 15 septembre; ensuite étoile du matin le reste
de l'année.
Mars sera étoile du matin depuis le commencement de
l'année jusqu'au 25 novembre; ensuite étoile du soir le
reste de l'année.
Jupiter sera étoile dn matin depuis le commencement de
l'année jusqu'au 30 avril; ensuite étoile du soir jusqu'au
18 novembre; étoile du matin le reste de l'année.
Saturne sera étoile du soir depuis le commencement de
l'année jusqu'au 1er mai; ensuite étoile du matin jusqu'au
10 novembre: étoHe du soir le reste de l'année.
Explication des signes et abréviations.
La colonne cl. désigne la couleur des ornements de l'Eglise
pour chaque jour; le signe t les jours où on peut dire des
messes basses avec des ornements noirs; et le signe • les di-
manches où à vêpres on prend la couleur du jour suivant.
N. L., Nouvelle Lune, P. Q., Premier Quartier.
P. L., Pleine Lune. D. Q., Dernier Quartier.
H. M.. Heure. Minute. QTn. Onnfr»-T>^r>.
JANVIER Jm\ ^^ JOURS
Consacré à l'Enfant Jésus ^^^aSlftl^ Signe du Verseau
Les jours croissent de 1 heure 5 minutes.
ÎP.Q.
le 8, à Ih. 26m. du matin. ^ D. Q. le 22. à Ih. 27m. di
j matin.
®P. L. le
14. à 5h. 32m. du soir. 1 © N. L. le 30, à 4h. 51m. du matin.
Jours de la
semaine.
CL.
FÊTES RELIGIEUSES.
SOLEIL
Lev. Cou.
LUNE
L. C.
H. M
H. M.
H. M.
DIM.
1
b
Circoncision, doub.2e cl. 7 47
4 21
5 5
Lundi
2
r
Octave de St Etienne, M., doub. 7 47
4 22
6 10
Mardi
3
b
Octave de St Jean, Ap. et Ev., d. 7 47
423
7 20
Merc.
4
r
Octave des SS- Innocents, doub. ;7 46
4 24 8 31
Jeudi
5
b
Vig-ile de l'Epiphanie, semid. [7 46
4 25; 9 44
Vend.
6
b
EPIPHANIE, doub.lrecl.(dobl.)7 46
4 26 10 59
Sam.
7
b
De l'Octave, semid. 7 45
4 28 matin
DIM.
8
b
Dim. dans l'Octave, semid. 7 45
4 29 0 13
Lundi
9
b
De l'Octave, semid. 7 44
4 30 1 28
Mardi
10
b
De l'Octave, semid. |7 44
4 31 2 48
Merc.
11
b
De l'Octave, semid. ,7 43
4 32 4 8
Jeudi
12
b
De l'Octave, semid. 7 42
4 33j 5 28
Vend.
13
b
Octave de l'Epiphanie, doub. privil. '7 42
4 34| 6 43
Sam.
14
b
St Hilaire, E. D., doub. |7 42
4 35! lever
DIM.
15
b
2 Ep. T. S. Nom de Jésus, d. 2e cl. 7 40
4 37 5 28
Lundi
16
rf
St Marcel, P. et M., semid. 7 40
4 38 6 44
Mardi
17
b
St Antoine, Abbé, doub. 7 39
4 39! 7 58
Merc.
18
b
Chaire de St Pierre à Rome, d.maj. 7 39'4 4li 9 12
Jeudi
19
rt
St Canut, M., semid. 7 384 42 10 25
Vend.
20
r
SS. Fabien et Sébastien, MM., d. 7 37 4 43 11 30
Sam-
21
r
Ste Agnès, V. et M., doub. 7 364 45! matin
DIM.
22
b
^Ep. Ste Famille J.M.J., d. 2e cl. 7 354 46
0 37
Lundi
23
b
Epousailles de la B. \'. M., d. maj. 7 344 47
1 44
Mardi
24
r
St Timothée. E. et M., doub. 7 334 49
2 50
Merc.
25
b
Conversion de St Paul, doub. maj. 7 32 4 51
3 55
Jeudi
26
r
St Polycarpe, E. et M., doub. '7 32 4 52 4 58
Vend.
27
b
St Jean Chrjsostôme, E.D., doub. 7 324 53: 5 57
Sam.
28
bt
St Raymond de Penn.,Conf., semid. 7 314 54 6 50
DIM.
29
b
4 Ep. St François de Sales, E. D. , d. 7 31 4 56
7 33
Lundi
30
rt
Ste Martine, V. et M., semid. 7 30 4 58
couc
Mardi
31
b
St Pierre Xolasque, Conf., doub. 7 285 C
6 19
Beaucoup d'étoiles visibles le Jour des ROI0,
Dénotent sécheresse et chaleur d'été.
L'hiver est fort bonne saison
Quand on a pour faire tison.
Le véritable honneur est dans l'estime que Dieu fait de
nous. "Peu m'importe le jugement que portent les hommes
sur moi; mon juge, c'est Dieu." S. Paul, apôtre.
7
JANVIER.
1 .
2 .
3 .
4 .
5 .
6 .
7 .
8 .
9 .
10 .
11 ,
12 .
13 ,
14 .
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
28 JOURS
Sigrne des Poissons
FEVRIER
Consacré aux Douleurs
de la Ste Vierge
Les jours croissent de 1 heure 33 minutes,
î P. Q. le 6, à lOh. 31m. du matin. 1 g; D. Q. le 20, à lOh. 50m. du soir.
® P. L. le 13. à 5h. 11m. du matin. | © N. L. le 28, à 7h. 37m. du «oir.
Jours de la
semaine.
CL.
FÊTES RELIGIEUSES.
1 SOLEIL
j Lev. Cou.
LUNE
L. C.
H. M. H. M.
H. M.
Merc.
1
r
St Ignace, E. et M., doub.
7 27 5 1
7 S4
Jeudi
2
b
Purification DE laB. V. M., d. 2e cl.
7 26|5 2
8 50
\'end.
3
rt
StBlaise,E.etM.,s.(rfPass.deX.-S.;
7 25
5 3
10 8
Sam.
4
b
St André Corsini, E.C., doub.
7 23
5 5
11 17
DIM.
5
r*
5 £>>. Ste Agathe, V.et M. ,d. (Sol. de
7 22
5 6
matin
Lundi
6
b
St Tite, E.'C, doub. [la Purif.)
7 20
5 8
0 86
Mardi
7
b
St Romuald, Abbé, doub.
7 19
5 9
1 55
Merc.
8
b
St Jean de Matha, Conf., doub.
7 18
5 11
3 12
Jeudi
9
b
St C}'rille d'Alexandrie, E. D. ,doub.
7 17
5 13
4 26
Vend.
10
b Ste Scholastique, \'. , doub.
7 16
5 14
5 34
Sam.
11
b [ N,-D. de Lourdes, doub. maj.
7 14
5 16
6 29
DIM.
12
vl*
Septuagésime, 2e cl., semid.
7 13
5 17
lever
Lundi
13
b
Ste Geneviève, V., doub.
7 11
5 18
5 38
Mardi
14 r
Prière de X. -S., doub. mai.
7 9
5 19
6 49
Merc.
15 r 1 SS. Martyrs Japonais, doub.
7 8
5 20
8 4
Jeudi
16 bf T. S. Sacrement, semid.
7 6
5 22
9 18
\'end.
17 vit Re la Férié (rj Passion de N.-S.)
7 4
5 24
10 19
Sam.
18 r St Siméon, E. et M., doub.
7 35 25
11 28
DIM.
19 vl ' Sexagésime, 2e cl., semid.
7 15 27
matin
Lundi
20 vif De la Férié (bf SS. Anges).
7 05 28
0 37
Mardi
21 r i De la Passion de X.-S., doub. maj.
6 595 30
1 48
Merc.
22 b j Chaire de St Pierre à Antioche,d. m.
6 57'5 31
2 46
Jeudi
23 b Vig. St Pierre Damien, E.D., doub.
6 55;5 33
8 47
Vend.
24 r St Mathi.vs, Ap., doub. 2e cl.
6 53;5 34
4 42
Sam.
25 bt| Ste Marguerite Cort., pénit. , sd.
6 515 35
5 28
DIM.
26 vl ' QfiNOLAGÉsiME, 2e cl., semid.
6 495 37
6 8
Lundi
27 vit; De la~Férie (bt SS. Anges).
6 485 38 6 40
Mardi '
28
vit
De la Férié (rt SS. Apôtres). ^
6 47.
5 39
couc.
Février trop doux présage un printemps froid.
Vaut autant voir un loup à travers un troupeau,
Que le mois de février beau.
Tous les mois de l'année maudissent un beau mois de février.
Ni les plus secrètes forêts, ni les plus hautes montagnes
ne donnent le bonheur à l'homme, s'il n'a en lui-même la
solitude de l'esprit, la paix de la conscience, les ascensions
du eoear. S. YvM de Cliartrei.
9
FEVEIER.
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
2S
10
MARS O^r ^'^ JOURS
Consacré à Saint Joseph 3^0^^^^ Signe du Bélier
Les jours croissent de 1 heure 48 minutes.
5 P. Q. le 7, à 6h. 8m. du soir. 1 C D- Q- le 22, à 7h. 32m. du soir.
® P. L. le 14, à 7h. 5m. du soir.
© N. L. le 30, à 7h. 44m. du matin.
Jours de la
semaine.
CL.
FÊTES RELIGIEUSES.
SOLEIL
Lev. Cou.
LUNE
L. C.
H.M.
H.M.
H. M.
Merc
1
vl
Les Cendres. (1)
6 44
5 42
6 35
Jeudi
2
Vit
De la Férié (bt T. S. Sacrement).
6 42
5 43
7 51
\'end .
3
r
Ste Couronne d'Epines, doub. maj. 6 40
5 44
9 3
Sam.
4
bt
St Casimir, Conf. , semid. 6 39 5 45
10 24
DIM.
5
vl*
1er du Carême, Ire cl., semid. 6 37^5 47
11 44
Lundi
6 r
SS. Perpétue et Félicité, MM., doub. 6 365 48
matin
Mardi
7
b
St Thomas d'Aquin, C. D., doub. 6 3415 49
1 3
Merc.
8
b
Q. Tps. St Jean de Dieu, Conf., d.
6 31 15 51
2 18
Jeudi
9
b
Ste Françoise, Ve, doub.
6 295 53
3 27
Vend.
10
r
Q. Tps. Ste Lance et SS. Clous, d. m.
6 275 54
4 27
Sam.
11 vit Q. fps. DelaFérie(btImm.Conc.)6 255 55
5 11
DIM.
12|vl* 2e du Carême, 2e cl.,.semid.
6 245 56
5 47
Lundi
13 b St Grégoire I,P.D., doub. (d'hier).
6 22
5 58
6 16
Mardi
14 vit De la Férié (rf SS. Apôtres).
6 20!5 59
lever
Merc.
15 vit; De la Férié (bt St Joseph).
6 186 1
6 56
Jeudi
16
vit De la Férié (bt T. S. Sacrement).
6 166 2
8 2
Vend.
17
b
St Patrice, E.C., doub. maj. '6 14 6 3
9 12
Sam.
18Î b
St Cvrille de Jérusalem, E.D., d. 6 116 4
10 22
DIM.
19
b
3eC."ST JOSEPH,pat.derEgl.,C.,6 106 6
11 28
Lundi
20
b
St Gabriel, Archange, d. m. [d. Ire cl. 6 96 7
matin
Mardi
21
b
St Benoit, Abbé, doub. maj. 6 76 8
0 34
Merc.
22
r
St Suaire de N.-S., d. m. (du 17). 6 56 9
1 36
Jeudi
23
b
St Turibe, E. C, doub.
6 36 11
2 32
Vend.
24
r Des Cinq Plaies de N.-S., doub. maj.
6 16 12
3 23
Sam.
25
b
Ann. b. V. M. , d. Ire cl. (non d'obi. )
5 596 13
4 4
DIM.
26
vl»
4e du Carême, 2ecl.,sd. (S. l'Ann. ^
5 57|6 14
4 37
Lundi
27
b
St Jean Damascène, CD., doub.
5 556 16
5 6
Mardi
28
bt
St Jean deCapistran, Conf., semid.
5 536 17
5 28
Merc .
29
vl"
De la Férié (bt St. Joseph).
5 526 18
5 46
Jeudi
30
vl--
De la Férié (bt T. S. Sacrement).
5 506 20
couc.
Vend.
31
r
Précieux Sang de N.-S., d. maj.
5 476 21
8 4
Le plus fort vent des premiers joutb du earême,
Le plus souvent dans l'année eat le même.
Quand mars bien mouillé sera,
Bien du lin se récoltera.
Le pauvre qui s'enriehit ne fait que shanger de misère.
Epictète.
(1) Jeûne, tous les jours du Carême, les dimanches exceptât.
11
MA-RR,
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
li
'^^'^"" î^^ ^° JOURS
Consacré à Notre-Dame œS^SoT _. _
Auxill
atrlce |feS^^ ^'^"^
du Taureau
es.
Les jours croissent de 1 heure 40 miout
î P. Q. le 6, à Ih. Im. du matin. C D. Q. le 21. à Ih. 42m. du soir.
® P. L. le 13, à 9h. 43m. du matin. © N. L. le 28. à 5h. 31m. du soir.
Jours de 1
semaine.
a
CL.
FÊTES RELIGIEUSES.
SOLEIL
Lev. Cou.
LUNE
L. C.
H. M.
H. M.
H. M.
Sam.
1 vl-î
■ De la Férié (bf Imm. Conception).
5 44
6 22
9 28
DIM.
2 vl
Passion, Ire cl.,'semid. (1)
5 44
6 23
10 49
Lundi
3vl-f
De la Férié.
5 4-2
6 24
matin
Mardi
4 b
St Isidore, E. D., doub.
5 41
6 25
0 7
Merc.
5 b
St Vincent Ferrier, Conf., doub.
5 39
6 27
1 20
Jeudi
6vl-r
De la Férié.
5 37
6 29
2 28
Vend.
7 b
Notre-Dame de Pitié, doub. maj.
5 86|6 30
3 12
Sam.
8 vit
De la Férié.
5 3316 31
3 49
DIM.
9 vl
Rameaux, Ire cl., semid.
5 32
6 32
4 20
Lundi 1
3 vl
De la Férié.
5 30|6 33,
4 40
Mardi 1
li vl j De la Férié.
5 2816 Si!
4 57
Merc. L
2 vl
De la Férié.
5 26:6 36 5 16
Jeudi i;
3 b
Jel-di Saint, doub. Ire cl.
5 246 37 lever
Vend. 1^
l n
Vendredi Saint, doub. Ire cl.
5 22:6 38i 8 6
Sam. L
) b
Samedi Saint, doub. Ire cl.
5 20
6 40] 9 15
DIM. 1(
5 b
PAQUES, doub. Ire cl.
5 18
6 42 10 21
Lundi 1'"
• b
De l'Octave, 1 , , n ,
De rOctave! ) ^°"''- ^'^ ^'^
5 17
6 43 11 23
Mardi 16
i h
5 15
6 44l matin
Merc. lî
) h
De l'Octave, ^
De l'Octave, . ,
T-> i/-> . ^ semid.
De 1 Octave,
De l'Octave, J
5 13
6 45 0 23
Jeudi 2(
) h
5 11
6 47 1 16
Vend. 2]
h
5 10
6 48 2 0
Sam. 22
! b
5 86 49 2 37
DIM. 2£
î b
1 Pâç. QuASiMQDO, doub. privil.
5 66 50 8 7
Lundi 2r.
r
St Fidèle de Sigm. , M. , doub.
5 5'6 51 3 81
Mardi 2c
1 r
StMarc, Ev.,d. 2e cl. (proc.rog.vI.)5 36 53; 3 50
Merc. 26
rt
SS.CletetMarcellinPP. etMM.,sd.5 216 54 4 6
Jeudi 27
b
N.-D. du Bon-Conseil, doub. maj. 5 0 6 56 4 27
Vend. 2g
b
St Paul de la Croix, Conf., doub. 14 58 6 57 4 49
Sam. 2S
r
St Pierre, M., doub. 4 566 58i couc.
DIM. 3C
b^
2Pâç.Ste Catherine de Sienne, V.,d. 4 6516 59| 9 47
Ne erois pas de l'hirer aroîT atteint la an
Que la lune d'avril n'ait accompli »on plein.
En avril quand il tonne
C'est nouvelle bonne.
Jésus ne dit à Madeleine que ce seul mot: "Mari»!", «t
elle ne lui répondit que cet autre mot: "Maître!" C'était
tout dire. Féaslon.
(1) Pas d'offices votifs pendant la quinzaine de la Passion.
13
AVBXL.
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18 .
19 .
20 ,
21 .
22 .
23 .
24 .
25 .
26 .
27 .
28 .
29 .
30 .
14
MAI
Consacré à Marie
31 JOURS
Signe des Gémeaux
Les jours croissent de 1 heure 17 minutes.
D P. Q. le 5. à 8h. 20m. du matin. 1 C D. Q. le 21, à 4h. 29m. du matin.
® P. L. le 12, à Ih. 16m. du matin. | © N. L. le 28, à Ih. 30m. du matin.
Jours de la
semaine.
CL.
FÊTES RELIGIEUSES.
SOLEIL
Lev. Cou.
LUNE
L. C.
H. M. H. M.
H. M.
Lundi
1
r
SS. Phil. et Jacques, Ap., d. 2e cl.
4 54:7 0
11 4
Mardi
2
b
St Athanase, E.D,, doub.
4 63i7 1
matin
Merc.
3
r
Invent, de la Ste Croix, d. 2e cl.
4 51
7 3
0 15
Jeudi
4
b
Ste Monique, Ve, doub.
4 50
7 4
1 8
Vend.
5
b
St Pie V, P. C, doub.
4 49
7 5
1 52
Sam.
6
r
St Jean dev. la Porte Latine, d. maj.
4 47
7 7
2 24
DIM.
7
b
3Pâç. PATRON.STjOSEPH,d.2ecl.
4 45
7 8
2 49
Lundi
8
b
App. de St Michel, Arch., d. maj.
4 43
7 9
3 6
Mardi
9
b
St Grégoire de Naz., E. D., doub.
4 42
7 10
3 20
Merc.
10
b
St Antonin, E. C, doub.
4 41
7 11
3 37
Jeudi
11
b
St François de Gérolamo, Conf., d.
4 40
7 12
3 65
Vend.
12
rt
SS. Nérée, etc., MM., semid.
4 39
7 13
4 13
Sam.
13
b
St Léon I, P. D., doub. (du 11 avril).
4 37
7 16
lever
DIM.
14
b
^Pâq. Du Dimanche, semid/
4 36
7 16
9 14
Lundi
15
b
Stjean-Btede laSalle, Conf., doub.
4 35
7 17
10 15
Mardi
16
bt
St Ubald, E. C, semid.
4 34
7 18
11 11
Merc.
17
b
St Pascal Baylon, Conf., doub.
4 33
7 19
11 56
Jeudi
18
r
St Venant, M., doub.
4 32
7 20
matin
Vend.
19
b
St Pierre Célestin, P. C, doub.
4 31
7 20
0 36
Sam.
20
bf
St Bernardin de Sienne, C. , semid.
4 307 22
1 8
DIM.
21
r*
5 Pâq. St Jean Népomucène, M., d.
4 29;7 23
1 82
Lundi
22
b
Rog. St Isidore le labour., C, doub.
4 28,7 24
1 62
Mardi
23
b
i?<?g-.St Anselme, E.D.,d.(du21avril).
4 27!7 25
2 10
Merc.
24
b
Rog. Vig. N. -D.de Bonsecours,d.m.
4 27(7 27
2 30
Jeudi
25
b
ASCENSION, doub. Ire cl. (d'obi.)
4 267 28
2 52
Vend.
26
b
St Philippe de Néri, Conf, doub.
4 257 29
3 12
Sam.
27
b
St Bède, CD., doub.
4 247 30
3 40
DIM.
28
b
Z).rf«w5/'aStAug.deCant.,E.C.,d.
4 237 31
couc.
Lundi
29
bt
Ste M. -Madeleine de Pazzi, V., sd.
4 22|7 32
9 64
Mardi
30
bt
De l'Octave, semid.
4 217 33
10 58
Merc.
31
b
SteAngfèle de Mérici, V., doub.
4 20|7 34
11 48
De la pluie le premier jour de mai,
Ote aux fourrages leurs qualités.
Mai humide, beaucoup de paille et peu de blé.
Tant vaut l'homme, tant vaut la terre.
Une abeille vaut mieux que mille mouehet.
La science creuse la vie et ne la comble pas; la piété l'il-
lumine, l'élève et la remplit. B. P. Lacordaire.
15
MAT
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
1(3
17
18 \
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
Il
30 JOURS
Signe de l'Écrevisse
JUIN
Consacré au Sacré Cœur
de Jésus
Les jours croissent de 17 minutes du 1er au 20, et décroissent de i minutes
du 23 au 30.
5 P. Q. le 3, à 5h. 10m. du soir. 1 C D. Q. le 19, à 3h. 57m. du soir.
® P. L. le 11, à 4h. 57m. du soir. | © N. L. le 26, à 8h. 26m. du matin.
Jours de la
semame.
Jeudi
1
b
Vend.
2
b
Sam.
3
r
DIM.
4
r
Lundi
o
r
Mardi
6
r
Merc.
7
r
Jeudi
8
r
Vend.
9
r
Sam.
10 r î
DIM.
n b '
Lundi
12 b
Mardi
13 b
Merc.
14 b
Jeudi
15 b
Vend.
16 b
Sam.
17 b
DIM.
18 b
Lundi
19 b
.Mardi
20 b
Merc.
21 b
Jeudi
22 b
Vend.
23; b
Sam.
24 b
DIM.
25
b»,
Lundi
26
r
Mardi
27
r
Merc ■
28
bt
Jeudi
29
r !
Vend.
30
r !
1
FÊTES RELIGIEUSES.
Octave de l'Ascension, doub. priv.
X.-D. de Grâce, doub.maj. (d'hier).
Jeûne. De la Vig^ile.
PENTECOTE, doub. Ire cl.
De l'Octave, "1 , . i ,
r-» \-r\ ^ \ doub. Ire cl.
De 1 Octave, J
Q. Tps. Jeûne. De l'Octave, "|
De l'Octave, i . ,
O. Tps. Jeûne. De l'Octave, { s^"'"^-
O. Tps. Jeûne. De l'Octave, J
ÏPefit. STE TRIXITÉ, doub. 2e cl.
St Jean de St Facond, C, doub.
St Antoine de Padoue, Conf. , doub.
St Basile le Grand, E.D., doub.
FÊTE-DIEU, d.lre cl. (non d'obi.)
Stjean Frs Régis, Conf., doub.
De l'Octave, semid.
'2 P. Dim. dans rO., semid. (S. Fête
Ste Julienne de F. , V. , d. [Dieu, Pr. )
De l'Octave, semid.
St Louis de Gonzagfue, Conf. , doub.
Octave de la Fête-Dieu, doub. priv.
S.\CRÉ Cœlr de JÉsrs.doub.lre cl.
ST JEA\-BAPTISTE,doub.lrecl.
SP.St Guillaume, Abbê,d.(Sol.S.J. -
SS. Jean et Paul, MM., d. [Bte).
St Barnabé,Ap.,doub. maj. (du 11).
Vig. St Léon n, P. C, semid.
SS. Pierre et PAUL,d.lrecl.(n. d'obi.).
Commém. de St Paul, Ap., d. maj.
SOLEIL
Lev. Cou.
M. H. M.
207 34
207 36
197 37
197 37
187 38
187 38
177 39
177 40
17 7 40
1717 41
17|7 42
1617 42
16|7 43
16iV 43
167 44
16;7 44
1617 44
16'7 45
167 46
167 46
167 46
167 47
177 47
177 47
187 47
187 47
187 46
197 46
197 46
207 46
LUNE
L. C.
H. M.
matin
0 26
0 52
13
27
45
4
19
39
4
lever
9 5
9 54
10 36
11 10
11 36
11 57
matin
0 13
0 29
0 49
1 12
1 36
2 9
2 53
couc.
9 35
10 20
10 52
11 15
Les pluies pendant le mois de juin
Font belle avoine et ehétif foin,
n n 'e«t ai grand but eette terre
Que n'abatte un coup de tonnerre.
Rechercher des relationg distinguéee pour se mettre en re-
lief, «'est reeonnaître qu'on ne peut briller sans le reflet
d 'autrui.
17
TUTS.
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
18
JUILLET
31 JOURS
Consacré au Précieux Sang ^S^^^^^ft Signe du Lion
Les jours décroissent de 58 minutes.
5 P. Q. le 3, à 4h. 26m. du matin. 1 g; D. Q. le 19, à Oh. 37m. du matin.
® P. L. le IL à 7h. 59m. du matin. © N. L. le 25, à 3h. 18m. du soir.
Jours de la
semaine.
Sam.
1
b
DIM.
2| b
Lundi
B' r
Mardi
41 rt
Merc.
5; b
Jeudi
6
r
Vend.
7
b
Sam.
81 bt
DIM.
9 b
Lundi
10 rf
Mardi
11, b
Merc.
121 b
Jeudi
13 r+
Vend.
14! b
Sam.
15' bt
DIM.
16: b
Lundi
17: bt
Mardi
18' b
Merc.
19 b
Jeudi
20 b
Vend.
•21 b
Sam.
i22i b
DIM.
Î23' r
Lundi
241 vit
Mardi
251 r
Merc.
26' b
Jeudi
i27!bt
V'end,
''&i\ri
Sam.
29 bt
DIM.
30i b
Lundi
3]
Ib
FÊTES RELIGIEUSES.
Jeûne, Octave de St Jean-Bte, d.
4 Z'. Visit.de la b. V. M., d. 2e cl. (Sol
PRÉC.S.X.-S.,d.2ecl.(d'hier). [SS.Ap.)
De l'Octave, semid.
St Antoine-Marie Zaccaria, C, d.
Octave des SS. Pierre et Paul, doub
SS. Cyrille et Méthode, CC. PP., d.
Ste Elisabeth, Ve, semid.
5 P. DÉDic. DES Eglises, d. Ire cl.
Les SS. 7 Frères, MM., semid.
St Michel des Saints, Conf. , doub
St Jean Gualbert, Abbé, doub.
St Anaclet, P. et M., semid.
St Bonaventure, E. D., doub.
St Henri, Conf., semid.
6P. Oct. de la Dédicace, d.(Sol. S. C. )
St Alexis, Conf., semid.
St Camille de Lellis, Conf., doub.
St \^incent de Paul, Conf., doub.
St Jérôme Emilien, Conf, doub.
X.-D. duMont-Carmel,d.m. (dul6^
Ste Marie-Madeleine, doub.
7 P. St Apollinaire, E. et M., doub.
Vtg. de St Jacques (bt SS. Anges),
StJacques LE Maj., A.,d. 2e cl. (1)
Ste Anne, pat. de la P. Q. , d. Ire cl.
De l'Octave de Ste Anne, semid. (1)
SS. Nazaire, etc., MM., semid.
Ste Marthe, V., semid.
8P. Du Dim., s. (Sol. Ste Anne). (1)
St Ignace de Loyola, Conf., doub.
SOLEIL
Lev. Cou.
LUNE
L. C.
h.m.Ih.m.
H. M.
4 207 46
11 33
4 217 46
11 54
4 227 46
matin
4 237 45
0 10
4 23'7 45
0 25
4 247 44
0 43
4 247 44
1 6
4 257 44
1 37
4 267 44
2 13
4 26,7 42
2 59
4 27!7 42
lever
4 27|7 42
9 12
4 28i7 41
9 41
4 29i7 41
10 4
4 30-7 41
10 20
4 3li7 40
10 35
4 327 39
10 54
4 337 38
11 15
4 347 37
11 35
4 35 7 36
matin
4 35 7 35
0 4
4 37i7 34
0 42
4 3817 33
1 81
4 397 32
2 31
4 407 31
couc.
4 41!7 30
8 49
4 42J7 30
9 17
4 42!7 28
9 37
4 44'7 27
9 52
4 45i7 26
10 11
|4 4617 25
10 29
Pays
De la eanieule la elaire journée
Annonce une bonne année,
Si tu sarcles peu, tu moiseonneraa peu.
rude, peuple rude; pays gras, peuple paresseux
H n'y a eu de tout teanpm qu'un «ertain nombre de
ficelles pour gouverner le monde. A. TMers.
(1) Dans le diocèse de Montréal: le 25, r, St Jacques, titulaire de la cathédrale, d.
Ire cl. avec oct.^le 27, rt. de l'Oct. de St Taajue», sd. ; le S), r* Du Dimanche, sd.
1»
JUILLET.
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
so
31 JOURS
Signe de la Vierge
AOUT
Consacré au Saint Cœur
de Marie
Les jours décroissent de 1 heure 35 minutes.
D P. Q. le 1, i 6h. 35m, du soir. 1 C D. Q. le 17, à 7h. 17m. du matin.
® P. L. Ie9, àlOh. Im. du soir | © N. L. le 23, à llh. 21m. du soir
■J P. Q. le 31, à llh. 27m. du matin.
Jours de la
semame.
Mardi
1
b
Merc.
2
b
Jeudi
3
rt
Vend.
4
b
Sam.
5
b
DIM.
6
b
Lundi
7
b
Mardi
8
rt
Merc.
9
b
Jeudi
10
r
Vend.
11
r
Sam.
12
b
DIM.
13
b
Lundi
14
vit
Mardi
15
b
Merc.
16
b
Jeudi
17
r
Vend.
18
b
Sam.
19
bt
DIM.
20
b
Lundi
21
b
Mardi
22
b
Merc.
23
b
Jeudi
24
r
Vend.
25
b
Sam.
26
b
DIM.
27
b
Lundi
28
b
Mardi
29
r
Merc.
30
b
Jeudi
31
b
FÊTES RELIGIEUSES.
SOLEIL
Lev. Cou.
H
St Pierre-ès-Liens, doub. maj. (1) 4
Octave de Ste Anne, doub. 4
Invention de St Etienne, semid. 4
St Dominique, Conf., doub. maj. 4
N.-D. des Neiges, doub. maj. 4
9 P. Transfiguration de N.-S., d.m.4
St Cajetan, Conf., doub. 4
SS. Cyriaque, etc., MM., semid. 4
Fî;^.StAlp.M.deLig.,E.D.,d.(du2)4
St Laurent, M., doub. 2e cl. 4
Ste Philomène, V. et M., doub. 5
Ste Claire, V-, doub. 5
10/'. B. J.-M.Vianney, C.,doub. (1)5
Messe de la Vig. de l'Assomption. (1) 5
ASSOMPTION, doub. Ire cl. 5
St Hyacinthe, Conf., doub. 5
Octave de St Laurent, doub. 5
St Roch, Conf., doub. 5
Jeûne. De l'Octave, semid. 5
M P. StJoachim, d. 2e cl. (Sol. de 5
Stejeanne-Frse deC. ,Ve,d. [rAss.)5
Octave de l'Assomption, doub. 5
Vig. St Philippe Béniti, C, doub. 5
St BARTHÉLEMi,jAp., doub. 2e cl. 5
St Louis, roi, Conf., doub. 5
St Bernard, C. D., doub. (du 20). 5
12 P. St Cœur de Marie, doub. maj. 6
St Augustin, E. D., doub. 5
Décollation de St Jean-Bte, d. maj. 5
Ste Rose de Lima, V., doub. 5
St Raymond Nonnat, Conf., doub.|5
H M.
24
22
21
20
19
17
16
14
12
11
9
LUNE
L. C.
1
6 69
916 57
116 55
126 64
13 6 52
146 50
166 48
6 46
6 45
6 43
6 41
6 40
6 38
6 36
H, M.
10 47
11 9
11 35
matin
0 12
0 53
1 44
2 43
lever
8 8
8 27
8 43
9 3
9 20
9 39
10 4
10 36
11 21
matin
0 16
1 28
2 38
3 56
couc.
7 56
8 12
8 34
8 50
9 10
9 a5
10 8
Août humide, hiver rude;
Août sec, hiver neigeiix,
Autant vaut eelui qui ehasae et rieii ne prend,
Que celui qui lit et rien n'entend.
L'on n'arrive à rien d'utile en ayant peur d'antre «hoss
que de l'erreur et de la lâcheté. B. F. Lacordalr».
(1) Dans le diocèse de Montréal :1e 1er août, r, Octave de St Jacques, d. ; le 13
août, b, St Pierre-ès-Liens, d.m.(du 1er); leléaoût, b, B. J.-M.Vianney,d.(du4.)
* 81
ÀOÏÏT.
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
23 .
SEPTEMBRE
Consacré à Saint Michel
30 JOURS
Signe de la Balance
Les jours décroissent de 1 heure 42 minutes.
® P. L. le 8, à llh. 3m. du matin. 1 © N. L. le 22. à 9h. 43m. du matin.
(g; D. Q. le 15, à Oh. 57m. du soir. | î P. Q- le 30. à 6h. 14m. du matin.
Jours de la
semame.
1
Vend. 1
bt
Sam. 2
bt
DIM. 1 3
vr
Lundi
4
vrt
Mardi
5
bt
Merc.
6
vrt
Jeudi
7
bt
Vend.
8
b
Sam.
9
b
DIM.
10
b
Lundi
11
bt
Mardi
12
bt
Merc.
13
bt
Jeudi
14
r
Vend.
15
b
Sam.
16
rt
DIM.
17
b
Lundi
18
b
Mardi
19
r
Merc.
20
r
Jeudi
21
r
Vend.
22
b
Sam.
23
rt
DIM. 24
b
Lundi
25
vrt
Mardi
26
rt
Merc.
27
rt
Jeudi
28
rt
Vend.
29
b
Sam.
30
b
FÊTES RELIGIEUSES.
St Gilles.Abbé, S. (rtPass.de N.-S.)
St Etienne, Conf. , semid,
13 F. Du Dimanche, semid. (1)
De la Férié (bt SS. Anges).
St Laurent Justinien, E. C, semid.
De la Férié (bt St Joseph).
T. S. Sacrement, semid.
Nativité de LAB.V.M.,doub.2e cl.
St Pierre Claver, Conf., doub.
14P.StNomdeMarie,d.m. (S. de la
De l'Octave, semid. (1) [Nat.) (1)
De l'Octave, semid. (1)
De l'Octave semid. (1)
Exaltation de la Ste Croix, d. maj.
Octave de la Nativité, doub. (1)
SS. Corn, et Cyp., PP. et MM., sd.
15P.N.-D.DEs7DouLEURS,d.2ecl.
St Joseph de Cop., Conf., doub.
SS. Janvier et ees C, MM., doub.
Q. T.J. F/g-.SS.Eustache,etc.,MM.,
St Mathieu, Ap., doub. 2e cl. [doub.
Q. Tps.J. StThomas de Vill. ,E. C. ,d.
Q. Tps.J. St Lin, P. et M,, semid.
16/". N.-D. de la Merci, doub. maj.
De la Férié (bt SS. Anges).
SS. Cyp. et Justine, MM., s. (rtSS.
SS.CômeetDamien,MM.,sd.[Apôt.)
St Wenceslas, M., semid.
St Michel et touslesSS.Ang-.,d.2e
St Jérôme, CD., doub. [cl.
SOLEIL
Lev. Cou.
H. M
6 34
6 32
30
28
27
24
23
21
19
17
16
14
12
10
7
446
456
466
486
5 49l5 57
5 50
51
52
54
56
66
57
59
0
2
LUNE
L. C.
H. M.
10 48
11 34
matin
0 31
1 33
2 40
3 50
lever
7 6
7 25
7 46
8 7
8 37
9 18
10 8
11 8
matin
0 19
1 36
2 53
4 12
couc.
6 40
6 53
7 12
7 35
8 5
8 41
9 25
10 19
A la Sain.t-Mathi©u (le 21) 1«» jours
Egaux aux nuits dans leur cour*.
Pluie abondante pendant l'autonin»
Annonce printemps sec.
La jalousie est un hommag© maladroit qu« l'infériorité
rend au mérite.
(1) Dans les diocèses de Montréal, de Valleyfield et de îoliette : le 3 sept..
Solennité de la Nativité de la B. V. M. ; le 10 sept., b, St Nom de Marie, fête
patronale, doub. 1ère cl. avec octave ; les 11, 12, 13 et 15 sept., bfi de l'Octave du
St Nom de Marie, semid.
23
SEPTF.IffBIŒ.
1 .
2 .
3 .
4 .
5 .
6 .
7 .
8 .
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
24
OCTOBRE
Consacré aux Anges Gardiens
31 JOURS
Signe du Scorpion
Les jours décroissent de 1 heure 44 minutes.
® P. L. le 7, à llh. 17m. du soir. @ N. L. le 21, à llh. 15m. du soir,
g; D. Q. le U. à 6h. 52m. du soir. | D P. Q. le 30, à Ih. 48m. du matin.
^TeZâVe^ i <=^- FÊTES RELIGIEUSES.
SOLEIL
Lev. Cou.
LUN-E
L. C.
H.M.lH.M-
H. M.
DIM.
1 b
IIP. N.-D. DU St Ros.\iRaM.2ecl.;6 3|5 37
11 20
Lundi
2 b
SS. Anges Gardiens, doub. maj.
6 45 35
matin
Mardi
3vrt
De la Férié (r+ SS. Apôtres).
6 55 33
0 23
Merc.
4
b
St François d'Assise., C, d. maj.
6 75 31
1 32
Jeudi
6
bt
Du T. S. Sacrement, semid.
6 85 30
2 44
Vend.
6
b
St Bruno, Conf., doub.
6 9,5 27
3 59
Sam.
7
bt
De l'Immaculée Conception, semid.
6 ll|5 25
5 14
DIM.
8
b
18/^. Matern.B.V.M.,d.m. (Sol. S.6 12 5 24
lever
Lundi
9
rt
SS. Denis, etc., MM., sd. rMichel).|6 12
5 21
6 10
Mardi
10
bt! St Frs de Borg-ia, Conf., semid. 6 14
5 20
6 39
Merc.
11
vrt' De la Férié (bt St Joseph). 6 15
5 19
7 16
Jeudi
12 bf Du T. S. Sacrement, semid.
6 17
5 17
8 3
Vend.
13| bt| St Edouard, Conf., semid.
6 18
5 14
9 2
Sam.
14 r St Calixte, P. et M.,doub.
6 20
5 12
10 10
DIM.
15 b 1 19 P. Pureté de la B. V. M., d. m.
6 21,5 11
11 23
Lundi
16 b 1 St Gérard Majella, Conf., doub. (1)
6 23J5 9
matin
Mardi
17 b ! B. Marg-uerite-Marie Alac. ,V^, d.
6 2415 7
0 38
Merc.
18 r ' St Luc, Evang., doub. 2e cl. 6 255 5
1 55
Jeudi
19 b i St Pierre d'Alcantara, Conf., doub. 6 265 4
3 11
Vend.
20 b i St Jean de Canti, Conf., doub. 6 285 2
4 29
Sam.
21 r 1 Ste Ursule et sesC.,VV. et MM., d.l6 29,5 1
5 35
DIM.
22 b 20 F. Patron, de la B. V. M., d. m.i6 31 14 59
couc.
Lundi
23 b T. S. Rédempteur, doub. maj. :6 324 57
5 37
Mardi
24 b 1 St Raphaël, Archang-e, doub. maj. '6 334 55
6 4
Merc.
25 rt
SS.Chr.etDarie,MM.,s.(b+StJos.);6 a54 53
6 38
Jeudi
26 bf
Du T. S. Sacrement, semid. 6 364 52
7 19
Vend.
27 vif
F»;^.SS.SimonetJude(rtP.deN.-S.)6 38;4 50
8 8
Sam.
28 r
SS. Simon et Jude, Ap., d. 2e cL 6 394 48
9 5
DIM.
29 vr
21 P. Du Dimanche, semid. 6 41 4 47
10 8
Lundi
30vrt
De la Férié (bt SS. Angfes). 6 424 46
11 14
Mardi
31 vit
A/îne. F/>.delaTouss.(r+SS.Apôt.)6 434 45
matin
OÙ le rent couche à la Saint-DeniB (le 9)
n y reste les troi« quarta de l'année.
Dîne «obrement, soupe bonnement,
Dors pa««ablement et tu vivras longtemps.
Autant tu retrancheras à tee pl&isirB, autant tu ajoutera»
à ta vertu. laocrate.
(1) Dans la provinçç de Montréal, vrf De la Férié (bf SS. Anges).
25
OCTOBKE.
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28 ,
29
30 .
31 ,
21
30 JOURS
signe du Sagittaire
NOVEMBRE
Consacré aux Ames du
Purgatoire
Les jours décroissent de 1 heure 17 minutes.
® P. L. le 6. à lOh. 54m. du matin. | © N. L. le 20, à 3h. 53m. du soir.
X D. Q. le 13. à 2h. 26m. du matin. | î P- Q. le 28. à 8h. 4Sm. du soir.
Jours de la
semaine.
Merc.
1
Jeudi
2
Vend.
3
Sam.
4
DIM
Lundi
Mardi
Merc.
Jeudi
Vend.
Sam.
DIM.
Lundi
Mardi
Merc.
Jeudi
Vend.
Sam.
DIM.
Lundi
Mardi
Merc.
Jeudi
Vend.
Sam.
DIM.
Lundi
Mardi
Merc.
Jeudi
FÊTES RELIGIEUSES.
SOLEIL
Lev. Cou.
TOUSSAINT, d. Ire cl. (d'oblig.) 6 44
LUNE
L. C.
H. M
4 44
Trépassés, doub. 6 464 42
De l'Octave, semid. 6 484 40;
St Charles Borr., E.C., doub. 6 4914 39
22 P. Du Dimanche, semid. 6 514 37
De l'Octave, semid. ,6 52
De l'Octave, semid. 6 54
Octave de la Toussaint, doub. 6 55
Dédie, de la Basil, de Latran, d.m. 6 56
St André Avellin, Conf., doub,
St Martin, E. C, doub.
12 vr ! 23 P. Du Dimanche, semid.
13 bt; St Didace, Conf,, semid.
14i r I St Josaphat, E. et M., doub.
15 b ' Ste Gertrude, V., doub.
16 b I St Stanislas de Kostka, Conf., d.
17 bt St Grégoire le Thaumat. ,E. C, sd.
36
34
821
81
29!
28'
4 27
4 26
18 b Déd. des B. de SS. Pierre et Paul,
19 b 124/'. Ste Elisabeth, Ve, doub. [d.m.
20 b i St Félix de \'alois, Conf., doub.
21] b Présentation DE laB.V.M., d.m.
22! r : Ste Cécile, V, et M,, doub.
23; r ! St Clément, P. et M., doub, j7 16
24' b I St Jean de la Croix, Conf., doub. 7 17
25! r i Ste Catherine, V. et M., doub. 7 18
26| b 25 P. St Silvestre, Abbé, doub. :7 19
27 b St Léonard de P. Maurice, C, doub. 7 21
28 vrt De la Férié (rf SS. Apôtres). 7 22
29|vlt| Vigile de St André (bf St Joseph). 7 23
1301 r ! St .A.ndré, Ap., doub. 2e cl. 7 25
4 26
4 25
4 24
4 23
7 84 22
7 11,4 21
7 124 20
7 13l4 19
7
H. M.
0 22
1 35
2 48
4 3
5 18
lever
5 11
5 57
6 52
8 0
9 14
10 80
11 44
matin
0
17
27
35
46
57
4 18
4 18
4 17
4 16
4 15
4 15
4 14
4 13:
4 12l
1
2
3
4
5
6
couc.
5 14
6 1
6 56
7 56
8 59
10 6
11 16
matin
0 27
Autant d'heures de soleil le jour d« la Toussaint,
Autant de semaines à souffler dans see mains.
Neige d© Saint-André (!• 10)
Menace de cent jours durer.
Le flot chasse le flot. La renommée ^t comme ces vagues
qui viennent se briser au rocher pour «e reperdre bientôt
dans la grande mer de l'oubli.
27
NOVEMBRE.
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
28
DECEMBRE
31 JOURS
Signe du Capricorne
Consacré à Marie conçue
sans péché
Les jours décroissent de 20 minutes du 1er au 20, et croissent de 5 minutes
du 21 au 23.
® P. L. le 5, i 9h. 58m. du soir 1 © N. L. le 20, à lOh. 46m. du matin,
(g; D. Q. le 12. à Oh. 52m. du soir. 5 P. Q. le 28, à Ih. 58m. du soir.
Jours de la
semaxne.
Vend.
1
vr+
Sam.
2
r+
DIM.
3
vl*
Lundi
4
b
Mardi
o
b
Marc.
6
b
Jeudi
7
b
Vend.
8
b
Sam.
9
bt
DIM.
10
vl
Lundi
11
bt
Mardi
12
b
Merc.
13
r
Jeudi
14
bf
Vend.
15
b
Sam.
16
rt
DIM.
17
vl»
Lundi
18
b
Mardi
19
vit
Merc.
20
vit
Jeudi
21
r
Vend.
22
vit
Sam.
23
vl
DIM.
24
vl*
Lundi
25
b
Mardi
26
r
Merc.
27
b
Jeudi
28
vl
Vend.
29
r
Sam.
30
b
DIM.
31
b
FÊTES RELIGIEUSES.
SOLEIL
Lev. Cou.
De la Férié (rf Pass. de N.-S.)
Ste Bibiane,V. et M., semid.
1er de l'Avent, Ire cl., semid.
St Pierre Chrysologue, E.D. , doub.
St François-Xavier, C, d.m.(du3).
Jeûne. St Nicolas, E. C, doub.
Vig. St Ambroise, E. D., doub.
JeÛ7ie. L'IMMAC. CONC, d. Ire
De l'Octave, semid. [cl. (d'oblig.)
2e de l'Avent, 2e cl., semid.
St Damase, P. C. , semid.
Transi. S. M. de Lorette,d. m. (du 10).
Jeûne. Ste Lucie, \'. et ^L, doub.
De l'Octave, semid.
Jeûne. Oct. de llmm. Conc, doub.
St Eusèbe, E. et I\L, semid.
3e de l'Avent, 2e cl., semid. (1)
Expect. de la B. \. M., d. m.
De la Férié.
Q. Tps. Jeûne. Vig. De la Férié.
St Thomas, Ap., doub. 2e cl.
0. Tps. Jeûtie. De la Férié.
O. Tps. Jeûne. De la Férié.
4e de l'Av. , 2e cl. , Vig. de Noël, d.
NOËL, doub. Ire cl.
St Etienne, ]\L, doub. 2e cl.
St Jean, Apôt. etEvang-., d. 2e cl.
SS. Innocents, MI\L, doub. 2e cl.
St Thomas de Cantorb. , E. et I\L , d.
De l'Octave, semid.
D. dans VO. St Silvestre, P^ C , d^ _
Regarde comment sont menée»
Depuis Noël douze journées,
Car en suivant ces douze jours,
Lea douze mois feront leur cours.
H. M.
4 12
4 12
284 12
29
30
31
32
33
35
35
36
37
38
39
39
40
41
42
7 42
LUNE
L. C.
454 15
M.
43
48
8
29
52
lever
5 42
6 55
8 12
9 32
10 50
matin
0 7
1
2
8
4
5
7
couc.
4 49
5 48
6 50
7 57
9 5
10 13
11 24
matin
0 85
1 43
8 2
18
26
36
47
54
0
Rends souvent grâces à Dieu de tous les biens qu'il t'a
faits, de sorte que tu sois digne d 'en avoir davantage.
S. Lonls, roi.
'X(l) Pas d'offices votifs depuis le 17 décembre.
29
DECEMBRE.
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20 ,
21
22 ,
23 ,
24 .
25 .
26
27 ,
28 .
29 .
30 .
31 .
80
Sa Reconnaissance
n'a rien de surprenant
Il doit sa guérison aux GIN PILLS (pilules de
genièvre) absolument.
Si vous désirez savoir ce que les GIN PILLS (pilules de g^e-
nièvre) peuvent faire dans les cas de Maladies des Rognons et de la
Vessie, vous n'avez qu'à écrire à M. Fraser. Il vous l'apprendra ;
car il sait ce qu'il en est. Durant nombre d'années, il a souffert du
Mal de Reins, du Mal de Tête, de l'Indigestion, de la Bile, dont la
Maladie des Rognons est ordinairement accompagnée. La vie a été
pour lui un cauchemar. Il a essayé à peu près tout ce qui est connu
pour la Maladie des Rognons. Il a pris toutes sortes de médica-
ments, mais ses rognons le faisaient toujours souffrir de plus en plus.
Il en était au désespoir, lorsque notre annonce des GIN PILLS
(pilules de genièvre) lui tomba sous les yeux; il se décida, comme
dernier recours, à en faire l'essai.
Bridgeville, N.-E.
"Durant vingt-cinq ans, j'ai souffert de la Maladie des Ro-
gnons et de la Vessie et reçu les soins de plusieurs médecins, sans
cependant en retirer beaucoup de soulagement. J'avais abandonné
tout espoir de guérison quand j'essayai les GIN" PILLS (pilules de
genièvre). Maintenant je suis heureux de déclarer que j'ai
été guéri après avoir employé quatre boîtes de GIN PILLS (pilules
de genièvre)."
Une dépense de deux dollars seulement en GIN PILLS (pilu-
les de genièvre) opéra ce que tous les médecins n'avaient pu obtenir.
Quatre boites seulement ont guéri M. Fraser. Les GIN
PILLS (pilules de genièvre) vous guériront radicalement de la
Maladie des Rognons, des Urines brûlantes, de la Suppression ou
de l'Incontinence des Urines, du Mal de Reins, du Rhumatisme, de
la Sciatique, ou de la Pierre dans la Vessie.
Vous n'avez pas à achetef les GIN PILLS (pilules de geniè-
vre) pour en faire l'essai — ni à en payer le coût si elles ne vous sou-
lagent pas. Vcus pKJuvez obtenir un échantillon gratuit de GIN
PILLS (pilules de genièvre) en écrivant A la "National Drug
and Chemical Co., of Canada, Limited" (Dept. R.A. Toronto.)
Essayez-les et voyez si elles ne vous font i>as de bien — puisprocurez-
vous les boites régulières chez votre fournisseur— 50c la boite, 6 pour
§2.50. Si, après fessai de six boîtes de GIN PILLS (pilules de ge-
nièvre), vous n'avez pas constaté aucun soulagement, retournez
tout simplement les boîtes vides à votre pharmacien et votre argent
vous sera de suite remboursé. Chaque boite de GIN PILLS (pilules
de genièvre) est vendue avec cette garantie positive, nous croirons
à votre parole si vous désirez que votre argent vous soit remis. Ecri-
vez pour l'échantillon gratuit— essayez les GIN PILLS (pilules de
genièvre) — puis procurez-vous les boîtes régulières de votre fournis-
seur. Si vous ne pouvez obtenir les GIN PILLS (pilules de geniè-
vre) dans votre voisinage, écrivez directement à la "National
Drus and Chemical Co.) Toronto") et envoyez timbres
ou mandat-poste pour en solder le coût.
Charade No 9 : Jeton.
31
JANVIER.
EPHEMEREDES 1910.
1 — Installation de Wm-J. Gaynor à la mairie de New-York.
3 — La Sterling Bank of Canada ouvre une succursale à
Winnipeg.
6 — Lord Strathcona souscrit $25,000 pour aider à enrayer
l'épidémie de la tj'phoïde qui sévit à Montréal.
7 — M. Godefroy Langlois abandonne la direction du journal
"Le Canada".
7 — M. L.-J. Lemieux, député de Gaspé au parlement local,
est nommé shérif de Montréal.
7 — A MontréaJ, mort de Mlle Robertine Barry ("Fran-
çoise"), femme de lettre distinguée.
8 — ^A Rome, mort de S. E. le cardinal SatoUi, âgé de 70 ans.
10 — Dissolution du parlement anglais, par S.M.Edouard VII.
11 — Un traité entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis, rela-
tif à l'emploi des eaux limitrophes, est signé à
Washington.
14 — L'hon. W.-A. Weir, trésorier provincial, démissionne.
15 — ^Premier jour de rotation aux élections générales de
l 'Angleterre.
16 — ^S. G. Mgr Heylen, évêque de Namur (Belgique), et pré-
sident du Comité permanent des Congrès eucharisti-
ques internationaux, arrive à Montréal.
16 — Graves émeutes à Naples, provoquées par l'augmentation
du loyer des ouvriers.
17 — A l'Hôtel-Dieu de Montréal, mort du R. P. Léonardo,
ex-desservant de la colonie italienne; âgé de 55 ans.
17 — ^A Washington, ouverture de la conférence des gouver-
neurs de tous les Etats, par le président Taft.
18 — 'A Ottawa, ouverture du Congrès d'éducation des Cana-
diens-français d'Ontario.
20 — ^Ouverture de la 1ère session du 12ème parlement de la
'Colombie Anglaise, par le lieutenant-gouverneur Pa-
terson.
20 — ^Mise en nomination des candidats à la mairie, au bureau
■de contrôle et des échevins de la ville de Montréal.
21 — Catastrophe à Espanola, Ont.; le pont jeté sur la Spanish
River s'effondre au passage d'un train; 37 morts et
45 blessés.
24 — 'En France, par suite des pluies persistantes, les inonda-
tions atteignent les proportions d'une catastrophe.
25 — Ouverture de la 2ème session du 12ème parlement de
Toronto.
27 — La ville de Paris devient une nouvelle Venise; plus de
chemin de fer, effondrements partout.
29 — Le niveau de la Seine commence à baisser.
SI
Nécessaire de voyage
pour l'alitnentateur de la
Plume-Fontaine — 25c.
La
Meilleure Encre
pour la
Meilleure Plume
(The right Ink tor
the rigbt Pen)
Alimentateur contenu
dans le
Nécessaire de voyage
Rien ne contribue plus au mauvais fonc-
tionnement d'une plume à réservoir (Plume-
Fontaine), que la qualité de l'encre dont on
fait usage. Le mélange de diverses enci es produit aussi généralement
une action chimique qui l'épaissit, et la rend impropre au service d'aucune
plume-fontaine.
Ce n'est qu'après avoir fait des expériences avec l'encre de nom-
breux fabricants, et sans résultats satisfaisants, que nous avons décidé
de fabriquer nous-mêmes une encre, de laquelle nous pourrions garantir
la qualité et avoir la certitude que, avant de lui faire porter notre mar-
que de commerce, elle possède réellement toutes les propriétés qu'elle
doit avoir pour une ENCRE SUPERIEURE.
Elle se livre en flacons de toute grandeur
De 2 onces à une pinte. Combinaison— Bleue— Noire
pour écrire et copier.
Il est incontestable que si cette encre reste toujours fluide dans le
réservoir d'une plume-fontaine, telle que l'IDEAL DE WATERMAN,
elle doit aussi donner pleine et entière satisfaction lorsqu'on veut s'en
servir pour écrire avec une plume en acier.
C'est à cette précieuse qualité qu'elle doit
sa haute renommée et l'accroissement constant
de sa demande.
Nécessaire de Bureau
pour l'alimentateur de la
Plume-Fontaine — 25c.
FABRIQUÉE PAR
L. E.
WATERMAN
COMPANY,
Limited
nONTRBAL.
Flacon de 4 onces.
Encre
pour Plume-Fontaine
Métagramme No <: Digue — Flgua — Ligne.
33
FEVRIER.
EPHEMERIDES 1910.
1 — Le nouveau traité de commerce franco-canadien entre
en vigueur.
1 — Le résultfit final des élections générales en Angleterre
donne une majorité de 124 voix au parti ministériel.
1 — Elections municipales à Montréal: M. le docteur Guerin
est élu par une majorité de 12,954 voix. 9 candidats
perdent leur dépôt.
1 — Attaque du palais de glace, à Montréal, par les clubs de
raquetteurs.
2 — Mort inopinée du R. P. Albert, de la Compagnie de
Marie, supérieur de la maison de Dorval.
2 — Mort de sir George A. Drummond. sénateur et industriel;
âgé de 81 ans.
3 — Mort de M. l'abbé Adolphe Bérard, curé de Verchères,
dans sa 60ème année.
6 — A Paris, la première représentation de la nouvelle pièce
d'Edmond Rostand, " Chanteclerc", est couronnée de
succès. La recette de .$1.5.600 est destinée aux vic-
times de l'inondation.
9 — Démission du cabinet espagnol.
9 — A Ottawa, mort subite de î'hon. G.-B. Baker, sénateur;
âgé de 76 ans.
10 — Ouverture de la 3ème session du 12ème parlement du
Manitoba, ainsi que de la 1ère session du 2ème parle-
ment de l'Alberta.
11 — Le paquebot transatlantique " Général-Chanzy", se ren-
dant de Marseille à Alger, avec 150 passagers, fait
naufrage en Méditerranée, près des îles Baléares. Un
membre de l'équipage est l'unique survivant.
13 — Désastreux incendie à Ottawa, rue Rideau ; pertes.
$97,500.
13 — Première conférence du R. P. Ponsard, oratorien, prédi-
cateur de la station quadragésimale à l'église Notre-
Dame de Montréal.
1.5 — A Ottawa, I'hon. W.-S. Fielding fait rapport des négo-
ciations avec l 'Allemagne, pour la suppression de la
surtaxe du tarif.
17 — 'Election dans le comté de Gaspé au parlement local.
M. J.-L, Perron, avocat, élu par une majorité de 713.
21 — M. Napoléon Drouin est élu maire de Québec, par une
majorité de 1,300 voix.
21 — Ouverture du nouveau parlement anglais, par S. M.
Edouard VII.
25 — L'on signale la rupture du cable sous-marin des Tles de
la Madeleine.
34
J. R. WALKER & CIE
35, rue Common, Montréal
Emballeurs et Marchands de Chiffons et de Ferrailles
Manufacturiers de bourre à Matelas et de Laine à rembourrer
Moulins : Saint-Paul, Que.
Manufacturiers de
Papier Feutre Carton-Cuir
(Felt Paper j (Leather Board)
Moulins : Sault-au-Récollet, Que.
Téléphones : Main 1338 et 1339
AU HASABD DES BENCONTBES.
Si la distinction naturelle et l'élégance d'allure sont le
privilège d'un petit nombre de personnes Beulement, la poli-
tesse et les bonnes manières sont, au contraire, obligatoires
pour tout le monde.
On raconte qu'un jour Louis XV sortait de Versailles en
compagnie de son gouverneur, lorsqu'aux portes du palais,
un décrotteur, apercevant le jeune roi. se découvrit et salua.
Le gouverneur, quittant alors la main de son royal élève,
rendit le salut au pauvre diable.
— Mais il me semble, interrogea le roi, que vous saluez
un domestique?
— Sire, je préfère saluer un domestique que d'entendre
dire qu 'un domestique est plus poli que moi.
Ce gouverneur, qui tenait à sa réputation, était un hom-
me avisé, car le monde a vite fait de classer les gens, selon
leur mérite apparent, dans la catégorie des gens bien élevés
ou dans la catégorie de ceux qui ne le sont pas.
WiLFRID LeBeL WaLTER H. EWING
Lackawanna Coal Co.
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Charbon Bitumineux et Anthracite
Edifice Liverpool & London & Globe. Tél. Main 102.
112, Rue St- Jacques, - Montréal
Charade No 2: Feuilleton.
35
MAES.
EFHEMEBIDES 1910.
1 — Les Filles de la Sagesse prennent la direction domesti-
que de l'hôpital Sainte- Justine, à Montréal.
1 — Mort de José Domingo de Obaldia, président de Panama ;
âgé de 65 ans.
3 — Le brise-glace "Montcalm" part de Québec pour les
Sept-Iles.
4 — A Philadelphie, grève formidable des employés de
transit; 7.5,000 hommes quittent l'ouvrage.
4 — Terrible désastre sur la ligne du C. P. R., à Rodger's
Pass. Un train de déblaiement et une cinquantaine
d'ouvriers sont ensevelis sous une avalanche des
monts Selkirk.
6 — L'Union St-Joseph et St-Michel, de Sorel, célèbre avec
éclat le cinquantenaire de sa fondation.
7 — La banque de St-Stephen, N. B., ferme ses portes.
7 — >A Percé, mort de M. J.-X. Lavoie, protonotaire du dis-
trict de Gaspé.
6 — A Berlin, les socialistes protestent contre la loi du suf-
frage. Sanglantes manifestations.
6 — S. M. Edouard VIT assiste incognito à la représentation
de "Chanteclerc", à Paris.
7 — La traverse de Longueuil est fermée à la circulation
des voitures.
7 — 'A New- York, mort du docteur Louis Klopsch, rédacteur
en chef du "Christian Herald"; âgé de 58 ans.
7 — ^S. S. Pie X accorde une dernière audience à Mgr Bégin.
8 — L'hon. S.-N. Pérodeau, C. L., est nommé ministre sans
portefeuille dans le cabinet Gouin.
10 — Les amendements de MM. Borden et Monk, au bîM de
la marine canadienne, sont rejetés, le premier par un
vote de 55 voix, et le second par 157.
15 — ^Ouverture de la 2ème session du llème parlement de
Québec, par le lieutenant-gouverneur Pelletier.
18 — iConflagration à Yokohama (Japon). Plus de 500 bâtis-
ses détruites.
19 — Inauguration d'un ascenseur à la coupole de Saint-
Pierre de Eome.
22 — ^Fin de la grève des employés de transit, à Philadelphie.
30,000 unionistes retournent au travail.
29 — Les pilotes de Québec célèbrent le cinquantenaire de la
fondation de leur association.
30 — Le remorqueur "Robert Mackay" évolue dans le port
de Montréal.
31 — Au Monument National, conférence d'adieu du R. P.
Ponsard, "Chants de France".
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' ' Son intelligence est fixée dans le beau, son cœur dans le
bien, sa volonté dans le sacrifice.
' * C 'est une femme de caractère, incapable de fléchir de-
vant le respect humain, et une femme de dévouement qui ne
recule Jamais devant le sacrifice.
"Présente, on l'oublie; absente, on la réclame.
* ' Elle est comme le rayon qui éclaire, échauffe, vivifie tout,
sans tenir la moindre place.
"Elle a rendu meilleurs tous ceux qui l'ont approchée."
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Charade No 11: Banqueroute.
i7
AVRIL.
EPHEMERIDES 1910.
1 — Le bateau traversier "Longueuil" arrive dans le port
de Montréal.
3 — Le fleuve est libre de glace jusqu'au golfe.
6 — Mort subite de S. G. Mgr John Cameron, évêque d'An-
tigonish, dans sa 85ème année.
7 — Mgr Sbarretti, délégué apostolique au Canada, quitte
Ottawa pour Eome.
9 — A Montréal, mort du lieutenant-colonel Alex.-A. Steven-
son, ancien éclievin; âgé de 81 ans.
14 — Les bateaux de la Compagnie Richelieu commencent leur
service régulier entre Montréal et Québec.
14 — A Alexandria, pose de la pierre angulaire de la première
église catholique canadienne-française, par S. G. Mgr
MacDonell.
14 — ^Sacre de Mgr J.-J. Rice, évêque de Burlington, par Mgr
Beaven.
14 — M. Louis-V. Filteau est nommé imprimeur du Eoi, à
Québec.
14 — A l'hôpital de Belœil, mort de M. l'abbé Isidore Bes-
sette, dans sa 72ème année.
15 — Lord Kitchener arrive à New-York.
16 — Mort de Ignacio Mariscal, qui fut pendant trente ans le
chargé des affaires étrangères du Mexique.
17 — La comète Halley passe à un point très rapproché de la
terre.
18 — Epouvantable catastrophe à 60 milles de La Tuque, sur
la ligne du Transcontinental. 25 hommes sont en-
gloutis dans un éboulis.
20 — A Ottawa, le bill de la marine est voté en troisième
lecture par 111 voix contre 70.
21 — Mort de Samuel Langhorne Clemens (Mark Twain), cé-
lèbre auteur anglais, à Redding, Conn., dans sa 72ème
année.
21 — S. M. le roi Edouard Vil visite Lourdes.
23 — A Bruxelles, ouverture de l'Exposition universelle, par
le nouveau roi, Albert I.
24 — Elections législatives en France. Le parti ministériel
triomphe.
26 — A Washington, inauguration officielle de l'édifice du
Bureau international des Républiques américaines.
26 — 'Arrivée à Montréal du premier trarsatlantique de la
saison. "l'Iona", de la ligne Thomson.
27 — Juan Vineente Gomez est élu président du Venezuela.
28 — Louis Paulhan fait une envolée de Londres à Manches-
ter (185 milles), et remporte le prix de $50,000.
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MAI.
EPHEMEEIDBS 1910.
4 — Prorogation du parlement fédéral par lord Grey.
4 — Un tremblement de terre détruit la ville de Cartago
(Costa-Eica) . Plus de mille pertes de vie.
6 — Au palais de Buckingham, mort de S. M. Edouard Vil,
roi d'Angleterre, surnommé "le pacificateur", dans
sa 69ème année.
7 — Le prince de Galles est proclamé roi d'Angleterre, sous
le titre de Georges V.
8 — Une explosion se produit à la poudrerie de la "General
Explosive Company", située dans les limites de Hull.
15 morts, nombreux blessés et dégâts considérables.
Panique à Ottawa.
8 — Le second tour de scrutin des élections françaises con-
firme le résultat du premier.
9 — Le maire Guerin et l'échevin Tétreau sont délégués par
la ville de Montréal aux funérailles du roi
Edouard VU.
11 — A Niagara, pose d'une plaque comméanorative en l'hon-
neur du R. P. Hennepin, franciscain et premier apôtre
de ces rives, sous les auspices des Chevaliers de
Colomb.
14 — Mort de sir WiUiam Higgiiis, célèbre astronome anglais;
âgé de 86 ans.
16 — A Oberrammergau (Bavière), première représentation
décennale du drame de "La Passion".
17 — Un incendie dévaste Carleton Place, Ont. Pertes, $300,000.
20 — Funérailles de S. M. Edouard Vli. Neuf souverains y
assistent. Messe pontificale à la cathédrale de Mont-
réal. Allocution de circonstance par Mgr Bruchési.
26 — Le sous-marin "Pluviôse", manœuvrant en rade de
Calais, est, pendant une plongée, a.bordé et coulé par
un paquebot de transport. Tout l'équipage, composé
de 27 hommes et de 3 officiers, sont ensevelis vivants.
27 — ^Départ de M. Ernest Tremblay, délégué du gouverne-
ment fédéral à l'Exposition de Bruxelles.
28 — 25ème anniversaire de la bataille de la Butte-aux-Fran-
çais, dans le Nord-Ouest.
28 — Fin de la grève des mineurs d'anthracite dans la région
de Pittston, Pa. 10,000 retournent à l'ouvrage.
29 — Démonstration patriotique et religieuse à l'église Notre-
Dame de Montréal, à l'occasion du 250ème anniver-
saire de la mort de Dollard des Ormeaux et de ses
compagnons, à Long-Sault.
31 — ^Proclamation royale de l'Union des républiques sud-
africaines. Capetown devient le siège du gouverne-
ment local et Pretoria celui du fédéral.
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diennes qui achètent du sel, n'achètEnt que le
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ONTARIO.
Charade No 4: Ami.
41
jun^'.
EPHEMEEIDES 1910.
1 — Formation du nouveau cabinet de l'Alberta; l'hon. A.-L.
Sifton, premier.
2 — Mort de M. l'abbé L.-J.-P. Lauzon, ancien curé de Mas-
couche.
4 — Prorogation de la Législature de Québec,
4 — A Monroe, Mich., dévoilement de la statue de Custer,
par le président Taft.
6 — L'hon. Benj. Eogers est assermenté comme lieutenant-
gouverneur de l'Ile du Prince-Edouard.
7 — La ville de Calitri (Italie) presque détruite par un trem-
blement de terre. Très grand nombre de victimes sous
les ruines. Le roi Victor-Emmanuel et la reine Hélène
se rendent sur les lieux.
8 — A Paris, M. Brisson est réélu président de la Chambre
des députés.
9 — Le sous-marin "Pluviôse" est renfloué et remorqué au
port de Calais. L'on procède à l'enlèvement des ca-
davres.
10 — Tout un quartier de la ville de Seattle, Wash., rasé par
un incendie.
11 — L'expulsion des juifs de Kiev, en Eussie, bat son plein.
13 — Au parlement anglais, introduction d'un bill amendant
la formule du serment royal, par le premier Asquith.
la — Epouvantable catastrophe à Montréal: l'édifice du
"Herald" s'écroule, entraînant dans sa chute, per-
sonnel et matériel. L'incendie éclate aussitôt. 32
mort et 23 blessés.
19 — A Valence (Espagne), démonstrations anti-catholiques.
20 — Mise en nomination des échevins pour les huit nouveaux
quartiers de Montréal.
21 Mort de M. Eichard "White. président de la "Gazette
Printing Ce", dans sa 66ème année.
21 A Joliette, on célèbre avec éclat le 60ème annirersaire
de la fondation du collège de cette ville.
2.5 Ouverture du grand concours d'a^nation à la Pointe-
Claire, près Montréal. Le comte de Lesseps triomphe
par de superbes envolées avec son "Blériot".
26 Porfirio Diaz est réélu président de la Eépublique du
Mexique, pour son Sème terme.
28 Les directeurs de l 'Hôpital Notre-Dame de Montréal font
appel à la généros'té du public.
30 A Lyon, mort de Melle Tamisier, initiatrice des Congrès
Eucharistiques, dans sa 76ème année.
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JUILLET.
EPHEMEBIDES 1910.
1 — Le club de crosse canadien-français, "le National", dé-
fait le "Toronto" par 5 contre 3.
4 — Les maçons et biiqueteurs de Montréal se mettent en
grève.
4 — Elections municipales dans les huit nouveaux quartier»
annexés à Montréal.
4 — A Montréal, mort de l'hon. Charles Desnoyers, juge en
retraite; âgé de 75 ans.
4 — A Reno (Nevada), le nègre James Johnson, victorieux
de James Jelfries après quinze assauts, reste le cham-
pion des boxeurs poids lourd du monde entier.
5 — Nomination de MM. Greenshields, Laurendeau, Pouliot
et G-lobensky, comme juges de la Cour Supérieure.
6 — Au séminaire de Québec, mort de Mgr J.-C.-K. Laflamme,
homme de sciences très distingué.
7 — "L'Artie", sous le commandement du capitaine Ber-
nier, quitte Québec pour les régions du Pôle Nord.
9 — A Buénos-Ayres, ouverture du quatrième congrès pan-
américain.
11 — Elections législatives au Manitoba. Le gouvernement
Eoblin triomphe.
12 — Conflagration à Campbelton et Richardaville, N.-B. Plus
de 5,000 personnes sans abri.
13 — Ouverture de l'exposition annuelle de Winnipeg, par sir
Wilfrid Laurier.
17 — Inauguration d'un monument élevé à la mémoire de
Montealm à Vestric-Candiac, par M. Doumergue, mi-
nistre de l'Instruction publique. Vibrant diseoxirs du
sénateur Dandurand.
17 — A Québec, mort du docteur F. Nesbitt, ancien journa-
liste et bibliothécaire du parlement.
18 — Grève des conducteurs et employés des trains du Grand-
Tronc. Le service est interrompu.
20 — A l'assemblée du ConseU de la ville de Montréal, M. L.-
O. David, greffier, communique une lettre de M. Albert
Millette, dénonçant un prétendu complot de la loge
' ' l 'Emancipation ' '.
27 — A Londres, le bill amendant la formule du serment royal
passe en seconde lecture.
29 — Eupture des relations diplomatiques entre l'Espagne ©t
le Vatican.
31 — A la Pointe-au-Père, arrestation du docteur H. Crippen
et de Mlle LeNève, à bord du steamer "Montrose".
44
SANS SCRUPULES.
Certain aventurier n'ayant pas les moyens de remplacer
ses cùaussures usées, eut recours, pour s'en procurer de
neuves, à un expédient faisant plus d'honneur à son ingé-
niosité qu'à sa délicatesse.
Il alla chez un cordonnier et lui commanda des bottines,
avec prière de les lui livrer au jour et à l'heure qu'il indi-
qua^ il se rendit ensuite chez un autre disciple de saint
Crépin auquel il fit une commande identique et la même re-
commandation; en ayant soin seulement de changer l'heure
de la livraison.
Le jour convenu, le premier cordonnier arrive, et notre
homme essaye les bottines. Mais il feint d'être gêné par
celle du pied droit. " — Il faut remettre sur la forme, dit-il,
et me la rapporter demain matin sans faute, car je suis obligé
d'aller en voyage."
Le deuxième cordonnier ne tarde pas à se présenter. Cette
foie c'est le pied gauche qui se trouve un peu à l'étroit et
qu'il faut remettre sur la forme.
Inutile d'ajouter que notre malhonnête individu n'atten-
dit pas le retour de trop confiants cordonniers, et qu'il s'em-
pressa de lever les deux pieds.
Téléphone Bell.
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AOUT.
EPHEMERIDES 1910.
1 — A Québec, brillante ouverture de la 28ème convention
annuelle des Chevaliers de Colomb, (la première en
Canada). Plus de 4,000 délégués y prennent part.
2 — La fameuse grève des employés du Grand-Tronc prend
fin, grâce à l'intervention du gouvernement canadien.
2 — A l'Hôtel-Dieu de Montréal, mort de M. l'abbé Onésime
Hébert, P. S. S.; âgé de 58 ans.
3 — A Londres, ajournement du parlement au 15 novembre.
6 — Echec du "Xational" à Toronto. Le Tecumseh victo-
rieux par 6 contre 3.
6 — Lancement du plus puissant croiseur du monde, le
"Lion", à Davenport, Angleterre.
7 — A Québec, mort de l'hon. J.-A. Gagné, juge de la Cour
Supérieure pour le district de Gaspé; âgé de 68 ans.
7 — Le village de Cochrane, Ont., est en partie dévasté par
un incendie. Pertes, $150,000.
8 — M. Ludger Larose, secrétaire de la loge "l'Emancipa-
tion", fait émettre un mandat d'arrestation contre
A.-J. Lemieux, pour vol de grand chemin.
8 — Ouverture de l'Exposition agricole de Trois-Kivières.
9 — Le maire Gaynor, de New-York, est blessé de deux coups
de revolver, sur le pont du "Kaiser Wilhelm", au
moment de son départ pour l'Europe. .L-J. Gallagher,
auteur de l'attentat, est arrêté.
13 — A Londres, mort de Florence Nightingale, célèbre infir-
mière de la guerre de Crimée; âgée de 90 ans.
17 — A Saint- Jean de Terre-Neuve, célébration du tricen.t«-
naire de l'arrivée des premiers colons.
22 — La ville de Managua (Nicaragua) tombe aux mains des
insurgés. Démission du président Madriz. José Do-
lorès Estrada prend les rênes du gouvernement.
24 — Proclamation de l 'annexion de la Corée au Japon.
26 — S. E. le cardinal Vannutelli, délégué apostolique au Con-
grès Eucharistique de Montréal, s'embarque à Liver-
pool, à bord de "l'Empress of Ireland".
27 — Le docteur Crippen, accusé du meurtre de sa femme.
Belle Elmore, et Mlle LeNève, arrivent à Liverpool à
bord du "Mégantic".
29 — Le E. P. Ovide Oharlebois, O.M.L, est nommé vicaire
apostolique de Ke«watiii,
31 — A Québec, ouverture du premier Congrès catholique de
tempérance, de la province. 300 délégués y prennent
part.
31 — A Bruxelles, la 16e conférence interparlementaire s'ouvre
ayee 800 délégués.
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SEPTEMBS^.
EPHEMEEIDES 1910.
1 — Arrivée à Québec de S. E. le cardinal Vannutelli et des
autres dignitaires congressistes. Indescriptible dé-
monstration religieuse et patriotique.
2 — Mort de l'hon. Hector Fabre, haut commissaire du Ca-
nada à Paris; âgé de 76 ans.
3 — Le "Lady Grey", ayant à son bord le cardinal légat et
sa suite, arrive à Montréal, brillamment escorté.
4 — Le "National" termine sa saison régulière en triom-
phant des "Shamrocks", par 11 contre 2.
6 — Ouverture officielle du 21e Congrès Eucharistique Inter-
national à Montréal. Echange de cablogrammes entre
S. S. Pie X, S. M. Georges V et S. E. le cardinal-légat.
6 — S. G. Mgr Gauthier, archevêque de Kingston, est nommé
au siège d'Ottawa.
7 — Retour de sir Wiifrid Laurier à Ottawa, de sa tournée
de l'Ouest.
11 — Clôture du Congrès Eucharistique, par la plus grandiose
et la plus imposante manifestation de foi. Plus de
100,000 fidèles défilent dans la procession du Saint-
Sacrement.
12 — La Grande-Bretagne et les Etats-Unis acceptent la déci-
sion du tribunal d'arbitrage de La Haye, dans la ques-
tion des pêcheries de Terre-Neuve.
13 — Cérémonie de la reconnaissance officielle des restes de
la vénérable Marguerite Bourgeois, fondatrice de la
Congrégation iSotre-Dame; présidée par S. E. le car-
dinal Vannutelli.
13 — A l'église Notre-Dame de Montréal, conférence de Mgr
Touchet, évêque d'Orléans, sur Jeanne d'Arc.
1-1 — Centenaire de l'indépendance du Mexique. Brillantes
fêtes à Mexico.
15 — Elections générales au nouveau parlement de l'Union
sud-africaine. Le parti nationaliste triomphe. Pre-
mier Botha défait.
15 — Départ de S. E. le cardinal Vanautelli pour Ottawa.
19 — A Montréal, mort de M. F.-X. Saint-Charles, président
de la Banque d'Hochelaga, dans sa 78e année.
21 — L'hon. Bl. Letellier, M. CL., est nommé juge de la Cour
Supérieure pour le district de Gaspé.
21 — A Paris, mort du R. P. Olivier, dominicain et prédica-
teur célèbre; âgé de 75 ans.
25 — A Oberaramergau, dernière représentation du drame de
la Passion.
27 — Mort de l'hon. D.-C. Fraser, lieutenant-gouverneur de la
Nouvelle-Ecosse; âgé de 65 ans.
27 — L'hon. J.-D. Rolland, M.C.L., eet nommé président de la
Banque d'Hochelaga.
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pas toujours aussi puissante contre la critique.
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OCTOBRE.
EPHEMEEIDES 1909.
1 — Mort de l'hon. John Joseph Curran, juge de la Cour Su-
périeure du district de Montréal; âgé de 67 ans.
4 — A Berne (Suisse), congrès de l'Union postale interna-
tionale. Dévoilement d'un monument commémoratif,
par M. Millerand.
4 — Pose de la pierre angulaire de la nouvelle école technique
de Montréal.
•5 — Retour à Québec de l'expédition du capitaine Bernier,
après un séjour de 14 mois dans les régions arctiques.
C — A l'Hôtel-Dieu de Montréal, mort de M. l'abbé Anselme
Baril, curé de Saint-Rémi; âgé de 61 ans.
7 — Mort de l'hon. "W.-T. Pipes, procureur-général de la Noa-
velle-Ecosse; âgé de 59 ans.
11 — A Montmorency (France), mort de sir Henri-Elzéar Tas-
ehereau, juge en chef de la Cour du Banc du Eoi; âgé
de 68 ans.
13 — L'hon. Aram-.T. Pothier est réélu gouverneur du Ehode-
Island.
13 — Le professeur Francesco Ferrer, accusé de conspiration,
est fusillé à la forteresse de Montjuich, à Barcelone.
15 — A Rome, mort de Mgr M. -G. Proulx, supérieur du sémi-
naire de Nicolet; âgé de 74 ans.
16 — Conflagration dans le port de Québec.
16 — Inauguration officielle du port militaire de Douvres, par
le prince do Galles.
16 — .\ Seattle, clôture de l'Exposition Alaska-Yukon-Paci-
fique.
20 — Dissolution de la Législature de la Colombie britannique.
21 — Ouverture de l 'Institut royal Edouard pour la tubercu-
lose, à Montréal, effectuée sous la pression d'un bouton
électrique, par S. M. Edouard VIT. de West Dean Park.
21 — Dissolution du cabinet espagnol. Senor Moret appelé à
former un nouveau ministère.
24 — A 1 "Hôtf^l-Dieu de Montréal, mort du E. P. Campeau.
O.M.I. ; âgé de 45 ans.
25 — Xaufrage du steamer "Hestia" de la ligne Donaldson
sur les récifs "Old Proprietor", N.-E. Le capitaine
Newraan et 35 matelots périssent.
26 — Assassinat du prince Ito. du Japon, par un Coréen à la
station de Harbin (Mandchourie).
26 — Départ du premier train de passagers du C.P.R., de Win-
nipeg à Wetaskiwin.
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Un chat résiste à l'inanition de 15 à 20 jours (en buvant).
Un chien a vécu 39 jours sans manger, en buvant; il
meurt après 20 jours s'il est privé de boisson.
Le lapin résiste 14 jours; le pigeon 10 jours; le moineau
2 jours seulement. L'homme résiste 20 jours environ.
il
NOVEKBRE.
EPHEMERIDES 1909.
1 — Clôture solennelle du premier Concile Plénier de Québec.
2 — ^William J. Gaynor est élu maire de New- York, par une
majorité de 70,000.
2 — L'hon. E.-F. Sutherland est assermenté à Toronto, comme
juge de la Haute Cour de Justice d'Ontario,
6 — Pose de la pierre angulaire de l 'arsenal du 65e régiment
des Carabiniers du Mont-Royal, par S. G. Mgr Bru-
ehési.
8 — Incendie à la manufacture Rolland et Frères, de Mont-
réal. 2 pompiers tués et 6 blessés.
9 — 68e anniversaire de la naissance de S. M. Edouard VII.
11 — Ouverture de la 2e session du lie Parlement d'Ottawa,
par lord Grey.
11 — Sir Louis-Ajnable Jette est appelé à la présidence de la
Cour d 'Appel, en remplacement de feu sir Henri-Elzéar
Taschereau.
11 — De sérieuses tentatives de soulèvement sont signaléies
parmi les Indiens de l'Ile Vancouver.
11 — Lettre pastorale de S. G. Mgr Bruchési, dénonçant le
théâtre de l'Académie de Musique.
12 — M. Clément RobUlard, candidat ministériel, enlève la
division Saint- Jacques de Montréal aux nationalistes,
par une majorité de 296 voix.
13 — Explosion de grisou dans la mine de la "Saint-Paul Coal
Company" de Cherry (Illinois). Plus de 400 pertes
de vie.
14 — A Québec, l'hon, L,-R. Roy, secrétaire provineial, est
nommé juge de Rimouski.
18 — L'hon. J.-L. Décarie succède à l'hon. L.-R. Roy comme
Secrétaire Provincial et l'hon. J.-E. Caron devient mi-
nistre de l'Agriculture.
18 — Ouverture de la 2e session du 2e parlement de l'Alberta.
19 — A l'Hôtel Ceci!, à Ottawa, mort subite du docteur John
Barr, représentant de Dufferin aux Communes; âgé de
66 ans.
21 — Le roi Manuel du Portugal arrive de Londres à Paris.
24 — A Manille, W. Cameron Forbes est assermenté comme
gouverneur-général des Philippines.
25 — Elections générales à la Législature de la Colombie An-
glaise. Le parti conservateur triomphe.
25 — Départ du dernier transatlantique de la saison, le steamer
"Montréal" de la ligne du Pacifique Canadien.
28 — ^Bénédiction du nouveau carillon de l'église Saint-Jean-
Baptiate de Montréal, par S. G. Mgr Bruchési.
5S
IiA CITSE ÂX7X ABEILLES.
Un journal médical vient de réhabiliter un peu certains
insectes qui répandent la terreur nocturne, — les punaises,
puisqu'il faut les appeler par leur nom; il paraît que leurs
piqûres ne sont pas sans effet bienfaisant pour le traitement
des rhumatismes.
Mais n y a beaucoup mieux, comme puissance thérapeu-
tique: ce sont les piqûres des abeilles.
Voici la recette. Il s'agit, par exemple, d'un genou rhu-
matisant ou arthritique. Le saupoudrer de sucre, et le placer
à proximité d'une ruche: les abeilles viennent y butiner;
elles piquent là-dessus à qui mieux mieux; le genou enfle; on
souffre, mais ensuite on est absolument débarrassé de son
mal.
C'est un remède à la portée de toutes les bourses, mais non
pas de tous les courages. Il est héroïque.
BRUNO BEAULIEU,
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Les hommes sont aussi jaloux sur le chapitre de l'esprit
que les femmes sur celui de la beauté.
On peut avoir pour cent mille dollars de succès sans avoir
pour deux sous de talent.
— L'argent est comme le temp»: n'en gaspillez pas, voui
en aurez assez.
68
BECEMBEE.
EPHEMERIDES 1909.
3 — A Londres, prorogation du parlement par S. M.
Edouard VII.
3 — M. Thomas W. Paterson est nommé lieutenant-gouTer-
neur de la Colombie Anglaise, en remplacement de
l 'bon. James Dunsmuir, démissionnaire.
3 — Annexion du village de Limoilou à la cité de Québec.
5 — La compagnie "Canadian Northern" inaugure officiel-
lement sa nouvelle ligne directe entre Québec et
Ottawa.
7 — A l'Hôtel-Dieu de Montréal, mort de M. l'abbé Alfred
Bastien, P. S. S.; âgé de 43 ans.
8 — Forte tempête sur le lac Erié. 52 morts et pertes maté-
rielles de plus d 'un million.
8 — Organisation officielle des comités du Congrès eucharis-
tique de Montréal, sous la présidence de S. G. Mgr
Bruchési.
9 — A Paris, réception de M. Edmond Poincarré à l'Acadé-
mie française.
13 — S. G. Mgr Bégin part pour l'Europe.
13 — L'hon. juge Cannon, président de la Commission Royale
dans l'enquête des affaires municipales de Montréal,
présente son rapport au cabinet provincial.
14 — Le R. P. Fallon, O. M. L, de l'Université d'Ottawa, est
nommé évêque de London.
15 — Incendie du couvent des Filles de la Sagesse, à Sainte-
Agathe des Monts.
17 — A Bruxelles, mort de S. M. Léopold II, roi de Belgique;
âgé de 74 ans.
17 — Mort de M. J.-J. Proctor, rédacteur en chef du
"Chronicle" de Québec; âgé de 78 ans.
18 — Le cabinet du Portugal offre sa démission au roi Manuel,
qui l'accepte. Quatre jours après, un nouveau minis-
tère progressiste est formé, sous la présidence de Senor
Beirao.
18 — Prorogation de la Législature de la Saskatehewan.
23 — Avènement au trône de Belg'que du prince Albert, neveu
du feu roi Léopold II, et fils unique du comte Philippe
de Flandre, sous le titre d'Albert I.
29 — La Chambre des députés, à Paris, vote le nouveau tarif
par 365 voix contre 42.
29 — ^Désastreux incendie à Thessalon, Ont. Pertes, $100,000.
31 — Henri Farman remporte la coupe Michelin et la bourse
de $5,000, pour le record du plus long vol en aéroplane
durant 1909.
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55
CLESOE. — OOUX DE KOMB.
Pape actuellememt régaaat.
Sa Sainteté Pie Z.
S. S. PIE X, Joseph Sarto.
(258e successeur de saint Pierre), né à Riese, diocèse de Tré-
vise (Italie), le 2 juin 1835; ordonné prêtre en l'église de
Castel Franco, le 18 septembre 1858; apj>elé à la cure de To-
bomlo en 1867, et peu de temps après à celle de Salzano;
nommé chanoine de la cathédrale de Trévise en 1875; préco-
nisé évêque de Mantoue le 10 novembre 1884 et eacré à
Rome, par le cardinal Parocehi; créé cardinal du titre de
Saint-Bernard aux Thermes, le 12 juin 1893 et promu au pa
triarcat de Venise par Léon Xlil, le 15 du même mois; élu
souverain pontife le 4 août 1903 et couronné le dimanche, 9
août 1903.
Le Pape a pour conseil le Sacré Collège, qui doit être com-
posé, suivant la bulle de Siste V, du 3 décembre 1586, de
soixante-diï cardinaux, partagés en trois ordres: six cardi-
naux-évêques, cinquante cardinaux-prêtres et quatorze cardi-
naux-diacres. Les cardinaux-évêques ont chacun pour titre
un évêché voisin de Rome, d'où leur vient le nom d'évêques
suburbicaires. Les cardinaux-prêtres et les cardinaux-dia-
cres ont chacun pour titre une égliso da cette capitale du
monde ehrétieo.
5«
FBOVINCE £OOI.£SIASTIQTTE DE QUEBEC.
La proTinee de Québee eomprend les diocèse» de Québee,
Trois-Eivières, Nicolet, Bimouski, Chieoutimi, et le ricariat
apostolique du golfe Saint-Laurent.
Diocèse de Québec, (F. Q.)
Comprend les comtés de Québee, Portneuf, Montmorency,
Kamouraska, L'Islet, Montmagny, Belleehasse, Dorchester,
Lévia, Beauce, (moins les cantons Spalding, Ditchfield et
Woburn) Lotbinière, Mégantic, et cinq paroisses dans le
comté de Témiscouata.
Erigé en diocèse le 1er octobre 1674. En métropole le 12
juillet 1844. La cathédrale fut érigée en basilique mineure
par un bref de Pie IX, à l 'occasion du 200e anniversaire de
l'érection du siège épiscopale de Québec, le 28 août 1874.
Archevêque (T^e) : S. G. Mgr L.-N. BEGIN, (17e év.), né à
Lévia le 10 janvier 1840; ordonné prêtre le 10 juin 1865; sa-
cré évêque de Chieoutimi le 28 octobre 1888; nommé eoad-
juteur de 8. E. le cardinal Taschereau, le 22 décembre 1891,
et administrateur du diocèse le 3 septembre 1894; devenu ar-
chevêque le 12 avril 1898; décoré du Pallium le 22 janvier
1899.
AuxUiaire: S. G. Mgr P.-E ROT, né à BerthifliT, comté de
Montmagny, le 9 novembre 1859; ordonné prêtre le 13 juin
1886; préconisé évêque titulaire d 'Eleuthéropolis et auxi-
liaire de l'archevêque de Québec le 8 avril 1908; sacré en la
Basilique de cette ville, le 10 mai 1908.
Vicaires généraux: Mgr C.-A. Marois, Mgr T.-E. Hamel «t
Mgr L.-A. Paquet.
Arîhevêché.— LL. GG. Mgr L.-N. Bégin et Mgr P.-E. Roy;
Mgr C.-A. Marois, V. G., Mgr H, Têtu, procureur et aumô-
nier; MM. L. St-Q. Lindsay; secrétaire-archiviste; J.-V.-A.
Huard, J.-C. Arsenault, Eug.-C. Laflamme, secrétaire du dio-
cèse; J.-J. Laberge, ass.-secrétaire et maître des cérémonies.
Paroisses et missions: 239,
Population catholique: 360,000.
Diocès* dM TrodB^Biylères, (F. Q.)
(Erigé 1* 8 juin 1852).
Comprend les comtés de Champlain, Maskinongé et Saint
Maurice.
Evoque (3e) : S. G. Mgr F.-X. CLOUTIER, ni k S&in*«-<jhe-
ii«Tiè?»de Batiscan, le 2 novembre 1848; ordonné prêtre à Ni -
«0l*t, !• M iSiHwmbrt 1872; préconiH ArtqtM des Troi»-Si-
57
vières, le 8 mai 1899; uaeré éTêqu© ©n la cathédrale d» e«bU
ville, le 25 juillet de la même année.
Vicaires généraux: Mgr H. Baril, P, A.; M. J.-B. Comeau.
Chancelier: M. Ubald Marchand, J. C. D.
Chapitre de la Cathédrale. — Chanoines titulaires: Mgr H.
Baril, P. A. et V. G., prévôt; MM. J. B. Comeau, V. G.,
pénitencier; N. Caron, J.-N. Tessier, J.-F. Béland, Chs Belle-
mare. T. Laflèche, L. Denoneourt, U. Marchand, J. C. D.;
Léon Arcand, théologal et J.-A. Moreau.
Chanoines honoraires: MM. H. Trahan, P.-H. Marchand.
Paroisses: 44. — Dessertes: 7.
Population catholique: 81,900.
Diocèse de Nlcolet, (P. Q.)
(Erigé le 10 jmiUet 1885).
Comprend les comtés d'Arthabaska, Drummond, Nicolet,
Yamaska et une partie de Bagot et Shefford.
Evêque (Se) : S. G. Mgr J.-S.-H. BRUNATTLT, né à Sœdmt-
David d 'Yamaska, le 10 janvier 1857; ordonné prêtre le 29
juin 1882; nommé évêque de Tubuna, I. P. I., et coadjuteur de
l 'évoque de Nicolet, le 30 septembre 1899; sacré à Nicolet
le 27 décembre de la même année; devenu évêque de ce dio-
cèse le 2 février 1904.
Vicaires généraux: Mgr J.-A.-I. Douville, P. D., et Mgr
Onil Milot.
Procureur et secrétaire : MM. F.-A. Saint-Q«imain, J. C.
D.; asB.-secrétaire: CE. Saint-Germain, J. C. D.
Paroisses: 68.
Population catholique: 90,000.
Diocèse de Saint-Germaia éle Bimouskl, (P.Q.)
(Erigé le 15 janvier 1867).
Comprend les district» de Rimouski et de waspé, (moins
les ries de la Madeleine), et la plus grande partie du comté
de Témiscouata.
Evêque (Se) : S. G. Mgr A.-A. BLAIS, né à Saint- Vailier, l«
26 août 1842; ordonné prêtre le 6 juin 1868; préconisé évê-
que titulaire de Germanicopolis et coadjuteur de l 'évêque de
Rimouski le 30 décembre 1889; sacré le 18 mai 1890; devenu
évêque de Rimouski le 6 février 1891.
Vicaire général: Mgr L.-J. Langis, P. H., curé de Saint-
Ootave de Métis.
58
Vicairei foraini: M. J.-E. Ouellet, euré à îa (*Tp,nde- Ri-
vière, pour le comté de Gaspé; M. J.-B.-A. Bélanger, à Carie-
ton, pour le comté de BonaTenture,
Procureur: M. C.-H. Garneau; sous-secrétaire: M. Jean
Forest.
Chapitre. — Prévôt: Mgr L.-J. Langis; chanoines titulai-
res: MM. C.-A. Carbonneau, pénitencier; P.-J. Saucier, Luc
Rouleau, L.-N. Bernier, E.-Ph. Sylvain, J.-O. Normandin,
D. Morisset, .J.-H. Lavoie. F.-X. Eoss, C.-Ph. Côté.
Chanoines honoraires: Mgr M. Bolduc, P. D.; MM. J.-B.-A.
Bélanger et J.-E. OuelJet.
Paroisses et missions: 125.
Population catholique: 127,583.
Diocèse de Chlcoutiinl, (P. Q.)
(Erigé le 28 mai 1878).
Comprend les comtés de Chicoutimi, Charlevoix et une par-
tie du Saguenay à l'ouest de la rivière Portneuf.
Evêque (Se) : S. G. Mgr T. LABRECQUE, né à Saint-An-
«■elme, le 30 décembre 1849 ordonné prêtre le 28 mai 1878; sa-
cré évêque de OMooutimi, en la basilique de Québec, 1« 22
mai 1892.
Vicaire général: Mgr Bug. Lapointe, supérieur du Bémi-
naire.
Vicaires forains: MM. M.-P. Hudon et Léon Parant.
Secrétaire: M. F.-X.-Eug. Frenette,
Evêché. — S. G. Mgr M.-T. Labreeque, MM. F.-X.-E. Fre-
nette, secrétaire; Edm. Duchesne, principal de l'Ecole Nor-
male. »
Caithédrale. — MM. AlmaA Larouche, curé d'office; Louis
Plourde, Jean Brassard et Arthur Dégagné, vicaires.
Paroisses: 56. — Dessertes: 10.
Population catholique: 70,000,
Vicariat apostolique du golfe Saint-Laurent.
Erigé en Préfecture apostolique le 29 mai 1882; annexé au
diocèse de Chicoutimi en 1892; confié aux RR, PP. Eudistes,
le 13 juillet 1903; érigé en Vicariat apostolique le 28 août
1905.
Comprend, au sud, depuis la rivière Portneuf (l'île d'An-
ticosti ineluse), jusqu'au Blanc-Sablon; à l'est, depuis le
69
Blanc-Bablon jmqa'à l'extrémité nord in Labrador; an nord,
depuif eetta extrémité jusqu'à l'entrée de la baie d'Hudion;
à l'oueit, la rive est de la baie d'Hudson jusqu'à la baie
James.
Vicaire apast&lique (1er) : S. G. Mgr GUSTAVE BLAN-
CHE, Eudiste, évoque titalaire die Sicca; né en 184S; ordonné
prêtre le 16 mars 1878; élu évêque tatûlaire de Sifte* et vi-
caire apostolique du Golfe Saint-Laurent le 12 septembre
1905; eaeré à OMooutimi le 28 octobre 1905. Résidence :
Sept -Ile»,
Paroisses et missions: 28.
Population catholique: 10,000 dont 3,000 sauvages.
PBOVTNOE ECCLESIASTIQUE DE MONTBEAL.
La province de Montréal fut érigée par Léon XIII, le 10
mai 1887, elle comprend les diocèses de Montréal, Saint-Hya-
cinthe, Sherbrooke, ValleyÊeld et Joliette.
Dlccèse d« Montréal, (F. <2.)
(Erigé le 31 mai ISSf, devenu archevêché le 8 juin 1886).
Comprend le district de Montréal, et une partie des dis-
tricts de Bichelieu et Terrebonne.
Archevêque (Se) : S. -G. Mgr PAUL BBUCHB8I (4e évê-
que), né à Montréal le 29 octobre 1855; ordonné prêtre à
Bome, le 21 décembre 1878; élu archevêque de Montréal le 25
juin 1897; sacré à Montréal le 8 août 1897; décoré du PaJ-
lium le 8 août 1898.
Auxiliaire: S. G. Mgr ZOTIQUE RAdCOT, né au Sault-
au-Récollet, le 13 octobre 1845; ordonné prêtre le 6 novembre
1870; préconisé évêque tituJaire de Pogla e^ auxiliaire de
l'archevêque de Montréal, le 27 mars 1905; sacré le 3 mai
1905.
Archevêché. — LL. GG. Mgr Paul Bruchéei art; Zotique Ra
cicot; MM. W.-C. Martin, chan., archidiacre, procureur; L.-E.
Cousineau, chan., économe; G. Dauth, chan., vice-reoteur de
l'Université Laval; E. Roy, chsin., chancelier; G. Gauthier,
chan., curé de la Cathédrale; A. Sylvestre, chap., assistant-
procureur; J.-U. Demers, maître des cérémonies; J. McCrory,
vice-chancelier; Elie-J. Auclair. secrétaire de la Revue Ca-
nadienne; A. Arbour. vicaire; J.-L. Desjardins, secrétaire de
l'Université Laval; A.-D. Laporte.
Paroisses et missions: 141.
Population catholique: 470,000.
fO
DloeiM é» Salmt-Hyaclntne, (F.Q.)
(Erigé ]e 8 juin 1852).
Comprend les comtés de Saint-Hyacinthe, Bichelieu, Eou-
ville, Bagot, Iberville, Missisquoi et partie de ceux de Brome,
Shefford et Verchères.
Evêque (6e) : S. G. Mgr ALEXIS-XYSTE BEENABD, né à
Belœil, le 29 décembre 1847; ordonné prêtre le 1er octobre
1871; nommé protonotaire apostolique le 24 mai 1901; élu
évêque de Saint-Hyacinthe le 16 décembre 1905; saeré le 15
février 1906.
Vicaire général et secrétaire: M. J.-L. Guertin.
Evèché. — S. G. Mgr A.-X. Bemaid, MM. J.-L. Guertin,
V. G. et sec; C.-A. Beaudry, pro.; A.-M, Daoust, L.-O. Eo-
berge, ass.-sec; F. Langelier, ass.-pro.; L.-A. Sénécal, curé
de la Cathédrale; J.-M.-H. Phaneui, J.-B. Larochelle, J.-A.
Fontaine, Albert Vézina, vicaires.
Chapitre. — Chanoines titulaires: MM. J.-L. Guertin, V. G.,
prévôt; A. O'Donnell, F.-X. Jeannotte, J.-B. Dupuy, A. Du-
mesnil, théologal; C.-A. Beaudry, P.-Z. Decelles; J.-C. Ber-
nard, J.-A. Lemieux, L.-A. Sénécal, pénitencier; C.-P. Cho-
quette.
Chanoines honoraires: MM. J.-B. Miehon, J.-B.-O. Guy,
N. Gauthier.
Paroisses : 74.
Population catholique: 115,000.
Diocèse de Saint-Michel de Sherbrooke, (P-Q.)
(Erigé le 28 août 1874).
Evêque (2e): S. G. Mgr PAUL LABOCQUE, né à Sainte-
Marie de Monnoir, le 28 octobre 1846; ordonné prêtre le 9
mai 1869; préconisé évêque de Sherbrooke le 24 septembre
1893; sacré à Sherbrooke le 30 novembre de la même année.
Vicaire général: Mgr H.-O. Chalifoux, P. A.
Conseil diocésain. — Mgr H.-O. Chalifoux, V. G.; MM. P.
Quinn, J.-A. Dufresne, J.-H. Eoy, P.-J.-A. Lefebvre, J.-C.-D.,
P. Brassard, J.-D. Bellemare.
Officialité diocésaine.— Mgr H. O. Chalifoux. V.G., officiai;
MM. P.-J.-A. Lefebvre, P. Quinn, J.-A. Dufresne, P. Bras-
sard, assesseurs; A.-O. Gagnon, promoteur; A. Maltais, vice-
promoteur; H.-A. Simard, chancelier.
Evêché. — S. G. Mgr Paul Larocque. MM. J.-H. Eoy, curé
d'office; H. Darche et A. Turcotte, vicaires; F.-V. Charest,
miss, agricole.
Paroisses: 75.
Population catholique: 85,000.
il
DlocèM de Valleyfleid. P. 9.
(Erigé le 6 avril 1902).
Evoque (lôr): S. G. Mgr JOSEPH-MEDABD EMABD, né à
Saint-Constant, le 1er avril 1853; ordonné prêtre à Montréal,
le 10 juin 1876; préconisé évêque de Valleyfield, le 5 avril
1892; sacré à Valleyfield le 9 juin de la même année.
Vicaire général: Mgr J.-C. Allard, P. A.
Archidiacre et procureur: M. M. Marleau.
Chancelier: M. J. Dorais.
Evêché, — S. G. Mgr J.-M. Emard, Mgr J.-C. Allard, P. A.,
V. G. et curé; MM. M. Marleau, archidiacre et procureur;
J. Dorais, chancelier; M.-J.-E. Guillaume, T.-Z. Simon, H.
Delage, vicaires.
Officiai! té. — MM. C.-A. Santoir«, officiai; T. Chagnon,
P.-E. Lussier, F.-X. Sauriol, J.-O. Godin, assesseurs; M. Main-
ville, promoteur; N. Aubry, vice-promoteur; A.-C. Dugas,
chancelier.
Vicaires forains: MM. C.-A. Santoire, P.-E. Lussier, R.
Chaput, F.-X. Sauriol.
Paroisses: 38. — Dessertes: 4.
Population catholique: 56,801.
Diocèse de Jollette, (P. Q.)
(Erigé 1« 27 janvier 1904).
Evêque (1er) : S. G. Mgr JOSEPH- AliFEED ARCHAM-
BEAULT, né à l'Assomption, le 23 mai 1859; ordouné prêtre
le 29 juin 1882; préconisé évêque de Joliette le 27 juin 1904;
sacré à Joliette le 24 août de îa même année.
Evêché. — S. G. Mgr J.-A. Archambeault, MM. G.-N, Fer-
land, chan., procureur et vice-gérant; F.-X. Piette, chan.,
curé d'office; E. Dugas, chan., chancelier; M. Clermont, V.
Deschênes, L. Beaudry, vicaires; E. Lachapelle, secrétaire.
Chapitre de la Cathédrale. — Mgr P. Beaudry, V. G.,
P. D.; MM. D. Lafortune. 0. Dubois, A. Brien, P. Sylvestre,
G.-N. Ferland, F.-X. Piette et Eust. Dugas, chanoines.
Vicaires forains: — MM. A. Brien, chan., Sainte-Eliaabeth ;
O. Dubois, chan., Saint-Esprit; V. Dupuis, Saint-Cuthbert;
P. Sylvestre, chan.. Sain t.- Gabriel.
Paroisses : 42.
Population catholique: 63,500.
fi
FSOVIKOS XOaUtmiAMTiqUM D'OTTAWA.
La prorinee d'Ottawa fut érigée par Léon Xm, le 10 mai
1887, elle comprend la» dioeè«e« d'Ottawa, Pftmbroke «t 1« vi-
cariat apostolique du Témiseamingue.
Diocèse d'Ottawa, (P. Q. et O.)
(Erigé le 25 juin 1847, devenu archevêelié 1© 8 juin 1886).
Le dioeèse d'Ottawa comprend dans Ontario les comtés de
Prescott, Euasell, Carieton et Lanark nord; dans Québec, le
comté d 'Ottawa et partie d 'Argenteuil, Terrebonne et Mont-
Archevêque (2e): S. G. Mgr CHARLES-HUGH GAU-
THIER, (3e évêque), né à Alexandria, P. O., le 13 septem-
bre 1844; ordonné prêtre, le 28 août 1866; sacré arcbevêque
de Kingston, le 18 octobre 1898; transféré de ce siège à
celui d'Ottawa, le 6 septembre 1910.
Vicaire général: chancelier: M. J.-A.
SJoan, chanoine; secrétaire: M. F.-X. Brunet.
Chapitre de la Basilique. — Mgr J.-O. Routhier, archiprêtre;
MM. L. N. Campeau, archidiacre; G. Bouillon, primicier;
J.-A. Plantin, J.-P. Bélanger, S. Philip, F. -P. Beauchamp, P.
Corkery et J.-A. Sloan, chanoines titulaires.
Paroisses: 114. — Dessertes: 25.
Population catholique: 154,000.
Diocèse de Fembroke, (P.O.)
(Erigé en vicariat le 11 juillet 1882 ; «n évêché 1« 4
mai 1898).
Evêque (l«r) : S. G. Mgr NARCISSE-ZEPHIRIN LOR-
RAIN, né à Saint-Martin, le 13 juin 1842; ordonné prêtre 1«
4 août 1867; vicaire général du diocèse de Montréal le 3 août
1880; nommé évêque titulaire de Cythène et vicaire apostoli-
que de Pontiaxî, le 11 juillet 1882; sacré le 21 septembre 1882,
en l'église Notre-Dame de Montréal; a pris possession de
son vicariat à Pembroke, le 22 septembre 1882; nommé pre-
mier évêque du diocèse de Pembroke le 4 mai 1898 et a prie
possession de son siège épiscopaJ le 22 septembre de la même
année.
Secrétaire: M. H.-E. Letang.
Evêché. — S. G. Mgr N.-Z. Lorrain; MM. J. Kimpton, rec
teur; Jos. Hébert, vicaire; H.-E. Letang, secrétaire.
Paroisses: 27.
Population catholique: 32,237.
Ce qui rend un peu suspects nos hommages à la vieillesse,
c'est que notre vénération pour elle augmente à mesure que
nous en approchons.
•8
Vicariat Apoitollque in Témiieamingn*.
(Erigé le 22 septembre 1908).
Vicaire apostolique (1er). — S. G. Mgr ELIE-ANICET
■■('(; 1^1 Pf>E, né à Saint- Anieet 1« 3 tuoût 1859; ordonné prê-
tre à Montréal, le 30 mai 1885; nommé évêqu* de Catenna et
vicaire apostolique de Témiseamingue le 1er octobre 1908;
sacré le 30 novembre de la même année, en la cathédrale de
Ppiiihroke; a pris possession de son siège le 2 décembre 1908,
à Haileybury, P.O.
Recteur: M. Roméo Gascon.
Secrétaire: M. Pierre Martineau.
Paroisses: 8. — Dessertes: 21.
Population catholique: 25,000.
PEOVTNOE ECCLESIASTIQUE DE TOEONTO (Omt.)
La proTince de Toronto comprend les dioeèses de Toronto,
Elamilton et LondoK.
Diocèse de Toronto, (P.O.)
(Erigé le 17 décembre 1841, devenu archevêché le 18 mars
1870).
Archevêque (4e): S. G. Mgr PEEGUS-PATRICK Mc-
EVAY, (6e évêque), né à Lind«ay, P. O., le 8 décembre 1852;
ordonné prêtre le 9 juillet 1882; saeré évêque de London, le
6 août 1899; nommé archevêque de Toronto, le 13 avril 1908;
intronisé le 17 juin suivant.
S. G. Mgr D. O'Connor, retiré au Noviciat do Saint-Basile.
Vicaire général: Mgr J.-J. McOann.
Secrétaire: M. J.-T. Kidd, St. John 's Grove, Toronto.
Paroisses: 54. — Dessertes: 46.
Population catholique: 70,000.
Diocèse de Hamilton, (F. O.)
(Erigé le 17 février 1856).
Evêque (4e). — S. Q. Mgr T.-,T. DOWLING, né à Lime-
rick, Irlande, en 1840; ordonné prêtre à Hamilton, le 7 août
1864; sacré évêque de Peterborough le 1er mai 1887; trans-
féré au siège de Hamilton le 11 janvier 1889.
Vicaire général: T. R. .J.-M. Mahoney.
Secrétaire: M. A.-J. Leyes.
Cathédrale. — S. G. Mgr T.-J. Dowling; MM. J.-M. Maho-
ney, F. Hinchey, J. Bonome, J. Traynor, A.-C. "Walter.
Paroisses: 43.
Population catholique: 54,000.
64
Diocèie €.• lK>md9H, (P. O.)
(Erigé BOUS ce nom le 21 février 1856; transféré à Sandwich
le 22 février 1859; transféré de nouveau à London, le 3
octobre 1869).
Evêque (5e) : S. G. Mgr M.-F. FALLON, né à , le
; ordonné prêtre le ; nommé évêque de London
le 4 décembre 1909; sacré à London, le 25 avril 1910.
Chancelier: M. P. McKeon.
Secrétaire: M. D. O'Neil.
Cathédrale Saint-Pierre. — MM. J.-T. Aylward, curé;
M.-D. O'Neil, secrétaire; S.-P. Sowry.
Paroisses: 54.
Population catholique: 60,000.
PROVINCE ECCLESIASTIQUE DE KINGSTON, (P.O.)
La province de Kingston fut érigée par S. S. Léon XIII,
en 1889; elle comprend les diocèses de Kingston, Peterbo
rough, Alexandria et Sault Sainte-Marie.
Diocèse de Kingston, (P. O.)
(Erigé le 17 janvier 1826, devenu archevêché en 1889).
Archevêché. — Siège vacant.
Vicaire général: M. J. Masterson.
Vicaire forain: M. C.-B. Murray.
Chancelier: M. J.-H. McDonald.
Cathédrale de l'Imm. Conception. — MM. A.-J. Hanley,
recteur; C.-A. McWilliams, C.-J. Mea, procureur; J.-H. Mc-
Donald, E.-T. Halligan, et J.-V. Meagher.
Paroisses: 38. — Dessertes: 24.
Population catholique: 45,000.
Diocèse de Peterborougb, (P.O.)
(Erigé le 11 juillet 1882).
Comprend les districts de Parry Sound et Muskoka; les
comtés de Victoria, Durham, Peterborough et Northumber-
land.
Evêque (3e). — S. G. Mgr E.-A. O'CONNOE, né à Lfl»to-
wel, comté Kerry, (Irlande), le 15 avril 1838; ordonné prêtre
le 2 août 1861; sacré le 1er mai 1889.
Vicaire général: M. Jos. Browne.
Conseil diocésain: MM. Jos. Browne, V. G.; D.-J. Gaaey,
archidiacre.
Chancelier et secrétaire: M. M.-J. O'Brien, D. D.
Evêché. — S. G. Mgr E.-A. O'Connor; MM. W.-J. McColl,
recteur; M.-J. O'Brien, D. D.; P.-J. Kelly, V. McFadden,
Wm.-P. Meagher.
Paroisses: 21. — Dessertes: 28.
Population catholique: 26,200.
•5
Diocèse d'Alexaadrla, (P.O.)
(Erigé le 21 janrier 1890).
Evêque (2e). — S. G. Mgr W.-A. MaeDONELL, né i
Saint-André, le ; ordonné prêtre le 14 septembre 1881;
nommé évoque d'Alexandria le 21 mars 1906; sacré en eette
ville le 24 juin suivant.
Vicaire général: T. R. M.-Geo. Corbett, curé à Cornwall.
Evêché. — S. G. Mgr W.-A. MacDonell; MM. W.-M. Fox,
J.-W. Dulin, A.-L. McDonald, secrétaire.
Paroisses: 14.
Population catholique: 25,000.
Diocèse du Sault Sainte-Marie, (F. O.)
(Erigé le 16 septembre 1904).
Comprend les districts d'Algoma et de la Baie du Tonnerre
avec les îles Manitoulin et Saint- Joseph; et l'ouest du dig-
trict de Nipissing.
Evêque (lef). — S. G. Mgr D.-J. SCOLLAED, né à Ennis-
more, comté de Peterborough, le 4 novembre 1862; ordonné
prêtre le 21 décembre 1890; sacré evêque du Sault Sainte-
Marie, le 24 février 1905. Résidence: North Bay.
Pro-Cathédrale de N.-D. du Lac. — S. G. Mgr D.-J. Scol-
lard; MM. J.-J. O'Brien, J.-S. Monahan,
Paroisses: 29. — Dessertes: 64.
Population catholique: 35,500 dont 5,500 sauvages.
PKOVINOE ECCLESIASTIQUE D'HALIFAX,
( Nouvelle-Ecosse ) .
La province d'Halifax comprend les diocèses d'Halifax,
Antigonish, Saint-Jean, N.-B., Chatham, N.-B., et Charlotte-
town, I. P.-E.
Diocèse d'Halifax, (N.-E.)
(Erigé en évêché en 1842, et en archevêché le 4 mai 1852).
Comprend tous les comtés de la Nouvelle-Ecosse (à l'ex-
ception de ceux de Pictou, d' Antigonish et Guysborough) et
les îles Bermudes.
Archevêque (5e). — S. G. Mgr E.-J. McCAETHY (7e évo-
que), né à Halifax le 25 janvier 1850; ordonné prêtre à Hali-
fax le 9 juiUet 1870; sacré le 9 septembre 1906.
Vicaire général: Mgr T.-J. Daly, P. D.
Cathédrale Sainte-Marie. — S. G. Mgr B.-J. MeCarthy;
MM. W.-J. Foley, D. D., recteur; W.-K. Collins, P. McQuil-
lan, D.-J, Somers.
Paroisses: 35. — Dessertes: 40.
Population catholique: 66,000.
DloeèM d'AjBitlgoalBli, (K.-l.)
(Erigé tous le nom d'Ariehat, le 21 septembre 1844, et sous
celui d 'Antigonish le 22 août 1886).
Comprend l'île du Cap Breton et lea comtés de Pictou, de
Guysboro, et d 'Antigonish.
Evêché. — Siège vacant.
Cathédrale. — MM. M. -A. MaeAdam, curé d'office; J.-H.
Nicholson, vicaire.
Vicaire général. — M. A.-McD. Thompson, D. D.
Secrétaire: M. H. MacPherson.
Population catholique: 75,000.
Diocèse de Saint- Jean, (N.-B.)
(Erigé le 30 septembre 1842).
Comprend la partie sud du Nouveau-Brunswick.
Evêque (3e). — S. G. Mgr TIMOTHT CASEY, né à Char
lotte County, le 20 février 1862; ordonné prêtre le 29 juin
1886; élu évêque d'Utina et coadjuteur de l'évêque de Saint-
Jean, le 30 septembre 1899; sacré dans cette même ville, le
11 février 1900; intronisé le 25 mars 1901.
Evêché. — S. G. Mgr T. Casey; MM. A. Meahan, W. Duke,
D.-S. 0 'Keef e et M. O 'Brien.
Paroisses: 49. — Dessertes: 44,
Population catholique: 60,000.
Diocèse de Chatham, (N.-B.)
(Erigé le 8 mai 1860).
Comprend la partie nord du Nouveau-Brunswiek.
Evêque (2e). — S. G. Mgr THOMAS-F. BAKRY, né à
Pokemouche. N.-B., le 3 mars 1841; ordonné prêtre le 5 août
1866; sacré à Saint- Jean, le 11 février 1900; devenu évêque
de Chatham, le 7 août 1902.
Vicaire général: Mgr L.-|T. Dugal, D. P.
Paroisses: 56. — Dessertes: 32.
Population catholique: 66,000.
Diocèse de Oharlottetown, (Ile du Prince-Edouard).
(Erigé en 1829).
Comprend l'île du Prince-Edouard et les îlei de la Made-
leine.
Evêque (4e). — S. G. Mgr J.-CHARLES McDONALD.
D. D., né le 14 juin 1840, à Saint-Andrews, I. P.-E.; ordonné
prêtre le 4 juillet 1873 à Charlottetown; préconisé évêque ti-
tulaire d'Irina et coadjuteur de l'évêque de Charlottetown le
13 juin 1890; sacré à Charlottetown le 28 août 1890; devenu
évêque de Charlottetown le 1er mai 1891.
Vicaires généraux: Mgr James Phelan; MM. J.-H. Bla-
quière, D. D., et James Morrison, D. D.
L
•7
Diocèse de Oharlotteto^n (Suite).
Secrétaire: M. G.-J. McLellan, D. D.
Cathédrale Saint-Dunstan. — MM. G.-J. McLellan, D. D.;
P.-A. McDonald et M. McDonald.
Paroisses: 35. — Dessertes: 14.
Population catholique: 50,000.
PROVINCE ECCLESIASTIQUE DE SAINT-BONEFAOE.
La province de Saint-Boniface fut érigée par Pie IX, le 22
septembre 1871, elle comprend les diocèses de Saint-Boniface,
Saint -AJbert, Prinoe-Albert et les vicarda^t» apositoliqueB d'A-
thabaska, Mackenzie et Keewatin.
Diocèse de Saint-Boniface, (Manitoba).
Comprend la province de Manitoba, la partie du district
d'Aesiniboia à l'est du 109° de longitude ouest, dans la pro-
vince de Saskatchewan; la partie du district de Keewatin à
l'est du fleuve Nelson et la partie de la province d'Ontario,
à l'ouest du 91» de longitudeu
Archevêque (2e): S. G. Mgr LOUIS-PHILIPPE- ADE-
LAED LANGEVIN, O. M. L, (3e évêque), né à Saint-Isi-
dore, comté de Laprairie, le 23 août 1855; ordonné prêtre le
30 juillet 1882; préconisé le 8 janvier 1895; sacré le 19 mars
1895.
Vicaire général. — Mgr Frs-Az. Dugas, P. A.
Chancelier. — M. A. Béliveau.
Secrétaire. — M. J. Poitras.
Archevêché. — S. G. Mgr J.-P.-A. Langevin, O. M. I.;
Mgr Frs-Az. Dugas, P. A., V. G.; M. A. Béliv>eau, procuireur;
R. P. Dandurand, O. M. I., aumônier de l 'Orphelinat des
filles; M. J.-H. Prud'homme, D. S. Th., D. D. C, eec-arcM-
viste; M. J. Poitras, secrétaire; M. J.-M.-T. Paire, ass.-pro-
cureur; M. N.-A. Bellavance, économe; MM. A. Benoit, D.
D. C, J. Gagnon, D.-J.-A, Lamy.
Paroisses: 100.
Population: 123,073 dont 45,000 du rite Grec-Euthène.
Diocèse de Saint- Albert, (Alberta).
(Erigé le 22 septembre 1871).
Evêque (2e). — S. G. Mgr EMILE- JOSEPH LEGAL.
O. M. L, mé le 9 octobTe 1849 à Saimt-Jean de Bo^iBseaTi, dio-
cèse de Naaiites (Enanoe) ; oirdonné prê*re le 29 jmin 1874;
nommé évêque titulaire de Pogla le 29 mars 1897; sacré'le 17
juin 1897, à Saint-Albert; devenu évêque de Saint-Albert,
le 3 juin 1902.
Vicaires généraux: RE. PP. Alb. Lacombe. et H. Leduc.
O. M. L '
68
Diocèse de Saint- Albert (Snlte).
Cathédrale Saint-Albert. — S. G. Mgr Emile Légal, O.M.I.;
RE. PP. H. Leduc, O.M.L, V.a.; M. Mérer, O.M.L, sup.; V.
Ladet, O. M. L; V. Philippot, 0. M. L
Paroisses: 56. — Dessertes avec église: 55; sajis église: 98.
Population catholique: 55,000.
Diocèse de Prince-Albert, (Sask.)
(Erigé en vicariat apost. en 1890, et en évêehé en 1907).
Evêqne (ler).— S. G. Mgr ALBERT PASCAL, O.M.L, né le
3 août 1848, à Saint-Genest. diocèse de Viviers (France);
ordonné prêtre le 1er novembre 1873 à Montréal; préconisé
le 5 juin 1891; sacré le 28 juin 1891, à Viviers (France).
Résidence: Prince-Albert.
Evêehé. — S. G. Mgr A. Pascal, 0. M. L; T. R. P. H. La-
coste, V. G., curé; ER. PP. F. McCaffrey, vicaire; H.-E.
Pascal. 0. M. !.. procureur.
Vicaire général: — T. R. P. H. Lacoste, O. M. L, D.D.
Paroisses et dessertes: 65.
Population catholique: 43,500.
Vicariat apostolique d'Athabaska.
(Erigé en 18'62).
Vicaire apostolique (2e): S. G. Mgr EMILE GROUARD,
O.M.L, évêque titulaire d'Ibora, né le 2 février 1840, à Brûlon,
diocèse du Mans (France) ; ordonné prêtre à Booiche-rvilile 1* 3
mai 1862; préconisé le 18 octobre 1890; sacré le 1er août
1891 à Saint-Boniface, Man.
Résidence: — Grouard (Mission St-Bernard). — S. G. Mgr
Emile Grouard, 0. M. L; RE. PP. C.-L. Falher, procurent;
H. Giroux. économe; Y. Floch et Ed. Retour, O. M. L
Coadjuteur: — S. G. Mgr Célestin Joussard. O. M. L, évê-
que titulaire d'Arcadiopolis, du diocèse de Grenoble. Rési-
dence: Grouard.
Missions: 10. — Dessertes: 15.
Population catholique: 6,000.
Vicariat apostolique de Ma^kenzie.
(Erigé en 1901).
Vicaire apostolique (ler) : S. G. Mgr GABRIEL BREYNAT,
O.M.L, né en 1867; ordonné prêtre le 21 février 1891; élu
évêque titulaire d 'Adramyte et vicaire apostolique de Mac
kenzie em 1901; sacré le 6 avril 1902.
Résidence: — Fort Résolution via Edmonton (Alta.)..
S. G. Mgr G. Breynat, O. M. L; RR. PP. A. Mansoz, Art.
Laity et A. Du port. 0. M. I.
R. P. C. Lefebvre, O. M. L, procureur des missions du
Maekenzie, à Edmonton, Alta.
Missions: 11.
Population catholique: 8,200.
vicariat apostolique de KeewatlB.
(Erigé en 1910).
Vicaire apostolique (1er): S. G. Mgr OVIDE CHAELE-
BOIS, 0. M. L, né à Saint-Benoit, le 1862; ordonné
prêtre, le 17 .-juillet 1887; nommé vicaire apostolique de K©«-
watin, et évêque titulaire de Bérénie en Lvbie, le 29 août
1910; sacré sous ce titre., le 30 novembre 1910.
PROVINCE ECCLESIASTIQUE DE VANCOUVER, (O.A.).
La province de Vancouver fut érigée par S. S. Léon XIII
en 1903; elle comprend les diocèses de Vancouver, Victoria et
la Préfecture apostolique du Tukon. Le diocèse de New-
Westminster transféré à Vancouver en 1908, est devenu la
métropole de la province.
Diocèse de Vancouver, (O.A.).
(Erigé en 1908).
Archevêque (1er): S. G. Mgr Neil McNEIL, D. D.. (4e
évêque), né le ordonné prêtre le , sacré à
Antigonish, N.-E., le 20 octobre 1895; évêque de Saint-(îeor-
ges (Terre-Neuve), le 18 février 1904; archevêque de Van-
couver en 1909.
Population catholique: 32,000.
Diocèse de Victoria.
(Erigé en évêché en 1847. en archevêché le 19 juin 1903, re-
devenu évêché en 1908).
Evêque (8e) : S. G. Mgr ALEX. MacDONALD. né à Ma-
bou. C. B.. le 18 février 1858; ordonné prêtre le 8 mars
1884; nommé évêque de Victoria le 1er octobre 1908; sacré
à Rome, le 3 janvier 1909.
Cathédrale Saint- André. — T. R. M. McDonald; MM. Jos.
Leterme. J.-A. Van Nevel et D. Daly.
Paroisses: 15. — Dessertes: 80.
Population catholique: 10.000.
Préfecture apostolique du Ynkon.
(Erigée en 1908).
Préfet apostolique. — T. E. Emile Bunoz, O. M. L, nom-
mé le 8 avril 1908. — Résidence: — Prince-Eupert, C. A.
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S. E. le Cardinal Vannutelli.
MISSION OFFICIELLE
DESIGNEE PAR LA SEOBETAIBIE D'ETAT
Son Eminence le Cardinal Vannutelli, Légat Pontifical,
Archevêché.
Mgr le Prince de Croy, Protonotaire Apostolique, Ar-
chevêché.
Mgr Tampieri, Camérier Secret Surnuméraire, Archevêché.
M. Thomas Hughes Kelly, Grand Croix du Saint-Sépul«re,
Camérier Secret de Cape et d'Epée, Archevêché .
M. Charles Lemoyne de Martigny, Camérier Secret de Cape
et d'Epée, 36, rue Bishop.
MISSION PRIVEE
DESIGNEE PAR LE CARDINAL LEGAT
Eév. P. Gelase Uginet, Secrétaire, Archevêché.
M. le Comte Galileo Vannutelli, Secrétaire, Hôtel Windsor.
M. Domenico Cagiati, Gentilhomme d'honneur du Cardinal
Légat, Hôtel Windsor.
71
OBDKB DE FHOMOTION ET RESIDENCES
DES
CARDINAUX. ARCHEVEQUES ET EVEftUES
CONGRES EUCHARISTIQUE DE MONTREAL
Son Eminence le Cardinal Vannutelli, Légat du Pape, Ar-
chevêché, 471, rue Lagauchetière Ouest.
Son Eminence le Cardinal Gibbons, Archevêque de Balti-
more, Sir Thomas Shaughnessy, 905, rue Dorchester Ouest.
Son Eminence le Cardinal Logue, Archevêque d'Armagh,
Primat d'Irlande, presbytère Saint-Patrice, 230 rue Dor-
chester Ouest.
S. G. Mgr jraul Bruchéii.
Venez vous joindre à nous, catholiques du monde;
Franchissez les déserts, les continents et l'onde;
Accourez rendre hommage au doux et divin Roi,
Bt devant l'univers proclamez votre foi!
78
ARCHEVEQUES
Cathédrale de Montréal.
Mgr Paul Bruchési, Moutréal, président du Congrès, Ar-
chevêché de Montréal. 471, rue Lagauchetière Ouest.
Mgr T.-L. Heylen, Namur, président du Comité permanent,
Archevêelié, 471. rue Lagauehetière Ouest.
Mgr F.-H. Eedwood, Wellington, Océanie, — 13 mai 1887, —
Lady Hingston, 460, rue Sherbrooke Ouest.
Mgr J. Ireland, Saint-Paul, E.-U., — 15 mai 1888, — Hôtel
Windsor.
Mgr Gillow Y. Zavalza, Antequera, Mexique, — 23 juin
1891, — Presbytère Saint-Enfant-Jésus, 1257, rue Saint-
Dominique.
Mgr A. Langevin, Saint-Boniface, — 8 janvier 1895, —
M. S. Beaudin, 44, rue Bishop.
Mgr L.-N. Bégin, Québec, — 29 novembre 1895, — Mont
Sainte-Marie, 326, rue Guy.
Mgr €.-H. tïauthier, Kingston, — 29 juillet 1898, — Pres-
bytère Saint-Gabriel, 273, rtte Centre.
Mgr Christie, Portland, Oregon, — 12 février 1899, — Or-
phelinat Saint-Alexis, 247, rue Saint-Denis.
Mgr Szeptycki, Lemberg, Autriche, — 19 juin 1899, —
Presbytère Saint-Vineent-ide-Paul, 1270, rue Sainte-Cathe-
rine Est.
Mgr J. Farley, New-York, — 25 septembre 1902, — M.
Chs Smith. 334, rue Peel.
Mgr J. Quigley, Chicago, — 8 janvier 1903, — Congréga-
tion Notre-Dame, Maison-Mère, 1010, rue Sherbrooke Ouest.
74
Mgr H. Moeller, Cincinnati, — 27 avril 1903, — 29, rue
Saint-Marc.
Mgr F. Bourne, Westminster, — 11 septembre 1903, —
Lord Strathcona. 911, rue Dorehester Ouest.
Mgr J.-J. Glennon, Saint-Louis, Missouri, — 13 novembre
1903, — Presbytère Saint-Antoine, 351, rue Saint-Antoine.
Mgr M. Howley, Saint-Jean, Terreneuve, — 8 février 1904,
— Presbytère Saint-Patrice, 280, rue Dorcliester Ouest.
Mgr J. Blenk, Nouvelle-Orléans, — 20 avril 1906, — Mme
Lussier, 901, rue Dorehester Ouest.
Mgr J.-M. McCarthy, Halifax, — 23 juin 1906, — Couvent
du Sacré-Cœur, 102, rue Saint-Alexandre.
Mgr W. 0 'Connell, Boston, — 30 août 1907, — M. le Maire
Guerin, 4, Edgehill Avenue.
Mgr .J.-B. Pitaval, Santa Fé, — 1er février 1909, — Maison
Mère des Sœurs-Grises, 390 rue Guy.
EVEQUES
Mgr J. Montes de Oca, Saint-Louis, Mexique, — 6 mars
1871, — Sénateur Béique, 540, rue Sherbrooke Ouest.
Mgr E. Isley, Birmingham, Angleterre, — 19 novembre
1879, — Pensionnat de .Jésus-Marie, Outremont.
Mgr N.-L. Gallagher, Galveston, Texas, — 10 janvier 1882,
— Collège de Notre-Dame-des-Neiges, Côte-des-Neiges.
Mgr H. Northrop, Charleston, Caroline du Sud, — 16 sep-
tembre 1881, — Presbytère Saint-Michel, 1634, rue Saint-
Denis.
Mgr H. Richter, Grand Eapids, — 30 janvier 1883, —
Académie Marie-Eose, 410, rue Eachel.
Mgr K-Z. Lorrain, Pembroke. Ont., — 21 août 1882, —
Ecole Normale, rue Sherbrooke Est.
Mgr J.-J. Koppes, Luxembourg, — 28 septembre 1883, —
Presbytère d'Hochelaga, 305, rue Desery.
Mgr Eeed da Silva, Trajanopolis — 17 mars 1884, — M.
Panet Eaymond, ^057, avenue du Parc.
Mgr C.-P. Maes, Covington, Ky, — 1er octobre 1884, —
M. E. Forget, 361, rue Sherbrooke Est.
Mgr P. Ludden, Syracuse, N. Y., — 14 novembre 1886, —
Couvent de Jésus-Marie, Chemin Sainte-Catherine, Outre-
mont.
Mgr M. Harkins, Providence, R. L, — 11 férrier 1887, —
Couvent du Sacré-Cœur, 102, rue Saint-Alexandre.
Mgr T. Bonacum, Lincoln, Nebraska, — 9 août 1887, —
Asile Saint-Patrice, Notre-Dame-des-Neiges.
Mgr E. Scannell, Omaha, Nebraska, — 9 août 1887, —
Hôtel Windsor.
Mgr J, JanMem, Bellerive, — 28 février 1888, — rr«8»f-
tère Saint-Joseph, rue Eichmond.
76
Mgr 3. Hennessy, Wiehita, Kansas, — 28 août 1888, —
Prasbytère de Saint-Joseph, 306, rue Kiclimond.
Mgr. R. O 'Connor, Peterborough, Ont., — lar mai 1889, —
Collège Loyola, 68, rue Drummond.
Mgr A. Biais, Rimouski, Québec, — 80 décembre 1889, —
Presbytère Sainte-Cunégonde, 1637, rue Saint-Jacques Ouest.
Mgr. A. Pascal, Prince-Albert, — 5 juin 1891, — M. Thé».
Trudeau, 267, rue Visitation.
Mgr H. Gabriels, Ogdensburg, N.-T., — 20 décambr* 1891,
— Presbytère du Sacré-Cœur, 835, rue Ontario Est.
Mgr C. McDonnell, Brooklyn, N. Y., — 11 mars 1892, —
Queen's Hotal.
Mer J.-M. Emard, Valleyfleld, Québec, — 5 arril 1892, —
M. J.-U. Emard, 6, avenue du Parc.
Mgr M. Labrecque, Chicoutimi, — 8 avril 1892, — Pères
du Très Saint-Sacrement, 368, avenue Mont-Eoyal.
Mgr T. Beaven, Springfield, Mass., — 9 août 1892, —
Sœurs Grises, Maison-Mère, 390, rue Guy.
Mgr J. Morice, Cayes, Haiti, — 4 mars 1893, — Parts du
Très Saint-Sacrement, 368, avenue Mont-Royal.
Mgr P. LaRocque, Sherbrooke, — 24 septembre 1893, —
M. J.-O. Gravel, 59, rue Mansfield.
Mgr P. Donahue, Wheeling, M. V., — 23 janvier 1894, —
M. le Juge Doherty, 282, rue Stanley.
Mgr T. Burke, Albany, — 15 mai 1894, — CouTent du
Sacré-Cœur, 102, rue Saint-Alexandre.
Mgr S. Touchât, Orléans, — 18 mai 1894, — Congrégation
Notre-Dame, 1010, rue Sherbrooke Ouest.
Mgr J. McFaul, Trenton, — juillet 1894, — Hôtel Windsor.
Mgr T. O'Gorman, Sioux Falls, — 24 janvier 1896, —
M. D. Gallery, 237, rue Mountain.
Mgr H. MeSherry, Cape Colony, — 21 janvier 1896, —
M. McCrory, 140, rue Cathédrale.
Mgr M.-J. Hoban, Scranton, — 1er février 1896, — M. N.
Kinsella, 237, rue Saint-Antoine.
Mgr E. O'Dea, Seattle, — 8 septembre 1896, — Sœurs de
la Providence, 369b, rue Sainte-Catherine Est.
Mgr E. Légal, Saint-Albert, — 29 mars 1897, — PdrM
Oblats, 107, rue Visitation.
Mgr J.-J. Monaghan, Wilmington, — 19 avril 1897, — Mm«
Hicks, 565. rue Argyle.
Mgr J. Rumeau, Angers, France, — 28 novembre 1898, —
lôtèl-Dieu, 420, avenue des Pins.
Mgr F. Eis, Marquette, — 22 juin 1899, — Collège Loyfrla,
88, rua Drummond.
Mgr J. Brunault, Xicolet, — 30 septembre 1199, —
M. L.-O. Loranger, 230, rue Prince-Arthur.
Mgr T.-P. Barry, Chatham, — 30 septembre ISM, —
M. W.-J. O'Laary, 584, rue Grosvenor.
79
Mgr T. Casey, Saint-Jean, ÎST.-iB., — 30 septembre 1899, —
Couvent du Sacré-Cœur, 102, rue Saint-Alexandre •
Mgr B. Keily, Savannah, — 3 juin 1900, — Mme Wright,
163, rue Stanley.
Mgr H.-J. Alerding, Tort Wayne, 24 septembre 1900, —
M. McDonald, avenue Edgehill.
Mgr A.-X. Albano, Bethsaide, — 13 mars 1901, — Presby-
tère Saint-Henri, 1967, rue Saint-Jacques.
Mgr A. McFarlane, Dunkeld, Ecosse, — 18 avril 1901, —
Collège Loyola, 68, rue Drummond.
Mgr E. Garvey, Altoona, — 10 mai 1901, — Hospice Au-
clair, 421, rue Rachel.
Mgr J. O'Connor, jSTewark, — 24 mai 1901, — Sœurs
Grises, Maison-Mère, 390, rue Guy.
Mgr G. Breynat, MacKensie, — 22 juillet 1901, — M. N.
Harris, 623, rue Dorchester Ouest.
■Mgr T.-J. Conaty, Los Angeles, — 12 août 1901, — Cou-
vent d'Hochelaga, 1857, rue Notre-Dame Est.
Mgr P.-J. Garrigan, Sioux City, — 21 mars 1902, — Hôtel
Windsor.
Mgr C. Galton, Guyane Anglaise, — 4 mai 1902, — Collège
Sainte-Marie, 142, rue Bleury.
Mgr G.-J. Kenny, Saint-Augustin, — 18 mai 1902, — Cou-
vent d'Hochelaga, 1857, rue Notre-Dame Est.
Mgr G.-H. Colton, Buffalo, — 25 juin 1903, — Mme L.
Masson, 340, rue Sherbrooke Ouest.
Mgr J. Keane, Cheyenne, — 25 juin 1903, — Hôtel
Windsor.
Mgr J. Hartley, Columbus, — 23 décembre 1903, — M. R.
RafEerty, 1820, rue Notre-Dame Est.
Mgr P. Cusack, auxiliaire de New-York, Mont Sainte-
Marie. '
Mgr J. Fox, Green Bay, — 27 mai 1904, — Sœurs de Mi-
séricorde, 470, rue Dorchester Est.
Mgr J.-A. Archambault, Joliette, — 27 juin 1904, — Pères
du Saint-Sacrement, 368, avenue Mont-Eoyal.
Mgr M. Lenihan, Great Falls, — 28 août 1904, — Hospice
des Incurables, Notre-Dame-de-Q-râee.
Mgr J.-P. Carroll, Helena, — 9 septembre 1904, — Mme
Viau, 335, rue Sherbrooke Est.
Mgr J. Scollard, Sault-Sainte-Marie, — 20 septembre 1904,
— Collège Sainte-Marie, 142, rue Bleury.
Mgr Z. Racicot, Pogla, auxiliaire de Montréal, — 15
janvier 1905, — Archevêché.
Mgr T.-F, Hickey, Rocheater, — 18 février 1905, — M.
Pelletier, 203, rue Esplanade.
Mgr E. Calvo, Tunja, Colombie, — 24 juin 1905, — Presby-
tère Sainte-Brigide, 108, rue Champlain.
7T
^a^T G. Blanche, Golfe-Saint-Laurent, — 12 septembre
1905, — Bon-Pasteur, 64, rue Sherbrooke Est.
;^igr A.-X. Bernard, Saint-Hyacinthe, — 16 décembre 1905,
— Immaculée-Conception, 303, rue Eachel.
Mgr A. McDonnell, Alexandria, — 8 mars 1906, — Acadé-
mie Saint-Gabriel, rue Centre.
Mgr J.-B. Morris, Little Eock, — 6 avril 1906, — Presbytère
Sainte Aloysius, angle des rues Xicolet et Hochelaga.
Mgr L.-C. Walsh, Portland, Maine, — 3 août 1906, —
Saint Bridget's Home, 277, rue Lagauchetière Ouest.
Mgr J. March, Havre-de-Grâce, — 28 août 1906, — Maison
du chapelain, couvent d 'Hochelaga, 1850, rue Notre-Dame Est.
Mgr. C. Guertin, Manchester, — 16 décembre 1906, — Pen-
sionnat Saint-Basile, 347, avenue Mout-Koyal,
Mgr S.-E. Ortynsky, Daulia, Kuthene, — 28 février 1907, —
Presbytère Saint-Charles, rue Centre.
Mgr J. Collins, Kingston, Jamaïque, — 12 juin 1907, —
Mme Mathews, 418, rue Dorchester Ouest.
Mgr J. Herrera y Pina, ïulaneingo, — 16 septembre 1907,
— M. 0. Faucher, 847, rue Dorchester Ouest.
Mgr Koudelka, Germanicopolis, Auxiliaire de Cleveland,
— 29 novembre 1907, Asile Saint e-Cunégonde, 773, rue
Albert.
Mgr D. O'Connell, Auxiliaire de San Francisco, — 16 dé-
cembre 1907, — Sir Thomas Shaughnessy, 905, rue Dorches-
ter Ouest.
Mgr Feehan, Fall-Eiver, — 19 décembre 1907, — M. Cuddy,
622 avenue de l'Hôtel de Ville.
Mgr P. Eoy, Eleutheropolis, Auxiliaire de Québec, — 8
avril 1908, — Sourdes-Muettes, 595, rue Saint-Denis.
Mgr E.-A. Latulippe, Catenna, Vicaire Apostolique du Té-
miscamingue, — 1er octobre 1908, — Asile du MDe-End, rue
Saint-Dominique.
Mgr J. Tohill, Down et Connor, Irlande, — 9 jtùn 1908, —
Hôtel Windsor.
Mgr A. McDonald, Victoria, — ler octobre 1908, — Pen-
sionnat Sainte-Angèle, 410, rue Saint -Antoine.
Mgr C. Joussard ,Arcadiopolis, Coadjuteur d'Athabaska,
— 11 mai 1909, — M. J.-E. Lebeau, 1875, rue Saint-Urbain.
Mgr M. Fallon, London, Ont. — 1910, — M. W.-J. Poupore,
288, avenue Wood, Westmount.
Mgr Weherle, Bismark, X. D., — 1910, — Académie Saint-
Jean-Baptiste, 786, rue Sanguinet.
Mgr Lawler, Saint-Paul, Minn., — 1910, — Petites-Pilles
de Saint-Joseph, 45, rue Notre-Dame-de-Lourdes.
Mgr J. Eice, Burlington, Vt., — 1910, — M. K.-N. Kearney,
459, avenue Elm, "Westmount.
Mgr 0 'Eeilley, Fargo, Dakota Nord, E.-U., — 19 mai 1910,
— H&tel Windsor.
78
LA SEMAINE ETTCHARISTIÛTTE.
IL N'Y A PAjS de langue humaine capable d'exprimer tous
les sentiments qui ont remué l'âme de notre peuple,
pendant la grande semaine du Congrès eucharistique de
Montréal.
Eeposoir au Parc Manee.
Quels spectacles !
Jésus, le Fils du Très-Haut, Jésus, le Verbe Incarné,
Jésus-Hostie, acclamé avec amour, arec enthousiasme, par la
nation canadienne et par les représentants de tous les pays
du monde, comme le Roi Eternel des siècles et des hommes,
véritablement présent au Saint Sacrement de l'autel. Nous
avons encore dans l'oreille le bruit formidable du "Béni soit
Jésua-'Christ au Très Saint Sacrement de l'autel!" qui fut
poussé, d'une seule voix, par 300,000 poitrines, à la clôture
de la bénédiction du Saint- Sacrement donnée par le Cardinal-
Légat, au Parc Mance, en ce soir inoubliable du 11 septem-
bre. Jamais les échos de notre beau pays ne retentirent
d'une acclamation eucharistique aussi puissante, aussi pro-
fondément sincère. Ceux à qui Dieu a donné le bonheur de
vivre cette minute, unique dans notre vie nationale, trouve-
ront toujours dans le souvenir de cette scène grandiose qui
arracha -des larmes aux plus froids, une force morale dont
il est impossible de mesurer aujourd'hui l'influence et l'é-
tendue d'action. C'était comme la consécration d'un peuple
à la gloire de l'Hostie.
Et cette procession, symbole étonnant de la catholicité de
l'Eglise! Français, Anglais, Américains, Polonais, Bohé-
miens, Irlandais, Brésiliens, Chinois, Italiens, Canadiens,
tous, en une escorte qui prit bientôt les proportions d'un
triomphe mondial, tinrent à honneur d'accompagner le
Maître dans sa marche de bénédiction à travers les rues de
Ville-Marie.
Quelle coïncidence aussi 1 La ville de Marie appelée, la
première dans le Nouveau-Monde, à voir se tenir, dans ses
murs, ces grandes assises eucharistiques! N'y a-t-il pas là,
oserions-nous dire, comme un signe de Dieu? Au moment où
le Père bien-aimé des fidèles, Pie X, vient d'autoriser et de
recommander tout particulièrement le culte de Notre-Dame
du Très Saint- Sacrement, les fêtes de Ville-Marie n'ont-elles
pas uni d'une façon frappante et merveilleuse, aux yeux du
monde entier, Jésus-Hostie et la Vierge-Mère?
N'était-il pas, aussi, souverainement impressionnant, ce
spectacle de la Sainte Eucharistie portée par un Cardinal-
Légat, qui est comme la personnification du pape à l'étran-
ger! L'Eucharistie et la Papauté répandant sur tous les
assistants, sur Ville-Marie, sur le sol béni qu'ensemença l'hé-
roïsme de nos pères, l'amour, la force et la fécondité, voilà
ce qu'il a été donné à nos pauvres yeux de contempler,
l'après-midi du 11 septembre, pendant qu'une foule innom-
brable, prosternée dans la poussière des rues, offrait à Jésus-
Hostie l'hommage sincère et humble d'une inébranlable foi.
H y eut, le samedi .3 septembre, à l'arrivée du cardinal
Vannutelli, à Montréal, une manifestation de foi populaire,
dont on a peu parlé et qui fut pourtant l'une des plus tou-
chantes de celles qui marquèrent cette semaine historique.
Après avoir espéré un beau jour de soleil pendant des ■•-
80
maines de sacrifices et de préparatifs considérables, après
avoir compté longtemps sur une entrée triomphale du Légat
et sur des splendeurs qui devaient réjouir les yeux aussi
bien que les âmes, voilà que vers la fin de ce jour si impa-
tiemment attendu, un véritable orage de pluie et de vent
vint jeter le désappointement et la tristesse dans les cœurs.
Vaincu, mais non découragé, le peuple de Montréal ne se
rendit pas moins en masse sur les quais, et là, sous une pluie
battante, après avoir enduré, pendant une heure et deux
heures même, les ennuis et les inconvénients d'une attente
pénible, n'en fit pas moins au Cardinal-Légat une de ces ré-
ceptions enthousiastes, dont on oserait presque dire que seul
le peuple canadien-français a le secret. Le Congrès com-
mençait par un sacrifice, que Dieu récompensa, les jours sui-
vants, par des splendeurs inouïes et par des consolations
comme le !Maître sait en accorder à ceux qui lui sont fidèles
dans l'épreuve. Consolations immenses, comme celles que
nous venons de rappeler, pour les âmes catholiques; conso-
lations très grandes aussi pour tous les cœurs français.
Jamais, nous le disons avec fierté, la race française ne
s'affirma avec autant d'éclat, devant les représentants du
monde entier, sur cette terre d'Amérique. Jamais la piété
et l'éloquence françaises ne brillèrent, chez nous, d'une si
belle splendeur, aux yeux des autres races. Français et Ca-
nadiens-français portèrent si haut, en ces jours inoubliables,
la noblesse du verbe national, que nous ne nous sommes ja-
mais sentis plus fiers d'être fils de Gaulois. Il ne nous sou-
vient pas d'avoir vu apparaître, d'une façon aussi nette et
aussi accentuée, aux yeux de toute la race, le lien puissant
qui unit, depuis des siècles, la foi catholique et la langue
française. Sans cesse, les noms de Jeanne d'Arc, de Mai-
sonneuve, de Champlain, de Laval, de Marguerite Bourgeois,
revenaient, comme tout naturellement, sur les lèvres des
orateurs. Sans cesse, l'âme populaire, profondément remuée
par ces envolées grandioses, se sentait ramenée, comme par
une force irrésistible, vers les origines si profondément
chrétiennes et si françaises de notre chère patrie.
Catholiques, d'abord et avant tout, Cauadiens-français,
toujours et malgré tout — voilà, pour nous, la grande, la su-
prême leçon du Congrès eiieharïstique de Montréal.
M. l'Abbé Antonio Huot.
n y a trois amours sans lesquels on n'est point catholique:
l'amour du Sacrement de Jésus-Christ, l'amour de la Mère de
Jésus-Christ et l'amour du Vicaire de Jésus-Christ.
Mgr de Ségnr.
81
PROGEAMME.
Le samedi, 3 septembre, 3V2 heures p. m., réception solen-
nelle de Son Eminence le cardinal légat du pape, Mgr Vin-
cenzo Vannutelli, au quai de la rue McGill. Adresse de M.
le Maire Guerin. Eéponse de son Eminence.
Le dimanche, 4 septembre, Son Eminence le cardinal-légat
honore de sa présence les grandes réunions ouvrières à
l'église Notre-Dame.
Le mardi, 6 septembre, 814 heures p. m., à la Cathédrale. ■ —
Ouverture officielle du Congrès Eucharistique.
Le mercredi, 7 septembre, 1 heure p. m., à l'hôtel Wind-
sor, banquet offert à Son Eminence le cardinal-légat et
aux dignitaires ecclésiastiques, par le gouvernement provin-
cial; 9 heures p. m., à l'hôtel Windsor, réception officielle
en l'honneur de Son Eminence le cardinal-légat, par le gou-
vernement fédéral; 11 heures p. m., à l 'église Notre-Dame,
heure d'adoration; à minuit, messe pontificale, sermon, com-
munion générale par les hommes.
Le jeudi, 8 septembre, 8 heures a. m., à la Cathédrale,
messe pontificale pour les communautés religieuses d'hommes
et de femmes; 10 heures à midi, réunion des sections géné-
rales (française et anglaise) — section française: Univer-
sité Laval et Monument National; section anglaise: Salle
Stanley et Windsor; 2^^ heures p. m., réunion spéciale des
prêtres à l'église du T. S.-Saerement; 2^^ heures p. m., ré-
union spéciale des dames à l'Université Laval; 8 heures
p. m., à l'Hôtel de Ville, grande réception civique en l'hon-
neur du cardinal-légat.
Le vendredi, 9 septembre, 8^^ heures a. m., messe pontifi-
cale au Pare de la Montagne (remise au samedi, le 10):
allocutions française et anglaise par deux évêques; 10
heures p. m., réunion des sections générales comme la veille;
21/^ heures p. m., séance des prêtres à l'église du T. S.-Sa-
crement: — exercice spécial d'adoration; 2'14 heures p. m., de-
vant la Cathédrale: défilé des enfants et bénédiction de
Son Eminence le cardinal-légat; 8 heures p. m., à l'église
Notre-Dame: grande séance générale, discours.
Le samedi, 10 septembre, 8^/j heures a. m., à l'église Saint-
Patrice, messe pontificale, sermon; 10 heuree à midi, ré-
union des sections générales; 2U> heures p. m., réunion spé-
ciale des jeunes gens à l'Aréna, et des hommes au Monu-
ment National, sous la présidence du cardinal -légat; 8 heures
p. m., à l'église Notre-Dame: grande séance général»,
discours.
81
Le dimanche, 11 septembre, 9 heures a. m., à la Cathédral*:
messe pontificale célébrée par Son Eminenecc le cardinal-
légat, sermons en français et en anglais; 11 1,^ heures a. m.,
dans toutes les églises à proximité des gares: messe basse
pour les voyageurs; 1 heure p. m., procession solennelle du
Très Saint-Sacrement.
Parcours de la ProcessloH.
Eues: — • Notre-Dame, — Gosford, — Champ de Mars, —
Bonsecours, — Craig, — Saint-Hubert, — Cherrier, — Carré
Saint-Louis, — Avenue Laval, — Rachel, — Eeposoir au Parc
de la Montagne. — Déposition du T. S. Sacrement dans la
chapelle de l'Hôtel-Dieu.
Ordre de la Procession.
Les corps ouvriers, — l'A. C. J. G. F.. — les sociétés ca-
tholiques, — les conférences de Saint-Vincent-de-Paul, — les
délégations diocésaines et paroissiales, — les ligues du Sacré-
Coeur, — les congrégations laïques de la Sainte-Vierge, — les
tertiaires de Saint-François et de Saint-Dominique, — les
communautés religieuses d'hommes, — les enfants de choeur,
— les prêtres, — les représentants d'évêques, — les pré-
lats, — l'épiscopat.
Le Dais.
Les camériers de cape et d'épée, — les chevaliers des dif-
férents ordres, — les zouaves pontificaux, — le maire de
Montréal, — les ministres fédéraux et provinciaux. — les
députés fédéraux et provinciaux. — la magistrature, — le
Conseil de Ville, — le corps universitaire, — l'adoration
nocturne, — la confrérie du T. S.-Sacrement.
8 heures p. m., illumination générale de la ville.
Jubile, Montréal, noble cité choisie
Pour voir glorifier l'auguste Eucharistie;
Ce grand événement rend ton nom immortel;
Elève un trône immense au Dieu bon de l'autel.
Ces jours sont les plus beaux de toute ton histoire;
Tel fils sauront toujours en garder la mémoire.
La terre unie aux cieux. adorant Jéhovah.
Fait retentir tes murs d'un sublime hosanna!
O fête incomparable, ô scèn« grandiose!
Jésus Hostie est là: c'est son apothéose:
Au pied du Mont-Royal un million de ehrétiemB,
Les princes de l'Eglis* ©t d'«rd«nt8 chérubins!
BM
FIE X ET LE JANSENISME.
Ce qui réconforte et rassure les vrais catholiques, c'est la
manière méthodique, patiente, dont Sa Sainteté Pie X lutte
contre l'erreur. Le Pape semble prendre le contre-pied
systématique des doctrines juives, huguenotes, jansénistes,
et ce serait même, pour quelqu'un qui ne serait pas éclairé
comme lui par les lumières surnaturelles, un sûr moyen de ne
pas se tromper, les dites doctrines s 'étant toujours systé-
matiquement dressées contre la vraie religion, pour tenter de
la renverser.
C'est ainsi que la décision d'avancer l'âge des enfanta
pour la première communion n'est point une innovation,
mais un retour à la vieille tradition catholique. Pie X l'a
proclamé lui-même.
Personne n'ignore que le jansénisme fut, sous Louis XIV,
une erreur à la mode et influença jusqu'à des membres du
haut clergé. On sait aussi, qu'entre autres théories, le jan-
sénisme prêchait hypocritement l'éloignement des gacre-
ments. Sous prétexte de respect envers Dieu, il terrorisait
les âmes, leur montrait les sacrements comme une récom-
pense qu'il fallait obtenir par de longues périodes d©
préparations, et non comme un secours qui aide, fortifie et
améliore. C'est lui qui fit rejeter à neuf ans, puis à onze
ans, l'âge de la première communion qui avait lieu jadis à
sept ans, âge où l'enfant sait déjà discerner parfaitement
le bien du mal, âge de raison par conséquent.
Cette décision fait beaucoup de bruit, parce qu'elle touche
plus directement à la vie des populations, mais elle n'est
point isolée; elle n'est qu'un chaînon de la ligne de con-
duite que s'est tracée Notre Saint-Père le Pape.
Le jansénisme n'est point mort, comme on le croit géné-
ralement. H est l'allié des juifs et des huguenots depuis
la Révolution française dans laquelle il joua un rôle In-
fâme.
n était alors représenté à la Constituante et à la Conven-
tion par un gredin du nom de Camus qui, de concert avec
deux autres jansénistes, Martineau et Freteau, rédigea, pro-
posa et fit voter le fameux et infâme décret de la contri-
bution civile du clergé.
On conçoit que Sa Sainteté Pie X ait hâte de faire dis-
paraître, je ne dirai pas du dogme, mais des habitudes de
l'Eglise, les moindres parcelles des souvenirs jansénistes,
même de ceux qui semblaient inoffensifs, comme l'âge de la
première communion.
^ Jean Drault.
PETIT RECUEIL DE CONSEILS et de prières à l 'usage des
enfants de la première communion. In-18, le cent $3.00;
la àouz. 40 c; l'exempl 5 «
M
leOODROMp:
Ifôè'iÎMoiiiei-
||6Ô0lfi6KÔîl|
35 cents
la grande bouteille.
Combattez cette Toux
de suite.
Ne retardez pas car les retards
sont dangereux et votre toux
pourrait se transformer en une
maladie plus grave.
Quelques doses du
SIROP MATHIEU
de Goudron et d'huile de Foie
de Morue
vous éviteront de payer un
médecin.
Non-seulement le SIROP
MATHIEU guérira votre toux,
mais il vous renforcira et vous
rendra capable de résister dans
la suite au rhume, à la toux et à
toute autre attaque de maladie.
Ayez-en toujours ime bou-
teille à la maison.
S'il y a de la fièvre ajoutez
une Poudre Nervine Mathieu au
Sirop.
En vente partout
LA GIE J.-L. MATHIEU,
Propriétaires.
SHERBROOKE, Que.
POUDRES NERVINES
De MATHIEU
Pour tous les Maux deTèle et Névralae
18 Poudres pour 25 cents.
85
TABLEAU CHRONOLOGIQUE
des
GOUVERNEURS GENERAUX, LIEUTENANTS-GOUVER-
NEURS ET PREMIERS MINISTRES DU CANADA,
DEPUIS LA CONFEDERATION.
Gouverneurs Généraux du Canada, 1867-1910.
Nom
Le trèe hon. ricomte
Monck, C.C3Ï.G. . .
Le très bon. lord Lisgar,
C.C.M.G. (sir John
Young)
Le très hon. comte de
Dufiferin, CJ'., C.C.B.,
C.C.M.G ,
Le très hon. marquis de
Lorne, C.C, C.C.M.G.,
B.C., etc
Le trèfl hon. marquia de
Lansdowne, C.C.M.G.
Le très hon. lord Stanley
de Preston, C.C.B. . ,
Le très hon. comt-e d'A-
berdeen, G.C., C.C3Ï.G.
Le très hon. comt« de
Minto, C.C.M.G. . ,
Le trèe hon. cocmt© Gney,
C.CJ4.G ,
Nomination
Entrée en
fonction
1er juin
1867
ler juillet
1867
29 déc.
1868
2 f ér.
1869
22 mai
1872
25 jmin
1872
5 oct.
1878
25 noT.
187 S
18 août
1883
S3 oet.
188:^
1er mai
1888
11 juin
18S<
22 mâ.i
1893
18 sept.
1893
30 juillet
1898
12 noT.
1898
26 sept.
1904
10 déc.
1904
86
PREMIERS MINISTRES DU CANADA - 1867-1910.
Xom ' Nomination
L»e très bon. sir John-A. Maedonald (Cons.) . 1er juillet 1867
L 'hou. Alexander Mackenzie . , . (Lib.).. 7 nov. 1873
Le très bon. sir John-A. Maedonald (Cens.) . 17 oct. 1878
L'hon. sir J.-J.-C. Abbott .... (Cons.). 16 juin 1891
Le très hon. sir J.-S.-D. Thompson (Cons.) . 5 déc. 1892
L'hon. sir Mackenzie Bowell. . . (Cons.). 21 déc. 1894
L'hon. sir Chs. Tupper, baronnet . (Cons.). 15 janv. 1896
Le très hon. sir Wilf rid Laurier . (Lib.) • . 11 juillet 1896
LIEUTENANTS-GOUVERNEURS — 1867-1910.
PROVINCE DE QUEBEC.
Nom Nomination
L 'hon. sir N.-F. Belleau 1er juillet 1867
L'hon. sir N.-F. BeUeau . . .(maintenu) 81 janv. 1868
L'hon. Eéné-Edouard Caron 11 f év. 1873
L'hon. Lue Letellier de Saint-Just . . . 15 déc. 1876
L'hon. Théodore EobitaUle 26 juillet 1879
L'hon. L.-r.-E. Maason 7 nov. 1884
L 'hon. A.-E. Angers 24 oct. 1887
L'hon. 8ir J.-A. Chapleau 5 déc. 1892
L'hon. L.-A. Jette 2 f év. Iby8
L'hon. L. -A. Jette (maintenu) 9 f év. 1903
L'hon. sir Charles- A.-P. Pelletier .... 4 sept. 1908
PROVINCE D'ONTARIO.
Nom NomLnatioD
Major-général H.-W. Stisted 1er juiUet 1867
L'hon. W.-P. Howland 14 juillet 1868
L'hon. John-W. Crawford 5 nov. 1873
L'hon. D.-A. Maedonald 18 mai 1875
L'hon. John-Beverley Robinson .... 30 juin 188U
L'hon. Bir Alexander CampbeU 8 f év. 1887
L'hon. George-A. Kirkpatrick 30 mai 1892
L'hon. sir Oliver Mowat 18 nov. 1897
L'hon. sir WiUiam-Mortimer Clark . . . 20 avril 1903
L'hon. John-M. Qdbeon 22 sept. 1908
87
PROVINCE DE LA NOUVELLE-ECOSSE.
Nom Nomlmatlon
Lieut.-géuéral sir W.-F. Williajma .... 1er juillet 1867
Major-général sir C.-Hastings Doyle ... 18 oet. 1867
Lieut.-général sir C.-Hastings Doyle
(maintenu) 31 janv. 1868
Sir E. Kenny (suppléant) 13 mai 1870
L'hon. Joseph Howe 1 mai 1873
L'hon. A.-G. Archibald 4 juillet 1873
L'hon. Matthew-Henry Eichey 4 juillet 1883
L'hon. A.-W. McLelan 9 juUlet 1888
L'hon. Madaehy Bowes Daly 11 juillet 1890
L'hon. Malachy Bowes Daly .(maintenu) 29 juillet 1895
L'hon. Alfred-G. Jones 7 août 1900
L'hon. Duncan-C. Fraser . . . . . . 27 mars 1906
L 'hon. James D. McGregor 19 octobre 1910
PROVINCE DU NOUVEAU-BRUNSWICK.
Nom Nomination
Miajor-général C.-Hastings Doyle .... 1er juillet 1867
Col. F.-P. Harding 18 cet. 1867
L'hon. L.-A. Wilmot 14 juillet 1868
L 'hon. Samuel-Léonard Tilley 5 nov. 1873
L'hon. E.-Baron Chandler 16 juiUet 1878
L'hon. Robert-Duncan Wilmot 11 fév. 1880
L 'hon. sir Samuel-Léonard Tilley (maintenu) 31 oct. 1885
L'hon. John Boyd 21 sept. 1893
L 'hon. John-A. Fraser 20 déc. 1893
L'hon. A.-R. McClelan 9 déc 1896
L'hon. Jabez-B. Snowball 5févr, 1902
L'hon. L.-J. Tweedie 2 mars 1907
PROVINCE DE L'ILE DU PRINCE-EDOUARD.
Nom Nomination
L'hon. W.-C.-F. Robinson 10 juin 1873
L'hon. sir Eobert Hodgson 22 nov. 1873
L'hon. Thoma.s-H. HavUand 14 juiUet 1879
L'hon. Andrew-Archibald Macdonald . . 1 août 1884
L'hon. Jedediah-S. Carvell 21 sept. 188»
L'hon. Geo.- Wm. HoTvlan 21 fév. 1894
L'hon. P.-A. Maeintyre 13 mai 1899
L'hon. D.-A. McKinnon 8o«t 1904
L'hon. Benj. Bog«rs , . 29 mai 10iO
88
PBOVINCB DU MANÎTOBA.
Nom Nomination
L'hon. A.-G. ArcMbald 20 mai 1870
L'hon. Franeis-Goodschall Johnson ... 9 avril 1872
L'hon. Alexander Morris 2dée. 1872
L'hon. Joseph-Ed. Gauûhon 2 dée. 1877
L'hon. James-C. Aikens 22 sept. 1882
L'hon, J.-C. Schultz 1er juillet 1888
L'hon. J.-C. Patterson 2 sept. 1895
L'hon. sir D.-H. MeMillan 16 oftt. 1900
L'hon. sir D.-H. MeMillan . . (maintenu) limai 1906
PROVINCE DE LA COLOMBIE ANGIiAÏSE.
Nom Nomlmation
L'hon. J.-W. Truteh 5 juin 1871
L'hon. Albert-Noi-ton Richards 27 juin 1876
L'hon. Clement-F. Cornwall 21 juin 1881
L'hon. Hugh Nelson 7 f év. 1887
L 'hon. Edgar Dewdney ler npv. 1892
L'hon. Thom.-E. Mcinnes 18 nov* 1897
L'hon. sir Henry-G. Joly de Lotbinière . . 21 juin 1900
L 'hon. James Dunsmuir 11 mai 1906 .
L'hon. T.-W. Paterson 3 déc. 1909
TERRITOIRES DU NORD-OUEST.
Nom Nomlmatlon
L'hon. A.-G. ArcMbald 10 mai 1870
L 'hon. Franeis-Goodschall Johnson ... 9 avril 1872
L 'hon. Alexander Morris 2 déc 1872
L'hon. David Laird, P.C 7 oet, 1876
L'hon. Edgar Dewdney 3 déc 1881
L'hon. Joseph Eoval ler juillet 1888
L'hon. C.-H. MacKintosh 31 oet. 1893
L'hon. M.-C. Oameron 30 mai 1898
L'hon. A.-E. Forget 11 oet. 1898
L 'hon. A.-E. Forget ... . (maintenu) 30 mars 1904
PROVINCE D'ALBERT A.
Nom Nomination
L'hon. George-H.-V. Bulyea ler sept, 1905
L'hon. George-H.-V. Bulyea (maintenu) ... 4 oet. 1910
PROVINCE DE liA SASKATCHEWAN.
Nom Nomiinatloo
L'kon. A.-E, Forget ler «ept, 1905
L'hon. George-W. Brown 4 oet, 1910
89
FUSMAMCTE DU QAXfADA (paiMllad^tt MB8>8BS).
Siège du gôuvem^atteiiit, Otteva.,
Son Exci&ll«n«e ie très honoarablo comte Albert-Henry-
George Grey, L. L. M., J. P., lord lieufceiwuit de Nortlmmber-
land et vicomte de Howick, nommé gouverneur général du
Canada en 1904, ($48,664).
Secrétaire et secrétaire militaire: le major comte de Lanes-
borough, M.V.O., Coldstream Guard.
Secrétaire privé: Arthur-F. Sladen.
Aides de Camp: le major G. -F. Trotter, M.V. O., D. S. O.;
le capitaine A.-J. Fife; le lieutenant vicomte Laseelles,
H. G. C.
Aides de Camp honoraires: les lieutenantssîolonels C.-T.
Irwin, H.-E. Smith, A.-P. Sherwood, S.-C.-D. Eoper, V.-A.-S.
Williams, A. Roy; l'hon. col. S.-B. Steele; les colonels sir
Henry-M. Pellatt, F.-L. Lessard et C.-W. Drury; le contre-
amiral Ch.-E. Kingsmill; le major-général et l'hon. J.-F.
Wilson.
Conseil privé du Boi en Canada, (formé eoi 1908).
Le très honorable sir Wilfrid Laurier, G.C.M.G., D.C.L.,
premier et président du Conseil, ($12,000),
Le très honorable sir Richard Cartwright, G.C.M.G., mi- ^
nistre du Commerce et de l'Industrie.
L'hon. sir Frédéric-William Borden, ministre de la Mi-
lice.
" Sydnej'-Arthur Fisher, ministre de l 'Agrictilture.
" W.-iS. Fielding, ministre des Finances.
" William Paterson, ministre des Douanes.
" William Templcman, ministre du Revenu de l'In-
térieur.
' ' L.-P. Brodeur, ministre de la Marine et des Pê-
cheries.
" Frank Oliver, ministre de l'Intérieur et surinten-
dant général des affaires des sauvages.
" A.-B. Aylesworth, ministre de la Justice.
" Rodolphe Lemieux, ministre des Postes.
' ' William Pugsley, ministre des Travaux publics.
" George-P. Graham, ministre des Chemins de fer
et Canaux.
" W.-L. Mackenzie King, ministre du Travail.
" Charles Murphy, secrétaire d'Etat.
" Jacques Bureau, solliciteur général.
Greffier du Consedl privé: M. Kodolphe Boudrean. j
Le plus grand art d'un homme habile, c'est de cacher son
habileté.
90
ICEMBSES DU SKNAT DU OANAJDA.
L'hon. J.-K. K«rr, président. ($4,000).
Pour la province de Québec. (24 membres).
Les honorables MM.
($2,500 par session).
Béïque, F.-L., Montréal
Bolduc, Jo8., St-Viotor de Tring
Boyer, A.. AÏcntréal.
Oaagrain, J.-P.-B., Montréal.
Choquette, P.-A., Québec.
Cloran. H.-J., Montréal.
David, L.-0., Moaatréal.
Dandurand, E., Montréal.
DeBouftlierville, C.EJB., CM.Q.,
Boueherville.
Deeaaulee, G.-C, 8t-Hyacinthe.
Fiset, J.-B.-E., Éimouski.
Forget, L.-J., Montréal.
Godbout. J.-M.-D., St-Franç-ois.
Landry, A.-C.-P.-E., Caudiac.
Louis Lavergne, Artbabaska-
ville.
Legris, J.-H., Loixiaeviile.
MiUiKay, Eo-bert, Montré«J.
MitcheÛ, Wm., DrummondviUe.
Montplaisir, H., Trois-Eivières.
Owens, W., Montréal
Shehyn, J., Québec.
Teasier, Jules, Québec.
Thibaudaau, A.-A., Montréal.
Pour la proviiice d'Ontario. (24 membres).
Beith, E., Boirmanville.
Beloourt, N.-A., Ottawa.
Bowell, sir Mackenzie, K,CJJ.
G., BeUeviUe, Omt.
Campbell, A., Toronto,
Oarling, sir J., K.C.M.G., Lon-
don.
Cartwright, sir Eiebard, G.
C.M.G., Ottawa.
Coffey, Thomas, London.
Cox, G-eo.-A., Toronto.
Derbyshire, D., Brockville.
Edwards, W.-C, Eockland, Ont,
Frost, F.-T., Smith 's Falls.
Gibson, W., BeamsviUe.
Jaffray, E., Toronto.
Jones, L.-M., Toronto.
Kerr, James-K., Toronto.
McHugh, Geo., Lindsay.
McLaren, P., Perth.
McMillan, Donald, AJexandria.
iMcMullen, Moumt Forest.
|Eatz, V., Parkhm.
Eoas, W., Toronto.
S&ott, E.-W., Ottawa.
Sullivan, M., Kingston.
Wilson, Dr J.-H., St-Thomaa.
Pour la province de la NouveUe-EcDSse. (10 membres).
Comeau, A.-H., Meteghan Eiver Miller, W., Ajiciat.
McDonald, Wm., Lit. GLac© Bay Power, L. G., Halifax.
MftKay. Thomas, Truro. lEoes, W., Hailifax.
MacKeen, D., Halifax. ].....
»1
Membres du Sénat dn Canada. — (Siiite).
Pour la province du Nouveau-Bruns-wlck. (10 membres).
BiaiTd, G. T., Pertîi Ceiutre.
Oostigan, John, Edminuston.
Dom^lle, James, Rothesay.
emimoT, D., St-G>eoTgte.
Bllis, Jo'hn-V., at-.To'hii.
Pour l'île du Prince-Edouard. (4 membres)
King, Greo. G-., Chipmain.
McSweeney, Peter, Mometon.
Poirier, P., Shédiac.
Thompson, P^-P., Prederlcton.
Wood, Josiah, Sa«kville.
Miaodonald, A. -A. Charlotfce-
town.
Bobertson, .James B., Monta;gue
Teo, John, Port Hill.
Pour la Colombie anglaise. (3 membres).
Bo»toek, H., Monte-Oreek. iBiley, G'eorge, Vîetoiria.
Maedonald, W.-.!., Victoria.
Pour la province du Manltoba. (4 membres).
Chevrier, Noé, Winnipeg. jWatson, E., Portage-la-Pmirle.
Kirehhoffer, J.-N., Brandon. Toung, F.-M., Killamey.
Pour la province de Saskatchewan. (4 membres).
DavÎB, T.-O., Prince- Albert, j Prince, B. Battleford.
Douglas, J.-M., Tantallon. ' Ross, J.-H., Regina.
Pour la province d'Alberta. (4 membres).
DeVeber, L.-G., Lethbridge. 1 Boy, P., Edmonton.
Longheed, J.-A., Calgary. 1 TaJbot, P., Laeombe.
Greffier du Sénat: Samuel-E. St-Onge Chapleau. ($5,000).
MANIES DE GRANDS HOMMES.
Le fameux politicien irlandais Parnell n'aurait jamais bu
une tasse de café dont le sucre aurait été remué en tournant
la cuiller de gauche à droite.
Le grand Charles Dickens ne voyageait jamais sans une
boussole, parce qu'à aucun prix 11 ne voulait coucher dans
un lit qui ne fût pas orienté du nord au midi.
L'historien Macaulay, en allant par les rues, n'aurait ja-
mais posé le pied sur l'interstice entre deux pavés.
Lord Eoberts, le vainqueur des Boers. est convaincu qu'il
a dû ses succès à l'envoi qui lui fut fait d'un vieux fer à
cheval ramassé dans Trafalgar Square.
Ce sont évidemment l.à des restes de superstitions de nos
ancêtres.
Les Romains, par exemple, avaient la grande préoccu-pe-
tion de chausser leur pied droit avant le gauche, sans qu<ri
ils se croyaient exposés à toutes les mauvaises chances.
92
FBOVZNOE DE QUSBEO (population l,f20,974).
Le siège du gouviemiemeiiit loaal est à Québac.
Le gouvernement se compose d'un lieutenant-gouverneur,
nommé pour cinq ans par le gouverneur-général du Canada
en conseil; d'un conseil exécutif de 9 membres, d'un conseil
législatif de 24 membres nommés à vie, et d'une assemblée
législative de 74 membres élus tous les cinq ans par le peu-
ple; l'indemnité des membres du conseil législatif et de l'as-
semblée législative est de $1,500 par session.
Lieutenant-gouverneur (9e) : L'hon. sir Charles-Alphonse-
Pantaléon Pelletier, K. C. M. G., nommé le 15 »epte(m-
bre 1908, ($10,000),
Aide de camp: Capitaine Victor Pelletier.
Aide de camp-adjoint: Capt. A. de L. Panet,
Secrétaire particulier: Alp. Généreux.
ir en chef: W.-T, Lannen.
Conseil exécutif, (formé en 1909).
L'honorable sir Lomer Gouin, premier ministre et procureur
général ($7,000).
" P.-S.-G. MacKenzie, trésorier de la Province,
" Jérémie-L. Déearie, secrétaire et régistraire
de la Province.
* ' Ls- Jules Allard, ministre des Terres et Forêts.
" John-C. Kaine, ministre sana portefeuille.
" Chs-E. Devlin, ministre de la Colonisation, des
Mines et des Pêcheries.
" Ls-Aloxandre Taschereau, ministre des Tra-
vaux Publics et du Travail.
" J.-E. iCaron, ministre de l'Agriculture.
" N.-P. Pérodeau, ministre sans portefeuille.
Greffier du Conseil exécutif: Gustave Grenier.
Conseillers législatifs. ($1,500).
Les honorables: Adélard Turgeon, orateur. ($3,000).
ïï
A. Bergevin, Montréal.
T. Berthiaume, Montréal. [vUl*
C.-D. de Boncherviille, Boucher-
Geo. BryBom, jr., Fort Coulonge
Hector Ohiampagne, St-Eusta-
T. Chapais, Québec. [che.
E. Choquette, St-Hilaire.
N.nC. Cormier, PI esisis ville.
Che-Bug. Dubord, Beauport
T. Ginouard, Lomgueuil.
J. Lanotôt, St-Henri (Mont-
réaJ).
Bl. Lebellier, St-François.
Th. -P. PeilletieT, Trois-Pistoles.
N. Pérodeau, MontréaJ.
J.-Damien Rolland, Montipéal.
C.-J. Sharples, Québec.
Adélard Turgeon, Québec.
N. Gameau, Sbe-Foy. i R. Turner, Québec (Montré*!.
Eiâ.-B. Qiameiau, Québec. jBm. de Viairennes, Watedoo.
R-B. Gîlman, Montréal. I
Greffier du Conseil législatif: R. Campbell.
M
FTOYlnea do Qnébec. — (Suite).
COMTÉS.
COMMUNES.
Élus 26 octobre 1908.
Argenteull . . .
Arthabaska. .
Bagrot
Beauce
Beauharnols, .
Bellechasse
Berthier
Bonaventure. . ..
Brome
Chambly
Champlaln
Charlevolx
Châteauguay. . . .
Chlcoutlml & Sa-
Compton.. (guenay
Deux-Montagnes. .
Dorchester
Drummond
Gaspé
Hochelaga
Huntingdon
Ibervllle
Iles de la MadB-
lelne
Jacques-Cartier. .
Jollette
Kamouraska. . . .
Labelle
Lac St- Jean . . . .
Lapralrle
L'Assomption.. ..
Laval
Lévis
L'Islet
Lotblnlère
Maisonneuve. . . .
Maskinongé
Matane
Mégantlc
Missisquol
MontcaJm
Montmagny
Montmorency. . . .
Montréal, Salnte-
MarlB
Montréal, St-Jac-
Quea
Montréal, St-Lau-
rent
Montréal. St - An-
toine
Montréal, Ste-Anne
Montréal, St-Louls
NapiervlUe
Nlcolet
Ottawa, comté.. ..
Pontla«
G. -H. Perley
Arthur Gilbert
Joseph E. Marcile . .
Henri S. Bêland. M.D.
L.-J. Paplneau
O.-E. Talbot
A. Ecrément
L'hon Chas. Mardi . ,
L'hon. S. -A. Fisher..
Victor Geoffrion. . ..
P.-E. Blondln
Rodolphe Forget.. ..
J.-P. Brown
J. Girard
A.-B. Hunt
J.-A.-C. Ethler
E. Roy
Arthur Gilbert
L'hon. R. Lemieux. .
L.-A.-A. Rivet
James A. Robb
/pas de représentant).
(pas de représentant).
P.-D. Monk
Adélard Dubeau . . . .
Ern. Lapointe
C.-B. Major
(pas de représentant).
R. Lanctot
P.-A. Séguin
Chs.-A. Wllson. . ..
L.-A. Carrier
Eugène Paquet
Edmond Fortier . . . .
Alphonse Verville . . .
Horm. Mayrand.. ..
(pas de représentant).
F.-T. Savoie
D.-B. Meigs
D,-A. Lafortune, C.R.
Cyrias Roy
Georges Parent
LOCALE.
Elus 8 juin 1908.
Médéric Martin . . . .
H. Gervals.
R. Bickerdlke.
H.-B. Ames
C.-J. Doherty
(pas de représentant).
R. Lanctot
Dr. Turcotte
(pas de représentant)
iG.-F. Hodçln»
John Hay
P. Tourigny
P.-H. Dalgnault. . ..
Jos.-Arth. Godbout..
Arthur Plante
Antoine Gallpeault.
Jos. Lafontaine. . . .
J.-H. Kelly
W.-F. Vilas
E.-M. Désaulnlers . .
P.-C. Neault
P.-D'Auteuil
Honoré Mercier.
H. Petit
A.-W. Glard
Arthur Sauvé
A. Morriset
L'hon. L.-J. Allard . .
J.-L. Perron
L'hon. J.-L. Décarie.
W.-H. "Walker
J.-A. Benoit
L.-A. Thérlault
Ph. Couslneau
J.-M. Telller
L.-A. Dupuis
(pas de représentant).
J.-B. Charbonneau.
E.-L. Patenaude. . . .
Walter Reed
J.-W. Lévesque.
J.-C. Blouin
L'hon. Jos. -Ed. Caron.
J.-N. Francoeur. . . .
(Pas de représentant)
Geo. Lafontaine. . . .
Donat Caron
D.-H. Pennlngton.. ..
Jos.- J.-B. Gosselln..
Jos. Sylvestre
-Armand Lavergne. . .
L'hon. L.-A. Tasche-
reau
Napoléon Séguin.
Clément Robillard . .
John T. Finnle
C.-Ernest Gault. . . .
M.-J. Walsh.
O. Langlofg
Cyprien Dorrls . . . .
L'hon. Chs-R. Devlln.
P.-A. Gendron
T.-C Gaboury
94
ProvlBce ée <}n«l>ee. — (Suite).
COMTÉS.
COMMUNES.
— jr»»'r*"'aj-
LOCALE.
Portneuf
M.-S. Dellsle
L'hon. sir L. Gouin. .
Québec. C«ntr«.. .
A. Lachance
Eugène Loclerc.
Québec, Ouest. . . .
Wm. Prlce
L'hon. J.-C. Kalne..
Québec, Bat
T. H. sir "W. Laurier.
L.-A. Létourneau.. ..
Québec, comt£.. . .
J.-P. Turcotte
C.-F. Delâge
Richelieu
Adélard Lanctot. . ..
L.-P.-P. Cardin .. ..
Rlchmond
E.-W. Tobin
P.-S.-G. MacKenzl*. .
Rimouakl
J. Aug. Ross, M.D. . .
P.-B. D'Anjou
RouvlUe
L'hon. L.-P. Brodeur.
J.-B. Robert.
St-Hyaclnth»., ..
A.-M. Beauparlant . .
Henri Bourassa. . . .
St-Jean. . . . . . •
St-Maurlce
L'hon. J. Bureau. . . .
G.-L Dellsle
St-Sauveur
(pas de représentant).
J.-A. Langlols . . . .
Shefford
H.-B. Allen
L.-P. Bernard
Sherbrooke
A.-N. Worthington. .
L'hon. P. Pelletier.
Soulanges
Dr. Lortie
J.-O. Mouasaau . . . .
Stanstead
Charles Lovell
P.- A. Blssonnette. . .
Témlscouata. . . .
C.-A. Gauvreau
N. Dion
Terrebonne
Bruno Nantel
L'hon. F.- J.-B. Prévost
Trois-Rlvlères. . ..
L'hon. J. Bureau.. ..
J.-A. Tessler
Gustave Boyer
(pas de représentant).
H. Pilon
Verchères
A. Geoffrion
Wolfe
E.-W. Tobin
N.-P. Tanguay
Wrlrht
E.-B. Devlin
(pas de représentant).
Yamaska
J.-E.-O. Gladu
Ed. Ouellette
Orateur des Communes: l'hon. Charles Marcil.
Greffier " " T.-B. Flint.
Orateur de l'Assemblée Législative: l'hon. P. Pelletier.
Greffier " " L.-G. DesjardinB.
LA PROPAGATION DU SON EN HAUTEUR.
Des expériences aérostatiques ont prouvé que les sons émis
à la surface de la terre se propagent à de grandes hauteurs
dans l 'atmosphère en gardant une intensité perceptible.
Le sifflet d'une locomotive s'étend à une hauteur de 10,000
pieds.
Le bruit d'un chemin de fer monte à 8,000 pieds.
Les cris d'une population, ainsi que le chant d'un coq, re-
tentissent jusqu'à 5,000 pieds; le son d'une cloche résonne
à la même hauteur.
La voix humaine parvient à 3,000 pieds.
CHARADE No 12.
Mon premier est un ordre.
Mon second est membre d'un ordre.
Mon tout est un désordre.
Voir réponse page 160
N
PSOVIKCB D'OKTAXIO (population 2,167,978).
Le siètge du gouvermemeiiit locaJ est à Toronto.
Le gouvernement se compose d'un lieutenant-gouverneur,
nommé pour 5 ans, par le gouverneur-général du Canada en
eonseil, d'un conseil exécuta de 11 membres, et d'une assem-
blée législative de 106 membres élus tous les 4 ans par le
peuple. L'indemnité des membres est de $1,000 pour la ses-
sion.
LieoiteïLant-gouvemeur (9e) : L'hon. John Morlson Gibson,
nommé en 1908. ($10,000 ipar an).
Aide de camp et secrétaire oMciel: Capt. D.-D. Young.
Secrétaires privés: MM. Fellowes et Gibson.
Conseil exécutif (formé en 1905).
L'hon. sir J.-P. Whitney, premier et président du Conseil.
" A.-J. Matheson, trésorier provincial.
" J.-J. Foj, procureur général.
'• Frank Coehrane, ministre des Terres, Forêts et Mines.
" J.-O. Eéaume, commissaire des Travaux publies.
" W.-J. Hanna, secrétaire provincial.
" B.-A. Pyne, ministre de l'Education.
" James-S. Dufif, ministre de l'Agriculture.
" J.-S. Hendrie, ministre sans portefeuille.
" Adam Beck, " "
" Isaac-Benson Luoaa, " "
Greffier du Conseil exécutif: J.-L. Capréol.
COMTÉS
COMMUNES.
LOCALE.
Elus 26 octobre 1908.
Élus 8 juin 1908.
Addlngrton
U. "Wllson
W.-J. Paul
Algoma, Est
W.-R. Smyth
Albert Grlg-g-.
Algoma, Ouest. . .
A.-C. Boyce
(pas de représentant).
Brant, Nord
(pas de représentant).
J.-H. Flsher
Brant, Sud
Li'non. \V. Faterson..
W.-S. Brewster. . ..
Brantford
Li. Harris
Brockvllle
L'hon. G.-P. Graham.
Alb.-E. Donovan.
Bruce, Nord
John Tolmie
C.-M. Bowman
Bruce, Sud
J.-J. Donnelly
R.-E. Truax
Bruce Centre. . ..
(pas de représentant).
Hugh Clark
Carleton -»■
E. Kidd
R.-H. McElroy
Dufterln
John Best
Ch.-R. McKeown.. ..
Andrew Broder.. ..
Sir J.-P. Whitney. . ..
J.-J. Preston
Durham, Est. . . .
C.-J. Thornton
Durham, Ouest. . .
(pas do représentant).
J.-H. Devltt
Elgln, Est
David Marshall. . . .
C.-A. Brower
Elgln, Ouest.. ..
T.-W. Crothers
P.-G. Macdlarmld. . . .
Essex, Nord. . . •
U.-J. WllCOX
L'hon. J.-O. Réaume. .
Essex, Sud
A-H. Clarke, K. C. . .
C.-N. Anderson
Fort William et
Lac-des-Bols. . .
(pas de représentant).
T.-S.-T. Smellie. . . .
Frontenac
J.-W. Edwards
John S. Gallagher. . .
Glengrarry
J.-A. McMlllan
D.-R. McDonald. . . .
Grenvllle
J.-D. Reld
G.-H. FerguBon. . . .
Grey, Centre. . . .
Th.-S. Sproule
L'hon. Isaac B. Lucas.
Grey, Nord
W.-S. Mlddlebro. . ..
L'hon. A-G. MacKay.
Grey Sud
H.-H. Miller
D. Jamieson
9t
ProriMM â'OKtule. — (Bmt«).
COMTES.
Haldlmand
Halton
Hamilton, Ouest..
Hamilton. Est.. ..
Hastingrs, Est. . . .
Hastings, Nord. .
Hastings, Ouest. .
Huron, Ouest. . . .
Huron, Est
Huron, Sud
Kenora
Kent. Ouest
Kent, Est
Kingston
Lambton, Est . . . .
Lambton. Ouest..
Lanark, Nord. . . .
Lanark, Sud
Leeds
Lennox
Lincoln
Liondon
ManltouUn
Mlddlesex, Est. . .
Middlesex, Nord. .
Middlesex, Ouest..
Monck
Muskoka
Nipiseing
Norfolk, Nord. . . .
Norfolk, Sud.. ..
Northumberland, B
Northumberland, O
Ontario, Nord. . . .
Ontario, Sud. . . .
Ottawa {
Oxford, Nord. . .
Oxford, Sud
Parry Sound. . . .
Peel
Perth, Nord
Perth, Sud
Peterborough, Est.
Peterborough, 0. .
Port Arthur & R.R..
Prescott
Prince-Edward, . .
Rainy River . . . .
Renfrew, Nord. . .
Renfrew, Sud. . . .
Russell
Sault Ste-Marie. .
Simcoe, Est
Slmcoe, Nord.. ..
Simcoe, Sud. ...
Slmcoe, Centre. . .
Stormont
Sturgeon Falls. . .
Sudbury
Témiscaminru*. . l
COMMUNES.
F.-R. Lalor ,
D. Henderson
T.-G. Stewart
S. Barker
W.-B. Northrup
(pas de représentant).
B.-G. Porter
E.-N. Lewis
Dr. T. Chisholm. . . .
M.-Y. McLean
(pas de représentant).
A.-B. McCoig
D.-A. Gordon
W. Harty
J.-E. Armstrong. . . .
Fred. F. Pardee. , ..
W. Thoburn
Hon. J.-G. Haggart. .
G. Taylor
U. Wilson
B.-A. Lancaster. . ,
Major Beattie
(pas de représentant).
Peter Elson
Alex. Smith
D.-C. Ross
(pas de représentant).
Wm. Wright
Geo. Gordon
(pas de représentant).
Alex. McCall
C.-L. Owen
J.-B. McColl
S. -S. Sharpe
P.-L. Fowke
H.-B. McGiverin. . . .
A. Allard
E.-W. Nesbltt
M.-S. Schell
James Arthurs
R. Blaln,.
J.-P. Rankin
G. -H. Mcintyre. . . .
J.-A. Sexsmith
J.-R. Stratton
Ed. Proulx
M. Currie
J. Conmfit . . . .
Gerald-V. White . . . .
Thomas A. Low. . . .
L'hon. C. Murphy.. .
(pas de représentant).
M. Chew
J.-A Currie
H. Lennox
(pas de représentant).
Robert Smith
(pas de représentant),
(pas de représentant),
(pas de repré8«ntant).
Jacob Kohler
A.-W. Nixon
L'hon. J.-S. Hendrle. .
Allan Studholme. . . .
A.-A. Richardson. . . .
J.-W. Pearce
J.-W. Johnson
A.-H. Musgrove.. ..
|W. Proudfort
Henry Eilber
H.-A.-C. Machin. . . .
G.-W. Sulman
P.-H. Bowyer
F.-W. Nickle
R.-J. McCormlck. ..
L'hon. W.-J. Hanna..
R.-F. Preston
L'hon. A.-J. Matheson
J.-R. Dargavel
Th. -Geo. Carscallen..
Dr Elisha Jessop.. ..
L'hon. Adam Beck. . .
Robert R. Gamey. . . .
G.-W. Neeley
J.-W. Doyle
J.-C. Elliott
J.-A, Ross
A.-A. Mahaffy
Henry Morel
H. -P. Innés
A.-C. Pratt
S.-G.-M. Nesbitt. . . .
Samuel Clarke
Wm-H. Hoyle
Ch. Calder
D.-J. McDougal
A.-E. Fripp
And. Mackay
T.-R. Mayberry
John Gaina
Sam. Charters
James Torrance. . . .
Val. Stock ,.
James Thompson. . . .
T.-E. Bradburn
J.-J. Carrick
Q.-H. Pharand
R.-A. Norman
W-A Preston. . .
N. Reld
T.-W. McGarry
D. Racine
W.-H. Hearst
J.-B. Tudhope
Hon. J. Stoddart Duff
A. Ferguson
A.-B. Thompson.. ..
W.-J. McCart
A.-A. Aubin
L'hon. F. Cochrane. .
R.-T. ShlUlngrton.. .,
J
f7
ProTlBM 4'Omtailo. — (Snito).
COMTÉS.
Toronto, Sud, ...
Toronto, Nord.. .,
Toronto, Est. . . .
Toronto, Ouest. . .
Toronto, Centre. .
Victoria & Hali-
burton
Victoria, Ouest. . .
Waterloo, Nord. .
Waterloo, Sud.. .,
Welland
Wellington. Est. .
Wellingrton, Ouest,
WelUnffton, Sud. .
WenfVTortlî, Nord.
Went\Torth, Sud. .
York, Est
York, Nord
York. Ouest
COMMUNES.
A.-C. Macdonell.
1/ L'hon. J.-J. Foy.. .
|l Q.-H. Gooderam.. .
L'ton. Geo.-E. Foster. (Wm.-K McNaugrht..
J, John Shaw
Jos. Russell I î^'^°" ^"A- ?7"® • • •
I (-T.-R. Whitesldes. .
B.-B Osier.. . /L'hon. T. Crawford.
, \ W.-D. McPherson..
Ed. Bristol !(pas de représentant).
S. Hughes
(pas de représentant).
L'hon. W.-L.-M. King.
G.-A. Clare
W.-M. Germain
(pas de représentant).
'A.-M. Martin
H. Guthrle
W.-O. Seeley
(pas de représentant).
W.-F. Maclean
Hon. A.-B. Aylesworth
Thos. Wallace
R.-M. Mason.
Samuel J.-Fox. .
H.-G. Lackner..
Geo. Pattinson. .
E.-E. Fraser. . .
J.-J. Cralg
James McEwing.
G.-C. Wilaon. . ,
Daniel Rééd. . .
A. McCowan . . .
T. -H. Lennox. .
Forbes Godfrey.
Orateur d« l 'Assemblé© législative: l'hon. Thomas Crawford.
Greffier " " Arthur-H. Sydere.
Sergent-d 'armes " ** F.-J, Qlackmeyer.
VABIETES.
En wagon.
Deux messieurs sont seuls, en face l'un de l'autre.
Le premier, désirant fumer, tire un cigare de sa poche, et
le montrant, avec une exquise politesse:
— Vous permettez?
— Parfaitement... Je vous remercie beaucoup, répond l'au-
tre en prenant le cigare et en l'allumant.
11 était sourd.
Un jeune homme qui a beaucoup vécu se décide à faire
une fin et se marie.
— J 'espère bien, mon cher gendre, lui dit sa belle-mère
le jour de la noce, que maintenant vous ne ferez plus de
bêtises?
— Oh! chère maman, répond le gendre avec vivacité, je
vous promets que celle-ci sera la dernière.
Sur un album:
"H en est des femmes comme des monnaies, plus elles
sont fausses, plus elles s'efforcent de paraître bonnes."
»8
FXOTIMCni DS IiA yOTmiTiT.l BCK»!— ,
(population, 459,574).
Le edège du gouvamieiinieiit lodad est à Halifax.
Le gouvemement se compose d'un lieutettant-gouverneui,
mmimé pour 5 ans, par le gouverneur général du 0ajia4a en
conseil, d'un conseil exécutif de 8 membres, d'un conseil lé-
gislatif de 21 membres, nommés à vie, et d'une assemblée
législative de 38 membres, élus tous les 5 ans par le peuple.
Lieutenant-gouverneur (lie): — L'hon. James D, McGre-
gor, nommé en 1910. ($9,000).
Secrétaire privé: Alester Fraser, B.A., LL.B.
Aide de camp: major Allan-W. Duffus.
Conseil exécutif.
L'hon. Geo.-H. Murray, premier et secrétaire provincial.
" A.-K. MacLean, procureur général et com. des Terres.
" Ch.-Chisholn, comm. des T. P. et des Mines.
" H.-S. LeBlanc, ministre sans portefeuille.
" D. McPherson, " "
" J.-M. Maek, " "
O.-T. Daniels, " "
" James McDonald, " "
" B.-F. Pearson.
Greffier: J.-F. Mathers, LL.B.
Conseillers législatifs.
L'hon. M.-H. Goudge, président.
L'hon. Isidore Leblanc.
** Jason-M. Mack.
" E. Drummond.
" John McNeil.
" W.-B. Smith.
" William-H. Ow«n.
" M.-H. Goudge.
" Amos-B. Etter,
" Geo.-G. Sanderson.
'hon. G.-C. Whitman.
" C.-N. Cummings.
" H.-M. Eobichaud.
" A.-P. Welton.
*' J.-E. Cîorbett,
" J.-N. Armsfcrong.
" W. P. McChirdy.
" Geo.-J. Troop.
" W.-D.-R. Cameron.
Greffier: J.-Frank Outhit.
COMTÉS.
COMMUNES(26 oct. 1908)
LOCALE(20 juin 1906.)
AnnapollB
S.-W. Plckup
\ L'hon. O.-T. Daniels
t J.-A. Bancroft. . . .
{ L"hon. Ch.-P.
Antlgonleh
Wm. Chlsholm
{ Chlsholm.
(■ P.-R. Trotter
Cap-Breton, N. . .
Cap-Breton, S. . . .
Colchestcr
D.-D. MacKenzle. . . .
J.-W. Madden
John Stanfleld
A.-S. Kendall
N.-J. Glllls
( Davidson HIU ....
l Li'hon. B.-F. Pearson
Cumberland
E.-N. Rhodes
\ H.-B. Paul
1 J.-H. Livingston . .
Dlgby
Ch. Jameson
r Angus Qiân«y . . . .
iV J.-W. Comeaa.. ..
•9
FTOYlmc« de la NonreU^-SeMM. — (Saite).
COMTÉS.
COMMUNES.
LOCALE.
GuyBborough .
Halifax.
i-H. Sinclair.
R.-L. Borden.
A.-B. Crosby.
Hants.
J.-B. Black.
Inverness A.-W. Chlsholm. .
^^^SB I Sir F.-W. Borden.
Lunenburg j John-D. Sperry .
Pictou.
Queens.
E.-M. Macdonald. . . .
L'hon. W.-S. Fleldlng.
Rlchmond J.-W.
Wm. Wbltman . . . .
J.-F. Elll»
G.-E. Faulkner. . . .
L'hon. D. McPhersoi
R.-E. Flnn
A. Parsons
Jamei O'Brlen . . . .
on. J. Macdonald
E. MacMlUan . .
I B.-H. Dodg«
( C.-A. Campbell. . .
/ C.-U. Mader
\ L'hon. A.-K.McLean
( R.-M. McGregor • .
J A.-C. Balllle
(Robert-H. McKay.
S Rév. C.-F. Cooper. .
W.-L. Hall
/L'hc
IC.-E
Kvtp S Félix Landry.
Shelburne.
L'hon. W.-S. Fleldlng. { ^^h!"* ^'■'^'""
Victoria.
Yarmouth.
•• B.-B. Law
Orateur de l'Assemblée législative
Greffier " "
Assistant-Greffier: E.-P, Phalen.
Sergent- d'armes: M. MeAskilI.
Nickerson. . .
(pas de représentant). { t'-An.^G.-H^Turra,
j L'hon. H.-S.LeBlanc
• • \ B.-H. Armstrong. . .
l'hon. G. E. Faulkner.
Wm-A. Dlclison.
PEOVINOE DU NOUVBAU-BBUNBWIOK,
(population, 331,120).
Le siège du gouTemement local est à Prédérieton.
Le gouvernement se compose d'un lieutenant-gouverneur
nommé pour 5 ans par le gouverneur général du C«jiada en
conseil, d'un conseil exécutif de 7 membres, et d'une assem-
blée législative de 46 membres élus tous les 4 ans par le peu-
ple.
Lieut. -gouverneur (12e) : L'hon. Lemuel-Jolin Tweedie,
K.C., LL.D., nommé en 1907. (.$9,000 par an).
Aides de camp: les lieut.-eol. H.-H. McLean, D.-B.-F. Mac-
kenzie.
Secrétaire privé: E.-S. Barker.
Conseil exécutif (formé en 1908).
L'hon. J.-D. Hazen, premier et procureur général.
James-K. Flemming, secrétaire provincial.
John Morrissj, min. des Travaux publics,
W.-C.-H. Grimmer, inspecteur général.
David Landry, M. D., ministre de l'Agriculture.
Harrj-F. McLeod, solliciteur général.
B«bert Maxwell, ministre sans portefeuille et prési-
d«Bt dn 0«mMa
loe
FroTlne» ta NoBTean-Bnutswick. — (Suite).
COMTÉS.
COMMUNES(26 oct. 1908)
Albert.
Carleton .
Charlotte .
Gloucester.
Kent.
Klngrs.
Madawaaka.
Northumberland .
Queen's
Restlgouche. .
St-Jean, Ville:
St-Jean,
Comté.
Ville et
G.-H. McAllister.
P.-B. Carvell.
F.-W. Todd.
O. Turgeon.
O.-J. LeBlanc.
G.-H. McAlllster.
(pas de représentant).
W.-S. Loggie.
H.-H. McL<ean.
James Reid.
Dr. J.-W. Daniel.
L'hon. W. Pugsley.
Sunbury et Queen's
Victoria
Westmoreland.
H.-H. McLean.
P. Michaud.
H.-R. Enamerson.
LOCALE (3 mars 1908)
( L'h
{ T.-J
( J. S
W.-B. Dickson.. ..
G.-D. Pro»cott. . . .
L'hon. J.-K. Plem-
ming
G.-W. Upham.
Donald Munro. . ..
hon. W.-C.-H.
Grimmer
L'hon. G.-J. Clarlie.
Thomas A. Hartt . .
H.-I. Taylor, M.D...
J.-P. Byrne
A. Sormany, M.D. . .
S.-R. Léser
L'hon. D.-V. Landry
J. Bourque, M.D.
Sherldan
F.-M. Sproule.
[ J.-A, Murray
l Geo.-B. Jones . . . . >
I Ch.-L. Cyr
\ J.-W. Bak«r
, L'hon. John Mor-
f ri»»y
j John-P. BurchlU.
I W.-L. Allaln
[ D. MacLachlan . . . .
/ H.-W. Woods
\ Art.-R. Sllpp
JC.-H. LaBillois. . . .
} Wm. Currie
L'hon. R. Maxwell..
J.-E. Wilson
J.-P.McInerney,M.D
W.-F. Hatheway. .
James Lowell . . . .
Allister F. Bentley
L'hon. J.-D. Hazan.
Parker Glasler. . ..
J.-F. Tweeddale.. .
James Burgess, jr.
C.-W. Boblnson.. .
( F.-J. Sweeney.
i Arthur B. Copp .
l C.-M. Lé»er.
Mc-
L'hon. H.-F.
Leod
York O.S. Crocket 'j James K. Pinder. .
Il John A. Toung.. ••
I 1 Th. Robison.
Greffiftr: Henry B. Ramsford. Orateux: l'h©», G.-J. Cterioa.
Aa»9t. -greffier: G.- Y. Dibblee. 01»«.p»l«i*: ItéT. Jamce W«tley
Sergit-d'armefi: H.-C. Butter. \ MeComaeU.
Les bons mouvements ne sont rien s'ils ne deviennent de
bonnes actions.
PÏOVINOB DE L'ILE DU PBINCB-EDOUAED,
(population, 108,258).
lie oièige du gourem'eniflut est à Charlottrtown,
Cette province est entrée dans la confédération le 1er juil-
let 1873, son gouvernement loeal se compose d'un lieutenant-
gouverneur, d'un conseil exécutif de 9 membres, et d'une
chambre d'asgemblée de 30 membres.
Lieutenant-gouverneur (8) : L'hon. Benj. Bogers, nommé
en 1910. ($9,000). Secrétaire privé:
Aidei de camp: Lt.-Col, F.-S. Moore et Lt.-CoL J.-B. Mellish.
Oonieil ez4catif.
L'hon. F.-L. Haszard, premier et procureur général.
" John Bichards, secrétaire-trésorier provincial, et com.
de l'Agriculture.
" J.-H. Cummiskey, commissaire des Travaux publics.
" (Jeo.-E. Hughes, membres du Conseil, sans portefeuille.
" Benjamin Gallant, "
" Ja«.-T). Meinnis, "
" Joseph Eead "
" John McMlllan, «'
" Lauchlin McDonald, "
Greffier: Arthur Newberry.
Chambr» local* (18 nov. 1908).
Orateur: L'hon. Albert-E. Douglas, M. D.
King, 1er L'hon. L. McDonald, J. McLean.
King, 2e " J.-D. Mcinnis, E.-K Cox.
King, 3e " J.-A. McDonald, Dewar.
King, 4e "M. McKinnon, A,-P. Prowse.
King, 5e " John-A. Matheson, A.-J. McDonald.
Prince, 1er district l'hon. Benj.rT. Gallant, John Agneyr.
Prince, 2e " l'hon. A. McWilliams, J.-"W. Eichards.
Prince, 3e " H.-D. Dobie, A.-E. Arsenault.
Prince, 4e " M.-C. Delaney, Jas. Kennedy.
Prince, 5e " l'hon. J.-E. Wyatt, J.-A. McNeil.
Queen, 1er " M. Kennedy. C.-W. Crosby.
Queen, 2e " John MeMillan, W. Laird.
Queen, 3e " l'hon. J.-H. Cummiskey. H.-J. Palmer.
Que«n, 4e " l'hon. F.-L. Haszard, D.-P. Irving.
Queen, 5e " l'hon. G.-E. Hughes, Jas."Warburton,M.D.
E.-H. Montgomery, écr,, greffier de l'Assemblée législative.
Oliambre d«s eommones.
King, A. L. Fra»©r. | Queen, A.-B. Wajiburtoin.
Prinee, J.-W. Richaids. | " L.-E. ProirBe.
— Qui paye ses dettes s'enrichit.
— C'est un bruit que les créanciers font courir.
109
PROVINCE DU MANITOBA, (population 500,000).
Il© siège dn efouvememeTit est à WlDnii>«f.
Dtabli le 15 n'iiiMet 1870, par TvrocJamation royal*.
La proTince du Manitoba n'est qu'une faible portion des
territoiTes du NoTd-Oue«(t.. Son gouvernement 'local se com-
pose d'un lieutenant-gouverneur, d'un conseil exécutif, ac-
tuellement de 6 membres, d'une chambre d'assemblée de 41
membres. Elle a 4 représentants au Sénat, et 10 à la Cham-
bre des Communes.
Lieut.-gonvemeur (8e) : L'hon. gir D.-H. McMlUan, K. C.
M. G., nommé en 1900. ($10,000 par an).
Aide de camp: Capt. Killam.
Secrétaire privé: Capt. G.-M. Thompson.
Conseil exécutif, (formé en 1907).
L'hon. E.-P. Eoblin, premier, président du Conseil, ministre
de l 'Agritulture et de l'Immigration, commissaire
des Terres. ($6,000).
" H. Armstrong, trésorier provincial. ($5,000).
" Colin-H. Campbell, procureur général. ($5,000).
" G.-E. Coldwell, ministre de l'éducation et commis-
saire municipal. ($5,000).
" Eobert Eogers, ministre des Travaux publics et com-
missaire des Chemins de fer. ($5,000).
" James-H. Howden, seerétaire-provineial. ($5.000).
Greffier du Conseil exécutif: M. McLean.
Chambre locale. (Elus le 11 juillet 1910).
Orateur: l'hon. J&mes John«on.
Arthur. A. -M. Lyle. ! Tîamiota, W. Ferguson.
Assiniboia, Aimé Bénard. iKiMonan-St-Andrewe,
Avondale, James Argue. > j Orton S. Grain.
Beautiful-Plaîns, l'hon. .Jas.-H. Killam ey, George Lawrence.
Howden. JLakes'de, C.-D. McPherson.
Birtle. Geo.-.T.-H. Malcolm. i Landsdowne, .T.-C. Norris.
Brandon (ville), l'hon. R.-A. La Yérandrye, W. Molloy.
Coldwell. Mianitou. l 'hon. Bobert Rogers
Sud, A.-TT. Carroll.
Carillon, Albert Préfontaine.
Cyprese, George Steel.
Dauphin, .T.-G. Harvey.
Belnraine. .T.-C.-W. Beid.
Afinnesnla, .T.-"W. Thompson.
Morden, B.-.T. McOnneill.
Morris, l'hon. C.-H. Campbell.
Mountain. .T.-B. Baird.
Norfolk. B.-F. Lvone.
Dnfferin, l 'hon. B.-P. B^blin. Portage-la-Prairie, l'hon. Hugh
Emerson. D.-TT. MfPadden. Armstrong.
Gilbert-Plains". S. TTughes. Bhineland. V. WinMer.
Gimli. B.-L. Baldwinani. Boclcwood, Isaac BUey.
Gladfftone, J.-W. Arairtronsf. Bussell. A.-L. Bonnvca«tle.
lOS
Province du Manitoba. — (Suite).
St-Boniface, Joe. Bernier. Wiimipeg Centre, Tïhos. W.
Springfiôld, Donald A. Roaa. Taylor.
Swan Eiver, D.-D. McDonald. Winnipeg Nord, S.-H. Green.
Turtle Mountain, l'hon. Jas. " Sud, L. McMeans.
Jolinson. " Ouest, T.-H. Johnson.
Virden, H. Simpson. |
Greffier de l'Assemblée législative: A.-H. Corelli.
Chambre des Communes.
Brandon, l'hon. C. Sifton. ghen.
Dauphin, Glen. Campbeill. Provemcher, J.-P. Milloy.
Li«gar, W.-H. Sharpe. Selkirk, G.-H. Bradbury.
Maedonald, W.-D. Staplee. Souris, Dr T.-L. Schaffner.
Marquette, W.-J. Roche. iWinnipeg (ville), Alex. H«4^-
Portage-la-Prairie, A.-E. M«i-) gaxt.
PEOVINOE DE LA COLOMBIE ANGLAISE,
(population 190,000).
Cette province est entrée dans la confédération le 20 juil-
let 1871.
Le siège du gouvernement est à Victoria. Le gouverne-
ment se compose d 'un lieutenant-gouverneur, nommé par le
gouverneur général du Canada en conseU, d'un conseil ex-
écutif de 6 membres, d'une assemblée légi«lative de 42
membres élus par le peuple et de 7 membres à la Chambre
des Communes. L'indemnité des membres est de douze cents
dollars par session.
Lieut. -gouverneur (9e) : L'hon. Thomas-Wilson Paterson,
nommé en 1909. ($9,000 par an).
Secrétaire privé: H.-J.-S. Muskett.
Conseil exécutif (1909).
L'hon. Biehard McBride, K. C, premier et ministre des Mines.
" A.-E. McPhillips, président du Conseil.
" Henry-Esson Young, M.D., LLJ)., secrétaire provin-
cial et ministre de l'Education.
" W.-J. Bowser, procureur général.
" W.-R. Eoss, ministre des Terres.
" Priée Ellison, ministre des Finances et de l'AgricuJ-
ture.
" Th. Taylor, ministre des Travaux Publics.
Chambre locale (Elus le 25 novembre 1909).
Orateur: l'hon. D. MacEwen Eberts, K. C.
Alberni, — H.-C. Brewster.
Atlin, — L'hon. Henry-Esson Young, M. D.
Cariboo, — Michael Callahan, M.D.
John-Anderson Fraser.
Chilliwhaek, — Samuel-Arthur Cawley.
FroTlne* 4e 1& Oolomlsu «nialw. — (Suite).
Columbia, — H.-G. Farson.
Gomox, — Michael Manson.
Cowichan, — William-Henry Hayward.
Cranbrook, — Thomas-Donald Caven.
Delta, — Francis-James-A. MacKenzie.
Dewdney, — W.-J. Manson.
Esquimalt, — John Jardine.
Fernie, — l'hon. Wm-Eoderick Eoss, K.C.
Grand-Forks, — Ernest Miller.
Green-Wood, — John-Eobert Jackson.
Islands, — l'hon. A.-E. McPhillips, K.C.
Kamloops, — James-Pearson Shaw.
Kaslo, — N.-F. MacKay.
Lillooet, — Archibald Maedonald.
Nanaîmo (cité), — J.-H. Hawthomthwaite,
Nelson (cité), — Harry Wright.
Ne-wcastlo, — Parker Williams.
New- Westminster (cité), — Thomas Gifford.
Okanagan, — l 'hon, Price Ellison.
Eevelstoke, — l'hon. Thomas Taylor.
Eichmond, — l'hon. Francis-C. Carter-Cotton.
Eossland (cité), — William-Eobert Braden.
Saanich, — l'hon. D,-MaeEwen Eberts, K. G.
Similkameen, — Lytton-Wilmot Shatford.
Skeena, — William Manson.
Slocan, — William Hunter.
Vancouver (cité), — Chs.-E. TisdaU, G.-A. McGiiire, D.D.S.,
H.-H. Watson, l'hon. W.-J. Bowser,
A.-H.-B. Macgowan.
Victoria (cité), — H.-F.-W. Behnsen, P. Davey, l'hon. R.
McBride, K. C, H.-B. Thomson.
Yale, — l'hon. Eichard McBride.
Ymir, — J.-H. Schofield. .
Greffier de l'Assemblée législative: Thornton Fell.
Ohamhre des communes.
Gomox- Atlin, — l'hon. William Templeman.
Kootenay, — A.-S. Goodere.
Nanaîmo, — Ealph Smith.
New- Westminster, — J.-D. Taylor.
Vanconver, (rille), — Qeo.-H. Gowan.
Victoria, — G. -H. Barnard.
Yale-Oaxibou, — Maontin BnirreiliL
Oblige, si tu le peux, même les gens que tu ne connais pas.
Se ménager des amis par ses bienfaits vaut mieux que de
gagner un trône.
105
PEOVINOE DE SASKATOHBWAN, (population 91,279).
Le siège dm gonvemement est à Regina.
La province de Saskatchewan comprend toute cette partie
des Territoires, bornée au nord par le soiiantième degré de
latitude; à l'ouest, par le quatrième méridien principal; au
sud, par la ligne internationale, et à l 'est. par la limite ouest
de la provinc-e du Manitoba, et cette même limite produilse
jusqu'au soixantième degré de latitude.
Le gouvernement local se compose d'un lieutenant-gouver-
neur, d'un Conseil exécutif et d'une Assemblée législative
de 41 membres élus par des divisions électorales. La pro-
vince a quatre sénateurs, et dix membre* à la Chambre dea
Communes,
Lieutenant-gouverneur (2e) : L'hon. Oeorge-W. Brown,
nommé en 1910. ($7,000 par an).
Secrétaire: A.-W.-J. Bourget.
Oonseil exécutif, (formé en septembre 1905).
L'hon. "Walter Scott, premier, président du Conseil et ministre
des Travaux public*.
" W.-F.-A. Turgeon, procureur général.
" James-Alexander Calder. trésorier provincial, minis-
tre de l'Education, des chemins de fer, télégra-
phes et téléphones.
" William-Richard Motherwell. ministre de l'Agricul-
ture et secrétaire provincial.
" A.-P. McXab, ministre des affaires municipales.
Greffier du Conseil: .J.-W. McLeod.
Chambre locale. (Elus le 14 août 1908).
Orateur: l'hon. W.-C. Sutherland.
Athabaaka, J.-O. Nolin. |Moo»o Mountain, W. Blliott.
Axm Biver, Gteo. A. Scott. Moosomin, Alex. S. Smith.
Battlefo^rd Sud, S.-S. SiBoiy^eo, PeJlv, J.-K. Jolui*ton.
Battleif ord Nord, D.-M. FLiil*y,Ph«âaaiit Hai«, Henry Willway
Bon.
Oannington, J.-D. SteTraj^.
Canora, J.-D. Boberteom.
Duck Lake, l'hon. A. Twgeoa.
Estevan, G. -A. Bell,
Francifi, J.-J. Stevenaoai,
Hanîey, J.-"W. McNeil.
Humboldt, l'hon. W.-E. Mo-
therwell.
Kinistino, G.-H. Johnston.
Jjast Mountain, T.-A. Anderson
LloydmîniateT, H.-C. Lisle.
Maple Creek, D.-J. Wvilie.
Mîleetone, A. S. Whitmore.
MboM Jaw Cité, J.-H. Wel-
Moose Jaw Comté, J.-A. Shep-
Pipeetone, A.-B. GôUi».
Prince-Albert Cité, J.-E. Brad-
ehaw.
Pjlnce-Albert Comté, S.-J. I>o-
naJdeon.
Qu'Appelle Nord, J.-A. McDo-
nald.
Qu 'Appelle Sud, P.-W.-Q. Haul-
t»in.
Bedberry, Geo. E. Langley.
Résina Cité, J.-F. Bole.
Eégina Comté. F.-C. Tate.
Rosthern. Gerhard, Une.
Saltcoats, l'hon. J.-A. Calder.
Saskatoon Cité, l'hon. A.-P.
McNab.
10«
Province de Saskatcbewaa. — (Suite).
Saskat»oii Comté, l'hon. W.- Touchwood, G.-M. Atkinson.
C. Sutherlaod. Vonda, A.-F. Totzke.
Sauris. Eobert Eidd.eill. Wadena, H.-C. Piexce.
Swift Cuireat, Thon. Walter Wieybum, E.-M. Mitchedl.
Scott, Yorkton, T,-H. Qariy.
Greffier de l'Asiemblée législative: S. Spencer Page.
Cluunlsrc des Communes.
Asainiboia, J.-G. TurriiT. [Prince-Albert, W.-W. Eutan.
Battleford, A. Cha-mpagne. Qu'AppéUe, É.-S. Lake.
Humboldt, D.-B. Neely, Begina, W.-M. Martin.
Mftckenzie, Dr E.-L. Cash. Saltcoats, Th. McNutt.
Moosejaw, W.-E. Knowlee. Saskatoon, Geo.-E. McGraney.
IiA PUISSANCE DE L'IMAGINATION.
Une femme de la campagne, qui s'imaginait que sa vue
commençait à baisser, rencontre un jour, en revenant du mar-
ché, un marchand de lunettes. Celui-ci, espérant faire une
vente, l'aborde et lui dit:
— Madame, je vois que vos yeux sont fatigués, affaiblis,
achetez-moi donc des lunettes, cela reposera votre vue et
vous fera voir plus clair.
La bonne femme se laissa convaincre et essaya des lu-
nettes à travers lesquelles elle voyait les objets brouillés.
Elle en essaya plusieurs autres, mais sans obtenir un meil-
leur succès.
Devant cette déception, le colporteur a l'idée d'un strata-
gème. H sort une nouvelle paire de lunettes.
— Tenez, essayez encore celles-ci, si elles ne vous satisfont
pas, il faudra renoncer à y voir clair.
Et, disant ces mots, le malin commerçant lui assujettit le.«»
lunettes sur le nez.
Cette fois-ci, la paysanne se montre satisfaite. Elle y voit
comme à vingt ans. Aussi, sans hésitation, elle conclut le
marché.
Aussitôt rentrée à la ferme, elle fait part à son mari de
son acquisition, lui montre les lunettes. Le brave homme
les examine et s'aperçoit qu'elles n'ont pas de verre».
ENIGME No 7.
Qu'est-ce qui change à chaque seconde pour chacur de
nous!
yo^r réponse page 130.
PfiOVINOE D'AIiBEBTA, (population 73,022).
lie edège du gauTenudmem/t eût à Edmoaton.
La proviace d'Alberta comprend toute eette partie deb
Territoires, bornée au nord par le toixantième degré de lati-
tude nord; à l 'ouest, par la ligne Colombie anglaise; au sud,
par la ligne internationale, et à l'est, par le quatrième degré
principal.
Le gouvernement local se compose d'un lieutenant-gouver-
neur, d'un (Jonaeil exécutif et d'une Assemblée législative
de 41 membree élus par et» diviaions éleetor&les. La pro-
vince a droit à quatre sénateurs, et à 7 membres à la Cham-
bre des Communes.
Lieutenant-gouverneur (1er) : L'hon. Geo.-H.-V. Bulyea,
nommé en 1905; renommé pour un second terme en 1910,
Secrétaire: G.-H. Babbitt.
Conseil exécutif (1910).
L'hon. A.-L. Sifton, premier, président du Conseil, trésorier
provincial et ministre des Travaux publics.
" Charles-E. Mitchell, procureur général et ministre de
l 'Education,
" A.-J. McLean, secrétaire provincial.
" Duncan Marshall, ministre de l'Agriculture.
Greffier du Conseil exécutif: M.-J. Macleod.
Chambre locale. (Elus le 22 mars 1909).
Orateur: l'hon. Chas-W. Fisher.
Alexandra, A.-B. Moore. iLethbridge District, l'hon,
A4.v,„i i.-x T T» rMii.lL A T -nr^T «
Athabaska, J.-D. Côté
Calgary, W.-H. Cushing, E.-B.
Bennett.
Camro»e, G.-P. Smith.
Cardaton, J.-W. Woolf.
Clar««holm, AL MeK«nzie.
Coehrane, l'hon. C.-W. Fisheor,
Didflbuxy, J.-E. SitftufEer.
Edmonton, C.-W. Cross, J.-A
A. J. McLean.
Macleod, E. Patterson.
Medicine Hat, l'hon. C.-E.
Mitchell.
Nanton, J.-W. Clendenning.
Okotokfi, Geo. Hoadlej.
Olds, l'hon. Duncan Marshall.
Pakan, P.-E. Lessard.
Pe«ce Eiver, J.-K. Comwall.
MeDougall. j Pemblna, H.-W. McKenny.
Gleichen, A.-J. McArthur. ' Pineher Creek^ Dr. Warnock.
High Eiver, L.-M. Boberte. Ponoka, Dr. W.-A. Campbell.
Innisfail, John- A. Simpson. Eed Deer, E. Michener.
Lac Ste-Anne, Peter Gunn. Eocky Mountain, C.-M.
Lacombe, W.-F. Puffer. O'Brien.
Leduc, E.-T. Telford. | Sedgewick, Ch. Stu*rt.
Lethbridge, W.-A. Buchanan. |st- Albert, L. Boudreau.
108
Frovlnc« d'Alb«rta (stiiie).
Stôttler, Eobort Shaw. Vogreville, J.-B. Holden.
Stonj Plains, J.-A. MePher- Vermillion, l 'hon. A.-L, Sif ton.
son. Victoria, F.-A. Walkar.
Strathcona, A.-C. Eutherford. Wetaskiwin, Oh.s.-A. Olin.
Sturgeon, J.-E, Boyla.
Greffier de l'Assemblée législative: J.-B. Oowell.
Gliambre des Gommniies.
Calgary, M.-S. McGarthy.
Edmonton, l'hon. F. Oliver,
Maeleod, John Herron.
M-edicine Hat, C.-A. Magnath.
Ead I>eer, Dr M. CSlark.
Str&theona, J.-M. Douglas.
Vi<î'toTia, W. H. White.
NOTEE ARGENT.
Il ne s'appelle jamais "argent". Chaque catégorie le
nomme de façon dijfférente.
Le banquier dit: mes fonds.
Le prince: ma dotation.
L'ouvrier dit: ma paye, mon salaire.
Le troupier: mon prêt.
Le marin: ma solde.
La jeune fille: ma dot.
L'employé: mes appointements, ou émoluments.
Le commerçant: mes bénéfices.
Le fonctionnaire: mon traitement.
L'administrateur: mes jetons.
L 'avocat et le médecin: mes honoraires.
Le boursier: ma commission.
Le directeur de journal: ma subvention.
Le capitaliste: mes revenus.
L'artiste dramatique: mes feux.
Le domestique: mes gages.
L'héritier: mon legs.
L'ouvreuse: mes petits bénéfices.
Le rentier: mes rentes.
Le député ou sénateur: mon indemnité.
Le propriétaire: ma fortune.
Le professeur de musique: mes cachets.
Le gamin: mes picaillons.
Le conseiller municipal: mes frais de voiture.
Le retraité: ma pension.
Le moine: ma prébende.
Le pape: mon denier de Saint-Pierre.
Le roi: ma liste civile.
Le prodigue, enfin, appell» "espérancee" l'argent qu'il
n'a pas encore.
10»
TERRITOIRE DU YUKON (Population 9,000).
Le sièg« du gouy«mi«mieiiit est à Da'^soo.
Le district du Yukon a été constitué et déclaré territoire
séparé Bou« le nom de Territoire du Yukon, par chap. 6 des
Actes du Parlement du Canada, 1898, et amendé par le chap.
11, Actes de 1899. Le premier commissaire a été nommé
par un arrêté du conseil, en date du 4 juillet 1898.
Le premier représentant au Parlement fédéral a été élu le
2 décembre 1902, conformément au chapitre 34, Acte 2,
Edouard VIL
Son gouTernement ««t actuellement composé d'un commis-
saire, d'un Conseil exéeutii d« dix membres élue par des di-
visions électorales tous les trois ans, et d'un représentant
au parlement fédérale.
Commissaire (2e): l'hon. Alexander Henderson, K.C.B.A.,
nommé en juin 1907.
Officier-Commandant. — (Police Montée): Major Z.-T. Wood.
Commissaire de l'Or: F.-X. Gosselin.
Assistant-Commissaire de l'Or (Whitehorse) : E.-C. Miller.
Registraire: N. Laliberté.
Aviseur légal: E.-C. Senkler.
Secrétaire: C.-B. Burns.
Conseil exécutif. (Elu* en 1909).
Orateur: l'hon, Robert Lowe.
Bonanza, — Frank McAlpine et E.-L. Ajhbough.
Dawson-Nord, — Charles Bossuyt et A.-W.-H. Smith.
" Sud, — George Black et Jajnes-W. Murphy.
Klondike, — Max. LîLndreville «t Angus-W. Mcl/eod.
Whibe-Horee, — Robert Lowe et W.-L. Phelps.
Chambres des Communes.
Yukon, — F.-T. Congdon, K. C-
On trouve qu'aéroplane est un mot un peu long et que
"flyers" est un mot trop anglais. On voudrait mieux poçr
désigner les nouveaux appareils de locomotion.
On propose aéroplane, aérauto, planeur, avis, autoeelle,
alérion, etc.
Alérion est évidemment le plus harmonieux des vocables
proposés. Mais n'est-il pas probable que l'usage consacrera
aéro, comme il a consacré autof
— Jjb meilleur usage que l'on puisse faire de son esprit est
d« i'en défier. (Fenelon).
ue
TEERITOIEE DU TUKON (suite).
Départements.
Travaux publics, — S.-A.-D. Bertrand, surintendant; D.-E.
MacFarlane, inspecteur et comptable; J.-H. Bell, secrétaire.
Mines. — A.-J. Beaudette, ingénieur des mines.
Trésor. — J.-T. Lithgow, E. Smart, essayeur.
Santé. — W.-T. Barre tt, M.D., G.-H. Acres, inspecteur sa-
nitaire.
Education. — T.-G. Bragg, surintendant; E. Smellie, prin-
cipal des écoles publiques; T. E. P. E.-M. Bunoz, 0. M. L,
principal des écoles catholiques.
Intérieur. — F.-X. Gosselin, commissaire; O. S. Fennie, se-
crétaire en chef-
Arpentage. — C.-W. MacPheraon, directeur; J. Gibbon, in-
génieur; J.-F. MacDonald, collecteur.
Agriculture. — G.-H. Aérés, et S. Nyblett, médecins vétéri-
naires.
Affaires des Sauvages. — L.-A. Paré, M. D., et W.-F. Thomp-
son, M. D.
Justice. — L'hon. G.- A. Dugas, juge en chef; les hon. J.
Craig et A.-D. Macaulay, juges; Charles MacDonald, gref-
fier de la Cour; E. J. Eilbeck, shérif.
Marine et Pêcheries. — H.-T. Mackay, collecteur.
Poste. — I.-J. Hartman, maître de poste à Dawson.
" r.-W. Kane, maître de poste à "White-Horse.
Télégraphe. — H. Gilchen, surintendant du district; W.
Brovmlow, gérant.
VARIETES.
M. du Val-Cartier apprend la vie à son plus jeune fils.
— Mon enfant, lui dit-il, pour être heureux, il faut avoir
de l'argent devant soi. Et, pour avoir de l'argent "devant
soi", il faut le mettre "de côté".
A Montréal.
Deux messieurs causent:
— Je suis partisan acharné de la crémation des morts. Et
vous!
— Moi aussi; je comprends même la crémation des vivants.
— Allons donc!
— Eh! oui, je suis directeur de théâtre.
— Celui qui fait toujours ce qu'il veut, fait 'rarement ce
qu'a doii. (FMiclon).
ni
Conseil de r Instruction publique de la province de Québec.
L'hon. Boucher de la Bruère, Surintendant de l'Instruction
publique, président ex-officio du Conseil de l'Instruction pu-
blique.
Membres du comité catholique: — L'hon. Boucher de la
Bruère, président: LL. GG. les archevêques de Québec, Mont-
réal et Ottawa; NN. SS. les évêques de Pembroke, Oharlot-
tetown. Kimouski, Chicoutimi, Valleyfield, Sherbrooke, Trois-
Eivières, Nicolet, Joliette, Saint-Hyacinthe, du Vicariat
Apost. du Golfe Saint-Laurent et du Vicariat Apost. du Té-
mificamingue; sir F. Langelier, J.C.S.; l'hon. J.-E. Eobidoux,
J.C.S.; l'hon. H. Archambeault, J.C.S.; sir Lomer Gouin,
l'hon. Dr Guerin, l'hon. Th. Chapais, CL.; MM. Th. Stenson,
Cyrille Delâge, M.P.P.; M. Mathias Tellier, M.P.P.; l'hon.
Hector Champagne, CL.; l'hon. H.-G. Carroll, J.C.S.; l'hon.
Paul-G. Martineau, .J.C.S.; MM. L.-J. Perron, C.B.; Jules-
Edouard Prévost.
Membres associés: — Mgr T.-G. Rouleau, M. l'abbé N. Du-
bois, MM. John Ahern et J.-V. Désaulniers.
Secrétaires conjoints du comité catholique : — MM. Paul
de Cazes et J.-X. Miller.
Membres du comité protestant: — L'hon. Boucher de la
Bruère, ex-officio; le révd. W.-I. Shaw, LL.D., DD., prési-
dent; le très révd A. -H. Dunn, D.D., évêque anglican de Qué-
bec; A.-W. Kneeland, écr., M.A., B.C.L.; le révd A.-T. Love,
B.A., D.D.; Geo. L. Masten, écr.; H.-B. Ames, écr., B.A.,
M.P.; W. Peterson, écr., LL.D., C.M.G.; l'hon. Sydney Arthur
Fisher, B.A., M.P.; MM. Gavin J. Walker, .J.-C. Sutherland.
B.A.; J.-W. Robertson, LL.D., C.M.G.; P.-S.-G. Mackenzie.
CE., M.P.P.
Membres associés : — Le révd E.-I. Bexford, M.A., LL.D.;
S.-P. Eobins. écr., LL.D., D.C.L.; MM. John Whyte, l'hon.
W.-A. Weir. '.J.CS.; W.-S. Shurtleff, LL.D., CE.; l'hon. J.-C.
McCorkill. J.C.S., et Mlle G. Hunter. B.A.
Secrétaire du comité protestant. — M. Geo.-Wm. Parmelee,
D.C.L.
Conseil d'Agriculture de la province de Québec
L'honorable ministre de l'Agriculture; le sous-ministre de
l'Agriculture ; le surintendant de 1 Instruction publique,
membres ex-officio; MM. O.-E. Talbot, M.P.; l'hon. N. Gar-
neau, M. CL.; Thos. Hunter, Aug. Dupuis, Robert Ness, l'hon.
CE. Dubord, M.C.L.; B.-T. Déearie, W.-H. Walker, M.P.P.,
Andrew-J. Dawes, président; Hormisdas Pilon. M.P.P., C.-N.
Péloquin, "W. Grignon, J.-C. Draper. Louis LavaUée, Paul
Tourigny, M.P.P., vice-président; .J.-E. Eoberge, Salomon
Venne, jos. Lafontaine, M.P.P., et J.-B. Carbonneau, M.P.P.
Secrétaire: — M. Oscar Lessard.
lis
Conseil des Arts et Manufactures de la proTince de Quél>ec.
L'hon. Jérémie L. Décarie, secrétaire provincial; i'hon.
L.-A. Taschereau, ministre des Travaux publics et du Tra-
vail; l'hon. Boucher de la Bruère, surintendant de l'Instruc-
tion publique; M. Thos. Gauthier, président; M. Cyr. Duquet,
Québec, vice-président; MM. G.-E. Tanguav, C. Blouin,
M.P.P.; K. P. Lemay, S. Casavant, U. St-Onge," J.-M.-M. Duff,
H.-W. Eaphaël, Peter Lyall, W.-F. Vilas, M.P.P.; D. McMa-
nainy, T.-P. Crowe, Joseph Gosselin, J.-B. M. Barthe, J.-P.-L.
Bérubé, secrétaire. Bureau: 296, Boulevard St-Laurent, Mo-
nument Xational, Montréal.
Commission du Havre de Montréal.
M. le Major George-W. Stephens, président; MM. L.-E.
Geoffrion et C.-C. Ballantyne, commissaires; David Seath,
secrétaire; M. -P. Fennell, jr, assistant-secrétaire; L.-H.-A.
Arehambault, acheteur; T. -F. Trihey, commis; F.-W. Cowie,
ingénieur en chef; A.-D. Swan, ingénieur résident; J.-M. Nel-
son, W.-J. &proule, F.-L. Gagnon, Henri Charlebois et J.-E.
Eeid, assistants; Geo. Smart, comptable; John Kennedy, in-
génieur-consultant; F. Hurtubise, teneur de livres; J. Mc-
Shane, maître du havre; eapt. T. Bourassa, député maître du
havre; Eobt. A. Eakin. percepteur de quaiage et paie-maître;
D. Stewart, Hugh Sym, assistants; George Yale, surinten-
dant-mécanicien; J.-P. Garnon, surintendant des travaux du
havre; J. Vaughan, surintendant du département du trafic;
J. Dumais, commis; Ths Glennon, messager; Eugène I/eclair,
gardien de la Bâtisse des commissaires du havre, 57, rue
de la Commune.
Lorsque, dans un âge avancé, tu critiqueras les actes et
les paroles des autres, rappelle-toi ce que tu auras fait dans
ta jeunesse.
* 4e *
Méfie-toi des gens au parler doucereux et patelin. Quand
l'oiseau veut tromper l'oiseau, il lui siffle un air tendre.
* * *
N'entre pas en discussion avec les grands parleurs: la
parole est donnée à tous; la sagesse au petit nombre.
* « *
Ne te laisse point abattre par l'adversité. Conserve l'es-
pérance; l'espérance seule tient compagnie à l'homme jus-
qu'au lit de mort.
Antoinette de Mirecourt, ou mariage secret et chagrins ca-
chés, roman canadien, par Mme Leprohon, traduit de
l 'anglais. In-12 50c
■LA OIE J-B. BOLLAND & FILS, MontréaL
Ul
ASSOCIATION DES MAITUrACTÏÏlMEllS CANADIENS
DE LA PUISSANOB DU CANADA
1910-1911.
Président:
M. W.-H. EOWLEY, Hull, P. Q.
Premier vice-président:
M. NATHAXIEL CUERY, Montréal, P. Q.
Vice-présidents provinciaux:
Ontario — M. "W.-B. Tindall, Toronto, Ont.
Québec — M. J.-S.-N. Dougall, Montréal, P. Q.
Nouvelle-Ecosse — M. J.-P. Edwards, Londondeiry, N.-E.
Nouveau-Brunswick — M. James Fleming. St-Jean, N.-B.
Manit^ba — M. T.-R. Deacon, Winnipeg, Man.
Alberta et Saskatche^van — M. W.-H. Clark, Edmonton,
Alta.
Colombie Anglaise — M. B.-T. Eogers, Vancouver, C. A.
Ile du Prinee-Edouard — L'hon. F.-L. Ha«zard, Chaoriotte-
town, I. P.-E.
Trésorier: Geo. Booth, Toronto, Ont.
Secrétaire-général: M. G. -M. Murray, Toronto, Ont.
Présidents des Subdivisions:
Niagara District — M. J.-T. Dillon. Welland, Ont.
Hamilton — M. A. -F. Hatch. ITamilton. Ont.
Manitoba — M. F. Christie. "Winnipeg, Man.
Montréal — M. Eobert Gardner. Montréal, P. Q.
Toronto — M. C. Phillips, Toronto, Ont.
Chambre de Commerce du District de Montréal
Siège: 76, me St-Gabrlel, Montréal.
MM. Ovila S. Perrault, président; Fred.-C. Larivière, vice-
président; Armand Chaput, 2e vice-président; Geo. GontMer,
trésorier; Fortunat Bourbonnière, C. E., secrétaire.
Conseillers: — MM. Narcisse Beaudry. Arthur Berthiiaume,
W.-U. Boivin, A.-N Brodeur, Emilien Daoust. A. -P. Frigon,
J.-O. Gareau. Alph.-A. Granger, Ludger Gravel, A. -H. Hardy,
Mendoza Langlois, Lt.-Col. A.-E Labelle, J.-T.-R. Lauren-
deau, A.-S. Lavallée, J.-T. Marchand. C.-E. Martin. J.-P.
Mullarkey, Alexandre Prud'homme. Alphonse Benaud, Ls.-
Joseph Tarte.
Aviseur légal: — Louis-.!. Loranger, C. R.
Anciens présidents: — MM. D. Parizeau. H. Laporte, Jos.
Contant, l'hon. Alph Desjardins. L.-E. Geoffrion. H.-A.-A.
Brault, C.-H. Catelli. ïsaïe Préfontaine.
Anciens vice-présidents et trésoriers: — MM. Guillaume
Boivim, Alph. Racine, l'hon. J.-D. Rolland. C. L., ITlbald
Garand, A.-V. Roy, L.-J.-A. Surveyer, J.-B.-A. Lanetftt,
Joseph Portier
Président d© la Chambre Syndicale de construction: — M.
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Un chanteur italien, de talent médiocre, racontait sur un
ton d'insupportable vanité ses pérégrinations à travers les
capitales de l'ancien et du nouveau continent.
"Ze souis été, zézavait-il, oun ann (un an) à Saint-Péters-
bourg, oun ann à Londres, oun ann à Berlin, oun ann à New-
York, oun ann à Chicago. . . "
La maîtresse de la maison, agacée de cette énumération.
l'interrompit enfin:
' ' En somme, monsieur, je vois que vous avez été oun ann
(un âne) partout.
M.
Uf
MONTREAL (Canada).
statistiques préparées par le Département du
Greffier de la Cité.
Le gouvernement de Montréal a subi de fréquents chan-
gements. Sous l'ancien régime, la ville fut placée «eus la régie
de gouverneurs, dont quelques-uns, s'ils ne réussirent pas à
exercer, manifestèrent du moins une certaine autocratie.
La nomenclature qui suit est une liste des gouverneurs qui
ont été en fonction depuis 1642 jusqu'à la fin de la domi-
nation française:
Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve;
Etienne Pézard, sieur de la Touche;
Zacharie Dupuis;
Dominique de Lamothe, sieur de Lucière ©t de Saint-
Paul;
Sieur de la Fredière;
François-Marie Perrot;
F.-X. Tarieu de la Naudière, sieur de la Pérade;
Hénault de Rivaux;
Louis-Hector de Callières;
Philippe de Rigaud, marquis de Vaudreuil;
Claude de Eamesay;
Charles Le Moyne, 1er baron de Longueuil;
Jean Bouillet de la Chassaigne;
Dubois Berthelot, chevalier de Beaucourt;
J.-B.-Roch de Ramesay; Charles Le Moyne, 3e baron de
Longueuil;
Pierre de Rigaud de Vaudreuil, frère du gouverneur-
général.
Le système de gouverneurs locaux se continua encore
durant quelques années après la Cession, le brigadier gé-
néral Gage ayant été nommé premier gouverneur anglais de
Montréal et du district environnant par Son Excellence
le Général Murray. L eut pour successeur le Col. Burton.
En 1764, le régime militaire fit place au gouvernement
civil, et des Cours de justice furent créées pour tenir des
assises régulières.
De 1796 à 1833, les affaires municipales de Montréal furent
administrées par des Juges de Paix siégeant à cet effet
en sessions spéciales. En 1832, la cité fut incorporée (1 Guil-
laume IV, chap. 59) et à cette fin elle fut partagée en huit
quartiers, savoir: les quartiers Est, Oueat, Saint- Anne,
Saint-Joseph. Saint-Antoine, Saint-Laurent, Saint-Louis et
Sainte-Marie. La première réunion ou assemblée do la Cor-
poration eut lieu le 5 juin 1833.
lit
A cette astemblée, Monsieur Jacques Viger fut élu maire
de Montréal, cliarge qu'il continua de remplir jusqu'à l'épo-
que de la nouvelle incorporation, en 1840. Les membre» de
la Corporation de 1840 furent nommés par le Gouverneur-
Général pour un terme devant expirer en décembre 1842,
alors que leurs successeurs devaient être élus par le peuple.
De 1840 à 1852, les maires furent élus par le Conseil, à
l'exception de l'hon. M. McGUl, en 1840. Par l'Acte 14 et
15 Vict., chap. 128, passé le 31 août 1851, l'élection du pre-
mier magistrat de la cité fut confiée aux citoyens.
Superficie de la Cité. — 24,034 acres.
Population. — 450,000 (d'après -estimation).
Quartiers. — 31.
Gouvernement civique. — La Cité est gouvernée par un
Conseil, composé d'un échevin pour chaque quartier et d'un
maire élu par toute la ville. Elle est administrée par un
Bureau de Contrôle composé de cinq membres. Le Maire
est ex-officio le Président du Bureau. Les quatre autres
membres sont élus par le suffrage universel de la cité. Le
terme d'office du Maire et des Eclievina eut de deux ans;
celui des Contrôleurs, de quatre ans.
Valeur imposable. — Propriété foncière, $327,899,557; ex-
emptions, $68,445,183: laissant une valeur imposable nette
de $259,454,374. Evaluation de la propriété foncière de la
Corporation, $15,026,833 (le service de l'aqueduc et des
égouta non compris).
Dettes, — La dette consolidée (moins un emprunt de
$2,000,000 pour Capital productif) est de $36,278,025.33. Le
montant des intérêts et du fonds d'amortissement est de
$1,516,717.53 par an. Le pouvoir d'emprunt est limité à 15
pour cent de la valeur de la 'propriété imposable.
La Cité n'a jamais été en défaut dans le paiement du
principal ou des intérêts.
Taux de la taxe. — $1.00 par $100.00 pour toutes les fins.
de la Cité.
Taxes d'écoles. — 40 oeats par $100.00.
Kecettes du Revenu général pour l'année 1909:
Cotisations (taxes d'écoles non com-
prises) $2,552,082.64
Taxes d'eau 629,569.87
Taxes d'affaires 474,292.94
Taxes d'eau au compteur (et arré-
rages) 24€,858.53
117
Licences 263,136.25
Cour du Recorder 37,352.83
Marchéa 112,555.26
Permis et certificats 23,012.02
Loyers et privilèges 5,926.20
Vente de vieux matériaux 873.32
Divers 64,197.93
Litérêts 107,393.45
Montréal Street Ry Co. (pourcentage
sur recettes) 260,527.85
Contribution des compagnies d'assu-
rances 7,580.29
f
4,785,359.38
Moins remboursements 13,618.38
Total pour l'année courante.. .. 4,771,741.00
ABBEBAGES:
Cotisations 962,555.19
Taxes d'eau 99,428.53
Taxes d'affaires 64,269.42
Total des arrérages 1,126,253.14
Total du revenu général $5,897,994.14
Département de la Police. — Nombre d'hommes, 612.
Nombre de stations, 19. Total des salaires, $471,407.93.
Total des dépenses, $534,794.55. Total des arrestations,
8,995.
Département du Feu. — Nombre d'hommes, 454. Nom-
bre de stations, 33. Total des salaires, $281,747.77 (le Bu-
reau de 1 'Insi>ection des Bâtiments et des Bouilloires, et les
Départements d'Alarmes d'Incendies et de l'Eclairage non
compris). Total des dépenses, $423,410.32. Equipement d©
la Brigade: 32 dévidoirs; 1 wagon combinaison de matières
chimiques et boyaux; 2 wagons Siamese; 7 trucks à échelles
aériennes; 18 trucks combinaison d'échelles et crochets;
3 voitures de sauvetage; 14 engins à vapeur; 2 tours d'eau;
2 engins chimiques; 5 voitures à charbon; 9 bogheis pour
officiers supérieurs; 1 automobile pour le chef.
Département de l'Aquedue. — Nombre d'employé», 32
(personnel permanent). Coût de l'aquedue, $11,000,000.
Dépenses d'opération, $295,000. Revenu, $1,042,700. Pri-
se d'eau, le fleuve Saint-Laurent; l'eau «st oonduite, par le
moyen de pompée hydrauliques, au réserroir du bas niyvMi
lit
et de là au réservoir du h.aut niveau. Pompes, service du
bas niveau, capacité 52,000,000 de gallons, mesure impériale,
soit: 2 pompes de 12,000,000 de gallons, 2 de 10,000,000 de
gallons et 1 pompe à vapeur Worthington de 8,000,000. Ser-
vice du haut niveau, capacité de 5,000,000 de gallons, me-
sure impériale; 1 pompe à vapeur Worthington de 500,000
gallons; 2 pompes à vapeur Gilbert de 500,000 gallons (de
réserve); 1 pompe à turbine mue par l'électricité. Eéser-
voirs, capacité 38,750,000 gallons, mesure impériale: 37,000,-
000 pour service du bas niveau — 200 pieds au-dessus du ni-
veau du fleuve; 1, 750,000 pour service du haut niveau — 430
pieds au-dessus du niveau du fleuve. Distribution: Con-
duites principales, 250 mUes; coût des extensions payé avec
fonds d'emprunt. Nombre d'embranchements pour service,
70,000 — faits gratuitement par la Gité. Services en plomb
payés par la Cité. Compteurs, 1,800 dont 1,745 sont la
propriété de la Cité; tous sont sous le contrôle de la
Cité. Le taux de l'eau est de 5 pour cent d'après l'évalua-
tion du loyer des logements. Les compteurs sont obligatoires
pour les fins du commerce seulement. Bornes-fontaines publi-
ques, 1,850; privées, 40. Consommation journalière: moyenne
37,000,000 de gallons, mesure impériale; maximum, 44,000,000
de gallons; minimum, 33,000,000 de gallons. Consommation
d'eau en 1909, 13,404,804,249 gallons. Pression: ordinaire
bas niveau, de 40 à 150 livres; haut niveau de 100 à 140
livres, on se sert d'engins à vapeur. Travaux projetés:
nouvel aqueduc de 300 pieds de large en voie de construction,
pour développer le pouvoir d'eau de façon à pomper jusqu'à
50,000,000 àe gallons par jour sans l'emploi de pouvoir à
vapeur, et l'installation d'un système de filtration. Coût
estimé de ces travaux $4,000,000.
Bureau de Santé. — Le Bureau de Santé est sous la di-
rection d'un médecin, avec 125 employés travaillant sous
son contrôle. Total des salaires, $83,820.92. Total des dé-
penses, $125,790.
La Cité possède deux grands hôpitaux pour le traitement
de la diphtérie, la rougeole, la scarlatine, l'érysipèle et un
autre pour recevoir les cas de petite vérole. H existe un
bon service d'inspection sanitaire. H y a aussi un service
efficace pour l'inspection médicale dans les écoles. Pres-
que toute la population est protégée par la vaccination. Le
Bureau a un personnel d'inspecteurs bien avisés qui donnent
une attention toute spéciale au lait expédié tous les jours à
la Cité. Un bon service existe aussi pour la désinfection
des lieux infectés. La Cité subventionne plusieurs institu-
tions philanthropiques pour le soin et l'alimentation des
bébés durant les chaleurs de l'été. Deux analystes s'oc-
cupent de l'examen des aliments et des boissons.
119
Mortalité. — 22.03 par 1000; mortalité des enfants au-des-
sous de cinq ans, 54.92 par cent du total des décès. Dimi-
nution des décès par la tuberculose. 9.28 par cent; diminu-
tion des décès par la diphtérie, 13.28 par cent; diminution
de la mortalité infantile, 0.62 par cent; diminution de la
mortalité en général, 0.96 par cent.
Naissances. — 37.15 par 1000.
Département de l'Incinération. — L'enlèvement et la dis-
position des déchets de maison, des rebuts et des cendres
sont faits par la Cité. Nombres d'employés, 153. Tonnes de
matières transportées. 123,084. Tonnes de matières inciné-
rées. 40,577, Coût de l'opération de l'incinérateur, $12.637.50.
Coût du transport, 77^4 cents par tonne; coût de l'incinéra-
tion, 34^^ cents par tonne. Total des dépenses, $146,949.
L'incinérateur en usage est celui connu sous le nom de
"Thackeray."
Egouts. — Nombre de milles d'égouts en brique, 232.
Coût d'entretien, de réparation, etc., $10,844.47.
Eclairage des rues. — Nombre de lampes à arc, 2898;
nombre de lumières incandescentes de 80 c., 130; nombre
de lumières incandescentes de 40 c, 476; nombre de lumières
à gaz, 274. Coût total du service de l'éclairage, $132,670.08.
Coût par lampe: lampes à f.rc de 6.6 ampères, $72.70;
lampes à arc de 4 ampères. $63.15; lampes incandescentes
de 80 c, $23.00; lampes incandescentes de 40 c, $16.00.
Eclairage des édifices municipaux 5 à 9 cents par heure
kilowatt.
Parcs. — Nombre de parcs publies, 38. Superficie, 632
acres. Dépenses totales, $73,964.60.
Bues. — Nombre de milles de rues, 257. Nombre de mil-
les de rues pavées, 60.
Tramways. — Nombre de milles de chemins de tramway,
voie simple, 117.64. Nombre de passagers transportés,
95,376,373. Pourcentage pavé à la Cité par la "Montréal
Street Railway Co." $259,171.81.
Officiers de la Cité. — L'bon, J.-J.-E. Guerin, Maire, salaire
$10,000; Joseph Ainey. L,-N, Dupuis. E,-P. Lachapelle, M. D.
et F.-L. Wanklyn, CL. Contrôleurs, salaire, $7.500 chacun; sa-
laire des 31 Echevins, $1,000 chacun; L.-A. Lapoint«.
Président du Comité de Législation, $1.000 addition-
nels; l'hon. L.-O. David, Greffier de la Cité, sa-
laire, $5,000; L.-J. Ethier, avocat en chef de la Cité,
salaire, $7.500; W. Bobb, Trésorier de la Cité, salaire,
ISO
$5.000; J. Pelletier, Contrôleur et Auditeur de la Cité, sa-
laire, $5.000; J.-H. Ferns. président du Bureau des Evalua-
teurs, ealaire. $2.400; A. Bienvenu. Surintendant du Départe-
ment des Licences, ealaire, $2.750; J.-E. Barlow. Inspecteur
de la Cité, salaire, $5,000; O. Campeau, Chef de Police, sa-
laire. $4,000; 8.-H. Carpenter. Chef des Détectives, salaire,
$3,000; E.-S. Weir, C. R., et F.-X. Dupuis, C. E.. Recorders.
salaire, $4,000 chacun; J.-B. Chénevert. Surintendant du Dé-
partement de l'Incinération, salaire, $2.500; J. Tremblay,
Chef du Département du Feu. salaire, $3.600 ; J. Ferns. Surin-
tendant du Département des Alarmes d'Incendies, salaire,
$2,500; A. Parent. Surintendant du Département de l'Eclai-
rasre, ealaire. $2,500; A. Chaussé, Inspecteur des Bâtiments,
salaire. $2,200; E.-O. Champagrne, Inspecteur des bouilloires,
salaire, $2,200; G. Janin. Surintendant du Département de
l'Aqueduc, salaire. $3.750; J.-A.-E. Biron, Surintendant du
Département des Marchés, salaire, $2.200; L. Laberge, Mé-
decin du Bureau de Santé, salaire. $3,200; J.-E. Doré. In-
génieur Sanitaire, salaire, $2.000; E. Bernadet, Surintendant
des Parcs, salaire, $1,200; J. Henderson, Surintendant du
Parc Mont-Eoyal, salaire, $1,450.
WIUKHS & WILSON
FOURNITURES de MACHINERIE
320-326, RUE ST- JACQUES
MONTREAL
LOCUTIONS PROVERBIALES.
Pas de nouvelles bonnes nouvelles. — On fait bien de cal-
mer l'inquiétude d 'autrui par ces sages paroles.
* * *
Sur quelle herbe avez-vous marché? — Cette expression
vient de la croyance populaire à la vertu des herbes. En Nor-
mandie, on dit que celui qui a perdu son chemin a marché
sur une mauvaise herbe.
* * *
Bira bien qui rira le dernier. — Celui qui rira le dernier
obtiendra l'avantage disputé et il rira d'autant plus qu'il se
réjouira de la déception de l'autre.
* * *
Mettre tous ses œufs dans le même panier. — Placer sa
fortune entière dans une seule affaire.
lU
FONTAIME, JE ITE BOIEAI JAMAIS DE TON EAU.
EN L'AN 1835 vivait à Montréal un notaire qui marquait
parmi ses confrères de cette ville. Ce n'était ni Ba
science, ni de hautes qualités qui mettaient au blanc
maître Ferland. Une singularité de caractère, une bizarre-
rie de goûts lui avaient valu une notoriété de plus ou mollis
bon aloi. Son étude, sise rue Saint-Vincent, à l'endroit où s'é-
lèvent aujourd'hui les bureaux de la Compagnie Bolland,
étalait sur son unique porte des panonceaux de cuivre, tou-
jours tenus reluisants. Maître Ferland avait lu quelque part
que cette enseigne du tabellionage orne le domicile de tous
les notaires de la Normandie. C'est en cela seul qu'il res-
semblait à ses confrères d'outre-mer.
Tous les jours, à l'heure sacramentelle de l'absinthe, quel-
ques notaires du voisinage s'amenaient chez Ferland, et là,
la Jamaïque aidant, on passait quelques joyeux moments. Si
les graves leçons de Pothier ne tenaient que peu de place
dans le cerveau de Maître Ferland, les histoires les plus sau-
grenues, les plus gauloises, y avaient élu domicile. Il savait
Verviers de Verville par cœur. H y avait de l'acteur, du
cabotin, chez cet imparfait notaire. Gestes truculants, voix
en fausset, mimique extravagante, donnaient chez lui aux
gais, sinon édifiants dires des temps passés, un piquant fort
goûté de ses auditeurs.
De relations sociales, il n 'en avait aucune, à part celles de
ses confrères notaires. Ses manières, ou l'absence de ma-
nières, l'excluaient des salons. Aux yeux des belles dames de
Montréal, Ferland passait pour l'ours le plus mal léché du
monde. Notre homme affichait l'effronterie de rendre au
beau sexe haine pour haine. A l'entendre, jamais il ne
s'abaisserait à faire la cour à une femme, jamais il ne fléchi-
rait le genou devant l'idole par trop adorée. Lorsque ses
amis poussaient la discussion sur le sujet, la colère anti-
féminine de Ferland éclatait, il aurait volontiers dit comme
Octave Orémazie, cet autre ennemi des femmes, "Je ne don-
nerais pas un poil de ma barbe pour la plus belle femme du
monde." Il va sans dire que ses amis ne croyaient pas à la
durée de ses serments.
— Tu finiras bien, comme tant d'autres, par le mariage,
disait l'un.
— Jamais de la vie, tonnait Ferland, plutôt mourir.
— H ne faut pas dire "Fontaine, je ne boirai jamais de
ton eau", répliquait un autre. On a vu des légions de vieux
garçons comme toi, de vieux ours, domptés par le regard
d'une jolie fille, transformés en agneaux bêlant leur amour
tendre.
— Ça, c'est bon pour des naïfs comme vous autres. Mariés,
vous regrettez votre erreur. Vous vous cherchez des compa-
122
gnons d'infortune et de chaîne, trop orgueilleux pour l'a-
vouer. Pas si bête, moi, Ferland, je connais trop les trahisons
et les faussetés que cachent les sourires de la femme. Mon
expérience de notaire m'en a fait voir de ces unions mal
assorties, véritables enfers sur la terre. Combien vite
l'amour, c'est-à-dire la folie d'avant le contrat de mariage,
cède la place à la haine. Presque tous les conjoints qui ont
passé par mon étude m'ont avoué que si c'était à recom-
mencer Ah oui, il faudrait que je sois bête à
manger du foin, si l'exemple des autres ne m'écla'irait point.
Ta, ta, répliquait Lafarge, qui en était à sa troisième
femme, paroles en l'air que tout ça. Que vaut ton expé-
rience à côté de la mienne? Me voici à mon troisième nu-
méro, et je me porte aussi bien que toi. N'exagérons rien,
mon vieux, la vie à deux, entrevue sous des couleurs si déce-
vantes par les amoureux, ne tient pas, à la vérité, toutes ses
promesses; tant s'en faut. Il suffit pour les gens raisonna-
bles qu'elle en tienne quelques-unes pour la rendre suppor-
table. Il n 'y a pas de mariage parfait, mais on en trouve
de passables. Si les mariés ne peuvent vivre comme des
amoureux, il leur est possible de se supporter comme amis.
— Ferland, tu finiras comme nous, ajoutait Eastoul, et rap-
pelle-toi ce distique:
"L'amour est ton maître,
"L'est, l'a été ou doit l'être!"
Et cette discussion, souvent renouvelée, se terminait tou-
jours de la même façon, le verre à la main.
— -A la santé des femmes et du mariage! disait-on d'un
côté.
Et de l'autre:
— Vive la liberté et la vie de garçon!
L'horreur du mariage n'était pas la seule bizarrerie du
caractère de Ferland. Il détestait les voyages. Jamais il
n'était sorti de Montréal. Le moindre déplacement lui ré-
pugnait. Ce n'est pas lui qui serait parti à la découverte de
l'Amérique. Il lui fallut cependant un jour boucler ses
malles et tourner le dos à Montréal. Vivait alors à Sorel un
ami de Ferland, le médecin T.... En maintes circonstances,
le disciple d'Eseulape avait rendu des services au notaire.
Et c'était ce bienfaiteur malade qui mandait Ferland auprès
de lui. Comment fermer l'oreille à cet appel, peut-être su-
prême? La durée du voyage de Ferland, fixée, au départ, à
deux jours, s'était prolongée à une semaine. Les confrères
de Montréal ne comprenaient rien à cette absence anormale
pour un reclus. Le docteur T. était revenu à la santé, rien
apparemment ne retenait Ferland à Sorel, bourg qui, dans
ces temps éloignés, suintait l'ennui. Ce n'était pas alors la
eémillante et active petite ville que nous connaissons.
Enfin, il reparut, rue Saint-Vincent, mais, grand Dieu, quel
changement dans sa personne! Le Ferdand gouailleur, rica-
183
neur, s'est mi;é en un sentimental be-bête. Ses amis ne le
reconnaissent plus. L'ours affichait une tenue sortable; il
avait fait la connaissance d'un tailleur; ses ongles, jadis en-
deuillés comme une lettre funéraire, luisaient comme ceux
d'un petit-maître; il s'était fendu d'une raie bien marquée
au milieu de sa chevelure. Lui, naguère indifférent au
monde extérieur, apercevait maintenant la nature sous un
tout autre angle.
— Dis-nous donc ce qui t'a retenu si longtemps à Sorel, toi
qui n'avais de ta vie. avant ton fameux voyage, découché de
ton antre de la rue Saint-Tincent? interroge un de ses com-
pagnons.
— Ah! mes amis, mon voyage à Sorel. c'a été une révéla-
tion. Je détestais ce que je ne connaissais pas. .J'ai fait
connaissance avec la belle nature, je l'ai aimée du premier
coup. Aussi, je retournerai dans quelques jours à cet en-
droit où le Eichelieu verse ses eaux dans le Saint-Laurent.
Quel charmant coup d'oeil embrasse le panorama de Sorel,
avec la rencontre des deux rivières, les îles du lac Saint-
Pierre, le Pot-au-beurre. le Chenal du Moine. Ah! la nature
nous en réserve des émotions!
Et la semaine suivante voyait partir Ferland, au grand
ébahissement de ses amis. Us l'avaient cru réfractaire à
toute émotion, et ils le voyaient frémissant comme une sen-
sitive. n y avait dans cette transformation un mystère qui
allait bientôt s'éclaircix.
Or, un jour, le docteur T., l'ami de Ferland, arrire à
1J4
Montréal, et s'entend poser par les habitués de l'étude de
notre notaire la même question.
— Dites donc, docteur, qu'avez-vous fait à Feriand, à
Sorel? Vous l'avez transformé; vous nous l'avez rendu mé-
connaissable. Eien de ce qui le passionnait jadis, ne l'inté-
resse aujourd'hui. Pensez donc, lui, le patriote enragé, n'a
pas assisté à la dernière assemblée de Papineau, son idole.
Est-ce un miracle de la grâce, enfin quoi?
— Oui, miracle si vous voulez, mais miracle opéré par les
grâces de Mademoiselle de B. Comment, vous, avocats, ha-
bitués, par métier, à chercher la cause de tous les effets,
vous ne vous êtes pas dit: Où est la femme, en royant !a
tête bouleversée de Ferlandî Je vous croyais plus de flair.
A première vue, notre haïsseur de femmes a été pris. H a
essayé de me dissimuler sa flamme, mais je l'ai vue trop ar-
dente pour rester cachée. Avant son départ de Sorel, je l'ai
pris en particulier, et en ma qualité de médecin des maladies
mentales aussi bien que des affections corporelles, je lui ai
dit son fait. J'ai diagnostiqué son cas. H n'est pas guéris-
sable, n vous a parlé, dites-vous, de la belle nature, de nos
points de vue; histoires en l'air que tout cela. Il n'en a
rien tu; il ne connaît que de nom les îles de Sorel, le Pot-au-
beurre, où il n'y a rien à voir du reste, et le Chenal du
Moine. Ah! c'est un fameux hypocrite que le notaire Fer-
land! Les beaux yeux de Fanny de B. ont plus de prix pour
lui que toutes les splendeurs de la nature. Quant à la belle,
je dois vous dire qu'elle ne correspond guère aux aspirations
de notre ami. La première impression produite par le no-
taire sur Fanny a été plutôt fâcheuse.
Ce que Ferland fut gouaille, turlupiné, par ses confrères,
on ne saurait l'imaginer ! Il lui a fallu subir, à rebrousse-
poil, toutes ses anciennes tirades contre l'amour, les femmes
et le mariage! H soutint bien cette bastonnade morale. A
toutes les railleries, il se contentait de répondre:
— Que voulez-vous, c 'était ^fatal; ça devait arriver!
Entre temps, il écrivait au docteur T. force missives dn
genre de celle-ci:
"Mon cher docteur,
"Comment va cette chère Fanny î Savez-vous que je ne
cesse de penser à ellef Le travail du bureau a perdu tout
intérêt pour moi. Je ne m'en occupe que parce qu'il faut
alimenter la marmite. Mais les actes de vente, les testa-
ments, me puent au nez. Il n 'y a que les contrats de mariage
qui me paraissent supportables, parce qu'ils me font penser
à celui dans lequel j'espère figurer un jour, comme futur
conjoint. Partout la belle Fanny m 'apparaît en de pures
visions, incarnation de la beauté, de la grâce et des plus
belles qualités de l'âme. Que la vie doit s'embellir dans la
compagnie d'une pareille femme! Je m'arrête, j'en dirais
m
trop, et vous n'êtes pas en état de correspondre à mes sen-
timents.
"Je vous devrai, mon cher docteur, le plus grand bonheur
de toute ma vie, car c'est vous qui m'avez fait connaître cet
ange de mes jours à venir.
"Votre très reconnaissant,
"Ferland."
Le pauvre docteur se voyait accablé de missives de ce
genre. Elles se ressemblaient toutes bien entendu, comme
du reste, toutes les lettres d'amour passées, présentes et fu-
tures. Littérature ancienne et toujours nouvelle, sentiments
qui traînent depuis l'arche de Xoé et partagés parles prin-
cesses et les cuisinières. L'expression seule en diffère.
n advint un jour que le docteur T. reçut de Ferland une
épitre sur un tout autre ton. Le voici dans son acerbe et
violente teneur:
"Monsieur,
"n ne m'est plus permis de vous appeler ami. Vous avez
brisé, par votre trahison, les liens qui nous unissaient. Je ne
veux plus avoir aucun rapport avec vous. Désormais, je
vous regarderai comme le plus méprisable des hommes.
"Ferland."
Comment ce subit et étrange revirement s'était-il produit î
Quelle araignée venimeuse avait piqué notre tabellion amou-
reux? Voici ce qui était arrivé. Le docteur avait écrit au
notaire L. ce billet:
"Cher L ,
"Que vous et les autres amis de Fei^land êtes peu clair-
voyants! Vous ne vous apercevez point qu'il est fou et qu'il
est à surveiller. Ses lettres depuis quinze jours sont d'un
insensé, d'un homme au dernier degré de la démence. Il faut
l'interner quelque part."
Or, Ferland étant entré au bureau de L. et ayant reconnu
dans l'adresse de cette lettre l'écriture de T., l'ouvrit sans
plus de cérémonie, avec une indélicatesse qu'il n'aurait pas
eue mense sanâ. n comptait y trouver des nouvelles de sa
Dulcinée. Se voyant dénoncé comme fou par son meilleur
ami, il fut pris d'une rage blanche.
Quelques jours plus tard, la folie de Ferland se manifes-
tait avec une évidence lamentable. Ses amis le voyaient
remplir l 'écritoire de Jamaïque et leur verser à boire avec
la fiole à encre, jeter des plumes d'oie en guise de macaroni
dans la marmite! Il fallut l'interner.
On se demanda, après sa disparition, si c'était l'amour qui
lui avait enlevé la raison, ou si c'était la folie qui l'avait
rendu amoureux. La question resta toujours sans réponse.
A. D. DeCELLES.
EGARDS DUS AUX DOMESTIQUES.
La politesse est obligatoire pour tous, du haut en bas de
l'échelle sociale. Si les conditions diffèrent, si l'éducation
est plus ou moins développée, la dignité humaine permet à
chacun d'être jaloux de ses droits, tout en l'obligeant à un
respect imprescriptible des droits d 'autrui.
Par suite d'un pacte fortuit et d'un consentement mutuel,
moyennant un salaire que vous avez fixé et qui a été accepté,
des gens entrent à votre service, sont appelés à vivre sous
votre toit, à assurer le maintien du bon ordre dans votre
maison. Somme toute, les circonstances font de ces gens
vos inférieurs, puisqu'ils dépendent de vous, que c'est vous
qui les avez choisis et qui les payez. Votre supériorité sur
eux est de tous les instants. H leur est loisible d'y échap-
per par la rupture du contrat tacite qui les lie à vous, mais,
pendant qu'ils sont à votre service, traitez-les avec bien-
veillance et non comme des esclaves. Vous payez peut-être
leurs peines et leurs fatigues, c'est-à-dire une partie de la
vie toute matérielle qu'ils consacrent à votre service, mais
vous vous devez à vous-même de les traiter avec humanité
comme vous leur devez certains égards, ne fut-ce qu'en
échange de la résignation qu'ils apportent dans leurs fonc-
tions subalternes.
Une personne qui introduit des serviteurs dans sa maison
endosse, par là même, de graves responsabilités. Ce n'est
pas trop dire qu'elle prend charge d'âmes, et que, si sa
qualité de maître l'autorise à exiger une subordination et
une obéissance absolues, un sentiment de justice lui ordon-
nera d'user, en toutes circonstances, d'une bienveillance
extrême et d'une grande indulgence vis-â-vis des domesti-
ques.
Aussi bien n'est-ce pas en se montrant bon, patient, et
poli avec les gens de service que l'on obtiendra le plus fa-
cilement leur dévouement et leur zèlet Ce sera, du moins,
le meilleur moyen de les contraindre an respect, et un maî-
tre ne conserve vraiment toutes ses prérogatives que lors-
que les domestiques sont respectueux de son autorité et de sa
personne. On a dit très justement que le respect s'inspire
bien plus qu'il re s'impose. La sagesse du maître, son atti-
tude sérieuse, son langage correct, son esprit d'équité, pour-
ront renforcer son autorité et donner du poids à ses avis.
Son insouciance, sa mobilité auront vite fait de détruire
tout son prestige.
LE SALUT.
Le salut est le plus élémentaire des signes extérieurs de
la politesse.
On salue toutes les personnes que l'on connaît et tin
grand nombre de celles que l'on ne connaît pas. Ne mar-
127
chandez jamais un salut: Il ne coûte ni fatigue, ni dé-
pense et indique la bonne éducation de celui qui le donne.
Les gens qui ne rendent pas un salut sont grossiers et
méprisables.
La forme du salut diffère selon la condition des person-
nes, l'endroit où elles se trouvent et aussi les gens aux-
quels il s'adresse.
LE SALUT DU CHAPEAU.
L'homme, hors de chez lui, soulève son chapeau "poMT
saluer. Privilège ou servitude, cette forme catégorique du
salut a l'avantage d'être apparente et bien démonstrative.
Le geste bien banal de l'homme qui soulève son chapeau
doit s'exécuter comme tous les gestes de politesse, avec na-
turel, mais aussi avec grâce.
Un salut adressé à une personne seulement doit être dis-
cret et ne pas attirer l'attention des gens qui passent et à
qui il n'est pas destiné. H ne doit pas être cependant trop
restreint. N'ayez pas l'air de mesurer votre politesse.
Certaines personnes, pour saluer, ont la déplorable habi-
tude de se contenter de porter la main à leur chapeau. Ce
geste n'est permis qu'au cocher sur son siège. De la part
des gens du monde, il sera considéré comme une négligence
blâmable ou même comme une impertinence.
Retirez donc complètement votre chapeau en saluant.
N'exagérez cependant pas le mouvement en descendant votre
coiffure jusqu'au genou. Le salut ne comporte pas la ser-
vilité.
Adressé à un groupe de personnes, le salut du chapeau sera
légèrement prolongé. Insistez discrètement afin de bien
faire comprendre aux gens que vous saluez que c'est vers
eux qu'est dirigé votre geste.
En principe, on ne doit pas abaisser son chapeau au-des-
sous du niveau de l'épaule, lorsque, pour une raison ou
pour une autre, le geste du salut est interrompu, lorsque,
par exemple, on s'arrête pour poser une question à un pas-
sant, ce qui met dans l'obligation de conserver un instant
le chapeau à la main, on doit limiter le geste environ à la
hauteur des yeux, mais, répétons-le, jamais plus bas que
l'épaule.
Saluez sans précipitation, mais aussi sans tâtonnement.
Les chapeaux rigides, tels que les chapeaux de feutre dur.
s'enlèvent par le bord de devant. Les chapeaux de feutre
mou, les panamas et coiffures souples se prennent à poignée
par la calotte.
On salue toujours de la main droite.
Le salut militaire, qui n'est que l'esquisse d'un salut,
s'exécute en portant la main droite au bord du képi. Les
militaires, lorsqu'ils rencontrent des dames, sont tenus de
soulever leur képi.
118
QUEIiQUISS OCCASIONS DE SAIiUBS.
En générale, nous devons saluer dans la rue toutes les
personnes que nous connaiasons et même celles que nous r«-
connaissons pour les avoir rencontrées avec ou chez des
amis. /
C'est aux plus jeunes que revient, en principe, l'initiative
du salut. Une personne bien élevée doit montrer qu'elle
n'attend pas un salut pour le rendre.
Un inférieur dans quelque hérarcMe que ce soit, devra
toujours saluer son supérieur. Toutefois, un homme âgé
saluera le premier un jeune homme, si ce dernier est ac-
compagné d'une dame.
Vous avez salué une personne, et, immédiatement après,
vous la rencontrez de nouveau: ne renouvelez pas votre po-
litesse, à moins que vous ne passiez devant cette personne,
que vous ne fassiez obstacle à son passage, ou à sa vue.
Dans ce cas, l'inclination dont vous l'honorerez constituera
plutôt une demande d'excuses qu'un geste de salutation.
Lorsque l'on rencontre dans la rue une personne de con-
naissance, on évitera de l'aborder si elle n'est pas seule.
On ne la saluera et on ne s'arrêtera que si l'on s'y voit
invité.
Un monsieur ne devra jamais saluer en conservant le
cigare ou la cigarette aux lèvres. H le dissimulera ou même
le jettera s'il s'arrête pour engager une conversation. Bien
entendu, une femme ne fera jamais observer aux gens mal
élevés qui continueraient de fumer devant elle, que leur
impolitesse l'exaspère. Elle se contentera de rompre l'en-
tretien.
Un homme attend toujours qu'une femme ait montré
qu'elle l'a tu pour se permettre de la reconnaître et de la
saluer.
Les enfants doivent toujchirs enlever leur chapeau quand
ils parlent à de grandes personnes. Ils le tiennent à la main
jusqu'à ce qu'on leur dise de se recouvrir. Leur salut doit
être franc. Jusqu'à douze ans environ, ils sont dispensés
d'incliner la tête en saluant.
Dans le cas où, marchant dans la rue avec des amis, nous
croisons des personnes, inconnues de nous, qui saluent nos
amis, il est de notre devoir de rendre le salut discrètement
aux inconnus, sans les dévisager, et sans, après leur psiB-
sage, poser aucune question à leur sujet. Si nos amis trou-
vent utile de nous les faire connaître, ils en prendront l'ini-
tiative. N'oubliez pas qu'il est parfois des rencontres gê-
nantes et sur lesquelles il peut être indiscret d'insister.
Comtesse de Oencé,
12»
L'AVIATION.
Epris du large espace, ivre de liberté,
L'aviateur s'élance et vogue dans l'abîme;
Le ciel autour de lui s'étend illimité
Et s'ouvre sans obstacle à son essor sublime.
Affranchi des liens qui l'enchaînaient au sol,
D'un bond vers le zénith l'homme osant le prodige,
Désormais roi de l'air, tranquille en plein vertige,
Mesure son domaine à l'ampleur de son vol.
Saura-t-il sainement jouir de sa conquête
Et, l 'esprit dégagé par ce nouveau milieu,
En laissant loin de lui la terre, âme inquiète,
Dans la pure clarté se rapprocher de Dieu?...
De Chadenac.
L'ANCETRE DES AEROPLANES.
Il n'y a de nouveau sur terre, a dit un sage, que ce qui a
été oublié.
Nos aviateurs savent-ils qu'il y a un siècle, un inventeur,
partisan du plus lourd que l'air, exécuta des vols surpre-
nants, en 8 'élevant à une hauteur prodigieuse?
Voici, en effet, ce que relate le Journal de Liège, dans un
de ses numéros de l'année 1808:
"Hier après-midi, l'artiste Degen a fait, à Vienne, un nou-
vel essai de la machine à voler. Il était vêtu de bleu et des
ailes rouges lui donnaient l'air d'un perroquet de l'Inde. H
s'éleva d'abord perpendiculairement à six brasses de hau-
teur, aescendit ensuite, jeta une partie du poids dont il
s'était chargé, monta à environ vingt brasses, vola dans dif-
férentes directions, à la vue d'une foule de spectateurs éton-
nés qu'il saluait en imitant exactement le battement d'ailes
et le mouvement des oiseaux; il redescendit à terre, se dé-
barrassa d'une partie de son poids et s'éleva à une hauteur
prodigieuse, où il se soutint, s'arrêta longtemps et plana de
différents côtés, de sorte qu 'il ressemblait à un aigle.
"Pour prouver avec quelle assurance il se dirigeait, il s'a-
battit dans un lieu où il y avait beaucoup d'arbres, de che-
vaux et de voitures. Aussitôt il fut entouré d'une foule
d'habitants qui poussaient des cris de joie et qui le portè-
rent chez lui comme en triomphe.
Donc, on a volé en 1808! N'est-il pas regrettable que le
secret de Degen se soit perdu! Qu'en pensent MM. Farman,
Blériot, Delagrange et les frères Wright?
On n'est heureux que quand on est riche, mais on n'est
pas heureux parce qu'on est riche.
130
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Enigme No 7: L'âge.
ISl
A lire au coin du feu, les longues
soirées d'hiver, quand on n'a pas
mieux à faire et qa'on a envie de
jouer au bridge.
NOUS étions quatre dans la garçonnière de mon ami
Charles Moreau, deux célibataires et deux hommes
mariés dont les femmes étaient allé faire un mois
de villégiature à Vaudreuil.
Nous avions dîné en ville, e 'est-à-dire que nous avions
mangé et bu commo de joyeux compères en rupture de ban
avec la cuisine du foyer sacré.
Nous étions assis ou couchés avec tout le sans-gêne d'in-
times dans un intérieur confortable quand ils ne sont pas en
présence de dames. Car, si la société de la femme est chose
charmante en soi, dans le cours ordinaire de la vie, rien
n'est plus embêtant que sa compagnie après un copieux
repas.
Et, à travers la frange de nos cils à demi-fermés, nous
voyions, dans une savoureuse somnolence, flotter sur les
nuages de nos pipes et de nos cigares des houris qui nous
enveloppaient de leurs plus enivrants sourires...
Après que nous eûmes consciencieusement déchiqueté
notre prochain, Eaoul Planchon, le gros ventru, qui regarde
le sommeil du jour comme une faiblesse humaine, nous dit
de sa voix de contrebasse que l'on croirait émerger des ca-
vités d'un tonneau qu'il est lui-même:
— A table, Messieurs, du bridge à un cent du point!...
— Accepté! criâmes-nous en chœur.
A ces mots, mon ami Charles, qui rêvassait dans un coin,
Bur une ottomane plus moelleuse que la couche du plus choyé
des dieux de mythologique mémoire, bondit de son siège...
— Holà! s'éeria-t-il. vampires qui vous nourrissez de sang
humain, vous voulez donc ma mort?. . .
— Bridge! bridge! clamâmes-nous plus fort.
— Pas de bridge! ni ce soir, ni demain, ni après-demain,.,,
jamais!
— Tiens! observa le petit Jérôme Cornu, de sa voix aigre-
lette, les yeux rieurs derrière le binocle, Charles a fait vœu
de ne plus jouer aux cartes pour trouver à se marier.
Ce dernier, dédaignant de répondre à ce trait malicieux,
continua:
— Comment! misérables, j'arrive, ee matin, exténué des
fatigues d'un long voyage, je vous oflFre à dîner, je vous in-
vite à venir ici, loin de tout œil inquisiteur et de toute mau-
vaise langue, laisser s'évaporer les effets de votre glouton-
nerie, et de quelle manière me témoignez-vous votre grati-
tudet. . . En me jetant à la tête une invitation de bridge!...
181
In.grats!. . . maig vous êtes donc plus enragés que m.e>i can-
nibales de là-bas!...
Et, comme il terminait cette tirade, qu'il avait débitée
tout d'un trait, sans reprendre haleine, ses yeux tombèrent
sur un jeu de cartes charmantes, exquises, délicieuses, bril-
lantes, qui semblaient cligner de l'œil pour l'inviter à jouer.
Charles, à cette vue, devient pourpre.
D ne fait qu 'mi saut.
^S 'emparant avec rage de ces cartes, il les lance par la fe-
nêtre. . . Les pauvres s'envolent à droite et à gauche, tour-
billonnent comme une pluie d'or poussée par la rafale, et
vont s'abattre en horoscope sur la tête des passants amu-
sés. . .
— n devient fou!... murmurai-je, ajoutant presque foi à
mes propres paroles.
Charles m'avait entendu.
— Ah oui! je devieas fou, tu dis, le grand Girard, eh bien!
je serais curieux de savoir si toi et les autres ne le seriez
pas devenus avant moi, la même aventure vous étant arri-
vée?. . .
Ecoutez:
Las d'inhaler à pleins poumons la poussière microbienne
de notre ville enfumée, dégoûté de l'eau grisâtre que nous
fournit le réservoir assassin, fatigué des confidences et des
jérémiades de clients qui ne nous paieront que dans l'autre
monde, harassé de plaider devant des juges qui ne vous
écoutent que d'une oreille, sont sourds de l'autre, vous font
la leçon vingt fois par audience et ne rendent leurs juge-
ments que lorsque vous avez les cheveux blancs, je résolus
de prendre un mois de vacances.
Dans tous les journaux je fis annoncer que M. Charles
Moreau, avocat bien connu, partait pour l'Angleterre, oii il
allait plaider devant le Conseil privé.
Et le lendemain soir, j'achetais modestement mon ticket
à la gare Bonaventure en destination de. . .
— En destination de?... insistai-je.
— Peu importe l'endroit! répondit Charles, après quelques
moments d'hésitation, car 1p fléau dont je veux vous parler,
ce soir, atteint tous les humains si tous n'en meurent point.
Toujours est-il que, par un clair matin, courbaturé, fourbu,
les membres ankylosés par des centaines de milles de chemin
de fer, je débarquais dans le plus beau coin du monde que
l 'on puisse rêver.
— Au nom de ce que tu as de plus sacré! lui dis-je, ne va
pas nous infliger une description poétique et topographique!
— Imaginez un ciel. . .
— Passons au déluge! interrompit la contrebasse.
...un ciel qui avait fait toilette neuve, un vrai ciel de
dimanche, d'un bleu si pur et d'une limpidité telle que vous
n'auriez pu, vous, pécheurs endurcis, vous écrier avec le
poète:
133
"Le jour n'est pas pJus pur que le fond de mon cœur!"
VouB est-il jamais arrivé de vous arrêter devant une toile
de maître dont le pinceau magique semble plutôt avoir re-
produit un paysage de son imagination qu'une scène réelle
de la nature, un paradis terrestre vingtième siècle, peint
avec les couleurs les plus merveilleusement belles?
Eh bien! tout ça, c'est de la paille à côté du pays enchan-
teur où je descendis une matinée du quinzième jour de juil-
let, en I "an du Seigneur mil neuf cent neuf.
Je résolu» de prendre un mois de vacances.
D'un côté, la mer, la mer à perte de vue, avec sa mysté-
rieuse mélancolie, ses voiles blanches sous les feux étince-
lants du soleil, et le phare qui s'avance, là-bas, au loin, dans
les eaux bleues. . . Et tout près de moi, à mes pieds, c'est la
vague charmeresse, étouffant ses mugissements comme un
fauve dompté qui vient s'abattre sur la grève solitaire...
A ma droite, j'aperçois des côtes vertes, fleuries, couvertes
de bosquets sans nombre, émaillés de lilas et de pommiers en
fleurs, dont le parfum délicat est imprégné d'un arôme salin.
Tout cela est moucheté de points brillants aux couleurs
les plus légères et les plus gaies. Ce sont les maisons qui, à
134
meatire que l'on monte, se dessinent plus nettement, pim-
pantes et parées de fleurs comme des jeunes mariée». On
dirait que ces chalets ont une âme tant ils sont attirants et
qu'ils communiquent de joie et de contentement.
— Si tu continues ta description, fit la voix en trompette,
tu vas nous conduire à Nangasaki, avec ses collines, ses pom-
miers, ses lilas. Il n'y manquerait plus que madame But-
terfly.
— C'est précisément là où j'allais en venir.
Je mettais pied à terre sur le quai de la station, avec cet
air d'indécision et d 'égarement qui nou5 accompagne quand
on débarque dans une place inconnue, lorsque, soudain, mer,
voiles blanches, phare, pentes en fleurs, bosquets, cottages
égrenés dans la verdure, tout disparut comme sous le coup
d'une baguette enchantée.
Et cette baguette enchantée était une enfant- superbe. . .
— Naturellement, c'était inévitable, interrompit le petit
Cornu, encore quelque affaire de femme...
— Silence! je vous ai ordonné de ne pas m 'interrompre, ou
sinon je vous flanque tous à la porte!
— A l'ordre! à l'ordre! hurlâmes-nous, avec un accord tou-
chant.
— Je disais donc, continua Charles, une enfant superbe, la
plus adorable créature qu'aient jamais abritée les cieux.
Elle n'était pas grande, mais si délicieusement petite! Sa
taille se dégageait si souple et onduleuse dans la robe de sa-
tinette bleu marin. Elle avait le pied si mignon que c'était
une pitié de lui voir fouler les mauvais madriers du quai de
la station. Us n'étaient faits que pour marcher sur des
tapis de lys et de roses.
— Quelle était la couleur de ses cheveux? demanda Plan-
chon.
Et les questions s 'entrecroisant:
— De ses yeuxî
— ^Portait-elle un "merry-widow"?
— Ou un "mushroom"?
— Ou un canotier?
— Etait-ce un panama?
— Vous êtes assommants avec vos questions, interrompit
le narrateur avec humeur. Il n'y a vraiment pas do plaisir
à vous raconter d'histoire...
D'abord, je vous dirai qu'elle ne portait pas de coiffure.
Et c'était bien fait, car c'eût été une honte de masquer
sous une de ces horribles cuvettes que la mode impose à nos
femmes, à nos sœurs, à nos fiancées, la masse des cheveux qui
nimbait son front de vierge d'un diadème d'or.
Etait-ce éblouissement, dans la blancheur rayonnante de
son teint de blonde, ses grands yeux chatoyants me parurent
deux améthystes dans un écriu de satin immaculé.
125
— I>es améthystes! s'exclama Coruu avec un rire insulteui,
les cheveux d'or, passe! mais tu ne nous feras jamais croire
que ta Belle au Bois dormant avait les yeux violetsl....
— Je maintiens ce que j 'ai dit, répartit Charles, piqué au
vif. Quand nos regards se croisèrent — jamais de la vie je
n 'oublierai cet instant — je surpris, dans ses pupilles allumées,
un reflet qui rappelle cette teinte violette des horizons, quand
le soleil descend, aux dernières heures du jour, derrière la
ligne brisée des sapinières embaumées...
Les femmes, vous ne l'ignorez pas, m'ont toujours laissé
l'esprit passablement en repos, et jamais l'amour ne me fit
faire de ces bêtises qui troubleront la sérénité de vos vieux
jours. . .
Si Charles n 'avait été protégé par les lois trois fois sacrées
de l'hospitalité, ces insinuations outrageantes l'eussent fait
mettre en charpie.
Il en fut quitte pour se rétracter.
La tempête apaisée, Charles poursuivit:
— Eh bien! à ce moment j'eus peur. Je me dis que si je ne
prenais garde, cette jeune fille — j 'avais jeté un regard furtif
sur ses mains pour m 'assurer qu'elle ne portait pas d'alliance
— me ferait tourner aux quatre vents comme des ailes de
moulin.
Bref, pour la première fois de ma vie, j 'étais tombé dans
le panneau: j'étais amoureux fou de mon inconnue au dia-
dème d'or et aux yeux d'améthyste...
J'avais fui Montréal avec la sincère et ferme résolution
de dire adieu temporairement au monde, à ses pompes, à »es
œuvres, à ses frivolités. Voyager incognito, me débarrasser
des civilités et des exigences mondaines, avec tout le branle-
bas des empesages de salons et de garde-robes, voilà ce que
je me proposais bien de faire.
D'avance, je me faisais une fête de me rouler dans les
flots saisissants et réconfortants de la mer, de m 'étendre
dans le sable chaud d'une plage solitaire qui ne porte pas
quelque appellation pompeuse et aristocratiquement rotu-
rière où plus que jamais on est l'esclave de l'obsession des
mondains émigrés aux eaux. En un mot, je me jurais de tout
oublier, sans en excepter mes créanciers.
Et ne voilà-t-il pas que, dès mon arrivée en ce pays d'au-
tant plus beau qu'il est moins connu, je m'éprends d'une
jeune fille qui m'enlève la première des libertés: la pensée.
Dorénavant, je ne devais plus faire un pas, un geste, sans
penser à elle.
Quand je montai à bord de la voiture de l'hôtellerie, la
belle m'acconipagna longtemps du regard.
— Comment s'appelait l'ondine? demandai-je.
Et Cornu et Planchon de blaguer:
ISf
— ^Anastasieî
— Céleste ?
— Opportune?
— Simplieiet
— Peu importe le nom, rétorqua Charles, avec humeur; il
n'enlève ni n'ajoute un iota aux qualités et aux charmes de
l'être qu'on aime.
— N'empêche, répondis-je, que je préférerais me nommer
Pierre ou Jean que Sémaphore.
— Alors, tu comprendras mon enthousiasme quand je t'au-
rai dit qu'elle s'appelait...
— Silence! commanda la contrebasse, nous allons apprendre
le nom de la nymphe aux yeux d'améthyste!...
— Suzette! murmura tout bas Charles, comme s'il eût craint
de profaner ce nom si doux en notre compagnie de mauvais
garnements.
Alors, nous nous levâmes avec resipect, et, emplissant nos
verres, nous tonnâmes:
— ^A la santé de Suzette! "What's the matter with Suzette?
She's ail right!"...
Charles, qui se fâche vite, crut que l'on voulait se payer
sa tête.
Tout rouge, il s'écria:
— Holà! si vous pensez me faire perdre patience, et m 'em-
pêcher de vous faire mes confidences, vous vous trompez!
Vous m'entendrez jusqu'au bout!...
— Va! mon garçon, fis-je conciliant, nous ne demandons pas
mieux que de t 'écouter,
— Je n'avais pas mis le pied sur la vérandah de l'hôtelle-
rie, continua Charles radouci, que des éclats de voix parvin-
rent à mes oreilles:
— Pas d'atout!
— Je double!
— Puis-je jouer, partenaire?
— S'il vous plaît. »
Tiens! me dis-je étonné, on joue donc au bridge, par ici!
Si l'on jouait au bridge! Hélas! j'allais l'apprendre à mes
frais et dépens. . .
Je soupe, et je suis à peine sorti de table, qu'un des pen-
sionnaires de l'hôtel me dit, très poli, en se courbant très bas:
— Monsieur joue-t-il au bridge?
Ah! pourquoi la folie humaine, l'orgueil qui se tapit comme
une méchante bête au fond d'un chacun de nous, nous pous-
sant à croire que l'on sait tout, que l'on p&ut tout, me fit-il
répondre à l'étourdie:
— Oui, un peu.
Mes lèvres avaient dit un peu, mais ces mots ne sont que
trop souvent le synonyme déguisé de beaucoup. C'est ce que
le quidam avait compris à l'intonation avec laquelle je les
avais prononcés.
187
— Alors, dit-il, monsieur nous ferait-il le plaisir et l'hon-
neur de faire la partie avec nous?
Grand Dieu! pourquoi ai-je jamais fait cet aveu fatalî...
Je jouai. Et, naturellement, comme, en face de moi, le
trouvait une brune aux yeux vifs, qui avait conservé tous
les charmes jeunes d'une fille vieille, et, à ma droite, une
septuagénaire à l'air très respectable, je m'efforçai de bien
faire les choses.
B faut croire que je les fis si bien, qu'on me tint sur la
sellette jusque sur le coup de minuit.
Le lendemain, madame et mademoiselle étaient pour moi
tout sourire, et le monsieur très poli avait pour mon humble
personne des égards à nuls autres pareils.
Et, lorsque je traversai le village, je crus surprendre des
regards de curiosité mêlée d'attendrissement et d'admiration.
Cet intérêt insolite m'intrigua.
Je parcourus mon être de la tête aux pieds pour m 'assurer
que je n 'avais pas quelque chose de trop ou qu 'il ne me man-
quait rien.
Je ne découvris rien d'anormal.
En revanche, je rencontrai, sur un bout de trottoir, un
homme très propre, la figure sereine, le regard imposant.
J'allais, en homme bien élevé, lui céder le pas, quand,
d'une voix émue, et me tendant gracieusement la main, il
me dit:
— Monsieur Moreau, bien que je n'aie pas eu l'honneur de
faire votre connaissance, permettez-moi de vous dire que j'ai
entendu parler de vous dans les termes les plus flatteurs. . .
Vlan! ça y est! pensai- je alarmé. Je suis découvert, et
mon voyage à Londres, et mon plaidoyer devant le Cîonseil
privé! Ce que l'on va en faire des gorges chaudes à mon
sujet!
— Oh! fis-je avec modestie, en baissant les yeux.
— ^Vous jouez parfaitement au bridge, nous dit-on.
— Ah! ne pus-je m'empêeher de répondre bêtement, fu-
rieux d'avoir cru, un instant, que ma bonne renommée avait
parcouru des centaines de milles.
— Permettez-moi de me présenter: je suis le notaire Mar-
solais.
— Enchanté de faire votre connaissance!
Et, comme la conversation tombait:
— Beau temps, fit-il.
Il y avait apparence de pluie.
— Superbe! répondis-je, pour ne pas le contredire.
— Vous aimez le pays?
— Délicieux!
Je voyais, toutefois, que le brave homme avait une ques-
tion à poser qui lui brûlait les lèvres.
Je lui tirais ma révérence quand il dit timidement comme
une choee honteuse:
us
— Et ©s- vous engagé, ce soirt
— Comment le serais-je: j'arrive dans la contrée.
Sea lèvres esquissèrent un sourire de contentement mani-
feste.
— Alors, dit-H, voulez-vous me faire le plaisir de venir chez
moiî
Bien qu'animé d'un mauvais pressentiment, je répondis:
— Avec plaisir.
Allez donc refuser quelque chose à un homme si gentil!...
H n'y a pas à dire, pensai-je, les gens sont bien élevés
dans ce pays.
Mais, diable! il paraît que les bons joueurs de bridge sont
bien notés.
Je ne saurais résister à la tentation qui me dévore de vous
faire, en quelques coups de pinceau, le portrait de celui qui
faillit devenir mon beau-père.
Je le vis venir de loin et, sur-le-champ, sa vue me fra,ppa.
Il faisait chaud et, cependant, le petit gros homme qui s'a-
vançait, avec la majesté d'un monarque, au-devant de sa cour
portait un long pardessus en drap noisette. Son crâne che-
velu et crépu comme celui d'un guerrier du Zoulouland était
couronné d'un haut de forme gris.
Le personnage marchait à petits pas, mais il avait le buste
ferme, les épaules rejetées en arrière, la démarche assurée.
De la main droite il portait une canne à pommeau d'or avec
toute l'élégance d'un incroyable; la gauche était passée à
la Bonaparte derrière le dos.
Une émotion insurmontable m'avait saisi: j'allais au-de-
vant de quelque chose d'intéressant, de grand, d'extraordi-
naire! . . .
Pour rien au monde je n 'aurais perdu le moindre de ses
Maintenant, l 'apparition se dessinait avec plus de netteté.
Le pardessus déboutonné Laissait entrevoir la redingote gris
clair et un morceau du gilet blanc. Détail que j'appris plus
tard, ce gilet avait quelque chose de particulier: toujours
entr 'ouvert à la hauteur des trois prejniers boutons, le plas-
tron de la chemise resplendissait avec le faux rubis de la
grosseur d'une châtaigne. Il portait une sempiternelle cra-
vate blanche. De toute cette blancheur émergeait une figure
de bronze rehaussée d'une moustache et d'une impériale na-
poléonienne d'un noir de suie. Dans les traits épais, rien de
caractéristique. Si, la nature avait gratifié notre grand
homme, sous la paupière droite, d'un pois chiche qui lui don-
nait un air pas comme un autre.
Maintenant voici ce que m'apprirent de charita,bles com-
mères plus empressées dans cette partie du pays que partout
ailleurs de nous renseigner sur le compte du voisin.
Oet original, qui s'était marié sur le retour de l'âge, se
teignait la barbe et les cheveux. De mauvaises langues pré-
ut*
tendaieat qu'il avait toujours porté le même ckapeau, le
même pardessus, le même gilet et la même chemise. D 'autres,
cependant, plus généreuses, expliquaient cette malice en di-
sant que le notaire, depuis l 'âge d 'homme, avait adopté cette
manière de s'habiller que les exigences des diverses modes
successives ne lui avaient point fait quitter depuis. Sa
garde-robe contenait alignés toute une série de pardesaug »t
de couvrechefs façonnés à Londres sur commande. Oes re-
liques feraient partie du bagage des héritiers.
Il ne buvait pas, ne fumait pas et jouait du violoru
Le soir donc, j 'arrive chez Mtre Marsolais.
Je me trouve devant une maison qui ftxdnte l'antiquité
comme son propriétaire.
Je soulève le marteau en cuivre poli.
La porte roule sur ses gonds.
O surprise ineffable! inénarrable ébahissementi Ell« m 'ap-
paraît dans tout son éblouissement avec ses cheveux de
flamme et ses yeux de lumière.
L'émotion m'a cloué sur place, muet et atupide.
M, Marsolais est-il chez lui? demandai- je enfin avec effort,
comme dans un rêve.
Alors, d'une voix qui chantait à mea oreilles telle une
harpe éolienne, elle me répondit avec grâce:
— Oui, monsieur, veuillez entrer.
Elle n'avait dit que cela et de ma vie je n'avai* rien en-
tendu de si joli.
J 'allais ajouter quelque parole aimable quand mon prince
noir parut dans l'encadrement de la porte, toujours digne,
solennel.
— Entrez donc, cher monsieur, me dit-il, la main tendue.
— Monsieur Moreau, ma fille Suzette, ajouta-t-il en présen-
tant.
Sa fille! cet être incomparable! pensai- je avec ahurisse-
ment. Elle, l'enfant de ce peau-rouge! Est-il surprenant,
après cela, que Darwin nous donne le singe pour aïeul. Je
serais curieux de voir la mère.
— Au nom de tout ce que tu as de plus chei! interrompit
Planchon, fais-nous grâce de la description de la bonn«
femme. C'est déjà assez de celle du vieuil
— Ça s'adonne bien: elle était morte.
— Il est huit heures et demie, moniieur, me dit mon hôte;
nous sommes quelques minutes en retard, puisque nous com-
mençons à jouer à huit heures précises tous les soirs. Oe
que nous allons jouir de votre société! Vous jouez si bien le
bridge! . . .
— Comment! me dis-je alarmé, eux aussi! mais dane quelle
galère suis-je donc tombé î. . .
Et, tandis que le notaire disposait les chaises autour du
tapis vert;
140
— Vous savez, depuis la mort de ma sainte femme, et de-
puis que j 'ai abandonné l 'exercice de ma profession, j 'ai été
mordu par la passion des cartes. . . Mais, fit-il, en se repre-
nant, quand je dis la passion des cartes, je veux parler du
bridge. . . Au grand jamais! nous ne mettons d'argent à l'en-
jeu: c'est contre mes principes... Chaque soir, des amis
viennent jouer avec moi... Ma fille, seule, ne joue pas...
Elle n'a jamais voulu apprendre le bridge. Un si beau jeu! . . .
Dans mon for intérieur, je l'en aimai davantage et la
contemplai avec une admiration émue: elle ne connaissait
pas le bridge! . . .
Les amis arrivés, nous jouâmes au bridge jusqu'à une
heure.
Et toutes les ouvertures étaient fermées, et nous rôtissions
comme dans un four à chaux. Mais le notaire, comme on
l 'appelait dans le village, tenait constamment et fenêtres et
portes closes.
n prétendait que le moindre courant d'air était contraire
à sa constitution qu'il soignait avec une sollicitude toute
paternelle.
Le lendemain, soirée chez M. le maire.
Faut vous dire que l'on faisait les choses en grand dans
ce village. On jouait au "high life" des villes tapageuses.
On y mettait un sérieux et une bonne foi touchants. La co-
médie, parfois, n 'était pas trop mal réussie. Mais aussi, il
arrivait que c'était délicieux!... Cette parodie mondaine
me rappelait joliment les petites filles qui s 'affublent des
jupes de leurs mamans x>our donner leurs "five o'clock teas".
Je balançai longtemps avant d'accepter l'invitation dont
m'avait honoré Mme la Mairesse. Sur mes gardes, désor-
mais, j'avais présent devant les yeux le souvenir du bridge
comme un épouvantail.
Mais, j 'étais certain de revoir ma Suzette chez M. le Maire.
La pensée de la jouissance que me procureraient les moments
passés en tête-à-tête avec elle vainquit ma résistance et mes
appréhensions.
Je venais de saluer les hôtes de la maison quand, assise
sur un banc rustique, sous une tonnelle à demi-baignée de la
lumière douce et calme de la lune qui montait, là-bas, au-
dessus des fiots assoupis, je l'aperçus belle et captivante
comme dans un conte des Mille et une Nuits.
Vite! je me glisse dans sa direction, mon cœur battant à
me rompre les côtes. . .
Je m'asseois sur le siège, à côté d'elle, la seule place de
libre.
Aucun danger d'être interrompu.
Mon âme tressaillait d'allégresse...
Enfin, j 'allais causer seul à seul avec cette beauté qui me
souriait, et quel sourirel . . .
141
Que j'avai* bien fait de ne pas m 'arrêter à des craintes
futiles et de me rendre à cette soirée!
On a beau aimer le bridge, ces gens étaient raisonnables
et civils. On ne fait pas un abus même des meilleures choses.
J'allais entamer la conversation, quand, dans l'atmosphère
attiédie et parfumée du soir, une voix retentit à mes oreilles
comme un éclat de tonnerre:
— Monsieur Moreau est-il là?
Hélas! oui, il était là.
Un moment, je fus tenté de ne pas répondre, me cacher,
fuir.
Et la raison aidant:
— A quoi bon, pensai-je, on finira toujours par savoir, et
l'on me prendra pour un sauvage.
— Présent, fis-je d'une voix défaillante.
Je levai les yeux.
L'opulente personnalité de Mme la Mairesse masquait pres-
que en entier l'encadrement lumineux de la porte.
— Nous vous attendons, cher monsieur Moreau, dit-elle, le
bridge vous réclame.
— Le bridge! pensai-je, atterré... Ils sont donc mordus
dans ce pays et ne me laisseront pas une heure de répit!...
Et jusqu'à deux heures, nous le fîmes sans atout, nous le
fîmes cœur, nous le fîmes carreau, nous le fîmes trèfle, nous
le fîmes pique; nous bridgeâmes et rebridgeâmes; nous dou-
blâmes et redoublâmes, tandis que dans la pièce voisine, aux
accords de la musique entraînante, je voyais valser les cou-
ples enlacés, et que, mon amour, qui ne savait pas le bridge,
— heureuse mortelle — passait légère comme une sylphide et
radieuse comme un beau ciel de printemps, dans les bras
des danseurs que je maudissais de tout mon cœur!...
* * *
Plusieurs fois, j'allai, et le soir et l'après-midi, voire
même la matinée, chez le notaire, dans l'espérance de me
trouver en tête-à-tête avec la jolie Suzette.
Fatalité! Le marteau retombait, la porte s'ouvrait, et moi,
je tombais dans les bras de l'homme au castor gris.
— Vous arrivez bien, mon ami, — j 'étais devenu son ami —
me di&ait-U, la figure épanouie. Nous sommes trois, nous
allons faire la partie.
Ils étaient toujours trois, et, depuis mon voyage dans ce
satané beau pays, je me défie du nombre trois que j'ai appris
à regarder comme néfaste.
Et nous nous attablions, et nous jouions au bridge. Et, à
mon retour à l'hôtel, si c'était le jour, la vieille dame à l'air
très respectable et la brunette aux yeux clairs venaient vers
moi, au sortir d« table, la bouche en cœur:
— ^Une partie de bridge, monsieur Moreau. Nous n 'abu-
■ sons pas, n'est-ce pas t. . .
143
Et moi, par mollesse, je jouais, espérant toujours revoir
enfin, seule, ma Suzette aux yeux doux.
Avais-je le malheur d'être invité quelque part, on me lan-
çait invariablement la. même phrase à la tête en accourant
au-devant de moi:
— Oh! monsieur Moreau, nous allons avoir une partie de
bridge!... Et vous allez vous amuser, car le bridge, ça nous
connaît!.. . Nous ne ressemblons pas aux Grondin, qui jouent
comme des pieds!... Cher monsieur Moreau, que vous avez
dû trouver cela ennuyeux de jouer avec des gens qui ne con-
naissent rien! . . .
Ailleurs, c'était pire:
— De grâce! monsieur, me deiuandait-on avec des yeux sup-
pliants, montrez-nous donc le bridge!... On ne parle que de
vous dans le village.
Alors, je devenais professeur de bridge.
J 'en perdis le sommeil, le boire et le manger. Mes nuits
étaient assaillies de cauchemars. Cartes et chiffres s'ali-
gnaient à l'infini. C'étaient des batailles entre le rouge et
le noir.
Une fois, j 'avais édifié un gigantesque château de cartes.
Avec ma Suzette, j 'allais en franchir le pont-levis, quand un
Barbe-Noire monstrueux, sortant des profondeurs des forêts
voisines, d'un coup de pouce abattit le château, nous ense-
velissant, Suzette et moi, sous le« décombres. Je ne fus ja-
mais si marri qu'à mon réveil: moi qui croyais en avoir fini
avec le bridge.
— Mais, interrompit Plançon, rien ne t'empêchait de dé-
guei-pir et d'aller finir tes vacances ailleurs?
— Bien! s'écria Charles avec transport, et que faites-vous
de ma Suzette? J'aimais à la folie la fille du notaire. Je ne
pouvais me résoudre à la quitter. Sa pensée me hantait par-
tout. Et cependant, me croirez-vous si je vous dis que, de-
puis dix jours que j'étais arrivé, je n'avais encore réussi à
lui adresser la parole, encore moins à lui déclarer de quels
feux je brûlais pour elle, pour sa taille onduleuse, ses che-
veux d'or, ses yeux d'améthyste et sa voix de sirène...
Chaque soir, avant de me mettre au lit. furieux, je faisais
ma malle. Le lendemain, cependant, après avoir vu passer
dans mes rêves la chaste Suzette, je débouclais, honteux,
quitte à reboucler le soir même.
Emporté sur l'aéroplane de la renommée, mon nom avait
franchi les frontières du village.
Ah! que je comprends, aujourd'hui, le poids de la gloire et
la tyrannie de la grandeur! D'aucuns n'avaient songé à me
demander qui j'étais ni d'où je venais.
J'ETAIS LE MONSIEUR QUI SAVAIS LE BRIDGE!
Ce parchemin d'honneur et d'intelligence supérieure m'ou-
vrait à deux battants les portes les plus récalcitrantes.
Un jour, par une exquise après dînée, j'étais descendu sur
la plage, quand, à distance, je surpris Suzette, belle comme
la mer calme et bleue dont la dentelle venait gracieusement
couvrir ses jolis petits pieds roses.
Elle était seule, les yeux perdus dans l'immensité. Sa robe
de mousseline mauve s 'enroulait autour d 'elle suivant les ca-
prices de la brise légère. Les cheveux, sous l'étincellement
du soleil, la couronnaient d'une auréole.
Cette fois, pensai-je, je suis certain de mon affaire: je
cours à elle, je me jette à ses genoux, et je lui déclare mon
amour! , . .
Et déjà, j'allongeais le pas, quand, tout à coup, des voix
criardes retentirent à mes oreilles:
Voulez-vous bien me ficher la paix!
— Ah! ah! monsieur Moreau, c'est comme ça que vous
fuyez la compagnie des dames pour les plages solitaires!
Je me retourne, je suis cerné.
— Marie, as tu tes cartes? demande une dondon au faux
chignon à triple étage.
—Oui, ma chère, répond une grande flûte, au nez allongé
en saxophone surmonté d'un© paire de lunettei.
144
— Alors, une partie de bridge sur la grève!. . . Ça sera très
original! . . .
Et toutes de battre des mains comme des oies qui se font
aller les ailes.
— Xous étions trois, remarque la dondon, vous êtes le qua-
trième et le plus important... Il y a une demi-heure que
nous vous cherchons...
Toujours trois! ...
Et Marie sortit des cartes de sa bourse...
A cette vue, je ne fais qu'un tour.
Pour comble de déveine, j 'aperçois le notaire, comme un
cerbère, se dirigeant vers sa fille.
Cette fois, c'en est trop.
Je perds patience. . . J'oublie tout. . . et ma galanterie que
l'on harcelle depuis quinze jours, et le conseil privé, et les
sarcasmes qui m'attendent à mon retour à Montréal, et sur-
tout mon adorable et bien-aimée Suzette!...
— Ah ça! leur criai- je sous le nez, voulez- vous bien me f.. .
la paix avec votre bridge!
Et je remonte la côte quatre à quatre, si je puis dire.
J'entasse tout pêle-mêle dans ma malle...
Je règle ma note d'hôtel, et. un quart d'heure plus tard,
j 'étais à bord du rapide en route pour Montréal et la liber-
té... me félicitant d'avoir échappé à mes bourreaux pour
ne pas pleurer au souvenir de ma Suzette perdue à ja-
mais
Montréal, octobre 1910.
EODOLPHE GIRARD.
CHARADE No 2.
Mon premier au vent tourbillonne.
De mon deux maint chantre détonne.
Mon entier souvent déraisonne.
Voir réponse, page 34.
Quand les hommes auront appris aux femmes à penser,
peut-être qu'à leur tour les femmes l'apprendront aux
hommes.
UNE DE PERDUE, DEUX DE TROUVEES, roman cana-
dien, par G. de Boucherville. Nouvelle édition, avec
couverture illustrée. 2 volumes in-12 $1.00
La Cie J.-B. Rolland & Fils, Montréal.
14S
LA DEFENSE DE FUMER.
A l 'époque où le regretté curé Labelle occupait le poste
de sous-ministre de l'Agriculture, sous le ministère de Mer-
cier, une défense sévère avait été faite de "fumer" dans
les édifices du gouvernement. Ceux qui savent combien les
douceurs du calumet étaient chères au bon curé Labelle peu-
vent se faire une idée du mécontentement que cette défense
souleva chez lui.
La scène décrite par M. Grignon est prise sur le vif.
Ça va bien, mes colons. Un céleste abonné,
Au Sanctus, ce matin, nous a téléphoné
Dans l'oreille tout bas: Annoncez la victoire.
Vite mon calumet, vieux compagnon de gloire,
Encore un feu de joie et peut-être le dernier.
Tout retourne sitôt en cendre de brasier...
Mais tiens, cette pancarte, est-ce un nouvel ukase
D'un officiel bedeau? Voyons ce que ça jase:
"A tout le personnel de tout département,
Défense de fumer dans tout appartement. ' '
Défense de fumer, c'est ainsi qu'on me traite!
Veut-on que dès ce soir je prenne ma retraite?
Défense de fumer! C'est jouer au tyran.
Défense de fumer! Je vais le dire à m'man.
Va, mon Labelle, va! L'épine sous la rose...
Lève-toi rayonnant pour te coucher morose.
Mais on radote, sûr. Défense de fumer!
C'est dire aux amoureux: On vous défend d'aimer.
Au soldat: En avant! mais bas, la baïonnette.
Oh! la rage me prend de faire maison nette.
Dans mon labeur ardu, qui nie confortera
Contre les intrigants, castors et cœtera?
Quel labarum aurai-je, exilé de ma mère?
Se fumer les cinq doigts, la saveur est amère.
Cette tendre maman, encore en gros chagrin,
Quand le ciel voudra-t-il de son pauvre orphelin?
Moi si fier d'avoir fait triompher le principe,
Au grand marchand de bois d'avoir cassé sa pipe.
Oui, mais la mienne est morte, et la règle est de fer,
Dans la politique, hein! on est mûr pour l'enfer.
Ceux-là sont bien heureux, au pays que j'adore,
De goûter, à cette heure, au tabac d'Isidore.
Pourquoi ne suis-je là, la pipe ferme au bec.
Tirant une bordée aux gamins de Québec?
Plutôt, bonne maman, assis dans ma grand 'chaise,
Je veux en boucannant t 'agacer à mon aise!
Je suis las du salut, Monsignor, trop grand nom...
Appelle-moi tout court: Mon gros petit Toinon.
Encore un cheveu blanc, es-tu donc inquiète?
14f
Je n'ai pourtant pas l'air d'un homme à la diète.
Quoi de neuf par ici? Fais-tu des cavaliers?
Je redoute "William, c 'est un des plus sorciers.
Pour sa conversion, ça prendra plus d'un cierge,
Mais on m'assure qu'il aime la sainte Vierge...
Il aime tant le sexe! Aussi je tiens beaucoup
A ce qu'il monte au ciel, un scapulaire au cou...
Ces fabriques d'enfants, Jules, Médard, Gonzague...
J'aime ce maigrichon, quand il m'offre sa blague.
Que je gonfle d'orgueil, à répéter là-bas
Qu'à Saint- Jérôme on a le meilleur des tabacs. ..
Kallumons! Pour ma part j'en fais un cas énorme.
UXE VOIX
— Veuillez vous rappeler la défense uniforme...
Hein! qui donc a l 'audace...? Allez dire à Mercier
Qu'il ne me reste plus qu'à bien le remercier
De ses hautes faveurs. Tiens, liquidons l'affaire,
Lui, garde le pays; moi, ma pipe et ma mère.
Deux secondes plus tard, le curé rallumait.
Sur permis spécial, le joyeux calumet.
Dr Grignon.
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147
r^miBÊififCa (Histoire de chantier).
E
T VOUS DITES que ces magnières d'af-
^J f aires-là, qui volent en l'air, c'est nou-
veau?
— Sûrement, père Fricotto, c'est la grande
conquête du siècle.
— Venez donc pas m 'emplir, vous autres
les jeunes, avec vos crapettes de machines à
voler. Ça, des inventions nouvelles? Vieille
mère! si ça fait piquié d'entendre dire des
choses comme ça, par des jeunesses comme
vous êtes! A quoi donc que ça sert d'user
des douzaines de paires de culottes sur les bancs des collèges,
et de savoir lire dans les direetoiris et autres almanachs
en latin, si vous savez tant seurement pas que ces bonguien-
nes de machines-là, ça existait un rodeux de bout de
temps avant que vous pensiez à venir au monde? Pétard
de sort! tenez, parlez-moé pus de ça, ou je me fâche flambant
raide et je sors de mon caractère tout rond.
• — 'Cependant, père Fricotto
— Y a pas de cependant qui pende, que je vous dis. Vou-
lez-vous insinuer que je radotte, tas de vermines! Vous
avez pas honte d'essayer d'en remontrer à un homme comme
dont lequel je suis, qui a vu tout ce que j'ai vu, qu'a voyagé
jusque dans les States, pis dans les pays d'en -haut ; qu'a
délivré des loups-garous et qui s'est boxé avec des fifarletst
Dans le temps de ma jeunesse, on en voyait des affaires
autrement qu'au jour d'aujourd'hui, vieux vice! Et ces
manigances-îà que vous payez une belle piasse du bon Yeu
pour aller voir, voulez-vous que je vous dise? Ben, c'est que
de la petite bière à côté des ceuses qui se balladaient sur le
terrain des moineaux, autrement dit, en l'air, pour parler en
tarmes, dans le temps de la jeunesse a c'tit-là qui vous parle
en ce moment.
Seulement, à c't 'époque dont je vous jase, on n'appelait
pas ça avec des mots latins, comme aujourd'hui: des "ané-
roplates"! Je vous demande un peu si y a du bon sens d'in-
venter des sorbiquets de c't 'épaisseur-là!
Nous autres, dans les paroisses d 'en-bas. on se bougrait
ben des tarmes et de tout le bataclan, on appelait tout bête-
ment ça la chasse-galerie, sous vot' respect. Et c'est ben
mon idée que vos "anéropannes" c'est rien autre chose
que la chasse-galerie apprivoisée et habillée à la mode avec
un corset "straight front", et qu'on a rebaptisée avec un
nom chinois ou autre, pour vous emplir et vous enfirouaper
TDS piasies. C'est pas pour rien dire de trop, mais les gens
148
d'aujourd'hui, ça se cré ben fins, et y a rien de plus facile à
embêteo- quand on sait les prendre par là ousque ça les pique.
On leur sert des vieilles affaires rafistollées à la mode, et les
cornichons vous avalent ça comme un coup de lait. Eh! ben,
dites ce que vous voudrez, mais c'est pas à Bibi que vous
ferez avaler vos " airalopannes", je vous en passe un papier
par devant ou par derrière notaire, comme vous voudrez.
— Vous l'avez vue, vous, la chasse-galerie?
— Comment, si je l'ai vueî Cinq tonnes de la Potaquière!
ça s'adonne que oui en scie ronde. Tenez, rien que d'y
penser, je sens les poils qui se redressent sur ma blague à
tabac.
— Contez-nous ça.
— Correct, je veux ben, rapport que chacun sait que Fri-
cotto est pas un homme qu'a jamais kicqué quand y s'agit
d'abreuver des ondes naturelles de son expérience de voya-
geur, les jeunesses dont la dérieature est infirme pour quant
à ce qui en est du département du bon sens, comme on dit
dans la restracrassie de la Grande- Allée ou ben de la rue Shal-
brooke. Seurement, je vous persuade une chose, le premier
véreux qui dit que c 'est pas vrai ou ben que j 'ai menti, ce
qu 'est quasiment synagogue, j 'y colle ma botte sur la pro-
priété-foncière de son individualité -corporelle, comme disent
les notaires.
Attention, j 'commence.
Cric! Crac!
C'est donc pour vous dire, les enfants, que c't 'année-là,
qui timbait justement l'année que mon défunt père a vendu
sa taure caille au père Brham Brindamour, qu'avait les
cornes coupées, j 'avions fait chanquier dans le haut du
Saint-Maurice avec une gang un peu dépareillée, je vous en
passe un papier, que le boss, qu'était un connaisseur, avait
été cueillir dans les concessions de Trois-Eivières, une place
qu'est reconnue pour la production des hommes de chan-
quier, comme Montréal pour ses échevins, sous le respect
que je vous dois.
Le boss, qu'était une magnière d'Ecossais éclos en Irlande,
avait donc choisi la fine fleur de la crème de Trois-Rivières,
ce qui formait une rôdeuse de gang un peu dépareillée, je
vous en passe un papier.
y avait là Sirop Laflèche, Brham Pétaregret, Tonisse La-
deroute, Ged Laframboise, Tipit Sanschagrin, Damase Ci-
trouillard, Zenon Deslauriers, Misaël Deschamps, Zotique
Tournebobe, Trefflé Leblanc, Panerasse Morel, Ignace
Monat et une barge d'autres citoyens de la restrocrassie des
cages, dont j'ai oublié les noms. Tous des hommes comme y
faut, je vous le garantis. C'est pas pour rien dire de trop,
mais, vieux vice! c'est ben mon idée qu'y faudrait se fouil-
ler en grand pour trouver une gang de ce calibre-là au jour
149
d'aujourd'hïd. Du inonde comme ça, y s'en fait pus, c'est
ben court... Ils n'avaient qu'un petit défaut, tous tant
qu'ils étaient. Les bougres étaient pas ben, ben escrupuleux
dans l'orthographe de leur langage; autrement dit, v en
avait pas un véreux qui parlait en tarmes de salon.
Mais le plus insécrabe de la bande, c 'était Tiquienne La-
douceur, la jeunesse au père Toussaint Ladouceur, de par
chez nous, qui faisait sa cliricature d 'homme de chanquier
e't 'année-là.
Vous parlez d'un bondance, les amis, c'était ce Chrysos-
tôme de pajoissien-là.
Ça avait tous les vices avec queques défauts en plus.
Nous v'ià donc partis, nous étions vingt, tous ben comptés,
quatre par canot, à part du bagage, comme de raison.
J'avais Tiquienne dans mon canot, vu que j'étais chargé
par le boss d 'y faire son éducation de voyageur.
Tout le temps du voyage, ça n'a pas marché trop mal.
Tiquienne twistait ben queques sacres un peu raides par-ci,
par-là; il prenait ben, aussi, la cruche par la taille, plus sou-
vent qu'à son tour, mais à part de ça, ça allait correct.
J'avais pas été sans remarquer depuis notre départ qu'il
y avait quelque chose de mystérieux dans notre bonguienne
de canot. Je disais trop rien, mais j 'en pensais pas moins
à l'intérieur du paroissien: "Y a seurement du maréfice
dans ce canot-là, et c'est ce pendard de Tiquienne qu'est la
cause de ça, j'en mettrais ma blague au feu."
Je me trompais pas, comme vous allez voir.
Ce qu'on en arrachait pour guider ce véreux de canot,
c'est rien de le dire .
n allait dans tous les sens, ni plus ni moins que s'il arait
été possédé. J'avais jamais vu une affaire conune ça, moi
qui vous parle.
Les autres prétendaient que c'était rapport à Tiquienne
qui savait pas ramer. Mais, moi, j 'avais mon idée là-dessus,
et je la partageais en grand.
Toujours est-il qu'on a fini par arriver à l'endroit ousqn'on
devait fair^chanquier.
On amarre les canots, on décharge les bagages, on se re-
trousse les manches, on prend une moyenne chique, on se
crache dans les mains, pis on se plante comme un seul
homme. Une vingtaine de paires de bras amanchés après des
bons Canayens, ça prend pas de temps à vous abattre de»
épinettes; aussi, en moins de deux jours, la cabane était
bâtie et le chanquier battait son plein, comme disent les
avocats. Alors, j'ai conunencé à m 'apercevoir que cet insé-
crabe de Tiquienne avait un autre défaut à ajouter à sa
nombreuse collection.
L'animal était fainéant et paresseux comme un député,
sous vot' respect.
150
Le guiabe l'aurait pas fait travailler, que je vous dis. H
était toujours disparu dans queuque coin à manigancer on
sait pas quoi.
Et avec ça, plein de tours, que c'en était uue vraie nui-
sance.
Le scélérat avait pas tardé à se ramasser une petite gang
à lui, rapport que, vous savez, comme dit mossieur le curé, le
vice s'attrape toujours plus vite que la vertu; ce qui fait,
comme je viens de vous le dire, que le véreux s'était ra-
paillé un petit set d'amis qu'était pas ordinaire, je vous le
persuade dans les trois X.
Moi, comme de raison, je les watchais tout le temps, rap-
port qne je me transvasais, comme ça, en-dedans de la cor-
poration: ''Fricotto, mon vieux, tout ça c'est ta faute, c'est
toë qui a amené c'te vermine de Tiquienne dans le chan-
quier; aussi, c'est ton devoir de mettre ton nez dans ce que
ces gas-là tripottent. "
C'est pourquoi j'ouvrais l'œil, et le bon, je vous en passe
un papier.
Les crapets avaient pas tardé à s 'apercevoir que je les
watchais, ce qui fait qu'ils me regardaient à rebrousse-poil
de temps à autre.
Pas besoin de vous dire que ça me faisait pas un pli sur la
jambe de botte, rapport que chacun sait que Fricotto est un
Canayen qui se plante et qui se démanche.
y avait aussi ce bonguienne de canot que je surveillais et
qui me chicottait en grand.
On s 'en servait pas, et pourtant le vinguienne se trouvait
jamais à la même place, et c'est justement quand la bande à
Tiquienne disparaissait de la circulation que le canot dispa-
raissait aussi pour se retrouver, le lendemain, caché dans
queuque coin.
"Ousqu'y peuvent ben a^erî que je m'interrogeais com-
me ça ? "
■C'était surtout le samedi soir que la bande disparaissait
subitement, comme si Chariot l'avait emportée pour ne reve-
nir que le lundi matin, avec des têtes qui ont couché sur la
corde à linge, habriléea avec une échelle.
Ça me chicottait de plus en plus, et le grand Ged. La-
framboise aussi. Un jour y m 'agraffe en secret et me trans-
vase la suivante:
— Ecoute, Fricotto, je sais que t'es un homme comme y
faut, je vais te confier une chose.
— Je t 'écoute, que j'y répercute.
— Ben, v'ià ce que c'est: Y se passe dans le chanquier des
choses extraordinaires depuis queques jours, je veux saroir
le court et le long des manigances de la bande à Tiquienne.
Faut qu'on tire ça au clair.
151
— 'Ouais! reux-tu mon opinion? que j'y intercalle à brûle
coup de poing.
— Quoi que t'en penses?
— J'en pense que ces véreux-là parlent au guiabe, c'est
ben court.
— C'est aussi mon idée, qu'il me rentasse.
— T'as dû remarquer qu'y manquait toujours un canot?
— Oui, et je serais pas surpris que les crapauds s'en servi-
raient pour courir la chasse-galerie.
— Pour ça, ça se peut ben. Tiquienne serait vendu au
guiabe que ça me surprendrait pas une bougresse de miette.
D'autant plus, comme dit le bedeau de chez noua, que ee
canot-là est ensorcelé; je m'en suis aperçu en montant.
— Qui ça qu'est ensorcelé?' qu'interroge tout-à-coup la
trompe à Tiquienne en personne naturelle, en émergeant de
derrière un tas de branches à côté de nous autres.
— Toë ! espèce d'éeornifleux, que j'y rentasse d'un œil
sévère.
— Vous êtes saouls, tous les deux, qu'il répercute en se
sauvant.
Devant cette interruption, comme de raison, on avait un
peu l'air bête;
ISI
— Je te gage que la canaille a tout entendu, que me dé-
clare Ged.
— Ça m 'étonnerait pas, que j'y relance sur le même ton.
Ouvrons l'œil.
Et là-dessus, on a continué notre besogne, tout en faisant
semblant de rien. Ça n'empêche pas qu'en dedans de la
caboche, je me promettais ben de watcher Tiquienne et ses
amis, le samedi soir suivant.
Quant à Tiquienne, à chaque fois que je le rencontrais, il
me regardait avec un air tout autre, et je le surprenais sou-
vent en petit conciliabule, comme disent les sénateurs, avec
ses amis.
Qu'est-ce qu'ils manigançaient à mon égard? Je l'ai ja-
mais su.
Toujours est-il que le samedi soir venu, v'ià la bande qui
disparaît comme d'habitude.
Je fais ni un ni deux, je me dirige tout drette à l'endroit
où était ce fameux canot ensorcelé, afin de savoir ousque les
possédés pouvaient ben aller.
J'arrive, ben décidé, mais, bougez pas, y avait pas plus de
canot oue sus la main.
vîU';
il(//infriîTrji':^-
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V-i^J*^^^,^^??^.^.
'::;i^^i^-
Y avait pas plus de canot que sus la main.
153
Je regarde en haut, en bas de la ririère, rien, rien partout.
— ^Batêche! que je me dis, faut qu'ils soient partis en
chasse-galerie, je vois pas autre chose. Mais, vieux pétard
de Sorel! si j'ai pas pu les voir partir, je vais toujours les
voir revenir, quand je devrais passer la nuit ici. Je m'assis
au pied d'un arbre, j'allume ma pipe et j'attends.
Ah! les enfants, vous parlez d'une nuit! Fricotto est pas
un peureux, chacun sait ça ; eh! ben, rien qu'à y penser je
me sens souleur jusque dans mes talons de bottes. J'étais
au pied de mon arbre depuis j'sais pas combien de temps,
rapport que je m'étais endormi, quand, tout-à-coup, je suis
éveillé en cerceau par des voix qui partaient d'en l'air et
qui criaient en chœur:
Oh ! Oh ! Fricotto !
Oh ! Oh ! Fricotto !
Au même moment, je recevais sur la tête un paquet de
queuque chose de chaud que j'ai reconnu tout suite, rien
qu'à l'odeur, pour une de ces magnières de pâtés que les va-
ches cuisinent au soleil, un peu partout, sous vot' respect.
— Vieux cimiquière! que je médis, v'ià la vache du chan-
quier qui se promène dans les airs. Tout est ensorcelé par
icitte!
Je va pour lever la tête, bonguienne! je reçois un fer à
cheval.
Comment? misère à poil! les chevaux aussi!
Tout le chanquier était dans les airs, les amis, je ne vous
mens pas.
Et v'ià que ça se met à tomber dru; des chaudières, des
pelles, des rondins, des arbres tout ronds, vieux vice! pen-
dant que des milliers de voix criaient avec des accents
d'enfer:
"Fricotto, v'ià la chasse-galerie qui passe!
"Fricotto, ta dernière heure est arrivée!"
Et que d'autres chantaient comme des possédés:
"Canot d'éeorce qui vole, qui vole.
Canot d'éeorce qui va voler."
Tout tremblait, les amis, et il faisait noir comme dans un
four, pas moyen de rien voir.
Finalement, à la fin des fins, je viens à bout de me ramas-
ser, et je prends le bord du chanquier sans demander mon
reste. J'en avais assez de la chasse-galerie, je vous en passe
un papier.
164
J'étais tout vermoulu et couvert de "black-eyes" des pieds
à la tête, sans compter que j 'empestais, rapport à cette fa-
meuse pâtisserie que j 'avais reçue sur la frippe et qui sen-
tait pas la viande fraîche, je vous le persuade.
Comme vous voyez, les enfants, la chasse-galerie dp ce
temps-là, c'était autrement "tough" que les p'tits "anéro
pannes" d'au jour d'à c't 'heure.
C'était Chariot en personne qui faisait marcher ça, voyez-
vous; il y avait que ceux qui s'étaient vendus au guiabe qui
pouvaient embarquer. Jamais j'ai entendu dire qu'un
créquien avait voyagé là-dedans. Vous comprenez que j 'ai
jamais parlé de ça à personne dans le chanquier.
Et quant à Tiquienne, il n'a jamais voulu admettre qu'il
parlait au guiabe.
A notre retour, l'insécrabe est allé raconté à tout le monde
par chez nous, que lui et ses amis allaient chaque samedi au
chanquier voisin, à quatorze milles en amont, et que, comme
ils s'étaient aperçu que je les espionnais, ils s'étaient cachés
un soir dans le faîte des arbres et s'étaient amusés à me
garrocher toutes sortes d'agrès pour me flanquer une peur.
Alors, moi, pour y prouver que j'étais pas un menteur, j'y
ai administré la plus rôdeuse de tripottée que le possédé a
jamais attrapée, à seule fin d'y apprendre à ne pas contredire
des gens qui en connaissent plus long que lui.
— Mais, dites donc, père Fricotto, l'avez-vous rue, la
chasse-galerie?
— Ah, ben, pour parler franchement, non, rapport qu'y
faisait ben trop noir pour ça, mais je vous passe un papier
que je l'ai entendue et... sentie.
A. BOURGEOIS.
TELEPHONE Bell, Macn 1692
ALFRED EAVES (Enregistré)
W.-E. HAYES, (Successeur)
BIJOUTIER EN GROS ET EN DETAIL
Diamants, Perles, Bijouterie de haute nouveauté ; Montres,
Horloges. Argenterie, Verre coupé, etc., etc.
No 23, rue Notre-Dame Ouest, Montréal
ISff
L'INFLUENCE DE LA FEMME SUR LE BONHEUR
DE LA FAMILLE
Becette ponr faire nn bon ménagée:
(Trouvée dans un vieux livre bfliois).
"Mettez a la marmite beaucoup de patience et
de pers«5v(5rance, av^c raftme quantité de
bonne humeur et de bonne volonté : écu-
mez soigrneusement pour enlever l'égoïsme.
la paresse et la néglitrence. Ijaissez Tnijoter
long'uement sans quitter ie foyer et vous
aurez accommodé le bonheur."
On se trompe infiniment en pensant trouver ses aises dans
le mariage, et pourtant, combien de jeunes filles ne cter-
chent-elles pas à se mettre en ménage, dans le but unique
de se soustraire à un travail régulier?
Si l'homme apporte par son labeur l'argent nécessaire à
faire vivre sa famille, il ne saurait amener l'aisance au
logis sans le concours assidu de sa femme, qui doit réaliser
par son travail une somme équivalente et doubler ce gain
en le faisant valoir.
Le mari fournissant de quoi subvenir aux dépenses, l'ac-
tivité de la femme peut sembler inutile; mais c'est pré-
cisément de son industrie, de son infatigable prévoyance,
que dépendent la prospérité et l'avenir.
La "bonne femme" dodt être à l'oeuvre dès le point du
jour; elle doit se lever la première, comme elle a pour de-
voir de se coucher la dernière. Ses soins doivent porter
sur les choses les plus infimes comme sur les plus importan-
tes, "rien" ne doit échapper à sa surveillance si elle com-
prend son travail, et sa journée suffit à peine à l'accom-
plissement de tant de devoirs. Je ne vois pour elle, ni le
moment de faire une station dans la rue, ni celui de causer
ail coin du feu chez la voisine. Elle doit se donner com-
plètement aux siens, avec l'abnégation d'un coeur chrétien
qui sait comprendre et accomplir joyeusement sa tâche.
Sans doute les difficultés sont grandes, mais, quelle com-
pensation dans le résultat de cette chose si belle, si rare:
la paix et le bonheur de la famille. Le but de la vie de la
femme est d'arriver à ce résultat.
C'est de la femme que dépend presque toujours la bonne
entente du ménage. L'homme, moins capricieux, d'un juge-
ment plus sûr. apporte dans son intérieur moins de causes
de discorde. Tl aime, sauf de rares exceptions, son foyer
auquel il s'intéresse ot où il resterait volontiers aux jours
de repos, si sa femme savait le lui rendre agréable. Avec
de l'intelligence et une bonté constante on arrive même
sûrement à modifier un caractère difficile, à retenir chez
lui un mari habitué à fréquenter les brasseries ou les dé-
bits de vîn. I
Pourquoi la femme ne clierehe-t-elle pas par tous les
moyens à garder son mari auprès d'elle et de ses enfants
pendant la journée du dimanche? H serait facile de lui
serA'ir à la maison la bout-eille de vin ou de bière avec le
petit pain bien choisi et bien fra.is qu'il va consommer au
dehors. Ne pourrait-elle pas parfois ajouter à ce goûter de
l'après-midi une chose qu'il aime et ne trouverait pas là-
bas f La peine serait bien petite, et le profit si grand!
Ne vaudrait-il pas mieux, l'été après la promenade en
famille, et par les mois d'hiver, rester chez soi le diman-
che, à causer dans l'intimité avec quelques amis, plutôt
que de s'atabler dans un débit de boissons enfumé et mal-
sain d'oîi l'on sort hélas rarement avec toute sa raisonî
Pourquoi ne ferait-on pas. à haiite voix, la lecture de
ces jolis livres contant des histoires intéressantes ©t ins-
tructives, et qui peuvent s'échanger chaque semaine dans
les salles de lecture ouvertes heureusement dans presque
toutes les quartiesf Ces lectures en famille, une fois qu'on
en a pris l'habitude, ont un charme infini, et les enfants
qui de nos jours savent lire très couramment ont un plaisir
particulier à remplir le rôle de lecteur.
Pour conserver la paix à la maison, il faut mettre un soin
infini h éviter toute occasion de contestation, toute im-
patience et surtout toute "colère", savoir "se taire" voilà
la chose indispensable. Cela est-il si difficile? Non vrai-
ment, car il suffit d'avoir pu se vaincre une fois ou deux
pour que l 'habitude en soit prise pour toujours. Jamais
l'on ne devrait s'endormir quand la journée a été mauvaise,
sans s'être fait l'un à l'autre l'aveii de ses torts. H est
nécessaire que la femme prenne l'initiative de l'accomplis-
sement de cette noble tâche, car, si l'homme a ses grandes
qualités, il a aussi ses défauts, et toujours, celui de ne pas
aimer à reconnaître ses torts le premier. Pour la femme,
plus souple, pliis accoutumée' à se plier à l'obéissance, ce
sacrifice d'amour-propre est moins difficile, et, lui coûterait-
il infiniment, elle s'y soumettra certainement, considérant
le résultat excellent de cet unique moyen de mettre tin
terme à une situation pénible.
La soumission est nécessaire à celle qu' sera toujours la
plus faible, mais cette soumission doit être raisonné*, et
non passive. Une femme courageuse ne recule pas devant la
crainte de faire à son mari une observation utile. Mais
que de précautions sont nécessaires pour ne pas arriver à
un résultat contraire. Un conseil aussi sérieux ne doit être
donné que dans un moment de calme, évitant avec soin
la colère et l'aigreur, par des paroles pesées à l'avance,
avec un sentiment de déférence éloignant toute pensé© d'hu-
miliation, et d'une façon écourtée qui ne laisse pas à la
167
mauvaise humeur le temps de se faire jour. Ce qu'on ne
saurait obtenir par la violence, s'obtient sûrement par
l'amitié et la douceur.
Grand 'Mère Marthe.
UNE LEÇON DE DESSIN.
Horace Vernet, voyageur en Suisse, s'arrêta un jour sur
les bords du lae de Genève pour prendre quelques croquis.
Comme il était absorbé dans son travail, une jeune An-
glaise curieuse s'approcha de lui et examina son dessin d'un
air connaisseur:
— Ce n'est vraiment pas mal, ce que vous faites là, mon-
sieur! Mais cet arbre me paraît trop incliné... le rocher est
moins élevé que vous ne l'avez indiqué... A votre place,
j'omcrerais davantage ce chalet, je ferais ceci, je ferais
cela. . ., etc., etc.
Le maître accepta fort poliment observations et conseils;
et lorsque la miss prit congé de lui, il la remercia avec une
parfaite courtoisie.
Le lendemain, comme il s'embarquait pour une promenade
sur le lac, l'illustre peintre aperçut sur le bateau son cri-
tique de la veille qui vint à lui:
— Monsieur, vous qui êtes Français, vous devez connaître
Horace Vernet.
— En effet, je le connais un peu.
— On vient de m 'affirmer qu'il est sur ce bateau. Si vous
l'apercevez, monsieur, voulez-vous être assez aimable pour
me le montrer!
— Vous tenez donc beaucoup à le voir?
— Oh! oui, énormément beaucoup.
— Eh bien, miss, c'est lui qui, hier, au bord du lac, a eu
l'honneur de recevoir de vous une leçon de dessin.
En attendant ces mots, la téméraire Anglaise ne sut com-
ment s'excuser et s'éloigna fort confuse.
M.
CHARADE No 11.
On voit là beaucoup d'argent.
Ici, beaucoup de poussière.
Mon entier ne laisse guère
Que poussière et pas d'argent.
Yoir réponse, page 36.
Le fard rend les vieilles femmes un peu plus laides et les
jeunes un peu moins jolies.
118
LES SECRETS DU SUCCES DE LA PUBLICITE DES
MAGASINS.
Un sage a écrit:
"Permettez à n'importe qui de vous raconter son histoire
matin et soir seulement pendant un an et il deviendra votre
maître."
Cette phrase contient tous les secrets du succès de la
publicité: l'intérêt, la persistance, la périodicité, la durée.
Le marchand qui raconte avec persistance, régrulièrement
son histoire au public, finit par faire sa conquête. Tl im-
pose sa maison, elle devient une chose familière, un endroit
tellement connu dans son ensemble et ses détails, qu'on s'y
retrouve aussi facilement, aussi volontiers que dans une
maison amie.
Le public est chez lui dans un magasin dont il connaît
bien l'histoire, les façons de vente, les pris. H y entre
confiant, il y fait ses emplettes sans arrière-pensée, avec
plaisir, il en sort toujours satisfait, il y revient inévitable-
ment et de plus en plus nombreux.
Bien raconter son histoire au public, la lui raconter beau-
coup, la lui raconter souvent, voilà tous les secrets du suc-
cès de la publicité des magasins.
MAXIMES DU BON EMPLOYE.
Ne rêvez pas pendant votre travail; le travail et la rêve-
rie ne vont pas ensemble.
Ne vous mettez pas sur le seuil de la maison sous prétex-
te que vous n'avez pas autre chose à faire.
Ne craignez pas de vous occuper de bon coeur des plus
petits détails, ils ont leur importance.
N'ayez pas peur des moments difficiles, ce sont les meil-
leures écoles.
Ne vous croyez pas trop fftrt pour votre poste surtout si
vous avez une éducation supérieure.
N'agissez pas comme si vous saviez tout et votre client
rien.
En parlant peu vous entendrez davantage.
Les épis vides portent la tête haute.
Ayez connaissance des nouvelles marchandises.
Le succès a son prix, et vous pouvez le payer si vous le
désirez, mais la compétence est la seule monnaie courante
acceptée dans ce marché.
La deuxième des fautes majeures dans les affaires est
la négligence. La plus grande est le manque de soin.
Savoir où l'on va et ce que l'on vont c'est de l'ordre.
Ne dites pas: comment puis-je faire pour avoir de l 'avan-
cement? Mais: comment puis-.ie étudier de façon à pou-
voir remplir les fonctions quand elles se présentent.
1S6
Vous convoitez de plus gros salaires, de plus grands pro-
fits, de plus grands succès, alors montrez plus d'habileté,
plus de capacité, plus de tête.
Il n'y a aucun obstacle entre vous et la place que vous
ambitionnez. La porte est toujours ouverte et vous pouvez
passer quand vous le voudrez, si vous pouvez faire preuve
de compétence.
La tâche dont on s'occupe est la plus importante du
moment. Demain vous aurez soin de vos devoirs de demain,
si ceux d'aujourd'hui sont accomp]'« aujourd'hui.
Ne faites pas deux fois la même faute.
Donc jeune ami, persévérant petit employé encore sans
surface qui végétez dans un obscur emploi, qui alignez des
caisses ou empUez des paquets, mais qui portez en vous le
germe de l'homme qui réussit, du futur patron, du maître
de demain, méditez longuement et attentivement les maximes
qui précèdent, agissez en conséquence. Ecoutez mon con-
seil, le conseil désintéressé de celui qui veut vous savoir heu-
reux un jour. Soyez vif, alerte, primesautier, plein d'ap-
plication et de patience. Logez bien dans votre esprit, au
moment où vous exécuterez votre travail, qu 'il est indis-
pensable, qu'il est, sinon important, du moins absolument
nécessaire à la bonne gestion de la maison qui vous occupe.
En pensant ainsi vous l'aimerez et vous le ferez d'une ma-
nière satisfaisante. Regardez autour de vous, observez et,
le soir, votre journée finie, prenez votre carnet et notez, fût-
elle unique, la pensée intéressante que votre travail ou celui
de vos collègues vous aura suggérée. Vous relirez ces ob-
servations de temps à autre et vous acquerrez ainsi dans
un délai assez court, une expérience suffisamment éprou-
vée pour qu'elle vous conduise sans trop d'échecs au succès
convoité.
S. Boudés.
CHARADE No 4.
Mon premier est le premier sur vingt-cinq.
Mon second le troisième sur sept.
Mon tout est rare et précieux.
Voir réponse, page 40
Au cercle.
Deux messieurs jouent au bésigue; l'un a une déveine
continue, l'autre aligne les cent et les mille!
A la fin, le perdeur se fâche.
— Je ne m'explique pas, sacrebleu, comment vous faites
pour gagner toujours.
— C'est peut-être, dit l'autre, parce que vous perdez conti-
nuellement!
ICO
Vous avez un beau Poêle
vous VOULEZ QU1L
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EMPLOYEZ
LA MINE GRASSE SULTANA
La seule qui ne tache pas les mains. La seule qui
conserve son lustre. Pas d'ouvrage— Pas de saleté.
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Ecrivez pour notre Prospectus "Une manière et une autre" (gratis)
Charade No 12: Vacarme.
161
A MON FILS.
Va droit, suis ton chemin, debout, quoi qu'il advienne!
Quelque sombre que soit l 'horizon de tes jours.
Enfant, homme, vieillard, sans cesse il te souvienne
Qu'un triomphe n'est rien s'il ne dure toujours!
Fais ce que dois, que l'on t'approuve ou qu'on te blâme.
Passe invaincu, les yeux ardents et le cœur fier!
Aux sources des devoirs, alimente ton âme:
Pour autrui sois de miel et pour toi sois de fer!
A qui se sent armé, la route paraît belle.
Arme-toi dès l'aurore et combats jusqu'au soir:
Qu'à la lutte succède une lutte nouvelle:
Ce n'est qu'au pied du but que tu pourras t 'asseoir!
Aimer éperdument fait les âmes heureuses.
On n'arrive au bonheur qu'à force de bonté!
Dévoué partisan des choses généreuses.
Dore ton existence avec ta volonté!
Au siècle indifférent laisse le rire sombre;
A l'égoïsme abject, mis à l'ordre du jour.
Réponds, quand tu serais isolé dans le nombre,
A cet abaissement, par l'idéal: l'Amour!
Des sentiments vaincus, reste la Vieille Garde
Du groupe inentamé, jalouse le labeur;
A la déroute aveugle, à la face hagarde,
Oppose ton esprit, ta poitrine et ton cœur!
Oppose ta raison, ton Credo, ton exemple!
Avec ceux que la foi masse autour des drapeaux.
Eelève, des vertus, les ruines du temple
Et sois le militant sans trêve et sans repos!
Non! la vertu n'est point trompeuse ni fictive;
Rare, mais éternelle, elle exalte l'effort!
Amante des sommets, elle est la Grâce active
Qui ne baise le front que du juste et du fort!
A l'auguste baiser, mon enfant, sois fidèle.
Si le Dispensateur t'a marqué son élu.
Laisse ramper le vice, et, fuyant d'un coup d'aile
Meurs incempris et pur, comme Dieu l'a voulu!
M. DOLQtTES.
Les hommes posent les chiffres et le temps fait la preuve.
162
ECONOMIE DOMESTIQUE.
LES SAI.ADES.
Les salades, eu dehors de leurs qualités alimentaires, ren-
dent de réels services en thérapeutique usuelle et possèdent
des vertus fort intéressantes qui, naturellement, varient sui-
vant les espèces.
Les salades dont les propriétés méritent d'être signalées
sont: le céleri, le concombre, le cresson, la laitue, le pissenlit,
le pourpier.
Le céleri possède des propriétés stimulantes, stomachiques,
aipéritives et diurétiques. La décoction préparée avec les
feuilles ou la racine de cette plante potagère est, par suite,
utile dans une foule de cas. On l 'administre notamment
avec succès dans les débilités d'eàtomac, les engorgements,
les maladies scrofuleuses, le rhumatisme. Cette tisane, qui
s'obtient en faisant bouillir, jusqu'à réduction de moitié,
dans une pinte d'eau, une once de feuilles hachées ou de
racines coupées en morceaux, doit être regardée, en outre,
comme un excellent fibrifuge.
Préparée avec du lait, la même tisane est l'un des meil-
leurs expectorants à employer dans l'asthme humide, les af-
fections catarrhales, l'aphonie ou extinction de voix.
A l'extérieur, la décoction de céleri s'emploie avec succès,
en lotions, pour déterger les ulcères rebelles, et en garga-
rismes, contre les ulcérations de la gorge.
Le concombre est doué d'incontestable vertus laxativea
La salade préparée avec cet excellent légume est calmante,
rafraîchissante et convient aux nerveux, aux personnes bi-
lieuses, irritables. Le suc exprimé du concombre, pris le
matin à jeun, est un bon remède contre la constipation. La
pulpe des fruits, en applications externes, apaise la douleur
des brûlures, des dartres enflammées, des abcès. Il en est de
même de l 'émulsion obtenue en faisant bouillir les semences
du concombre dans du lait. Cette émulsion rend de grands
services à l'intérieur, contre le rhume et la toux et dans les
inflammations de la vessie.
De toutes les salades, le cresson est assurément la plus in-
téressante au point de vue médical. Les remarquables ver-
tus de cette crucifère riche en soufre, en fer, en phosphate,
agissent, suivant les cas, comme rafraîchissant, stimulant,
apéritif, diurétique, expectorant, antiscorbutique. Le cres-
son convient surtout aux anémiques, aux dyspeptiques,
aux personnes atteintes d'obstructions des reins et du foie,
ou d'une maladie de peau. L'on peut manger la plante en
nature, ou faire usage du suc exprimé de cresson. La purée
de cresson, qui contient très peu de sucre et de substances
amylacées, forme un excellent aliment pour les diabétiques.
Les cataplasmes, faits avec les feuilles et les- tiges pilées
163
de cresson, constituent un cicatrisant de premier ordre dans
les ulcères scorbutiques et scrofuleux.
I>a laitue est calmante et rafraîchissante. Cette salade
convient aux personnes nerveuses et d'un naturel irritable.
La décoction de laitue, deux onces de feuilles par pinte d'eau,
prise le soir, est un bon remède contre l'insomnie.
Quant au pissenlit, il agit comme tonique, dépuratif, laxa-
tif et diurétique. La décoction préparée avec les racines de
cette plante, le suc exprimé des feuilles produisent, par suite,
de bons effets dans le traitement des maladies de peau, des
faiblesses d'estomac, dans la jaunisse, l'hydropisie. Les
mêmes préparations coupées avec du lait frais et sucrées,
calment la toux, les irritations de poitrine, et sont recom-
mandées dans la tuberculose pulmonaire. Enfin, la racine
de pissenlit bouillie dans du vin donne une bonne tisane
fébrifuge.
Il faut regarder le pourpier comme rafraîchissant et ver-
mifuge. Le pourpier mâché raffermit les gencives ramollies
et ulcérées par le scorbut. Pour calmer le délire des fièvres
ardentes et guérir les maux de tête nerveux, on conseille
d'appliquer sur le front des cataplasmes préparés avec des
feuilles de pourpier hachées, du sel et du vinaigre fort. Le
suc du pourpier incorporé à du miel, s'emploie souvent avec
avantage, en applications répétées, contre les hémorrhoïdes.
Pour avoir du persil frais l'Mver.
Achetez un de ces pots en terre percés de trous où l'on
fait pousser des crocus, et placez dans chaque trou de la ran-
gée inférieure une pousse de persil avec sa racine. Puis, par
le haut, introduisez de la terre végétale pour couvrir ces
racines. Placez des pousses dans la rangée de trous au-des-
sus; remettez de la terre, et ainsi de suite jusqu'à ce que
chaque trou ait sa touffe et que le vase soit plein de terre.
Arrosez de temps en temps, et tenez à l'abri des gelées, à la
lumière. Vous coupez ce dont vous avez besoin au fur et à
mesure, et le persil repousse toujours.
Pour faire disparaître les odeurs des éviers de cuisine.
Versez de l'ammoniaque ou de la soude; elle entraîne les
matières grasses en décomposition qui sont la cause de
celles-ci.
164
Cristallisation des végétaux.
La cristallisation ne présente aucune difficulté:- Jugez-en
plutôt: additionnez à l'eau bouillante, jusqu'à saturation,
de l 'alun cristallisé réduit en poudre impalpable. Prolongez,
jusqu'à réduction de moitié, l'ébullition de cette solution
saturée; puis transvasez le liquide dans un récipient assez
profond. Laissez baigner, dans cette solution alunée, pen-
dant douze heures environ, les plantes à cristalliser, placées
préalablement dans un panier à salade. Eetirez avec soin
les plantes du bain et suspendez à l'ombre, en endroit sec
et bien ventilé. Après dessiccation, les végétaux ainsi traités
sont placés dans les appartements où ils produisent toujours
le plus charmant effet, à cause des cristallisations brillantes
qui les recouvrent. Ces fleurs conservent presque indéfini-
ment leur valeur décorative, si l'on <a soin de les maintenir
à l'abri de la poussière et de l'humidité. On peut également
cristalliser les plantes desséchées, en les plongeant dans une
solution diluée de gomme arabique et en les saupoudrant
ensuite de poudre argentée ou de brillantine.
La volière et la cage des oiseaux.
La volière et la cage des oiseaux exhalent souvent une
odeur désagréable. Pour s'en débarrasser, répandre sur le
fond une couche de gypse (pierre à plâtre) eu poudre ou en
petits morceaux, qu'on recouvre d'un peu de sable. Le même
procédé s'applique aux pigeonniers et poulaillers, et la "eo-
lombine" ou engrais des oiseaux, en devient plus riche. Cette
colombine, avec le sable et le gypse, servira d'engrais dans
le jardin ensuite.
Epouvantail pour moineaux.
Les moineaux causent souvent de grands ravages dans les
vergers. Pour les effrayer, il suffit de placer çà et là, dans
les jardins potagers ou fruitiers, des pommes de terre, aux-
quelles on donne l'aspect de gros oiseaux en y enfonçant des
plumes de dindon, d'oie ou de poule. Ces épouvantails, fa-
ciles à fabriquer, sont suspendus au moyen d'une ficelle aux
branches des arbres, et mis en mouvement par le moindre
vent.
Pour conserver vos bouquets.
Employez non pas de l'eau pure, mais de l'eau additionnée
de cinq grammes de sel ammoniac par litre d'eau. Les fleurs
se conservent de la sorte mieux et plus longtemps, quinze
jours au moins dans certains cas.
105
An poulailler.
Ne jamais avoir de poules de plus de 4 ans, à cet âge, les
manger ou les vendre. A 3 ans la poule donne le maximum
d'œufs; à 4 ans, ils sont plus gros, mais moins nombreux,
€t à 5 ans, tout en coûtant autant à nourrir, la poule rap-
porte moins que précédemment. N'ayez que des poules de
1, 2, 3 ans, 4 ans au plus. En outre, seules les jeunes pon-
dent en hiver, moment où les œufs sont le plus rares et le
plus chers.
Stérilisation de l'ean.
En temps d'épidémie (choléra), en été, il est urgent de
stériliser l'eau. Il faut la faire bouillir; mais il vaut mieux
la faire bouillir en bouteilles Cbouteilles à bière à fermeture
méoanique) que l'on ferme avant même d'avoir commencé
à chauffer. De la sorte l'eau est encore mieux stérilisée, et
elle est plus agréable et saine à boire, étant restée aérée.
Quant aux filtres, on ne s'y fiera pas.
Ponr brosser les habits.
Employez une éponge de grain moyen, bien lavée, humide,
dont l'eau a été en partie chassée par compression dans une
serviette et promenez-la doucement dans le sens du fil ou des
poils, sur les vêtements, le velours, la soie, le chapeau; elle
s'empare de la poussière dont vous la débarrassez ensuite en
la plongeant dans l'eau.
Nettoyage des gants.
Faire une pâte de: Savon en poudre, 8 onces, ammoniaque
liquide, 10 grammes, eau de javelle 1.50 grammes, eau ordi-
naire, 150 grammes. En imprégner de la flanelle avec la-
quelle on frotte les gants. La benzine est très bonne aussi,
mais elle donne une odeur forte et peu recherchée. L'es-
sence de pétrole vaut mieux, au point de vue de l'odeur du
moins; mais alors il faut sécher le gant en le gardant sur
la main. Parfois on emploie le lait et le carbonate de soude,
au titre de 10 grammes du dernier pour une pinte du premier.
Nettoyage des patins.
Essuyer avec un linge de façon à bien sécher toutes les
parties, et ensuite frotter avec un chiffon fortement imbibé
de vaseline ou de pétrole. Les patins resteront brillants et
ne se rouilleront pas.
160
Snenr des pieds.
Des expériences faites en Allemagne permettent de recom-
mander, contre cette infirmité désagréable, des lotions avec
une solution d'acide chromique à 5 ou 10 pour cent (eau 90;
acide 10 grammes). Après avoir bien lavé les pieds à l'eau
ordinaire, on badigeonne une fois avec la solution, et l'on
recommence après 15 ou 21 jours. Cette méthode, employée
sur 18,000 soldats, en guise d'expérience, a donné les meil-
leurs résultats.
Contre le hoqnet.
Toute personne, atteinte du hoquet, n'a qu'à saisir le bout
de sa langue avec un linge, — pour empêcher le glissement
des doigts, — et à le maintenir quelques instants au dehors,
pour être débarrassée de ce spasme gênant et fatigant.
Corps étrangers dans l'œil.
n n'est pas toujours facile d'expulser les corps étrangers
logés dans les yeux. Un moyen très simple et qui réussit
généralement est le suivant: Coupez en petits morceaux an
oignon aussi près que possible de l'œil en ayant soin de bais-
ser la tête. Au bout de quelques instants, des larme» appa-
raissent qui entraînent le "corps étrangers".
Font se nettoyer les mains à fond.
Se frotter d'abord -avec de la vaseline fortement et se
laver ensuite à l'eau chaude' et au savon de Castille. On ob-
tient de la sorte un lavage que le savon seul est incapable
de procurer.
lia colle de farine.
La colle de farine, mélange d'eau et de farine ou d'ami-
don, est une substance qui se conserve très mal et se cor-
rompt rapidement. Pour l'empêcher de se détériorer, ajouter
un peu d'acide phénique, ou d'acide thymique. L'acide bo-
rique est également excellent, et a l'avantage de ne point
avoir d'odeur, ce qui le fait préférer par beaucoup de per-
sonnes.
1«7
Pour blanchir l'ivoire jauni.
Lorsque les objets en ivoire ont pria une teinte jaunâtre,
on peut les régénérer en les enduisant tout d'abord au pin-
ceau ou avec un morceau de flanelle d'une légère couche d'es-
sence de térébenthine; puis on les expose au soleil pendant
trois ou quatre jours. Ba redeviennent d'un blanc immaculé.
Mèches pour lampes à huile.
Préparez une solution saturée de sel de cuisine dans de
l'eau. Après avoir filtré cette solution, plongez-y les mèches
que vous ferez enauite sécher à l'ombre.
Les mèches ainsi préparées donnent une flamme brillante
et ne fument pas.
Nettoyage des bijoux et diamants.
Frotter d'abord, au moyen d'une brosse à dents demi-dure,
avec du blanc d'Espagne; laver ensuite dans de l'eau de
savon chaude; tremper encore dans de l'esprit de vin pour
enlever le savon, et enfin faire sécher dans de la sciure de
bois chaude, après avoir laissé égoutter. On peut, pour finir,
frotter une fois encore avec un linge fin ou une brosse bien
propre.
Pour nettoyer la peau de chamois.
Pour nettoyer la peau de chamois qui, à force de nettoyer
l'argenterie et la verrerie, se salit et coûte cher à remplacer,
préparez une solution de savon râpé avec de la soude en pe-
tite quantité, et laiasez-y la peau pendant deux heures, après
quoi vous rincez dans l'eau de savon tiède. Pour finir, tordre
dans un linge, et sécher vite. Ne jamais employer l'eau pure
qui durcit la peau.
Nettoyage des éponges.
Placez-les dans un bassin, exprimez le jus d'un citron des-
sus, et coupez celui-ci en morceaux que vous laissez dans le
bassin. Versez de l'eau bouillante sur le tout, et, le lende-
main, l'éponge est propre. On emploie souvent aussi l'eau
avec 4 pour cent d'acide chlorhydrique et 6 pour cent d'hy-
posulfite de soude, mais l'acide est nuisible et altère l'éponge.
Nettoyage des dentelles.
Tremper dans du thé faible, et retirer aussitôt, pour re-
passer entre deux linges. La teinte Tarie selon la force du
H8
Pour enlever les taclies.
Pour enlever les taches de sucre, sang, gélatine, albumine,
eau simple; de rouille, lavage avec du protochlorure d'étain;
de graisse, eau de savon tiède ou ammoniacale, benzine,
éther, ammoniaque, pierre de Sainelles; de peinture, essence
de térébenthine ou benzine, pur savon; de fruits, vapeur de
soufre en combustion, puis laver à l'eau chlorée; de subs-
tances alcalines, eau simple ou précédée d'un lavage à l'a-
cide citrique; d'acides, eau, eau chlorée, ammoniaque; de
tannin, eau de javelle, eau chlorée chaude, acide tartrique;
de goudron et cambouis, savon et térébenthine tour à tour,
benzine pour la soie.
Pour nettoyer les cols de velours.
Pour nettoyer les cols de velours des vêtements d'hommes,
il suffit de frotter le velours avec le côté gras d'une couenne
de lard.
Pour nettoyer les marbres.
Employer 1 litre d'eau avec 60 grammes de chlorure de
chaux. Frotter avec une éponge mouillée dans cette eau, et
après deux heures laver à l 'eau pure. Après une ou deux ap-
plications, le marbre est propre; il est bon d'y passer un
peu d'huile de lin ou de cire dissoute dans l'essence de téré-
benthine pour finir.
Pour polir l'acajou et le noyer.
Dissoudre â température douce de la cire d'abeille dans
de l'essence de térébenthine rectifiée. Une fois le mélange
devenu visqueux, en frotter le bois avec de la flanelle ou un
chiffon de laine, longtemps.
Pour nettoyer les bouteilles grasses.
Pour nettoyer les bouteilles grasses ayant contenu de
l'huile ou des corps gras, employer la benzine. L'eau forte-
ment savonneuse est également très recommandable, et clia-
cun a cela sous la main.
Pour conserver les citrons frais.
Faites sécher du sable fin près du feu ou dans le four.
Une fois sec et refroidi, mettez-en une couche au fond d'une
caisse, et disposez sur le sable un lit de citrons, placés la
queue en bas, enveloppés chacun dans un morceau de papier,
et séparés par un petit intervalle où l'on coule du sable.
Au-dessus de la couche de citrons faites une couche de sable,
et continuez jusqu'à ce que la caisse soit pleine, recouverte
d'un lit de sable.
Pain perdu.
Faites bouillir deux verres de lait avec du suere, quelques
gouttes d'eau de fleur d'oranger ou du zeste de citron, une
pincée de sel. Prenez de petites tartines de pain que voua
coupez en losanges ou en ronds; mettez-les tremper dans le
lait bouilli et faites-les égoutter. Prenez ensuite deux œufs
que vous battez en omelette; trempez vos tartines dedans et
tournez-les dans la mie de pain, enfin faites frire à friture
chaude, saupoudrez de sucre et servez.
Diplomate au rhimi.
Prenez une demi-livre de biscuits à la cuiller; couvrez cha-
cun des biscuits de marmelade d'abricots et trempez-les dans
un sirop fait de sucre, de rhum et d'eau. Beurrez bien en-
suite un moule, placez vos biscuits par lits, et, entre chaque
lit, mettez des raisins de Smvrne, du cédrat, de l'écorce d'o-
ranges et de l'angélique, coupés en petits dés; finissez par
une couche de biscuits et faites cuire au bain-marie une
heure et demie à peu près. N'emplissez pas tout à fait le
moule, parce qu'en cuisant les biscuits gonfleront.
Pâté de poulet (pour excursions^.
Prendre un pain de forme ronde, lui faire une ouverture,
enlever toute la mie par cette ouverture. Préparer une fri-
cassée de poulets, la lier avec deux jaunes d'œuf dans les-
quels on a exprimé le jus d'un citron, ajouter un peu de mus-
cade et 25 grammes de beurre; la laisser à peu près refroi-
dir, ranger les morceaux dans l'intérieur du pain, verser la
sauce, laisser refroidir, reboucher avec la partie du pain
enlevée.
Civet de lièvre au vinaigre.
Découper un lièvre, le mettre dans une terrine avec ca-
rotte, oignon, thym, laurier, arroser avec deux verres de
vinaigre; laisser mariner pendant 4 à 5 heures; faire un
roux avec du lard fondu et de la farine, mettez-y votre lièvre
et sa marinade; agiter pour mélanger, ajouter une bouteille
de vin rouge et une pinte d'eau ou de bouillon, tourner Bur
le feu jusqu'à ébullition; laisser cuire trois quarts d'heure,
ajouter petits oignons et petit salé coupé en dés.
Céleri en beignets.
Faire cuire trois pommes de céleri, faire une pâte à frire,
assaisonner le céleri avec poivre, sel. huile, vinaigre et per-
sil haché, tremper chaque tranche dans la pâte «t les faire
frir«.
170
Crème Samljagllone.
Prenez six œufs; mettez les jaunes dans une casserole avec
un quart de sucre et un verre de rhum; mêlez ensemble et
mettez sur le feu en ayant soin de tourner tout le temps avec
une cuiller de bois, jusqu'à ce que la crème épaississe. Eeti-
rez ensuite du feu et ajoutez les six blancs d'oeufs battus
en neige; remuez vivement pour que la crème soit mousseuse
et versez dans les pots à crème. Servez de suite.
Asperges à la Parmesane.
Prenez des asperges appelées asperges vertes et faites-les
cuire à l'eau bouillante avec sel. Lorsqu'elles sont à peu
près cuites, retirez-les de l'eau et ne prenez que la partie
verte que vous coupez par morceaux; prenez un plat qui aille
au four, mettez-y du beurre, puis un lit d'asperges saupou-
drées de fromage de parmesan râpé, sel. poivre, beurre. Ee-
commencez par un lit d'asperges saupoudrées de fromage
râpé, sel, poivre et beurre fondu et faites prendre couleur
à four doux.
Deux mots sur le vin.
En Mver, préférer les vins corsés et forts, et garder les
légers pour l'été. Le bordeaux doit toujours être tiède et les
vins de liqueur aussi. Le bourgogne doit être frais. Le
grave et le sauteme peuvent se boire froids. Le Champagne
est toujours meilleur très froid ou frappé. Vo\is tiendrez
donc le bordeaux à la chambre, pour qu'il se réchauffe; le
bourgogne restera à la fenêtre ou dans la cave; le Cham-
pagne ira à la glacière.
Ordre où se servent les vins.
On boit avee:
Les Huîtres: Sauternes, Chablis, Mâcon;
Le Potage: Madère, Xérès sec. Sauteme, Barsac, Terrac;
Le Poisson: Chablis, Graves, Pouilly, Meursault;
Les Entrées: Pomard, Nuits, Volnay, Clos-Vougeot, Cham-
bertin, Bordeaux, St-Julien, St-Emilien, Léoville; le Cham-
pagne frappé commence à circuler;
Les KôtlB: Château-Laffitte, Château-Margaux. Château-
Latour, Côte-Rotie, Tavel, Eoussillon, Jurançon, Saint-Péray,
Tokay;
Le Desaert: Muscat, Frontignan, Grenache, Malaga, Xérès,
Lacryma-Ohristi, Cfliypre, Conitance. Alicante.
171
Y A-T-n. DE li'ASQENT DANS IiES CIiOOHES?
La plupart des cloclies de nos anciennes églises ont un son
très doux et caractéristique: on dit communément qu'elles
ont un son "argentin".
On croyait autrefois pouvoir expliquer cette particularité
par la présence d'une certaine quantité d'argent dans la
composition des elochea, et aujourd'hui encore, beaucoup de
gens pensent fermement que si on faisait fondre les cloches,
on en tirerait des pièces de cent sous. Un publiciste anglais
ne demandait-il pas récemment, dans le Treasury, si, oui ou
non, les fondeurs du moyen-âge jetaient quelques lingots
d'argent dans le bronze destiné aux clocheit
Il semble bien qu'il n'y ait là qu'une légende.
Si elle a pu s'accréditer, c'est à cause d'une curieuse céré-
monie, le baptême des cloches, à laquelle se rattachait une
amusante particularité dont nous allon» dire deux mots.
Le bronze est un alliage de cuivre et d'étain et quelque-
fois de plusieurs autres métaux: de fer, de zinc et de plomb.
L'art de couler le bronze remonte à des temps fort reculés.
Les hommes travaillaient le bronze après s'être servis d'ins-
truments de pierre et de fer.
Le bronze est beaucoup plus dur que le cuivre. C'est pour
cela qu'on l'employait, avant la connaissance de l'acier, à
la fabrication des instruments tranchants. C'est pour cela
qu'on l'emploie aujourd'hui encore dans la fonte des mé-
dailles, des monnaies, de certains canons, des statues et des
cloches.
On comprend sans peine que les hommes se soient efforcés
de perfectionner un métal qui trouvait tant d'emplois. Et
comme ce perfectionnement dépendait des différents maté-
riaux mêlés à sa composition, on «ssaya un peu de tout, sui-
vant l'usags particulier qu'on voulait faire du bronxe.
Celui qu'on emploie pour les cloches est fait de cuivre, d'é-
tain, de zinc et de plomb. L'analyse « même démontré
qu'accidentellement on a pu y mêler autrefois du fer, du
bismuth et de l'argent. Certains fondeurs affirmaient même
que l'argent devait nécessairement entrer dans la composi-
tion des cloches dont il rendait le son plus clair et plus pur.
Ils l'affirmaient parce qu'ils y trouvaient leur compte.
Parlons, en effet, du vieU usage de baptiser les cloches et
de leur donner un parrain. Au cours de cette cérémonie, la
personne qui tenait la cloche sur les fonts baptismaux devait
plonger dans le four du fondeur la quantité d'argent dont
elle faisait hommage à la paroisse et qui était destinée à
embellir le son de la cloche.
Or, malgré ces munificences, il ne se trouva, les trois
quarts du temps, pas plus d'argent dans les cloches termi-
nées qu'il n'y en av*it dans les métaux employés par le fon-
172
deur. C'est qu'en réalité le trou dans lequel on était invité
à jeter l'argent, au lieu de communiquer avec le bronze en
fusion, ne communiquait qu'avec le cendrier du four, où le
malin fondeur allait cherelier l'argent après l'opération.
Cette pratique était même connue de beaucoup de gens.
On s'y conformait parce que c'était la coutume. Quant au
gros public, comme il n'était pas au courant de ce procédé,
il persista longtemps à croire que l'argent était indispen-
sable aux cloches et qu'elles en contenaient toujours.
S.
LA FEMME.
Etonnante organisation de la femme! Tant de gloire et de
mansuétude unies à tant de force morale I L'esprit souvent
le plus juste, le jugement le plus fin et les plus sérieuses in-
tuitions sous les apparences les plus frivoles; souvent aussi
la raison la plus ferme, les résolutions les plus inébranlables
avec la plus vive mobilité d'impressions! Quels singuliers
contrastes! Et quel admirable assemblage! L'homme n'ac-
quiert toute sa valeur que par l'éducation, et dans son or-
gueil n'aspire qu'à faire voir le plus tôt possible jusqu'où
vont ses facultés. Mais il y a dans l'âme de la femme des
qualités exquises qu'elle ne doit à aucun instituteur, que
Dieu lui-même lui a données.
H y a, dans cette âme harmonieuse, des cordes délicates
qui ne vibrent point à tout moment, et de mystérieux trésors
d'intelligence qui ne se révèlent que dans les grandes cir-
constances. Alors, la femme la plus ignorante trouve tout à
coup pour exprimer ses émotions un langage poétique, imagé,
saisissant, que nul professeur de rhétorique n'a pu lui en-
seigner; la femme la plus modeste se lève avec le regard
enflammé et la parole entraînante d'une prophétesse.
XAVIER MARMIER.
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chandise sur les lieux.
173
LE FILLEUL DE CHBISTOPHE COLOMB.
UN soir de mai, je m'étais arrêté en terre italienne, à
Cogoletto, près de Gênes. Pays célèbre, puisque là
Christophe Colomb est né. Du moins, les bourgeois de
cette ville le soutiennent, et ils ont fort raison contre les
Génois, qui n'ont fait, eux, qu'abriter le grand navigateur.
En quête de renseignements concernant Masséna, je ne
pus recueillir, chez un vieux savant, qu'une histoire origi-
nale: celle d'un enfant qui avait reçu, en 1480, le prénom
d'Adriano.
Elle me fut ainsi contée:
Au seuil d'une chaumière abritée par un contrefort de
l'Apennin, cette montagne qui couvre notre ville, un homme
simplement vêtu s'arrêtait dans l'après-midi du 10 juillet
1489. H venait de loin et à pied, car son manteau noir et
ses chaussures étaient couverts de poussière. Son premier
appel faisait accourir un bambin qui, tout joyeux, se jetait
dans les bras de l'arrivant et demandait:
"C'est bien toi, mon parrain, que j'attends depuis deux
jours?"
Christophe Colomb entrait dans la maison. Il n'y avait,
en fait d'habitant, qu'une très vieille femme, assise près du
foyer. Elle apprenait au visiteur qu'Adriano était orphelin.
La Méditerranée avait, dans une colère, brisé la barque qui
portait son père. Six mois plus tard, une fièvre avait couché
sa mère dans le tombeau. La grand 'mère présente sentait,
elle, ses bras mal assurés. Une bonne prudence lui conseil-
lait de confier à de fortes mains celui qui voulait être marin.
A Colomb l'enfant disait:
"J© veux te suivre, tu seras mon père, mon ami, mon
guide. ' '
Il eut bientôt noué les coins d'une pièce de linge qui con-
tenait ses effets d'habillement. Il fut visiter les voisins qui
s'étaient intéressés à son enfance. H récita tout haut sa
prière devant le crucifix qu 'avait embrassé sa mère déjà
mourante.
Et, les yeux remplis de larmes, le bambin couvrait de ca-
resses la vieille femme si fatiguée que sa tête penchait vers
la terre. Il balbutiait:
"Quoi qu'il puisse arriver, grand 'maman chérie, je pense-
rai toujours à toi... Veux-tu me bercer encore une fois, la
dtrniire fois, sur tes genoux t Ainsi faisais-tu quand j'étais
tout petit. . . "
* * *
Christophe Colomb et son filleul s'éloignaient de Cogo-
letto. Alors, 1© soleil se couchait derrière le rideau de mon-
tagnes. Le bruit que fait la mer courait au long du rivage
en plaintes sourdes. Des hauteurs, le chant d'un pâtr^ des-
174
cendait. La nuit enveloppait le sillon du chemin, quand les
deux voyageurs arrivèrent devant Gênes. On ne leur ouvrit
que difficilement la porte. Pressant le pas, Colomb et l'en-
fant gagnèrent un logis situé dans la basse-ville, devant le
grand palais Doria.
Un homme attendait Colomb, un grand seigneur habillé de
velours et portant une longue épée suspendue à une chaîne
d'or: c'était l'ambassadeur du roi d'Aragon. Il annonça:
' ' Sa Majesté Ferdinand V a reçu la nouvelle, récemment,
que des navigateurs ont pu entrevoir, dans une course loin-
taine, cette terre que le seigneur Toscanelli place, en géogra-
phie, à l'ouest de notre continent. Cette nouvelle vient donc
à l'appui de votre opinion, c'est-à-dire qu'il existe un nou-
veau monde. La reine veut favoriser vos recherches. Or,
il ne vous reste pas un jour à perdre si vous voulez paraître
à Séville dans une semaine ..."
Colomb s'engagea à partir dès le lendemain.
Il décida qu'Adriano serait gardé par une parente. Après
lui avoir fait de tendres adieux, le navigateur alla, escorté
par des amis, au port où était amarré le grand bateau qui,
bientôt mis sous voiles, devait tracer sa route à travers les
flots de l'Océan. Le signal du départ était donné à midi.
Colomb restait sur le pont à regarder la ligne du rivage
qui semblait s'éloigner. L'incertitude du retour tourmentait
alors son âme. A sa belle patrie il adressait un pieux adieu.
Ses lèvres ne s'ouvraient que pour laisser échapper une con-
fidence:
"Désormais, je vivrai parmi les étrangers."
Une voix grave lui répondit:
"Apprends donc, parrain, que je me suis attaché à tes
pas. ' '
Colomb tourna la tête et il aperçut Adriano sortant d'une
cabine:
"Tu as osé, dit-il, te cacher à bord quand rester dans
Gênes t'était imposé!" '
L'enfant s'était agenouillé. Il plaça sa tête d'ange sur
les genoux du navigateur:
"Bon parrain, je veux être ton fils, ton camarade; je te
suivrai pour t 'aider et te consoler. Embrasse-moi, comme le
faisait grand 'mère. . . "
Le 3 août 1492, les trois bateaux ou caravelles Santa-
Maria, Nina, Pinta, étaient à l'ancre dans le port de Palos.
Sur le quai, une tente apacieute abritait la cour d'Aragon
des rayons d'un soleil ardent. De très loin, des foules étaient
accourues, voulant assister au départ de l'escadr» des décou-
vertes.
A midi, Christophe Colomb, somptueusement vêtu, descen-
i
175
dait la ville et se présentait, tête nue, devant Ferdinand V,
surnommé le Catholique parce qu 'il avait pu chasser les Ma-
homét-ans de Grenade. Le navigateur saluait le roi et l'ar-
chevêque de Séville, avant de mettre un genou en terre pour
baiser fort ci%'ilement la main de la reine Isabelle de Cas-
tille.
"Monsieur notre amiral, disait Isabelle, il manque à votre
équipage un chantre. J'ai fait former ce chantre, moi-même,
par un maître de chapelle. Je le recommande tout particu-
lièrement aujourd'hui à votre attention."
Adriano, habillé d'un pourpoint de soie, tenant à la main
droite une guitare arabe, s'avançait vers son parrain qu'il
n'avait pas vu depuis dix mois.
Colomb disait:
"Madame, puis-je exposer cet enfant aux dangers que
nous allons courir?
— Il vous sera, monsieur notre amiral, un précieux auxi-
liaire. Afin qu'il parte, le roi joint ses prières aux miennes.
Dieu ne manquera pas de protéger l 'orphelin et son guide.
Allons..."
La reine, qui avait embrassé affectueusement Adriano, le
poussait dans les bras du navigateur. Sa caresse donnée.
Colomb se rendit à bord de la Santa-MarUi, avancée, sous
l'impulsion des rames, à l'embouchure du Eio-Tinto.
Eesté debout au pied du grand mât chargé de toiles,
Adriano produisait une musique fort harmonieuse; il chan-
tait l'adieu au rivage:
"Nous te quittons, ô belle terre d'Espagne! — Nous vous
saluons très respectueusement, grand roi d 'Aragon et de Cas-
tille. — Nous vous vénérons, reine généreuse. — Nous implo-
rons votre bénédiction, archevêque de Séville. — Nous prenons
congé de toi. peuple qui nous acclames, pour aller affronter
la colère des flots. — Nous irons loin d'ici, très loin, au lien
où peut se coucher le soleil, derrière la mer bleue. — Nous re-
viendrons riches et joyeux..."
Il chanta longtemps. Les navires voguèrent au large. On
perdit de vue la terre. Le soir vint. Alors, une forte ventée
tordit les voiles. Et le petit artiste dit à Colomb:
"Parrain, es-tu content de moi? — Oui. — Embrasse-moi lon-
guement, tendrement, comme se plaisait à m 'embrasser
grand 'mère. "
* * *
Depuis le départ, des heures, des jours, des semaines ont
passé. L'escadre des trois caravelles vogue à l'aventure sur
l 'immensité de l 'Océan. Les matelots, si gais à leur embar-
quement, sont devenus inquiets. Il leur paraît que la route
maritime est et restera sans bornes. Ds voient que, chaqu«
matin, le soleil sort du sein des flots pour plonger, le soir,
encore dans les flots; que la lune projette, durant son voyage
176
nocturne, des feux blancs au large de cette immensité qui
efifraie parfois l'homme; que leur amiral est pensif.
Le 3 septembre, après trois jours de navigation, un timo-
nier demande:
"Où allons-nous?"
Colomb répondit:
"A des découvertes qui vous couvriront de gloire. Nous
nous trouvons, j'estime, à moitié de notre course. Avant
qu'un mois se soit écoulé, l'homme de vigie aura crié:
"Terre!" Eassurez-vous quant aux provisions. Vespucei, in-
tendant de la marine du roi d'Aragon, nous a très abondam-
ment pourvus. Le vent nous conduira sans encombre au
port."
Cela entendu, le premier maître d'équipage décida:
"Monsieur l'amiral, nous vous accordons un mois."
On navigua, dès lors, sans incident.
Mais le 3 octobre, avant midi, les voiles furent roulées au-
tour des mâts. Aucune terre ne se trouvant en vue, les ma-
rins espagnols voulaient reprendre la route de Palos. Colomb
demanda à ses auxiliaires un nouveau délai; ce que le maître
d'équipage lui refusa.
A cet homme irascible, Adriano rendit visite dans sa ca-
bine. Il s'approcha de lui, tout près, pour balbutier à son
oreille:
' ' Maître, apprends que mon parrain est au désespoir. Son
œuvre entravée, il ne peut rentrer vivant en Espagne. Pour-
rais-tu conduire au roi d'Aragon les trois caravelles sans
leur amiral et dire à Sa Majesté qu'une révolte de matelots
a fait échouer la grande entreprise? Consulte to:i cœur.
Souvent, tu m'as dit que la plus tendre affection te rappro-
chait de moi. Cède à mon désir et à mes larmes... Kepar-
tons vers une grande terre...
— Par Notre-Dame de Séville, petit, tu as raison. De nou-
veau les voiles seront tendues. Va porter au patron cette
bonne nouvelle."
Colomb éprouvait une ifadicible joie. Il attirait l'enfant
sur son cœur.
Adriano lui disait, tout bas:
"Tu es content, parrain?... Embrasse-moi, longuement,
tendrement, comme se plaisait à m 'embrasser grand 'mère. .. "
Le 11 octobre, un vol d'oiseau passait au-dessus du vais-
seau la Pinfn, qui traçait le chemin de la petite escadre.
D'après ce signe, une terre était proche. Toute inquiétude
cessant à bord des navires, chaque homme se demandait
quelle merveille il allait apercevoir.
Dana la soirée, un cap apparut, situé à peine au-dessus des
llotfi. Deeiufl, quelques palmiers élevaient leurs panaches
177
verts. Cette île, du groupe des Grandes-Antilles, n'abritait
pas une créature humaine.
La voix de Colomb indiqua:
"Passez à droite. Allons plus loin!"
Et l'équipage se pressait aux manœuvres et redisait:
"Allons plus loinl"
Pendant de longues heures, les caravelles glissèrent dans
les ténèbres. Enfin, avant que parût l'aube du 12 octobre
1492, le matelot en vigie cria trois fois:
"Terrel"
A deux cents mètres d'un large rivage, la Santa-Maria
laissait tomber l'ancre. Aux premiers rayons du soleil, l'a-
miral put apercevoir un véritable paradis terrestre, jardin
enchanteur d'où sortirent, en groupe, des êtres étranges:
Indiens peu vêtus, aux têtes chargées de plumes; hommes
qui poussaient d'étranges clameurs, et se préparaient à mal
recevoir les étrangers.
Pouvait-on parlementer avec des individus dont la langue
n'était pas connue des Espagnols? Pouvait-on disperser le
rassemblement à coups de canonT Pouvait-on faire des vic-
times au nom de la civilisation européenne?
Adriano avait pris sa guitare arabe.
Dans le plus beau matin qu'on puisse se représenter, l'en-
fant tirait de l'instrument des sons mélodieux. A l'instant,
les indigènes laissaient tomber leurs arcs. Ils entonnaient
une sorte de cantique. Us s'approchaient du rivage les
mains pleines de fruits, pour rendre hommage à des visi-
teurs de si loin.
Sur cette terre, nommée d'abord Colombie, — de Colomb. —
puis Amérique, — d'Americo Vespucci. — l'amiral espagnol
pouvait poser les pieds, achever sa belle entreprise; et au
p'tit musicien, qui avait pu désarmer les Indiens, il disait:
"Tu as été mon bon ange. Comment te payer des services
rendus T"
L'enfant sauta sur les genoux du navigateur et lui de-
manda:
"Cher parrain, embrasse-moi, longuement, tendrement,
comme se plaisait à m 'embrasser grand 'mère. .. "
E. Gachot.
CHANSONNIER DBS FAMILLES (Le), lyre Cana-
dienne, .3e éditio ■. revue et considérablement augmentée.
Plusieurs des chansons de cette édition sont avec musique.
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MONTREAL
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179
TARIF ET ItEGLEMENTS DES FOSTES
OartM poBtalw.
On ne peut rien attacher à une carte postale, et ©lie ne doit
ni être coupée ni elianigé* aucunement. Une carte postale
ayant déjà servi, sur laquelle aura été apposé un timbre de
1 cent, ne sera pae acceptée comme carte poatale.
Les cartes postales des Etats-Unis peuvent être mises à la
poste au Canada, à destination des EtatsUnda, si ell« sont
affranehiee d'un timjbre-poste canadien de 1 cent.
Cartel postalei priTéea.
Des certes privées affranchies d'un cent peuvent être main-
tenant transmises par la malle dans la Puissance d« Canada
et aux Etata-Uni«.
Les cartes postales privées, affranchies de 2 cents, peuvent
être mises à la poste en Canada adressées à tous pays de
l'Union Postale, mais ces cartes ne peuvent excéder la di-
mension de la carte postale officielle; laquelle ne peut excé-
der 6 pouces en longueur et 3 5-8 pouces en largeur, ou être
moindre de 3 1-4 pouces de long sur 2 1-4 pouces de large.
Communications permises sur le cOté de l'adresse des cartes
postales iUustrées.
En ce qui concerne les cartes postales illustrées au verso de
l 'adresse, le Département autorise la réserve d 'un espace au
côté gauche de l'adresse même, pour toute «onunnôie*tio(n
désirée.
Cet espace doit être séparé de l'adresse par une ligne ver-
ticale, et l'espace pour l'adresse ne doit pas avoir moins de
3 1-4 pouces de longueur sur 1 1-2 pouce: de largeur. Il est
permis d 'appliquer sur le verso et sur la partie gauche du
recto, des vignettes ou des photographies, sur papier très
mince, à condition qu'elles soient complètement adhérentes à
la carte. La grandeur et la qualité des cartes postales sont
sujettes aux règlements pour les cartes postales privées.
Le tarif d'affranchissement sur ces cartes est de un cent
pour le Canada, le Mexique et les Etats-Unis, et de deux
cents pour les autres pays.
"Pardonnez-leur, car ils ne savent ce qu'ils font" fut le
texte que prit le prédicateur au mariage de d'Aubigné, âgé
de Boixante-dix-sept ans, et d'une jeune fille de dix-sept.
180
MANDATS DE POSTE
L'émissdon et le paiement d'un mandait de poste ne «ent
l'affaire que de quelques instants.
Le tarif de la oommission sur les mandats de poste émis en
Canada et payables en Canada, Antigua, Barbade, Bahama,
Bennudes, Guyane Anglaise, Ees Cayman, Cuba, Dominique
(La), Grenade (La), Guam, Hawaï, Montserrat, Nevia, Terre-
Neuve, la Zone du Canal Panama, Des Philippines, Porto-
Eico, St-Christophe, (St-Kitts), Ste-Lucie, St-Vincent, Des
Turques, Trinidad, Tobago, Tutuila, (Samoa), Des Vi©rg«e et
les Etats-Unis d'Amérique, est comme suit:
S'iJa n'excèdent pas $5
Au-dessus de ?5 et n'ex
" 10
" 80
" 50
'« 75
. . 8 ceatB
Sdant pas f J') . .
. . 8 "
* au . .
. . 10 "
* f>0 . .
. . 16 "
75 . .
. . 86 "
' 100 . .
. . 80 "
Le tarif de la commission sur les mandats de poste payables
dans le Royaume-Uni de la Grande-Bretagne et d Irlande,
dans les possessions britanniques ©t dans tous les autres pays
étrangers pour lesquels des mandats de poste sont émis, ex-
cepté ceux ei-haut énumérés, est comme suit:
S'ils n'excèdent pas $ 5
Au-dessus de $ 5 et n'excédant pas $10 .
10
20
30
éO
60
60
70
80
90
20
SO
40
60
60
70
80
90
100
. 5
cents
. 10
. 20
. 80
. 40
. 60
. 60
. 70
. 60
. 90
11.00
$i.ree
l'Es-
D n'y a pas d'échangie de mandats de poate
pagne.
Lee duplicatas de mandate de poste sont donn^ gratuite-
ment ainsi que les formules nécessaires pour changements
dans les noms des personnes à qui les mandats eont payaibl««
o« de l'endroit où ils sont payables.
La calomnie est comme la guêpe qui nous importune, et
contre laquelle il ne faut faire aucun mouvement, à moins
qu'on ne soit sûr de la tuer, sans quoi elle revient à la charge
plus furieuse que jamais.
181
BONS DE POSTE
Le système de bons postaux, établi par le I>épaTtem«B.t d«i
Postes, procure un moyen facile eit peu coûteux pour l'enroi
de sommes modiques. Les bons de poste sont vendus ou
payés à plus de 10,000 bureaux de poste en Canada.
Taux de CominissioH:
1 cent sur
un
bon
de
$
20
2 cents sur un bon de
f 90
1
( <
25
2 "
1 00
1
(<
SO
2 "
1 50
1
((
40
2 "
2 00
2 cents
( (
50
2
2 50
2
( (
60
3 "
S 00
2
< (
70
3 "
4 00
2
( (
75
3 "
f 00
2
( <
80
5 "
10 00
Des soldes de un à neuf cents peuvent être ajoutés à aucu-
ne de ces sommes par le moyen de timbres-poste apposés au
Bon Postal, si ces sommes sont payables au Canada.
Des timbres-poste ne peuvent être apposés aux bons de
poste payables aux Etats-Unis.
Les Bons de Poste canadiens ne sont payables qu'au Ca-
nada et aux Etats-Unis.
COUS POSTAUX.
Des échanges directs de colis postaux sont en opération en-
tre le Canada et les pays mentionnés dans le tableau sulTant,
le taux et la limite du poids étant ainsi spécifiés dans cha-
que cas.
Pour la
1ère livre.
Rovame-Uni | 12 Cents.
Barbade
Guyane Anglaise
Grenade
Jamaïque
Isles àous le Vent .
Terre-Neuve
Ste-Lucie . . .
St-Vincent
Trinidad
Hong-Kong et Shanghai.
Japon
Nouvelle Galles du Sud
New Zealand
Queensland
South Australia
Victoria
TAUX D AFFRANXHISSEMENT
Pour chaque
livre
addition.
12 Cents.
12
12
25
12
20 "
15
12
25 "
12 "
12 ■•
1 20
24
I 24
24
I 24
'.'4
12
12
25
12
20
15
12
25
12
18
20
24
24
24
24
24
Limite
du poids.
11 livres.
11
11
7
U
7
7
11
7
U
11
7
11
11
11
11
11
182
La transmiasion des colis-postaux pour le Brésil est limitée
aux trois villes de Rio-d«-Janeiro, Pernambueo (Becdfé) et
Bahia (San Salvador),
Les paquets scellés ne sont plus reçus de, ou enroyés à
Hawai, mais les articles de quatrième classe (ouverts à l'ins»
pection) peuvent être envoyés à Hawaï, ainsi qu'à Porto
Rico, et aux Iles Philippines; liraite du poids, 4 Ibs et 6 on-
ces; taux, 1 cent par once.
Une convention conclue entre l'administration des postes
du Canada et celle des îles Ealiama, pour un échange direct
par la poste des colis fermés, est venue en force le 1er juil-
let 1909.
Le tarif d'affranchissement des colis, pour les îles Bahjuna,
est de douze cents pour chaqiie livre ou fraction de livre; le
maximum de poids est de sept livres et le maximum de* di-
mensions est de deux pieds pour la longueur et un pied pour
la largeur ou l'épaisseur.
Depuis le 1er octobre 1909, un échange de colis postaux ee
fait entre le Canada et le Mexique. Le tarif d'affranchisse-
ment est de 12 cents pour chaque livre ou fraction de livre;
la limite du poids est de 11 livres; le maximum de» dimen-
sions est de deux pieds pour la longueur et un pied pour la
largeur ou l'épaisseur.
DEFINITION DES REGLEMENTS
lôre Classe. — ■ Comprend les lettnee, les cartes postales, do-
cuments légaux ou commerciaux écrits en tout ou en partie, à
l'exception de ceux spécialement exemptés, et toute chose ds
genre d'une lettre ou d'une correspondance écrite. Les lettres,
pour Lettres locales, un centin p«.r once ou fraction d'une
once; et pour le Canada, les Etats-Unis, la Zone du Canal de
l 'Isthme de Panama, Porto Rico, Hawaï, Guam, Iles Philip-
pines, Mexico, le Royaume-Uni de la Grande-Bretagne et
l'Irlande, doivent être affranchies d'un port de 2 cents par
once, et pour tous les autres pays, 5 cents pouj la première
once et 3 cents pour chaque once ou fraction de chaque once
additionnelle.
Un envoi de cette clasae inaufflsammemt affranchi, dépoaé
à la poste et délivré au Canada, est taxé du double de l'In-
suffisance d 'affraTiph:i8se.ment.
Les lettres non affranchies sont envoyées en re/but.
Celles qui sont insuMaamment affrancliies pour les Etats-
Unis <m en venant, sont taxées de l'insuffisance d'affranchis-
sement payable Iots de la distribution. Les lettres pour Iss
Etats-Unis doivent être affrauchles au moins d'un pont de 2
c«(iite.
183
Les lettres non affranchies pour le Bojaume-IJni et autres
pays sont passibles d'un port double à leur destination, et du
double de l 'insuffiaanee d'affranchissement quand elles ont
été insuffisammeiut affiranehies.
Des coupons-réponses, afin de permettre aux envoyeurs de
lettres à l'étranger de payer l'affranchissement de la répon-
se, sont maintenant en vente à 6 cents chacun.
2e Classe. — Les journaux d'occasion imprimés et publiés
au Canada peuvent être expédiés en ce pays, Terre-Neure,
Etats-Unis et Mexique, au taux de 1 cent par 4 onces; limite
de poids: pour le Canada, 5 Ibs; les Etats-Unis et le Mexique,
4 Ibs et 6 onces.
Tous les autres journaux sont sujets au taux de 1 cent par
2 onces; affranchissement obligatoire; limite de poids, 4 Ibs
et 6 onces.
3e Classe. — Objets divers pour le Canada.
1. Pa/juets de livres. — Port, 1 cent par 2 onces ou frac-
tion de 2 onces; limite de poids, 5 Ibs. excepté pour un
livre seul, pour lequel la limite est de 10 Ibs.
2. Objets divers. — (A) Pamphle<ts imprimés, circulaires
imprimées: port, 1 cent par 2 onces ou fraction de 2 onces.
(B) Les cartes géographiques, lithographies, photogra-
phies, dessins et gravures,'! cent par 2 once? ou fraction dfl
2 onces.
(C) Graines, boutures, racines et greffes : port, 2 cents
pour les premières 4 onces ou fraction de 4 onces, et 1 cent
pour chaque 4 onces additionnelles ou fraction de 4 onces.
Circulaires, prix courants, pour être admis au taux de 1
cent par 2 onces, doivent être entièrement imprimés. Aucu-
ne insertion à l'encre n'est permise, excepté le nom et l'a-
dresse du destinataire, le nom de l'envoyeur et la date de la
circulaire.
Les circulaires imprimées de manière à ressembler à la cla-
vigrap'hie sont admises au taux de 1 cent par 2 onces, lors-
que au moins 20 exemplaires conçus dans des termes absolu-
ment identiques soTit déposés en même temps au bureau de
poste. Lorsque des circulair'es de ce genre eont jetées à la
boîte, elles doivent être attachées ensemble. Les circulaires
an moy«n du clavigraphe (typewidter) doivent être affran-
chies comme lettres.
Les objeits divers doivent être enveiloppiés de manièrre à
être facilement examinés. La limite du poids est de 5 Ibs.
3. Les patrons et 1«« échantillons: port, 1 cent par 2 onces
ou fraction de 2 onces, limite de poids, 3 Ibs; devront être
enveloppés avec sfireté et faciles à examiner; pour la farine
184
et oibjeta de la aorfce, on devra se «ervir de iboîte» eit d« mm»
en toile; pour les objets en vejre, de« boîtes eai métal ou en
boi«.
Les envoie de t>lié oomme échantillons ne doivent piîus peser
au delà de 8 onces, et doi/v€nt être des échantillons "bona
fide".
Objets de 3e Classe pour les Etats-Unis.
Comprenant les livres: port, 1 cent pair 2 onoea; mais un
aflfiranehissement d'au moins 5 oents est n&ceBBaipe pour lee
papiers légaux ou commerciaux et de 2 cents pour le« patrons
et échamtSlons.
lia limite de poids pour les patrons et écliantillona est de
12 onces, et pour autres objets dans cette classe, de 4 Ibs
et 6 onces.
4e Classe. — Comprend les articles non passibles de port
moins élevié. Le port est d'un cent par once ou par fraction
d'once. Limite du poids, 5 Ibs pour le Canada, et de 4 Ibs et
6 onces pour les Etats-Unis, 2 pieds de longueur et 1 pied de
hauteur ou largeur. Les objets qu'on prétend être de la 4e
classe doivent être arrangés de manière à ce qu'on puisse
facilement s'assurer de leiir contenu. Les paquets de 4e ©las-
se, comprenant des graines, boutures, racines, greffes, peu-
vent être expédiés aux Etats-Unis, au taux de 1 cent par
once, mais le contenu sera passible d'inspection et de droits
de douane aux Etats-Unis.
Les boîtes fermées contenant du poisson, du homard, des
légumes, des viandes, etc., dont les étiquettes indiquent clai-
rement le contenu, étant dans les conditions de sûreté vou-
lues, peuvent être transmises en Canada comme objets de
4e classe, mais rien de cacheté ne peut être ainsi transmis
aux Etats-Unis. Les liquides, les huiles et les Bubstanees
grasses peuvent être transmis en Canada et aux Etats-Unis
comme objets de 4e classe, quand ils sont déposés dans les
conditions de sûreté exigées. Les clichés sont inclus dans
cette classe. Un paquet de 4ô classe insuffisamiment affran-
chi sera taxé du double du port dû pour le Canada; l'affran-
chissement doit être complet pour les Etats-Unis.
LISTE DBS PRINCIPAUX ARTICLES TAUX POUR LE TAUX POUR LES
TRANSMIS PAR LA POSTE CANADA.
AVEC TARIF,
Actes 2 par 1 oz.
Boutures (c) 3 par 1er 4 oz.
Bulbes (o)2parler4oz.
Calendriers 1 par 2 oz.
Cartes géographiques mouttes
ou non montées.,., 1 " a "
Cartes de Noël ,. 1 " 9 "
Cartes do Visite 1 " 3 "
Cartes Postales lo chaque
Cartes Postales, en lots, non
adressées 1 par 3 os.
Catalogues 1 " 3 "
par 3 0Z-'
i< 1 II
1
o chaque.
1 par 2 CE.
1 " a «'
TAUX POUR TOUS
AUTRES PAYS.
\ par 3 oa. •
Paquet Poste.
Il II
1 par 3 os.
1 " a "
1 " a «'
1 " 3 "
ac chaque.
1 par 3
1 II a
oa
186
Oircnlairei Impriméei
(b) ClrcnlaireB produites par
un procédé mécanique . . .
Clichés (Electrotypes)
Ootes de Banquiers, Courtiers,
imprimées
Dessins
Documents légaux .
Echantillons de Botanique et
d'Entomologie ....
Echantillons.
Exposition (Billets d'Entrée)
Epreovei typographiées
Feuilles Tolantes
Fleur» nsto relies
fermai imprlmiei (Papeterie)
tjralnes .
Gravures ....
Greffes
Huile
Lettres de Villes
LETTRES
'• recommandées, 5c
additionnels
Listes d'ElecteurB(imprimées)
Listes d'Electeurs écrites ou
partiellement écrites .... .
Lithographies
Liquides . .
LiyretB de Banques
Livrets de Sociétés de Cons-
truction, Prêts et Placements
LlTres imprimés
Lorgnons
Marchandises
Manifestes de Douane
Manuscrits de livres on Joui'
naax
Musique..
" Livres d'Instruction
Pamphlets . .
Papiers de Commerce
Papiers d'Examen
Patrons . .
Plans sans spécifications . . .
Plane avec spécifications
Publications périodiques.
Photographies
Polices d'Assurance .. ..
Prix courants (Imprimés) .
Racines
Rapports de Municipalités .
Substances grasses.
Testaments
Talons de Livres de reçus. . .
Terres Microscopes
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Paquet Poste.
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1 «' 2 "
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1 «• 8 «'
Paquet Poste.
1 par S o*.
Paquet Poste.
1 par 2 oz.
Paquet Poste.
Voir le elasse.
'(a)
1
par
2
oz.
Paquet
Poste.
1
par
2
oz. "
1
■ .
2
Il •
1
<c
2
'<
Paquet
Poste.
<•
1
1
par
2
2
01.»
1
9
I<
1
9
1'
1
9
Il •
1
2
t< •
1
2
"la)
1
2
1
2
Il «
,quet Poste.
it (I
par 9 o
<i 2 «
Paqu e' Pos
(•) Un minimam d'affranchissement de 5c eart r^quia, oou-
rrant ainsi 10 onces.
(a) Un minimum d'affranchissement de 2c est reqtdâ, ©ou-
vrant ainsi 4 onces.
(b) Lorsqn'au moins 20 copies sont mises à chaque foia
à la poste.
(e) 1 cent pour chaque quatre once* ou fraction* de quatre
onces additionnelle*.
1813
(d) Les joTiraaux ©t le« publicatioim périodiqu«e puWiés
au Canada pour la Grande-Bretagne, l'Irlande et les colo-
nies, mentionnés sous le titre des Matières de 2e classe, sont
passibles du même port et eoumia aux mêmes règlementÎB que
c«ux pour le Cana/da.
(A) Papiers de commerce; (B) Livres; (C) EchantillonB
pour les pays de l'Union Postale.
Les "Papiers de Commerce" coonprennent toutes les pièces
ou doBuments manuscrits écrits ou dessinés en tout ou eu
partie à la main (excepté les lettres ou communications ayant
le caractère d'une corres.pondance actuelle et personnelle),
les pièces de procédure, les actes de tous genres dressés par les
officiers publies, les copies ou extraits d'actes sous seing
privé, les connaissements, factures ou autres documenta d'un
caractère mercantile, les différents documents de service dea
compagnies d'assurance ou autres compagnies publiques, lee
partitions ou feuilles de musique manuscrites, les manuscrits
de livres ou autres œuvres littéraires, et auitres pa/piers de
même nature.
Les "Imprimés" comprennent les journaux périodique*,
les 'lirres brocbés ou reliés, les papiers de musique, le» cartes
de visite, les cartes- adresse, les épreuves d'imprimerie avec
ou sans les manuscrits qui s'y rapportent, les gravHje», les
photographies (sans verre), dessins, plans, cartes géograplhi-
ques, catalogues, prosrpectus, annonces, avis et circulaires im-
primés, gravés et lithographies.
(A et B) Limite de poids et de grandeur: 5 Ibs pour
le Royaume-Unis, 24 pouces de longueur et 12 pouces de hau-
teur ou largeur, et 4 Ibs et 6 onces pour les autres pays de
! 'Union Postale, 13 pouces de longueur et 18 pouces de hau-
teur ou largeur. Pour ceux ne faisant pas partie de l'Union
Postale, 18 pouces par 18 pouces de largeur et de hauteur.
(G) Royaume-Uni: poids, 5 Ibs; longueur 2 pieds; épais-
seur ou largeur, 1 pied. Liïnites de pesanteur et gran-
deur pour les pays de l'Union Postale, 12 onces; longueur 1
pied, largeur 8 ponces, hauteur 4 pouces.
Les paquets de photographies pour l'Italie, pesant au delà
de 3 1-2 onces, ne peuvent être expédiés que comime colis
postaux.
CHARADE No 9.
Mon premier désigne une personne qui n'est point indiffé-
rente à celle qui parle.
Mon second change souvent en musique, et plus souvent
encore ailleurs.
Mon tout va et vient par les caprices de la fortune.
Voir réponse, page 30.
187
Obj«t8 recommandés.
Tout article expédié par la malle, pour le Canada, les Etats-
Unis et les pays de l 'Union Postale, peut être enregistré eur
paiement de 5 cents en sus du port ordinaire, et l'envoyeur
pourra s'assurer un reçu de livraison de l'objet expédié en
payant 5 cents en bus de l'enregistrement.
Des objets de toute classe peuvent être recommandés pour
le Canada, les Etats-Unis et tout autre endroit de l'Union
Postale, et sur paiement d 'un droit de 5 cents en sus des 5
cents pouj la recommandation, l'envoyeur peut obt»niir un
avi« de réceiption du destinat-aÏTe.
Dédommagement pour pertes d'objets recommandés.
(1) En cas de perte, dans le service postal, d'un objet
recommandé, déposé à la poste au Canada pour être délivré
au Canada, le destinataire, ou à la demande du destinataire,
l'expéditeur, a droit à un dédommagement qui, dans nul cas,
ne devra excéder vingt-cinq dollars, ou la valeur actuelle de
l'objet recommandé perdu, quand la valeur de cet objet est
inférieure à vingt-cinq dollars, à condition que nulle autre
compensation ou remboursement n'ait été effectué pour cet
objet.
(2) Le dédommagement sera payé, pourvu que la perte
de l'objet recommandé soit signalée au département dans
l'intervalle d'une année à partir de la mise à la poste, sur
reçu de déclarations assermentées des personnes intéressées
qui, au meilleur de leur connaissance et bonne foi, établi-
ront : —
(a) que l'objet recommandé a été perdu dans les malles;
(6) que la valeur du contenu était de (montant);
(c) que l'ayant-droit s'appelle (nom).
(3) Aucun dédommagement n'est accordé pour un objet
recommandé qui n'a pas été totalement perdu dans les
postes.
(4) Aucun dédommagement n 'est accordé pour un objet
dont le droit de recommandation n'a pas été acquitté.
Sur le boulevard Saint-Laurent.
— Comment vas-tu î
— Très bien.
— Qu'est-ce que tu deviens?
— Toujours la même chose.
— Qu'est-ce que tu fais?
— Rien.
— N'eu abuse pas!
188
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190
Maison Adrien Maurin
Fondée en 1790
ENCRES, CIRES, COLLES, Etc.
Produits d'une Supériorité reconnue.
LA PERLE DES ENCRES
L'Azuline
Encre fixe Bleu-Noir.
Dune jolie nuance
bleue intense en écri-
vant, tournant de suite
au noir parfait sans
jamais subir de déco-
loration.
La
Syrienne
Encre à Copier sans ri-
vale, d'une belle nuance
violette en écrivant,
donnant quatre à cinq
bonnes copies d'un seul
coup de presse, et deve-
nant ensuite très noire,
aussi bien sur l'origi-
nal que sur les copies.
Cette encre copie plus
de six mois- après l'é-
criture.
Le
XIXe Siècle
Encre fixe Triple-
Noire. Inaltérable et
très intense. Spéciale
pour la Comptabilité.
La
Persane
Instantanément Noire
et Brillante. Spéciale
pour l'Administration.
La
Purpurine
Nouveau C .«^ r m i s,
d'une nuance pourpre
très vive, ne subit
jamais d'altération ; il
reste fluide jusqu'à la
dernière goutte.
Carminée, Bleue, Verte, Violette
et Blanche.
Encres de Couleurs
La SulfOmanganine Encre à marquer le linge
Encres a tampon Anoléiques ?>"' vermaion.
Pour
iolette. Etc.
timbres caoutchouc et métalliques.
Cires à Cacheter, rouges et de couleurs.
Cf\lli> Trkill' Colle céramique s'employant à froid. Adhérence
\_UIHÎ~ I uni absolue sur toutes matières.
DEMANDEZ-LES A VOTRE LIBRAIRE.
La Compagnie J.=B. Rolland & Fils,
MONTREAL
Seuls Agents pour le Canada.
J
191
LA LEGENDE DU TEEFLE A QUATEE FEUILLES.
Dans une petite ville de Bretagne vivait un orfèvre nommé
Yves Legodee. C'était un artiste si habile que de toutes
parts on venait lui acheter ses bijoux.
Yves reçut un jour la visite d'un jeune prince. Celui-ci,
émerveillé par les beaux bijoux que fabriquait l'orfèvre, lui
acheta un collier de perles de grande valeur.
Or, Yves Legodee avait quatre filles. Trois d'entre elles
étaient jolies, mais la quatrième, peu favorisée par le sort,
était laide et contrefaite. Pour la dédommager un peu, son
père voulut qu'en plus d'une dot égale à celle de ses sœurs,
elle eût l'argent qu'avait rapporté la vente du collier.
Cette décision fit naître la jalousie dans le cœur des trois
sœurs d'Yvette. Elles n'en laissèrent rien paraître; mais
un jour qu'elles traversaient la forêt, elles poussèrent Yvette
dans une cabane délaissée, où elles l'enfermèrent et l'aban-
donnèrent à son sort.
Yves se désespérait tellement de ne pas voir revenir
Yvette, qu'on craignit pour ses jours. Dans l'intention de
le consoler, sa fille aînée lui mit entre les mains un bijou
que lui-même avait fait et qui représentait un trèfle. — Ce
trèfle, dit-elle, n'a que trois feuilles, comme à lui il te reste
trois filles.
Le jour de la disparition d'Yvette, le jeune prince qui
avait acheté le collier de perles et qui se nommait Hector
de Karnach, s'aperçut que son collier avait disparu. Il tra-
versait la forêt, cherchant partout l'objet précieux, quand
il l'aperçut soudain à terre. Heureux il se baissa pour le
ramasser. A ce moment une voix plaintive se fit entendre.
S 'étant approché d'une cabane d'où partait la voix, il ap-
prit de la bouche d'Yvette la mauvaise action qu'avaient
accomplie les sœurs de celle-ci. Ne pouvant la délivrer lui-
même, il quitta la forêt, mais il s'égara et eut quelque peine
à en sortir.
H parvint cependant à retrouver son chemin et se présenta
chez Yves Legodee auquel il annonça que sa fille était re-
trouvée. Fou de joie, Yves voulut partir aussitôt et deman-
da où se trouvait la cabane.
— "Je l'ignore, dit le prince, mais j'ai remarqué tout le
long du chemin des touffes de trèfles à quatre feuilles."
Y'ves Legodee se mit en route aussitôt. H trouva bientôt
une première touffe de trèfles à quatre feuilles, puis d'au-
tres encore qui le guidèrent jusqu'à la cabane où gémissait
la pauvre Yvette.
Ouvrir la porte fut pour l'habile orfèvre l'affaire d'un
instant. L'on peut s'imaginer la joie du père et de la fille
de se retrouver après une aussi pénible séparation.
Yvette, qui avait un cœur d'or, pardonna à ses sœurs. On
dit que la fée Belline, pour l'en récompenser, la transforma
192
lousa
petit à petit en une ravissante jeune fille, et qu'elle ép
le prince Hector de Karnach.
C'est, paraît-il, depuis cette époque que le trèfle à quatre
feuilles a la réputation de porter bonheur.
CRAYONS NOPiTSCH
MINE NOIBE ET GRADUEE
Crayons ordinaires, fiins, superfins, extra-fins, avec ou ssuis
gonune, pour Ecoles, Dessin, Bureaux, ArcUtecture, Topogra-
phie. Crayons "Graphite de Sibérie", indispensables aux
Sténographes pour la reproduotion facile et rapide des signes
de ce système.
Crayons pour Charpentiers. — Crayons h mine de couleur. —
Crayons à copier, etc., etc.
L'excellence de la qualité 4© ces crayons n'est pas surpas-
sée, et leurs prix relativement de bon marché défient toute
compétition.
DEMANDEZ LES A VOTEE LIBBAIBE.
La Compagnie J.-B. ROLLAND &, Fils, iV!ontréa!
Seuls Agents pour le Canada.
Deux amis se rencontrent.
— ^Commont, c'est toi, tu n'es pas mort?
— Pas le moins du monde!
— Tu étais bien bas la dernière fois que je t'ai vu.
— Oui, mais j 'en ai rappelé.
— Comment as-tu fait?
— Je dois ça au hasard: mon médecin est tombé malade.
193
IiA CHARITE.
Quand saint Martin eut coupé son manteau
Et que le pauvre en eut pris la moitié,
Le pauvre saint, de par toute sa peau.
Avait si froid que c'en était pitié.
Satan criait: "Je veux, coûte que coûte,
"Que saint Martin regrette sa sottise!"
Le saint chantait et poursuivait sa route.
Tant que le diable envoya de la bise.
Soufflant, sifflant, le vent le déchirait
Des yeux au ventre et du col aux talons;
Mais saint Martin n'avait pas de regret,
Tant que Satan lui jeta des grêlons.
Ils tombaient durs et drus à n'y pas croire;
Le saint disait: "Il grêle sur ma tête;"
Mais de sa cape il n'avait plus mémoire.
Tant que Satan fit neiger la tem,pête.
"Je veux qu'il pense à son manteau perdu!"
Satan fit tant de neige et de brouillard
Qu'enfin le saint se disait: "J'aurais dû
"Donner ma cape entière au bon vieillard."
Les oiseaux morts de froid gelaient sur place.
"Je veux qu'il tombe et que sou cheval crève,
"Et saint Martin dormira sur la glace!"
Le saint tomba, dormit, et fit un rêve:
L'Enfant Jésus, au mUieu des élus,
S'enveloppait, avec un air vainqueur.
Du pan de drap que le saint n'avait plus,
Et saint Martin eut chaud dans tout son cœur.
E. Harancourt.
LOGOGKIPHE No 5.
Lecteur, sur tous mes pieds je ne suis qu'une erreur.
Si tu m 'êtes la queue, ce qui te reste exprime
Un sentiment qu'on a pour un homme sans cœur;
C'est le contraire, enfin, d'un sentiment d'estime.
Si de ma tête aussi tu fais suppression,
Je signifie, lecteur, que l 'on est sous le charme,
Qui peut nous entraîner jusqu'à la passion
Et nous faire plus tard verser plus d 'une larme.
Voir réponse, page 44.
194
Cour Criminelle
Chefs-lieux
Arthabaska . . . Arthabaska
1
Beauce St-Joseph. .
Termes
Greffiers de la Cour
22 octobre chaque année . . P . -H . Côté
20 mars A'ézina & Ferron
Beauharnois ..IValleyfield '1er février S. -A. Brodeur
Bedford ;Sweetsburg 1er lundi d'octobre Léonard & Noyés
Chicoutimi
Percé
New-Carlisle
Chicoutimi
Gaspé
Iberville St-Jean
Joliette Joliette
Kamouraska. .
Montmagny. . .
Fraserville . . .
Montmag^nj'. .
Montréal. .
Ottawa. . . ,
Québec
Richelieu.
Rimouski.
Montréal..
HuU
Québec. . . .
Sorel
Rimouski . .
22 janvier F.-X. Gosselin
15 octobre Alph . Garneau
20 janvier IG.-F. Maguire
22 octobre ; Alphonse Morin
15 septembre chaque annéelDucharme & Rivest
5 décembre l^ "^ ' P^'^^*'^""
5 avril A.-J.-C. Beaubien
1 mars.l juin, 10 sept. ,2 nov. Sicotte&Lafontaine
6 mars Grondin & Kearney
10 avril et 10 octobre Pouliot &Chênevert
14 janvier
Saguenay. . .
St-François .
St-Hyacinthe..
Terrebonne. . . .
Trois-Rivières.
Murraj-Bay . . . .
Sherbrooke
St-Hyarinthe. . . .
Ste Scholastique.
Trois-Rivières. . .
22 mars.
4 juillet
1er octobre
19 juin. ...
10 janvier .
1er mars. .
Cardin &
de Graodpré
Letendre &
Chamberland
J.-A. Martin
G.-L. de Lottinville
Roy & Beauregard
Grignon & Fortier
Alfred Désilets
Au café.
— Garçon, regardez donc comme le malaga que voua me
versez est trouble.
Le garçon, froidement:
— L'Espagne est si agitée en ce moment!
Que de gens resteraient muets s'il leur était défendu de
dire du bien d'eux-mêmes et du mal d 'autrui!
195
CoLR Slpérielre
Juges
Salaire
L'hon. sir F. Langelier, cf. SS.TOO
F.-X. Lemieux.... 7.000
" J.-C. McCorkiU... 7.000
" Albert Malouin.... 7.000
" L.-J. Cannon 7.000
sirM.-M.Tait.fAc/.' 8,000
C.-P. Davidson.. . 7.000
Louis Tellier .... ! 7,000
" J.-S. Archibald t 7.000
S. Pagnuelo. ... ' 7,000
T.-H. Fortin I 7,000
' John Dunlop .... , 7,000
" Eug-. Lafontaine.. 7,000
" N. Charbonneau.. . 7,000
" Ed.Guerin 1 7.000
" H.-C.St-Pierre.... 7,000
" Chs-C.deLorimier.' 7,000
J -E. Robidoux....! 7,000
Phil. Oemers.. .. [ 7,000
C. Archer I 7,000
" R.-.\.-E.Gre nshields' 7,000
'• C. Laurendtrau 7.000
R.-S.Cooke 5.000
" F. -S. Tourigrny... 5,000
M. Hutchinso.i 5.000
" Art. CUobensky .... 5,000
" H.-C, Pelletier 5,000
" L.-N. Champagne. 5,000
P.-G. Martineau,. 5.000
W -W. Lynch 5,000
A.-A. Bruneau ... 5.000
Bl. Letellier 1,500
i
" Aug. Tessier . . 4,500
L.-R. Roy 1 5,000
F.-O. Dugas . .. ' 5,000
W. Mercier \ 5,000
D. Monet | 5.000
C. Pouliot 5,000
" Ernest Cimon i 5,000
RÉSIDENCE
Québec.
- Montréal.
Districts
Québec
Montréal
Trois-Riviéres
\^Troi*-
I Rivières.
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VSherbrooke . . St-Frant;ois
[Québec
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St-Hyacinthe .
Knowlton
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Joliette
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Saint-Jean . . . .
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Beauce et Montmagny ^-'
Ottawa
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Bedford
Richelieu
Saguenay et Chicoutimi
Gaspé
Rimouski
. Jolietle
. Beauharnois
. Iberville
.\rth.ibaska
, Kamouraska
Apprends par exemple d 'autrui ce que tu dois faire et ce
que tu dois éviter. La conduite des autres noua sert de leçon.
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OOUS BUFKBME DU CANADA.
(Siège ft Ottawa).
La plus haute cour en Canada est connue sous le nom de
GouT Suprême du Canada. Elle exerce aussi une juridiction
d'appel dans tous les cas d'élections contestées et peut faire
un «xamen et un rapport sur tout bill privé ou sur toute pé-
tition demandant l'adoption d'un bill privé ou requête. Elle
a juridiction dans tous les cas de contestation entre les pro-
vinces et la Puissance du Canada et entre les provinces elles-
mêmes, à la condition, toutefois, que la Législature adopte
un acte accordant telle juridiction.
La Cour Suprême est composée d'un juge en chef et de cinq
juges puînés. On peut toujours en appeler de la décision de
la Cour Suprême, excepté dans les cas criminels, au comité
judiciaire du Conseil privé en Angleterre, la plus haute cour
de l'Empire; dans ces cas, les jugements sont toujours dé-
cisifs.
L'hon. sir Chs. Fitzpatrick, juge en chef ($10,000).
Juges puînés, ($9,000 chacun).
L'hon. Désiré Girouard. r Régistraira, —
' ' sir L. H. Davies, K.C.M.G. E.-E. Cameron, CE,
" John Idington, <
' ' Lyman-P. Duff, Rapporteur, —
" Francis-Alex. Anglin. V C.-H. Masters.
JXJDIOATUEE DE LA PEOVINOB DE QUEBEC.
Conr du Baac du Bol.
L'hon. sir L.-A. Jette, juge en chef, ($8,000).
L'hon. N-W. Trenholme | j^ .^, fh'hon K. Archam-
" J. Lavergne, V fii7nr\n\ i heault.
" A.-G. Cross. J ^'000)- \ " H.-G. Carroll.
OOUB DE OIEOUIT DE LA PROVINCE DE QUEBEC.
District d'Arthabaska. — Siège à Arthabaska. tous les mois
au choix du juge, sauf juillet et août. A Inverness et à
Drummondville, 4 fois par année.
District de Beauce. — Siège à Saint-Joseph de la Beauce, du
20 au 21 de chaque mois, sauf avril, juillet et août. A
Salnte-Hénédine, le 14 mai et 22 novembre. A Lambton,
le 23 janvier, juin et septembre. A Lac Mégantic, le 25
janvier, juin et septembre.
District de Beauhamois. — Siège à Valleyfield, du 10 au 12
des mois de janvier et septembre; du 8 au 9 mars, juin et
octobre; du 1er au 3 avril, mai et décembre; du 2 au 4 no-
vembre. A Sainte-Martine, pour le comté de Châteauguay,
du 5 au 6 mars, juin et octobre. A Huntingdon, pour le
comté de Huntingdon, du 1er au 4 mars, juin et octobre.
199
District de Bedford. — Siège à Sweetiburg, le deuxième lun-
di et les quatre jours juridiques suivants de chaque mois,
sauf juillet et août. A Waterloo, pour le comté de Shef-
ford, les 26, 27 et 28 janvier, avril, juin et octobre. A
Knowlton, pour le comté de Brome, les 28 et 29 mars, mai,
septembre et décembre. A Bedford, pour le comté de Mis-
sisquoi, les 26 et 27 février, mai, septembre et novembre.
A Fambain, pour le comté de Missisquoi, les 29 et 30 jan-
vier, avril, juin et octobre.
District de CMcoutimi. — Siège à Chicoutimi, le 2e mardi de
chacun des mois de janvier, mars, mai, juin, octobre et dé-
cembre. A Eoberval, le lundi, suivant l'époque fixée ci-
dessus pour Chicoutimi, de chacun des mêmes mois de jan-
vier, mars, mai, juin, octobre et décembre.
District de Gaspé. — Siège à Percé, pour le comté de Gaspé,
du 2.5 au 28 janvier, du 3 au 6 février, du 26 au 31 mai, et
du 10 au 15 octobre. A Sainte-Anne-des-Monts, du 1er au
8 mars. A Rivière-au-Renard, du 16 au 21 juillet, du 18
au 21 septembre. A Amherst (Iles de la Magdeleine), du
27 juin au 26 juillet, du 23 août au 1er septembre. A New-
Carlisle, pour le comté de Bonaventure, du 11 au 14 jan-
vier, du 10 au 14 juin et du 27 an 30 septembre. A Carie-
ton, du 12 au 20 février, du 26 au 28 juillet et du 3 au 5 no-
vembre. A Matapédia, du 22 au 25 février, du 30 juillet
au 1er août et du S au 10 novembre.
District d'IbervUle. — Siège à Saint-Jean, les 3 jours juri-
diques, samedis exceptés, qui suivent le 9 de chaque mois,
sauf janvier, juillet, août et septembre. Pour le comté
d'Iberville, à Iberville, le 15 des mois de février, mai et
octobre. Pour le comté de Napierville, à Napierville, le
17 des mois de février, mai et octobre.
District de JoUette. — Siège à Joliette, lee mercredi, jeudi
et vendredi, suivant le terme de la Cour Supérieure, à cha-
que mois. A Berthier, le 3e mardi qui suit le 1er lundi de
chaque mois. A l'Assomption, les 3e jeudi et vendredi qui
suivent le 1er lundi de chaque mois. A Salnt«-Jalienne,
pour le comté de Montcalm, le 4e mardi qui suit le l«r
lundi de chaque mois. Les mois de juillet et août exceptée.
District de Kamouraska. — Siège à Fraserville, les Se lundi
et mardi de janvier, avril et septembre; les 3e lundi et
mardi de juin. A Saint-Jean-Baptiste (Ile-Verte), du 11
au 13 février, juin et octobre. A Kamouraska (village),
du 15 au 17 février, juin et octobre.
District de Montmagny. — Siège à Montmagny, les 4 et 5
de chaque mois, sauf janvier, juillet, août et septembre.
A Salnt-Bapliaël, pour le comté de Bellechasse, les 1er fé-
vrier, avril et octobre. A Saint-Jean Port-Joli, pour 1«
eomté de l'Ielet, les 6 février, avril et octobre.
200
District de Montréal. — Siège à Montréal, du 1er au 20 in-
clusiYement de chaque mois, sauf juiEet et août.
District d'Ottawa. — Siège à HuU, du 25 au 28 de chaque
mois, sauf juillet et août. A Papineauville, du 5 au 9 fé-
vrier, du 11 au 15 mai et du 6 au 10 octobre.
District de Québec. — Siège à Québec, sauf les 4 derniers
jours juridiques de chaque mois et le samedi, tous les au-
tres jours juridiques des mois de février, mars, avril, mai,
juin, octobre et novembre; les jours juridiques suivant le
9 de janvier et septembre, et ceux précédant le 21 de dé-
cembre.
District de Bichelieu. — Siège à Sorel, du 13 au 15 de fé-
vrier, mars, avril, mai, juin, octobre, novembre et décem-
bre, et du 17 au 19 septembre. A Verchères, pour le comté
de Verchères, du 11 au 13 janvier, du 17 au 19 février,
mars, mai, juin, octobre et novembre, les 20 et 21 septem-
bre. A Saint-François du Lac, pour le comté d'Yamaska,
les 26 et 27 des mois de février, mars, mai, juin, septem
bre et octobre.
District de Kimouski. — Siège à Bimouski, les lundi, mardi,
mercredi et jeudi de la troisième semaine d'octobre; les
vendredi et saoïedi de la deuxième semaine des mois de
février, mars, avril, mai, juin, novembre et décembre.
A Saint-Jérôme de Matane, du 19 au 21 juin et du 7 au 9
octobre.
District de Saguenay. — Siège à Saint-Etienne de la Malbaie,
du 14 au 16 février, du 22 au 24 juin, du 1er au 3 septem-
bre, du 20 au 22 octobre. A Baie Saint-Paul, pour le comté
de Oharlevoix, du 11 au 13 février, du 20 au 22 mai et du
1er au 3 octobre.
District de Saint-FraMçois. — Siège à Sherbrooke, le 1er
mardi et les 2 jours suivarfts de chaque mois, sauf juillet
et août. A Stanstead, du 18 au 20 février, juin et octobre.
A Coaticook, du 22 au 24 février, juin et octobre, A Dan-
ville, du 21 au 23 janvier, mai et septembre. A Cookshire,
pour le comté de Compton, le 25 janvier, mai et septem-
bre. A Richmond, du 18 au 20 janvier, mai et septeonbre.
A Ham Sud, pour le comté de Wolfe, du 15 au 17 février,
juin et octobre. A Lac Mégantic, le 3 de février, mai et
le 15 octobre.
District de Saint-Hyacinthe. — Siège à Saint-Hyacinthe, les
2 premiers jours juridiques de chaque mois, sauf janvier,
juillet, août et septembre. A MarieviUe, pour le comté de
Rouville, les 25 et 26 de février, avril, juin, octobre et 26
décembre. A Acton, pour le comté de Bagot, les 27 et 28
février, avril, juin, octobre et décembre.
201
District de Terrebonne. — Siège à Sainte-Scholastique. les
premiers jeudi et vendredi de février, avril, juin, octobre
et novembre. A Saint-Jérôme, pour le comté de Terre-
bonne, les deuxièmes mercredi, jeudi et vendredi de fé-
vrier, mars, avril, juin, octobre et novembre. A Lachute,
pour le comté d 'Argenteuil, le deuxième lundi de février,
avril et octobre.
District des Troii-Eivières. — Siège aux Troia-Eivières, du
13 au 15 de chaque mois, sauf janvier, juillet et août. A
Louiseville, pour le comté de Maskinongé, le» 1er et 2 de fé-
vrier, avril, juin, octobre et décembre. A Nicolet, pour le
comté de Nicolet, les 10 et 11 de février, avril, juin, octo-
bre et décembre. A Grand 'Mère, pour le comté de Cham-
plain, les 6 et 7 de février, juin et octobre.
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A PROPOS DES CHAUVES.
Un savant allemand a entrepris de réhabiliter les chauves.
Pour les consoler sans doute de leur malheur, il leur donne à
entendre que n'est pas chauve qui veut, et que c'est un signe
d'intelligence.
Pour nous convaincre, il cite l'exemple qu'il prend au
règne animal. "Voyez le mouton, dit-il; sa force de pensée,
au lieu de percer le crâne, s'émousse dans un flot de laine
bouclée; là grossièreté obtuse de l'ours s'encrasse dans les
poils de sa fourrure; mais les bêtes intelligentes, c'est le
chauve serpent, c'est l'éléphant à la peau nue, c'est le vau-
tour qui n'a pas de plumes, du moins au cou."
Le savant dit encore: "Les sommets des montagnes éle-
vées ne sont-ils pas dénudés, tandis que les hauteurs médio-
cres se couvrent d 'herbes!"
Chauves, consolez-vous!
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Trols-Rlvlôres.
Vaudreuil.
"Verchères.
Ham-Sud.
HuU.
St-Frangois du
liSe.
Inspecteur des Bureaux: L.-P. Duhamel, L'Assomption.
Par proclamations du Lieut.-Gouverneur et publiées dans
la "Gazette Officielle" de Québec, les bureaux d'enregistre-
ments qui suivent sont maintenant régis d'après les disposi-
tions de l'Acte de Québec, 57 Victoria, chapitre 41, savoir:
— Hoohelaga et Jacques-Cartier, Montréal-Est, Montréal-
Ouest, Québec, Saguenay, Ile d'Orléans.
Par proftlamaAion du Lieutenant- Gouverneur publiée dans la
"Gazette Officielle" de Québec, en date du 2 juillet 1904,_leB
bureaux d'enregistrement de Hocbelaga et Jacques-Cartier,
Montréal-Eet et Montréal-Ouest, d'âpre les dispoeitione de
a 'Acte de Québec, 4, Edouard VII, cb*pitre 44, fejmenit dia-
que jour, les dimanchee et fêtes d 'o-bdlgaition exceptés, à 3
h. p. m.
805
"L'Association des Régistrateurs de la Province de Qué-
bec", fondée en 1884, se compose de 55 Régistrateurs dési-
gnés par un astérique (*) au tableau ei-dessus. Ses officiers
pour l'année 1909-1910 sont: MM. P. Contant, président;
W.-H. Léonard, vice-président; E. Lalonde, secrétaire; A.
Chauret, trésorier; J.-P. Carreau, régisseur.
Le but principal de cette association est l'étude des lois
sur l'enregistrement, l'esprit de corps et d'uniformité dans la
pratique, et par ce moyen, une diminution de 60 p. c. dans le
coût des primes d'assurance, de garantie, pour chaque mem-
bre de cette association seulement.
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ENIGME No 8.
Enoncez trois lettres de l'alphabet, et vous aurez le mot de
cette énigme:
C'est la solitude animée.
Loin des cités, une cité.
Un petit monde où la pensée
S'enflamme et devient charité.
Voir réponse, pag« 46.
20f
IiOIS DE CHASSE ET DE PECHE POUE LA PROVINCE
DE QUEBEC
1, GEORGE V, CHAPITRE 18.
Loi amezLdajit la Loi de la chass* de Québec.
("Sanctionnée le 4 juin 1910").
AA MAJESTE, de l'aivia ot du c(>n«e.ntemen)t du Ooii«eil
iégislatdf ©t de l'Assemblée législative d© Québec, décràte ce
qui suit :
1. L'article 1399 des Statuts refondus, teJ qu'édicté par la
loi 62 Vict<vria, chapitre 24, section 1, et amendé par lee lois
2 Edouard VII, chapitre 14, section 1; 3 Edouard Vil, cha-
pitre 23, section 2, et 8 Edouard VU, ohapitre 19, secition 2,
est de noureau amendé en en remplaçant le paragraphe 1 par
le suivant:
"1. Le castor en aucun temps jusqu'axi premier novembre
1912 pour la zone No 1, et après cette date, entre le premier
jour d'avril et le premier jour de novembre de chaque
année. ' '
2. L'article 1400 des Statuts refondus, tel qu'édicté pax la
loi 62 Victoria, chapitre 24, section 1, et amendé par les lois
1 Edouard VU, chapitre 12, section 2; 2 Edouard VII, cha-
pitre 14, section 2; 3 Edouard VII, chaipifcre 23, Siection 3, et
6 Edouard VII, chapitre 19, section 3, est de noureau amendé
en insérant, après le mot: "espèce", dans la deuxième ligne
du paragraphe "b", le mot: "excepté".
3. L'article 1400a des Statuts refondus, tel qu'édicté par
la loi 1 Edouard Vn, chapitre 12, section 3, ©t remplacé par
les lois 3 Edouard Vil, chapitre 23, section 4, et 6 Edouard
VU, chapitre 19, section 4,vest de nouveau remplacé par le
suivant :
"140Oa. H est défendu d'acheter ou de vendre, d'exposer
en vente ou d'avoir eu sa possession, avec l'intention de la
vendre, aucune perdrix grisie ou de savane, avant le ppemier
jour d'octobre 1912.
Toute livraison de telle perdrix faite autrement qu'à titre
purement gratuit constitue une vente, ©t toute acceiptation
de telle perdrix autrement qu'à titre purement gratuit cons-
titue un achat, dans le sens de cette disposition.
Si une telle perdrix est trouvée en la possession d'un ©om-
merçant ou d'urne personne vendant ou ayant en sa posses-
sion, pour des fins de vente, des denrées ou des produits, la
preuve que ce ceosamerçant ou cette personne n'a pas cette
perdrix en sa possessioji avec l'intention de la readre, eet à
la charge iu coanmer^nt ou de la personne qui l'a en sa pos-
session.
207
Tout© contravenition aui disposition* du présent aitiele
rend celui qui en est trouvé coupable passible, pour une pre-
mière infraction, j 'une amende de $2.00 au plus, et de $1.00
!tu moins, et des dépens, par chaque tête de perdrix; pour
une deuxième infraction, d'une amende de $10.00 au plus et
de $5.00 au moins par chaque tête; pour une troisième in-
fraction et toute récidive, de la même amende que pour la
deuxième infraction, et d'un emprisonnement de trente jours
au moins et de trois mois au plus, a^'ec dépens dans tous
les cas."
4. L'article 1401a des Statuts refondus, tel qu'édicté par
la loi 62 Victoria, chapitre 24, section 1, est amendé en 7
ajoutant l'alinéa suivant:
"Cependant, lorsqu'il s'agit de l'orignal, du caribou et du
chevreuil, le propriétaire, possesseur ou fermier, sera tenu de
produire, dans les quinze jours qui suivront le joiir où il
aura chassé, tué, pris ou détruit auciin de ces animaux, une
déclaration solennelle au département de la colonisation, des
mines et des pêcheries, attestant que les susdits animaux
causaient ou menaçaient sérieiisement de causer des domma
ges aux biens meubles et immeubles."
5. L'article suivant «?t inséré dans lee Statuts refondus
après l 'article 1402c, tel qu 'édicté par la loi 6 Edouard VIT,
chapitre 19, section 8:
"1402d. Les chefs d'exploitation de bois, lea entreiprenetiTe
et sous-entrepreneurs de coupe de bois seront tenus responsa-
bles de toutes violations de la loi de la cha«se concernant
l'orignal, le caribou ert le clievreuil, commises par les hom-
mes sous leur contr&le.
Cependant, cette responsabilité n'est pas encourue si la
personne qui y est assujettie prouve qu'elle n'a pu empêcher
les faits reprochés. ' '
6. L'article 1407 des Statuts refondus, tel qu'édicté par la
loi 62 Victoria, chapitre 24, section 1, et remplacé par la loi
6 Edouard Vil, chapitre 19, section 12, est de nouveau rem
placé par le suivant:
"1407. Toute personne trouvée coupable d'avoir eu ou
d'avoir actuellement en sa possession, en sa garnie, ou sous
ses soins, les objets ainsi confisqués ou passibles de l'être,
est, dans chaque cas, passible d'une amende de paa moins de
ringt-cinq piastres, mais de pas plus de deux cents piastres,
pour la première offense ; pour la deuxième offense, de pas
moins de cinquante ert de pas plus de cinq cents piastres, et à
défaut de paiement immédiat, à un emprisonnement de pas
moins d'un mois et de pas plus d'un an dans la prison com
mune du district dans les limites duquel la contravention a
eu lieu ou la «dsie «t la conflacation ont été opérées, avec dé-
pens dans tous les cas.
Z08
n est disposé de &»tt>e «.Hi«ade tel que prôsonùt par i'ftrtiole
1410. ' '
7. L'aiitiele 1410 des Statut» refondua, tel qu'édicté p*r la
loi 62 Victoria, chapitre 24, section 1, ©t remplacé par ia loi
6 Edouard Vil, chapitre 19, eection 16, est amendé en y ajou-
tant l 'aliniéa suivant :
"1/68 chefs d'esploitation de bois, les entPepremeuiB et
sous-entrepreneurs de coupe de bois mentionnés dans l'article
1402d tombent sous le coup de cet article dans la mesure y
indiquée. ' '
8. La présente loi entrera en vigueur le jour de sa sanc-
tion.
LOI DE CHASSE DE QUEBEC
La province de Québec est divisée en deux zones appelées
respectivement Zone No 1 et Zone No 2.
La Zone No 1 comprend toute la province, moins cette par-
tie des comtés de Chicoutimi et de Saguenay, à l'est et au
nord de la rivière Sa^uenay,
La Zone No 2 comprend cette partie des comtés de Chicou-
timi et de Sa^uenay, à l'est et au nord de la ri-vièire Sa-
guenay.
DES PEOHIBITIONS DANS I.A ZONE No 1.
lo Ongual, Chevreuil et Caribou,
"1396. Prohibition de chasser;
Il est défendu:
1. Le chevretiil et l'orignal;
De chasser, tuer ou prendre le chevreuil et l'orignal, emtre
le premier jour de janvier et le premier jour de septembre de
chaque année; sauf dans les comtés d'Ottawa et de Pontiac,
où il est défendu de les chas»er, tuer ou prendre, entre le pre-
mier décembre d'une année et le premier octobre de l'année
suivante :
2. Le caribou;
De chasser, tuer ou prendre le caribou, entre le premier
jour de février et le premier jour de septembre de chaque
année ;
3. CMeus pour cbasser l'orignal, etc. Exceptions;
De se servir de chiens pour chasser, tuer ou prendre l'ori-
gnal, le caribou ou le chevreuil; mais il est permis de chas-
ser, tuer ou prendre ainsi le chevreuil (red deer) depuis le
vingt octobre jusqu 'au premier novemibre de ©li<aque année;
209
i. BAvages, etc.;
De chasser, tuer oa prendre l'orignal ou le clievreuil dans
les "ravages" d'hiver ("yarding") de ces animaux ou en
profitant de la croûte de la neige ("crusting") ;
6. Faons;
De chasser, tuer ou prendre, en quelque tempe que ce eoit,
des faons ou broquarts, c'eat-à-dire les petit*, jusqu'à l'âge
d'un an, des animaux mentionnés dans les paragraphe» 1 et 2
de cet article;
6. Femelle de l' orignal;
De ehiisser, tuer ou prendre en quelque temps que ce soit,
la fiemelle de l'orignal. (S. E. Q., 1396; 52 Y., ch. 19, art 1;
59 V., oh. 20, art. 1; 3 Ed. VH, ch. 23, art. 1.)
"1397. Transport de l'orignal, etc., prohibé.
11 est défendu aux compagnies de chemina de fer, de ba-
teaux à vapeur et autres, ainsi qu'aux rouliera publics, de
transporter ou d'avoir en leur possession l'orignal, le caribou,
le chevreuil, en tout ou en partie, on la chair, la tête et la
peau verte d 'aucun de ces animaux, à moine qu 'il n 'y eoit
attaché un coupon ("tag") émis par le département de la
Colonisation, des Mines et des Pêcheries, autorisant ce traitô-
port."
2. Id. après les 15 premiers jours de la proMbitlan.
D est défendu aux compagnies de chemins de fer, de ba-
teaux à vapeur et autres, ainsi qu 'aux rouliera publics, aprèe
les quinze premiers jours de la date de prohibition, d« trans-
porter l 'orignal, le caribou, le chevreuil, la chair ou la tête,
en tout ou en partie, ou la peau verte d'aucun de ces ani-
maux. ' '
3. Exception, si l'orignal, etc., a été pris dans une autre
province.
Les deux paragraphe^ précédents ne s'appliquent pas au
transport de l 'orignal, du caribou et du chevreuil ou de la
chair, en tout ou en partie, ou de la tête et de la peau verte
d'aucun de ces animaux, s'il y est attaché un affidavit attes-
tant qu'ils ont été tués ou pris dans une autre province de
la puissance du Canada, en conformité des lois de cette pro-
vince ou dans un des Etats-Unis d'Amérique.
4. Paquet, etc., confectionné de manière à lodiquar le
contenu.
Tout sac, paquet ou coffre, toute boîte ou valise ou tout
autre réceptacle servant à transporter le gibier doiven/t être
confectionnés de manière à faire voir leur contenu et la des-
cription de leur contenu. Les nom et adresse du propriétai-
re y doivent être indiquée but une étiquette à cet effet.
ne
6. Pénalité.
Toute compagnie de chemiix de fer, de bateaux à rap»iir
ou autres, ou les rouliers publics ou tout autre personne fa
vorisant, de quelque manière que ce soit, la contravention à
cet article, est passible d'une amende de dix piastres au
moins et de vin^-einq ipiastres au plus pour chaque infrac-
tion et les dépens.
6. Permis de transport peut être accordé par le ministre.
Néanmoins, il esL loisible au m.inistre de la Colonisation,
des Mines et des Pêcàeries d'accorder, en tout temps, des
permis de transport lorsqu 'il a été prouvé, à sa satisfaction,
que l'orignal, le caribou ou le dievreuil ou partie d'ieeux,
que l 'on désire transporter, ont été pris ou tués dans vn
temps où la chasse en est permise e^ d 'une manière légale.
7. Honoraire des permis.
Pour tout permis, ou coupons mentionnés dans cet article,
il peut être exigé un honoraire dont le ministre fixe le mon-
tant, suivant les circonstances, mais qui ne doit paa excéder
cinq piastres. (6 Ed. YII, oh. 19, art. 1).
"1398. Nombre des animaux qui peuvent être tués. —
Permis autorisant d'en tuer un plus grand nombre. — Pro-
vlao.
Nul ne peut chasser, tuer ou prendre vivants, pendant uine
saison de chasse, plus d'un orignal, deux chevreuils et deux
caribous.
Le ministre peut néanmoins, s'il le juge à propos, accorder
à toute personne domiciliée dans la province, sur paiement
d'un honoraire de cinq piastres, un permis l'autorisant à
chasser, tuer ou prendre vivants au plu» trois caribous et
trois chevreuils additionnels.
Toutefois, le ministre peut dispenser du paiement de l 'ho-
noraire ci-dessus tout colon de bonne foi ou tout eauvage,
dont la pauvreté lui est démontrée d'une manière satisfai-
sante, et qui a besoin de ce gibier connne un moyen de sub-
sistance pour lui-même et pour sa famille." (S. R. Q., 1398;
59 V., ch. 20, art. 1; 1 Ed. Vn, ch. 12, art. 1).
2o Castor, Vison, Loutre, Martre, Pékan, Lièvre, Ours, Bat
Musqué, etc.
"1399. Défense de chasser:
n est défendu de chasser, tuer ou prendre:
1. Le castor;
Le castor, en tout temps jusqu'au premier novembre 1912
pour la zone No 1, et après cette date, entre le premier jour
d'avril eit le premier jour de novembre de ch&qtie année"
(1 Geo. V, ch. 18, art. 2).
■u
2. lie Tison, «te.;
Le vison, la loutre, 'la laajtre, le pékan, le renard et le oihat
aau)vage, entre 1« premier jour d'avril et le premier jour de
novembre de chaque année. Cependant, il est permis en tout
temps de chasser, tuer ou prendre les variétés de renards
c-onnus flous le nom de renarcLs jaunes ou rouges.
3. Le llëTte, etc.;
Le lièvre, entre le premier jour de février et le p^remior
jour de décembre de chaque année, et l'ours entre le premier
j-Dur de juillet et le vingtième jour d'août de <5liaque année.
(6 Ed. Vn, eh. 19, art. 2).
4. Le rat masQué ;
Le rat mxisqué en aucun temps de l'année, excfl^pté dans le
mois d'avril. (6 Ed. VII, ch. 19, art. 2).
6. Rapport au ministre par personne faisant le commerce
de fourrures ;
"Toute compagnie, société ou personne faisant le commer-
ce de fourrures qui, en vertu de quelqn'une des dispositions
de cette loi, a chassé ou fait chasser les animaux à fourrures
ou une espèce quelconque des animaux à fourrures mention-
nés dans cet article, est tenue de faire rapport dans les quinze
premiers jours da mois de ma.i de chaque année, au ministre
de la Colonisation, des Mines et des Pêcheries, de la quanti-
té et de l'espèce de ces animaux qu'elle a tués ou achetés,
ou mis sur le marché dans la province de Québec." (6 Ed.
VU, ch. 19. art. 2).
So Bécasse, Bécassine, Perdrix, Canard Sauvage, Macreuse,
Sarcelle, etc.
"1400. Défense de chtuner:
D est déifendu:
1. De chasser, tuer ou prendre:
(a) La bécasse, etc.;
Les béca&ses, les bécassines, les pluviers, les conrlia, les
chevaliers et les maubèches, entre le premier jour de février
©t le premier jour de septembre de chaque année; les perdrix
grises et de savane, entre le quinzième jour de décembre et
le premier jour de septembre de chaque année, et les perdrix
blanches (ptarmigan) entre le premier jour de février «t le
premier jour de novem,bre de chaque année;
(b) La macreuse, etc.;
"Les macreuses, les «•xcellee ou les canards sauvages d'au-
cune espèce, excepté les harles (becs-scies), les huards et les
goélands, entre le premier jour de majs d'une sjinée et le
premier jour de ««ptembre de 1* même année." (6 Ed. VU,
oh. 19, soi. 3).
2ia
(c) Dé(feiiui« de ebaoBer peaidant certaines benrec
En tout temps de l 'année, une heure après le coucher du
Boleil ©t une heur© avant Bon lever, d'aucune manière, Ut bé-
casse, la bécassine, la iperdrix ou les maoreueee, earceUee ou
canarde sauvages, d'aucune «apèce; ©t durant cee heures pro-
hibées, il est légalement diéfendu de gan-der ou d'eipoeer, eoue
aucun prétexte, des leurres ou appelants, eoit prèi d'une ca-
che, d'une embarcation ou du riva^;
2. Bnlèvemeiat des œufs. — Droit de chasser pour la nour-
riture dajis certaines parties de la provinoe.
"De déranger, endoonmageT, cueillir ou eaiiaver en. tout
temps, les oBufs d'aucune espèce de gibier à plume. lies vais-
seaux ou chaloupes employés à déranger, cueillir ou enlever
les œufs d'aucune espèce des dits oiseaux, peuvent, ainsi que
les œufs, être confisqués et vendus.
Néanmoins, les habitants de cette partie de la provioce
comprise dans la zone No 2, telle que définie par cette loi, et
ceux du comté d© Giasi>é, peuvent, pour leur nourriture seule-
ment, y chasser, tuer ou prendre les oiseaux mentionnés dans
le paragraphe 6 du présent article en tout temps de l'année
— sauf entre le premier juin et le premier août." (6 Ed.
Vn, ch. 19, art. 3).
"1400a. Achat et vente de perdrix prohibés. — Expres-
sions "vente" et "achat" définies. — Fardeau de la preuve
en certains cas. — Pénalité.
"Il est défendu d'acheter ou de vendre, d'exposer en ven-
te ou d 'avoir en sa possession, avec l 'intention de la vendre,
aucune perdrix grise ou de savane et aucune bécasse avant
le premier jour d'octobre 1912.
Toute livraison de telle perdrix ou de telle bécasse faite
autrement qu'à titre purement gratuit, constitue une vente,
et toute acceptation de telle perdrix ou de teUe béfcaose au-
trement qu'à titre purement gratuit constitue un achat, dans
le sens de cette disposition.
Si une telle iperdrix ou une telle bécasse est trouvée en la
possession d'un commerçant ou d'une personne vendant ou
ayant en sa possession pour des fins de vente des denrées on
des produits, la preuve que ce commerçant ou cette personne
n'a ipas eette perdrix ou cette bécasse en sa possession avec
l'intention de la vendre, est à la charge du coanmerçant <m
de la personne qui l'a en sa possession.
Toute contravention aux dispositions du présent article
rend celui qui em est trouvé coupable passible pour une pre-
mière infraction d'une lameinde de $2.00 au iplus, et de $1.00
au m^oins et des dépens par «haque tête de perdrix et de bé-
casse, seloin le «as; {Mur une deuxième àinfr»etdon, d'une
amende de $10.00 au plus et de $5.00 an moiois pair ethaque
218
tdt«; po»T tm* troisième infraction et toute récidiT*, de 1*
môme amende que pour la deuxième infractdon, et d'un em-
pnfionnôm*nt de trente jours au moins et de troia mois au
pdua, avec dépeua dans tous les cas." (6 Ed. VU, ch. 19,
art. é).
COUT DE IiA LICENCE DE CHAISE.
Jjes personnes non domiciliées dans la Province de Québec
qui ne sont membres d'aucun club dûment incorporé dans la
PTOTinoe $25.00
JL»es personnes non domiciliées dans la Province, membres
actufa de clubs de chasse et de pêche légalement orga-
nisés $10.00
1/es résidents ae la Province qui veulent faire transporter
le gibier ou le vendre (Art. 1414a) 41.00
UN CONSEIL QUI VAUT DE L'OE.
Un batelier, qui n 'avait rien gagné de la journée, se dispo-
sait à rentrer chez lui, lorsqu'un individu le héla pour lui
faire traverser la rivière.
Le trajet effectué, le batelier réclama son salaire.
— Je ne possède pas un sou, répliqua le client, mais, faute
d'argent, je puis vous donner un conseil qui vaut de l'or.
— Je n'ai que faire de conseil, riposta le batelier fort mé-
content. Je ne me nourris pas de l 'air du temps ni de belles
paroles.
— Hélas! tout comme moi, soupire l'autre. Malheureuse-
ment, je vous le répète, je ne possède pas un rouge liard.
Ne pouvant pas tirer de monnaie de son singulier client,
l'homme du bateau dut se résigner à être payé en paroles,
et lui demanda quel était ce conseil, s'il pourrait lui être
utile.
— Vous allez en juger: c'est, mon ami, de ne jamais passer
personne sans vous faire payer d 'avance.
M.
METAGEAMME No 6.
Je suis d'abord, lecteur, une barrière.
Je me transforme en un excellent fruit;
Puis l 'on me voit ou paisible ou guerrière,
Agir dans le silence ou lutter avec bruit.
Toir réponse, page 8S.
214
PECHE
Temps pendant lequel la pêche est permise.
Saumon. — Du Idr mai au 31 juillet; pftohe à la moucbe:
du 2 février au 14 août.
Truite de mer. — Ihi 1er décembre au 31 oebobre.
Ouananiclie. — Du 1er décembre au 30 »«pt«mjbr«.
Truite mouchetée (saJ. fortinaJis). — Du 1er mai au 30
septembre. La pêche à travers la glace est prohibée.
Truite grise (lunge) touladi (lake trout). — Du 2 décem-
bre au 14 octobre.
Achigan (longueur, pas moins de 9 pouces. Bar non com-
pris). — Du 16 juin au 1er avril.
L'Anguille peut être prise dans des nasses et dans des éclu-
ses, mais ne peut l'être de manière à l'empêcher entièrement
d'arriver à d'autres nasses.
Les mailles des filets ne doivent pas avoir moins d'un pou-
ce et un huitième, et le poisson moins de 30 pouces.
L'anguille ne peut être prise au dard ou au flambeau, du-
rant les mois d'octobre et de novembre, dans les eaux fré-
quentées par le saumon et la truite.
Doré (lougueur, pas moins de 15 pouces). — Du 16 mai au
14 avrU.
Eperlan. — Du 2 juillet au 31 mars.
Poisson blanc. — Du 1er décembre au 9 novembre.
Maskinongé (longueur, pas moins de 24 pouces). — Du 15
juin au 15 avril.
Esturgeon (longueur, pas moins de 36 pouces). — Du 30
juin au 31 mai.
Les personnes non domiciliées dans la province et qui dé-
sirent y faire la pêche, devront, avant de commercer à pê-
cher, se procurer à cet effet un permis spécial.
Tarif des licences pour non résidents.
Pour la pêche au saumon |fi5.00
Meimbres des clubs non réaidante 26.00
Pour toute autre espèce de poisson 10.00
Les membres de olubs 5.00
Les invités de al»be ©t les membres houoraireB devront
payer le taux ordinaire de la lieenoe.
Pour obtenir l^es licejicee de i>êche, il faut s 'adresser ao
Département des Pêcheries, à Québec, ou à nos a^;«nti, iaiB-
pecteure et oifieà-ers, aussi aux •ecrétaires des diflétraats ol«b*
216
autorisés à délivrer les licences aux membres et aux invités
de leur cluib raepectif.
Art. 1402b. — Toute personne ou ftoutea personnes sans au-
cun permis, ayant en sa possession un engin de pêobe ou d«
chasse prohibé par la loi, sera présumée violer la loi, et la
dite présomption sera suffisante pour établir que la dit« per-
sonne ainsi trouvée, à pêcher ou chasser illégalement, et il
incombera à cette personne de démontrer qu'elle possédait
ce^: engin sans aucun objet illégal.
Art. 139éaa. — Quiconque "fait asage de dynaimite" ou
autres "explosifs" pour la pêche des poissons visés par cet-
te loi. est passible d'un "emprisonnement" de douze mois.
Exportation de certaines espèces de truite.
Personne ne recevra, n'expédiera, ne transportera ni n'aura
on sa possession, dans le but de l'expédier ou de la trajaafpoj-
ter hors du Cajiada, aucune truite mouchetée, truite de riviè-
re ou de mer, prise ou caipturée dans les provinces d 'Ontario,
de Québec, du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Ecosse et
de l'De du Prince-Edouard; pourvu: —
(a) que toute personne pourra ainsi expédier la truite cap-
turée par elle pour le sport jusqu 'à vingt-cinq livres pesant,
si l'envoi est accompagné d'un certificat à cet effet, eoirt; de
l 'officier local des pêcheries dans le district duquel le pois-
son a été capturé, soit de l 'agent local de la station adjacen-
te à la localité où le poisson a été eapturé, ou est accompagné
d 'une copie de la licence ou du permis officiel délivré à la
persorine faisant l'envoi;
(b) qu'aucun paquet de ceitte truite n'excédera vingt-cinq
livres pesant, ni que personne n'aura la permission d'expé-
dif-r plus qu'un paquet durant la saison.
LA MOET LA PLUS DOUCE.
La mort la plus douce est, paraît-il, celle que subissent les
mineurs lorsqu'il y a une explosion dans une mine. Ils meu-
rent alors par empoisonnement. Et voici quels sont les seuls
effets qu'ils ressentent.
Un léger picotement aux yeux et à la gorge, suivi d'une
immédiate faiblesse; puis l'on tombe inconscient sur le sol
et l'on meurt sans avoir souffert.
Voilà ce dont les savants nous assurent.
Mais que cela ne les empêche pas de chercher les moyens
de prévenir les explosions dans la mine.
Les mineurs ont le caractère ainsi fait, qu'à la plus douce
des morts ils préfèrent encore leur dure vie.
216
COMMENT UN POISSON PEUT S'AXPHYXTBB DANS'
L'EAU.
Parions que vous n'auriez Jamais cru qu'un poisson pour-
rait se noyer dans l 'eau comme un vulgaire mammifère, —
comme vous ou moi!
— Allons donc!
— Je le dis et Je le prouve. Mais auparavant, certaines ex-
plications ne seront pas inutiles. Suivez-moi un instant, ce
ne sera pas long.
Nous avons déjà causé ensemble, à propos du sang des
mouches, du mécanisme de la circulation du sang. Nous sa-
vons donc tous que le sang est un liquide qui nourrit le corps.
Il part du cœur, se promène à travers nos membres, distri-
buant la force, et il revient au cœur. Mais à son retour, il
est affaibli, allégé comme une voiture de livraison qui rentre
au magasin après sa tournée en ville. En un mot, il est mo-
difié.
Le sang ne reprendra ses qualités premières qu'au contact
de l'air. Ce contact est donc nécessaire à l'existence des
êtres vivants. Ce contact s'effectue grâce au phénomène de
la respiration et les poumons sont le laboratoire où a lieu ce
petit travail si important.
Donc, si nous coupons l 'air comme on coupe une communi-
cation téléphonique, si nous supprimons l'air, l'animal ne
respire plus; il s'asphyxie et meurt.
— Mais vous deviez nous parler des poissons qui vivent
dans l'eau! Dans l'eau, il n'y a point d'air, puisque nous
nous y noyons; et les poissons ne peuvent pas se noyer puis-
qu'ils vivent sans air.
— Vous croyez? Eh bien! n'oubliez point que si les pois-
sons n'ont pas de poumons, ils ont des branchies, ce qui re-
vient à peu près au même. Les branchies sont seulement un
système perfectionné de respiration sous-marin«. Grâce à
elles le sang des poissons se revivifie au contact de l'air.
Et ne croyez pas que les habitants des eaux soient obligés
d'aller chercher cet air à leur^ surface: comment feraient
alors les crabes et les langoustes, et tant de poissons qui
vivent dans les grands fonds î
Non. Le liquide dans lequel les poissons sont plongés, ab-
sorbe et tient en dissolution une certaine quantité d'air
qu'ils peuvent facilement séparer et qui suffit pour l'entre-
tien de leur vie. Cet air leur est même absolument indis-
pensable. Et si nous isolons des poissons dans une eau pur-
gée d'air par un procédé quelconque, nous voyons rapide-
ment ces poissons s'asphyxier et mourir, se noyer, en un mot.
L'eau tient donc en dissolution un peu d'air. Cet air est
bon pour les poissons, mais insuffisant pour les mammifères.
Cela tient au mécanisme différent des deux respirations
branchiale et pulmonaire. Ces deux respirations ne sont
elles-mêmes qu'un rajeunissement du sang. Et voilà précisé-
ment tout ce que nous voulions vous faire toucher du doigt.
S.
217
PROVERBES ET LOCUTIONS PROVERBIALES.
Amis comme chien et chat. — Se détester.
Graisser la patte à quelqu'un. — S'assurer de la complai-
sance de quelqu'un en donnant quelque chose.
Avoir deux cordes à son arc. — N'être jamais embarrassé.
Avoir les yeux plus grands que le ventre. — Prétendre à
ce qu'on ne peut obtenir par sa position.
* * *
C'est une cinquième roue à un carrosse. — Homme inutile.
Dorer la pilule à quelqu'un. — Refuser aimablement quel-
que chose.
* * *
Je lui garde un chien de ma chienne. — .Je me vengerai.
* * *
n y a anguille sous roche. — Se défier de quelque intrigue
dangereuse.
^ îf: *
La pelle se moque du fourgon. — Reprocher des ridicules
qu'on a soi-même.
^ ^ ^
lies jours se suivent et ne se ressemblent pas. , —
Après santé, vient maladie;
Après sombre hiver, gai printemps;
Après joli temps, triste pluie;
Après celle-ci, le beau temps.
Le soleil luit pour tout le monde. — Le soleil est pour le
brin d'herbe comme pour le cèdre.
* * *
n faut battre le fer pendant qu'il est chaud. — Poursuivez
activement une entreprise pendant qu'elle est en bon train.
• * * *
Charité bien ordonnée commence par soi-même. — On n'a
pas de plus prochain que soi-même. Teeence.
4: ^ ^
n faut faire bon cœur contre mauvaise fortune. — C'est
dans le malheur surtout qu'il faut montrer de la confiance et
du cœur. Horace.
Nul n'est prophète en son pays. — Cela tient à ce que son
mérite offusque la vanité de ses rivaux.
^ ^ ^
L'ami par intérêt est une hirondelle sur les toits. — Rien
ne fait les amis comme la bonne chère. Begitabd.
218
PRONOSTICS DE LA TEMPERATURE
POÏÏR L'ANNEE 1911.
Janvier. — Du 1er au 8, nous aurons de la neige poussée
par le vent de l'ouest; du 8 au 14, le temps est beau; du 14
au 22, le temps est beau et devient plus calme; lorsque la
lune est dans son plein et qu'elle paraît claire et nette, mar-
que de beau temps; du 22 à la fin du mois, nous aurons quel-
ques giboulées de pluie et de neige.
FÉVRIER. — Du 1er au 6, cette nouvelle lune nous donnera
quelques tempêtes de neige qui obstrueront les chemins en di-
vers endroits; du 6 au 13, le ciel restera couvert quelques jours
et la neige nous viendra par le vent sud-ouest; du 13 au 30, en-
core quelques jours de neige suivis de journées très froides;
du 20 à la fin du mois, la plupart du temps sera beau avec
grands vents.
Mars. — Du 1er au 7, nous aurons des journées variables
de pluie ou de neige; du 7 au 14, durant ce laps de temps,
nous aurons de belles journées; du 14 au 22, la température
de ces jours sera variable avec ciel nuageux; du 22 à la fin
du mois, quelques jours de pluie ou de neige avec grands
vents à l'époque de l'Equinoxe.
Avril. — Du 1er au 6, ce mois commence avec une tempé-
rature désagréable, pluies et vents ; du 6 au 13, durant
cette période, nous aurons quelques belles journées moins
froides; du 13 au 21, pendant ce laps de temps, la tempéra-
ture est variable; du 21 au 28, nous aurons de la pluie durant
ces jours; du 28 au 5 mai, continuation de la pluie sur les
derniers jours d'avril, mais la température s'améliore avec
le commencement de mai.
Mai. — • Du 5 au 12, la température est variable et humide;
du 12 au 21, la température s'améliore sensiblement et nous
donne de belles journées favorables aux semences; du 21 au
28. nous aurons plusieurs journées de pluie poussée par le
vent du sud; du 28 au 3, le renouvellement de la lune nous
donnera de belles journées.
Juin. — Du 3 au 11, ce laps de temps sera Ijeau et ne laisse-
ra rien à désirer; du 11 au 19, nous aurons encore de belles
journées avec un beau ciel clair; du 19 au 26, le temps est
variable avec pluie chaude; du 26 au 3, nous aurons quelques
orages accompagnés de tonnerre.
Juillet. — Du 3 au 11, nous aurons quelques journées très
pluvieuses et il y aura de fréquentes averses durant ce
temps; du 11 au 19, le temps est changeant, tantôt beau,
tantôt pluvieux; du 19 au 25. durant ce laps de temps, nous
aurons des journées très chaudes; du 25 à la fin du mois, le
renouvellement de la lune nous donne une température va-
riable.
Août. — Du 1er au 9, le mois commence avec de belles
journées, favorables à l'agriculture; du 9 au 17, ces jours
I
219
seront pluvieux avec coups de vent: du 17 au 23, nous au-
rons durant ces jours des coups de vent accompagnés de
pluie et de grêle; du 23 à la fin du mois, le temps est beau et
nous donne de belles nuits fraîches.
Septembre. — Du 1er au 8, quelques jours de mauvais
temps avec quelques orages accompagnés de tonnerre; du 8
au 15, encore quelques jours de pluie, ensuite la température
s'améliore; du 15 au 22, le temps continue beau, à moins que
le vent du sud nous apporte de la pluie sur les derniers jours;
du 22 à la fin du mois, l'on peut compter sur des pluies fré-
quentes durant ces jours.
Octobre. — Du 1er au 7, mauvais temps, forts orages ac-
compagnés de tonnerre; du 7 au 14, nous aurons de belles
journées, mais froides; du 14 au 21, durant une partie de ce
laps de temps, on aura de fréquentes ondées; du 21 à la fin
du mois, pendant cette période, nous aurons du beau temps,
mais température plus froide.
Novembre. — Du 1er au 6, ce mois commence avec de bel-
les journées; du 6 au 13, la température est variable avec
pluie froide et neige; du 13 au 20, la température baissera
considérablement et le ciel se montrera généralement cou-
vert et pluvieux; du 20 au 28, le temps est toujours incertain,
plutôt pluvieux que beau; du 28 au 5 de décembre, temps
froid et neige du côté nord, présage du commencement de
l 'hiver.
DÉCEMBRE. — Du 5 au 12, le ciel est beau avec de fortes
gelées durant les premiers jours; du 12 au 20, pluie glaciale
dans l'ouest, mais neige dans l'est du Canada; du 20 au 26,
le vent de l'ouest nous apportera beaucoup de neige; du 28
à la fin de l'année, nous aurons des journées très froides.
GRAINES DE
SEMENCE.
Le plus gr.ind assortiment
de Graines de légu-
mes.fleurs.grains.
"Pompes Spramo-
tor", Engrais Chi-
miques, etc.
». .italogfue frani;ais publié
i l'.aqup anniîe et envoyé
gratis sur demande.
Oépartemant spé-
cial des comman-
des par la poste-
HECTOR L. DERY,
48, Place JacquttS'Cartler, - - - MONTREAL
220
PREDICTIONS DE THOMAS MOTJLT
POUR L'ANIŒB 1911.
Prédictions générales. — Le printemps, cette année, sera
sec, froid et amer à tous les arbres et biens de la terre, qui
auront petit commencement jusqu'au mois de juin, lequel
sera orageux et pluvieux jusqu'à la mi-août; il sera tardif et
semblable au quinzième nombre solaire.
L'automne sera moite et venteux.
L'hiver sera bien tempéré; il n'y aura pas de grands
froi-ds.
Les blés seront chers jusqu'en août. Les rendanges se-
ront tardives; mais il y aura beaucoup de rin en tousr pays,
et à bon marché.
Sur la fin de cette année, les bilés, vins et autres denrées
redeviendront à bon marché.
Prédictions particulières. — Un jeune prince débonnaire
montera sur le trône.
Alliance renouvelée.
Grande guerre.
Mariage d'un grand roi.
Naissance d 'un grand prince.
Pronostications des biens de la terre. — Cette année, le
premier jour de l'année étant un dimanche, l'hiver sera doux,
le printemps humide, l 'été et l 'automne venteux.
Le blé sera à bon marché; il y aura suffisamment de bé-
tail; comme aussi abondance de pois, fèves et autres légu-
mes. Les vins seront bons, mais les fruits des jardins péri-
ront. Il y aura plusieurs désordres, et beaucoup de larcins
se commettront. Cependant, les rois et princes chrétiens
seront en paix.
Fer
" Neversiip "
Demand
détailles
Phones :
Peintures Préparées
New=Era
Pour l'intérieure et l'extérieur,
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